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Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://news.sky.com/story/british-army-restructure-sees-hundreds-of-tanks-and-troops-return-to-germany-after-withdrawal-less-than-a-year-ago-12478388 (25 novembre 2021) Le Royaume-Uni va baser des centaines de chars et de véhicules de combat en Allemagne et faire tourner davantage de troupes lors d'exercices dans le pays, à peine un an après avoir retiré une importante présence datant de la guerre froide. Ce petit revirement, qui s'inscrit dans le cadre d'un vaste plan de modernisation de l'armée dévoilé jeudi par le ministre de la défense, fera de l'Allemagne l'un des trois nouveaux "centres terrestres régionaux" de l'armée, avec Oman et le Kenya. Ben Wallace, qui s'exprimait à la Chambre des communes, a également décrit ce à quoi ressemblera l'armée lorsqu'elle passera de 82 000 à 73 000 hommes d'ici 2025 - sa plus petite taille depuis l'époque napoléonienne - afin de réaliser des économies. Cependant, l'un des programmes les plus coûteux de l'armée - le mini-tank Ajax, d'une valeur de 5,5 milliards de livres sterling - est encore entaché de problèmes qui n'ont pas encore été résolus. La diminution du nombre de soldats entraînera la fermeture de certaines bases, notamment la caserne Alanbrooke à Topcliffe dans le North Yorkshire. Au total, 33 "fermetures de sites" sont prévues, mais les officiers ont précisé que beaucoup d'entre elles sont de faible ampleur, comme un certain nombre de centres de réserve et de centres de formation des cadets. Dans le cadre des nouveaux plans pour l'Allemagne, l'armée prévoit de baser une brigade de chars et de véhicules blindés - environ 250 machines au total, soutenues par des camions et d'autres infrastructures - dans la zone d'entraînement de Sennelager, où les forces britanniques étaient auparavant installées en permanence. Ils pourraient ensuite se rendre en Estonie, où le Royaume-Uni dirige depuis cinq ans un groupe de combat de 1 000 soldats de l'OTAN dans le cadre d'une mission visant à dissuader toute agression russe. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.zeit.de/news/2021-11/25/wer-wird-was-in-der-ampel-koalition La défense : Ce ministère a été attribué de manière surprenante aux sociaux-démocrates lors des négociations de coalition. On prête à Klingbeil un intérêt pour la direction de la Bundeswehr. Il doit toutefois être élu chef de parti en décembre. Les deux en même temps pourraient être difficiles. D'autres candidats sont considérés comme le chef du groupe parlementaire du SPD, Carsten Schneider, mais aussi la déléguée à la défense du Bundestag, Eva Högl - surtout si le SPD a encore besoin d'une femme. [pour des raisons de parité ?] https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/ampel-koalition-spd-wird-verteidigungsminister-stellen-17650240.html Un ministre SPD peut tout à fait réussir au ministère de la Défense, même pour son propre parti. La vieille formule selon laquelle les officiers votent pour la CDU et la CSU, tandis que les sous-officiers et les hommes de troupe votent pour le SPD, n'est peut-être plus valable. Il n'en reste pas moins vrai que sous les ministres SPD, il n'est pas rare que les soldats soient mieux équipés et mieux soignés. Des ministres de la Défense comme Helmut Schmidt, futur chancelier fédéral, Georg Leber et plus récemment Peter Struck étaient respectés, voire appréciés, au sein des troupes. Certains au-delà d'un bilan lucide de leurs réussites réelles. A l'inverse, les politiciens de la CDU/CSU n'ont souvent pas eu de chance au ministère et n'étaient pas particulièrement respectés par la troupe, ni par les généraux. Ce n'est pas le cas de la ministre sortante Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU). Elle s'est forgé une bonne réputation au sein de la Bundeswehr. Surtout depuis qu'elle n'était plus présidente de la CDU et qu'elle a pu se concentrer sur son travail au ministère. Ses projets pour un nouveau mandat occuperont celui ou celle qui lui succédera. Il aurait été encore mieux que le groupe parlementaire de l'Union lui fût loyal. Ces derniers temps, les relations étaient considérées comme très tendues. Mais c'était sans doute aussi dû à l'attitude quelque peu désinvolte de la ministre vis-à-vis des parlementaires. Mais un successeur social-démocrate, homme ou femme, ne pourra de toute façon pas se permettre de mépriser son propre groupe parlementaire. Car contrairement à la CDU/CSU, où il y avait un large accord idéologique entre le bureau et le groupe parlementaire, le SPD est traversé par des fissures et des fossés sur les questions de défense et de politique de paix, de désarmement et d'équipement. Les luttes internes au parti à ce sujet ont fait de nombreuses victimes au cours de la dernière législature, des députés ont été évincés, ont démissionné de leurs fonctions, le délégué à la défense, dont la popularité et la compétence sont unanimement reconnues, a été écarté. Un ministre SPD doit donc toujours veiller à ce que son propre groupe parlementaire ou parti ne le poignarde pas dans le dos. Les luttes autour de l'armement des drones de reconnaissance et de la future participation de l'Allemagne à la dissuasion nucléaire ne sont que deux exemples parmi tant d'autres. En outre, la lutte contre la menace intérieure que représentent les aspirations de l'extrême droite est une tâche permanente. En même temps, il faut protéger les soldats contre les faux soupçons. Il pourrait également y avoir des points de vue controversés sur des questions politiques fondamentales, par exemple sur la menace militaire émanant de la Russie. Le futur chancelier Olaf Scholz donnera le ton sur ces questions. Scholz apprécie aussi bien Helmut Schmidt que Peter Struck, il espère qu'un ministre social-démocrate pourra marquer des points politiques auprès des troupes elles-mêmes, mais aussi auprès de leurs proches. Le ministère de la Défense est le département qui emploie le plus grand nombre de personnes au sein du gouvernement, environ 180.000 soldats et 80.000 employés civils, et qui dispose habituellement du deuxième plus grand budget après le travail et les affaires sociales. La Bundeswehr a son importance non seulement en tant qu'armée au sein de l'alliance de l'OTAN, mais aussi en tant qu'instance ultime et fiable en cas de catastrophe, qu'il s'agisse d'inondations ou de Corona. La fonction est difficile, mais loin d'être aussi ingouvernable que le prétendent les contes et légendes. