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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. --> http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/bielorussie1-general.htm Selon le recensement de 1999, seulement 38 % des citoyens biélorusses employaient quotidiennement le biélorusse. Une enquête par questionnaire en date de 1998 révélait qu'à Minsk très peu de familles, soit 1 %, utilisaient le biélorusse comme langue de communication intrafamiliale, alors que 29 % déclaraient recourir à un mélange de biélorusse et de russe. Pourtant, 81,2 % des Biélorusses considèrent le biélorusse leur langue maternelle, ce qui signifierait que les locuteurs du biélorusse peuvent être considérés comme une minorité fonctionnelle dans la république de Biélorussie. Le paradoxe de l'identité linguistique de la Biélorussie est que la plupart des Biélorusses parlent russe quotidiennement. En somme, les Biélorussiens seraient des russophones plutôt que des biélorussophones. Pour simplifier, on peut affirmer que, si plus de 80% des Biélorussiens déclarent que le biélorusse est leur langue maternelle lors des recensements de la population, près des deux tiers des citoyens bélarussiens parlent le russe à la maison. Forcément, ce sont, outre les russophones, les biélorussophones et les petites minorités nationales qui font cet usage du russe dans leur vie quotidienne. Le Comité national de la statistique a présenté une carte des langues parlées à la maison au moment du recensement de 2009: on peut consulter cette carte en cliquant ici s.v.p. Une enquête qui date de deux décennies (Béloroussov et Grigorian, cités par par jeantheau, 2001) pour l'Académie des sciences de Russie, révélait qu'à Minsk 95,4 % des individus déclaraient pouvoir parler le russe et les deux tiers des habitants se considéraient comme bilingues quand il s'agit de parler, mais ils se percevaient comme bilingues dans une proportion de quatre cinquième pour l'écoute (radiotélévision). Si les milieux nationalistes sont des défenseurs du biélorusse, il n'en est pas ainsi pour la plupart des locuteurs de cette langue qui, au contraire, prônent l'usage de la langue russe. À l'été 2020, la revue Rapports de l'Académie nationale des sciences du Bélarus (en russe: Доклады Национальной академии наук Беларуси ou "Doklady Natsional'noy akademii nauk Belarusi") a publié un article intitulé «Le bilinguisme biélorusse-russe — une valeur spirituelle et culturelle historiquement établie du peuple» (en russe: "Белорусско-русское двуязычие — исторически сложившаяся духовно-культурная ценность народа"). Le texte est signé par deux auteurs biélorusses prestigieux: Vladimir Gusakov, le président de l'Académie nationale des sciences de Biélorussie et Alexander Kovalenya, membre de l'Académie nationale des sciences. Voici un extrait de ce rapport rédigé en russe et qui ressemble quelque peu à de la «russolâtrie». (...) Comme il est proposé dans cet article «sérieux», la langue russe correspond à l'âme biélorusse et elle est la deuxième langue maternelle du peuple biélorusse. Ce genre de discours est fréquent en Biélorussie et la plupart des biélorussophones adhèrent à cette croyance. En 1999, seulement 58,6% de la population déclarait parler russe à la maison, alors qu'en 2009, ce nombre était passé à 69,8%. Selon une étude de 2018 du Centre de recherche IPM (en anglais: Research Centre IPM), seulement 2,2% des Biélorusses parleraient le biélorusse à la maison, tandis que 73,7% utiliseraient le russe; 12,3% parleraient les deux et 11,6% utiliseraient un mélange des deux langues (la trasianka). L'emploi de la langue biélorusse dans les établissements d'enseignement publics continue de diminuer. Outre la russification du système d'éducation des médias, l'intérêt croissant des jeunes pour la langue biélorusse est en concurrence avec une fuite des cerveaux. Par exemple, l'année 2018 fut une année record dans la mesure où quelque 11 000 Biélorussiens ont émigré vers d'autres pays pour y travailler. Dans ces conditions, l'anglais devient encore plus populaire que le biélorusse pour les jeunes professionnels, tout comme le polonais chez les travailleurs qui s'installent en Pologne. Dans tous les cas, c'est la langue biélorusse qui est perdante.
