-
Compteur de contenus
25 018 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
68
Tout ce qui a été posté par Wallaby
-
À propos d'Alexander Demandt : Der Fall Roms. Die Auflösung der römischen Reiches im Urteil der Nachwelt, 1984 (la chute de Rome : la dissolution de l'empire romain dans le jugement de la postérité). https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1988_num_90_3_4349 A. D. en fait une interprétation à plusieurs « plis », une « Deutung -Viel- falt », qu'il propose, p. 549-551, de figurer par un octogone circulaire où s'entrecroisent huit « secteurs cardinaux » (opinion publique ; politique extérieure ; organisation de l'État ; armée ; finances ; production économique ; situation sociale ; nombre de la population), figure qui concorde avec un « cercle diabolique » formé par les six secteurs les plus importants de la chute de l'Empire (baisse de la production ; affaiblissement des forces défensives ; recrudescence des attaques barbares ; hausse du coût des moyens militaires ; augmentation de l'appareil administratif ; augmentation du poids des impôts), ce qui lui permet de classer, p. 558-570, les 400 auteurs ayant relevé 210 facteurs, très divers, de la chute de Rome (liste donnée par ordre alphabétique, p. 695). Dans le Nachwort, p. 619-624, c'est donc un jugement relatif qu'A. D. tente d'appliquer à notre « malaise » d'aujourd'hui. Il observe, d'une part, que l'Antiquité d'avant le Bas Empire n'a pas connu de rupture comparable à celle des Grandes invasions et, d'autre part, que nous avons appris à penser la fin de notre monde européen comme l'extinction de notre culture continuant celle de l'Antiquité, bien qu'il s'agisse seulement d'un « reste » qu' A. D. évalue p. 622, à un dixième, car Chrétiens et Barbares ont détruit ou laissé périr les neuf dixièmes de la culture antique. Or, à partir de ce « reste » gréco-romain l'Europe d'aujourd'hui continue-t-elle vraiment la culture de la civilisation antique ? Précisément selon A. D., notre « malaise » actuel est dû non seulement au fait que l'Europe d'après la seconde guerre mondiale, c'est-à-dire d'après Hiroshima et Auschwitz, « nouvelle barbarie », a été moralement « congédiée », dévalorisée, mais encore au fait que la culture technique européenne se propage de plus en plus hors d'Europe, annonçant ainsi un nouvel Age mondial qui succédera au nôtre, où la chute de Rome ne servira plus d'exemple. Mais, c'est surtout depuis 1964-1965 que la « splendeur » des sciences exactes ne cesse de briller, « Hochkultur » qui n'est pas seulement l'apanage d'une minorité, car les savants vulgarisent eux-mêmes leurs découvertes10. Or, savoir que notre univers qui a eu un commencement aura une fin, que tout être vivant a un patrimoine génétique et qu'il y a polymorphisme génétique, etc.. influencent immanquablement nos idées et nos mentalités. Si le poète Térence, cité par A. D., p. 499, faisait dire à l'un des personnages de sa comédie L'Heautontimoroumenos, I, 1, 25, vers 163 avant notre ère : « Je pense que rien d'humain ne m'est étranger », en 1986 l'astrophysicien Hubert Reeves déclare, dans, L'heure de s'enivrer. L'Univers a-t-il un sens ? p. 234 : « Rien de physique, de chimique, de biologique ne m'est étranger ».
-
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Daech, c'est un califat. Donc cela imposerait aux Talibans de se mettre à genoux et de suivre les ordres du grand calife. Et ce n'est peut-être pas ce dont ils ont envie. En plus, il y a califat et califat. Daech, c'était l'organisation du calife "al Baghdadi" avec l'espoir de recréer le califat "Abbasside" de Bagdad, Mossoul n'étant qu'une étape pour ultimement placer la capitale à Bagdad, tandis qu'en Syrie, dans les forces des "gentils démocrates" anti-Bachar, on trouvait des gens qui étaient pour le califat, mais plutôt pour un califat "Omeyyade", dont la capitale serait Damas : -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce que les avions de transport militaires bénéficient d'un blindage qui protège mieux qu'un avion civil ? J'ai posé la question à Google. Voici sa réponse : https://www.lepoint.fr/economie/les-deboires-de-l-airbus-a400m-11-02-2016-2017144_28.php (11 février 2016) L'A400M vole vite grâce à ses quatre moteurs de 11 600 chevaux, les plus gros moteurs occidentaux, presque à la vitesse d'un avion de ligne civil. Une mission qui demande une semaine avec des Transall C-160 prend deux jours en A400M. C'est très apprécié, notamment sur les théâtres extérieurs comme au Mali. Mais, en gros, l'avion de transport militaire n'assure aujourd'hui guère plus que les vols des Boeing 747 cargo qu'Air France a mis à la retraite. Ils transportaient aussi des palettes, des véhicules ou des hélicoptères. Le ministère de la Défense exige, selon le cahier des charges, que l'A400M soit opérationnel au cœur des zones de conflit. En venant d'Orléans ou d'Istres, il doit pouvoir décharger le contenu de sa soute à Tombouctou ou sur une piste sommaire de l'Adrar des Ifoghas. S'il sait atterrir court, il doit aussi disposer d'autoprotection. Du blindage autour du cockpit et des zones sensibles de l'avion est prévu contre les armes légères. Plus complexes à mettre en œuvre sont les leurres électromagnétiques et pyrotechniques qui doivent dévier les missiles tirés à basse altitude par des équipements portables (Manpad) qui foisonnent chez les rebelles. Cette capacité tactique fait partie des objectifs 2016. Donc la réponse c'est quoi ? C'est "oui on voudrait bien, mais en fait non" ? -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Je repose ma question qui est probablement une question naïve de débutant, mais je donne ma langue au chat : pourquoi faut-il des avions de transport pour transporter des personnes ? -