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.politico.eu/article/5-takeaways-coalition-pact-germany/ (24 novembre 2021) L'une des caractéristiques les plus frappantes du discours de vente de la coalition du feu de signalisation est la place qu'il consacre aux causes progressistes. Les partis disent vouloir abaisser l'âge du droit de vote à 16 ans, légaliser le cannabis et permettre aux étrangers non seulement de devenir allemands, mais aussi d'avoir la double nationalité. Il s'agit là de questions très sensibles pour les conservateurs, en particulier le projet de citoyenneté, qui laisse penser que l'Allemagne pourrait bientôt renouer avec les débats sur les migrations qui avaient été déclenchés par la crise des réfugiés en 2015. Si cela ne suffit pas à susciter la controverse, les partis ont également décidé de s'attaquer au terrain miné de l'identité sexuelle. Le chapitre du pacte sur la "vie queer" est presque trois fois plus long que la section sur les Juifs, un fait qui a fait sourciller certains milieux étant donné la récente flambée d'attaques antisémites en Allemagne. J'en connais une qui va adorer, c'est Sahra Wagenknecht : Étant donné le rôle central des Verts dans la coalition proposée, il n'est pas surprenant que la politique climatique soit un thème dominant. Ce qui est surprenant, en revanche, c'est le manque de réalisme de certains de ces objectifs. Les partis ont déclaré qu'ils s'efforceraient d'arrêter de brûler du charbon d'ici 2030 et ont promis de porter à 80 % la part des énergies renouvelables dans l'approvisionnement en électricité de l'Allemagne d'ici la même année. Actuellement, les énergies renouvelables ne représentent que 35 % de la production d'électricité. Le pays devant arrêter sa dernière centrale nucléaire en 2022, ces nouveaux objectifs sont extrêmement ambitieux, d'autant plus que le prix du gaz naturel (la seule solution de rechange non renouvelable) s'envole. Il ne faut pas oublier que l'effort de l'Allemagne en matière de renouvelables a déjà laissé le pays avec des prix de l'électricité parmi les plus élevés d'Europe. Avec une inflation déjà en hausse et des travailleurs qui se plaignent de leurs factures de chauffage, l'accélération du retrait du charbon pourrait bientôt s'avérer politiquement intenable. Le Bundesrat est la chambre haute fédérale de l'Allemagne, où les 16 États ont leur mot à dire sur les lois importantes. Sans elle, le programme du feu tricolore n'est rien de plus qu'une chimère. Le problème, c'est que les trois partis sont loin d'y avoir la majorité, ce qui signifie qu'ils auront besoin de l'appui des chrétiens-démocrates conservateurs (CDU) pour tous leurs grands projets. Ensemble, la CDU et son parti frère bavarois, la CSU, font partie de 10 des 16 gouvernements régionaux, ce qui leur donne une influence considérable sur le programme de la coalition gouvernementale. S'il y a une chose que le mandat de Mme Merkel aurait dû apprendre à son successeur, c'est que dans la politique moderne de l'Allemagne, rien ne se passe comme prévu. Aucune des questions qui ont dominé le mandat de Mme Merkel, que ce soit la crise bancaire de 2008, la crise de la dette européenne, les réfugiés ou la pandémie, n'a été mentionnée dans les accords de coalition soigneusement préparés. Il y a peu de raisons de croire que Scholz aura plus de chance. Et comme pour Merkel, il sera jugé non pas en fonction du nombre de chapitres de l'accord de coalition qu'il a réussi à faire passer, mais sur son leadership. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
De manière à obtenir un blocage et un échec, pour pouvoir ensuite rejeter la faute sur Von der Leyen et se débarrasser d'elle ? « Plus d'Europe signifie plus d'Allemagne » Hans Kundnani -
Océanie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ouest-france.fr/monde/asie-pacifique/iles-salomon-plusieurs-batiments-incendies-dans-la-capitale-d1f68554-5f0e-4a08-a258-60df65195ad4 (25 novembre 2021) Des milliers de manifestants protestent depuis deux jours et réclament la démission du Premier ministre. Le mouvement a dégénéré ces dernières heures et jeudi 25 novembre 2021, plusieurs bâtiments dont un poste de police ont été incendiés dans le quartier chinois. Des manifestants venus de l’île voisine de Malaita auraient pris part à ces violences pour protester contre la décision, en 2019, de transférer sa reconnaissance diplomatique de Taïwan à la Chine. Les Salomon avaient choisi de reconnaître Taïwan en 1983 et beaucoup d’habitants de Malaita entretenaient des relations étroites avec Taipei, la capitale de Taïwan. Le gouvernement de cette île a régulièrement reproché à Honiara de s’être ainsi rapproché de Pékin. Cet archipel du Pacifique, indépendante de la Grande-Bretagne depuis 1978, avait sombré dans des violences interethniques au début des années 2000. De nouvelles tensions avaient entraîné le déploiement entre 2003 et 2013 d’une force de paix dirigée par l’Australie. Des émeutes avaient notamment éclaté dans le quartier chinois de Honiara lors des élections législatives de 2006, à la suite de rumeurs selon lesquelles des entreprises proches de Pékin avaient truqué le vote. https://www.20minutes.fr/monde/3181443-20211125-iles-salomon-australie-va-envoyer-force-maintien-paix-apres-emeutes L'Australie a annoncé ce jeudi qu'elle allait envoyer une force de maintien de la paix aux îles Salomon.- 238 réponses
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Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.politico.eu/article/germany-elections-government-europe-olaf-scholz-angela-merkel-sdp-fdp-greens-brussels/ (24 novembre 2021) De manière significative, l'accord de la coalition appelle Bruxelles à adopter une position plus ferme dans ses combats pour l'État de droit avec des pays comme la Pologne et la Hongrie. La Commission européenne exprime depuis longtemps sa frustration à l'égard de ces deux pays pour avoir reculé dans l'application des normes démocratiques, mais elle n'a pas encore utilisé officiellement certains de ses pouvoirs les plus punitifs, comme un outil qui lui permettrait de retenir certains fonds de ses membres en cas de problèmes liés à l'État de droit. "Nous demandons instamment à la Commission européenne (...) d'utiliser les instruments existants en matière d'État de droit de manière plus cohérente et en temps utile", indique le texte. Il ajoute que Berlin n'approuvera le versement des fonds européens de lutte contre la pandémie à ces pays que "si des conditions préalables, telles qu'un système judiciaire indépendant, sont remplies". Le texte envisage également l'actuel fonds européen de lutte contre les pandémies comme "un instrument limité dans le temps et dans son montant", ce qui suggère un rejet de la mutualisation permanente des risques liés à la dette en Europe. L'accord tourne autour d'un sujet délicat : La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Mme Von der Leyen est issue du futur parti d'opposition allemand, l'Union chrétienne-démocrate, ce qui soulève la question de savoir si le nouveau gouvernement la nommera pour un