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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Je ne pensais plus aux "Krajina" des Balkans : https://fr.wikipedia.org/wiki/Krajina_croate ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Krajina_du_Banat . Tu fais bien de nous les rappeler. Mais il faut bien que les Balkanais (c'est comme ça qu'on dit ? Je ne vais pas dire les Balkany, ce ne serait pas gentil) se rendent compte qu'il a fallu des siècles pour que la France et l'Angleterre se mettent à peu près d'accord sur leurs frontières réciproques, et qu'ils n'ont pu le faire qu'en déportant leur conflictualité sur leurs colonies (Indes, Antilles, Canada, Amérique : batailles de Chesapeake et Yorktown). On ne peut pas en claquant des doigts, faire en un siècle ce que la France et l'Angleterre ont fait en cinq siècles. Le "nationalisme plutôt maladroit", c'est un désir assez compréhensible de brûler les étapes. L'Union Européenne est le faux-nez de l'OTAN, et l'OTAN c'est l'Amérique qui est un pouvoir distant, donc plus facilement manipulable que Vienne, Berlin, Moscou ou Istanbul, et à ce titre très attractif.
  2. Je traduis en droit romain : Uolodimirus Zelenskius n'est pas un citoyen libre, mais un esclave. Donc sa femme et ses enfants ne lui appartiennent pas mais sont la propriété du maître, un certain Josephus Bidenus, qui a droit de vie et de mort sur sa maisonnée, donc libre à lui de les sacrifier comme des pions sur le Grand Échiquier de Zbigniew Brezinski.
  3. C'est exactement ce que j'ai suggéré en parlant d'hypothèse inverse et de Moscou troisième Rome. Peu importe qui attaque et qui se défend, dans un cas comme dans l'autre ce sont les barbares du limes qui sont en première ligne.
  4. C'est aussi la conséquence de la politique consistant à distribuer des visas touristes à la pelle pour faire marcher l'industrie du tourisme, sans soumettre le visa à des conditions draconiennes, par exemple un QCM d'histoire antique ? Ou un système de permis à points ? Ou un système "chinois" de crédit social : quand on a perdu trop de points on n'a plus le droit de prendre l'avion.
  5. J'ai parlé plus haut de filiale pour qualifier la position de l'Ukraine vis à vis des États-Unis. À la suite de la discussion détaillée quelques pages plus haut entre les forumeurs sur la situation démographique assez catastrophique de l'Ukraine, une phrase me revient en mémoire : Solitudinem faciunt et pacem appellant : Ils font des déserts et ils l'appellent "paix" ! phrase mise par Tacite dans la bouche d'un chef calédonien défait. Dans l'hypothèse optimiste où la guerre se terminerait "bien" pour l'Ukraine, sa position serait celle de peuple fédéré au sens des peuples barbares aux frontières de l'empire romain, qui se battent pour Rome contre les autres barbares, en partie parce que les Romains sont devenus des décadents incapables de se battre eux-mêmes en nombre suffisant, en partie parce que l'empire est surétendu, étendu jusqu'à la limite de l'indéfendabilité. Ce serait une preuve supplémentaire de la propension américaine à mettre ses pas dans ceux de Rome, Washington se voyant comme la "Nouvelle Rome" à travers le toponyme et le monument du Capitole. Dans l'hypothèse inverse, on pourrait toujours parler de "peuple fédéré", cette fois à l'empire Russe, à Moscou "Troisième Rome". Dans tous les cas la phrase de Tacite s'appliquerait. Et le mot "Ukraine" pourrait être traduit assez judicieusement par Limes. https://www.cairn.info/l-ukraine-de-l-independance-a-la-guerre--9791031805634-page-9.htm L’explication la plus courante renvoie à la racine slave du mot kraï qui signifie limite, marche, frontière, pour évoquer à l’origine le territoire frontalier du monde nomade des steppes, et qui assimile l’Ukraine aux pays des confins.
