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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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Pays baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Un des rares points de culture générale estonienne que j'aie en tête, c'est que le premier recteur de l'université de Tartu, université de langue allemande réouverte par le tsar Alexandre I, est un Français sujet de l'empereur allemand natif de Montbéliard, Georges-Frédéric Parrot : https://books.google.fr/books?id=51zkAwAAQBAJ&pg=PT28 Le 22 mai [1802] le tsar Alexandre en déplacement à Riga et Memel passait par Dorpat [Tartu]. Parrot prononça en cette occasion un discours en français, où il traçait à l'empereur une voie marquée par des références aux lumières : « Le possesseur des terres de cette province vous est redevable de la diminution des impôts, l'homme de lettres du rétablissement de la littérature, le négociant de la liberté du commerce, l'artisan du réveil de l'industrie, le cultivateur - le cultivateur à qui le système féodal n'a presque laissé qu'une existence précaire - sire, vous, vous ne le méprisez pas, une puissance invisible lui a trahi le secret de votre cœur (...) Dieu suprême ! Nous jurons en ta présence, en présence de ton image chérie, de consacrer nos veilles et nos talents à l'emploi que tu nous as confié, de travailler avec zèle et fidélité à répandre les lumières utiles. Nous jurons de respecter l'humanité dans toutes les classes et sous toutes les formes ; de ne distinguer le pauvre du riche, le faible du puissant, que pour vouer au pauvre un intérêt plus actif et plus tendre ». Michel Espagne, L'ambre et le fossile - Transferts germano-russes dans les sciences humaines XIXe-XXe siècles, Armand Colin, 2014. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est ma proposition pour "comme un malpropre", mais je suis tout à fait prêt à m'incliner face à une meilleure proposition s'il y en a une. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Dimissus est Selmayr, immundi similis. N'empêche que la promotion de Corbyn comme sauveur de la nation est comme un petit caillou dans le jardin de Blair. En l'invitant à sa table, Theresa May lui offre une aura de respectabilité et de crédibilité comme homme politique responsable. Il va désormais être plus difficile pour les bataillons blairistes d'effrayer le bon peuple en le traitant le chef du parti travailliste de khmer rouge, de bolchévique prêt à envoyer les bourgeois au goulag, ou de bolivarien s'apprêtant à mettre le pays en coupure d'électricité. https://www.la-croix.com/Economie/Brexit-May-cherche-nouveau-report-tend-main-Corbyn-2019-04-03-1301013136 (3 avril 2019) Une main tendue à son rival qui fait la Une de la plupart des quotidiens britanniques mercredi. "L'heure est venue de l'unité nationale. C'est à vous Mr Corbyn", titre le Daily Express. "Aide-moi, Jeremy", lance le Daily Mirror, et The Sun d'ironiser également d'un "hellllpp!!" (à l'aide). -
Pays baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Quelles sont les dates qui manquent, d'après toi ? Je précise que je pose cette question de façon ouverte, parce que j'ignore pratiquement tout de l'histoire de ce pays et que j'ai envie de m'instruire. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Surtout ça risque d'être assez polémique d'amender le préambule du traité de Lisbonne, qui est la charte des droits fondamentaux : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:12012P/TXT Toutes les personnes sont égales en droit. ->>sauf les citoyens d'un pays en prolongation d'article 50. Dans le domaine d'application des traités et sans préjudice de leurs dispositions particulières, toute discrimination exercée en raison de la nationalité est interdite ->>sauf pour les citoyens d'un pays en prolongation d'article 50. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela coûte rien d'amender le traité de Lisbonne et de rajouter un article disant "en cas de prorogation de l'article 50, on fait comme dit Boule75". -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
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Géorgie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/europawahl/hintergruende/eu-lobbying100.html (17 mars 2018) Dans les premières années de sa présidence, Saakachvili lui-même a réussi à convaincre les hommes politiques avec charme et intelligence. En outre, la Pologne, les États baltes et la Suède partageaient avec lui un patriotisme dirigé contre la Russie. Les hommes politiques de ces pays ont également continué de soutenir Saakachvili après qu'il eut contribué au déclenchement de la guerre avec la Russie en 2008. L'agence Aspect Consulting à Bruxelles a joué un rôle dans l'interprétation des événements entourant la guerre, tout comme des politiciens comme l'eurodéputé polonais Chryzstof Lisek. L'eurodéputé