-
Compteur de contenus
25 347 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
69
Tout ce qui a été posté par Wallaby
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
source : https://www.pravda.com.ua/eng/news/2024/10/15/7479824/ -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Débat télévisé : https://www.theguardian.com/politics/2024/oct/17/badenoch-and-jenrick-spar-over-visions-for-future-of-tory-party-in-tv-debate Mme Badenoch s'est montrée polie à l'égard de son adversaire en tant que personne, mais cinglante lorsqu'il s'est agi de sa série de politiques phares, notamment la promesse répétée de M. Jenrick de quitter immédiatement la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), qu'il a de nouveau présentée jeudi comme une question de type Brexit « quitter ou rester ». Mme Badenoch a affirmé que cette idée était une distraction par rapport à des préoccupations plus importantes et qu'elle n'était pas suffisamment réfléchie. « Nous devons cesser de blâmer l'UE ou les accords internationaux et commencer à résoudre les problèmes nous-mêmes », a-t-elle déclaré. La sortie de la CEDH n'est « pas différente de la sortie de l'UE en termes de conséquences », a déclaré Mme Badenoch, dans la mesure où elle pourrait avoir des répercussions significatives sur l'Irlande du Nord, où la convention fait partie intégrante du processus de paix. -
Moldavie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.euronews.com/my-europe/2024/10/16/moldavie-preparatifs-dun-referendum-sur-ladhesion-du-pays-a-lue (16 octobre 2024) Les électeurs moldaves voteront deux fois dimanche, d’abord pour l’élection présidentielle, puis lors d’un référendum très attendu sur l’adhésion du pays à l’Union européenne. https://www.politico.eu/article/moldova-eu-referendum-vote-russian-interference-enlargement-accession/ (17 octobre 2024) Selon Mme Sandu et ses ministres, le référendum visant à inscrire le rêve européen de la Moldavie dans la constitution empêchera les futurs gouvernements de saper sa trajectoire vers l'Ouest. Toutefois, ce vote très médiatisé servira également à convaincre Bruxelles de poursuivre le processus d'adhésion. -
La Francophonie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Carl dans Politique etrangère / Relations internationales
11 octobre 2024. Geneviève qui est sherbrookoise, analyse l'accent d'un Montréalais et en explique les principales caractéristiques distinctives. -
4 octobre 2024. Université Yale. Dans ce cours de la série DeVane Lecture, le professeur David Blight examine l'impact de l'esclavage et du racisme sur les institutions américaines, passées, présentes et futures. 37:15 Les leaders du Sud en viennent à dominer les institutions : les deux tiers des membres de la Cour Suprême avant 1860 sont originaires du Sud. Les deux tiers des présidents des États-Unis sont des détenteurs d'esclaves du Sud. Bien plus que la majorité des sénateurs sont des détenteurs d'esclaves du Sud. La question se pose pour eux de savoir si leur système, leur civilisation - appelez cela comme vous voulez - sera mieux préservé à l'intérieur ou à l'extérieur d'une république américaine. 39:26 Si dans les années 1820, 1830, 1840 le Sud devenait une société esclavagiste, le Nord devenait une société de marché. Cela ne signifie pas qu'ils vont devenir automatiquement anti-esclavagistes. Mais cela crée une préoccupation quant à l'avenir du travail servile. Les habitants du Nord s'élançaient vers un avenir très différent ; différent et effrayant pour ne nombreux méridionaux. 40:20 Le pouvoir était issu des lieux où étaient les esclaves. Fin 1850, il y avait plus de millionnaires dans le delta et la vallée du Mississippi que dans tout le reste des États-Unis. (...) La plupart des millionnaires étaient des planteurs de la vallée du Mississippi et ils pensaient que leur système durerait éternellement. 41:22 Révolution des transports. Révolution technologique (...) Développement des villes. Révolution des communications avec le télégraphe de Samuel Morse (...) L'agriculture vivrière cède la place à l'agriculture mixte, de plus en plus commerciale. (...) Et la révolution du marché participe à un changement des mœurs, des mentalités, des habitudes, des attitudes. Cela veut dire que les Américains en 1840 ne fabriquent plus les choses dont ils ont besoin. Ils achètent leur nourriture au marché, à l'épicerie. Ils achètent par correspondance, sur catalogue. (...) Ils achètent du prêt à porter. Ils ne fabriquent plus leurs vêtements. Ils achètent les chaussures du Massachusetts, et les fusils du Connecticut, juste là-haut à l'usine Colt de Hartford. C'est un nouveau type d'économie sans précédent historique. Une économie de consumérisme en ébullition. Une augmentation considérable de la production, du PIB, mais aussi des booms et des récessions économiques. Et c'est une économie qui est enracinée dans l'idée du travail libre. Libre pour sa mobilité : libre d'émigrer vers l'Ouest et d'acquérir une terre. De devenir un mécanicien, un fermier, un propriétaire, un patron. 43:31 Ralph Waldo Emerson et son célèbre essai "Self-reliance" (La Confiance en soi) n'aurait pas pu être écrit dans le Sud. 45:07 Rien qu'en 1856, il y a 40 nouveaux brevets de machines à coudre. Et certaines d'entre elles devinrent des machines à coudre industrielles. 31 brevets de métiers à tisser, 19 d'écluses. Inventions, inventions, inventions. Et ensuite quand le chemin de fer commence à croître et à devenir le roi de l'économie, dans les années 1850, toutes sortes de nouvelles inventions surgirent avec lui. 46:05 Cyrus McCormick est l'exemple classique, mais il y en a des milliers comme lui, et il est devenu démesurément riche comme ça, en démarrant de rien. Il est né en 1809 en Virginie. Son premier brevet était une charrue de pente, en 1831, qu'il n'a pas beaucoup vendue. Il a dirigé un four à fer en Virginie rurale, jusqu'à être ruiné lors de la panique économique de 1837. Il fait comme tout le monde : il déménage à l'ouest, il va à Chicago, qui n'est pas encore la capitale du chemin de fer. Son premier reaper, qui est une minuscule moissonneuse, tirée par un cheval, il n'en vend que sept la première année. À la fin des années 1850, il en vend 5000 par an, au prix de 155 $. Si vous pouvez déménager à l'ouest, vous procurer 20 acres (10 selon la North West Ordinance ou mieux 30, 40) et une moissonneuse McCormick, le rêve américain est à vous. 48:23 L'ironie de McCormick, cependant, et c'est probablement lié à son lieu de naissance, est qu'il était vigoureusement pro-esclavage. Il était devenu un fervent démocrate dans les années 1850. Il s'est opposé à l'élection d'Abraham Lincoln, il détestait les Républicains. Il fonda le Chicago Times soutint la Confédération. 