  2. https://unherd.com/2021/05/what-if-there-was-a-lab-leak/ (26 mai 2021) Le terrain a commencé à bouger à la fin de l'année dernière lorsque le microbiologiste de Stanford David Relman a publié un superbe article expliquant pourquoi nous devrions étudier sérieusement la possibilité d'une fuite en laboratoire parallèlement à une transmission zoonotique naturelle, soutenant ainsi la petite poignée de scientifiques courageux qui avaient défendu cette cause au mépris de l'establishment médical. Ces dernières semaines, plusieurs autres experts de premier plan - dont le virologue David Baltimore, lauréat du prix Nobel, l'influent généticien de Cambridge Ravindra Gupta et Ralph Baric, l'épidémiologiste américain qui a mené des expériences controversées sur les coronavirus avec les chercheurs de Wuhan - ont rendu publiques des demandes similaires. Même Anthony Fauci, le principal expert américain en matière de maladies infectieuses, qui dirige la réponse à la pandémie, concède aujourd'hui que le virus pourrait provenir d'un débordement de laboratoire. Richard Ebright, expert en biosécurité et professeur de biologie chimique à l'université Rutgers, a vivement critiqué ces travaux [sur le gain de fonction], affirmant que le seul impact "est la création, dans un laboratoire, d'un nouveau risque non naturel". L'année dernière, il a suscité des craintes quant à une éventuelle fuite dans un laboratoire. Il estime aujourd'hui que les discussions sur la sécurité doivent devenir une priorité depuis que le monde a vu le carnage que peut provoquer un nouveau virus. "Indépendamment du fait que le Covid-19 soit né d'un accident naturel ou d'un accident de laboratoire, le risque qu'une future pandémie trouve son origine dans un accident de laboratoire est réel", a-t-il déclaré, ajoutant que les gens devaient se concentrer sur "l'insuffisance des normes de biosécurité et de sûreté biologique dans le monde et l'absence quasi-totale de réglementation en matière de biosécurité dans le monde". Ces points de vue semblent raisonnables, même si toute nouvelle réglementation ne pourra fonctionner qu'avec des programmes d'inspection mondiaux et des systèmes d'alerte de biosécurité plus efficaces. Pourtant, la position d'Ebright lui a valu les attaques d'autres scientifiques éminents ; l'un d'eux me l'a décrit l'année dernière comme "un fou". Une telle arrogance a été démontrée dès février de l'année dernière lorsque 27 "experts" ont publié une lettre historique dans le Lancet qui cherchait à étouffer le débat en s'attaquant aux "théories du complot suggérant que le Covid-19 n'a pas une origine naturelle". Une demande de liberté d'information a révélé par la suite que cette déclaration influente avait été secrètement organisée par Peter Daszak, un chef d'association caritative britannique qui a acheminé des fonds des autorités sanitaires américaines vers son ami et collègue de recherche Shi Zhengli, la tristement célèbre experte "Batwoman" de l'Institut de virologie de Wuhan. Ces événements mettent en lumière trois problèmes scientifiques importants mis en évidence par la pandémie et auxquels il faut s'attaquer, quelles que soient les origines : une direction et une structure de l'OMS lamentables, qui ne sont pas à la hauteur de la tâche consistant à protéger la sécurité publique ; la collusion d'un establishment scientifique qui a cherché à fermer le débat plutôt qu'à suivre les preuves ; et la mise à mal de la réputation de certaines revues clés qui n'ont pas su promouvoir un débat libre fondé sur des faits. Il est vital de regagner la confiance de ces institutions. Pourtant, ma propre profession, le journalisme, ne s'est guère mieux portée. Peut-être est-ce dû au fait que Donald Trump a insisté sur le fait que le virus provenait d'un laboratoire de recherche de Wuhan dans ses attaques sauvages contre la Chine, tout en refusant de fournir des renseignements à l'appui. En tout cas, lorsque j'ai commencé à enquêter sur ces événements en avril de l'année dernière, j'étais profondément sceptique et je marchais prudemment par crainte de promouvoir des théories du complot. Ce n'est que lorsque j'ai constaté l'ampleur de la dissimulation de Pékin que j'ai perdu mes illusions, et que j'ai découvert en mai dernier deux études révolutionnaires réalisées par des scientifiques libres d'esprit. La première, cosignée par Alina Chan, biologiste moléculaire au Broad Institute, a contribué à démolir la théorie du marché, tandis que la seconde, réalisée par Nik Petrovsky, professeur de médecine à l'université Flinders d'Adélaïde, soutenait que le nouveau virus était "uniquement adapté pour infecter les humains" et se comportait différemment des autres zoonoses. Tous deux ont souligné la nécessité d'enquêter correctement sur la possibilité d'une fuite en laboratoire et se sont exprimés courageusement sur la question depuis un an.
