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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://nationalinterest.org/commentary/the-alawites-ethnic-cleansing-syrias-future-9149 (30 septembre 2013) Article qui prévoit une partition soit de facto, soit plénière de la Syrie. Il revient sur la position d'Ali Souleiman el Assad, grand-père de Bachar, qui ne voulait pas de la création de la Syrie, et préférait que la Montagne alaouite fût rattachée au Liban. http://www.spiegel.de/international/world/foreign-jihadists-in-syria-favor-liberal-transit-towns-over-front-a-910092.html (27 septembre 2013) Reportage à Atmeh, qui est - le jeu de mot est facile - « la Mecque du djihadisme ». C'est la porte d'entrée à la frontière turque où affluent les candidats djihadistes du monde entier. Pour un certain nombre d'entre eux, il semblerait qu'ils se sédentarisent à Atmeh (environ 1000 personnes, dit l'article) sans forcément aller au combat. Drôles de touristes.
  2. http://www.dw.de/strikes-at-libyan-oil-fields-point-to-new-reign-of-chaos/a-17109904 (24 septembre 2013) La production de pétrole a repris dans l'ouest à 700,000 barils par jour, grâce à un accord augmentant de 20% la solde des fonctionnaires. Par contre à l'est la production est toujours bloquée.
  3. http://www.swp-berlin.org/fileadmin/contents/products/research_papers/2013_RP06f_hmu.pdf (août 2013) Cette étude, basée sur une enquête de terrain, aboutit aux conclusions suivantes : ► Contrairement à ce que laisse penser le récit célébré de « l’alliance entre islamistes modérés et sécularistes modérés », le partage du pouvoir est très inégal puisque Ennahdha détient les principaux leviers du gouvernement. ► L’allongement délibéré du mandat de l’Assemblée nationale constituante (ANC), élue le 23 octobre 2011 pour élaborer une Constitution dans un délai d’un an, et le refus jusqu’à présent du parti dirigeant de s’engager sur une feuille de route et un calendrier électoral contraignant ont achevé de fourvoyer le pays dans une crise des institutions intérimaires. ► L’analyse détaillée de cette crise met au jour une logique lourde bien qu’escamotée par les paradigmes consacrés : la prééminence des institutions de facto sur les institutions de jure. En l’occurrence, c’est moins le premier ministre que le président du parti dirigeant qui gouverne et c’est davantage le conseil consultatif du parti Ennahdha, organe de veto extra-institutionnel, que l’Assemblée nationale constituante, qui délibère. ► Alors que la démocratisation accroît le coût de la coercition, les groupuscules miliciens protégés par Ennahdha s’apparentent désormais à un instrument informel de répression. ► Le régime politique adopté par le projet final de la Constitution, outre le fait qu’il n’institue pas les conditions de l’indépendance de la justice, accumule les travers des systèmes parlementaires et présidentiels réunis : hégémonie d’un parti, volatilité gouvernementale, blocage institutionnel, présidentialisme. ► L’impunité des milices, la faiblesse institutionnelle de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) et l’avant-projet de loi sur l’exclusion politique participent d’un environnement institutionnel qui s’avère plus proche des régimes « autoritaires compétitifs » que des systèmes démocratiques. ► La Tunisie se trouve à la croisée des chemins. Trois scénarios se profilent devant elle : l’instabilité qui peut, tout comme en Égypte, déboucher soit sur un soulèvement populaire, soit sur l’autoritarisme, soit sur une nouvelle transition; l’émergence d’un régime hybride (ni vraiment démocratique ni entièrement autoritaire); la démocratisation.
  4. Je reprends le déroulé de notre dialogue. Le comparatif « comme » que j'ai utilisé portait non pas sur l'efficacité économique mais sur la moralité des acteurs économiques, la question de la moralité ayant été introduite par l'adjectif « méchantes » qui précédait. Ce n'est donc pas moi qui ai posé le problème de la moralité. En distinguant les PME locales des « grosses multinationales méchantes », vous avez tenté de vous appuyer sur un argument moral. J'ai tenté de montrer la relativité de cet argument moral, qui n'est pas le mien, mais le vôtre. Quant au caractère « volontaire » de l'option du travail à l'usine, il ne s'apprécie que si les autres options, que vous résumez par l'expression « en restant au village » permettent de ne pas mourir de faim. Il vous faut donc prouver l'existence de ces autres options. Permettez moi d'être sceptique.
