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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. On ne peut pas se contenter d'une paix angélique et lénifiante. Il faut aller vers une amitié exigeante, qui ose aborder franchement les problèmes. Je rappelle ce texte d'Édouard Husson : https://www.diploweb.com/p5ehus01.htm (juin 2000) L’enseignement universitaire français sur l’Allemagne est majoritairement acquis au fédéralisme européen. C'est sans doute la raison pour laquelle la recherche sur le nazisme est si peu développée en France. Comme si l'on voulait empêcher que soient enseignées les questions qui font mal. Ce discours fédéraliste européen refusant la réalité des faits de 1871 à 1945 - c'est-à-dire le fait que le nazisme sort d'abord de l'histoire allemande - a conduit à une attitude : on va réconcilier la France et l'Allemagne, mais en évitant de parler du passé. C'est un discours lénifiant et superficiel, assez inintéressant parce qu'il veut éviter de voir les différences et surtout d'en parler. Parce que, au fond, il y a peut être la crainte de réveiller le loup qui dort. Ce qui témoigne, finalement, d'un manque de confiance en l'Allemagne. Il importe de comprendre que si on veut vraiment avoir une amitié franco-allemande solide il faut qu'on puisse parler de tout. J'admets qu'un allemand me parle de Napoléon, de Vichy ou de la guerre d'Algérie mais il faut qu'en échange on puisse parler librement de ce qui peut poser problème dans l'histoire allemande. Ce n'est pas seulement la question des années 1933-1945, c'est surtout la question des origines du nazisme, parce qu'il ne peut pas être sorti de rien. Il est difficile de travailler en commun avec les Allemands. Si on vient proposer quelque chose aux Allemands, ils disent : "d’accord, mais dans ce cas vous adoptez notre système". Cela vient de ce qu'ils arrivent toujours avec des dossiers très préparés. Les Français sont plus dilettantes, au départ.
  2. http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20170627000745 (27 juin 2017) Le consul général du Japon à Atlanta fait parler de lui avec des déclarations s'opposant à un projet de statue commémorant les "femmes de réconfort" à Brookhaven en Géorgie. http://blogos.com/article/231180/ (27 juin 2017) D'après le journaliste Katsushi Soma, auteur du livre "La stratégie anti-japonaise de Xi Jinping", les Japonais arrêtés en Chine et accusés d’espionnage sont innocents. C'est simplement que les Chinois sont devenus nerveux depuis la publication par l'agence Kyodo le 10 décembre 2016 de photos du porte-avion chinois en construction, déclenchant une série d'articles colériques dans la presse chinoise : http://defence-blog.com/news/chinese-media-are-outraged-with-the-publication-of-photo-of-a-new-plas-aircraft-carrier-in-japan.html (2 janvier 2017)
  3. http://www.lemonde.fr/international/article/2017/06/26/liberation-d-un-suedois-enleve-en-2011-par-al-qaida-au-mali_5151373_3210.html (26 juin 2017) Libération d’un Suédois enlevé en 2011 par Al-Qaida au Mali.
  4. Le rôle (controversé) du Sénat, non-élu : http://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/paul-journet/201706/25/01-5110666-le-senat-nest-pas-devenu-un-monstre.php (26 juin 2017) Les sénateurs ont réagi lorsque le gouvernement menaçait de violer un jugement de la Cour suprême (suicide assisté), violer les compétences du Québec et précariser les consommateurs (protection contre les banques) ou noyer un débat complexe dans un document mammouth (banque de l'infrastructure).
