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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Politique étrangère du Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Berezech dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.newstatesman.com/politics/brexit/2021/06/uk-s-brexit-stance-doing-serious-damage-its-relationship-us (11 juin 2021) Un morceau de papier ne peut pas compenser le manque de sérieux avec lequel le gouvernement britannique a abordé les affaires étrangères. Une nouvelle Charte de l'Atlantique, annoncée entre Johnson et Biden jeudi, fait suite à l'inclinaison déclarée de la Grande-Bretagne pour l'Indo-Pacifique. Un accord du G7 visant à établir un taux minimum d'imposition des sociétés au niveau mondial a précédé de peu la volonté du chancelier Rishi Sunak d'en exempter la City de Londres. Les appels à la puissance douce ont été accompagnés d'une réduction des dépenses de développement international. Le jour des élections, des canonnières ont été envoyées pour défendre le poisson. Bientôt, une question frontalière plus intime se posera. Le gouvernement écossais réclame un second référendum sur l'indépendance, et Westminster aurait besoin de l'aide des États-Unis et de l'Union européenne pour faire dérailler les plans des nationalistes écossais. Il ferait mieux de commencer à se chercher des amis. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Annalena Baerbock en chute libre dans les sondages : une trajectoire pire que celle de Martin Schulz (en 2017). Source : https://www.welt.de/politik/deutschland/article231750417/Annalena-Baerbock-ist-noch-schneller-abgestuerzt-als-Martin-Schulz.html -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
https://malijet.com/actualite-politique-au-mali/257584-fin-de-l’opération-barkhane-début-du-remodelage-de-la-présence-m.html (11 juin 2021) Article d'opinon dans L'Essor (Mali) -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-11-juin-2021 Pas besoin de chercher très loin pour avoir le sentiment à peu près général : il est contenu dans les premiers mots de l’article de Une du quotidien de Bamako Le Pays. "La Barkhane part enfin du Sahel" : il suffit d’un adverbe, pour dire le soulagement de voir la France se résoudre, enfin donc, à terminer cette aventure de Barkhane qui avait fini par ne rapporter que du ressentiment à la France pourtant accueillie en libératrice, il y a 8 ans, dans le Nord-Mali contrôlé par les islamistes. "Barkhane fait son paquetage !" (on notera cette fois la force sémantique de la ponctuation) : ça c’est le titre cette fois de Wakat Sera, côté Burkina Faso, selon qui "la Force Barkhane, après une agonie lente, vient de pousser son dernier soupir". "Le principal caillou dans les rangers des Macron-Boys, poursuit l’article, c’est ce sentiment anti-français qui n’a cessé d’enfler" au fil des années, à mesure que la population locale constatait le peu d’efficacité de cette opération militaire sur le pouvoir de nuisance meurtrière des "djihadistes, malandrins et trafiquants de grands chemins". Et puis "la France était embarquée seule dans cette aventure" malgré l’importance stratégique internationale que cela représente d’empêcher le Sahel de devenir le nouveau refuge de l’internationale djihadiste. Autant le dire clairement comme le fait Wakat Sera le double coup d’Etat militaire qui a secoué le Mali depuis un an est "un vrai pain béni pour l’Elysée, qui saisit cette opportunité pour sortir Barkhane des sables mouvants du Sahel dans lesquels la France s’empêtrait". Mais attention tout de même, précisent aussi bien le site MaliWeb que The Washington Post, la France va tout de même maintenir une présence militaire au Mali, en se fondant dans la force spéciale internationale Takuba appelée à prendre le relais et à ne plus laisser notre pays "endosser seule la lutte contre le terrorisme". "Les armées française seront la colonne vertébrale de Takuba, appuyés par les forces spéciales des alliés occidentaux qui le souhaitent" a déclaré jeudi Emmanuel Macron. On se souviendra qu’à son lancement en 2014 Barkhane affichait à peu près les mêmes ambitions… mais les soutiens étrangers n’ont jamais été à la hauteur de ce que la France espérait. Est-ce que ce sera différent avec Takuba ? Pour le moment cette nouvelle force pour le Sahel doit se contenter de quelques dizaines de soldats suédois, danois, tchèques et estoniens. -