  5. La Syrie est en guerre contre Israël et les Américains fournissent des armes à Israël, non ?
  6. http://www.sankeibiz.jp/business/news/130830/prl1308301508042-n1.htm et http://www.frederic-cassel.jp/news/detail/201308_02.html Le pâtissier-chocolatier français Frédéric Cassel expose et vend ses produits au grand magasin Tokyu à Shibuya du 5 septembre 2013 au mois de mars 2014.
  7. Comme les courageux et éthiques propriétaires du Rana Plaza qui s'est effondré le 24 mars 2013 au Bangladesh.
  8. L'autre jour sur CBS Bob Schieffer interrogeait Bob Woodward sur son dernier livre "The Price of Politics", dans lequel il dénonce l'immaturité humaine des hommes politiques actuels, avec un reflux de la culture du compromis : http://www.cbsnews.com/8301-3460_162-57601894/face-the-nation-transcripts-september-8-2013-mcdonough-rogers-amash-cummings/?pageNum=7 (8 septembre 2013) Woodward : Je veux dire, le speaker Boehner à un certain point dans ces négociations budgétaires - et les chiffres peuvent être très ennuyeux - mais il va dire, Mr le président, sur les réductions de dépenses de santé, je veux 600 milliards, vous voulez 400 milliards : coupons la poire en deux. Mais le président dit non, ou bien c'est le président qui dit à Boehner : regarde mon pote, nous sommes à 150 milliards de différence, ce qui n'est rien réparti sur 10 ans, et ils peuvent y arriver. Je veux dire : cela m'étonnerait que ces gens qui se sont lancé en politique, dont c'est le métier de pratiquer les relations humaines, soient en train de pratiquer les relations humaines. Schieffer : Est-ce que vous pensez que ça va s'arranger ? Woodward : Eh bien, cette nécessité induit de nombreuses choses, mais il est nécessaire qu'ils y passent le temps qu'il faut. Vous savez nous avons tous été un jour ou l'autre impliqués dans des négociations, et vous apprenez que dans les négociations, à la fin la personne à l'autre bout de la table est votre meilleur ami, parce que c'est la personne qui peut vous donner ce dont vous avez besoin. Mais ils ne sont pas encore parvenu à ce point, et il vaudrait mieux qu'ils y parviennent sur les questions budgétaires, les questions fiscales. Il me semble qu'une sorte de culture de l'intransigeance existe dans les rangs conservateurs, lorsqu'on apprend dans l'article http://washingtonexaminer.com/heritage-foundation-gets-tough-think-tank-puts-punch-behind-its-conservative-ideas/article/2535471 (13 septembre 2013) que le think tank Heritage Foundation avait commandé un sondage pour savoir si les députés « avaient peur » de faire des votes contraires aux recommandations du think tank, jugé « agressif », « harceleur » par certains.