Australie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.smh.com.au/national/debunking-dark-emu-did-the-publishing-phenomenon-get-it-wrong-20210507-p57pyl.html (12 juin 2021) Inconfortablement, le livre de Sutton et Walshe est publié par la maison d'édition de l'université qui, l'année dernière, a nommé Pascoe au poste de professeur d'agriculture indigène. Ce n'est qu'en 2019, lorsque Dark Emu a acquis un statut célèbre, que Sutton lui a accordé toute son attention. Rien dans les 50 années de recherche de Sutton auprès d'Aborigènes âgés ne lui a suggéré que Pascoe avait raison. Il a été "troublé" par le fait que les descriptions de la vie des Aborigènes faites par Pascoe étaient basées sur - et, à son avis, prenaient des libertés avec - "les journaux des explorateurs européens, des hommes qui ignoraient les langues et les cultures de ceux qu'ils rencontraient", plutôt que sur les Aborigènes, dont les connaissances sont enregistrées depuis au moins cent ans. Il a été "déçu" qu'en tentant de décrire l'utilisation des terres par les autochtones, Pascoe ait ignoré l'importance des traditions spirituelles et des rituels. Il a été "stupéfait" que le livre soit "truffé d'erreurs de fait, de citations sélectives, d'utilisation sélective de preuves et d'exagération de preuves faibles", y compris l'idée que les Aborigènes occupent l'Australie depuis 120 000 ans. Il s'est dit "outré" que les programmes scolaires aient été modifiés pour se conformer au récit de Dark Emu, en adoptant les descriptions de Pascoe d'une société agricole primitive. Avant tout, il estime que Pascoe a rendu un mauvais service aux Anciens - comme Sutton les appelle - en ressuscitant des idées longtemps discréditées de l'évolutionnisme social qui plaçait les chasseurs-cueilleurs plus bas sur l'échelle de l'évolution que les agriculteurs. Pour Sutton, il s'agit d'une résurgence de la philosophie coloniale utilisée pour justifier la dépossession des Aborigènes : les gens qui vivaient légèrement sur la terre n'avaient aucun droit sur celle-ci, les agriculteurs méritaient plus de dignité et de respect que les chasseurs-cueilleurs. Comme Sutton, Walshe a également été consternée par le fait qu'en tentant de présenter les Aborigènes comme plus "avancés" que ce que l'on savait, Pascoe avait utilisé des termes péjoratifs, tels que "primitif", "simple" et "simple" pour décrire l'éclat et la complexité de la vie des chasseurs-cueilleurs. "J'ai encore du mal à croire que cela s'est produit", dit-elle à Good Weekend. Dans Dark Emu, ainsi que dans la version pour enfants du livre, Young Dark Emu, et dans une ressource pédagogique, Dark Emu in the Classroom, une photographie montre une grande "maison à dôme pointu", que l'on suppose être aborigène. Ce n'est pas le cas. Elle provient de la région mélanésienne de l'est du détroit de Torres. Dark Emu in the Classroom affirme également que les peuples aborigènes et insulaires du détroit de Torres avaient "une économie agricole dans laquelle les graines étaient propagées, irriguées, récoltées, stockées et échangées d'une région à l'autre", et que les Aborigènes "avaient des systèmes d'agriculture, d'aquaculture, d'habitation, de stockage de la nourriture et de gestion des terres, incompatibles avec les sociétés de chasseurs-cueilleurs". Sutton affirme que ce document devrait être retiré des salles de classe et réécrit. Sutton critique vivement Pascoe pour les voix qui ne sont pas entendues dans Dark Emu, qu'elles soient blanches ou noires. Il s'étonne de l'absence de l'anthropologue Norman Tindale, qui a enregistré en 1932 les voyages d'un jeune homme Warlpiri, Pariparu, qui a nommé 332 endroits désertiques qu'il avait visités à pied au cours des 11 mois précédents ; ou d'Athol Chase, qui a enregistré que pour les Umpila, Kuuku Ya'u et d'autres peuples du nord-est du Cap York, les pratiques agricoles étaient considérées comme "une activité gaspilleuse et illégitime dans le paysage". Il se demande pourquoi il n'y a aucune mention des missionnaires Francis Xavier Gsell et Wilbur Chaseling, qui se sont tous deux rappelés qu'on leur avait dit que planter de la nourriture dans le sol était pitoyable et ridicule. Ou des femmes Warlpiri qui ont consigné leurs récits de la vie dans le désert et du traumatisme des premiers contacts avec les Européens, sans aucune mention de l'agriculture. Ou encore les "naufragés" coloniaux qui ont vécu au sein des communautés aborigènes traditionnelles, notamment le bagnard William Buckley, qui a écrit au sujet d'un peuple qui "continuait à vagabonder comme autrefois", et le naufragé Narcisse Pelletier, qui a vécu avec les habitants du Cap York au-delà de la frontière pendant 17 ans et qui a déclaré : "Personne ne plante et personne ne sème" ; "Ils restent rarement longtemps au même endroit" ; et "Il semblerait que ces tribus passent leur vie à chasser, à pêcher et à se battre, et ne tentent jamais aucune forme de culture". Et si les Aborigènes étaient des agriculteurs comme le prétend Pascoe, demande Sutton, où en trouve-t-on la preuve dans les langues aborigènes, comme il en existe dans les langues du détroit de Torres ? "Si, comme il le dit, ils ont traditionnellement biné et labouré la terre, fait des jardins, sélectionné et semé des graines ou planté des tubercules, irrigué leurs cultures, récolté les résultats et les ont stockés, et qu'ils étaient donc des agriculteurs dans des fermes faisant de l'agriculture, n'aurait-il pas dû essayer de démontrer que ces catégories et ces termes étaient présents dans au moins quelques-unes des quelque 260 langues distinctes de l'Australie en 1788 ?" "Contrairement à l'image véhiculée par Dark Emu, la plupart des méthodes traditionnelles aborigènes de reproduction des espèces végétales et animales ne reposaient pas sur la culture ou la conservation physique, mais sur la propagation spirituelle", écrit Sutton. "Cela consistait à parler aux esprits des ancêtres sur les sites de ressources, à effectuer des 'rituels d'augmentation' sur des sites spéciaux liés aux espèces, à chanter des chants d'espèces de ressources lors de cérémonies, à entretenir de riches systèmes de totems pour diverses espèces qui se trouvaient dans les pays des détenteurs de totems, et à manipuler les ressources alimentaires avec révérence... Une notion sécularisée de la culture aborigène, dépourvue de dimensions spirituelles, n'existait pas en Australie avant la conquête." La décision de ne pas adopter l'horticulture et l'agriculture n'était pas un manque d'imagination, écrit Sutton, "mais une défense et une protection actives de leur propre mode de vie et, au contact d'étrangers, une résistance à un modèle économique étranger". S'interrogeant sur les raisons pour lesquelles Dark Emu a été si bien accueilli, Sutton et Walshe écrivent que son succès semble indiquer une profonde méconnaissance des peuples et de l'histoire aborigènes, "ou un manque d'intérêt pour les faits et la vérité eux-mêmes, ou une combinaison de ces éléments". Quoi qu'il en soit, disent-ils, "la situation est troublante". Sutton déclare à Good Weekend qu'il pense que la lecture et l'acceptation de Dark Emu est devenue une recherche de "récupération morale" pour certains Australiens blancs de bonne volonté. Walshe dit que c'est devenu quelque chose comme "un pèlerinage". Ils se demandent également pourquoi personne n'a demandé aux Aborigènes encore liés aux pratiques traditionnelles, ou aux anthropologues, si Pascoe avait raison. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Israel : https://www.t-online.de/nachrichten/panorama/id_90684458/israel-und-corona-nur-die-schlacht-gewonnen-nicht-den-krieg-.html (25 août 2021) Mais en avril, la grande ruée vers la vaccination s'était déjà calmée. Environ 63 % d'entre eux ont été entièrement vaccinés, contre environ 59 % en Allemagne. Environ un million de personnes en Israël ne veulent pas du tout être vaccinées. La population jeune, en particulier, est comparativement peu encline à se faire vacciner. Parmi les personnes de plus de 70 ans, le taux de personnes entièrement vaccinées est supérieur à 90 %. Mais plus les gens sont jeunes, plus le scepticisme à l'égard de la vaccination est grand. Parmi les jeunes de 20 à 29 ans, seuls environ 70 % sont complètement vaccinés, et dans le groupe des 12 à 15 ans, seulement un peu moins de 30 %. C'est ce que révèlent les données du ministère israélien de la santé. Le gouvernement redouble également d'efforts pour atteindre les jeunes car il estime qu'un éventuel nouveau confinement en septembre dépend aussi du taux de vaccination des adolescents. Ce mois sera difficile pour la lutte contre la pandémie : plusieurs fêtes juives approchent, dont Yom Kippour. La fête du Grand Pardon est la fête la plus importante du calendrier juif. Ne pas se faire vacciner maintenant, c'est comme "se promener avec une mitraillette et tirer des variantes delta sur les gens", a déclaré le Premier ministre israélien. Pourtant, les juifs ultra-orthodoxes et les Israéliens arabes font partie des plus grands groupes de refus de vaccination, selon une étude du ministère de la santé. En outre, il existe une corrélation entre la pauvreté et la volonté de se faire vacciner. "Les riches sont davantage vaccinés, les sections les plus pauvres de la population beaucoup moins", a déclaré le ministre de la Santé, M. Horowitz, et a annoncé que des équipes mobiles de vaccination seraient envoyées dans les communautés concernées. Le fait qu'Israël enregistre à nouveau une forte augmentation des nouvelles infections est lié à la variante delta, selon le médecin israélien Salman Zarka, que le Times of Israel n'appelle pas autrement que le "tsar du coronavirus". Le gouvernement pensait avoir vaincu le virus et a ensuite été "surpris" par la mutation. Il est désormais clair que "nous n'avons gagné que la bataille et que la guerre n'est pas encore terminée", déclare M. Zarka. Dans la perspective d'aujourd'hui, c'était une erreur de réduire la campagne de vaccination dans la phase de faible nombre d'infections, de revenir dans une large mesure à la vie normale et de fermer les installations de contrôle du virus, analyse le médecin. "Nous devons apprendre de ces erreurs et penser déjà à la cinquième vague, et pas seulement à la quatrième." C'est pourquoi Israël tente actuellement quelque chose qui est également prévu en Allemagne à partir de septembre : une troisième dose de vaccination, appelée vaccination de rappel. Plus d'un million d'Israéliens en ont déjà bénéficié, dont principalement des personnes âgées. Maintenant, il y a aussi une diffusion pour toutes les personnes de plus de 30 ans. Les experts sanitaires israéliens estiment que le nombre de cas de Corona diminuera à nouveau lorsque cinq millions de personnes auront reçu la troisième dose. "Sans nous, le monde ne connaîtrait pas l'efficacité exacte des piqûres de rappel, le moment où elles sont administrées, la manière dont elles affectent les infections et les maladies graves", a déclaré le Premier ministre Bennett. Selon une première évaluation, l'efficacité contre la variante delta devrait être plus élevée avec la vaccination de rappel que sans. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) reste sceptique quant à une troisième vaccination. Mais en attendant que les chiffres baissent à nouveau, Israël s'appuie à nouveau sur des règles Corona plus strictes. Les touristes étrangers ne sont pas autorisés à entrer dans le pays, une obligation de quarantaine s'applique aux voyageurs qui rentrent chez eux, et le port du masque est de nouveau obligatoire lors d'événements en plein air réunissant 100 participants ou plus, tandis que la règle des "3 G" (Geimpft, Getestet, Genesen/ vacciné, testé ou guéri) s'applique aux autres. Les entreprises vont autoriser davantage de télétravail. En Allemagne, plusieurs politiciens ont déjà exclu un nouveau verrouillage. En outre, l'incidence ne doit plus être le seul critère pour les futures règles Corona. Néanmoins, l'exemple d'Israël montre que des mesures plus strictes pourraient également être nécessaires en Allemagne. Les experts s'accordent à dire que le facteur décisif pour la propagation du virus est le taux de vaccination - et celui-ci doit encore augmenter de manière significative en Israël et en Allemagne. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/commentisfree/2021/aug/25/blame-afghanistan-war-media-intervention Toute évaluation équitable de ce qui a mal tourné en Afghanistan, en Irak et dans les autres pays impliqués dans la "guerre contre le terrorisme" doit tenir compte de la performance désastreuse des médias. Les encouragements à la guerre en Afghanistan étaient presque universels, et la dissidence était traitée comme intolérable. Après que l'Alliance du Nord a pris d'assaut Kaboul, torturant et castrant ses prisonniers, violant femmes et enfants, le Telegraph nous a exhortés à "nous réjouir, nous réjouir", tandis que le Sun a publié un éditorial de deux pages intitulé "Honte aux traîtres : faux, faux, faux ... les imbéciles qui ont dit que les Alliés étaient confrontés à un désastre". Dans le Guardian, Christopher Hitchens, un converti à l'hégémonie et à la guerre américaines, a marqué la solennité de l'occasion par ces mots : "Eh bien, ha ha ha, et yah, boo. Il était ... évident que la défaite était impossible. Les Talibans seront bientôt de l'histoire ancienne". Les quelques journalistes et personnalités publiques qui ont manifesté leur désaccord ont été ajoutés à la liste quotidienne