  6. https://news.sky.com/story/uk-not-an-amazon-delivery-service-for-weapons-to-ukraine-says-defence-secretary-ben-wallace-12919765 (12 juillet 2023) Le Royaume-Uni n'est pas un service Amazon de livraison d'armes à l'Ukraine, déclare le ministre de la défense Ben Wallace Le ministre a déclaré que "que cela nous plaise ou non, les gens veulent voir de la gratitude" pour les armes envoyées à l'Ukraine, ajoutant que Kiev doit "persuader les politiciens sceptiques des autres pays que vous savez que cela en vaut la peine".
  7. https://www.politico.eu/article/uk-response-to-china-threat-damning-report-warns-intelligence-security-technology/ (13 juillet 2023) Dans un rapport accablant et très attendu, la commission de l'intelligence et de la sécurité, qui supervise le travail de la communauté du renseignement au Royaume-Uni, a déclaré que les ressources consacrées à la lutte contre les menaces pour la sécurité posées par la Chine étaient "totalement inadéquates". L'ISC accuse le gouvernement de faire passer l'économie avant la sécurité nationale en accueillant les investissements chinois dans la technologie britannique. Il pointe du doigt le ministère britannique des affaires, estimant qu'il serait "inacceptable" que les ministres acceptent l'implication de la Chine dans les infrastructures nationales critiques britanniques, y compris le secteur nucléaire civil du Royaume-Uni. Elle avertit que la Chine a été particulièrement efficace dans l'utilisation de son argent et de son influence pour "pénétrer ou acheter des universités" dans le but de "garantir que son discours international soit mis en avant et que les critiques soient supprimées".
  8. https://www.france24.com/fr/asie-pacifique/20230712-en-thaïlande-le-vainqueur-des-élections-pita-limjaroenrat-aux-prises-avec-la-justice La commission électorale a estimé qu'il y avait suffisamment d'éléments pour transmettre à la Cour constitutionnelle le dossier de Pita Limjaroenrat, accusé d'avoir possédé durant la campagne des actions dans une chaîne de télévision, en contradiction avec la loi. Dans une autre affaire, la Cour constitutionnelle a annoncé qu'elle acceptait la requête d'un avocat accusant Pita Limjaroenrat et Move Forward de vouloir "renverser" la monarchie.
  9. Une boîte dont le service de com est payé par une autre boîte, ça s'appelle une filiale.
  10. https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-sud-des-etats-unis-se-prepare-a-une-forte-vague-de-chaleur_172555 (10 juillet 2023) A Phoenix, capitale de l'Arizona, cela fait déjà 10 jours que le mercure dépasse les 43 degrés. La ville d'El Paso, à la frontière avec le Mexique, a battu son record de nombre de jours à plus de 37,7°C (100° Fahrenheit), avec 24 jours consécutifs, ont annoncé les services météo locaux dimanche.
  11. - L'évolution a raison, mais elle favorise l'espèce ou le groupe, et sacrifie l'individu. La nature a inventé l'adrénaline pour fabriquer des héros au sang chaud, qui n'écoutent que leur courage... ou leur témérité.
  12. Si ce soir l'Ukraine entre dans l'OTAN, l'article 5 est déclenché, une guerre nucléaire s'ensuit entre les Etats-Unis et la Russie, et je ne sais pas si on sera toujours là après-demain pour compter les points. C'est plus MAD (mutually assured destruction) qu'assurance vie.
  13. Peut-être est-ce dur pour quelqu'un qui regarde l'histoire en train de dérouler avec les yeux d'un supporter de foot qui prend partie pour son équipe, de concevoir qu'il y a des gens qui regardent le match autrement, avec les yeux de Flaubert. Tu as relevé la citation, donc je n'ai pas besoin de répéter.
  14. Le parallèle entre Saakashvili, Guaido et Zelenski n'est pas évident. Ce qui rend crédible l'affirmation que Zelenski est une "marionnette américaine", c'est cet article du New York Times qui place les "relations publiques" dans la liste des fournitures de guerre américaines à l'Ukraine : https://www.nytimes.com/2022/03/06/us/politics/us-ukraine-weapons.html L'Ukraine bénéficie gratuitement de services de lobbying, de relations publiques et d'assistance juridique.
