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AIR-DEFENSE.NET

Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.rfi.fr/moyen-orient/20170619-avion-syrien-abattu-moscou-condamne-agression-americaine-menace La Russie (...) annonce suspendre sa coopération avec Washington dans la prévention des incidents aériens. http://www.france24.com/fr/20170619-syrie-armee-russe-surveillera-avion-ouest-euphrate-coalition-etats-unis Moscou accuse Washington de n'avoir pas "prévenu" l'armée russe qu'elle allait abattre cet avion et exige que le commandement américain mène "une enquête approfondie" sur les agissements de ses militaires au cours de cet incident.
  2. http://nationalinterest.org/feature/blocpolitik-21208?page=3 (18 juin 2017) Aujourd'hui (...) l'incorporation de territoires supplémentaires par conquête serait vue comme illégitime et susciterait une résistance. Mais les blocs qui sont des sortes d'empires informels peuvent être constitués par des alliances militaires et des accords commerciaux, ce qui est difficile à distinguer d'un colonialisme de fait où l'un des partenaires est un protectorat faible et l'autre une grande puissance. Le nationalisme transactionnel de Donald Trump horrifie la classe dirigeante aux commandes de la politique étrangère, parce qu'il suggère que le président ne réalise pas que la maintenance du bloc n'est pas une simple priorité parmi d'autres mais constitue l'objectif suprême de la stratégie américaine. Du point de vue de cette élite, demander si les Américains voient les bénéfices de la protection du Japon, de la Corée du Sud et des riches alliés de l'OTAN revient à exiger un bilan des recettes et des dépenses de la protection fédérale des États du Sud des États-Unis ou de ceux de la côte Ouest. La plupart des membres de l'élite de politique étrangère ne peuvent pas plus concevoir une Corée du Sud ou une Pologne en dehors du bloc militaire américain qu'ils ne peuvent concevoir que la Virginie ou la Californie soient en dehors des Etats-Unis d'Amérique. Mais la classe dirigeante aux commandes de la politique étrangère refuse de reconnaître l'échec de la prétention américaine à l'hégémonie globale, prétendant au contraire que "l'ordre mondial libéral" est attaqué de façon injuste par la Chine, la Russie et peut-être l'Iran. (...) Pendant ce temps, les alliés illibéraux et anti-démocrates de l'Amérique que sont le Qatar et l'Arabie Saoudite, responsables de la promotion de djihadistes salafistes qui se battent par procuration en Syrie et ailleurs, sont censés être compris comme des Etats qui soutiennent l'ordre mondial libéral. Le nationalisme populiste interne à l'Europe obère toute tentative de transformer le continent en un bloc centralisé et indépendant capable d'agir comme un tout dans les affaires mondiales. Au contraire, l'Europe pourrait soit rester un protectorat américain, soit dériver vers la neutralité, ou dans le scénario du pire, être transformée en arc de crise où les puissances extérieures rivalisent.
  3. Je lis en légende du lieu du crash : "A Syrian govt SU22 jet taken down by the US air Forces" : peut-être faut-il lire "air forces" au sens propre de "forces aériennes", et non au sens du nom propre de "US Air Force" (sans "s").