50:00 Frédérick Douglas publie sa première autobiographie à 27 ans en 1850. Cela faisait sept ans qu'il était sorti de l'esclavage. Demandez-vous si lorsque vous aurez 27 ans vous serez prêt à écrire votre première autobiographie. Méfiez-vous, il faut de l'audace, et il vaut mieux être bon. Et celle-ci était bonne. C'était de la littérature. De l'autobiographie. De l'histoire d'une certaine façon. Et c'est un texte très manipulateur. Je vous conseille de le lire, ou de le relire même si vous l'avez déjà lu. Et je vais vous quitter sur l'un de mes passages favoris. Pendant qu'il était esclave, un adolescent esclave, il a été loué à un homme appelé Edward Covey, et Covey le battait, sans pitié, tous les jours sauf le dimanche. Le dimanche il leur laissait l'après-midi libre. Il marchait jusqu'à un promontoire sous un arbre d'où l'on voyait la baie de Chesapeake, sur la côte Est du Maryland. Telle était la capacité prophétique de Douglas de trouver dans la métaphore et dans le récit, et dans une analyse ultra-personnelle de la signification de l'esclavage, ce que le pays était en train de traverser. Le savait-il au moment de le coucher sur le papier, qu'il était en train de confectionner une métaphore éternelle ? Probablement pas. Les prophètes sont généralement inconscients de leur prophétie. Il s'arrête après cette description du promontoire un dimanche, et il écrit : « Notre maison se trouvait à quelques mètres de la baie de Chesapeake, dont le large sein était toujours blanc de voiles provenant de tous les coins du globe habitable. Ces beaux navires, vêtus du blanc le plus pur, si agréables à l'œil des hommes libres, étaient pour moi autant de fantômes enveloppés dans leur linceul, qui me terrifiaient et me tourmentaient en pensant à ma misérable condition. Il m'est souvent arrivé, dans le calme profond d'un sabbat d'été, de me tenir seul sur les rives élevées de cette noble baie et de tracer, le cœur attristé et l'œil plein de larmes, le nombre incalculable de voiles qui s'éloignaient vers le puissant océan. La vue de ces navires m'affectait toujours puissamment. Mes pensées m'obligeaient à m'exprimer, et là, sans autre auditoire que le Tout-Puissant, je déversais la plainte de mon âme, à ma manière grossière, en apostrophant la multitude mouvante des navires : « Vous êtes détachés de vos amarres, et vous êtes libres ; je suis attaché à mes chaînes, et je suis esclave ! Vous avancez gaiement sous la douce tempête, et moi je suis triste sous le fouet sanglant ! Vous êtes les anges aux ailes rapides de la liberté, qui volent autour du monde ; je suis confiné dans des bandes de fer ! Ô si j'étais libre ! Si j'étais sur l'un de vos vaillants ponts et sous votre aile protectrice ! Hélas ! entre vous et moi, les eaux troubles roulent. Allez, allez. Ah, si je pouvais partir moi aussi ! »[1] C'est une vision envoûtante et inoubliable de la liberté. La liberté est où nous pouvons la voir, l'imaginer, mais dans ce cas, complètement refusée. C'est cette mentalité, cette sentimentalité, cette analyse, qui est au cœur de ce problème américain de l'Union. Et ils n'ont pas encore de réponse à lui apporter. [1] https://www.loc.gov/resource/lhbcb.25385/?sp=82&st=text
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Le problème dans ce scénario, c'est qu'il n'y a pas en Russie de "désir de Lituanie" ou Balte, comme il y a un "désir d'Ukraine" (ou de "Novorossiya"). C'est ce que disait Soljenitsyne : https://www.rferl.org/a/russia-putin-solzhenitsyn-1990-essay/26561244.html (1er septembre 2014) Miriam Elder, spécialiste de la Russie, a noté dans un article publié sur BuzzFeed que la réponse de Poutine et d'autres déclarations qu'il a faites sur l'Ukraine par le passé reflètent certains des arguments avancés par le lauréat du prix Nobel Alexandre Soljenitsyne dans un essai de 1990 intitulé "Reconstruire la Russie". Dans "Reconstruire la Russie", publié aux derniers jours de l'U.R.S.S., Soljenitsyne critique les politiques frontalières désordonnées du gouvernement soviétique qui, selon lui, ont découpé la "Rus" traditionnelle. Il préconise une "Union russe" englobant l'Ukraine, la Biélorussie, la Russie et les parties ethniquement russes du Kazakhstan. Soljenitsyne est confiant dans l'unité fondamentale des peuples biélorusse, ukrainien et russe, trois branches qui ont été historiquement séparées par "l'invasion mongole et la colonisation polonaise". "Nous avons tous ensemble émergé de la précieuse Kiev, "d'où est partie la terre russe", selon la chronique de Nestor", écrit Soljenitsyne. Il soutient qu'en Lituanie et en Pologne, "les Russes blancs [Biélorusses] et les Petits Russes [Ukrainiens] ont reconnu qu'ils étaient Russes et ont lutté contre la polonisation et le catholicisme." "Le retour de ces terres à la Russie était à l'époque considéré par tous comme une "réunification"", dit-il. Soljenitsyne reconnaît les souffrances des Ukrainiens sous les Soviétiques, mais dit que ce n'est pas une raison pour "s'amputer de l'Ukraine" et, en particulier, "les parties qui ne faisaient pas partie de l'ancienne Ukraine... la Novorossia ou la Crimée ou le Donbas et les régions pratiquement jusqu'à la mer Caspienne." Préfigurant la rhétorique russe d'aujourd'hui, Soljenitsyne dit que, si l'Ukraine doit être indépendante, alors ces régions devraient être autorisées à "s'autodéterminer." Mais il prône clairement l'union entre la Russie et l'Ukraine. "Séparer l'Ukraine aujourd'hui signifierait couper à travers des millions de familles et de personnes", écrit Soljenitsyne. "Un tel mélange de populations ; des régions entières à majorité russe ; combien de personnes incapables de choisir entre les deux nationalités ; combien de personnes d'ethnie mixte ; combien de mariages mixtes qui jusqu'à présent n'ont jamais été considérés comme mixtes. Dans la majeure partie de la population, il n'y a même pas un soupçon d'intolérance entre Ukrainiens et Russes." Et tout cela, écrit-il, "s'applique complètement à la Russie blanche [Biélorussie] également." Dans le même temps, Soljenitsyne critique l'ambition soviétique d'imposer la domination russe sur les nations non-russes, affirmant que cela "détruirait l'essence nationale russe." Il préconise de rompre immédiatement les liens avec les trois pays baltes, la Moldavie, les trois pays du Caucase du Sud et tous les pays d'Asie centrale, à l'exception du Kazakhstan. La Russie n'a pas assez de force pour contrôler un empire, écrit-il, et essayer de le faire ne fera que "précipiter notre destruction". De même, il souhaite bonne chance aux anciens pays du bloc soviétique d'Europe centrale, même s'il affirme que la Russie ne peut se permettre de les subventionner avec des ressources naturelles. "Nous nous réjouissons pour les pays d'Europe de l'Est -- qu'ils vivent et prospèrent en toute liberté", écrit-il. "Et laissez-les payer pour tout selon les prix mondiaux". À contextualiser avec le fait que la mère de Soljenitsyne était d'origine ukrainienne. Ou dans la classification de Jules Sergei Fediunin, Soljenitsyne est un ethno-nationaliste, adversaire du stato-impérialisme : Miriam Elder pense, et je pense, mais je peux me tromper, que Poutine est comme Soljenitsyne, un ethno-nationaliste adversaire du stato-impérialisme. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://unherd.com/2024/10/starmer-cant-keep-britain-afloat/ (15 octobre 2024) Il est difficile de savoir ce qui est le plus emblématique de la situation économique difficile dans laquelle se trouve la Grande-Bretagne aujourd'hui : le gouvernement qui demande des investissements aux propriétaires d'une compagnie de ferries qui a licencié tous ses employés ; Robert Jenrick qui coupe un gâteau à l'effigie de l'Union Jack pour célébrer le 99e anniversaire de Margaret Thatcher ; ou l'augmentation lente et rampante des coûts d'emprunt à long terme de la Grande-Bretagne, proches des niveaux observés sous la présidence de Liz Truss. Prenons l'exemple de P&O Ferries [1]. La secrétaire d'État aux transports, Louise Haigh, l'a récemment qualifiée d'« opérateur voyou » pour sa conduite il y a deux ans, lorsqu'elle a licencié 786 employés et les a remplacés par des travailleurs intérimaires étrangers. À l'époque, Boris Johnson, alors premier ministre, avait insisté sur le fait que P&O « ne s'en tirerait pas à bon compte ». Non seulement l'entreprise s'en est tirée, mais lorsque la société mère de P&O basée à Dubaï, « DP World », a semblé menacer de suspendre un investissement d'un milliard de livres sterling en Grande-Bretagne à la suite des remarques de M. Haigh, les ministres ont commencé à faire furieusement marche arrière. Ils ont offert des « éclaircissements » à la société sur le fait que le ministre des transports ne parlait pas au nom du gouvernement. C'est ainsi que DP World a poursuivi son investissement, prenant une participation supplémentaire dans l'infrastructure britannique. Cet été, j'ai voyagé en France à bord de P&O Ferries et j'ai trouvé l'expérience désespérément éprouvante. Les cantines d'antan, où travaillaient des personnes bien visibles, ont disparu. Elles ont été remplacées par des cafés géants de type distributeur automatique, dans lesquels vous commandez, récupérez, scannez et payez votre nourriture sans jamais avoir à interagir avec un autre être humain. L'expérience, comme une grande partie de notre vie quotidienne aujourd'hui, est entièrement impersonnelle et transactionnelle : le ferry est devenu une station-service géante sur la mer, où les classes moyennes d'Angleterre peuvent être nourries et abreuvées en route vers leurs vacances à l'Eurocamp par une armée discrète de travailleurs étrangers largement dissimulés à la vue de tous. Si vous avez encore du mal à imaginer la scène, imaginez un Pret a Manger flottant. L'année précédente, en revanche, nous avons voyagé en Espagne avec Brittany Ferries, où tout le personnel semblait être composé de Français d'âge moyen. Il s'avère que Brittany Ferries est la propriété d'une série de coopératives agricoles bretonnes qui, on peut l'imaginer, s'assurent mieux que les patrons de la compagnie ne puissent pas « s'en tirer à bon compte ». [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/P%26O_Ferries Anciennement appelée Townsend Thoresen, la compagnie a changé de nom le 22 octobre 1987 à la suite du naufrage du Herald of Free Enterprise. -
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
On peut envoyer une douzaine de robots à demeure, et ça marchera tout aussi bien pour collecter des données scientifiques.- 4 260 réponses
-
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Par contre il y a un point positif dans le projet de Musk : l'obligation de penser un habitat martien qui recycle les aliments, l'air qu'on respire, l'eau, etc... permet en retour de réutiliser ces technologies sur terre pour avoir un habitat terrestre qui recycle mieux les matériaux vitaux.- 4 260 réponses
-
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Ou encore : le canot de sauvetage de Musk ne fonctionnera pas, mais les efforts de Musk pour fabriquer ce canot de sauvetage augmenteront la vitesse de percussion du Titanic avec l'iceberg. Ils placeront le Titanic sur une trajectoire encore plus au nord, où il y a plus d'icebergs.- 4 260 réponses
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais tout cela c'est du passé. Une UE prospère économiquement exerçait autrefois un pouvoir de séduction. Une UE sans énergie russe à bas coût va stagner économiquement avec la disparition des industries à forte consommation d'énergie comme la sidérurgie et la chimie. Une UE qui coûte plus cher à l'Allemagne parce qu'il faut payer la reconstruction de l'Ukraine va voir l'AfD monter dans les sondages. L'UE va être de plus en plus marquée par des conflits internes qui vont défrayer l'actualité et lui faire une contre-publicité. Si le futur était une simple extrapolation des tendances du passé, ça marcherait, mais justement à cause des choix qui ont été faits, la pente ascendante qui avait prévalu jusqu'ici va devenir descendante. Il va y avoir d'autres Brexit. -
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
En ce qui me concerne, aussi, et pire que cela, ses objectifs ne seront pas atteints, mais le coût pour la planète terre, lui restera acquis. https://www.indiatoday.in/science/story/elon-musks-plan-to-slash-mars-colonisation-cost-from-1000-trillion-to-25-billion-2617332-2024-10-15 Musk estime que la construction d'une ville martienne nécessiterait au moins un million de tonnes d'équipement, soit un coût astronomique de plus de 1000 billions de dollars, dépassant de loin le PIB actuel des États-Unis, qui s'élève à 29 billions de dollars. Or pour l'instant, il y a une stricte proportionnalité entre PIB et émissions de CO2. Fabriquer du PIB, c'est fabriquer du CO2. Cependant, Musk pense qu'une amélioration par 1000 de la technologie des fusées pourrait être la clé pour rendre la colonisation de Mars financièrement viable. À la base de mon raisonnement, l'opinion de l'Astronomer Royal du Royaume-Uni, Sir Martin Rees : - https://en.wikipedia.org/wiki/SpaceX_Mars_colonization_program#Criticism L'ancien président Barack Obama a déclaré que Mars était plus inhospitalière que la Terre « même après une guerre nucléaire ». En ce qui concerne l'exécution du programme martien de SpaceX, les plans ont été critiqués comme étant tirés par les cheveux en raison des incertitudes liées à son financement[6] et parce qu'il porte principalement sur le transport vers Mars et non sur les étapes qui suivent. En juillet 2019, SpaceX n'avait pas encore détaillé publiquement les plans relatifs aux systèmes de soutien à la vie du vaisseau spatial, à la protection contre les radiations et à l'utilisation des ressources in situ, qui sont essentiels à la colonisation de l'espace[59] George Dvorsky, écrivant pour Gizmodo, a qualifié le calendrier de Musk pour la colonisation martienne de « stupidement déraisonnable » et de « pur délire »[60].- 4 260 réponses