  3. https://actualitte.com/article/100141/international/le-philosophe-jurgen-habermas-renonce-a-un-prix-emirati Jürgen Habermas, pointure contemporaine de la philosophie sociale, morale et politique, a annoncé qu'il renonçait au titre de « Personnalité culturelle de l'année », décerné dans le cadre du Prix du livre Cheikh Zayed. La récompense devait lui revenir lors de la Foire du Livre d'Abou Dhabi, organisée du 23 au 29 mai prochain, avec une dotation de 225.000 €. Ce 2 mai, un article du Spiegel, signé par Dietmar Pieper, critiquait ouvertement l'accord tacite de Jürgen Habermas pour recevoir la récompense émiratie. « Les règles démocratiques, qui sont sacrées pour Habermas, sont ici bafouées », peut-on lire dans l'article. Toutefois, le Spiegel met le doigt sur un détail qui n'en est pas un : interrogé sur la présence de Mohammed ben Rachid Al Maktoum parmi les précédents lauréats, il n'aurait fait aucun commentaire. Pourtant, ce dernier, poète, mais surtout émir de Dubaï, jouit d'une réputation qu'il est difficile d'ignorer, reconnu coupable d'avoir maltraité et séquestré sa fille, Latifa Al Maktoum, toujours assignée à résidence à Dubaï. Mis face à ses contradictions, le philosophe a finalement annoncé qu'il renonçait à la récompense et sa dotation. « C'était une mauvaise décision, que je corrige à présent », a-t-il simplement commenté.
  4. https://www.aspistrategist.org.au/belarus-hijacks-western-complacency/ (26 mai 2021) Outre ses reportages sur la répression violente des forces de sécurité biélorusses à l'encontre des manifestants pacifiques, Nexta a fourni des instructions quotidiennes sur le moment, le lieu et la manière dont les Biélorusses devaient se mobiliser lors des manifestations de masse organisées dans tout le pays l'année dernière contre la victoire électorale bidon de Loukachenko. Ses appels du dimanche à une marche nationale pour la liberté ont rassemblé jusqu'à 200 000 personnes dans les rues de Minsk. Et tous ces manifestants savaient précisément ce qu'il fallait faire, car ils suivaient le livre de jeu publié par Protasevich et son collègue, Stepan Putilo, fondateur de Nexta. Après ce soulèvement sans précédent, le régime de Loukachenko a paniqué, et pour cause. Nexta recueillait et partageait des informations et des photos provenant de toute la Biélorussie. Chaque message, photo et appel à l'action qu'il publiait devenait viral, atteignant des personnes dans tout le pays et dans le monde entier. La clé de la puissance de Nexta était qu'il était basé en dehors de la Biélorussie, à Varsovie. Le régime de Loukachenko ne pouvait ni couper sa connexion Internet, ni l'emprisonner ou l'abattre, comme il le faisait avec les médias d'opposition et les manifestants encore présents en Biélorussie. M. Loukachenko était sans doute exaspéré par le fait que les manifestations étaient guidées non pas tant par Svetlana Tikhanovskaïa, la probable gagnante des élections d'août, que par un insaisissable opérateur de nouveaux médias situé au-delà des frontières de la Biélorussie. Protasevich avait reçu l'asile politique en Lituanie. Nexta étant basé en Pologne, il convient de se demander si les autorités polonaises ont fait tout ce qu'elles pouvaient - ou rien du tout - pour le protéger et le mettre en garde, lui et ses collègues, contre les dangers auxquels ils étaient confrontés. Il aurait dû être clair que Protasevich et Putilo étaient en danger. Il est bien connu que la Russie et la Biélorussie s'en prennent à ceux qu'elles considèrent comme des traîtres, même lorsqu'ils sont à l'étranger. Maintenant, on sait jusqu'où ils iront dans ce but.
  5. C'est le principe de non ingérence dans les affaires internes des États. Principe de droit international qui s'impose à tout le monde depuis le traité de Westphalie de 1648.