  4. http://www.bbc.com/news/world-middle-east-40322666 (19 juin 2017) Un avion F/A-18E Super Hornet de la coalition sous conduite américaine abat un Su-22 syrien. source : https://www.edmaps.com/html/syrian_civil_war_in_maps.html
  5. Popularité de May et Corbyn : source : http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/theresa-may-jeremy-corbyn-less-popular-election-2017-campaign-leader-conservative-labour-poll-yougov-a7792006.html
  6. Je connais mal son passé. Je sais qu'il y a des Américains, dont Bernie Sanders, qui le considèrent comme un criminel de guerre à cause de ce qu'il a fait au VietNam et au Cambodge : http://www.salon.com/2016/02/12/henry_kissingers_mad_and_illegal_bombing_what_you_need_to_know_about_his_real_history_and_why_the_sandersclinton_exchange_matters/ Lui qui naguère a orchestré le rapprochement des Etats-Unis avec la Chine, est aujourd'hui semble-t-il plutôt favorable à un rapprochement avec la Russie pour peser face à la Chine. Il est l'une des rares personnalités américaines à ne pas donner dans l'hystérie anti-russe, à comprendre la réaction russe à Maidan, etc... Il rencontre Vladimir Poutine régulièrement (je n'ai jamais trop compris pourquoi : uniquement pour de la politique ou bien aussi pour faire du business ?) http://www.washingtonpost.com/opinions/henry-kissinger-to-settle-the-ukraine-crisis-start-at-the-end/2014/03/05/46dad868-a496-11e3-8466-d34c451760b9_story.html (5 mars 2014) Une politique avisée des États-Unis envers l'Ukraine rechercherait un moyen pour que les deux parties du pays coopèrent l'une avec l'autre. Nous devrions rechercher la réconciliation, et non la domination d'une faction. Pour l'Occident, la diabolisation de Vladimir Poutine n'est pas une stratégie ; c'est un alibi couvrant l'absence de stratégie. http://nationalinterest.org/feature/the-interview-henry-kissinger-13615 (19 août 2015) Henry Kissinger sur les événements d'Ukraine : Il faut reconnaître plusieurs choses. Premièrement, la relation entre l'Ukraine et la Russie aura toujours un caractère spécial dans l'esprit russe. Elle ne peut pas se limiter à une relation entre deux États souverains traditionnels, pas du point de vue russe, peut-être pas non plus du point de vue ukrainien. (...) Il n'est pas concevable que Poutine ait dépensé soixante milliards d'euros pour transformer une station estivale en village olympique d'hiver et pour démarrer une crise militaire une semaine après avoir organisé une cérémonie de clôture qui décrivait la Russie comme faisant partie de la civilisation occidentale. La première erreur a été la conduite inadvertante de l'Union Européenne. Ils n'ont pas compris les implications de certaines des conditions qu'ils imposaient. La politique interne ukrainienne fit paraître impossible à Ianoukovytch d'espérer gagner les élections tout en acceptant les conditions de l'UE, ou à la Russie de les considérer comme purement économiques. Sur l'avenir de l'Ukraine : Si nous traitons sérieusement la Russie comme une grande puissance, nous devons déterminer tôt dans le processus si leurs préocupations peuvent être réconciliées avec les nôtres. Nous devrions examiner les possibilités d'un groupe non-militaire sur le territoire entre la Russie et les frontières existantes de l'OTAN. L'Occident hésite d'investir dans le renflouement économique de la Grèce ; et ne s'apprête certainement pas à le faire unilatéralement en Ukraine. Donc on devrait au moins étudier la possibilité d'une coopération entre l'Occident et la Russie ayant pour objet une Ukraine militairement non-alignée. La crise ukrainienne tourne à la tragédie parce qu'on y confond les intérêts à long terme de l'ordre mondial, et les besoins immédiats de restaurer l'identité ukrainienne. Je suis favorable à une Ukraine indépendante dans ses frontières actuelles. J'ai défendu cette position dès le début de l'ère post-soviétique. Quand vous lisez maintenant que des unités musulmanes se battent du côté ukrainien, le sens des proportions a été perdu. Heilbrunn : c'est un désastre, de toute évidence. Kissinger : Tout à fait. Cela veut dire que détruire la Russie est devenu un objectif, alors que le but à long terme devrait être de l'intégrer. Heilbrunn: Mais nous avons constaté, au moins à Washington, un retour des néoconservateurs et des faucons libéraux qui sont déterminés à casser les reins du gouvernement russe. Kissinger: Jusqu'à ce qu'ils soient confrontés aux conséquences. Le problème des guerres américaines depuis la fin de la seconde guerre mondiale a été l'incapacité à relier la stratégie aux possibilités intérieures des États-Unis. Les cinq guerres que nous avons menées depuis la fin de la seconde guerre mondiale furent toutes commencées avec un grand enthousiasme. Mais les faucons n'ont pas prévalu à la fin. À la fin, ils étaient une minorité. Nous ne devrions pas nous engager dans des conflits internationaux si, au départ, nous ne pouvons pas décrire un état final, et si nous n'avons pas la volonté de soutenir l'effort nécessaire pour accomplir cette fin. Heilbrunn: Mais nous semblons répéter cela en boucle. Kissinger: Parce que nous refusons d'apprendre par l'expérience. Parce que c'est essentiellement le fait d'un peuple anhistorique. À l'école aujourd'hui, on n'enseigne plus l'histoire comme une succession d'événements. Elle est traitée en termes de thèmes sans contexte.