-
- 2
-
-
Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/327861/un-an-aprs-le-changement-de-majorite-en-pologne (16 octobre 2024) Un an après le changement de majorité en Pologne Tygodnik Powszechny constate une grande continuité : « Donald Tusk a toujours recherché une voie médiane, il a toujours voulu nager dans le sens du courant. ... Les électeurs n'ont pas mandaté le PO pour sonner 'l'heure zéro', faire table rase de tout ce que PiS a pu accomplir ces huit dernières années. Au contraire, c'est la compétence du PO qui est recherchée, pour qu'elle fasse plus ou moins la même chose, mais en mieux. ... Comme l'avait formulé un sondeur d'opinion lors de la dernière année au pouvoir du gouvernement PiS : 'Les électeurs polonais veulent un parti comme le PiS, un parti qui gouverne avec le programme du parti de Kaczyński et qui poursuive tout son programme, mais sans les personnalités entachées de scandales du PiS, qui nous couvrent de honte. Les électeurs ont obtenu précisément ce qu'ils voulaient ». -
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Vraiment ? Alors que le but avoué de Musk est de créer une colonie sur Mars pour happy few en abandonnant précisément l'humanité aux malheurs terrestres.- 4 260 réponses
-
- 2
-
-
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Installations vietnamiennes au récif de Barque Canada. Source : https://www.chathamhouse.org/publications/the-world-today/2024-09/why-vietnam-rapidly-building-south-china-sea-reefs (15 octobre 2024) Des images satellite ont montré que des travaux de poldérisation à grande échelle sont en cours sur les récifs coralliens contrôlés par le Viêt Nam. Ces travaux, identifiés en 2022, ont pris une ampleur considérable cette année et semblent devoir se poursuivre. L'activité est centrée sur six récifs clés dans les îles Spratleys. Les Spratleys ont une importance stratégique car ils permettent aux États qui les revendiquent d'accéder aux voies maritimes internationales de la mer de Chine méridionale, à de riches zones de pêche et à d'importants gisements de gaz et de pétrole. La Chine, par exemple, qui contrôle trois des plus grands récifs des Spratleys, est actuellement engagée dans un bras de fer avec les Philippines pour le contrôle du haut-fond Second Thomas. Sur le récif de Barque Canada, les opérations d'épandage de sédiments ont doublé sa taille et en ont fait le plus grand avant-poste du Viêt Nam dans les Spratleys. Une grande partie des travaux consiste à agrandir l'anneau nord de l'atoll, qui, selon l'Asia Maritime Transparency Initiative, une organisation basée à Washington qui surveille la mer de Chine méridionale, pourrait désormais accueillir une piste d'atterrissage de trois kilomètres capable de faire atterrir des avions militaires à long rayon d'action. "Pour autant que nous le sachions, la Chine n'a pas essayé d'interférer avec la construction du Viêt Nam sur ces récifs, ce qui contraste fortement avec les efforts qu'elle déploie actuellement pour bloquer les tentatives des Philippines de renforcer le BRP Sierra Madre". Il est également révélateur qu'en dépit de la réaction habituelle de la Chine aux revendications du Viêt Nam sur les îles Spratleys, elle n'ait guère commenté les opérations actuelles de poldérisation de Hanoi. Ce silence, ainsi que les changements de dirigeants pro-chinois en cours à Hanoï, pourraient être le signe d'une réticence de Pékin à intensifier les tensions en mer de Chine méridionale. « Les nouveaux dirigeants de Hanoï ont beaucoup plus de points communs idéologiques avec la Chine et la Russie qu'avec l'Occident », a déclaré Bill Hayton, chercheur associé, programme Asie-Pacifique, Chatham House. -
BRICS - Coordination, Solidarité et Influence
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
https://carnegieendowment.org/research/2024/10/brics-summit-emerging-middle-powers-g7-g20?lang=en (9 octobre 2024) Le président russe Vladimir Poutine accueillera le tout premier sommet des BRICS+ du 22 au 24 octobre dans la ville de Kazan, au Tatarstan. Les membres fondateurs des BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud - y accueilleront officiellement cinq nouveaux membres : L'Égypte, l'Éthiopie, l'Iran, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU). M. Poutine a également invité plus d'une vingtaine d'autres pays qui ont demandé ou envisagent d'adhérer à ce club en pleine expansion. Les États-Unis et leurs partenaires occidentaux peuvent accroître les perspectives d'un tel scénario favorable en évitant l'alarmisme et la confrontation, tout en prenant des mesures tangibles pour répondre aux plaintes légitimes des puissances émergentes et faire progresser leurs aspirations raisonnables. La montée en puissance des BRICS (et maintenant des BRICS+) reflète la conviction partagée par d'importants acteurs émergents que l'ordre international fondé sur des règles et dominé par l'Occident - et en particulier le système de gouvernance économique mondiale - va à l'encontre de leurs intérêts et est fondamentalement obsolète. À première vue, les BRICS+ constituent un bloc économique redoutable, comprenant la moitié de la population mondiale, 40 % de son commerce et 40 % de la production et des exportations de pétrole brut. La coalition peut utiliser ce levier non seulement pour exiger un ordre international plus équitable, mais aussi pour concrétiser ces ambitions, par exemple en établissant un système parallèle d'échange d'énergie, en approfondissant les liens commerciaux entre les membres, en créant un système alternatif de financement du développement, en réduisant la dépendance au dollar dans les transactions de change et en approfondissant la coopération technologique dans des domaines allant de l'IA à l'espace extra-atmosphérique. Il faut s'attendre à ce que les BRICS+ recherchent des opportunités dans chaque domaine. Plutôt qu'un organisme cohérent doté de liens de solidarité, un BRICS en