second mandat. Le texte stipule que les Verts auront le droit de nommer le prochain commissaire européen allemand, le rôle occupé par Mme von der Leyen alors qu'elle est également présidente de l'exécutif européen. Mais il ajoute également une réserve énigmatique : "à condition que le président de la Commission ne soit pas allemand." Plus largement, les trois parties se sont fixé l'objectif très ambitieux de modifier les traités de l'UE. L'accord stipule que la conférence en cours sur l'avenir de l'Europe - un forum de discussion sur les réformes possibles de l'UE - "devrait conduire à une convention constitutionnelle et à la poursuite du développement d'un État européen fédéral." Il va falloir qu'on ressuscite Valéry Giscard d'Estaing. Il suggère que le bloc passe au vote à la majorité qualifiée en matière de politique étrangère, mais avec un mécanisme qui permettrait aux petits pays membres de "participer de manière appropriée". Ces pays ont résisté à l'abandon des décisions unanimes car ils craignent que leurs intérêts vitaux ne soient supplantés par des États plus grands. Il appelle également à "une coopération accrue entre les armées nationales des membres de l'UE désireux de s'intégrer, notamment en matière de formation, de capacités, d'opérations et d'équipements" - une position qui touche au débat ravivé sur la manière dont l'UE peut renforcer ses propres capacités militaires. Ce qui manque, cependant, c'est un engagement envers l'objectif de l'OTAN de porter les dépenses de défense à 2 % de la production économique. Si le Royaume-Uni avait des espoirs que la position de l'Allemagne sur les négociations post-Brexit puisse changer avec la nouvelle coalition, ces espoirs sont anéantis par le texte : Il souligne l'engagement de Berlin "en faveur d'une politique européenne commune" à l'égard du Royaume-Uni et insiste sur la nécessité de "respecter pleinement les accords adoptés", en particulier le protocole sur l'Irlande du Nord, qui régit la question controversée du commerce entre la Grande-Bretagne et l'Irlande du Nord. Tout manquement de la part de la partie britannique, dit le texte, doit conduire à "l'application cohérente de toutes les mesures et contre-mesures convenues". -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
J'en doute parce qu'en fait j'ai souvenir que la Russie et l'Ukraine, dans la foulée de la dissolution de l'URSS avaient mis en place un vaste accord de libre échange qui permettait aux biens et aux personnes de passer la frontière sans problèmes. Une des preuves de cela c'est les chocolats de monsieur Porochenko qui pouvait faire son "beurre" en Russie et rapatrier les bénéfices en Ukraine sans problèmes. Il y a bien eu une crise du gaz en 2009, mais ne pas renouveler le contrat à un client qui n'a pas payé ce qu'il devait dans le cadre de l'ancien contrat, est-ce une pratique commerciale réprouvable ? https://en.wikipedia.org/wiki/2009_Russia–Ukraine_gas_dispute Est-ce que l'on doit faire une interprétation du mémorandum de Budapest si large que cela inclut le droit pour l'Ukraine de ne pas payer ses factures ? -
Suède
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/24/en-suede-magdalena-andersson-est-la-premiere-femme-a-devenir-premiere-ministre_6103419_3210.html Magdalena Andersson, la nouvelle première ministre de Suède, contrainte de démissionner le jour de son élection. Magdalena Andersson n’aura passé que huit heures à la tête du gouvernement. Le même Parlement qui l’avait élue dans la matinée a mis son budget en minorité dans l’après-midi et adopté celui de l’opposition de droite, préparé pour la première fois avec l’extrême droite des Démocrates de Suède (SD). Pour relancer son camp, Magdalena Andersson avait fixé trois grandes priorités : « Reprendre le contrôle démocratique » sur les écoles, le système de santé et les maisons de retraite après une vague de privatisations ; installer la Suède en championne du climat ; et combattre la ségrégation et la brutale guerre des gangs que le pays ne parvient pas à enrayer. -
[OTAN/NATO]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Je te fais confiance sur ce point, mais c'est tellement évident que même Wikipédia ne s'en est pas aperçu : https://fr.wikipedia.org/wiki/Partage_nucléaire En novembre 2009, la Belgique, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas et la Turquie détenaient toujours des armes nucléaires américaines. Autre point : En cas de guerre, les États-Unis ont annoncé à leurs alliés de l'OTAN que le traité de non-prolifération ne serait plus en vigueur. Donc en fait, on pourrait dire que les Etats-Unis et leurs alliés se sont placés à un doigt de la prolifération, de façon à n'avoir plus que quelques ordres à donner pour déclencher cette prolifération en cas de guerre. En cas de guerre, les armes doivent être installées sur les avions de guerre des pays participants. Donc si j'ai bien compris, cet acte de placer les bombes sur les avions des pays participants serait un acte proliférant au sens du traité, mais comme on a décidé de faire de ce traité un chiffon de papier en cas de guerre, tout va bien. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu peux développer ? La Russie est née à Kiev. À partir de Kiev elle s'est plutôt développée vers l'Est. -
https://www.nytimes.com/2021/10/26/books/review/john-mcwhorter-woke-racism.html (26 octobre 2021) En grandissant dans les années 1990, j'ai été élevé dans l'optimisme quant à la société américaine. Cette société a accueilli mes parents pakistanais à bras ouverts ; elle a produit l'homme de Géorgie qui, dans les jours qui ont suivi le 11 septembre, a abordé ma famille et nous a dit que si quelqu'un nous harcelait de quelque manière que ce soit en raison de notre foi musulmane, il viendrait à notre aide. Je savais que le pays avait encore des problèmes. J'ai décidé de devenir journaliste pour pouvoir mettre en lumière les imperfections de la société. Mais je l'ai fait dans un esprit d'espoir. Ces dernières années, cependant, une vision beaucoup plus sombre a émergé de la gauche politique. L'Amérique n'est pas une terre d'opportunités. Elle a à peine changé depuis l'époque de Jim Crow. Les Blancs, universellement privilégiés, maintiennent une main de fer sur la société américaine, tandis que les non-Blancs ne sont guère plus que des victimes vertueuses jetées à la dérive sur une planche dans un océan de suprématie blanche. Cette vision du monde s'est rapidement implantée dans les grandes institutions, de nos universités à nos entreprises. Pourquoi a-t-elle captivé tant de gens ? Le linguiste John McWhorter, de l'université Columbia, tente de répondre à cette question dans son livre "Woke Racism", qui cherche à la fois à expliquer et à réfuter cette idéologie. (McWhorter et moi siégeons tous deux au conseil