  5. Bientôt la France ne pourra plus agir que dans le cadre d'une coalition avec l'Italie, l'Espagne ou qui on veut. C'est assez différent d'une notion de "couple franco-allemand" qui tend de plus en plus à relever de l'histoire des dinosaures. La notion qu'il faut une amitié franco-allemande parce que vous savez, on a fait tellement de guerres... tend à s'estomper avec des générations qui passent plus de temps à surfer sur les chaînes youtube qu'à commémorer les morts. Comme disait l'autre, il faut laisser les morts enterrer les morts. L'amitié franco-allemande est morte avec la rivalité franco-allemande, en quelque sorte. Et l'enterrement d'Helmut Kohl vient clôturer cette séquence. Notons que la jeune ministre Najat Valaud Belkacem ne voyait aucun intérêt à ce que l'éducation nationale mette en priorité l'apprentissage de l'allemand. Il y a un "je m'en foutisme" vis à vis de la relation franco-allemande qui va être de plus en plus prégnant. Des deux côtés du Rhin, mais surtout à l'Est. Macron est peut-être le dernier président français à avoir la possibilité de faire "couple" avec une chancelière. Et ce sera un couple assez déséquilibré. http://www.spiegel.de/international/germany/german-intelligence-also-snooped-on-white-house-a-1153592.html (22 juin 2017) Les services secrets allemands espionnaient la Maison Blanche. Une alliance anti-terroriste top-secret dénommée "Camolin" inclut l'Allemagne, les Etats-Unis et la France.
  6. Qui est capable de retrouver le message disant que la solution est que le Royaume-Uni reste dans l'UE et que l'Angleterre sorte du Royaume-Uni ?
  7. https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-06-23/the-former-anchor-who-says-al-jazeera-aids-terrorists (23 juin 2017) Mohamed Fahmy, le journaliste canadien d'Al Jazeera qui a longtemps été emprisonné en Égypte et qui est de retour au Canada intente un procès à son ex-employeur. Il en veut à la chaîne d'avoir fait des trucs pas clairs en Egypte avant son recrutement, ce qui a affaibli sa défense en tant que journaliste intègre, bien propre sur lui lorsqu'il s'est retrouvé en prison. Il pousse le bouchon jusqu'à dire que la chaîne est le "porte-parole des services secrets qataris" et le "porte-parole des terroristes". Conclusion de Bloomberg : l'Al-Jazeera vue par les téléspectateurs arabo-musulmans n'est pas l'Al-Jazeera vue par les anglophones. Et cela illustre le "double-jeu" du Qatar. Et Al Qaradawi continue d'y faire ses prêches hebdomadaires. (Je croyais qu'il avait été mis sous cloche après ses appels au djihad syrien ???)
  8. http://usa.chinadaily.com.cn/world/2017-06/23/content_29852066.htm (23 juin 2017) Le représentant au Commerce, Robert Lighthizer envisage des sanctions contre Ford qui délocalise du Mexique vers la Chine la fabrication de la Focus, vendue aux Etats-Unis, "s'il apparaît que la motivation n'est pas économique". Tesla est à la recherche d'une solution pour fabriquer ses voitures à Shanghaï.
  9. http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/06/23/turquie-la-theorie-de-l-evolution-retiree-des-manuels-des-eleves-de-troisieme_5150363_3218.html (23 juin 2017) La théorie de l’évolution retirée des manuels des élèves de troisième.
  10. À la défense d'Hollande, il ne bénéficiait pas de ce sentiment de crise créé par le Brexit et par Trump et par conséquent Macron dispose d'une fenêtre de tir favorable, qui n'a rien à voir avec le courage. La tendance lourde cependant, c'est que depuis 2015 la France n'est plus que le deuxième partenaire commercial de l'Allemagne, derrière les Etats-Unis puis la Chine. À terme, la France ne devrait plus être pour l'Allemagne qu'un "petit pays" parmi d'autres comme la Pologne ou la Slovaquie. Donc de ce point de vue là aussi la fenêtre de tir se rétrécit aussi plus le temps passe. Ce qui fait rêver la classe économique allemande, c'est le partenariat transpacifique qui permettrait de renforcer le commerce avec les Etats-Unis, diminuant encore le poids relatif de la France.