expansion constante pourrait produire un bric-à-brac, une collection d'objets hétéroclites à la valeur incertaine. Dans l'immédiat, la Chine continuera à dominer le bloc, renforçant l'arrangement en étoile existant. Depuis 2000, la part du G7 dans le PIB mondial, mesurée en parité de pouvoir d'achat, est passée de 43 à 30 %, tandis que celle des cinq premiers pays BRICS est passée d'un peu plus de 21 % à près de 35 %. Si l'on utilise les chiffres en dollars nominaux, le G7 conserve un avantage significatif, de 43 à 27,7 %, mais l'écart se réduit. En supposant que la Turquie rejoigne l'Arabie saoudite au sein des BRICS, les BRICS+ compteront, comme le G7, sept membres au sein du G20 - avec la possibilité que l'Indonésie les rejoigne un jour. Si l'on met de côté la Chine et la Russie, les quatre membres actuels des BRICS+ au sein du G20 - l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud et l'Arabie saoudite - ont un intérêt fondamental à maintenir leurs options stratégiques et leurs alignements ouverts. L'appartenance aux deux clubs [BRICS et G20] leur permet de jouer un jeu intérieur et extérieur - rallier une coalition contre-hégémonique au sein des BRICS+, tout en adoptant une stratégie mixte plus pragmatique au sein du G20, dans laquelle ils peuvent faire pression en faveur d'une réforme de la gouvernance mondiale, mais aussi jeter des ponts à travers les divisions Est-Ouest et Nord-Sud. La montée en puissance des BRICS+ rappelle une citation souvent citée d'Antonio Gramsci : « L'ancien monde se meurt et le nouveau monde peine à naître ». Pour les États-Unis et d'autres gouvernements occidentaux, les BRICS+ rappellent les dangers qu'il y a à ignorer les demandes légitimes des pays et des peuples du monde entier, qui réclament davantage d'action, d'influence et de pouvoir dans les structures de la gouvernance mondiale qui façonnent leur destin. Le fait d'ignorer ces pressions ou d'y résister, au lieu de les prendre en compte et, le cas échéant, de les accommoder, ne fera que durcir les divisions mondiales, enhardir les autoritaires et ouvrir des brèches aux acteurs malveillants. Il convient de rappeler, à cet égard, la suite de la citation de Gramsci : « et dans ce clair-obscur apparaissent les monstres ». -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
14 octobre 2024. Pascal Boniface. 05:05 La ligne rouge pour lui [Poutine] c'est une Ukraine qui serait dans l'OTAN, ça, il ne l'acceptera jamais, par contre il va accepter - c'est son intérêt - que l'Ukraine puisse entrer dans l'Union Européenne, parce que c'est le meilleur moyen de gêner l'Union Européenne, de la rendre de moins en moins gouvernable, et de la ruiner par les aides massives que l'Ukraine devrait pomper si elle rentrait dans l'Union Européenne. Donc il fera une concession en apparence tactique, mais qui en fait sert ses intérêts pour mettre un peu plus de désordre dans les pays occidentaux. -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/la-fuite-des-cerveaux-israeliens-saccelere-1028306 (12 juin 2019) La fuite des cerveaux s'accélère Selon un récent rapport de l'institut de recherche Shoresh, les Israéliens les plus diplômés n'hésitent pas à s'exiler et à s'abstenir de plus en plus de participer à la vie politique et électorale du pays. https://shoresh.institute/archive.php?f=research-paper-eng-emigration.pdf Résumé : La question de l'émigration d'Israël touche l'un des nerfs les plus sensibles du pays. Même les termes hébreux utilisés pour désigner l'immigration (aliya - monter) et l'émigration (yerida - descendre) illustrent la façon dont la question est perçue par une grande partie de la population. Mais les attitudes changent et, à mesure qu'Israël s'intègre dans le monde développé, une part croissante de ses diplômés quittent le pays - principalement ceux qui ont étudié dans les meilleures institutions israéliennes et dans les domaines les plus importants pour assurer la croissance économique continue et future du pays. Cette étude explore les déterminants sous-jacents de l'émigration ainsi que son ampleur et ses tendances. p.1 Ainsi, alors que 9 millions de personnes vivent en Israël, c'est un nombre exceptionnellement faible d'Israéliens - moins de 130 000 personnes - qui maintient l'économie, le système de soins de santé et leur base universitaire sous-jacente près du sommet du monde développé. Ce n'est pas sans conséquence que ces personnes sont également à la base de l'avantage qualitatif qui permet à Israël de se défendre physiquement. La fragilité de ce groupe signifie que l'émigration d'une masse critique - même si elle ne concerne que quelques dizaines de milliers de personnes - pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour l'ensemble du pays. Ce n'est pas encore le cas. Mais l'ampleur de l'émigration, l'orientation de la tendance et la direction que prend l'ensemble d'Israël - un pays qui doit rester suffisamment attractif pour ceux qui sont très recherchés par d'autres pays - devraient tirer la sonnette d'alarme dans tous les couloirs qui déterminent les priorités nationales d'Israël. p.2 Selon le ministère américain de la Sécurité intérieure, 66 000 Israéliens ont reçu la citoyenneté américaine ou une résidence permanente légalisée (cartes vertes) entre 1995 et 2005 (Newsweek, 2018). Ce chiffre est passé à plus de 87 000 au cours des années 2006-2016. À première vue, ce dernier chiffre peut sembler insignifiant, car il ne représentait que 1,1 % de la population israélienne au cours de cette période. p.3 Alors que la population israélienne a augmenté de 24 % entre les décennies 1995-2005 et 2006-2016, le nombre d'Israéliens ayant reçu la citoyenneté américaine ou une carte verte a augmenté de 32 % (figure 2). Fait révélateur, Israël a été frappé par la grande récession liée à l'Intifada au cours de la seconde moitié de la période 1995-2005, alors que la décennie suivante a été marquée par une relative prospérité dans le pays. Par ailleurs, la première décennie aux États-Unis a été relativement bonne d'un point de vue économique, tandis que la décennie suivante a été marquée par la pire récession que l'Amérique ait connue depuis la Grande Dépression. Pourtant, la croissance du nombre d'Israéliens émigrant aux États-Unis entre la première et la deuxième décennie a dépassé d'un tiers la croissance de la population israélienne. p.6 Alors qu'Israël possède l'un des principaux secteurs de haute technologie du monde développé, il est submergé de personnes très peu éduquées et relativement peu qualifiées, et présente de graves lacunes en matière d'infrastructures. Le niveau moyen d'alphabétisation et de numératie des Israéliens âgés de 16 à 