d'administration de la Fondation contre l'intolérance et le racisme). McWhorter, qui écrit également un bulletin d'information pour la section Opinion du Times, est un noir libéral qui se démarque de la plupart des points de vue de la gauche sur les questions raciales. En 2000, il a publié "Losing the Race : Self-Sabotage in Black America", dans lequel il affirme que les croyances et pratiques culturelles contre-productives, et non les préjugés raciaux, sont les principales forces qui empêchent davantage d'Afro-Américains de réussir. Certaines de ses cibles dans ce livre étaient des universitaires de gauche, qui, selon lui, contribuaient à transformer la victimisation "d'un problème à résoudre en une identité en soi". Pourtant, au cours des deux décennies qui ont suivi, ces universitaires semblent être devenus plus influents que jamais. Dans son dernier livre, McWhorter suggère que c'est parce que leur idéologie a été élevée au rang de religion. "Je ne veux pas dire que l'idéologie de ces gens est 'comme' une religion. Je ne cherche aucun claquement rhétorique dans cette comparaison. Je veux dire qu'il s'agit en fait d'une religion", écrit-il. "Un anthropologue ne verrait aucune différence de type entre le pentecôtisme et cette nouvelle forme d'antiracisme." Tout en faisant l'éloge des générations précédentes de défense des droits civiques, il s'oppose à ce qu'il appelle "l'antiracisme de la troisième vague", qui prêche que "le racisme est intégré dans la structure de la société, que la "complicité" des Blancs à y vivre constitue le racisme lui-même, tandis que pour les Noirs, la lutte contre le racisme qui les entoure est la totalité de l'expérience et doit conditionner une sensibilité exquise à leur égard, y compris une suspension des normes de réussite et de conduite". Empruntant un terme à l'auteur Joseph Bottum, McWhorter appelle les prophètes de la troisième vague "les Élus". Ils se considèrent comme "les porteurs d'une Bonne Nouvelle qui, si tous les gens simplement l'accueillaient et la voyaient, créerait un monde parfait". McWhorter affirme que les convictions inébranlables des "Élus" les ont amenés à persécuter des personnes en les accusant injustement de racisme. Il cite des cas comme celui de David Shor, un jeune analyste progressiste blanc qui a été licencié de sa société de conseil pour avoir tweeté une étude montrant comment les protestations violentes peuvent être contreproductives. Nombre de ces inquisitions ont été menées non pas par des personnes issues de groupes minoritaires, mais par les "Élus" blancs eux-mêmes, qui sont décrits comme porteurs d'une sorte d'"auto-flagellation coupable pour des choses que vous n'avez pas faites". Il est facile, cependant, de se moquer des extrémités jusqu'où les libéraux blancs sont prêts à aller pour être perçus comme antiracistes. McWhorter est plus intéressant lorsqu'il évoque les raisons pour lesquelles certains Afro-Américains ont choisi de rejoindre les rangs des "Élus". "Les humains recherchent la fierté là où ils peuvent l'obtenir", écrit-il, notant que « être un "Élu" noir, c'est avoir un sentiment d'appartenance ». Cela permet aux Afro-Américains d'"adopter une identité de Noirs assiégés, où vous êtes unis à tous les Noirs, quelle que soit leur classe sociale ou leur niveau d'éducation, par l'expérience commune de la souffrance de la discrimination." Comme dans ses précédents ouvrages, McWhorter considère que c'est une erreur de forger son identité autour de la victimisation. Il qualifie la vision woke raciale du monde de néfaste, non pas parce qu'elle normalise les préjugés anti-blancs ou traite les catégories sociales de la race comme quelque chose de concret, mais parce qu'elle prive les Noirs de leur humanité en les infantilisant. Il s'oppose à l'abaissement des normes pour les minorités, comme lorsque certains membres de "l'Elect" prétendent que "l'objectivité, le respect des délais et les mots écrits sont des choses "blanches"". (La Smithsonian Institution a notamment publié un graphique promouvant ces idées). Là où McWhorter est moins efficace, c'est dans sa critique de certains des grands prêtres de la troisième vague. Bien qu'il s'en prenne à des auteurs comme Ta-Nehisi Coates, Robin DiAngelo, Ibram X. Kendi et Nikole Hannah-Jones du New York Times, il ne cite que brièvement leurs écrits. Une réaction plus convaincante aurait nécessité une analyse approfondie de leurs arguments (il a examiné Kendi et DiAngelo ailleurs). Pourtant, si vous doutez de la nécessité de l'intervention de McWhorter dans les débats sur la race, considérez l'épisode suivant : Au cours de l'été 2020, un de mes amis journalistes, Lee Fang, a assisté à un rassemblement Black Lives Matter et, dans un clip vidéo qu'il a posté sur Twitter, il a interviewé un jeune Noir nommé Max pour lui demander ce qu'il pensait des questions de maintien de l'ordre. Max a parlé depuis un lieu de douleur personnelle. Deux de ses cousins ont été assassinés dans le quartier d'East Oakland où il a grandi. Il était sensible au tollé suscité par la mort de George Floyd, mais il était également troublé par les taux élevés de violence dans certaines communautés minoritaires. "Je me demande toujours pourquoi la vie d'un Noir n'a d'importance que lorsqu'elle est prise par un Blanc", a-t-il demandé à Fang. "Par exemple, si un homme blanc me prend la vie ce soir, ce sera une nouvelle nationale, mais si un homme noir me prend la vie, on n'en parlera peut-être même pas." Un collègue de travail de Fang a réagi au tweet en le décriant publiquement comme raciste. Rapidement, des milliers d'autres personnes se sont jointes à lui pour le condamner, y compris un certain nombre de journalistes de grands médias. Finalement, il a présenté des excuses publiques. Bienvenue dans le monde que les "Élus" essaient de créer. La seule histoire qu'ils veulent que nous racontions est celle où les blancs sont les méchants et les minorités les victimes. Une discussion honnête sur les raisons pour lesquelles l'homicide est la principale cause de décès des jeunes hommes noirs est interdite. Contrairement à McWhorter, qui est un athée convaincu, je crois que la religion est une force du bien dans le monde. Après tout, c'est le pèlerinage de Malcolm X à la Mecque qui lui a finalement ouvert les yeux sur le fait que tous les Blancs ne sont pas méchants. La ferme conviction que tous les humains sont porteurs d'une âme accordée par Dieu empêche de les préjuger à travers des catégories corporelles telles que la race. Mais je suis d'accord avec McWhorter pour dire qu'une religion qui cherche à vaincre la suprématie blanche en insistant sur le fait qu'on ne peut attendre des non-Blancs qu'ils respectent les mêmes normes de conduite et d'éthique que les Blancs ne vaut pas la peine qu'on y croie.