  6. Selon d'autres sources le soja serait "exclu". On évoque le colza. Il reste des inconnues sur la nature du biocarburant liquide et sur la date 2024 ou 2030. : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/20/en-guyane-les-biocarburants-au-secours-d-un-projet-controverse-de-centrale-thermique_6056712_3244.html La centrale devra « fonctionner aux biocarburants dès son entrée en service », début 2024 Les biocarburants devront respecter les « critères de durabilité », ce qui « exclut » notamment les « huiles de palme et de soja ». « On met tout en œuvre pour être prêt, mais on ne garantit pas que le démarrage se fera en biomasse liquide », a indiqué au Monde la direction d’EDF. Si la société n’opère pas de centrale avec ce type de combustible, un essai concluant a été mené en juillet en Guadeloupe dans l’usine au fioul lourd de Jarry, avec une biomasse liquide produite par la société française Saipol, qui fabrique des coproduits à partir du colza (tourteaux pour les animaux, huile alimentaire, glycérine végétale et biomasse liquide), selon le groupe. « Si ce n’est pas prêt », précise EDF, « la date butoir c’est 2030 », objectif fixé par les pouvoirs publics pour une production électrique basée à 100 % sur les énergies renouvelables en outre-mer. Le groupe annonce « le lancement d’une étude sur la création d’une filière de biomasse locale, pour que ce soit vertueux ». La centrale pourra fonctionner au fioul en cas de difficulté d’approvisionnement en biomasse liquide. https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/centre-littoral/remire-montjoly/nouveau-projet-de-centrale-100-biomasse-au-larivot-les-defenseurs-de-l-environnement-restent-sur-leur-garde-883596.html (18 octobre 2021) « Le projet est transformé sur le carburant qui va être utilisé, il ne va pas être modifié sur l’oléoduc, il ne va pas être modifié sur l’emplacement, il ne va pas être modifié sur notre dépendance à l’extérieur – on change le Vénézuela par l’huile européenne. Alors, biomasse liquide… le plus crédible serait de l’huile de colza. De l’huile de colza qui a en surplus en France et dans l’Union européenne, qu’on ferait venir par bateau ».
  7. https://fr.mongabay.com/2020/12/centrale-electrique-a-lhuile-de-soja-en-guyane-francaise-un-risque-de-deforestation-massive-de-lamazonie/ (22 décembre 2020) Selon EDF, le fournisseur d’électricité de France, la plus grande centrale proposée, le Larivot à Cayenne, demanderait entre 84 000 et 140 000 tonnes métriques de soja par an pour générer suffisamment de biocarburant liquide et permettre d’alimenter une centrale de 120 mégawatts. Pour cultiver autant de soja, il faudrait raser une proportion stupéfiante de la forêt tropicale, entre 1 388 kilomètres carrés (plus grande que la ville de Phoenix, Arizona) et 2 310 kilomètres carrés (presque trois fois la superficie de la ville de New York), selon les estimations fournies par l’organisation Biofuelwatch en Écosse, une ONG qui surveille la biomasse dans le monde. La Guyane française dispose d’une superficie agricole limitée (la région importe 80 % de ses produits alimentaires), donc cultiver le soja pour en faire du biocarburant pourrait entraîner une déforestation massive. Au total, ce sont cinq nouvelles centrales au biocarburant qui sont proposées sur la côte de la Guyane française. Quatre sont petites — 5 mégawatts ou moins — comparées à la centrale de 120 mégawatts de Larivot. Une étude de 2008 publiée dans Industrial Biotechnology a comparé les empreintes carbone des biocarburants et des combustibles fossiles. « Les émissions à effet de serre [par exemple] sont davantage réduites en brûlant du fioul lourd et en préservant la forêt tropicale brésilienne qu’en la rasant pour cultiver de la canne à sucre destinée à la fabrication du bioéthanol. » Almuth Ernsting, chercheuse en biomasse chez Biofuelwatch en Écosse, surveille étroitement les avancées en France et en Guyane française. Elle dit être très préoccupée par l’empressement évident du gouvernement français de changer les lois de protection des forêts dans son département d’Amérique du Sud.
  8. Il y a aussi les déclarations officielles de Pékin :
  9. https://www.japantimes.co.jp/news/2021/05/26/asia-pacific/south-korea-aging/ " Je vis seul" est l'une des émissions de télé-réalité les plus populaires de Corée du Sud. Elle suit la vie célibataire d'acteurs de cinéma et de chanteurs de K-pop qui se livrent à des activités banales, comme nourrir leur animal de compagnie ou manger des ramens au milieu de la nuit, tout seuls. Les personnes vivant seules représentent déjà près de 40 % de la population. Le terme "Honbap" (un repas en solitaire) est entré dans le langage courant ; il existe même une marque de boîte à lunch appelée Honbap Day. Selon la Banque mondiale, le taux de fécondité par femme en Corée du Nord était de 1,9 en 2019, tandis que celui de la Corée du Sud était de 0,9. La Corée du Sud possède l'une des plus grandes armées du monde, mais le nombre de conscrits est en baisse depuis près d'une décennie. Aujourd'hui, la plus grande menace pour les 640 000 soldats sud-coréens ne se situe pas de l'autre côté de la frontière, mais à l'intérieur de ses propres frontières : le nombre de soldats devrait diminuer d'un tiers en moins de vingt ans, en raison du vieillissement de la population. La Corée du Sud met toute sa puissance technologique au service de ce problème, en développant des véhicules sans pilote capables de transporter des munitions ou des soldats blessés et même de combattre seuls, ainsi que des robots programmés pour détecter les mines et les tunnels souterrains. En mer, des tests sont en cours avec des navires sans équipage pour la chasse aux mines. Hanwha Defense, un fabricant d'armes, estime que les robots pourraient réduire jusqu'à 60 % le nombre de personnes nécessaires aux opérations dangereuses. "Il est plus logique de faire tuer un robot qu'un humain", déclare Jeon Young-jin, développeur en chef de robots chez Hanwha. "La vie de chaque soldat est aujourd'hui plus précieuse que jamais".