64 ans est l'un des plus faibles du monde développé (OCDE, 2016). En ce qui concerne les infrastructures de transport israéliennes, le nombre de véhicules par kilomètre de route dans le pays est près de trois fois supérieur à la congestion moyenne dans les petits pays européens (Danemark, Belgique, Pays-Bas et Suisse), bien que le nombre de véhicules par personne en Israël soit inférieur de 40 % à la moyenne de ces pays (Ben-David, 2019a). La direction prise par Israël est plus problématique. L'encombrement de ses routes, qui était égal à la moyenne des petits pays européens en 1970, a plus que quintuplé depuis lors. Près d'un cinquième des enfants israéliens étudient dans des écoles ultra-orthodoxes (Haredi), la quasi-totalité des garçons étant privés d'un programme scolaire de base au-delà de la huitième année. Un autre quart des enfants israéliens sont des arabophones dont les résultats moyens en mathématiques, en sciences et en lecture sont inférieurs à ceux de nombreux pays du tiers-monde - et même à ceux de la majorité des pays majoritairement musulmans (Ben-David, 2019a). Aux enfants haredi et arabes s'ajoute une vaste périphérie - géographique et sociale - dans laquelle un grand nombre de juifs non haredim vivent et reçoivent une éducation inférieure. En d'autres termes, environ la moitié des enfants d'Israël, qui appartiennent principalement aux groupes de population dont la croissance est la plus rapide, reçoivent une éducation bien inférieure aux normes des pays développés. p.7 Ainsi, non seulement la productivité du travail en Israël est faible, mais le taux de croissance annuel moyen de la productivité du travail depuis 1974 est inférieur de près d'un demi-point de pourcentage aux taux de croissance annuels moyens des principaux pays développés du monde, le G7 (voir figure 6). Les incitations à l'émigration résultant du fait que la productivité de la main-d'œuvre en Israël - et son effet sur les salaires - est de plus en plus inférieure à celle des principaux pays développés sont aggravées par les prix à la consommation relativement élevés du pays. Les prix de la consommation finale des ménages en Israël sont 28 % plus élevés qu'aux États-Unis et 66 % plus élevés que la moyenne de l'OCDE. Le nombre d'années qu'un Israélien doit travailler pour acheter un logement est extraordinairement élevé par rapport à d'autres pays développés (figure 7). Deux villes israéliennes, Tel-Aviv et Jérusalem, figurent parmi les cinq villes les plus chères du monde développé. En d'autres termes, les écarts entre les États-Unis et Israël en ce qui concerne la capacité d'une personne à consommer et à épargner augmentent avec le niveau d'éducation - avec tous les effets que cela entraîne sur l'émigration des personnes les plus éduquées. p.8 Les récents programmes du gouvernement israélien investissant des centaines de millions de dollars pour faire revenir les émigrants les plus instruits ont été fermés en raison de leur inefficacité. En 2014, 2,6 personnes titulaires d'un diplôme universitaire ont quitté Israël pour chaque personne qui y est retournée (figure 10). En 2017, ce ratio est passé à 4,5 émigrants pour un rapatrié [diplomé universitaire]. p.11 Le taux d'émigration le plus élevé (9,2 %) est celui des diplômés des meilleurs établissements d'enseignement supérieur israéliens, dans les domaines techniques les plus vitaux pour l'économie du pays. p.12 Le nombre total de médecins israéliens exerçant dans les pays de l'OCDE (autres qu'Israël) représentait 9,8 % de l'ensemble des médecins en Israël en 2006 (figure 13). Cette part est passée à 14 % en 2016. Alors qu'il n'y a pratiquement aucun médecin de 75 ans et plus exerçant dans l'OCDE (à peine 1 %), 10 % du nombre total de médecins israéliens sont âgés d'au moins 75 ans. p.13 Le nombre de médecins non israéliens formés à l'étranger et vivant en Israël a en fait augmenté jusqu'en 2003 (figure 14). Mais depuis lors, le flux sortant de ces médecins a été plus important que le flux entrant - avec une baisse moyenne de 151 médecins par an dans le stock de médecins étrangers en Israël. Aucun autre pays ne s'approche d'Israël en termes de proportion de sa population qui est constituée de chercheurs temporaires aux États-Unis (figure 15). p.14 Cette capacité à maintenir des relations aussi étroites entre les meilleures universités des deux pays constitue une source majeure de pollinisation croisée, les membres de la faculté et les étudiants israéliens bénéficiant grandement des retombées de la connaissance. Pour donner une idée de l'ampleur du phénomène, le nombre de chercheurs israéliens temporaires dans les universités américaines s'élevait à près de 1 700 ces dernières années, alors que le nombre total de professeurs de haut niveau dans les huit universités publiques israéliennes s'élève à environ 4 900. Si le développement de telles relations avec les grandes universités américaines est important pour favoriser la recherche de pointe en Israël, ces relations peuvent également devenir unilatérales, de nombreux Israéliens décidant de rester aux États-Unis et d'y occuper des postes permanents. p.16 Dans l'ensemble, le nombre d'Israéliens titulaires ou en voie de titularisation dans les quarante premiers départements de chimie aux États-Unis équivaut à 10 % de tous les professeurs de chimie dans les universités de recherche israéliennes (figure 17). En physique, cette part s'élève à 11 % et en philosophie à 13 %. Le nombre d'Israéliens dans les quarante premiers départements américains équivaut à un peu plus d'un cinquième du nombre total de professeurs d'informatique dans les universités israéliennes et à près d'un quart du nombre de professeurs d'économie dans les universités israéliennes. Dans certains des principaux départements américains, il y a plusieurs chercheurs israéliens. La situation dans les écoles de commerce - qui n'ont pas été analysées dans l'étude de 2008 - est tout à fait différente, puisque le nombre d'Israéliens dans les quarante premières écoles de commerce américaines équivaut à 43 % de l'ensemble des facultés des écoles de commerce des universités israéliennes. Certaines des meilleures écoles de commerce américaines comptent un nombre à deux chiffres d'enseignants israéliens. p.18 En économie et en informatique, le nombre d'Israéliens dans les meilleurs départements américains pourrait remplir près de deux départements israéliens supplémentaires. Le nombre d'Israéliens dans les meilleures écoles de commerce américaines équivaut à près de trois écoles de commerce israéliennes et demie. -
15 octobre 2024. Trump danse après que deux supporters font un malaise au cours d'un meeting bizarre.