du PPE a produit un rapport sur la Géorgie en 2011, sur la base duquel le Parlement a adopté une résolution. Pour la première fois, les régions d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie qui s'étaient séparées de la Géorgie n'étaient plus qualifiées de "séparées", mais d'"occupées" par la Russie, ce qui reflétait unilatéralement l'opinion de la Géorgie. Exprimant sa gratitude, Saakachvili a décerné peu après à Lisek l'Ordre de Saint-Georges, la plus haute distinction de Géorgie. Au cours d'une interview, Lisek a présenté des photos de la cérémonie de remise du prix et a souligné que Saakashvili avait également souligné l'importance de son rapport dans un discours. Il a également été autorisé à rendre visite au Président géorgien dans sa cave à vin à Kakashvili. Certains hommes politiques estoniens sont allés beaucoup plus loin dans leur solidarité avec la Géorgie. Parmi eux se trouve Indrek Tarand, qui avait également conseillé Saakashvili et a été élu député européen en 2009. Il voulait aider les Géorgiens dans la guerre de 2008 et a organisé un groupe de volontaires pour être envoyés dans la zone de guerre avec des armes. Cependant, le gouvernement estonien de l'époque n'a pas autorisé la prise d'armes et d'uniformes de l'armée de réserve. De plus, la guerre était déjà finie lorsque les volontaires sont arrivés. Ils ont finalement construit des abris pour les réfugiés de guerre. Les critiques ont accusé Tarand d'avoir provoqué une attaque militaire russe contre l'Estonie, État membre de l'OTAN. [L'Estonien] Eerik Niiles Kross, l'un des co-organisateurs et conseiller de Saakashvili à l'époque, fait campagne actuellement pour un siège au Parlement européen. S'il est élu, on peut le supposer, il défendra également la cause géorgienne à Bruxelles. -
Pays baltes
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://foreignpolicy.com/2018/11/28/putins-near-perfect-plan/ (28 novembre 2018) "La grande question est de savoir ce qui viole l'article 5 de l'OTAN ", a déclaré M. Eltsov [Peter Eltsov, professeur d'affaires de sécurité internationales à la National Defense University à Washington], faisant référence à la disposition du traité de l'OTAN qui stipule que si un membre est directement attaqué, l'OTAN promet de prendre " les mesures qu'elle juge nécessaires " pour rétablir la sécurité. "Doit-il s'agir d'une invasion terrestre ? Et les Etats-Unis réagiront-ils si, par exemple, Narva, une ville estonienne conquise par Pierre le Grand et située près de Saint-Pétersbourg - qui est peuplée principalement de Russes - est témoin d'un soulèvement inattendu de sa population russophone ?" -
Géorgie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/europawahl/hintergruende/eu-lobbying100.html (17 mars 2018) Thomas Eymond-Laritaz d'APCO Worldwide à Londres décrit son travail comme suit : "Mon travail est de créer un équilibre entre les informations dans la sphère publique. Ce qui est discuté en public n'est pas la réalité, mais un mélange d'informations qui doit être dirigé au nom du client. "Pour cela, j'ai besoin d'une histoire qui ne soit pas seulement correcte par rapport à la réalité sur le terrain. Elle doit aussi être comprise et assimilée ", explique Eymond-Laritaz. Les personnes de contact sont des personnes qui expriment leurs opinions à des postes importants : journalistes, groupes de réflexion, experts et politiciens. Le Français a conseillé, entre autres, le Premier ministre bulgare Simeon Sakskoburggotski, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili et l'oligarque ukrainien Viktor Pinchuk. Auparavant, il a travaillé pour les cabinets des Premiers ministres français Lionel Jospin et Jean-Pierre Raffarin. -
Géorgie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.francetvinfo.fr/elections/de-la-georgie-aux-europeennes-comment-raphael-glucksmann-tete-de-liste-surprise-du-ps-s-est-lance-pour-de-bon-en-politique_3241707.html (2 avril 2019) En 2006, il part en Géorgie conseiller le président Mikhaïl Saakachvili (2004-2013), qu'il a rencontré à Kiev. Dans un choc frontal avec Vladimir Poutine, le chef d'Etat tente de faire entrer son pays dans l'Otan et l'Union européenne. Quel est le rôle de Raphaël Glucksmann ? Donner en Europe une bonne image de la Géorgie, selon Le Monde. "J'étais chargé de coordonner les réformes et la politique qui permettait l'accord d'association de la Géorgie avec l'Union européenne", nuance l'ancien conseiller, qui dit avoir appris à ce moment-là à connaître en profondeur "la technocratie européenne" et les arcanes de l'Union. Est-il tout à fait à la hauteur de sa tâche ? "C'est un romantique", lâche, dans le même article du Monde, un autre Français ami de l'ex-président géorgien, Thomas Eymond-Laritaz, sous forme de critique feutrée. Raphaël Glucksmann noue d'ailleurs dans le pays des liens sentimentaux, en épousant en 2009 la vice-ministre géorgienne de l'Intérieur Eka Zguladze, avec qui il aura son premier enfant. Toujours sur le front anti-Poutine, il s'enflamme, fin 2013 et début 2014, pour les manifestations pro-européennes de la place Maïdan, en Ukraine, qui déboucheront sur la révolution de février et la destitution du président Viktor Ianoukovitch. La fin de la présidence Saakachvili [fin 2013] signe le retour de Raphaël Glucksmann en France, où il navigue avec un certain flou entre communication (il est cogérant d'une agence de pub, Noé Conseil, qui a pour cliente la Géorgie et avec laquelle, assure-t-il, il "n'a jamais gagné d'argent"), écriture et journalisme. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/n3/2019/0329/c31360-9562020.html (29 mars 2019) Une série à succès chinoise déclenche des débats animés sur les problèmes de famille Liu Jun, directeur du département d'enseignement et de recherche de l'Académie du cinéma de Beijing, a déclaré le 26 mars que les œuvres réalistes chinoises avaient progressé ces dernières années. « L'année dernière, le Premier ministre Li Keqiang a demandé plus d'efforts pour améliorer l'accès des patients à des traitements anticancéreux onéreux en réponse au débat public sur la comédie noire "Dying to Survive", tandis que "Tout va bien" qui vient de se terminer appelle à porter davantage d'attention aux droits des femmes », a dit Liu Jun. Cependant, il a également souligné que certaines séries télévisées réalistes au stade actuel rencontraient des problèmes tels qu'une réponse à la demande du marché, l'amplification des douleurs sociales et le renforcement de l'anxiété face à des questions controversées, dans le but d'obtenir une cote d'audience élevée. Ce que les producteurs de séries télévisées devraient faire, a-t-il dit, c'est établir un équilibre entre l'éthique sociale et la demande du marché. « Tout va bien » avait pour intention de transmettre une énergie positive aux téléspectateurs et d'aider les gens à se sortir des douleurs causées par des familles particulières, a de son côté déclaré Jian Chuanhe, réalisateur de la série télévisée, dans une interview. http://www.lefigaro.fr/international/2019/03/19/01003-20190319ARTFIG00026-xi-jinping-veut-plus-d-ideologie-communiste-a-l-ecole.php (19 mars 2019) N'hésitant pas à envoyer des messages contradictoires, les autorités ont notamment cherché depuis l'été dernier à réduire au silence des étudiants marxistes, souvent issus de prestigieux établissements, qui s'étaient mobilisés pour soutenir des revendications d'ouvriers. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés. -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui parce qu'en fait ce n'est pas tiré d'un poème, mais de la préface d'un poème. Les Japonais lisent le kanbun en plaquant le vocabulaire japonais sur les caractères chinois, et en replaçant l'ordre des mots à la japonaise, de façon à faire des phrases japonaises. Donc le kanbun est 100% du chinois et 100% du japonais. C'est inextricablement l'un et l'autre. -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ère_Reiwa Le kanji wa (和) représente l'harmonie, tandis que rei (令) peut être traduit par porteur d'espérance, vénérable, ordre, bien, beau, agréable2,6 : Texte original en kanbun : « 于時、初春令月、氣淑風和、梅披鏡前之粉、蘭薫珮後之香。 » Traduction en japonais moderne : « 時は令月(※すなわち、何事をするにも良き月、めでたい月)、空気は美しく(※令月を受けて、瑞祥の気配に満ち)、風は和やかで、梅は鏡の前の美人が白粉で装うように花咲き、蘭は身を飾る衣に纏う香のように薫らせる。 » Traduction française : « Voici le beau (rei) mois du début de printemps, l'air est doux et la brise légère (wa), le prunier a déployé ses fleurs blanches comme poudre d’une belle à son miroir, l’orchidée répand une odeur suave comme poche à parfums. » https://www.nishinippon.co.jp/nnp/national/article/499072/ (2 avril 2019) Le poème en question a été composé à Dazaifu, à Kyushu, où des associations poétiques s'emploient à faire vivre ce patrimoine culturel. Le journaliste interroge des érudits, l'une de 80 ans, l'autre de 72 ans, qui animent ces associations, et l'un d'eux explique que le simple fait de parler de prunier, arbre qui à l'époque est tout nouvellement importé de Chine, implique une "fusion des cultures chinoise et japonaise". Donc cela nuance un peu l'impression un peu nationaliste donnée par le choix d'un classique japonais. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais justement, il y a quelque chose de contre-productif dans l'attitude du SPD berlinois. Une des courroies de transmission démocratiques, c'était le service militaire, qui faisait que des citoyens de tous bords avaient une expérience à l'intérieur de l'armée et pouvaient ensuite raconter à l'extérieur ce qu'ils avaient vu. Si les gens démocrates et modérés comme les sociaux-démocrates de Berlin déconseillent la carrière des armes à leurs enfants, on va se retrouver avec une armée qui ne sera plus peuplée que de fachos. Donc il y a une sorte de prophétie auto-réalisatrice. À force de dire que l'armée est malsaine, on dégoute les gens sains d'y aller, et il n'y a plus que les gens malsains qui y restent. Et la prophétie qui au départ était fausse, devient vraie. -