  15. Zelenski devrait peut-être relire ses propres discours : https://www.theguardian.com/world/2022/mar/15/kyiv-facing-dangerous-moment-amid-signs-of-russias-tightening-grip Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskiy, a reconnu que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'OTAN, ce qui constitue une concession importante le jour où Kiev a été pilonnée par des obus et des missiles russes et où la force d'invasion a resserré son emprise sur la capitale. Au moins cinq personnes ont été tuées dans le dernier barrage d'artillerie sur Kiev, ce qui a incité la mairie à imposer un couvre-feu de 35 heures à partir de mardi soir, alors que de nouveaux signes montrent que l'objectif de la campagne russe s'est déplacé vers la destruction de zones résidentielles et d'infrastructures civiles. M. Zelenskiy a fait ces remarques sur l'OTAN alors qu'il s'adressait aux dirigeants de la nouvelle Force expéditionnaire commune, une initiative dirigée par le Royaume-Uni qui rassemble dix pays de l'Atlantique Nord afin de créer une capacité de réaction rapide aux crises. "Il est clair que l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN, nous le comprenons", a déclaré le président ukrainien. "Pendant des années, nous avons entendu parler de la porte apparemment ouverte, mais nous avons également entendu dire que nous n'y entrerions pas, et ce sont des vérités qui doivent être reconnues".
  16. https://finanzmarktwelt.de/kann-joe-biden-wirklich-die-usa-vor-einer-rezession-bewahren-275639/ (1er juillet 2023) Aux États-Unis, trois effets saisonniers spéciaux donnent un coup de pouce supplémentaire au secteur des services : Il s'agit tout d'abord de la saison précédant Noël avec des actions de rabais spéciales (Black Friday, Cyber Monday, etc.). Ensuite, il y a la "Back to School Season", au cours de laquelle les pédagogues et les travailleurs sociaux trouvent des emplois et les parents consomment leurs enfants en vue de la rentrée scolaire. Mais le printemps et la "driving season", pendant laquelle les Américains partent massivement en vacances ou prennent l'avion, sont également considérés comme stimulants pour l'économie américaine dans son ensemble. Ce n'est donc pas un hasard si les krachs boursiers et les récessions commencent précisément entre la "Back to School Season" et la période précédant Noël. Bien sûr, le secteur des services se redresse lorsque les parcs d'attractions, les piscines, les cafés et le tourisme redémarrent au début de la belle saison. L'effet inverse se produit ensuite en automne. Cette année, il faut encore ajouter les restes des volumes gigantesques de chèques de stimulation sur les comptes d'épargne des Américains et le moratoire tout aussi gigantesque sur la dette des prêts étudiants, d'un volume de 1,78 billion de dollars américains jusqu'au 1er septembre. De plus, après la pandémie, de nombreuses personnes souhaitent à nouveau profiter pleinement de la vie, ce qui est tout à fait compréhensible. Cependant, les dernières données des enquêtes auprès des directeurs d'achat dans le secteur des services montrent que le pic a déjà été franchi dans ce domaine, et ce dès novembre 2021 : Même le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, parle d'un "choc de taux d'intérêt" et déclare dans un communiqué : "Les effets [des chocs de taux d'intérêt] atteignent leur point culminant environ 1 ou 2 ans après le choc, ce qui suggère que ces effets pourraient se faire le plus sentir en 2023 et 2024". (faisant ainsi référence à une récession). Au total, l'administration Biden a prévu plus de 700 milliards de dollars de dépenses publiques pour l'IRA. 370 milliards de dollars seront consacrés à des investissements dans les technologies énergétiques et de protection du climat sur une période de plus de dix ans. Mais si l'on met en relation la période prévue et la somme budgétée avec le PIB américain ou avec les 3,76 billions de dollars d'intérêts annuels résultant de l'endettement total (sans remboursement), il devient évident que pour la conjoncture américaine, même les 70 