  10. http://www.asahi.com/ajw/articles/14357907 (26 mai 2021) Plus de 90 000 athlètes et personnels liés aux Jeux entreront au Japon. Et même s'il n'y aura pas de spectateurs aux Jeux, il y aura bien plus de cent mille personnes réunies, si l'on ajoute les volontaires à l'équation. Toutes ces personnes rentreront chez elles une fois les Jeux terminés. Il n'est pas exclu qu'une fois que les porteurs du virus du monde entier auront convergé vers le Japon, le virus se dispersera dans le monde entier. Cependant, les détails des règles qu'ils devront respecter doivent encore être précisés, ce qui signifie qu'il n'y aura pas de temps pour les répétitions avant les Jeux. La situation qui les attend sera loin d'être facile, sans compter que les organisateurs doivent également faire face à la chaleur brutale de Tokyo en été, ce qui était déjà une préoccupation majeure avant même que la pandémie ne frappe. Le comité d'organisation affirme avoir plus ou moins trouvé le moyen d'assurer le personnel de santé pour les Jeux olympiques. Mais qu'en est-il des lits d'hôpitaux pour les urgences ? Les gouverneurs des préfectures autour de Tokyo, où le système de soins de santé est déjà fortement sollicité, ont tous déclaré clairement qu'ils ne seront pas en mesure de fournir des "lits prioritaires" pour les patients liés aux Jeux olympiques.
  11. http://www.asahi.com/ajw/articles/14336189 (23 avril 2021) Le gouvernement, sous la coordination du cabinet, a commencé à évaluer et à planifier une voie possible pour atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2050, a ajouté Mme Tsai. L'objectif précédent de Taiwan, fixé en 2015, était de réduire de moitié les émissions entre 2005 et 2050. L'année dernière, le charbon a fourni 45 % de l'électricité de Taïwan, le gaz naturel liquéfié (GNL) arrivant juste derrière avec près de 36 %, selon un document d'information du ministère de l'économie publié jeudi.
  12. Non, elle fait partie des "dépendances". http://www.asahi.com/ajw/articles/14353963 (20 mai 2021) "Les professionnels russes et chinois sont en train de mettre en œuvre un projet conjoint phare, véritablement emblématique", a déclaré M. Poutine lors de la cérémonie, décrivant la technologie comme "de puissants réacteurs nucléaires de pointe fabriqués en Russie, conformes à toutes les règles de sécurité et aux normes écologiques les plus strictes". Les projets devraient être achevés d'ici 2026 et 2028, apportant ainsi "une grande contribution... au maintien de la sécurité énergétique (de la Chine)", a déclaré M. Poutine.
  13. https://www.france24.com/fr/europe/20210521-climat-le-g7-s-engage-à-mettre-fin-aux-subventions-des-centrales-à-charbon Le G7 s'est engagé, vendredi 21 mai, à mettre fin dès cette année aux aides publiques à destination des centrales à charbon. "C'était une décision très difficile à prendre, en particulier pour le Japon." Cette semaine, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé que le monde devait renoncer "maintenant" à tout nouveau projet pétrolier ou gazier, au-delà de ceux déjà approuvés, pour atteindre d'ici 2050 la neutralité carbone et avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
  14. https://www.theguardian.com/world/2021/may/26/whatsapp-sues-indian-government-over-mass-surveillance-internet-laws WhatsApp intente un procès au gouvernement indien au sujet des nouvelles lois sur l'Internet qui, selon la société, porteront "gravement atteinte" à la vie privée de ses utilisateurs. En vertu de ces lois, le cryptage - qui permet de garder les communications sur l'application privées et inaccessibles aux parties extérieures - devrait être supprimé de WhatsApp en Inde et les messages devraient être placés dans une base de données "traçable". Lundi, la police de Delhi, qui est sous le contrôle du ministère de l'Intérieur, s'est rendue tard dans la nuit dans les bureaux vides de Twitter à Delhi dans ce qui a été initialement décrit comme un "raid". Il a ensuite été précisé qu'il s'agissait d'une notification légale adressée à la société, après qu'un tweet d'un politicien du parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP), ait été qualifié de "média manipulé". Le tweet montrait un document qui, selon les preuves, était falsifié.