du Telegraph des "idiots utiles d'Oussama ben Laden", accusés d'être "anti-américains" et "pro-terrorisme", moqués, vilipendés et dé-platformés presque partout. Dans l'Independent, David Aaronovitch a affirmé que si vous vous opposiez à la guerre en cours, vous vous livriez à une "pleurnicherie cosmique". Toutes les personnes que je connais aux États-Unis et au Royaume-Uni qui ont été attaquées dans les médias pour s'être opposées à la guerre ont reçu des menaces de mort. Barbara Lee, la seule membre du Congrès à avoir voté contre l'octroi au gouvernement Bush d'une licence ouverte pour l'utilisation de la force militaire, avait besoin de gardes du corps 24 heures sur 24. Au milieu de cette ferveur maccarthyste, des militants pacifistes tels que Women in Black ont été répertoriés comme "terroristes potentiels" par le FBI. Le secrétaire d'État américain de l'époque, Colin Powell, a cherché à persuader l'émir du Qatar de censurer Al Jazeera, l'un des rares médias à contester systématiquement la précipitation de la guerre. Après son échec, les États-Unis ont bombardé le bureau d'Al Jazeera à Kaboul. Les médias audiovisuels étaient presque exclusivement réservés à ceux qui soutenaient l'aventure. La même chose s'est produite avant et pendant l'invasion de l'Irak, où les opposants à la guerre n'ont reçu que 2 % du temps d'antenne de la BBC sur le sujet. Les tentatives de remise en cause des mensonges qui ont justifié l'invasion - tels que la prétendue possession par Saddam Hussein d'armes de destruction massive et son prétendu refus de négocier - ont été noyées dans un élan d'excitation patriotique. Alors pourquoi une si grande partie des médias est-elle si assoiffée de sang ? Pourquoi aiment-ils tant les bombes et les balles, et si peu la diplomatie ? Pourquoi prennent-ils un plaisir si évident à prendre la pose sur un tas de cadavres, avant de s'éclipser discrètement lorsque les choses tournent mal ? Une réponse évidente est le vieil adage selon lequel "si ça saigne, ça mène", il y a donc une demande intrinsèque de sang. L'information est un spectacle, et rien n'est plus spectaculaire que la guerre. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Peut-être aussi avec la négociation de Doha. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a vraisemblablement une contrepartie, un manque à gagner pour eux en cas de parole non tenue, donc une incitation à tenir parole. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Après avoir négocié avec les Talibans, ont peut raisonnablement estimer que les Talibans tiendront parole, mais il y a des gens qui craignent non pas les Talibans, mais l'État Islamique : https://www.nytimes.com/2021/08/22/us/politics/isis-kabul-airport.html Le conseiller à la sécurité nationale du président Biden a averti dimanche que la menace d'une attaque terroriste de l'État islamique représentait un grave danger pour l'évacuation par l'administration de milliers d'Américains et d'alliés afghans de l'aéroport international de Kaboul. Selon des responsables actuels et anciens, une attaque contre l'aéroport constituerait un coup stratégique à la fois contre les États-Unis et les talibans, qui tentent de démontrer qu'ils peuvent contrôler le pays. John F. Kirby, le principal porte-parole du Pentagone, a refusé samedi de commenter toute information spécifique sur les menaces, mais il a reconnu que la situation de sécurité à l'aéroport était extrêmement volatile. "Je ne vais pas me lancer dans des évaluations de menaces spécifiques", a déclaré M. Kirby. "La situation à Kaboul, dans toute la ville, est fluide et dynamique. Et elle change. Elle change presque d'heure en heure, et elle change dans les endroits autour de l'aéroport. C'est très, très fluide et dynamique." -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Israel : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-pays-plus-vaccines-presente-aujourdhui-pires-taux-infection-monde-93122/ (23 août 2021) Aujourd'hui, l'euphorie a laissé place à l'inquiétude. Sur les deux dernières semaines, le pays enregistre 10.402 nouveaux cas pour 100.000 habitants, soit le quatrième taux d’infection le plus élevé au monde derrière la Georgie, la Dominique et Cuba, des petits pays où la vaccination est bien moins avancée. Cela représente une flambée de 600 % par rapport à juillet. Encore plus inquiétant : le nombre de décès connaît également une courbe exponentielle, avec 23 décès enregistrés au 22 août, contre zéro au mois de juillet. Du jamais-vu depuis février. Des restrictions et des jauges ont été rétablies la semaine dernière, et le gouvernement envisage désormais un nouveau confinement. Il faut dire qu'après avoir connu un début en fanfare, la campagne de vaccination s'est largement essoufflée. Le taux de vaccination culmine à 62,9 % (personnes ayant reçu les deux doses), à peine plus que la France (54,4 %) et bien en dessous du seuil de l'immunité collective, estimé à 80 % ou 90 % de la population. Mais cela n'explique pas tout. En effet, plus de la moitié (59 %) des personnes hospitalisées en soins critiques sont des personnes totalement vaccinées. Ici comme ailleurs, le variant Delta a complètement rebattu les cartes. « La leçon que l'on peut tirer d'Israël c'est que les vaccins fonctionnent, mais pas si bien que ça », résume Uri Shalit, bioinformaticien à l'Institut israélien de technologie (Technion). Une autre étude de l'université d'Oxford indique que l’efficacité du vaccin Pfizer décline plus vite que celle d’AstraZeneca pour le variant Delta, avec une chute de 12 points en trois mois. Une autre étude avance une efficacité d'à peine 42 % du vaccin Pfizer-BioNTech avec ce variant, contre 76 % pour le vaccin Moderna. La totalité des Israéliens ont justement été vaccinés avec le vaccin Pfizer. https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/vaccin-anti-covid-vaccin-moderna-serait-deux-fois-plus-efficace-pfizer-variant-delta-93007/ (21 août 2021) L'efficacité des vaccins contre le variant Delta semble bien s'effilocher au fur et à mesure des études. Le 4 août dernier, une étude britannique avait déjà revu à la baisse l'efficacité du vaccin contre les infections à tout juste 50 %, tous vaccins confondus. Une nouvelle étude, prépubliée sur le site MedRxiv (et donc encore non relue par un comité scientifique), calcule désormais une efficacité d'à peine 42 % du vaccin Pfizer-BioNTech contre une infection au variant Delta, contre 76 % pour le variant Alpha. Le vaccin Moderna semble, lui, moins sensible aux mutations du virus, puisque son efficacité est réduite à « seulement » 76 % contre le variant Delta, et 86 % contre le variant Alpha. L'étude a été menée sur 180.000 personnes vaccinées dans le Minnesota (États-Unis) entre janvier et juillet 2021, dans une période de temps où la souche dominante est passée du variant Alpha au variant Delta, ce qui a permis une comparaison entre les deux. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/08/20/covid-19-en-islande-la-hausse-du-nombre-de-cas-ne-prouve-pas-l-echec-de-la-vaccination_6091937_4355770.html Selon une étude américaine récente sur l’efficacité des vaccins à ARN messager contre le variant Delta, le vaccin de Pfizer ne réduit que de 42 % la contamination, celui de Moderna de 76 %. En revanche, les protections contre les formes graves restent importantes : le vaccin de Pfizer offrant une protection de 75 % contre l’hospitalisation et de 81 % pour celui de Moderna. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Des gens ont dû la faire changer d'avis, car elle avait dit le contraire juste avant : https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/afghanistan-la-france-mettra-fin-aux-evacuations-jeudi-si-les-etats-unis-maintiennent-le-retrait-de-leurs-troupes-le-31-aout_4747135.html La France mettra fin aux évacuations jeudi si les Etats-Unis maintiennent le retrait de leurs troupes le 31 août L'annonce a été faite mardi par le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères. -
https://www.lemonde.fr/dernieres-nouvelles-de-l-empire-romain/ (15-21 août 2021) Série (payante) de 6 articles par les correspondants à Rome et à Berlin du "Monde". Et aussi : https://www.lefigaro.fr/vox/histoire/2014/10/17/31005-20141017ARTFIG00353-ce-que-nous-enseigne-la-chute-de-l-empire-romain.php (17 octobre 2014) Les thermes de Dioclétien, les plus grands qui aient jamais été construits dans l'Urbs, fonctionnèrent ainsi, à Rome, jusqu'à ce que les Ostrogoths de Vitigès coupent les aqueducs en 537. Des fouilles récentes ont permis de dégager des restes de somptueuses domus qui étaient restées en état jusqu'au premier tiers du VIe siècle. Mais il convient de ne pas prendre l'écume pour la vague. Car la rupture se traduisit, au même moment, par la rétractation des villes, la disparition des écoles municipales, l'effacement des villages, le recul des terres cultivées et l'avancée des forêts et des landes, le retour à une économie de troc. Charlemagne construira encore en bois, au IXe siècle, l'essentiel de ses palais, quand la moindre écurie, la moindre étable avait été, aux beaux temps de la paix romaine, construite en pierre et couverte d'un toit de tuiles. Il est difficile de distinguer de manière tranchée les causes internes et les causes externes de la chute de l'Empire romain. Il est ainsi impossible de nier le caractère décisif de la grande migration des Huns, qui, comme l'a brillamment montré l'historien britannique Peter Heather, a en quelque sorte «jeté» le monde germanique sur l'Occident. Mais cette migration a elle-même été sans doute hâtée par la perspective de faire de fructueux raids de pillage sur les richesses du monde romain, et cette perspective était elle-même offerte par la faiblesse de la défense romaine, la difficulté, pour un empire qui ne devait, au Ve siècle, pas compter plus, en Occident, de 25 millions d'habitants, et qui ne pouvait financer son appareil militaire que par les ressources limitées d'une économie agricole, de tenir l'immense frontière du Haut-Danube et du Rhin. Elle a été rendue possible par l'ambiguïté d'un patriotisme qui amenait la plupart des habitants du monde romain à tenir l'empire pour la forme évidente, inévitable de la politique, à considérer la romanité comme un mode supérieur de vie sociale, mais ne les a jamais conduits à penser que l'un et l'autre méritaient qu'on se batte, qu'on mette sa vie en jeu pour les défendre.
-
[Iran]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a un écart entre la vision caricaturale présentée par France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/la-tribune-des-critiques/la-tribune-des-critiques-du-samedi-31-juillet-2021 En Iran, la sanction pour possession de drogue est la même quelle que soit la quantité que l’on détienne sur soi : la peine de mort. Et celle, plus nuancée, de Jean-Pierre Filiu : https://www.lemonde.fr/blog/filiu/2021/08/22/la-guerre-sans-fin-de-liran-contre-la-drogue/ Face à cette vague de fond, la République islamique est contrainte d’amender son approche exclusivement répressive en introduisant, dans une loi de 2010, une distinction entre, d’une part, le toxicomane qui accepte le traitement et relève des institutions de santé et, d’autre part, celui qui le refuse et s’expose à une « réhabilitation » de type carcéral. -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/08/23/la-victoire-de-l-opposition-a-yokohama-hypotheque-l-avenir-de-yoshihide-suga-a-la-tete-du-gouvernement-japonais_6092108_3210.html Le scrutin [élection du maire de Yokohama] a été remporté par Takeharu Yamanaka, 48 ans, ancien professeur à l’université de Yokohama, sans la moindre expérience politique. Le statisticien, spécialisé dans les questions médicales, a gagné avec le soutien de l’opposition, le Parti démocrate constitutionnel, le Parti communiste japonais et le Parti social-démocrate, pour une fois unis, en obtenant 33,59 % des voix. M. Yamanaka a mené campagne en critiquant le gouvernement pour sa gestion désastreuse de l’épidémie de Covid-19. -