milliards de dollars par an calculés généreusement sont des peanuts par rapport à l'importance du nouvel endettement (effet de crédit). Au premier semestre 2023, la dette totale des Etats-Unis (publique et privée) a augmenté de 7,3 billions de dollars, soit 28 pour cent du PIB de 2022, un record historique. Et ce, bien que les taux d'intérêt de ces crédits soient parfois insupportablement élevés (pour les dettes de cartes de crédit, par exemple, 24,53 pour cent par an en moyenne, au 28 juin). Grâce à l'endettement record, l'Amérique a pu conserver le style de vie auquel elle s'était habituée grâce aux chèques de stimulation. Les bénéfices comptables en hausse sur les actions, qu'il faut soit emprunter à prix fort pour la consommation, soit réaliser les bénéfices au préalable, aident nettement moins. Parallèlement, les prix de l'immobilier chutent, ce qui rend le bilan patrimonial global des ménages et des entreprises peu reluisant. Sans compter que la plus grande valeur patrimoniale mondiale, les obligations, a connu une baisse à deux chiffres en pourcentage depuis l'annonce du changement de taux d'intérêt aux États-Unis à l'automne 2021 (les obligations d'État jusqu'à 45 % selon la durée, les obligations d'entreprise jusqu'à l'absence de valeur). L'effet de richesse, résultant des actions, des obligations, de l'immobilier, etc. n'est donc pas de nature, en termes nets, à éviter une récession. D'autant plus que les gains de cours se concentrent sur un petit nombre d'actions et ne se retrouvent donc pas dans tous les portefeuilles de titres. Il ne faut pas se faire d'illusions sur les perspectives économiques des États-Unis, surtout si les taux d'intérêt continuent d'être relevés et que les liquidités se raréfient. En raison de la situation d'endettement prononcée, le choc des taux d'intérêt sera plus violent qu'au cours des cycles de taux d'intérêt précédents, avec pour conséquence une récession. A moins que les lois de la nature ne perdent leur validité. https://trends.levif.be/a-la-une/politique-economique/les-etats-unis-entreront-en-recession-cette-annee-leurope-suivra-en-2024/ (28 juin 2023) Les États-Unis entreront dans une phase de ralentissement au quatrième trimestre, suivie d’une « année de contraction et d’une récession européenne en 2024 », rapporte le média CNBC qui cite un gestionnaire d’actifs du géant bancaire britannique HSBC.
  17. https://www.n-tv.de/wirtschaft/Steht-Deutschland-am-Beginn-der-Deindustrialisierung--article24236035.html (4 juillet 2023) Les top managers mettent en garde depuis des mois contre un nombre croissant de départs d'entreprises à l'étranger, couplé à une chute vertigineuse des investissements en Allemagne. Les données des managers et les chiffres des scientifiques confirment cette tendance. Olaf Scholz et Robert Habeck parlent d'alarmisme. S'il y avait eu une élection pour le "Cassandre de l'année" parmi les PDG des groupes du Dax, le patron de BASF Martin Brudermüller aurait eu les meilleures chances en 2022. Il a mis en garde en avril - la guerre d'agression de Poutine contre l'Ukraine était en cours depuis à peine six semaines - contre un arrêt complet des importations de gaz et de pétrole en provenance de Russie. "Cela pourrait entraîner l'économie allemande dans sa crise la plus grave depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale", avait alors déclaré Brudermüller au "Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung", en demandant : "Voulons-nous détruire l'ensemble de notre économie les yeux fermés" ? Plus d'un an plus tard, nous le savons : L'Allemagne a maîtrisé la situation, n'a pas connu de coupures de courant et l'industrie a manifestement utilisé l'énergie de manière plus efficace. La République fédérale a enregistré une croissance de 1,9 % en 2022. Tout va donc bien ? Pas du tout. L'économie est en proie à une grande insécurité, le pays est en récession - et le gros mot de "désindustrialisation" revient de plus en plus souvent, ce qui signifie que les entreprises ou certains sites de production quittent le pays pour