  11. https://www.welt.de/wirtschaft/article165845053/Macrons-Klimaschutz-bringt-Deutschland-in-die-Bredouille.html (23 juin 2017) Le nouveau président français voudrait fixer un fort prix plancher des émissions de dioxyde de carbone. Cela conférerait à son pays un énorme avantage compétitif vis à vis de l'Allemagne. "le prix plancher du CO2 exigé par Macron menace directement des milliers d'emplois dans les centrales à charbon, met en danger la sécurité d'approvisionnement en énergie et conduit inévitablement à des désavantages compétitifs pour les branches industrielles allemandes orientées vers l'exportation et intenses en énergie" explique Clemens Hecker, directeur en chef chez Pyöry.
  12. https://www.welt.de/wirtschaft/bilanz/article165601437/Die-Euro-Zone-muss-sich-reformieren-oder-sie-geht-unter.html (16 juin 2017) & https://www.project-syndicate.org/commentary/eurozone-reform-macron-merkel-by-kenneth-rogoff-2017-06/french (version française). Article de Kenneth Rogoff, prof à Harvard, anciennement chef économiste du FMI. Pour l’ensemble de l’Europe du sud, la monnaie unique s’est révélée constituer une cage dorée. En effet, l’une des raisons pour lesquelles l’économie du Royaume-Uni tient bon (jusqu’à présent) depuis le référendum de l’an dernier sur le Brexit réside dans le décrochage de la livre sterling. Il apparaît aujourd’hui évident que l’euro n’était pas nécessaire à la réussite de l’UE, et que la monnaie unique a davantage constitué une entrave majeure, comme l’avaient prédit de nombreux économistes de l’autre côté de l’Atlantique. Tôt ou tard, l’Union aura besoin soit d’une intégration budgétaire beaucoup plus poussée, soit d’une rupture chaotique.
  13. http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/mayers-weltwirtschaft/mayers-weltwirtschaft-macron-ist-ein-gefaehrlicher-partner-15075660.html (24 juin 2017) Macron est un partenaire dangereux. À Berlin grande est la joie à propos du nouveau président français. Pourtant Emmanuel Macron a un certain nombre d'idées coûteuses. Le président fort Emmanuel Macron sera un partenaire beaucoup plus difficile que ce n'était le cas avec le confus président Hollande. (...) Aujourd'hui, la Banque Centrale Européenne conduit une politique activiste engagée dans le paradigme keynésien, qui enfreint depuis bien longtemps les règles prises d'un commun accord. (...) En perdant la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, l'Allemagne a perdu d'importants alliés d'imprégnation libérale. Simultanément, avec le renforcement politique de la France, elle gagne un autre allié qui est toutefois d'une autre philosophie politique. Il serait nécessaire de lier cet étroit compagnonnage avec la France avec une articulation de valeurs libérales. Mais probablement, ce n'est pas ce qui va se passer. Les valeurs libérales ne jouent aujourd'hui chez les partis représentés au Bundestag presque plus aucun rôle. On peut donc s'attendre à ce que la politique allemande, au nom de l'amitié franco-allemande, ne sacrifie ce qui restait des valeurs libérales.
  14. http://www.zeit.de/politik/ausland/2017-06/bruessel-emmanuel-macron-eu-treffen (22 juin 2017) "Le meilleur de tous les résultats possibles des négociations du Brexit serait qu'on n'aboutisse pas à un Brexit, que ce soit pour l'économie britannique que pour l'économie allemande", a dit Martin Schulz.
  15. Il y a aussi ce passage qui est intéressant : http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/gipfeltreffen-in-bruessel-macron-scheitert-mit-vorstoss-fuer-investitionskontrolle-15074574.html Seule la commissaire au commerce Cecilia Malström a laissé son scepticisme s'exprimer ouvertement. Ce thème serait "politiquement très sensible", a-t-elle dit et elle a renvoyé au fait que l'UE se comprend justement comme l'apôtre du libre-échange face à la politique protectionniste du président américain Trump.