Conflit au Nigéria
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Thyd dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.france24.com/fr/afrique/20210605-le-nigeria-annonce-la-coupure-de-twitter-pour-une-durée-indéterminée Le gouvernement nigérian a annoncé, vendredi 4 juin, avoir suspendu les activités de Twitter dans le pays le plus peuplé d'Afrique. La coupure du réseau social intervient deux jours après la suppression d'un tweet du président Muhammadu Buhari par la plateforme américaine.- 98 réponses
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- nigeria
- guerre civile
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(et 1 en plus)
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transféré ici http://www.air-defense.net/forum/topic/8186-conflit-au-nigéria/page/2/
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Bielorussie. Présent et avenir.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce qu'ils ont retrouvé le nom du journal ou du média pour lequel il travaillait en tant que journaliste en Ukraine, et la liste des articles qu'il a écrits, ou des vidéos qu'il a produites, de façon à ce qu'on puisse juger de sa sympathie ou au contraire de sa distanciation avec l'extrême droite ? -
Europe de la Défense ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/262428/visite-de-biden-en-europe-les-points-a-l-ordre-du-jour# (8 juin 2021) La Stampa croit entrevoir l'amorce d'un remarquable changement de cap à Washington : «Lors du sommet de l'OTAN de lundi à Bruxelles, il y avait comme un éléphant dans la salle - que la plupart des observateurs ont choisi d'ignorer, hormis le Center for American Progress, un think-tank progressiste proche de l'administration américaine : le feu vert donné à une défense européenne commune. ... Le think-tank a publié un rapport le 1er juin sous le titre 'The Case for EU Defense' [plaidoyer en faveur d'une défense européenne]. Selon ses auteurs, 'l'hostilité des Etats-Unis envers une stratégie de défense européenne depuis les années 1990 a été une erreur stratégique, qui a nui autant à l'UE qu'à l'OTAN'. Le moment est propice à une nouvelle approche américaine, qui favorise des stratégies ambitieuses.» -
Frappes sur la Libye, le sujet officiel!
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y aurait eu moins de morts sans l'intervention de l'OTAN qu'avec l'intervention de l'OTAN. C'est la thèse d'Alan Kuperman que j'avais relayée ici : - - -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.globaltimes.cn/page/202106/1225775.shtml (9 juin 2021) Quatre provinces - Jiangsu, Zhejiang, Shandong et Jiangxi - ont annoncé qu'elles allaient suspendre un projet de fusion de collèges indépendants et d'instituts professionnels en raison du mécontentement des étudiants et des parents qui craignent que les diplômes ne soient "déclassés" en conséquence. Le ministère de l'éducation a déclaré dimanche que les collèges indépendants continueront à proposer des diplômes de licence générale à leurs étudiants actuels, comme cela avait été promis lors de leur inscription. La police de Zhenjiang a rapporté mardi que les étudiants du Zhongbei College de l'Université normale de Nankin se sont rassemblés sur le campus dimanche pour exprimer leur opposition à la décision du collège de fusionner avec un institut professionnel. Les étudiants ont détenu illégalement le doyen du collège, nommé Chang, qui est venu expliquer la situation aux étudiants. Les étudiants ont retenu Chang pendant plus de 30 heures jusqu'à ce qu'il soit libéré par la police et emmené à l'hôpital, selon un communiqué de la police locale. -
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/09/le-senat-americain-vote-un-plan-historique-de-170-milliards-de-dollars-pour-contrer-la-chine_6083393_3210.html Concrètement, le plan prévoit 54 milliards de dollars sur cinq ans pour encourager la fabrication de puces et de semi-conducteurs aux Etats-Unis. Le plan américain destine en outre 120 milliards de dollars à une agence gouvernementale, la National Science Foundation, pour qu’elle encourage la recherche dans différents domaines jugés clés, comme l’intelligence artificielle. Elle inclut également une enveloppe de 1,5 milliard de dollars pour le développement de la 5G.