  15. La souveraineté numérique (internet) de la Russie : https://arstechnica.com/tech-policy/2021/05/youtube-feels-heat-as-russia-ramps-up-digital-sovereignty-drive/ https://theconversation.com/digital-sovereignty-can-russia-cut-off-its-internet-from-the-rest-of-the-world-125952
  16. Pourquoi le Moderna se conserve-t-il moins froid que le Pfizer ? https://www.npr.org/sections/health-shots/2020/11/17/935563377/why-does-pfizers-covid-19-vaccine-need-to-be-kept-colder-than-antarctica?t=1621940353865 Comme les formulations spécifiques sont secrètes, dit Mme Liu, on ne sait pas exactement pourquoi ces deux vaccins à ARNm ont des exigences de température différentes. "Cela se résume à leurs données", dit-elle à propos du vaccin de Moderna. "Si leurs données montrent qu'il est plus stable à une certaine température, c'est ça". Colleen Hussey, porte-parole de Moderna, a expliqué à NPR dans un courriel que son vaccin n'a pas besoin d'être conservé si froid en raison de ses "propriétés et de la structure particulière des nanoparticules lipidiques", et parce que la société a appris de l'expérience - elle a déjà développé dix candidats vaccins à ARNm. "Aujourd'hui, nous n'avons pas besoin [de conditions ultra-froides] car la qualité du produit s'est améliorée et il n'est pas nécessaire de le congeler fortement pour éviter la dégradation de l'ARNm", explique M. Hussey.
  17. 26 novembre 2018 - Laurent Mermet, Le Refoulement du distributif Dans cet extrait, Laurent Mermet montre en quoi le refoulement du distributif, où l'on raisonne comme si l'humanité était un acteur constitué et unitaire, et où l'on élude la question des gagnants et des perdants des crises et mutations, débouche sur d'importants points aveugles lorsqu'il s'agit de penser l'action collective face à l'urgence écologique. 3:44 Quand j'entends cette annonce d'une guerre inévitable, j'ai envie de poser des questions très simples : cette guerre, est-ce que nous avons des chances de la gagner ? Et qui vont être nos ennemis dans cette guerre ? Quels vont être les affrontements et qui va mourir dans cette guerre ? Est-ce que nos équipements militaires actuels sont adaptés aux formes de guerre ? Est-ce que cela ne serait pas une priorité majeure dans la formation de la jeune génération, de former les guerriers qui nous permettront de survivre dans cette guerre ? Quand quelqu'un annonce une guerre avec des arguments crédibles, pour moi il y a une étrangeté à ne pas poser la question : est-ce que nous faisons bien ce qu'il faut pour la gagner ? Et puis cela pose immédiatement la question : qui est "nous" dans cette guerre ? Est-ce que c'est la France et les Français ? Est-ce que c'est l'Europe et les Européens ? Dans tous ces appels qui pour beaucoup évoquent cette perspective d'affrontements à l'échelle planétaire, tous éludent. C'est à dire que la violence est évoquée, mais comme un repoussoir. Elle n'est jamais évoquée comme devant faire l'objet d'une préparation. Pour quelqu'un qui lit des livres d'histoire, il y a quelque chose d'insensé. Cela peut se comprendre parce que cela fait deux générations qui n'ont pas été confrontées à la violence qui sous-tend les structures politiques, économiques et que nous profitons de la situation, mais le fait de croire que cela va durer indéfiniment, c'est quelque chose qui est de l'ordre de l'illusion. 7:02 Il y a une formule qu'utilise Aurélien Barreau, c'est « la tribu des vivants ». C'est évidemment paradoxal puisque quand on parle de tribu, c'est qu'il y a plusieurs tribus. Au lieu de poser la question quelles tribus vont tirer leur épingle du jeu dans la crise planétaire, on nous dit : il y a une seule "tribu des vivants", l'humanité, les générations futures. 