  16. On va encore me dire que c'est biaisé, braqué, que c'est du dézinguage : http://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/wirtschaftspolitik/gipfeltreffen-in-bruessel-macron-scheitert-mit-vorstoss-fuer-investitionskontrolle-15074574.html Macron échoue (scheitert) avec son initiative pour contrôler les investissements. Les Etats de l'UE bloquent un projet du nouveau président français. D'après un cable diplomatique du gouvernement fédéral [allemand] sur les consultations entre les Etats membres que ce journal a pu consulter, il en ressort que les pays nordiques, la Grande-Bretagne, l'Irlande, l'Espagne, l'Estonie et la Lituanie se sont prononcés contre.Même les Pays-Bas ont bloqué l'initiative de Macron, malgré le fait que le président français avec gagné le rapprochement de Rutte vers sa proposition. On compte en outre parmi les adversaires la Grèce ou le Portugal qui dépendent de façon pressante d'investissements étrangers pour stimuler leur économie, et quelques Etats membres d'Europe de l'Est. Donc les Pays-Bas l'ont piégé, lui faisant croire qu'ils étaient avec lui puis se rétractant. Les Allemands ont fait plus subtil : sachant que la mesure n'avait aucune chance de passer, ils se sont offert le luxe - qui ne coûtait rien - de le soutenir du bout des lèvres.
  17. Il arrive que... mais en l'espèce qu'est-ce qui est non neutre ? Quand je dis "une bête dépêche AFP", et non "une dépêche AFP" tout court, cela veut dire une dépêche AFP dans laquelle je ne vois rien de suspect. Qu'est-ce qui est suspect dans cette dépêche ?
  18. Donc tu penses que le rôle de la presse est de faire de la propagande qui parle de rêves et de ne surtout pas informer sur le réel, par exemple sur ce qui s'est passé réellement lors de la négociation de la réunion de Bruxelles ? "Le Figaro" ne "dézingue" rien, mais se contente d'informer. Ce n'est pas une page d'opinion du "Figaro", mais une bête dépêche AFP à peine retravaillée.
  19. Je doute fortement de la qualité de jugement de "l'Europe". L'Europe est un carrefour de lobbies qui se moquent éperdument de l'intérêt de l'Europe et de la stratégie de l'Europe. La chose la plus importante pour monsieur Barroso après avoir quitté son poste a été de se faire embaucher par Goldman Sachs. C'est ça la réalité de "l'Europe". L'Europe a créé l'acte Unique dans les années 1980, dont le principe était la libre circulation des capitaux : capitaux des états membres, mais aussi capitaux du monde entier : capitaux américains et capitaux chinois. Pour "l'Europe" rien n'est stratégique. "L'Europe" juge bon ce qui est bon pour "les capitaux". Ce qui est stratégique pour l'Europe, "l'Europe" s'en fout. 27 juin 2016. L'Europe au lendemain du Brexist : Quatremer-Cohn-Bendit-Macron-Goulard 38:00 Macron : Quand sur le plan économique, on n'a plus qu'un débat en termes de compétitivité entre Etats membres... la nature du débat économique qu'on a entre les Etats membres et avec la Commission, je l'ai dit plusieurs fois, c'est un débat qui n'est pas à la hauteur de nos peuples. Et il produira imanquablement ça [l'effacement de l'Europe] parce qu'on est obsédé par les différence et les ajustements. On n'a qu'une politique de la responsabilité entre Etats membres. Il faut l'avoir, c'est un préalable c'est indispensable chacun doit faire son effort dans cet espace, mais il n'y a plus aucun débat sur l'investissement, la solidarité, c'est à dire ce qui permet à cette Europe d'être forte vis à vis du reste du monde, ce qui permet de donner un avenir à nos peuples en particulier nos jeunes dans cette Europe toute entière. De la même façon sur la politique commerciale, sur la politique de concurrence, on a perdu les termes de la souveraineté. On se bat depuis des années pour dire : la politique de la concurrence, elle peut pas être uniquement intraeuropéenne. Il y a des Chinois qui constituent des géants. Les Américains constituent des géants, et vous vous regardez le marché pertinent européen. Ca n'est pas normal. Ca n'est pas censé. [Goulard (inaudible)] Macron : Nan, mais ça ça peut évoluer. [Goulard (inaudible)] Macron : Nan, on sait très bien. [Goulard (inaudible)] Macron : Nan, parce que les gouvernements ont demandé et là-dessus, quand on regarde ce que fait Vestager, c'est en train de bouger. Elle est la première à le faire, mais c'est aussi un choix. [Cohnbendit : la commissaire] Macron : la commissaire européenne en charge du sujet que je salue parce qu'elle fait un travail remarquable : elle est la première à avoir regardé justement un marché pertinent mondial, à le faire vraiment sur le numérique. Mais de la même façon pour illustrer à plein ce qu'est ce débat sur la souveraineté et ce qu'est l'approche que j'ai d'une Europe politique, c'est le numérique. C'est un très bon sujet : ce continent qui s'ouvre à nous. Aujourd'hui on a un débat qui est en train de se nouer avec plusieurs Etats membres : la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et quelques autres qui disent : le marché unique du numérique, mais c'est pour bien fonctionner entre nous, c'est pour que ça puisse circuler, il faut pas... c'est un libre marché. Il y a pas de règles. C'est la non-politique. [Il regarde/foudroie du regard Goulard] C'est ça que j'appelle la non-politique. C'est à dire, c'est une approche uniquement économique et technique. Or, je suis désolé, mais quand je dis une Europe politique, je dis - et ce sont les termes de la souveraineté - je veux pouvoir dire à mes peuples comment je vais protéger les données individuelles, le respect de la vie privée, la régulation économique, c'est à dire l'utilisation économique des données : ce sont les termes de la souveraineté. Aujourd'hui il n'y a pas de règle souveraine en matière de numérique, parce que c'est l'état de nature : parce que les géants sont américains avec un marché domestique énorme, et derrière ils s'étendent dans le reste du monde et ils imposent leurs règles. La question qui nous est posée, c'est sur ce volet-là - parce que c'est un exemple concrêt : est-ce qu'on veut une Europe politique ? Est-ce qu'on veut construire les termes de la souveraineté, c'est à dire penser le dedans/dehors de manière beaucoup plus féconde, penser une Europe ambitieuse vis à vis du reste du monde et en même temps qui protège, par rapport à certains risques, sur le numérique, par rapport au risque migratoire, par rapport au risque géopolitique, par rapport au changement climatique... Toutes les grandes transitions qu'on est en train de vivre, tout ce qui fait peur à nos populations, ce sont des risques qui se gèrent mieux au niveau européen, à considérer qu'on puisse au niveau européen être en capacité de définir les règles qui permettent de donner un corps à cette souveraineté. C'est ça, je pense, le moment dans lequel on vit, et enfin il y a la composante démocratique, et ça, je rejoins Sylvie et Danny, elle est vivace en Europe et c'est tout à fait vrai qu'on dit des bêtises sur ce sujet : elle existe, elle est là, elle est parfois plus exigente - le sujet évoquée par Sylvie sur la BCE [qui rend des comptes au parlement européen] est très illustratif car on n'a pas la même discipline au niveau national. Donc ça montre que ce débat existe. Il faut lui donner plus de vitalité, et en particulier dans la préparation de cette nouvelle phase. 42:00 Quatremer : On a un problème fondamental - et c'est une question que je voudrais vous poser - en Europe, c'est que quand même à chaque fois c'est le moins disant qui gagne. Par exemple, c'est ça ma question : moi je me souviens très bien au début des années 2000, quand les Chinois, eux, ont construit une grande muraille numérique, nous on a dit : bah on peut pas faire ça. Et donc aujourd'hui chez nous les géants numériques européens ils s'appellent amazon, apple google, et caetera. Les Chinois - je reviens de Chine - ils ont fermé leur marché et ils ont créé leurs propres géants. Mais si vous proposez ça aux Européens, si vous proposez ça aux ministres européens, mais vous allez être tout seuls, et c'est un problème !