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Pérou
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.humanite.fr/perou-lima-un-seisme-politique-aux-repliques-regionales-710001 (9 juin 2021) Mardi soir, au Pérou, alors que se poursuivait la compilation des procès-verbaux, le candidat de gauche au second tour de l’élection présidentielle, Pedro Castillo, creusait encore l’écart avec son adversaire d’ultradroite, Keiko Fujimori. Voyant se dessiner un troisième revers électoral, celle-ci crie désormais à la fraude ; sa défaite la dépasse : elle aurait des répliques régionales. En 2011, l’ambassadrice des États-Unis à Lima, Rose Likins, n’avait guère opté pour la discrétion, dans sa campagne en faveur de la fille de l’ancien président Alberto Fujimori, tenant d’un ultralibéralisme autoritaire. La candidate, elle, avait enrôlé comme conseiller l’ex-maire républicain de New York Rudy Giuliani et des cercles ultraconservateurs lui manifestaient bruyamment leur appui depuis Miami. Barrer la route à la Chine Le basculement politique en cours au Pérou constitue un revers pour Washington, comme pour les élites pro-américaines qui détiennent dans le pays les leviers du pouvoir économique et politique. C’est que le pays occupe, avec la Colombie, une position stratégique clé dans le dispositif d’influence des États-Unis en Amérique du Sud. -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
2 juin 2021 François Cailletau 17:17 Vous me parlez du Mali, le problème aujourd'hui du Mali, on ne veut pas le dire, mais c'est qu'au front on trouve peu de Maliens. Les officiers maliens semblent plutôt préférer des joutes moins dangereuses en politique. L'armée malienne - ce qui est une première, car l'armée malienne a déjà fait elle-même peu de temps après l'indépendance, une guerre contre les Touareg et les Maures, ils l'avaient gagnée, de façon assez sanglante, d'ailleurs. Mais aujourd'hui, nous sommes les seuls, avec les Tchadiens, d'où notre bénévolence vis à vis du régime tchadien qui est le seul à fournir des troupes qui veulent bien se battre. Et donc le Mali, force est de constater que l’appétence des forces armées maliennes, de la population en général à lutter contre ceux qui l'agressent, fait que nous avons eu des succès d'emblée, mais que ces succès ne sont pas parvenus à régler le problème et maintenant l'affaire continue de façon apparemment indéfinie. 22:34 Il aurait été utile de dire d'emblée à nos amis Maliens que notre présence était une présence qui ne durerait pas, de fixer une date raisonnable, 18 mois, deux ans, mais pas plus. Qu'on fasse une aide intense pour la formation et l'armement de leur armée, et ensuite on s'en va, ou en gardant un appui aérien ou des choses qui ne nous engagent pas trop. Mais servir d'infanterie au Mali, c'est pas une solution. -
Frappes sur la Libye, le sujet officiel!
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
26 mai 2021 Jean-Christophe Ruffin 11:00 Je ne voudrais pas accabler Macron d'abord parce que ce n'est pas facile, et d'autre part il y a eu un certain nombre de décisions un peu erratiques qui ont été prises avant lui, la plus dramatique, celle qu'on continue de payer, étant l'intervention en Libye. L'intervention en Libye a été - on peut dire les choses comme elles sont - une catastrophe. Et dont je trouve que le président Sarkozy est a posteriori lourdement responsable. On a créé un effet domino - il n'y a pas que le Mali, il y a même l'Égypte, la Tunisie, les migrants à travers la Méditerranée, enfin, tout ça procède de l'explosion de la Libye. Moi je n'ai pas de sympathie pour Khadafi, la question n'est pas là. Et quand il a commencé à massacrer sa population, au moment des printemps arabes, il fallait évidemment empêcher de le faire, mais en refaisant un peu l'histoire de cette période, on voit bien qu'il y a eu d'abord une période limitée qui consistait à l'empêcher de massacrer sa population et puis tout d'un coup c'est allé au-delà. Il y a eu une autre volonté qui a été de détruire complètement ce régime. Personne ne le regrette en tant que personnage, Khadafi, mais il n'y a pas du tout eu avant l'idée de savoir par quoi on le remplacerait. Pascal Boniface : On pourrait d'ailleurs rajouter à la liste des dommages collatéraux la Syrie puisque le blocage russe en Syrie est largement dû au fait que les Russes ont estimé avoir été dupés en s'abstenant sur la résolution 1973. Ruffin : Mais cette affaire de Libye, elle a été prise, ces décisions là ont été prises de façon, comme ça, erratique, sans considération de ce qui suivrait, et cette décision a des conséquences absolument gigantesques sur l'ensemble de cette région, du sud Maroc jusqu'au Soudan. C'est vraiment toute cette zone qui a été complètement, j'allais dire, mise à sac en quelque sorte par cette intervention étourdie. Avec cette idée que maintenant heureusement on n'a plus, mais qui valait à l'époque, c'est à dire il y a un dictateur, on l'enlève, et très bien ça suffit. On s'en va, c'est terminé, c'est la démocratie. Boniface : Finalement, c'est un peu le même schéma que la guerre d'Irak de 2003. -
Frappes sur la Libye, le sujet officiel!