Italie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ecfr.eu/article/commentary_italys_chinese_dilemma (20 mars 2019) L'autre vice-premier ministre, Matteo Salvini, est également dans une position difficile. Cela est dû à son enthousiasme de longue date pour le président américain Donald Trump et pour les relations transatlantiques en général. L'approche prudente de Salvini à l'égard de Pékin se reflète dans sa tentative réussie d'exclure du mémorandum toute référence aux investissements chinois dans les télécommunications. Il l'a fait pour empêcher Huawei de s'impliquer dans le projet de câblage et de construction 5G de l'Italie, conformément aux avertissements américains selon lesquels la firme chinoise pourrait l'utiliser pour accéder aux échanges de renseignements entre l'Italie et ses partenaires de l'OTAN. Néanmoins, Rome semble maintenant coincée entre Pékin et Washington - entre opportunités économiques et garanties de sécurité. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Et non, ce n'est pas un poisson d'avril... https://www.tagesschau.de/inland/bundeswehr-schulen-101.html (1er avril 2019) Le SPD de Berlin ne veut plus que les forces armées allemandes recrutent de nouveaux talents dans les écoles de la ville. C'est ce qu'ont décidé les sociaux-démocrates lors de leur congrès du parti dans cet État ce week-end. Le ministère fédéral de la Défense et Thomas Oppermann, homme politique du SPD, s'y opposent. "Il est interdit aux organisations militaires de faire de la publicité pour le service et le travail dans le secteur militaire dans les écoles berlinoises ", dit le texte. La proposition vise à compléter cette formulation dans la loi scolaire du Land de Berlin. Les mineurs sont à un âge où les idées centrales de la vie et les valeurs ne se sont pas encore développées. "En conséquence, ils sont sensibles à la propagande militaire et à la banalisation des dangers réels d'une mission militaire", telle est la raison invoquée. Le ministère de la Défense a critiqué la décision du SPD de Berlin. La Bundeswehr est une armée parlementaire et a un mandat constitutionnel, a souligné un porte-parole. Dans ce contexte, des agents de la jeunesse et des conseillers en orientation professionnelle se rendraient également dans les écoles. "Actuellement, la Bundeswehr compte environ 70 officiers de la jeunesse à plein temps et 270 officiers de la jeunesse à temps partiel. Ils se sont rendus dans les écoles sur invitation et ont expliqué la mission et les tâches de la Bundeswehr en classe. "Ils racontent donc aux élèves ce que font les soldats dans les opérations de base et dans les missions. L'année dernière, il y a eu 5 800 manifestations avec 117 000 élèves. La ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, a qualifié la décision et l'exposé des motifs de "gifle à l'encontre de tous les soldats". Le parti fédéral SPD s'est également opposé à l'initiative des sociaux-démocrates de Berlin. "Les agents de la jeunesse ne font pas de publicité", a déclaré le secrétaire général du SPD, Lars Klingbeil. Ils devraient également pouvoir poursuivre les discussions sur la politique de sécurité dans les écoles. Le politicien du SPD Oppermann a exprimé son "horreur" face à cette décision. La Bundeswehr est une armée parlementaire démocratique et mérite le respect, a écrit le vice-président du Bundestag sur Twitter. "Ceux qui décident de telles absurdités doivent se tenir eux-mêmes à l'écart de nos écoles". Oppermann a accusé le SPD d'Etat de Berlin de faire trop peu confiance aux élèves. -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela peut se relativiser : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/12/18/01011-20091218FILWWW00692-une-majorite-de-russes-admire-staline.php (18 décembre 2009) Par ailleurs, 58% des sondés ont affirmé que la Russie d'aujourd'hui n'avait plus besoin d'un dirigeant comme Staline. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.aljazeera.com/indepth/opinion/ukrainians-elect-comedian-president-190326163040510.html (31 mars 2019) Une récente enquête Gallup a montré que l'Ukraine détient le record mondial de défiance dans le gouvernement pour la deuxième année consécutive : Neuf pour cent seulement lui font confiance, bien en deçà de la médiane régionale des États de l'ex-Union soviétique (48 pour cent) et de la moyenne mondiale (56 pour cent). Un rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a révélé qu'en 2016, environ 60 pour cent des Ukrainiens vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, l'Ukraine étant l'un des pays les plus pauvres d'Europe. Pendant ce temps, ses oligarques continuent de s'enrichir ; en 2018, les médias locaux