  20. Demain soir 26 juin sur France 3 : épisodes 1 et 2 de "Conversations avec Mr Poutine" d'Oliver Stone, suivi d'un débat avec Hubert Védrine et Oliver Stone. Episodes 3 et 4 les 28 et 29 juin. Déjà diffusé aux USA sur la chaîne Showtime. http://www.lepoint.fr/medias/oliver-stone-embedded-avec-poutine-25-06-2017-2138078_260.php Il estime également que « la bureaucratie est très forte aux États-Unis. Et la bureaucratie gouverne le monde. » Poutine se défend d'être à l'origine des cyberattaques durant la présidentielle américaine de 2016, assurant qu'elles ne venaient pas de Russie. Sur Trump, le maître du Kremlin confie, tendu :« Je pense qu'il allait trop loin de temps en temps… mais il avait raison. » http://television.telerama.fr/tele/documentaire/conversations-avec-monsieur-poutine,26427024,emission117738471.php Oliver Stone ne semble réellement maîtriser aucun sujet et offre peu de répondant aux affirmations de Poutine, bien content de pouvoir tranquillement dérouler sa propre mythologie.
  21. Ce n'est pas parce qu'on ne parle pas d'un problème qu'il n'existe pas. Je dis "imposer" au sens d'empêcher un véto du gouvernement national. Il s'agit de cas où le propriétaire veut vendre. Par exemple dans le cas de l'entreprise allemande Aixtron, le propriétaire voulait vendre aux Chinois, et le gouvernement allemand a mis son véto.
  22. Je parle de transfert de compétence à la Commission Européenne (Bruxelles) du contrôle des investissements chinois. Et je me demande si les Portugais et les Grecs n'ont pas raison de s'opposer à Macron, mais en prenant l'argument inverse du leur : ils veulent plus d'investissements chinois et ne veulent pas être bloqués par la Commission. Je pose le problème inverse : quid si un pays souhaite bloquer un investissement chinois et ne peut pas parce que la Commission lui impose d'autoriser cet investissement ?
  23. Est-il utile de transférer cette compétence à Bruxelles ? Est-ce que chaque pays n'est pas assez grand pour savoir quel investissement chinois il veut avoir chez lui et quel investissement chinois il veut bloquer ? Parce que moi, j'ai peur de l'inverse, à savoir que si on confie cette tâche à Bruxelles, alors Bruxelles nous imposera des investissements chinois qu'on aurait rejeté si on était resté maître de cette compétence.
  24. http://www.rtl.be/info/monde/europe/macron-loin-de-faire-l-unanimite-sur-l-avenir-economique-de-l-ue-il-apprend-les-regles-du-jeu-du-conseil-europeen--929521.aspx (23 juin 2017) Et cette idée d’Emmanuel Macron de mieux protéger les Européens et notamment les entreprises en vérifiant les investissements étrangers dans l’Union. Cela ne plait pas vraiment au Portugal ou encore à la Grèce qui veulent eux continuer à avoir ces investisseurs pour relancer leur économie. Les pays nordiques non plus n’aiment pas vraiment cette idée de lutter contre le libéralisme qu'ils chérissent tant. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/22/97002-20170622FILWWW00204-macron-isole-sur-le-controle-des-investissements-chinois.php (22 juin 2017) Macron isolé sur le contrôle des investissements chinois.
  25. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/22/97001-20170622FILWWW00366-varsovie-accuse-macron-d-antipathie.php (22 juin 2017) Varsovie accuse Macron d'« antipathie »
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