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
3 juin 2021. Général Bentégeat. 01:10:06 Très franchement - je n'étais pas au courant de tout, parce que j'étais à la retraite déjà - mais dès le début de cette opération, moi j'y étais très opposé. Je ne la sentais absolument pas. Pas du tout. Thinkerview : Pourquoi ? Bentégeat : Je ne la sentais pas parce que fondamentalement, le but - le but de guerre comme disait Clausewitz, n'était pas clairement défini. Et ça, si vous voulez, ça a été mon obsession quand j'ai été chef d'État major, quand le président Chirac décidait à la fin d'un conseil de défense on va s'engager là, on va s'engager en Côte d'Ivoire, on va s'engager au Liban, on va s'engager au Congo, et caetera - des missions, j'en ai connu beaucoup - mon obsession, c'était de lui faire dire de la manière la plus claire possible, quel est le but. Qu'est-ce que vous voulez ? Dans quel état vous voulez qu'on se retrouve une fois que nous aurons fait notre opération. On appelle ça en jargon militaire l'état final recherché. Ma deuxième obsession, c'était de fixer les conditions pour que l'opération puisse réussir. Les participants autres que les Français, le cadre espace-temps dans lequel on allait conduire l'opération, et caetera, un certain nombre de données dont j'avais absolument besoin pour qu'on n'aille pas à la catastrophe. Donc si vous voulez, dans le cas de la Libye, moi ce qui me paraissait flagrant dès le début, c'est qu'on appelait ça une opération humanitaire, mais on ne savait pas jusqu'où on irait, et ce qu'on ferait une fois qu'on avait - entre guillemets « réglé le problème humanitaire ». On n'avait même pas défini comment le problème humanitaire serait réglé. Donc on est parti dans un flou absolu, qui nous a valu pour le coup l'hostilité renouvelée des Russes. On est parti sur une opération ponctuelle humanitaire pour arrêter le massacre potentiel de la population de Benghazi par les troupes de Khadafi, et puis on a terminé par un changement de régime, l'élimination de Khadafi, et le chaos généralisé en Libye. Donc si vous voulez, dès le départ, il m'a semblé à moi, que les conditions de lancement de l'opération n'étaient pas satisfaisantes. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://unherd.com/2021/06/beijings-useful-idiots/ (8 juin 2021) Par exemple, la Chine a pointé du doigt les animaux vendus sur le marché des fruits de mer de Huanan deux jours après avoir admis qu'il y avait eu transmission du virus par l'homme. En l'espace de quelques semaines, quatre manuscrits décrivant un virus du pangolin doté d'un domaine de liaison aux récepteurs du spike similaire à celui du Sars-Cov-2 ont été soumis à des revues, tous s'appuyant largement sur les données publiées par un groupe de scientifiques chinois l'année précédente. Deux de ces articles sur les coronavirus du pangolin ont été publiés par Nature. Inévitablement, les articles ont suscité un intense débat mondial sur la question de savoir si les pangolins vendus sur le marché étaient le chaînon zoonotique manquant entre les chauves-souris et les êtres humains, à l'instar des civettes avec la première épidémie de Sras. Le lien avec les pangolins était une fausse piste posée depuis la Chine. Nature a cependant rejeté une proposition d'un autre dissident scientifique clé qui montrait que les quatre articles utilisaient principalement des échantillons provenant du même lot de pangolins et que des données clés étaient rapportées de manière inexacte dans deux de ces articles. Richard Ebright, expert en biosécurité et professeur de biologie chimique à l'université Rutgers, affirme que cette tolérance à l'égard des "omissions et des inexactitudes matérielles" expose un problème de grande ampleur. "Nature et The Lancet ont joué un rôle important en permettant, encourageant et renforçant le faux récit selon lequel les preuves scientifiques indiquent que le virus du SRAS-CoV-2 avait une origine naturelle et le faux récit selon lequel il s'agissait du consensus scientifique". Ou comme l'a dit un autre observateur bien placé : "Le jeu semble consister pour Nature et The Lancet à se précipiter sur des correspondances non révisées par des pairs pour donner le ton, puis à retarder les articles et les réponses critiques." Mais pourquoi