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Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand un couple français dîne avec un couple chinois. -
Chiune Sugihara : le "Schindler japonais"
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Un autre diplomate a réagi un peu de la même manière, Luiz Martins de Souza Dantas, ambassadeur du Brésil en France : https://fr.wikipedia.org/wiki/Luiz_Martins_de_Souza_Dantas -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Il n'y a pas eu de contestation. Bien sûr les conditions de vote étaient folkloriques, mais comme l'explique l'article, le clergé était pour et la population votait comme un seul homme en suivant les consignes du clergé, sachant que Napoléon III s'était donné une image cléricale, dévote, « contre l’orientation laïque et pro-italienne de Cavour, par l’aristocratie et le clergé, encadrant des masses rurales sans éducation politique ». -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a eu un référendum : https://fr.wikipedia.org/wiki/Annexion_de_la_Savoie#Le_traité_et_le_plébiscite -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lopinion.fr/international/mali-pourquoi-la-france-doit-partir (8 janvier 2021) Jean-Dominique Merchet 00:47 Le courage politique c'est, aujourd'hui, de partir. 01:02 Il n'y a que de mauvaises solutions aujourd'hui dans cette région du monde pour la politique de la France. 01:12 La colonisation française a été très tardive dans ce qu'on appelait alors le Soudan français, qu'on appelle aujourd'hui le Mali, le Niger. Elle a commencé à la fin du XIXe siècle. La ville de Gao, par exemple qui est la grande base militaire française dans cette région, les Français n'y sont arrivés qu'en 1898-1899, à la toute fin du XIXe siècle. C'est une colonisation superficielle [1] qui a duré 70 ans à peu près. Puis, au moment de la décolonisation, dans ce qu'on appelait la Françafrique, d'une certaine manière, les États de la région ont copié le modèle français d'État jacobin, centralisé, administratif, avec des frontières bien définies, une administration... 01:58 Et puis on a vu qu'au fil des ans tout cela s'effondrait progressivement pour revenir à des schémas beaucoup plus traditionnels et qui correspondent à l'histoire et à ce que sont réellement ces pays. Il ne faut pas oublier que le Sahel est une région du monde qui a une très longue histoire politique. Depuis le Moyen Âge, il y a eu des empires : l'empire du Mali, du Ghana, l'empire Songhaï, puis des royaumes, le royaume du Macina, puis, au XIXe siècle, ce qu'on appelait des califats, c'est à dire des pouvoirs, liés à la religion, qu'on qualifierait aujourd'hui d'États islamiques, de djihadistes [2] qui dominaient toute cette région quand les Français y sont arrivés et l'on conquise par la force. 02:45 Ce qu'on voit aujourd'hui, c'est que cette région renoue avec ces schémas politiques traditionnels, qui ont été effacés pendant grosso modo un siècle de colonisation et de post-colonisation, avec par exemple un contrôle assez flou du territoire : c'est des États qui n'avaient pas de frontières très bien définies, mais on voyait des zones où progressivement, l'influence du pouvoir central s'effaçait des "marches" [3] comme on pourrait dire, et on voit ça réapparaître. D'ailleurs on voit bien que ce sont dans les zones dites des "frontières" que se joue l'essentiel des opérations contre-insurrectionnelles. 05:37 Ensuite, [après l'opération Serval de 2013] il va y avoir une décision que je considère comme mauvaise, qui va être de rester dans cette région du monde, voire d'élargir le périmètre d'action à l'ensemble du Sahel, ce qu'on appelle le G5 Sahel, c'est à dire les 5 pays de la région : la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et le Niger. La France n'a évidemment pas les moyens militaires, financiers, politiques, d'assumer une telle opération sur une zone aussi vaste, et on va évidemment commencer à s'enliser dans une situation qui est désormais pour tout le monde sans issue bénéfique. 06:30 D'abord, y a-t-il à partir du Sahel, une menace directe sur le territoire national français ? J'ai systématiquement depuis des années interrogé tous les responsables du renseignement français : DGSE, Conseil National du Renseignement et autres, et à chaque fois leur réponse a été la même : non nous n'avons jamais identifié de menace directe en provenance du Sahel contre le territoire national [4] ce qui crée une situation très différence de ce qu'on a pu voir par exemple en Syrie ou en Irak. 09:40 En Indochine on appelait ça la "jaunisation" des troupes. Aujourd'hui on appelle ça la "sahélisation" des troupes. En réalité ces armées ne seront jamais capables, en tout cas à horizon humain, de mener une guerre à l'occidentale sur ce terrain. Donc non, nous ne passerons pas le relai à ces troupes. Nous cherchons simplement un argument, une raison pour justifier notre départ en disant : "dès qu'ils seront à peu près capables de faire le travail on pourra partir" : ça ne marche nulle part ! L'afghanisation a échoué, l'irakisation a échoué. On part et ensuite on voit ce qui se passe, donc je ne crois pas du tout à ce discours qui est un discours qu'on entend depuis des décennies (...) comme si on n'apprenait vraiment rien de tous nos échecs passés. C'est une machine qui produit toujours le même type de réponses, et à chaque fois elles ne sont pas adaptées. 12:06 Y a-t-il une bonne solution ? Non, il n'y a que de mauvaises solutions aujourd'hui, dans cette région du monde pour la politique de la France. Ce qu'il faut c'est du courage et le courage politique c'est aujourd'hui de partir pour laisser les Africains règler entre eux leurs problèmes qui sont d'abord des problèmes africains. Évidemment cela aura un coût politique à payer, parce qu'on dira : finalement les djihadistes ont gagné. En réalité ce sera beaucoup plus compliqué que ça parce que les gouvernements négocieront et les choses se remettront en place. On verra des alliances inattendues se nouer [5] comme souvent dans cette région du monde. 