ont rapporté que la richesse combinée des 100 personnes les plus riches du pays a bondi de 43 pour cent pour atteindre 37 milliards de dollars en seulement un an. L'European Business Association, qui mène régulièrement une enquête auprès des PDG pour évaluer le climat d'investissement en Ukraine, a constaté que 78 pour cent de ses répondants étaient gravement insatisfaits du niveau de corruption dans le pays, 74 pour cent se méfiaient du système judiciaire et 65 pour cent se plaignaient de l'économie parallèle. Il y a moins d'un mois, une série d'enquêtes journalistiques a révélé qu'Oleh Hladkovsky, chef adjoint du Conseil de sécurité et de défense nationale et l'ami et ancien associé de Porochenko, ainsi que son fils, auraient été impliqués dans des affaires de corruption liées à des marchés publics de défense. Dans un épisode de Serviteur du peuple, le personnage de Zelensky dit au Parlement que "la société a changé et qu'elle ne va plus attendre et pardonner". Il tire ensuite sur tous les membres du Parlement avec une arme automatique. Pour être tout à fait juste, il y a eu quelques changements en Ukraine depuis 2013. Son produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 3,3 % l'an dernier, son plus haut niveau depuis 2011. Le secteur bancaire ukrainien a été en grande partie assaini, avec la fermeture de plus de 100 banques suspectes et la réforme complète de la Banque nationale. Le holding gazier public Naftogaz a subi une transformation quasi miraculeuse et est passé d'une perte nette de 18 milliards de hryvnia (2,2 milliards à l'époque) en 2013 à un bénéfice record de 39,4 milliards de hryvnia (1,5 milliard de dollars) en 2017. Un système national d'approvisionnement électronique Prozorro a été lancé pour garantir que tous les fonds publics sont dépensés de manière efficace et transparente. Il a économisé environ 2,76 milliards de dollars en moins de cinq ans et a remporté de nombreux prix internationaux pour son innovation et son excellence. D'importantes réformes ont également été engagées dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Et surtout, pour l'Ukrainien moyen, le pays a maintenant un régime sans visa avec ses voisins de l'Union européenne. -
Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.nytimes.com/2019/03/29/opinion/mueller-report-russia.html (29 mars 2019) Les Russes libéraux comme moi et beaucoup de gens que je connais sont moins joyeux. En ligne et dans des conversations privées, il devient clair que quel que soit le résultat de l'enquête Mueller, notre relation avec l'Amérique a changé. Nous avons vu la xénophobie anti-russe se répandre dans le courant dominant américain. Dans nos esprits sont gravés des commentaires comme celui que James Clapper, l'ancien directeur du renseignement national, a fait dans une interview quand il a dit que les Russes sont "presque génétiquement poussés à coopter, à pénétrer, à gagner des faveurs, peu importe". Oleg Kashin, un éminent journaliste russe, a écrit dans un article d'opinion de 2017 que "chaque fois qu'un réseau de télévision russe ou un journal pro-Kremlin atteint un nouveau niveau de bassesse, il était autrefois courant chez les penseurs indépendants de dire que les géants des médias occidentaux ne se permettraient pas de telles erreurs". C'est beaucoup plus difficile à dire maintenant. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
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Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai vu quelques extraits dans la vidéo suivante, sans sous-titres, mais je ne crois pas que ce soit vraiment nécessaire : https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/id_85496780/ukraine-wahl-dieser-comedian-koennte-praesident-der-ukraine-werden.html -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Le nom de la nouvelle ère vient d'être annoncé, ce sera Reiwa. https://www.nikkansports.com/general/nikkan/news/201904010000262.html & https://www.jiji.com/jc/article?k=2019040100920&g=int C'est le 247e nom d'ère depuis l'ère Ooka de 645. Pour la première fois, le nom d'ère est tiré d'un classique japonais, le Manyoshu, une anthologie de poèmes, et non d'un classique chinois. Le journal officiel du parti communiste chinois, le Quotidien du Peuple titrait ce matin : "Nouveau nom d'ère : la désinisation". -
Slovaquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://en.wikipedia.org/wiki/2019_Slovak_presidential_election Toutefois, le taux de participation au second tour, qui n'a été que de 41,79 %, a été le plus faible de tous les scrutins de ce type en Slovaquie. -
Singapour
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