toujours. Lorsque le magazine "Wirtschaftswoche" a demandé à Robert Habeck, en faisant référence au fait que BASF voulait supprimer des emplois en raison des prix élevés de l'énergie, comment il évaluait la situation, le ministre fédéral de l'économie a répondu : "Le mot-clé 'désindustrialisation' est un mot qui circule dans les cercles intéressés. Mais il ne rend pas du tout compte de la réalité et de la dynamique. Nous enregistrons actuellement de gros investissements en Allemagne". Thyssenkrupp et Salzgitter ont mis en place la première production verte d'acier. ZF veut produire des semi-conducteurs à Sarrebruck, Infineon agrandit son site de Dresde. IW : le plus grand recul depuis l'après-guerre L'économiste Thomas Fricke soutient les déclarations de Habeck. Le cofondateur du Forum New Economy met en garde contre les "faux prophètes de la crise" et le "retour de la gaga economics". Dans un article pour le "Spiegel", Fricke a cité comme exemple pour sa position un sondage du groupe de conseil EY selon lequel les entreprises étrangères "investissent de moins en moins en Allemagne". En "regardant de plus près", les chiffres se révèlent "seulement fortement liés à la crise énergétique et temporaires". La position de Fricke, qui consiste à rejeter les sombres pronostics comme étant le fruit d'un lobbying et d'un pessimisme collectif, c'est-à-dire "typiquement allemand", est contredite par les calculs des scientifiques et par plusieurs enquêtes menées auprès des cadres supérieurs. Selon l'Institut de l'économie allemande (IW), les entreprises n'ont jamais autant transféré d'argent de la République fédérale vers l'étranger que l'année dernière. Selon l'étude de l'IW, le recul a été le plus important de l'après-guerre : l'écart entre les investissements directs des entreprises allemandes en dehors de l'Allemagne et ceux des entreprises étrangères dans le pays s'est élevé à 125 milliards d'euros. En d'autres termes, ces dernières réduisent plus ou moins drastiquement leur engagement ou tournent carrément le dos à la République fédérale. Selon l'IW, qui se base sur des chiffres de l'OCDE, les dépenses financières des entreprises étrangères en Allemagne se sont réduites à 10,5 milliards d'euros. Les entreprises ayant leur siège social entre la mer Baltique et les Alpes ont toutefois investi directement 135,5 milliards d'euros à l'étranger. La tendance à la baisse aurait commencé avant la pandémie de Corona et ses problèmes d'approvisionnement, l'invasion russe de l'Ukraine et les prix élevés de l'énergie qui en ont découlé. "Dans le pire des cas, c'est le début de la désindustrialisation", a expliqué l'institut à propos de son enquête. Le manque flagrant de main-d'œuvre constitue également un obstacle. Là encore, les économistes d'avis contraire ont beau jeu de considérer ces chiffres comme alarmistes - l'IW est connu pour être proche du patronat. Mais l'évolution ne peut pas être ignorée, même selon le président de l'Institut allemand de recherche économique (DIW), Marcel Fratzscher. Le chef du DIW, politiquement plutôt à gauche, a certes déclaré dans un article pour le "Handelsblatt" : "Les chiffres actuels n'indiquent pas que la disparition de pans entiers de l'industrie est imminente". Toutefois, "si l'économie allemande continue à passer à côté de la transformation écologique et de la numérisation, la désindustrialisation pourrait effectivement devenir une réalité d'ici dix à quinze ans". Cela correspond à la déclaration du directeur général de la Fédération de l'industrie chimique (VCI), Wolfgang Große Entrup. Il parle d'une "désindustrialisation rampante". Les entreprises investissent certes encore de l'argent dans l'entretien des installations existantes, a-t-il déclaré au "Berliner Zeitung". Mais les nouveaux investissements sont rares. La compétitivité internationale fait défaut. Il cite comme cause les prix élevés de l'énergie - raison pour laquelle le secteur demande des avantages en matière d'électricité industrielle. Le cabinet de conseil Deloitte a interrogé 120 managers de l'industrie allemande, responsables