7:38 On utilise pour penser la question environnementale des concepts qui évacuent la dimension distributive. Exemple : l'humanité ("l'humanité n'a plus que dix ans pour échapper aux pires scénarios du changement climatique"). Plus nette encore, la notion de "générations futures", "les générations futures". Mais c'est une pure abstraction, les générations futures, parce que chaque famille prépare sa génération future. Chaque pays, chaque communauté. La question de savoir, est-ce que ce seront les générations futures chinoises ou européennes ou africaines qui vont s'en sortir, et comment vont-elles s'en sortir et quel va être le mode de vie qu'elles vont utiliser, ça, c'est une question distributive. 8:51 Le deuxième refoulement est normatif qui consiste à dire : le monde est déjà trop inégalitaire, donc il est absolument hors de question d'envisager de manière explicite des résolutions de problème, même ne serait-ce que fassent perdurer les inégalités actuelles. Du coup on raisonne en utilisant des attracteurs normatifs, par exemple : "tout le monde a la même chose", ou "un homme = un quota de ressources sur toute la planète". Or ces attracteurs n'ont aucun réalisme en termes d'action. Ce sont des attracteurs moraux, on le comprend : on n'a pas encore vu avec le cours de négociation les notions de point focal, et caetera qui expliquent que dans le flou, l'incertitude, quand on n'arrive pas à gérer les situations distributives, on se repère par rapport à des attracteurs, mais si ces attracteurs sont totalement irréalistes en termes d'action, à ce moment-là, on entre dans des modes de raisonnement qui sont décalés par rapport à la possibilité réelle d'agir. On va agir avec un discours qui dit quelque chose et une action réelle qui fait autre chose, parce qu'on est trop décalé sur le plan distributif. 11:19 [Le troisième refoulement est fantasmatique] en ce sens qu'on imagine que la distribution de l'accès aux ressources, aux biens naturels, à l'environnement, et caetera, n'est pas un facteur pertinent, et qu'avec un accès massivement diminué, on pourra d'une certaine façon vivre mieux. 11:48 Quand vous regardez pourquoi il y a des échecs dans l'organisation de l'action collective, très souvent, même à des échelles toute petites, quand vous êtes trois, quatre, cinq, dix, vous dites : ça serait vachement bien de faire ça, très souvent quand on n'arrive pas à passer à l'action, c'est parce qu'il y a des enjeux distributifs sous-jacents qui n'ont pas été réglés, c'est à dire que les participants potentiels à l'action collective ne sont pas au clair pour savoir qui va tirer son épingle du jeu, et qui non. Cela inhibe l'action de manière insidieuse, parce que les gens ne vont pas dire que c'est parce qu'ils pensent qu'ils ne vont pas s'y retrouver autant que l'autre qu'ils ne participent pas de bon coeur à l'action collective. Ils disent : oui, oui, je suis prêt, et tout, mais en fait ça sabote de manière souterraine l'action collective. 13:30 Si vous pensez que rétablir la justice distributive est une condition sine qua non pour sauver la planète, c'est que c'est plus important pour vous de mener vos luttes distributives que de sauver la planète. Vous connaissez tous l'histoire du jugement de Salomon : les deux mères qui prétendent toutes les deux que le bébé est à elle, et c'est seulement au moment où Salomon demande à un garde d'arriver avec son épée pour couper le bébé en deux qu'une femme s'écrie : non, non, je préfère qu'il soit à l'autre. C'est parce qu'à un moment pour elle la vie du bébé est prioritaire par rapport à la distribution entre elles. Mais tant qu'on nous dit : le problème distributif est un préalable, c'est que la planète n'est pas la priorité.
  18. Notre morale est à plusieurs vitesses, à géométrie variable. Elle est "en même temps" indignée par les dictateurs biélorusses et amie des dictateurs tchadiens, voire même d'autant plus comme ceci qu'elle doit faire oublier qu'elle est comme cela.