17 avril 2015. Singapour pourra-t-il survivre, par Kishore Mahbubani, avec Tommy Koh (2e partie) 00:00 Kishore Mahbubani : Les transports publics sont un bien public, et puisqu'ils sont un bien public, ils sont mieux tenus par une institution publique utilisant des revenus publiques, de telle sorte que l'on en prend soin à long terme. Une des raisons pour lesquelles je dis cela est que lorsque vous êtes une institution privée, vous vous concentrez principalement sur votre prochain résultat trimestriel, et si vous voulez vous acertainer [je l'ai placé! qu'est-ce que je gagne ?] que votre résultat a l'air bon, la coupe la plus facile à faire est celle de la maintenance. Parce que si vous coupez la maintenance, le coût d'avoir fait une coupe dans la maintenance se ressentira dix ans après. On ne le sentira pas immédiatement, mais vos résultats trimestriels auront l'air bons. Je peux vous dire que lorsque le métro de Singapour a été lancé, l'un de ses plus grands admirateurs était l'ambassadeur des États-Unis à l'ONU Vernon Walter. C'était dans les années 1980. Le meilleur système de métro dans le monde, disait-il, est Singapour : "vous êtes le seul pays qui ait effectivement construit un métro en le terminant en avance sur le calendrier, à bas coût, qui est si propre, et qui fonctionne si bien". Donc nous étions numéro un dans le monde dans les années 1980. Mais maintenant, vous lisez les journaux, et un jour sur deux il y a quelque chose qui tombe en panne. Mais quelque chose qui tombe en panne aujourd'hui, est le résultat d'une décision prise il y a dix ans. Maintenant de nouveaux investissements sont faits, et on est en train de retourner à la normale. Vous avez le gouvernement qui donne des bus à une compagnie privée pour qu'elle les fasse circuler, ce qui est assez surprenant, c'est un nouveau modèle, qui à mon avis étonnera les gens des autres pays. 04:18 Si vous allez dans la SIlicon Valley, et que vous allez voir les start-ups, la moitié de la salle est remplie d'Indiens et de Chinois. Si vous essayez d'obtenir du capital risque, ils vont vous dire : quel est votre facteur IC (combien d'Indiens (I) et de Chinois (C) avez-vous dans votre équipe ?). Pas d'Indiens et pas de Chinois ? Pas de capital risque ! (rire). Clairement Singapour doit faire comme les États-Unis : attirer les meilleurs et les plus brillants. 5:59 Il y a une pénurie mondiale de dirigeants exceptionnels. 6:27 Tommy Koh : la taille n'est pas le destin, surtout dans ce nouveau monde sans frontières. Vous pouvez acheter des terrains en Chine, au Vietnam, comme Singapour l'a fait ainsi que dans ne nombreux autres pays. La taille est une contrainte, mais elle de détermine pas votre destin. [Malgré sa petite taille] Singapour est l'une des entités commerciales les plus importantes du monde. Nous avons l'un des plus grands ports maritimes, l'un des plus grands aéroports, un centre de télécommunications... Nous avons maintes et maintes contraintes, mais avec un bon leadership, un capital humain exceptionnel, une bonne gouvernance, et notre multiculturalisme, et la qualité de vie de notre ville, qui est si exceptionnelle en Asie, je crois que nous pouvons continuer d'avoir du succès. 8:32 Kishore Mahbubani : Je pense que le rôle de l'Inde en Asie va s'accroître par de grands bonds. C'est une conséquence naturelle du fait que l'Inde devient plus grande et plus forte, et aussi si vous regardez l'histoire des 3000 dernières années, sur les dix États membres de l'ASEAN, neuf ont une base culturelle hindouïsée, et seul le Vietnam a une base culturelle sinisée. (...) Les liens symbiotiques dans l'Asie du Sud-Est ont été coupés lorsque les Européens vinrent, mais ils vont être restaurés. Et comme la Chine devient de plus en plus puissantes, il est naturel pour les plus petits États de couvrir leurs paris, en dévelopant des relations avec les États-Unis, avec l'Inde, etc... Le défi pour l'Inde est que l'Inde ne pourra jamais fournir le type de biens que la Chine fournit à l'Asie du Sud-Est. Voyez la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures. Très peu d'États peuvent mettre sur la table immédiatement 50 milliards. Donc le rôle de l'Inde va croître, mais il sera très difficile à l'Inde de rattraper la Chine. 11:00 Tommy Koh : il y a 300 ans les deux plus grandes économies du monde étaient la Chine et l'Inde. Singapour est le plus important investisseur en Inde. Le N°1. Nous sommes les premiers, à la fois en Inde et en Chine. Singapour a dépassé le Japon comme premier investisseur en Chine. Je crois que Narendra Modi est un dirigeant transformateur. Je ne serais pas surpris que dans les 10 prochaines années la croissance indienne dépasse celle de la Chine. Je pense que c'est possible. La vision à long terme de Singapour est que nous voulons être aussi proches de la Chine que nous le sommes de l'Inde. Nous voulons être aussi proches de la Chine que nous le sommes du Japon. Et nous voulons être aussi proches de l'Amérique que nous le sommes de ces trois géants asiatiques. Mais avant tout, nous sommes ancrés dans l'ASEAN. Nous avons un intérêt direct à