des achats et de la logistique. Résultat : la moitié d'entre eux (52 pour cent) ont indiqué que l'image de l'Allemagne en tant que site attractif avait déjà beaucoup souffert - avec une tendance négative persistante. Un peu moins (45 pour cent) ont estimé que le risque de désindustrialisation était "grand ou très grand". Le manque flagrant de main-d'œuvre et la bureaucratie sans cesse croissante sont également cités comme des obstacles majeurs : "Nous sommes actuellement dans une situation où une entreprise est constamment confrontée à de nouveaux règlements, législations, mesures, lois en provenance de Bruxelles, de Berlin ou même des Länder", a récemment déclaré le président de la Chambre allemande de l'industrie et du commerce (DIHK), Peter Adrian. Concernant la récession, il a déclaré : "Nous sommes l'un des rares pays d'Europe dont la performance économique est à nouveau inférieure au niveau d'avant Corona. C'est un signal d'alarme". https://www.n-tv.de/wirtschaft/DIHK-Praesident-holt-zum-Rundumschlag-aus-article24232268.html (2 juillet 2023) Et les perspectives ? "Les signes d'une reprise à grande échelle continuent de faire défaut", déclare Adrian. "Nous allons probablement connaître un effondrement massif dans le secteur de la construction au second semestre". Ce sont surtout les nouvelles constructions qui sont au point mort en raison de la hausse des taux d'intérêt et des matériaux de construction chers. Cela aura des conséquences négatives pour l'ensemble de l'économie, selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie allemande (DIHK). "La conjoncture est d'abord en baisse. Je ne me risquerai donc pas à pronostiquer quand la situation repartira à la hausse. Nous pourrions probablement nous réjouir si la croissance économique était nulle et non négative à la fin de l'année. Mais cela signifie au mieux une stagnation. Or, nous avons besoin d'énormes progrès pour assurer notre prospérité". "Il devrait y avoir suffisamment d'argent pour investir", explique Adrian. "La capitalisation des entreprises est toujours bonne. Malgré cela, les investissements sont timides, car l'incertitude est grande. Une grande partie de notre économie n'a pas confiance dans le fait que les investissements soient rentables compte tenu des coûts élevés et parfois même des réglementations contradictoires sur le site allemand". Adrian a cité comme exemple d'incertitude le tournant énergétique : Quel rôle le gaz joue-t-il encore en tant que technologie de transition jusqu'à ce que l'on parvienne à un approvisionnement énergétique sans CO2 ? "Nous n'avons pas encore d'hydrogène vert. Nous n'avons pas non plus d'électricité verte de manière à ce que les entreprises puissent s'en approvisionner de manière fiable et bon marché". Nous constatons, par le biais de nos chambres de commerce à l'étranger, une forte demande pour des sites extra-européens en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Asie", a déclaré Adrian. Les entreprises allemandes sont actives dans le monde entier et cela les renforce en général aussi au siège social chez elles. "Mais ce qui devrait faire réagir les politiques à Berlin et à Bruxelles : Un nombre nettement plus important d'entreprises allemandes investissent désormais dans d'autres régions, dans d'autres pays, principalement pour des raisons de coûts. A long terme, cela conduit à une délocalisation insidieuse. Cela a bien sûr des répercussions sur les emplois en Allemagne. Car ici aussi, nous pouvons perdre durablement des secteurs".
  18. https://www.theguardian.com/books/2023/jul/03/the-big-idea-why-you-shouldnt-always-try-to-live-in-the-moment À l'heure où j'écris ces lignes, l'air à l'extérieur de mon appartement new-yorkais a été jugé "dangereux". Il y a des feux de forêt au Canada et aujourd'hui, la fumée est arrivée du nord. Mon mari a dit : "C'est comme le 11 septembre", et c'est vrai - l'odeur âcre, le brouillard jaune-gris qui frappe l'œil comme étant incroyablement mauvais ou alarmant. Notre passé nous revisitait et ajoutait un poids psychologique à ce moment.