  9. Le texte intégral de la résolution : http://www.un.org/News/fr-press/docs//2013/CS11135.doc.htm Il semblerait que cette résolution ait pour effet d'élever le communiqué de Genève I, du 30 juin 2012, fourni en annexe, au rang de résolution du conseil de sécurité, donc d'en faire potentiellement une source de droit international (1), alors que jusqu'à présent c'était une simple déclaration d'intention n'engageant à rien. Ce qui pourrait être gênant pour François Hollande, c'est : Le paragraphe 12-b : Les membres du Groupe d’action sont opposés à la militarisation accrue du conflit; C'est difficilement compatible avec la déclaration de Hollande à Bamako le 20 septembre 2013 : http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Actualite/Hollande-promet-a-nouveau-d-armer-l-Armee-syrienne-libre-629975 (« Hollande promet à nouveau d’armer l’Armée syrienne libre ») Le paragraphe 11-b : Le conflit ne doit être réglé que par un dialogue pacifique et des négociations. C'est difficilement compatible avec le soutien apporté par la France à la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution qui a dans ses statuts l'interdiction formelle de dialoguer avec le régime. Référence : article 5 de l'accord de Doha, 8-11 novembre 2012 http://www.etilaf.org/en/about/documents/doha.html : Not to engage in dialogue or discussions with the current regime / Ne pas engager le dialogue ou de discussions avec le régime actuel. Ou avec la déclaration d'Amman du 13 mai 2013 des "Amis de la Syrie" (Qatar, Egypte, France, Allemagne, Italie, Arabie Saoudite, Turquie Émirats, Royaume-Uni, USA, Jordanie) : http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2013/05/209820.htm Assad, his regime, and his close associates with blood on their hands cannot play any role in the future of Syria / Assad, son régime et ses proches associés avec du sang sur les mains ne peuvent pas jouer un quelconque rôle dans le futur de la Syrie. (1) Ce qui se discute, voir par exemple Lanfranchi Marie-Pierre. La valeur juridique en France des résolutions du Conseil de sécurité. In: Annuaire français de droit international, volume 43, 1997. pp. 31-57. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/afdi_0066-3085_1997_num_43_1_3433
  10. À comparer avec ce que disait Laurent Fabius le 9 septembre : http://www.ambafrance-tr.org/Declaration-de-M-Laurent-Fabius Cette proposition [de Lavrov] serait recevable à au moins trois conditions : M. Bachar Al-Assad doit s’engager sans délai à mettre sous contrôle international et à laisser détruire l’ensemble de son arsenal chimique ; cette opération doit se faire sur la base d’une résolution contraignante du Conseil de sécurité, avec un calendrier court et des conséquences fermes s’il ne respectait pas ses engagements ; les responsables du massacre chimique du 21 août ne doivent pas rester impunis. La Cour pénale internationale devra donc être saisie.
  11. http://www.washingtonpost.com/world/national-security/most-of-syrias-toxins-can-be-destroyed-more-easily-than-officials-initially-thought/2013/09/26/66cd1ca2-26e3-11e3-b75d-5b7f66349852_story.html (26 septembre) Les armes chimiques syriennes sont en large partie sous forme de précurseurs non encore mélangés. Rien qu'en détruisant les mélangeurs, une grande partie de la capacité d'utilisation peut être anéantie.
  12. http://www.youtube.com/watch?v=WnU5g-SyTzU Assemblée générale en direct. Programme : http://gadebate.un.org Dans quelques minutes ce sera le tour du président malien.
  13. http://www.calameo.com/read/00055811518cd27420334 Sommaire du N° d'octobre de Défense Nationale consacré à la politique africaine de la France avec une large place faite à l'intervention au Mali. http://gadebate.un.org/sites/default/files/gastatements/68/ML_fr.pdf Discours du président malien à l'ONU aujourd'hui.
  14. La BBC vient de mettre à jour le "profile" en anglais de la république centrafricaine : http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-13150040 La République centrafricaine (RCA) a été instable depuis son indépendance de la France en 1960 et est l'un des pays les moins avancés dans le monde. Elle a subi plusieurs coups d'Etat et une période connue sous un empereur autoproclamé, Jean-Bedel Bokassa, qui a dirigé un régime brutal. L'ère Bokassa a pris fin en 1979, quand il a été renversé par un coup d'Etat dirigé par David Dacko et soutenu par les commandos français basés dans le pays. Après seulement deux années de son mandat M. Dacko a été renversé par André Kolingba, qui a finalement permis des élections présidentielles multipartites et a été dûment rejeté dès le premier tour. Le successeur de M. Kolingba, Ange-Félix Patassé, a dû composer avec des troubles graves qui ont abouti à des émeutes et des pillages en 1997 par des soldats impayés. Lorsque cette année-là les Français se sont retirés, il y avait la crainte d'un vide de pouvoir, donc Paris a financé un groupe des pays africains de langue française afin de créer une force de maintien de la paix. Cette force a ensuite été transformée en Mission des Nations Unies en République centrafricaine ou MINURCA. En 1999, M. Patassé a battu neuf autres candidats pour redevenir président, mais il y avait des allégations de fraude électorale. Il a été renversé par un coup d'Etat en 2003 et s'est exilé au Togo. Les armes illégales se multiplient à travers la RCA, héritage d'années de troubles. Les troubles ont déplacé des dizaines de milliers de Centrafricains; beaucoup d'entre eux ont traversé la frontière vers le Tchad. Des progrès vers la stabilisation du pays ont été fait entre 2008 et 2012, avant que la nouvelle alliance rebelle Seleka ne se dirige vers le sud et ne capture la capitale en mars 2013, renversant le président François Bozizé. La RCA possède des ressources agricoles, hydriques et minérales considérables. Mais la corruption est monnaie courante et sape les industries du bois et des diamants. Le pays est doté de forêts vierges et possède certaines des plus fortes densités de gorilles et d'éléphants de forêt en Afrique.