12:51 Les deux principaux problèmes auxquels fait face cette région du monde notamment le Mali c'est la formidable explosion démographique, qu'elle connaît depuis une cinquantaine d'années, avec une population qui augmente de manière exponentielle, et c'est évidemment les conséquences du réchauffement climatique dans une région qui est à la limite du Sahara, donc à la limite de zones habitables [6]. C'est à ça, aujourd'hui, qu'il faut s'attacher à répondre, en partant des sociétés telles qu'elles sont et non pas telles que nous les avons construites dans un monde post-colonial [7]. [1] Oui [sur le plan culturel, voire économique peut-être] et non [au sens où cela a laissé des traces politiques durables]. Voir Charles Grémont, « Comment les Touaregs ont perdu le fleuve. Éclairage sur les pratiques et les représentations foncières dans le cercle de Gao (Mali), XIXe-XXe siècles », 2005, ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/14067-opérations-au-mali/page/194/?tab=comments#comment-635768l [2] Comme le symbolise la surprenante remise par Édouard Philippe à Macky Sall du sabre attribué de façon incertaine à El Hadj Oumar Tall pour qui « la terreur était une arme stratégique : massacre des hommes, réduction à l’esclavage des femmes et des enfants brisaient le moral des pays menacés et amenaient certains à se rendre sans combattre » http://www.air-defense.net/forum/topic/8143-afrique-politiques-internes-et-relations-internationales/page/68/?tab=comments#comment-1263436 [3] https://www.cnrtl.fr/definition/marche [4] Bizarrement, le son de cloche changera le 1er février 2021 (alors que Merchet s'est exprimé ci-dessus le 8 janvier) "L'objectif assumé des terroristes sahéliens est de mener des attentats en Occident, et en Europe en particulier. Le 11 septembre 2001 a été préparé dans une vallée afghane. Le 13 novembre 2015 a été conçu dans les rues de Raqqa." Bernard Emié, directeur de la DGSE à franceinfo. http://www.air-defense.net/forum/topic/18835-opération-barkhane/page/115/?tab=comments#comment-1379036 [5] Avec la Russie ? [6] Attention aux idées reçues : le GIEC prévoit une augmentation de la pluviosité au Sahel, contrairement à la ceinture méditerranéeenne, dans la foulée du "reverdissement du Sahel" de ces dernières décennies et de l'agrandissement du lac Tchad : http://www.air-defense.net/forum/topic/18835-opération-barkhane/?do=findComment&comment=1334364 [7] Oui mais justement, à cause de la démographie elles ne seront plus jamais ce qu'elles ont été avant la colonisation. On ne s'organisera pas à 70 millions au Niger en 2050 comme on était organisé à 1 million d'habitants en 1905 https://core.ac.uk/download/pdf/39844345.pdf . Il n'existe pas un "être" immuable de ces sociétés vers lequel il suffirait de revenir. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nationalinterest.org/feature/putin-warns-west-heed-russia’s-redlines-donbass-196859 (21 novembre 2021) Poutine avertit l'Occident de respecter les lignes rouges de la Russie dans le Donbass "La crise interne de l'Ukraine est l'une des questions les plus urgentes et les plus sensibles pour nous, qui n'a jusqu'à présent pas été résolue", a déclaré le président russe jeudi dans un discours prononcé lors d'une réunion du conseil du ministère des Affaires étrangères. M. Poutine a accusé Kiev de ne pas avoir mis en œuvre les accords de Minsk, un cadre diplomatique en difficulté visant à réintégrer les républiques populaires sécessionnistes de Donetsk et de Louhansk dans l'Ukraine. "Nos partenaires occidentaux exacerbent la situation en fournissant à Kiev des armes létales modernes, en menant des exercices militaires provocateurs en mer Noire et dans d'autres régions proches de nos frontières. En ce qui concerne la mer Noire, cela dépasse même certaines limites puisque les bombardiers stratégiques, qui transportent des armes très sérieuses, volent à une distance de seulement vingt kilomètres de la frontière de notre État", a ajouté Poutine. "En effet, nous exprimons constamment nos préoccupations sur ces questions et parlons de lignes rouges, mais bien sûr, nous comprenons que nos partenaires sont particuliers dans le sens où ils ont une approche très - comment dire - superficielle de nos avertissements sur les lignes rouges." Michael Kofman [directeur du programme d'études sur la Russie au Center for Naval Analysis et membre de l'Institut Kennan à Washington] a précisé qu'une invasion russe à grande échelle de l'Ukraine ne semble pas imminente, mais a ajouté que "quelque chose pourrait se produire dans les mois à venir", car les unités militaires russes continuent de s'attarder dans la région. "Il semble bien qu'au cours de l'année, les militaires russes aient reçu l'ordre de se préparer à une éventualité militaire à grande échelle avec l'Ukraine - de se positionner de manière à pouvoir exécuter ce type d'éventualité." "Je ne pense pas que les Russes bluffent lorsqu'ils suggèrent qu'ils sont prêts à entrer en guerre pour la situation qu'ils voient en Ukraine. "Ils l'ont déjà prouvé par le passé, et ils ont mis en place les moyens militaires nécessaires pour pouvoir le faire", a ajouté George Beebe, vice-président et directeur des études au Center for the National Interest. Dmitry Suslov, directeur adjoint du Centre for Comprehensive European and International Studies et maître de conférences à la Higher School of Economics de l'Université nationale de recherche en Russie, a interprété le discours de M. Poutine comme un "message" adressé à l'OTAN, à l'UE et aux États-Unis. Selon M. Suslov, le Kremlin est profondément mécontent de ce qu'il considère comme la volonté de l'Occident d'accéder à la demande du président ukrainien Volodymyr Zelensky de réviser les accords de Minsk ou de "saboter" leur mise en œuvre. M. Suslov a ajouté que Moscou considère la coopération militaire entre l'Occident et l'Ukraine comme une tentative de faire entrer "l'Ukraine dans l'OTAN par la petite porte". Poutine et les hauts responsables de Moscou sont de plus en plus préoccupés par le fait que l'Ukraine pourrait choisir unilatéralement d'accueillir des bases de l'OTAN et des États-Unis et d'autres infrastructures militaires, assumant ainsi le rôle de facto d'un État membre de l'OTAN sans être officiellement accepté dans l'alliance. Selon M. Suslov, l'avenir de l'Ukraine et des relations entre les États-Unis et la Russie dépend de la capacité de M. Poutine et de M. Biden à parvenir à un "modus vivendi mutuellement acceptable" sur l'Ukraine - un modus vivendi qui implique, dans une large mesure, un recalibrage significatif des engagements politiques et militaires occidentaux envers Kiev dans son conflit permanent avec Moscou. Alors même qu'il tirait la sonnette d'alarme sur la perspective d'un conflit militaire ouvert, Poutine a appelé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à "faire pression pour obtenir des garanties sérieuses à long terme afin d'assurer la sécurité de la Russie" contre le flanc oriental de l'OTAN. "Je ne pense pas que les Russes souhaitent réellement envahir l'Ukraine. Ils préféreraient de loin trouver un moyen de parvenir à un accord ici qui ne nécessite pas de guerre", a déclaré M. Beebe. "Je pense que c'est un problème soluble", a-t-il ajouté. "C'est un problème que nous [les États-Unis] pouvons gérer si nous faisons preuve d'un peu de dextérité diplomatique ici, en mélangeant la résolution et la volonté d'essayer de trouver un moyen de sortir d'un piège potentiel dans lequel nous pourrions être pris [ici]." -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nationalinterest.org/feature/herbert-hoover-ussr-greatest-humanitarian-campaign-history-196718 