  19. Je réponds à ma propre question. La réponse est oui, il est exilé. Il est en République Tchèque, où l'université Masaryk de Brno (autrefois Brünn en allemand et en français, dans les récits de la bataille d'Austerlitz, par exemple) lui a offert un poste de professeur invité : https://brnodaily.com/2022/10/19/brno/exiled-russian-historian-andrey-zubov-to-begin-lecturing-at-masaryk-university/ L'éminent historien russe Andrey Zubov, contraint de quitter son pays fin septembre, est maintenant arrivé à Brno, où il donnera une conférence à l'université Masaryk (MUNI), a déclaré aujourd'hui aux journalistes Radim Sajbot, porte-parole de l'université. Zubov fait partie des intellectuels russes opposés au régime de Vladimir Poutine. Il enseignera l'histoire de la Russie à la MUNI, a précisé M. Sajbot. M. Zubov a rencontré le recteur de l'université, Martin Bares. "Sa vue d'ensemble, non seulement historique, mais aussi politique, soutenue par un grand courage personnel pour décrire les affaires avec sincérité, est une source d'inspiration. J'assisterais volontiers à l'une des conférences qu'il a prévues", a déclaré M. Bares. M. Zubov est un spécialiste de l'histoire de la philosophie européenne, de la religion et de la Russie. Il a participé à la rédaction du livre "L'histoire de la Russie du XXe siècle", qui a suscité de nombreux débats. En 2014, il a été contraint de quitter l'Institut d'État des relations internationales de Moscou en raison de ses critiques de la politique russe à l'égard de l'Ukraine, qui a conduit à l'annexion de la Crimée. En 2019, l'université Masaryk a décerné un doctorat honorifique à Zubov et lui a proposé un poste de professeur à Brno, mais il a refusé l'offre, déclarant qu'il voulait continuer à travailler en Russie. "Malheureusement, les circonstances ayant évolué différemment, j'apprécie grandement que l'université Masaryk m'ait recontacté. Pour moi, c'est un véritable cadeau de pouvoir à nouveau donner des cours, car je peux reprendre mes activités universitaires, que j'ai dû arrêter il y a huit ans", a déclaré M. Zubov. Il est parti en train au dernier moment, juste avant que la Finlande ne ferme la frontière aux Russes. Avec sa famille, il a ensuite pris le ferry jusqu'en Estonie, puis a rejoint Brno en voiture en passant par Riga, Vilnius et Varsovie. À la faculté des lettres de Brno, il a prévu un cycle de conférences sur l'histoire russe du XXe siècle et les raisons de la série de désastres subis par la Russie, qui, selon Zubov, ont commencé en 1917 et se poursuivent jusqu'à aujourd'hui. "J'aimerais expliquer comment prévenir de tels événements à l'avenir. Je donnerai toujours une conférence par semaine", a déclaré M. Zubov.
  20. Effectivement, quand Zoubov compare l'annexion de la Crimée à l'Anschluss d'Hitler, c'est une arnaque. Quand il condamne l'invasion de l'Ukraine de février 2022, c'est une arnaque. Novaya Gazeta qui a fait appel à lui comme commentateur, s'est fait arnaquer.
  21. https://www.scmp.com/comment/opinion/article/3227325/horrors-made-career-joe-bidens-latest-appointee (11 juillet 2023) La nomination par le président américain d'Elliott Abrams, l'homme du scandale Iran-Contra et de l'infamie El Mozote, en dit long sur l'intérêt que son administration porte aux droits de l'homme. https://www.journaldequebec.com/2023/07/08/biden-et-trump-appuient-le-meme-odieux-personnage Le bilan accablant d'Abrams ne dérange pas Joe Biden plus qu’il a dérangé Donald Trump. Il aurait même été en lice pour devenir son secrétaire d'État adjoint. Biden, qui a passé plus de trois décennies au sein de la commission sénatoriale des relations étrangères, se considère comme un expert en la matière. Abrams, comme Biden, est membre de l'Establishment de politique étrangère. Il est actuellement chercheur principal au Council on Foreign Relations de Washington. Honte à eux. Et il y aurait aussi des considérations électoralistes qui pousseraient Biden à lui donner un coup de pouce. « C'est définitivement un moyen de tendre la main aux néoconservateurs, et de leur jeter un os », déclare l'historien et journaliste Eric Alterman qui estime que « c'est un geste risqué de la part de Biden.»