Australie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/08/23/une-controverse-australienne-sur-les-aborigenes_6092150_3451060.html Comment vivaient les Aborigènes avant l’arrivée de colons britanniques en 1788 ? Etaient-ils des chasseurs-cueilleurs ou des agriculteurs ? La question n’a rien d’anodin dans un pays où la colonisation a été justifiée par le principe de la Terra nullius, un « territoire sans maître » dès lors qu’il n’est pas exploité. En 2014, Bruce Pascoe avait déchaîné les passions en affirmant dans son ouvrage Dark Emu (...) que les Aborigènes possédaient les signes d’une société agricole. La polémique vient de rebondir avec le livre Farmers or Hunter-Gatherers ? The Dark Emu Debate (« agriculteurs ou chasseurs-cueilleurs ? Dark Emu en débat », Melbourne University Press, non traduit), de l’anthropologue Peter Sutton et de l’archéologue Keryn Walshe. https://theconversation.com/book-review-farmers-or-hunter-gatherers-the-dark-emu-debate-rigorously-critiques-bruce-pascoes-argument-161877 (13 juin 2021) Pour beaucoup d'Australiens, le livre de Pascoe est un "must read", disant ses quatre vérités au pouvoir. Pour ces lecteurs, Dark Emu semble être un texte révolutionnaire. Ce n'est pas le cas, selon Sutton et Walshe. Ni selon moi. L'objectif rhétorique de l'auteur est au cœur de Dark Emu. Cette démarche prosélyte est en partie réalisée grâce à un "sollicitation" minutieuse de ses sources, une pratique examinée de manière approfondie par Walshe et Sutton. Elle a conduit à des conversions à la proposition douteuse de Pascoe. Mais cette volonté d'accepter l'argument de Pascoe révèle un dysfonctionnement systémique du système éducatif australien. Comme l'atteste Sutton, des graines ont été et sont parfois délibérément dispersées. Mais dans les sociétés aborigènes classiques, elles n'étaient jamais plantées ni arrosées à des fins agricoles. Les rituels susmentionnés sont collectivement appelés "cérémonies d'accroissement". Le terme alternatif de Sutton, "cérémonies d'entretien", évoque la propagation spirituelle par opposition à la surproduction. Alors que certains ont qualifié Dark Emu de falsification, Sutton et Walshe sont plus mesurés. Ils montrent méthodiquement que dans Dark Emu, Pascoe a supprimé des passages importants de publications qui contredisent ses principaux objectifs. « [L'explorateur Charles Sturt] est cité [par Pascoe] à propos de la découverte par son groupe d'un grand puits et d'un "village" de 19 huttes quelque part au nord du lac Torrens en Australie-Méridionale ». Ce concept de "village" est issu des archives coloniales, et est encore parfois utilisé dans des articles récents. Au mieux, c'est trompeur, car le journal de Sturt révèle que les Aborigènes ne vivaient pas dans des "maisons" sur un seul site toute l'année. Les chasseurs-cueilleurs ont modifié le pays de manière significative - la plupart des Australiens connaissent l'ancienne pratique de brûlage du pays, récemment discutée en profondeur en raison de nos feux de brousse de plus en plus dévastateurs. Cela impliquait un pouvoir décisionnel et des prouesses écologiques. Mais le brûlage exécuté avec expertise n'est pas une pratique agricole comme l'affirme Pascoe. La saison venue, les bâtons d'excavation en bois étaient également utilisés pour briser la terre afin d'extraire les ignames, et non pour "labourer" le sol en vue de planter des graines. -
Bolivie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Borisdedante dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/24/en-bolivie-des-zones-protegees-parties-en-fumee_6092180_3244.html Près de 600 000 hectares (ha), soit 6 000 kilomètres carrés, de terres ont brûlé dans le département de Santa Cruz. Les autorités s’accordent à dire que la plupart des incendies ont été délibérément provoqués. En Bolivie comme dans d’autres pays d’Amérique du Sud, il est de tradition de brûler les terres pour transformer les forêts en zones agricoles. La pratique est légale en Bolivie pour une superficie limitée à 20 ha, grâce à une autorisation délivrée pour la période courant de mai à juillet, une fois la saison des pluies terminée.- 158 réponses
-
- 1
-
-
- bolivie
- amérique du sud
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www3.nhk.or.jp/news/html/20210824/k10013219881000.html Le tribunal de district de Fukuoka a condamné le chef du gang Kudo-kai, qui est accusé de meurtre et d'autres crimes dans l'attaque de quatre citoyens avec des armes à feu et des couteaux. Le juge a admis l'implication du chef dans les quatre cas. La Kudo-kai, un gang désigné comme un groupe à danger spécifique, a abattu l'ancien chef d'une coopérative de pêche à Kitakyushu et dans les environs entre 1998 et 2014, et a attaqué trois personnes, dont un ancien policier et une infirmière, avec des armes à feu et des couteaux lors d'une série d'incidents. La police s'est lancée dans une vaste opération de répression, baptisée "Opération Destruction", et a arrêté Satoru Nomura, 74 ans, le chef et président de l'organisation, et les procureurs l'ont inculpé de meurtre et d'autres crimes. Au cours du procès, la question était de savoir si l'accusé avait reçu des instructions du chef de la Kudo-kai, et bien qu'il n'y ait pas eu de preuve directe d'instructions aux exécuteurs, le procureur a souligné que l'accusé était le chef absolu de la Kudo-kai et a requis la peine de mort au motif qu'il était le meneur d'un crime systématique visant des citoyens ordinaires. En réponse, le défendeur a nié toute implication et a plaidé non coupable, et la défense a fait valoir qu'il s'agissait d'une conjecture sans fondement qui ignorait les preuves. https://en.wikipedia.org/wiki/Kudo-kai La Kudo-kai (工藤會, Kudō-kai) est un groupe de yakuzas dont le siège se trouve à Kitakyushu, Fukuoka sur l'île de Kyushu au Japon[1], et qui compte environ 220 membres actifs. La Kudo-kai est un syndicat purement indépendant depuis sa fondation, et a provoqué de nombreux conflits avec le Yamaguchi-gumi (au moins à huit occasions distinctes en 2000 ; au moins un patron affilié au Yamaguchi-gumi a été abattu par la Kudo-kai en 2000[4]). La Kudo-kai est le plus grand groupe de yakuzas de la région de Kitakyushu[5] et, comme d'autres groupes de yakuzas basés dans le nord de la région de Kyushu, elle est connue pour son attitude extrêmement militante, utilisant notamment des mitrailleuses et des grenades dans ses activités[6]. La Kudo-kai est considérée comme le meilleur exemple des yakuzas de Kyushu qui s'opposent fermement à la police, se mettent facilement en colère et "se battent avec fierté"[7]. Un incident notable s'est produit en mars 1988 : alors qu'ils étaient en conflit avec un syndicat de la mafia chinoise qui tentait de pénétrer dans la région de Kitakyushu, les Kudo-kai ont attaqué le bureau du consulat général de la République populaire de Chine à Fukuoka, qui n'avait rien à voir avec la mafia, avec des fusils de chasse et un camion à benne. -