feraient-ils cela ? C'est là que les choses deviennent encore plus obscures. Des allégations circulent selon lesquelles il ne s'agirait pas d'une erreur de jugement éditorial, mais de quelque chose de plus sinistre : un désir d'apaiser la Chine pour des raisons commerciales. Le Financial Times a révélé il y a quatre ans que Springer Nature, le groupe allemand qui publie Nature, criblé de dettes, bloquait l'accès en Chine à des centaines d'articles universitaires mentionnant des sujets jugés sensibles par Pékin, tels que Hong Kong, Taiwan ou le Tibet. La Chine dépense également sans compter dans le monde entier pour s'assurer la suprématie dans le domaine scientifique, notamment en devenant le principal sponsor national des revues en libre accès publiées par Springer Nature et Elsevier, propriétaire de The Lancet. Une source a estimé que 49 accords de parrainage entre Springer Nature et des institutions chinoises représentaient au moins 10 millions de dollars l'année dernière. Ces accords couvrent les frais de publication que les auteurs paieraient normalement dans ces revues. Ils facilitent donc la tâche des auteurs chinois tout en créant une culture de la dépendance. Ils ont bien fonctionné pour les deux parties : ils permettent aux éditeurs d'accéder au marché chinois en pleine expansion et à ses universités bien dotées en ressources, tout en offrant en retour une reconnaissance et un statut internationaux. Mais nous savons que le président Xi Jinping exige que sa vision du monde soit respectée, même par les entreprises à capitaux étrangers, et surtout sur une question aussi sensible que le rôle éventuel de son pays dans le déclenchement d'une catastrophe mondiale. Les critiques craignent que ces liens entre les entreprises et la Chine ne compromettent les résultats et ne faussent les programmes. "L'édition scientifique est devenue une activité hautement politisée", affirme M. Petrovksy. "Il est clair qu'une enquête internationale doit être lancée sur le rôle des éditeurs scientifiques, sur leur influence de plus en plus forte, les grandes maisons d'édition rachetant de nombreuses petites revues indépendantes, ainsi que sur leur politisation croissante et leur vulnérabilité à une influence manifeste. Nous devons examiner quel impact cela a pu avoir sur la pandémie et quel impact cela pourrait avoir sur la science à l'avenir." -
La question de la proportion d'étudiants juifs dans les grandes universités s'est posée dans les années 1920 : Denis Lacorne, La crise de l'identité américaine, Tel, Gallimard, 2003, p. 319-320 : Ainsi en 1918, 50% des admis à New York University et 40% des admis à Columbia étaient des étudiants juifs, alors que le nombre des Juifs s'élevait à environ 13% de la population de l'État. En 1925, à Yale, dans le Connecticut, 13% des admis étaient des étudiants juifs, alors que les Juifs ne représentaient que 5,5% de la population de l'État. (...) La solution la plus radicale, l'imposition de quotas restrictifs, fut proposée en 1922 par le président de Harvard pour un motif parfaitement hypocrite : la lutte contre l'antisémitisme. (...) Cette solution, si contraire au républicanisme méritocratique, suscita un tel tollé dans la presse et les milieux politiques du Massachusetts qu'elle fut vite abandonnée. Une autre pratique plus subtile, le « quota silencieux, fut inventée à Yale avant de se généraliser à l'ensemble des universités de l'Ivy League. Officiellement, Yale n'admettait que les meilleurs sujets des classes terminales du nord-est des États-Unis. Mais les dés furent bientôt pipés. Le nombre de candidatures issues des grands centres urbains, d'où venaient la plupart des Juifs, fut limité au profit des candidats originaires des riches banlieues de la région. Cette ingénieuse modification des critères d'admission, l'accent mis sur les qualités de « caractère » et de « leadership », l'avantage accordé aux fils d'anciens élèves...contribuèrent à freiner les effets indésirables d'une pure méritocratie. Après tout, observa un dignitaire de Yale, les universités ne sont pas des « usines à cerveaux ». L'étudiant idéal ne devrait pas être un « rat de bibliothèque », (...) mais plutôt un être social, sportif, distingué, se contentant de notes très moyennes, seules dignes d'un « gentleman ».