  22. https://www.politico.eu/article/glass-falls-from-uk-parliament-ceiling-in-new-commons-calamity/ (11 juillet 2023) Des éclats de verre se sont détachés du plafond de l'un des principaux bâtiments du Parlement britannique, faisant jaillir de l'eau à travers le toit sur le personnel travaillant en dessous. Portcullis House a connu des problèmes structurels depuis son achèvement en 2001, notamment des fissures persistantes dans le plafond au cours de la dernière décennie. L'incident de mardi a touché la partie la plus récente du bâtiment, ce qui n'a rien à voir avec l'impasse dans laquelle se trouve depuis longtemps la rénovation du palais victorien de Westminster, mais soulèvera de nouvelles questions de sécurité concernant le domaine. Un récent rapport de la commission des comptes publics a chiffré le coût des réparations ad hoc à 2 millions de livres sterling par semaine et a mis en garde contre le "risque réel" que le palais soit détruit avant que la rénovation du bâtiment ne puisse commencer. source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Portcullis_House https://en.wikipedia.org/wiki/Portcullis_House À la date d'avril 2012, les figuiers, qui ont été loués, avaient coûté près de 400 000 livres sterling.
  23. https://nos.nl/artikel/2482387-thaise-premier-prayuth-verlaat-partij-en-kondigt-vertrek-uit-politiek-aan (11 juillet 2023) Le Premier ministre thaïlandais Prayuth quitte son parti et annonce son départ de la vie politique Le Premier ministre thaïlandais Prayuth Chan-ocha a annoncé son départ de la vie politique, neuf ans après son arrivée au pouvoir. Il quitte également son parti, le United Thai Nation Party. Il restera premier ministre jusqu'à ce qu'un nouveau gouvernement soit mis en place. La déclaration de Prayuth (69 ans) n'est pas surprenante : son parti a subi une lourde défaite lors des élections de mai dernier, qui se sont soldées par une nette victoire de l'opposition. Cette annonce intervient alors que le nouveau parlement s'apprête à élire un nouveau premier ministre jeudi prochain. Prayuth est arrivé au pouvoir en tant que chef de l'armée en 2014 à la faveur d'un coup d'État. En 2019, il a remporté des élections truquées, ce qui a permis à la junte de se maintenir au pouvoir. Au cours des neuf dernières années, M. Prayuth a survécu à de nombreuses procédures judiciaires, à des votes de confiance au parlement et à des manifestations de rue organisées par des opposants qui estimaient que sa nomination était illégitime. En août dernier, la Cour constitutionnelle a suspendu Prayuth afin d'examiner s'il n'était pas resté Premier ministre trop longtemps. Les militants antigouvernementaux tentent depuis des années de le démettre de ses fonctions. Ils soulignent que la constitution thaïlandaise interdit à quiconque de rester au pouvoir plus de huit ans. Prayuth et ses partisans ont fait valoir que la constitution actuelle n'est entrée en vigueur que plus tard. Quel que soit son mandat, Prayuth a été critiqué pour sa politique économique et sa gestion de la pandémie de corona. Les autorités sont intervenues brutalement lorsque des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour manifester contre lui.
  24. https://www.courrierinternational.com/article/je-ne-savais-pas-a-quel-point-il-etait-ancien-les-excuses-surrealistes-du-touriste-qui-a-grave-son-nom-sur-le-colisee Les excuses surréalistes du touriste qui a gravé son nom sur le Colisée Ivan Dimitrov, originaire de Bulgarie mais résidant au Royaume-Uni, avait été filmé en train de graver son nom et celui de sa compagne sur le monument romain. “C’est avec un très profond embarras que j’admets que ce n’est qu’à la suite de mon geste que j’ai appris à quel point ce monument était ancien.” https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-les-radars/le-bruit-du-monde-sous-les-radars-du-jeudi-06-juillet-2023-6941205 Il s'appelle Ivan Dimitrov, instructeur de fitness, agé de 27 ans. Dans la même série, il y a aussi l'adolescent canadien qui grave son nom sur un temple millénaire à Nara, au Japon : https://news.sky.com/story/teenager-carves-his-own-name-into-pillar-at-8th-century-temple-in-japan-12918837
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