À l'été 1921, au moins 35 millions de personnes risquent de mourir de faim. En désespoir de cause, Moscou demande à Maxime Gorki, le célèbre romancier, de lancer un appel à l'aide à l'Ouest. Hoover a répondu dans un télégramme du 23 juillet qui a déclenché l'effort d'aide humanitaire le plus important et le plus réussi de l'histoire. Sous la direction de Hoover, l'American Relief Administration (ARA), une organisation privée, met en place 19 000 postes de secours en Union soviétique, de l'Ukraine à la Sibérie, pour distribuer de la nourriture, des vêtements et des médicaments. Employant à peine trois cents Américains aux côtés de 120 000 Russes, l'ARA a nourri 10,5 millions de personnes par jour. On estime que l'effort américain a sauvé au moins dix millions de personnes de la mort par famine et maladie. Déterminés à rejeter la responsabilité de la crise sur des forces extérieures, les dirigeants communistes de Moscou se sont présentés comme les gardiens de l'intérêt national, prêts à mobiliser toutes les ressources possibles pour sauver de la ruine une population reconnaissante. Les élites libérales de l'Ouest ont avalé la propagande sans broncher. Dans un reportage daté du 15 octobre 1921, par exemple, le New York Times a fait l'éloge du "plan de décentralisation" de Lénine pour "développer un sentiment national russe, par opposition à un point de vue purement communiste". Le Kremlin, explique le Times, avait "travaillé fébrilement" pour fournir de la nourriture aux gens affamés. En juillet 1923, à l'issue de la mission humanitaire, les commissaires du Kremlin organisent un dîner pour le personnel de Hoover. "L'Union des républiques soviétiques socialistes, ont-ils déclaré, n'oubliera jamais l'aide que leur a apportée le peuple américain." La même année, l'idéologue en chef du parti communiste, Nikolaï Boukharine, a déclaré : "Nous avons besoin du marxisme plus l'américanisme." En réalité, les Soviétiques n'ont jamais pu combiner les deux, et ils ont rapidement effacé l'histoire de la générosité américaine de leurs livres d'histoire. Propagande et effacement habiles et réussis, puisque jusqu'à aujourd'hui, je n'en avais jamais entendu parler. -
13 novembre 2021 16:03 Considérez-vous Donald Trump comme un autoritaire ? Ai Weiwei : Eh bien, si vous êtes un autoritaire, il vous faut un système à votre service. Vous ne pouvez pas être un autoritaire tout seul. Mais certainement aux États-Unis, dans les conditions d'aujourd'hui, vous pouvez facilement avoir un autoritaire. De différentes façons, vous êtes déjà dans un État autoritaire. Simplement, vous ne vous en rendez pas compte. De quelle manière ? Ai Weiwei : Beaucoup de choses se passent aujourd'hui aux États-Unis qui peuvent être comparées à la Révolution Culturelle chinoise. Comme quoi ? Ai Weiwei : Comme les gens qui essaient d'être unifiés dans un certain politiquement correct. C'est très dangereux. 17:29 : Vous vous croyez purifié par certaines idées avec lesquelles vous êtes d'accord. Cela pose un danger à la société, à une société extrêmement divisée.
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Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.n-tv.de/politik/Eigentlich-hat-keine-Seite-Interesse-an-Krieg-article22946943.html (22 novembre 2021) Selon le "New York Times", le risque d'une invasion militaire est pris au sérieux par les Etats-Unis. La chaîne CBS a également rapporté des faits similaires. Selon ces sources, la probabilité d'une invasion russe augmente avec le froid qui règne dans la région. L'opération militaire pourrait donc débuter d'ici quelques semaines si l'Occident ne l'empêche pas avant. L'agence Bloomberg, se référant également à des sources de renseignement, parle d'un scénario dans lequel Moscou pourrait attaquer via la Crimée, la frontière commune avec l'Ukraine ainsi que via la Biélorussie, avec l'engagement d'une centaine de groupes tactiques. Il s'agirait d'une opération transnationale à laquelle participeraient environ 100.000 soldats russes. Kyrylo Budanow, chef du renseignement militaire ukrainien, fait état de plus de 92.000 soldats que la Russie a concentrés près de la frontière avec l'Ukraine. Selon Boudanov, le Kremlin se prépare à une attaque fin janvier ou en février 2022. Ces accusations sont démenties en termes forts à Moscou. "Cette hystérie est attisée artificiellement", souligne le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à la télévision publique russe. "L'Ukraine cherche à créer une nouvelle tentative de solution militaire à son propre problème. Ce serait une catastrophe pour l'Ukraine elle-même, mais aussi pour tout le monde en Europe". Les rapports des médias américains sont en outre estampillés en Russie comme faisant partie de la tentative d'empêcher la mise en service du gazoduc Nord Stream 2, impopulaire à Washington. L'aggravation de la situation fait suite à un incident survenu fin octobre, lorsque l'armée ukrainienne a déclaré avoir frappé pour la première fois avec un drone Bayraktar turc, ce qui est interdit par les accords de paix de Minsk. En réaction aux critiques du gouvernement allemand, les représentants ukrainiens ont justifié l'utilisation du Bayraktar par le droit à l'autodéfense. En février 2015, Kiev et Moscou ont signé, avec l'aide de Berlin et de Paris, l'accord de paix de Minsk, qui a réduit les opérations de guerre à proximité de la ligne de front proprement dite. L'accord prescrit en principe la manière dont les territoires actuellement occupés doivent être réintégrés dans l'État ukrainien après la tenue d'élections locales. En effet, des élections devraient d'abord être organisées sur place et ce n'est qu'ensuite que l'Ukraine reprendrait le contrôle de la frontière russo-ukrainienne dans le Donbass. Dans le monde politique de Kiev, cela est considéré comme extrêmement inconvenant. C'est entre autres pour cette raison que la Russie, qui de son côté estime apparemment qu'une attaque plutôt improbable de l'Ukraine dans le Donbass est tout à fait réaliste, reproche à l'Ukraine de ne pas respecter délibérément les accords de Minsk. Parallèlement, Moscou agit tout sauf dans l'esprit de Minsk. Depuis le printemps 2019, la Russie délivre en masse des passeports à la population des républiques populaires autoproclamées. En septembre, ces citoyens ont même été autorisés à participer au vote électronique dans le cadre des élections législatives russes. Mi-novembre, le président Vladimir Poutine a signé un décret ouvrant officiellement le marché russe aux marchandises en provenance de Donetsk et de Lougansk. Cela fait suite à la reprise, en milieu d'année, de la principale entreprise industrielle des territoires occupés par un entrepreneur russe fidèle au système. L'intégration mutuelle entre les deux républiques