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Trump était en froid avec cette communauté, notamment parce que c'est elle qui alimentait la théorie "Trump manipulé par la Russie" : https://www.jeuneafrique.com/mag/444604/politique/impeachment-trump-se-mefier-de-services-de-renseignements/ (8 juin 2017) Entre les présidents et les services de renseignements américains – qui regroupent pas moins de dix-sept agences, dont la CIA et le FBI –, c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin. Si le président des États-Unis (« Potus », acronyme de « President of The United States ») a autorité sur ces services, il s’en méfie aussi comme de la peste. Il y a de quoi. N’ont-ils pas mis en difficulté certains des locataires de la Maison-Blanche, voire contribué à leur chute ? La partie de bras de fer qui se joue aujourd’hui entre Donald Trump et James Comey, l’ancien patron du FBI, qu’il a limogé en mai, en constitue un parfait exemple. Selon le New York Times, Trump lui aurait demandé trois mois plus tôt d’abandonner son enquête sur le général Michael Flynn. Éphémère conseiller à la Sécurité nationale, Flynn, dont Trump a dû se séparer en février, avait en effet dissimulé ses contacts répétés avec de hauts responsables russes. Le limogeage de Comey fait pourtant irrésistiblement penser au Watergate, puisque le dernier président américain à avoir limogé le responsable d’une enquête qui le visait personnellement est un certain Richard Nixon. Comme sous Nixon, le FBI pourrait avoir le dernier mot. Le Watergate éclata en effet grâce aux articles de deux journalistes du Post, Carl Bernstein et Bob Woodward, alimentés par une taupe, la fameuse « Gorge profonde ». L’identité de cette taupe, tenue secrète pendant trente ans, a été révélée en 2005. Il s’agissait de Mark Felt, à l’époque numéro deux du FBI. Ce dernier a ainsi été à l’origine de la chute de Nixon, qui annonça sa démission le 8 août 1974 après qu’une procédure d’impeachment eut été lancée contre lui. -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est aussi les "nouveaux curés" qui enseignent - souvent de bonne foi, avec une vraie ferveur - le catéchisme de la bien-pensance avec son paysage mental : une litanie de saints présentée avec un zeste d'hagiographe (les prix Nobel de la paix, les médecins sans frontières avec sac de riz sur l'épaule, et en contraste une démonologie (Poutine, les terroristes), au risque du manichéïsme. Un beau livre d'images pour téléspectateur infantilisé avec des légendes faciles à assimiler. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://edition.cnn.com/2021/06/07/politics/covid-lab-leak-theory-classified-report/index.html Un rapport confidentiel rédigé l'année dernière, avertissant que la pandémie de CovId-19 pourrait s'être échappée d'un laboratoire de Wuhan, est redevenu un point central pour les législateurs qui cherchent à relancer la recherche de réponses. Le rapport, publié en mai 2020 par des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory, soutenu par le gouvernement, concluait qu'il était possible que le coronavirus se soit échappé d'un laboratoire de Wuhan, selon quatre personnes ayant connaissance du document, à une époque où cette piste était considérée comme politiquement taboue. Le rapport aboutit en grande partie à la même conclusion que celle que la communauté du renseignement a rendue publique ces dernières semaines, selon plusieurs personnes qui en ont eu connaissance, à savoir que la théorie "zoonotique" des origines du virus et la théorie de la fuite en laboratoire sont toutes deux plausibles. Mais il offre des preuves circonstancielles à l'appui de la théorie de la fuite de laboratoire, validant ce qui était alors considéré comme une notion marginale. En avril 2020 - un mois avant la publication du rapport Livermore - la communauté du renseignement avait publié une rare déclaration indiquant que, tout en continuant à enquêter sur les origines du virus, elle "partage le large consensus scientifique selon lequel le virus COVID-19 n'a pas été fabriqué par l'homme ou génétiquement modifié." À partir du printemps 2020, deux petits groupes de fonctionnaires de l'administration Trump ont mené des enquêtes parallèles sur les origines du virus : l'un au Département d'État et l'autre à la direction du Conseil national de sécurité chargée de la biodéfense. Les fonctionnaires impliqués dans ces deux examens disent maintenant que leurs efforts pour sonder la validité de la théorie de la fuite en laboratoire se sont heurtés à l'opposition de la communauté du renseignement. -
https://www.city-journal.org/harvard-race-conscious-admissions-policy (3 juin 2021) Selon l'analyse de Students for Fair Admissions, un candidat noir à Harvard se situant dans le 40e percentile académique de tous les candidats a plus de chances d'être admis qu'un Asiatique-Américain se situant dans le 90e percentile académique. Les Asiatiques se situant dans le 90e percentile académique sont défavorisés par rapport aux Hispaniques se situant dans le 60e percentile et aux Blancs se situant dans le 80e percentile également. Ce phénomène s'étend aux écoles de médecine et autres écoles supérieures. Une étude de l'American Enterprise Institute de 2017 a révélé qu'un Noir américain ayant une moyenne générale de 3,2 à 3,39 et un MCAT de 24 à 26 (selon un ancien système de notation du MCAT, remplacé depuis) avait dix fois plus de chances d'être admis qu'un Asiatique américain ayant obtenu les mêmes résultats, et même plus de chances qu'un Asiatique américain ayant une moyenne générale de 3,6 à 3,79 et un MCAT de 30 à 32. Les données relatives aux admissions dans les universités révèlent que les Asiatiques ont été maintenus entre 15 % et 20 % des admissions à Harvard. Les mêmes données révèlent des quotas effectifs similaires pour d'autres universités de premier plan, dont Yale, le MIT et Stanford. Au fur et à mesure que les Asiatiques entrent dans les universités et obtiennent de bons résultats, les universités ont recours à des procédures d'équilibrage racial de plus en plus dures à leur encontre.
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Venezuela
Wallaby a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/au-venezuela-le-geste-d-ouverture-de-nicolas-maduro-20210509 À la veille des municipales, deux membres de l’opposition intègrent le nouveau Conseil national électoral. Il s’agit d’Enrique Marquez, un ancien député de Nuevo Tiempo élu en 2015, quand l’opposition avait remporté deux tiers des sièges alors que le CNE ne comprenait qu’un seul recteur de l’autre bord. L’autre personne désignée est Roberto Picon, qui a été responsable de la commission électorale au sein de la Mesa de la Unidad (MUD), la coalition de l’opposition ayant permis aux antichavistes de remporter les élections législatives de 2015. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20210514-à-la-une-les-méga-élections-fixées-au-21-novembre-au-venezuela Après la mise en place d’un nouveau Conseil électoral ces derniers jours, un conseil qui a reçu l’aval d’une bonne partie de l’opposition vénézuélienne, son nouveau président Pedro Calzadilla a donc annoncé hier la tenue des élections régionales et municipales le 21 novembre, précise ce matin Ultimas Noticias, quotidien proche du pouvoir. Les « méga élections » comme les présente ce quotidien. Un pas essentiel en vue d’un rétablissement des principes démocratiques ce qui inclut la participation de l’opposition au scrutin, ce qui n’était pas le cas lors des dernières législatives en 2020, explique El Deber. -