  19. https://www.rfi.fr/fr/amériques/20210525-pérou-18-morts-lors-d-une-attaque-armée-attribuée-au-sentier-lumineux 18 personnes ont été assassinées dimanche soir dans la zone connue comme le Vraem, principale zone de production de drogue du pays. Les forces armées péruviennes ont attribué ce massacre au Sentier Lumineux. https://www.lemonde.fr/international/article/2021/05/24/au-perou-la-droite-fait-bloc-pour-contrer-le-communiste-castillo_6081273_3210.html Présenté comme le dernier avatar du communisme, M. Castillo, un instituteur syndicaliste de 51 ans, menacerait l’équilibre démocratique et économique du pays. Il le « fera reculer de façon barbare », le rendant « encore plus pauvre qu’il ne l’est », tonne l’écrivain et Prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa dans une ardente tribune publiée dans le quotidien espagnol El Pais. Il lui préfère donc Keiko Fujimori. La fille de l’ex-autocrate Alberto Fujimori (1990-2000), que Mario Vargas Llosa avait pourtant affronté dans les urnes en 1990, est poursuivie pour blanchiment dans l’affaire du financement occulte de ses précédentes campagnes électorales et risque trente ans d’emprisonnement. Héritière et farouche défenseuse du fujimorisme, un courant d’extrême droite populaire et autoritaire, chantre du néolibéralisme, Mme Fujimori serait un « moindre mal » aux yeux de l’écrivain. Un avis largement partagé dans la presse nationale. Dans le quotidien El Comercio, aux mains du grand groupe conservateur du même nom, qui détient 80 % des journaux et plusieurs chaînes de télévision, les éditoriaux alarmistes se succèdent face à la possible victoire du candidat de gauche : « Chronique d’un désastre annoncé », « La démocratie en danger »… Dans les rues de Lima, la capitale, de mystérieux panneaux géants ont fait leur apparition, fin avril : « Pense à ton avenir, non au communisme », « Protège ton travail et ta liberté »…
  20. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210520-tchad-les-députés-européens-appellent-le-cmt-à-un-retour-à-l-ordre-constitutionnel (20 mai 2021) Un mois après la mise en place du Conseil militaire de transition au Tchad, le Parlement européen condamne la prise du pouvoir par les militaires. Lors d’une session parlementaire ce jeudi à Bruxelles, les députés européens ont appelé les militaires à un retour à l’ordre constitutionnel. Dans une résolution votée par 635 voix sur 693, les députés européens ont condamné la prise de pouvoir par les militaires tchadiens après le décès du président Idriss Déby.
  21. Lundi soir, les discussions entre les Vingt-Sept ont à nouveau fait apparaître les lignes de fracture entre les dirigeants partisans de nouvelles sanctions contre Moscou et ceux qui, comme Emmanuel Macron et Angela Merkel, estiment qu’il y aurait un grand risque à voir la Russie se tourner vers la Chine et qu’il faut donc trouver des voies de passage avec Moscou.
  22. https://www.lefigaro.fr/international/mali-le-premier-ministre-emmene-par-des-soldats-apres-avoir-forme-un-gouvernement-20210524 Confronté à une contestation politique et sociale grandissante, le Premier ministre a présenté il y a dix jours la démission de son gouvernement et a été reconduit immédiatement dans ses fonctions par le président de transition Ndaw, avec la mission de former une équipe d'ouverture. La grande inconnue était la place qui serait faite aux militaires, en particulier aux proches de l'ancienne junte, et l'inquiétude est allée grandissant ces derniers jours que les colonels ne se satisfassent pas des choix de Moctar Ouane.
  23. https://www.ledevoir.com/societe/603680/mobilisation-a-montreal-pour-denoncer-l-insuffisance-du-projet-de-loi-96 (21 mai 2021) Selon des études dévoilées par l’Office québécois de la langue française plus tôt cette année, la part de la population utilisant le français à la maison devrait passer de 82 % en 2011 à 75 % d’ici 2036 dans la province. https://www.journaldequebec.com/2021/05/22/une-majorite-approuve-le-plan Les « deux solitudes » ne partagent pas les mêmes craintes quant à la précarité du français au Québec. 68 % des répondants francophones se disent inquiets pour son avenir, contre 24 % des anglophones (32 % chez les allophones). À Montréal, le schisme est encore plus grand, avec une proportion de 80 % contre 22 %. Jean-Marc Léger y voit tout de même une bonne nouvelle : près d’un anglophone sur quatre se soucie de protéger la langue française : « c’est assez élevé », note-t-il. Les réponses suivent les mêmes lignes de fracture quand on demande si la situation du français s’est améliorée au Québec depuis 10 ans : seulement 2 % des francophones répondent oui, contre 33 % des anglophones et 28 % des allophones. Ce qu’en pensent les Québécois 78 % L’État québécois devrait communiquer en français avec les nouveaux arrivants 83 % L’État québécois devrait communiquer en français avec les entreprises établies au Québec 89 % Offrir des cours de francisation pour les adultes anglophones et allophones établis au Québec 78 % Le droit de travailler en français devrait être renforcé 75 % Soumettre les entreprises du Québec de compétence fédérale à la loi 101 72 % Soumettre les entreprises de 25 à 49 employés à la loi 101 83 % Les commerçants devraient servir les consommateurs en français. 75 % Exiger une nette prédominance du français dans l’affichage commercial
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