Bielorussie. Présent et avenir.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/ausland/europa/belarus-polen-101.html (23 août 2021) En raison du grand nombre de migrants qui entrent illégalement dans le pays via la Biélorussie, la Pologne souhaite désormais ériger une clôture à sa frontière avec son voisin oriental. La "nouvelle clôture solide" sera d'une hauteur de 2,50 mètres, a écrit le ministre de la Défense Mariusz Blaszczak sur Twitter. M. Blaszczak avait déjà annoncé un renforcement des forces de sécurité à la frontière la semaine dernière. Actuellement, 900 soldats sont déployés le long de la frontière avec la Biélorussie, longue de 418 kilomètres. La Lituanie avait déjà récemment décidé de construire une clôture à sa frontière avec la Biélorussie. Le gouvernement lituanien a d'ores et déjà attribué le contrat de construction de la barrière de 508 km de long à une entreprise publique du secteur de l'énergie. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/world-58305185 (23 août 2021) Pourquoi le Royaume-Uni ne peut-il pas tenir l'aéroport de Kaboul sans les États-Unis ? Les États-Unis fournissent le gros des troupes pour assurer la sécurité de l'aéroport, explique Jonathan Beale, correspondant de la BBC pour la défense. Ils assurent également l'essentiel de la gestion de l'aéroport, y compris le contrôle du trafic aérien. Les États-Unis fournissent également des services de renseignement et de surveillance pour l'opération, qui nécessiterait beaucoup de temps et de ressources. "Sans la puissance militaire américaine, les personnes restées sur place courent un risque accru", a déclaré Jonathan Beale. L'un des principaux facteurs limitatifs pour le Royaume-Uni se situe dans les airs, selon Nick Reynolds, du groupe de réflexion du Royal United Services Institute. La protection par des avions de chasse ou des hélicoptères est vitale, notamment si l'évacuation devait être attaquée. C'est ce que font actuellement les États-Unis. Le nombre limité d'avions de transport de la RAF signifie que le Royaume-Uni n'a pas la capacité "de mener une évacuation efficace par lui-même, surtout pas sous la pression du temps", a-t-il déclaré. En raison de la capacité militaire réduite du Royaume-Uni, il serait "tellement difficile de faire cavalier seul que cela en deviendrait irréaliste", a ajouté M. Reynolds. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/wie-leicht-der-staat-die-impfbereitschaft-steigern-koennte-17496468.html (23 août 2021) On parle beaucoup ces jours-ci de la manière de faire vacciner davantage de personnes contre Corona. Avons-nous besoin d'incitations, une pression accrue est-elle nécessaire ? Les experts s'accordent à dire qu'il faut faire quelque chose. Près de 64 % des citoyens allemands ont déjà reçu au moins une vaccination contre le virus corona, soit 53 millions de personnes. La plupart d'entre eux devraient aussi bientôt être doublement vaccinés. Et le reste ? Il reste donc environ 20 millions de personnes âgées de plus de douze ans. Les vaccins sont disponibles en grande quantité pour eux, et ils sont approuvés et recommandés par les experts. Néanmoins, les vingt millions n'ont jusqu'à présent été hors de portée ni des campagnes de vaccination du gouvernement fédéral et des États, ni des médecins en pratique privée. Alors, que peut-on faire ? Apparemment, cela dépend aussi du langage. De la façon dont l'État demande aux gens de se faire piquer. Des mots qu'il utilise pour les tenir responsables. Telle est la conclusion d'une nouvelle étude menée par trois scientifiques allemands. En mai, la fin de la prioritarisation est en vue ; les vaccins Corona doivent être bientôt ouverts à tous, et pas seulement aux personnes âgées et aux anciens malades. À l'époque, l'administration de la ville de Bad Nauheim, à une demi-heure de route au nord de Francfort, a envoyé une lettre à ses citoyens les invitant à se faire vacciner. Elle a été signée par le maire et les directeurs de deux hôpitaux locaux. Ce que les habitants de Bad Nauheim ne pouvaient pas savoir à l'époque : ils faisaient partie d'un essai sur le terrain dans le cadre de la crise de la Corona. Cela est dû au fait que l'administration de la ville, avec le soutien des scientifiques, a envoyé deux versions différentes de la lettre de vaccination aux ménages. Au total, 27298 lettres ont été envoyées par la poste, la moitié des destinataires ont reçu la première version, l'autre moitié la seconde. Les versions ne diffèrent que par des détails linguistiques, et non par la structure ou l'intention du texte. Mais ces détails ont eu une influence mesurable sur le comportement des gens en matière de vaccination, comme l'ont découvert les scientifiques. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Au temps pour moi. Je vais devoir réviser mes connaissances sur ce sujet. -
Suède
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.aftonbladet.se/nyheter/a/28vWQB/stefan-lofven-avgar-i-host (22 août 2021) Stefan Löfven a lâché une grosse bombe politique à la fin de son discours d'été au Runö kursgård à Åkersberga. Contrairement à ce qu'il a dit précédemment, il démissionnera - même avant les élections de 2022. Il quittera la présidence des sociaux-démocrates lors du congrès du parti en novembre. - Lors de la campagne électorale de l'année prochaine, les sociaux-démocrates seront dirigés par quelqu'un d'autre que moi, déclare Löfven. -
https://www.popsci.com/environment/colorado-river-water-cuts/ (19 août 2021) Le lac Mead alimente le barrage Hoover, l'une des plus grandes installations de production hydroélectrique du pays. La centrale produit de l'électricité en déplaçant l'eau à travers des turbines. Lorsque le lac Mead est haut, la capacité de production du barrage Hoover est de plus de 2 000 mégawatts, ce qui produit suffisamment d'électricité pour alimenter en moyenne quelque 450 000 foyers du Nevada, de l'Arizona et de la Californie. Mais la centrale a perdu 25 % de sa capacité en raison de la baisse du niveau du lac Mead. Si le niveau de l'eau descend en dessous de 950 pieds environ, le barrage ne pourra plus produire d'électricité. Les États du bassin du fleuve Colorado ont officiellement négocié qui peut utiliser quelle quantité d'eau du fleuve Colorado depuis la signature du Colorado River Compact en 1922. En 2007, ils ont négocié des lignes directrices provisoires en matière de pénurie qui spécifiaient dans quelle mesure chaque État devait réduire son utilisation en fonction de l'élévation du lac Mead. Une série d'accords ultérieurs ont inclus le Mexique, augmenté l'ampleur des réductions et autorisé le secrétaire à l'intérieur, en dernier ressort, à imposer des réductions vraiment draconiennes. Les États du bassin supérieur - le Colorado, le Wyoming, l'Utah et le Nouveau-Mexique - en pâtiront également. En effet, le Colorado River Compact oblige le Bureau of Reclamation à libérer une moyenne annuelle de 8,23 millions d'acres-pieds du lac Powell, le deuxième plus grand réservoir du pays, qui s'étend du sud de l'Utah au nord de l'Arizona. Le Bureau of Reclamation a prévu à la mi-juillet que l'écoulement dans le lac Powell pour 2021 ne totalisera que 3,23 millions d'acre-pieds, soit 30 % de la moyenne. Pour compenser ce manque à gagner, le bureau va libérer davantage d'eau de trois réservoirs du bassin supérieur : Flaming Gorge dans l'Utah, Blue Mesa dans le Colorado et Navajo à la frontière entre le Colorado et le Nouveau-Mexique. Ces lâchers d'eau nuiront aux agriculteurs et aux éleveurs, qui pourraient être contraints de pratiquer des cultures moins gourmandes en eau ou de réduire le nombre d'animaux en raison du manque d'eau. Les États du bassin supérieur tirent une grande partie de leur eau du manteau neigeux, qui a diminué ces dernières années avec le réchauffement de l'Ouest. Le problème ultime auquel sont confrontés les États du bassin du fleuve Colorado est simple. Il y a plus de droits d'eau sur le papier qu'il n'y a d'eau dans le fleuve. Et ce, avant de prendre en compte l'impact du changement climatique et la perte par évaporation des lacs Mead et Powell. L'évangile de la croissance motive encore certaines villes. Buckeye, en Arizona, à l'ouest de Phoenix, a une zone de planification de 642 miles carrés, ce qui est plus grand que Phoenix. La ville a approuvé 27 lotissements qui, selon les responsables, feront augmenter sa population de 800 000 personnes d'ici 2040. Pourtant, son approvisionnement en eau dépend d'un pompage non durable des eaux souterraines. D'autres collectivités ont fait face à la réalité. Au début de l'année 2021, Oakley, dans l'Utah, à l'est de Salt Lake City, a imposé un moratoire sur la construction de nouveaux logements, ce qui a donné des frissons aux promoteurs de l'Ouest. Alors que l'Ouest entre dans une ère de réaffectation de l'eau, la majeure partie de l'eau proviendra des agriculteurs, qui consomment plus de 70 % de l'eau de la région. Les villes, les promoteurs et l'industrie n'ont besoin que d'une infime partie de cette quantité pour un avenir indéfini. Et si les intérêts municipaux et industriels créaient un fonds pour aider les agriculteurs à installer des systèmes d'irrigation plus efficaces au lieu de se contenter d'inonder les champs, approche low tech qui gaspille beaucoup d'eau ?
-
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que tu as raison. Mais comme la majorité de la population est rurale, [on me murmure dans l'oreillette qu'elle était urbanisée à 68% en 1940]. les idéologues se fixent prioritairement l'ambition de fabriquer une idéologie qui séduise les ruraux. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agronomie_et_politique_agricole_sous_le_Troisième_Reich Le Reichsnährstand est le nom désignant l'immense appareil bureaucratique règlementant tous les aspects de l'agriculture, de l'alimentation et de la vie rurale sous le Troisième Reich. Mise en place par Richard Walther Darré et promulguée le 13 septembre 19331, pour surmonter la crise agricole de 1932 initiée par la chute des prix agricoles de 1927-1928, cette loi instituant la « Corporation de l'agriculture » eut pour but d'atteindre l'autarcie alimentaire du Reich en sortant l'agriculture allemande de l'économie de marché spéculative, en vue d'une expansion territoriale prévue à l'est européen dans le cadre du Generalplan Ost. L’État nazi fait de la paysannerie la pierre angulaire de la Communauté nationale (volksgemeinschaft) : le retour à la terre étant considéré comme l’essence même de la race germanique (blut und boden). Par ailleurs le Reich ne se contente pas d'ériger le paysan en héros national, il souhaite également éduquer la population rurale afin de gagner la "bataille pour la production". Idéologiquement, le paysan à une place capitale dans la société puisqu’il est l’élément indispensable de l’alimentation de la nation. Ainsi, son devoir envers la communauté nationale et sa valeur honorifique lui sont sans cesse rappelées. L’idéologie du retour à la terre et de l’inhérence du monde rural à « l’esprit allemand » se retrouve dans divers domaines de la société comme l’éducation nationale: Les Landschulen étaient des écoles en milieu rural dans lesquelles les élèves effectuaient des travaux agricoles, les élèves des Napola (Nationalpolitischen Erziehungsanstalten) participent eux aussi aux travaux agricoles dans le cadre d'"actions à la campagne". On suggère aux travailleurs citadins le programme "l'année à la campagne" censé les revitaliser par le contact à la terre. Mais tout ne se passe pas comme prévu : À Alzenau, les paysans refusent de livrer leurs produits laitiers aux dépôts centraux tandis qu’à Bad Neustadt, ils forment une masse importante d’abstentionnistes à l’occasion du plébiscite d’août 1934 portant sur la confirmation d’Hitler à la tête du Reich. De plus, les paysans ne sont pas aussi sensibles à la propagande que d’autres couches de la population, car beaucoup ne « lisaient pas le journal, n’avaient pas la radio, n’assistaient pas aux meetings du parti et étaient en conséquence inaccessibles à la propagande du parti »25. Ils ne se déplacent pas non plus sur les places des villages où sont installés parfois des haut-parleurs et sont indifférents à tout ce qui ne sert pas leurs intérêts économiques propres25 ou leur conservatisme religieux, pas même les questions de suppressions de leurs droits politiques22. Ils boudent les fêtes des récoltes dès 1935 et depuis « l’obligation de livraison laitière » de 1934, refusent de plus en plus d'effectuer les livraisons, ce qui accroît la pénurie de 1936 et fait augmenter le prix du beurre. Certains menacent de produire du lait seulement pour leur consommation personnelle, et les points de collecte sont boycottés26 ainsi que la contribution obligatoire à l’Aide hivernale selon la loi du 13 septembre 1933. La répression policière commence alors avec des saisies de beurre dans les fermes, des arrestations et des mises en détention préventive. Les paysans bâtissent en retour une campagne de contre-propagande et s’adressent aux consommateurs en leur expliquant « qu’ils pourraient livrer assez de beurre mais qu’on ne les laissait pas faire »