garder l'Asie du Sud-Est paisible et coopérative. Question du public : Tout d'abord à propos d'avoir foi dans l'ASEAN. À propos du contrecoup que nous avons vu lors de la dernière élection. Je pense que ce n'est pas unique à Singapour, nous l'avons vu de part et d'autre de l'Asie du Sud Est, et je me demande pourquoi il y a cette déconnection avec d'un côté la perception que par exemple les étrangers prennent les emplois, mais dans de nombreuses sociétés de l'ASEAN il y a un manque de prise de conscience que les mêmes pays sont en réalité des investisseurs dans les autres pays. Donc d'un côté il y a la perception à Singapour chez les électeurs populaires qu'il y a un afflux de travailleurs étrangers, mais il n'y a pas la même prise de conscience que dans les pays voisins de l'ASEAN que peut-être l'investissement en capital depuis Singapour peut être perçu comme prédateur. Et je m'inquiète de cela parce que je regarde l'état de l'ASEAN en ce moment, car la démocratie à laquelle nous assistons de part et d'autre de notre région tend à être de nature populiste. Et j'apprécie les propos de Kishore, il y a quelques minutes, sur le besoin d'un leadership fort et pragmatique, mais je ne suis pas sûr que vous ayez vraiment répondu à la question, Kishore : comment réconciliez-vous ces deux choses ? Je pense qu'il est trop tard pour faire faire marche arrière à la démocratisation en Asie du Sud Est, mais d'un autre côté, nous assistons à la montée d'activités politiques populistes dangereuses dans notre partie du monde également. Et selon moi, cela compromet le projet d'ASEAN. Comme vous, je suis un ferme croyant en l'ASEAN, mais nous n'avons pas suffisamment le sens d'une identité ASEAN commune. Nous ne voyons pas l'ASEAN comme une maison commune pour tous les citoyens de l'ASEAN. Après toutes ces années, le citoyen de l'ASEAN ordinaire ne se sent pas citoyen de l'ASEAN. Et cela ouvrira toujours la porte à des sentiments réactionnaires, populistes, majoritariannistes, spécialement dans l'espace démocratique. 20:48 Kishore Mahbubani : Vous ne pouvez pas revenir au bon vieux temps. C'est un nouvel environnement politique. Les médias sociaux ont aggravé les choses. La gouvernance est devenue beaucoup plus difficile. Dans toutes les sociétés. Soit dit en passant, y compris en Chine : même en Chine le gouvernement chinois doit s'inquiéter de ce que les médias sociaux disent. Dans le bon vieux temps, si Deng Xiaoping décidait de faire des concessions de tracé de frontière en faveur de l'Union Soviétique, il pouvait le faire. Aujourd'hui si le président Xi Jinping voulait faire une concession de frontière unilatérale, il ferait mieux de faire attention... de regarder ce que disent les médias sociaux. Donc c'est un monde différent. Je pense que le multiracialisme est une force pour Singapour. J'appartiens à une minorité dans une minorité. Il y a 6% d'Indiens à Singapour et parmi ces 6% nous devons être entre 10000 et 20000 Sindhis. Moins ? 6000. C'est minuscule. J'appartiens à une minorité dans une minorité à Singapour. Que quelqu'un issu d'une minorité dans une minorité représente le pays à l'ONU est incroyable. 24:44 Tommy Koh : l'un de nos plus grands succès, ces 50 dernières années, est l'accès aux responsabilités donné aux femmes. Je ne crois pas que la démocratisation de l'Asie du Sud-Est conduira inévitablement au populisme ou à l'ultranationalisme. Il incombe aux dirigeants de canaliser le nationalisme dans la bonne direction. Si le nationalisme devient un ultra-nationalisme, nombriliste, voyant le monde extérieur comme une menace, c'est un manque de leadership. Donc j'accueille favorablement la démocratisation et je pense que le nationalisme peut être à la fois une force positive et une force négative. Les plus grandes émeutes de Singapour ont eu lieu en 1854 entre les communautés chinoises Hokkien et Teochew, pendant dix jours, et 600 personnes ont été tuées. Donc le tribalisme interne d'une race peut être un grand mal. Et nous avons vu cela dans de nombreuses parties du monde, particulièrement en Afrique. Donc nos résultats en matière d'harmonie interreligieuse, interraciale et intertribale est un important résultat, et nous devons le préserver, car c'est vraiment un grand avantage comparatif. 