  15. Je crois que je me suis trompé dans l'utilisation de Google qui donne bien "nation" (et non "État"). Quelle différence y a-t-il avec أمّة (oumma) ? Et si c'est la même chose, alors pourquoi est-ce que cela s'écrit différemment ?
  16. http://www.joshualandis.com/blog/major-rebel-factions-drop-exiles-go-full-islamist/ (24-25 septembre 2013) Commentaire d'Aron Lund sur la déclaration anti-SNC du 24 septembre.
  17. Il a écrit un bouquin [en 2001] disant que même si les USA et l'ONU étaient intervenus au Rwanda, avec une petite intervention, cela n'aurait pas sauvé grand monde la plupart des victimes. Et il traite de l'intervention française dans le chapitre 5, pages 38 à 52. Dans l'article de Foreign Affairs http://www.foreignaffairs.com/articles/55636/alan-j-kuperman/rwanda-in-retrospect (janvier/février 2000) il s'en prend à l'idée qu'une force de seulement 5000 hommes aurait pu empêcher le génocide (ce qui ne veut pas dire qu'elles auraient été incapables de réduire significativement le nombre de victimes). On peut trouver une recension du livre sur http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1366985 (1er janvier 2002) Une grande partie du raisonnement de Kuperman semble se baser sur l'étude des problèmes de logistique face à une situation d'urgence. Dans son hypothèse maximale, compte tenu des problèmes de logistique, c'est à dire une force de 26550 tonnes et 13373 hommes, il conclut qu'un quart des victimes du génocide auraient pu être sauvées (et que donc les trois quarts des victimes n'auraient pas pu être sauvées). Pour l'auteur de la recension, l'hypothèse de Kuperman sur la date possible de lancement d'une opération est en avance de 3 semaines sur la date réelle de prise de conscience par la communauté internationale de l'existence d'un génocide qualifié comme tel, ce qui aboutit à un nombre de personnes sauvées cinq à dix fois plus faible que dans le calcul de Kuperman.
  18. On trouve un plus long résumé de l'article sur http://belfercenter.ksg.harvard.edu/publication/23387/lessons_from_libya.html Ainsi, le conflit était sur le point de se terminer, à peine six semaines après avoir commencé, avec un bilan d'environ 1000 morts, ce qui comprend des soldats, des rebelles et des civils pris entre les tirs. En intervenant, l'OTAN a permis aux rebelles de reprendre leur attaque, ce qui a prolongé la guerre pour sept autres mois et a causé au moins 7000 morts de plus. On peut aussi trouver quelques extraits dans http://bosco.foreignpolicy.com/posts/2013/07/18/did_nato_intervention_make_libyas_war_bloodier (18 juillet 2013) Bien que le gouvernement ait effectivement répondu par la force aux rebelles, il n'a jamais visé de civils ou eu recours à une force "indiscriminée", comme ont pu le dire les médias occidentaux. En effet, les premiers compte-rendus de presse ont exagéré le nombre de morts par un facteur dix... Du 5 mars au 15 mars, les forces du gouvernement libyen ont repris toutes les grandes villes prises par les rebelles, sauf une, ce qui inclut Ajdabiya, Bani Walid, Brega, Ras Lanuf, Zawiya, et la majeure partie de Misrata. Le régime n'a visé des civils en représailles dans aucune de ces villes, et a fortiori il n'y a pas commis de bain de sang.