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/investigativ/kontraste/russland-treffen-politiker-deutschland-100.html (16 octobre 2024) Dimanche prochain, le 20 octobre, un groupe de Russes et d'Allemands influents a rendez-vous à 18h30 dans le hall de l'hôtel 5 étoiles Four Seasons de Bakou, la capitale de l'Azerbaïdjan. Ils se retrouvent pour dîner ensemble. Le lendemain, des discussions sur la coopération germano-russe sont prévues. C'est du moins ce qu'indique un programme russe datant de début octobre, portant le logo officiel du « Dialogue de Saint-Pétersbourg » et que l'hebdomadaire Die Zeit et le magazine politique Kontraste de la chaîne ARD ont pu analyser. Cette rencontre serait politiquement explosive, car elle saperait la politique étrangère officielle de la République fédérale, qui vise à isoler politiquement la Russie. Aucun des participants non russes listés dans le programme ne confirme à Zeit et Kontraste sa participation prévue à la rencontre. L'un d'entre eux dément clairement lorsqu'on le lui demande, certains ne répondent pas du tout, d'autres répondent de manière évasive. Selon le programme, Matthias Platzeck, ancien président du SPD et ministre-président du Brandebourg, Ronald Pofalla (CDU), ancien chef de la Chancellerie fédérale, ainsi que l'ancien directeur du « Dialogue de Petersbourg », Martin Hoffmann, devraient participer à la réunion de Bakou. Platzeck a siégé pendant des années au comité directeur du « Dialogue de Saint-Pétersbourg ». Pofalla a dirigé ce format de 2015 à 2021. Deux Suisses sont également notés comme participants : Tim Guldimann, ancien ambassadeur suisse à Berlin, et Thomas Greminger, ancien secrétaire général de l'OSCE et aujourd'hui directeur du Centre de politique de sécurité de Genève, également financé par l'État suisse. Dans une interview récente avec la Neue Zürcher Zeitung, Greminger avait souligné la nécessité de « formats de dialogue confidentiels » avec la Russie. Selon le programme, Viktor Subkow, ancien Premier ministre russe et compagnon de longue date de Vladimir Poutine, devrait notamment y participer du côté russe. Subkow porte le titre de conseiller d'État actif de 1ère classe de la Fédération de Russie, le plus haut rang pour les fonctionnaires d'État russes. Depuis 2008, il est également président du conseil de surveillance du groupe public Gazprom. L'ambassadeur russe en Azerbaïdjan, Mikhaïl Evdokimov, est également mentionné dans le programme. Valeri Fadejev figure également sur la liste des participants, il est président du Conseil présidentiel russe pour les droits de l'homme et conseiller de Poutine. L'Union européenne a inscrit Fadejew sur sa liste de sanctions pour avoir diffusé de la « désinformation et de la propagande ». Selon un autre ordre du jour que Zeit et Kontraste ont pu analyser, une réunion confidentielle aurait déjà eu lieu six mois plus tôt, les 21 et 22 avril 2024, au Four Seasons de Bakou. Mikhaïl Chvydkoï le confirme également lorsqu'on l'interroge. Des experts russes et allemands auraient parlé des relations actuelles et futures possibles de la Russie. -
https://www.lefigaro.fr/international/le-proprietaire-du-time-magazine-tacle-kamala-harris-qui-n-a-pas-voulu-repondre-aux-questions-des-journalistes-20241015 Le propriétaire du Time Magazine tacle Kamala Harris, qui n’a pas voulu répondre aux questions des journalistes Le célèbre hebdomadaire américain s’interroge en particulier sur les changements de pied sur certains sujets de la candidate démocrate, aujourd’hui moins marquée à gauche que durant sa précédente campagne lors des primaires de 2020. S’agit-il d’un «pivotement prévisible vers le centre», classique durant une campagne présidentielle où l’électorat indépendant fait souvent la différence, ou «des volte-face nécessitant une explication» ? La réponse du Time est toute en nuances, mais le magazine regrette de ne pas avoir pu poser directement la question à la principale intéressée. «Harris a refusé les demandes répétées d'interview», regrette la journaliste à l’origine de l’article, pour qui ce regrettable silence n’est pas un cas particulier : «Elle a évité de rendre compte de manière approfondie de l'évolution de sa politique, en s'adressant rarement aux journalistes. Lorsqu'elle réalise des interviews, elle privilégie principalement les médias locaux, les podcasts culturels ou les talk-shows conviviaux». Le constat est d’autant plus gênant pour Kamala Harris que Donald Trump, lui, s’est plié à l’exercice, et Joe Biden également, avant qu’il jette l’éponge. Le candidat républicain «a parlé de sa vision politique avec un journaliste du Time pendant 90 minutes à travers deux interviews», peut-on lire sous la plume de Charlotte Alter, qui évoque une «longueur similaire» pour l’interview de l’actuel président démocrate. Plus improbable, le propriétaire du journal, le milliardaire Marc Benioff, [ancien soutien de Barack Obama] s’est insurgé sur le réseau social X, à l’appui de cet article. Il est en tout cas extrêmement rare qu’un propriétaire de grands médias rende ainsi publiques des critiques à trois semaines d’une élection présidentielle. A contrario, la candidate démocrate a justement accepté une interview à Fox News ce mercredi 16 octobre.