Colombie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Dino dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.newyorker.com/news/daily-comment/protests-in-colombia-elections-in-peru-and-other-chaos-in-the-andes (4 juin 2021) [Duque] a également critiqué l'accord de paix que son prédécesseur, Juan Manuel Santos, a signé avec la guérilla des FARC du pays, en 2016, après cinquante-deux ans de guerre. Dans cet accord, des milliers de guérilleros ont déposé les armes, mais dans les années qui ont suivi, des centaines d'anciens combattants et de militants sociaux ont été tués dans des campagnes paramilitaires. Plusieurs milliers d'anciens combattants sont maintenant retournés sur le champ de bataille. L'incapacité de Duque à mettre pleinement en œuvre l'accord de paix est l'une des principales plaintes des manifestants, m'a dit Sergio Jaramillo, ancien haut fonctionnaire du gouvernement et négociateur principal dans les pourparlers de paix, ajoutant qu'une grande partie du problème est "l'incapacité totale de Duque à lire le moment historique", qui, dit-il, "nous pousse à revenir au mode "conflit"". Le camp de Duque et d'Uribe n'a cessé de lier l'agitation sociale à des complots présumés ourdis à Cuba, au Venezuela et même en Russie, pour porter l'extrême gauche au pouvoir. Les accusations ne sont pas prouvées, mais elles ont du poids auprès des forces armées traditionnellement conservatrices, qui sont, selon le mode de calcul, les deuxièmes ou troisièmes plus importantes de l'hémisphère occidental. La journaliste politique María Jimena Duzán m'a dit : "Il y a un président qui gouverne en étant complètement déconnecté de la réalité de son pays. Et les jeunes des bidonvilles, en majorité des enfants de parents déplacés par la guerre, en ont assez de son manque d'empathie." Elle ajoute : "Leur slogan de grève était : 'Uribe paraco' - le terme argotique pour désigner un paramilitaire - 'el pueblo está berraco' - le peuple est en colère." Certains voient dans la démarche de Duque un préambule de démonstration de force aux élections présidentielles de l'année prochaine, bien que lui-même ne soit pas éligible - depuis 2015, les présidents du pays sont limités à un seul mandat. Comme en 2018, le principal rival de son parti est le sénateur de gauche Gustavo Petro, un ancien maire de Bogota qui avait été membre d'un autre groupe de guérilla, le M-19, à la fin des années 70 et dans les années 80. Duque a battu Petro par une marge de douze pour cent, mais, au cours des derniers mois, Petro a pris la tête dans les sondages. Tout comme les milieux de Duque et d'Uribe imputent les manifestations à des groupes étrangers, ils affirment fréquemment que Petro est derrière les manifestations, aux côtés du régime de Nicolás Maduro au Venezuela, qui, selon Duque, "se nourrit des ressources du trafic de drogue" et "abrite des terroristes". Dans un pays qui a rarement été en paix avec lui-même - malgré sa capacité à organiser des élections tous les quatre ans - il n'est peut-être pas surprenant de constater que la démocratie colombienne est loin d'être saine. -
Bielorussie. Présent et avenir.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Politique etrangère / Relations internationales
Un pays comme la Pologne ne cherche pas la stabilité de la Biélorussie qui est la stabilité du régime Loukachenko. La Pologne me parait favorable à une déstabilisation du régime Loukachenko, notamment en hébergeant une plateforme d'opposants au régime comme Nexta. On n'est peut-être pas obligé d'assimiler une déstabilisation à une guerre civile, puisque parfois des régimes s'effondrent pacifiquement. Parfois des changements de régime s'opèrent pacifiquement. Mais je rappelle quand même que la révolution de Maidan en Ukraine en 2014 a fait des morts, à Kiev et à Odessa et continue d'en faire avec la guerre du Donbass. La Pologne s'est toujours montrée favorable à la révolution de Maidan. Donc l'impression que la Pologne a peur d'une guerre civile dans un pays voisin n'est pas l'impression que j'ai. -
Bielorussie. Présent et avenir.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Politique etrangère / Relations internationales
Il me semble utile de rappeler quand même que la formule consacrée est : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.