34:19 Kishore Mahbubani : le Premier Ministre l'a dit tant de fois, c'est son expression favorite, de dire que seuls les paranoïaques survivent. C'est une citation d'Andy Grove d'Intel, je crois. Je crois que le Premier Ministre a raison. C'est sa responsabilité d'être paranoïaque à propos de l'avenir de Singapour. Mais je pense que la paranoïa n'est pas partagée par la population en général, et elle est de moins en moins partagée même par certains membres de l'establishment. Donc c'est un défi, et pour un petit État comme Singapour, à cause des précédents historiques qui déterminent une moindre probabilité de survie des petits États, vous devez vraiment travailler super-dur pour survivre. Vous devez être sans cesse paranoïaque. Et je ne suis pas si sûr que la population y soit prête. Et la difficulté est que la paranoïa peut être psychologiquement destructrice. Être confiant, motivé et avoir du succès, tout en étant paranoïaque est en réalité quelque chose de très difficile à faire émotionnellement. Les formules qui ont fonctionné durant les 50 dernières années ne marcheront pas durant les 50 prochaines. C'est ce qui est arrivé à Kodak. Kodak pensait que les vieilles formules marcheraient pendant les 50 prochaines années, mais non. Pour éviter le "moment Kodak", vous avez besoin d'un leadership qui ne cesse d'être créatif. 39:19 Robert Yoe : Je voudrais poser une question sur la censure dans les arts. Kishore : c'est vous qui m'avez enseigné la poésie à l'école Robert Yoe : Kishore, je ne sais pas si vous avez écrit quoi que ce soit sur la censure dans les arts, mais Tommy Koh est premier président du Conseil National des Arts, et je suis préoccupé par des choses telles que la censure de films de Tan Pin Pin sur les exilés politiques, la controverse sur le retrait de livres à la bibliothèque, ou les films de [inaudible] qui rencontrent des problèmes, je voudrais juste savoir si vous pensez que les autorités de Singapour ont un droit de censure, de censure des arts. Je pourrais évoquer un problème personnel que j'ai rencontré et j'aurais pu mentionner à Tommy Koh qu'il y a quelques années j'ai écrit le livret de [inaudible], c'était une sorte de Roméo et Juliette, situé à l'époque où Singapour allait faire partie de la Malaisie, mais pour résumer en deux mots, le NEC m'a refusé son financement, et je pense que c'est une forme de censure, et la raison était que j'avais une piètre opinion de la situation multiraciale et religieuse de Singapour, donc cela me préoccupe et je me demandais si vous pourriez donner votre opinion à ce sujet. 41:05 Tommy Koh : Je crois qu'il y a un nouvel esprit entrepreneurial à Singapour. Je le vois à travers mes deux fils et leurs amis qui sont pour la plupart dans le secteur privé. Beaucoup ont lancé leur propre entreprise. Singapour a l'un des environnements les plus incitatifs pour les start-ups. Donc je suis très optimiste. L'ONU a adopté l'index de biodiversité urbaine de Singapour. Si des singapouriens sont malheureux, c'est parce qu'ils ont de bonnes raisons pour cela. Je pense que nous avons permis aux inégalités de fortune et de revenus d'être trop larges. Nous n'avons pas été assez prudents dans le calibrage du nombre d'étrangers que nous pouvons absorber sans énerver les Singapouriens. À la base les Singapouriens sont accueillants, pas xénophobes. Je suis content de payer 2% d'impôts supplémentaires pour aider les personnes âgées pauvres de Singapour, qui ont fait de nombreux sacrifices et ont le droit de vivre dans la dignité dans les prochaines années. Si nous voulons maintenir l'industrie manufacturière à 20% de notre économie, le secret est le développement des compétences. Il y a deux pays que nous voulons imiter, qui sont la Suisse et l'Allemagne. Et ce qu'a fait le gouvernement pour promouvoir l'éducation technique et professionnelle, l'apprentissage, en investissant dans notre gagne-pain, est une bonne chose. Cela fait en sorte que ceux qui n'ont pas d'inclinaison pour des études universitaires auront un avenir prometteur. Cela créera une société singapourienne plus inclusive et plus égalitaire. Lorsque j'ai fait partie de la commission de révision de la censure de 1992, j'ai essayé d'élargir l'espace intellectuel et artistique à Singapour. J'ai essayé de prendre le pouvoir de censure des mains des bureaucrates pour le remettre aux citoyens, j'ai encouragé les groupes artistiques à se censurer eux-mêmes. Mais nous sommes fondamentalement une société très conservatrice. Dans le dernier sondage IPS, 70% des Singapouriens pensent que l'homosexualité est mal, ils sont contre le mariage homosexuel. En 1992, je voulais réduire l'âge pour voir des films RA de 21 à 18 ans. J'ai fait un sondage, et les gens étaient contre moi. J'ai voulu lever l'interdiction sur les magazines de mauvais goût comme Playboy et Penthouse, et les gens étaient contre moi. Vous pouvez dire que les Singapouriens sont hypocrites, ils vont à l'étranger et achètent ces magazines. Singapour est une société fondamentalement conservatrice. Nous devons progresser vers plus de liberté à un rythme qui soit acceptable pour la majorité. Comme vous, je suis un libéral, vous savez. J'aimerais bien abolir toute censure, mais ce n'est pas possible. Mais la trajectoire est positive. Quand vous étiez un jeune dramaturge, Robert, vous étiez constamment harcelé par la censure, mais vous ne l'êtes plus. Non seulement vous n'êtes plus harcelé, mais vous êtes célébré comme une icône du monde littéraire singapourien.