populaires et la Russie semble donc tourner à plein régime, et des processus sont parfois créés qui sont difficilement réversibles du jour au lendemain. C'est pourquoi on se demande de plus en plus souvent en Ukraine comment la Russie peut reprocher à Kiev de rompre les accords de Minsk, alors que le Kremlin s'attache de plus en plus aux régions occupées du Donbass. Pour les dirigeants ukrainiens, les récentes informations sur une possible invasion russe tombent à point nommé sur le plan de la politique intérieure. Le président ukrainien Volodymyr Selenskyj est désormais en conflit ouvert avec l'homme le plus riche du pays, Rinat Akhmetov, dont l'empire médiatique attaque durement le président. Cela ne se passe pas seulement en marge de la baisse un peu plus marquée que d'habitude de la cote de popularité de Zelensky, mais aussi de la majorité absolue vacillante de son groupe parlementaire. Le danger extérieur est en partie considéré comme une sorte de diversion par rapport aux problèmes de Zelensky. Du point de vue russe, une attaque complète dans l'est de l'Ukraine avant la mise en service de Nord Stream 2 n'a certes pas beaucoup de sens à première vue. Une opération militaire dans le Donbass ne serait pas non plus une bonne option pour l'Ukraine. Les conséquences pourraient être fatales pour Kiev. Mais entre-temps, il pourrait suffire d'un rien pour que le conflit qui couve depuis plus de sept ans s'enflamme. -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
http://passerelles.bnf.fr/reperes/terre_crue_01.php Les premiers gratte-ciel du monde datent du XVIe siècle et ils sont en briques crues ! On les trouve dans la ville de Shibam au Yémen. Ces bâtiments hauts de 30 m comptent huit étages et datent pour certains du XVIe siècle. Pour éviter qu’ils ne s’effondrent, les constructeurs ont développé des techniques élaborées pour alléger les édifices : les murs sont beaucoup plus épais à la base qu’au sommet ; les ouvertures sont plus nombreuses et plus larges au fur et à mesure que l’on monte. source : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Shibam- 2 331 réponses
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Chili
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
En France, l'affaire est entendue : José Antonio Kast est "d'extrême droite" et "pro-Pinochet" (1), admirateur du président brésilien Jair Bolsonaro et de l'Américain Donald Trump (2). En Allemagne, l'affaire est plus nuancée. "Populiste de droite", il est "de souche allemande", il a loué "l'héritage économique" de Pinochet, et il est souvent comparé - par ses ennemis, on devine - à Bolsonaro et à Trump, en raison de sa proposition de "creusement d'un fossé pour endiguer l'immigration clandestine" (3). Gabriel Boric est "d'ultragauche" en Allemagne (4), en France il est "candidat de la coalition de gauche "Apruebo dignidad" qui comprend notamment les communistes, [et] a défendu de son côté "un projet transformateur, sérieux et responsable, qui garantit la meilleure qualité de vie pour vous tous" (2). (1) https://www.lemonde.fr/international/article/2021/11/22/election-presidentielle-au-chili-vers-un-second-tour-polarise-entre-l-extreme-droite-et-la-gauche_6103113_3210.html (2) https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/chili-le-candidat-d-extreme-droite-arrive-en-tete-du-premier-tour-de-l-election-presidentielle-et-affrontera-la-gauche-au-second-tour_4854297.html (3) https://www.spiegel.de/ausland/chile-deutschstaemmiger-rechtspopulist-jose-antonio-kast-liegt-bei-wahl-vorn-a-4ada355a-6e7f-44a6-bb80-35f90cbf166b (4) https://www.zeit.de/politik/ausland/2021-11/chile-praesidentschaftswahl-aussenseiter-vorn Boric avait fait campagne sur le développement de l'État social, la protection du climat et les droits des femmes. Dans son discours de la nuit, il a également abordé les questions de la criminalité et du trafic de drogue, ce qu'il n'avait que rarement fait avant les élections. Il a reconnu qu'il devait élargir sa base de soutien. "L'idée directrice est que l'espoir l'emporte sur la peur", a-t-il déclaré. Le Chili se trouve désormais à la croisée des chemins. Le vote est un choix entre "la liberté et le communisme", a déclaré Kast dans une allusion à la large alliance de gauche de Boric, dont fait partie le Parti communiste. -
Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/venezuela-victoire-ecrasante-du-pouvoir-lors-des-elections-regionales-20211122 Les Vénézuéliens, déboussolés par les discours contradictoires des leaders de l'opposition, ont répondu en s'abstenant largement pour les élections régionales et locales de dimanche 21 novembre 2021. «Dans les 23 États du pays, Il y avait un candidat chaviste et au moins deux candidats de l'opposition, relevait avant le scrutin Colette Capriles, conseillère politique du Foro politico. En fait, l'opposition prend ses élections pour des primaires pour mesurer la force de chacun.» La catastrophe pour l'opposition était donc annoncée. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/les-talibans-relancent-leur-guerre-contre-l-opium (25 octobre 2021) Les talibans relancent leur guerre contre l'opium Gilles Dorronsoro : "Il y avait 2 sources essentielles de richesse pendant les 20 ans de la présence occidentale : la drogue et l'aide au développement et humanitaire". https://www.lefigaro.fr/flash-actu/afghanistan-les-talibans-demandent-aux-teles-de-ne-plus-diffuser-de-series-avec-des-femmes-20211121 (21 novembre 2021) Les télévisions afghanes sont aussi appelées à éviter les programmes «opposés aux valeurs islamiques et afghanes» ainsi que ceux qui insultent la religion ou «montrent le prophète et ses compagnons». C'est la première fois que ce ministère tente de réguler la télévision afghane depuis la prise du pouvoir par les talibans à la mi-août. Durant leur premier règne, de 1996 à 2001, le ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice, chargé de veiller au respect quotidien des «valeurs islamiques» de la population, était craint pour son fondamentalisme et les châtiments qu'il entraînait. Les talibans avaient interdit la télévision, le cinéma et toutes les formes de divertissement jugées immoraux. Les gens surpris en train de regarder la télévision étaient punis et leur équipement détruit, être en possession d'un magnétoscope était passible de flagellation publique. Pendant un temps, il était même possible de voir des téléviseurs pendus à des lampadaires. -
Je n'étais pas à Kenosha cette nuit là, et comme les média choisissent un témoignage plutôt qu'un autre, un point de vue plutôt qu'un autre, c'est très difficile de juger. Mais abstraitement, ce que tu exprimes ci-dessus : « il s'était de son propre fait positionné dans une situation potentiellement dangereuse face à des individus menaçants », ressemble étrangement à une définition du courage.