  19. Merci pour les liens. La phrase de l'article du Monde sur "l'intéret de la nation (islamique)" semble provenir du point 4, où l'on trouve : الامة على مصلحة D'après Google, مصلحة c'est l'intéret, et الامة c'est l'État. Et على est une préposition. Donc le mot "(islamique)" ne figure pas dans ce point 4.
  20. Je rappelle que quand j'ai lancé le sujet sur le tourisme, c'était sur la base d'articles anglophones. Personnellement j'avais plutôt en tête des touristes américains ou européens, avec le soucis de la concurrence des destinations comme Londres ou Rome ou que sais-je, Honolulu ? Il me semble d'ailleurs que si Eurodisney s'appelle Eurodisney, c'est dans l'idée d'attirer des visiteurs européens. Cela dit je lis la discussion à propos de la Chine et des touristes chinois qui est intéressante aussi.
  21. http://www.mitpressjournals.org/doi/abs/10.1162/ISEC_a_00126 (juillet 2013) Le récit habituel [de l'opération en Libye] est entaché d'erreurs dans sa façon de décrire d'une part la nature de la violence en Libye avant l'intervention et d'autre part l'objectif final pour l'OTAN de changement de régime. L'examen de l'évolution de la violence en Libye avant et après l'action de l'OTAN montre que l'intervention s'est révélée contraire à l'effet recherché. L'intervention a multiplié la durée de la guerre par six et le nombre de morts par sept à dix ; elle a exacerbé les violations des droits de l'homme, la souffrance humanitaire, l'extrémisme islamique, ainsi que la prolifération des armes en Libye et dans les pays voisins. Si c'est une « intervention modèle », comme le dit un haut gradé de l'OTAN, alors c'est un modèle de fiasco.
  22. http://www.mitpressjournals.org/doi/abs/10.1162/ISEC_a_00124 (juillet 2013) Tout calcul fait, l'idée que cela rapporte économiquement sous la forme de préférences commerciales, de faire la guerre et d'être hégémonique, est exagérée.
  23. http://www.idlewords.com/2005/08/a_rocket_to_nowhere.htm (août 2005) Les archéologues du futur qui essaieront de comprendre quel était le but de la navette spatiale auront un beau sac de noeuds entre les mains. Pourquoi une fusée aussi puissante utilisée uniquement pour atteindre des orbites très basses, où la résistance de l'air et les débris limitent la durée de vie effective à quelques années ? Pourquoi y avait-il à la fois une grosse soute et un gros compartiment d'équipage ? Quel type de mission pouvait bien nécessiter une assistance humaine pour déployer une énorme charge ? Pourquoi la navette avait-elle été délibérément handicapée en ne pouvant pas atterrir par pilote automatique ? Pourquoi s'embêter à y mettre de grandes ailes si ce n'est pas pour y mettre des réacteurs et si elle plane aussi bien qu'une brique ? Pourquoi construire des moteurs principaux complexes, ajustables, pour finalement s'appuyer sur l'équivalent de deux gros feux d'artifice pour fournir le gros de la poussée au décollage ? Pourquoi utiliser un bouclier thermique en verre, plutôt qu'un bouclier ablatif en technologie bas de gamme ? Et après avoir choisi une méthode de protection thermique aussi fragile, pourquoi avoir placé le module orbital sur le côté de la fusée, là où tombent les objets durant le décollage ? Sur la base des résultats accomplis, la navette donne l'impression d'un véhicule conçu pour être lancé répétitivement à des orbites basses, sous la responsabilité de cinq à sept passagers sans se soucier de leur sécurité, nécessitant des soins et des préparatifs extravagants avant chaque vol, avec une insistance presque fétichiste sur la réutilisation. Clairement cet avion spatial primitif doit avoir été un objet sacré, utilisé dans des rituels religieux pour accomplir un sacrifice destiné à un dieu du ciel.
  24. http://www.lowyinterpreter.org/post/2013/09/18/First-female-foreign-minister-is-a-milestone.aspx (18 septembre 2013) Julie Bishop est la première femme ministre des affaires étrangères. Elle sera handicapée dans sa tâche de porter la bonne parole de l'inclusion des femmes en politique dans les pays du Pacifique, par le fait qu'elle est la seule femme du gouvernement australien.
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