-
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
15 octobre 2024. Stéphanie Latte Abdallah. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphanie_Latte_Abdallah -
Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.chroniquepalestine.com/fin-economie-israelienne/ (22 juillet 2024) Shir Hever La réputation d’Israël en tant que « nation des startups » dépend de son secteur technologique, qui à son tour dépend d’employés hautement qualifiés. Les universitaires israéliens signalent que les recherches menées conjointement avec des universités étrangères ont fortement diminué grâce aux efforts des campements d’étudiants. Les journaux israéliens regorgent d’articles sur l’exode des Israéliens instruits. Le professeur Dan Ben David, un célèbre économiste, a fait valoir que l’économie israélienne repose sur 300 000 personnes (les cadres supérieurs des universités, des entreprises technologiques et des hôpitaux). Une fois qu’une partie importante de ces personnes sera partie, dit-il, « nous ne deviendrons pas même un pays du tiers monde, nous ne le serons tout simplement plus ». Deux économistes israéliens chevronnés, Jugene Kendel et Ron Tzur, ont publié un rapport secret dans lequel ils prédisent qu’Israël ne survivra pas jusqu’à sa centième année. Le rapport est gardé secret car ils ne veulent pas qu’il devienne une prophétie auto-réalisatrice, mais ils ont donné des interviews à ce sujet. À l’occasion du 76e jour de l’indépendance d’Israël, Haaretz a publié un éditorial dans ses éditions anglaise et hébraïque, avec le titre suivant : « Israël survivra-t-il pour fêter ses 100 ans ? Seulement si Netanyahou démissionne ». Trois historiens israéliens, deux sionistes et un antisioniste, ont déclaré que le projet sioniste était arrivé à son terme. Lorsqu’une masse critique d’Israéliens, indépendamment de leurs opinions politiques, sera convaincue que l’apartheid israélien est devenu insoutenable, ils n’accepteront plus d’investir de l’énergie et de l’argent et de risquer leur vie et leur famille au nom du projet sioniste. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais pas du plein gré des membres existants. C'est ainsi que la France, qui avait organisé un référendum pour avaliser l'adhésion du Royaume-Uni, de l'Irlande et du Danemark, s'est assise sur l'assentiment populaire quand il s'est agi de faire entre l'Espagne et le Portugal, ou encore la Grèce. Et cette mauvaise habitude de s’asseoir sur l'assentiment populaire, a perduré. L'habitude est prise de faire entrer les pays par effraction. -
Espagne ,politique intérieure et extérieure
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Le biologiste Miguel Delibes de Castro (1947-) [1] est le fils de l'écrivain Miguel Delibes (1920-2010) [2] [1] https://es.wikipedia.org/wiki/Miguel_Delibes_de_Castro Considéré comme l'autorité mondiale en matière de lynx ibérique. [2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Miguel_Delibes Son œuvre est marquée par un profond humanisme d'inspiration chrétienne et par l'influence de romanciers comme Ivan Tourgueniev. Son amour pour la nature, la chasse et les paysages de Castille l'a fait passer à tort pour un écrivain "ruraliste". Si une partie non négligeable de son abondante bibliographie est en effet consacrée à ces thèmes, Miguel Delibes est surtout un grand styliste qui a également donné des écrits extrêmement engagés, jouant parfois avec les procédés de la littérature d'avant-garde (Parábola del Náufrago, 1969). Il aura d'ailleurs maille à partir avec la censure du régime franquiste en de nombreuses occasions (son deuxième roman, Aún es de día, sera censuré et son journal connaîtra de nombreuses vicissitudes). https://english.elpais.com/science-tech/2024-10-15/miguel-delibes-de-castro-biologist-until-recently-we-were-unaware-of-the-existence-of-the-most-abundant-living-organism-on-the-planet-prochlorococcus.html Vous écrivez sur « l'organisme le plus abondant au monde », le Prochlorococcus, une minuscule sphère verte dans l'océan. Il s'agit d'une très petite bactérie. Jusqu'à récemment, personne ne savait qu'elle existait. C'est ce qui est fascinant. C'est l'organisme vivant le plus abondant de la planète et nous ne savions pas qu'il existait. Et c'était il y a un peu plus de 30 ans. Certains disent qu'il en existe probablement d'autres, encore plus petits et plus abondants, que nous n'avons pas encore découverts. Vous dites dans le livre que les renards plantent des arbres, créant ainsi des paysages. Les animaux qui dispersent les graines sont appelés des ingénieurs paysagistes. Ce sont eux qui dessinent les bords des routes et des rivières. Les animaux laissent leurs excréments et un fourré apparaît, puis un oiseau s'y pose et laisse d'autres excréments. C'est ainsi que se créent tous ces bosquets qui longent les rivières ou les routes. Nous voyons naturellement un nouvel arbre pousser et il ne nous vient pas à l'esprit de savoir qui l'a planté. Les grosses graines sont généralement dispersées par les animaux. Votre père a écrit Les Rats en réponse à la censure de la presse. Ne pouvant dénoncer dans son journal la dévastation des champs de Castille et León causée par la sécheresse et les pluies torrentielles, il a choisi de faire passer son message par le biais d'un roman. Il voulait surtout dénoncer la pauvreté due à l'inégalité sociale, la négligence à laquelle les politiciens avaient soumis ces villes. Ils l'ont fait à El Norte de Castilla, à Valladolid, mais ils ont attiré l'attention. Manuel Fraga, qui était ministre à l'époque, a un jour menacé de fermer le journal. Il a dit à mon père : « Tu es en train de foutre en l'air mon expérience sur la liberté de la presse. » Et mon père a répondu : « Eh bien, si c'est une expérience, nous devons l'essayer et voir ce que nous pouvons dire. » Ils ont fini par nommer un directeur adjoint du journal qui avait le pouvoir de censurer le directeur, et comme mon père était déjà un écrivain un peu connu, ils ont dit au directeur adjoint : « Si Delibes sort du rang, on vous vire, on vous retire votre carte de presse. » Cet homme l'a dit à mon père, parce qu'ils étaient amis. Et mon père a démissionné immédiatement. Il ne pouvait pas risquer la carrière de quelqu'un d'autre. Il a démissionné et a décidé de raconter dans un roman l'histoire de l'abandon de la campagne castillane. C'est ainsi que sont nés Les Rats. Pensez-vous que votre livre Gracias a la vida aurait convaincu votre père ? J'en doute beaucoup, je ne pense pas. Il aurait dit : « C'est important, mais il faut que de nombreuses espèces disparaissent en même temps pour que nous nous en rendions compte ». Il est difficile de comprendre qu'il y a 8 milliards de personnes dans le monde et que, si chacun détruit un ver par semaine, cela représente déjà plusieurs millions de vers. Et cela s'applique aux oiseaux, aux insectes que nous tuons avec nos voitures sur la route... Les experts qui étudient les limites de la détérioration que les systèmes de la Terre peuvent supporter suggèrent qu'en termes de perte de biodiversité, nous sommes plus proches du point de basculement qu'en ce qui concerne le changement climatique. Mon père aurait dit : « Tes arguments ne sont pas insignifiants ; ils ne sont pas faux. Cependant, je n'y crois toujours pas ».