  7. http://www.latimes.com/opinion/op-ed/la-oe-bacevich-trump-generals-afghanistan-20170618-story.html (18 juin 2017) Trump se désintéresse de l'Afghanistan. Sentant qu'il n'y a pas de victoire possible, il laisse Mattis s'en débrouiller et porter le chapeau. Cela me rappelle ce que j'avais lu sur Nixon pendant le Watergate : il avait délégué la politique étrangère à Kissinger : http://foreignpolicy.com/2017/06/06/trumps-russia-scandal-is-already-swallowing-his-foreign-policy/ (6 juin 2017) Vers la fin de sa présidence, Nixon passa de plus en plus de temps dans sa "maison blanche de l'Ouest" à San Clemente, en Californie, tandis qu'Henry Kissinger servait à la fois comme Secrétaire d'État et comme conseiller à la sécurité nationale et dirigeait réellement la politique étrangère. Avant et après l'intervention turque à Chypre en juillet 1974, Kissinger se contentait d'appeler Nixon pour l'informer de ce que Kissinger avait décidé.
  8. http://www.spiegel.de/international/europe/essay-the-dangerous-nationalism-of-europe-s-left-a-1152319.html (16 juin 2017) Article favorable à un impôt européen, une assurance chômage européenne, un ministre des finances, et un parlement de la zone euro. Le seul problème c'est que je ne sais pas si cela a été publié en allemand. C'est bien gentil de dire tout cela en anglais, mais s'il n'y a pas d'Allemand pour le lire, c'est Wolfgang Streek qui risque d'avoir raison : https://wolfgangstreeck.files.wordpress.com/2017/05/streeck2017_macron.pdf (mai 2017) La classe politique et les médias allemands sont tous enthousiastes vis à vis de Macron, sauf l'AfD et Die Linke. Mais les plus grands joueurs se taisent : Merkel, Schäuble et même Schulz. Conserver Macron politiquement vivant sera coûteux pour l'Allemagne, politiquement et économiquement. Et le succès est loin d'être garanti. Ce que Sigmar Gabriel préconise : un parlement et un ministre des finances de la zone euro, ne sera possible qu'en passant sur le corps de Wolfgang Schäuble et de ses supporters dans la CDU, sans compter le partenaire indispensable de Merkel qu'est la CSU bavaroise, et les libéraux du FDP qui pourraient devenir indispensables pour former une coalition sans le SPD.
  9. Elle n'a aucun charisme c'est tout. Elle n'a pas le contact facile. Quand elle fait un discours elle donne l'impression de faire une corvée et de vouloir repartir chez elle le plus vite possible, contrairement à d'autres politiciens comme... Jacques Chirac par exemple qui semble avoir vécu toute sa vie dans le salon de l'agriculture, à faire son show. Ses forces sont ailleurs : c'est une idéologue. Et elle a aussi un bon carnet d'adresses : présidente du parti conservateur, membre du conseil privé... http://www.bbc.com/news/uk-politics-36660372 (25 juillet 2016) "Elle est la vierge des glaces, elle n'a aucune conversation familière. Aucune. J'ai eu des rencontres difficiles avec elle", dit Nick Clegg. "elle est instinctivement secrète et rigide. mais vous pouvez lui dire ses quatre vérités et elle va partir tout en y réfléchissant pour reprendre les choses autrement". "Elle est stable et sérieuse. Les attaques superficielles contre elle ricochent sans l'atteindre" dit Yvette Cooper (travailliste). Le revers de la médaille, c'est qu'elle n'est pas agile quand des crises surviennent, elle se cramponne (rappelez vous la crise de l'agence des passeports en 2014 quand le retard accumulé a empêché des centaines de personnes de partir en vacances, et la crise de la police des frontières en 2011 quand les contrôles aux frontières furent supprimés) "Et elle se cache quand les choses vont mal. Pas d'interviews, pas de messages transmis indirectement, rien pour rassurer les gens ou pour simplement rappeler aux gens qu'elle existe. Ca l'a aidée à survivre comme ministre de l'intérieur, mais si vous êtes Premier Ministre, en définitive, il faut assumer, sans faire porter le chapeau aux autres".
  10. http://www.bbc.com/news/world-asia-40310563 (17 juin 2017) Collision entre un navire de guerre américain, l'USS Fitzgerald et un porte-containers entre Tokyo et Nagoya. 7 marins américains disparus.
  11. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/05/26/pourquoi-la-crise-centrafricaine-dure-et-va-durer_5134074_3212.html (26 mai 2017) Thierry Vircoulon : Après s’être affrontés au début de cette année pour le contrôle de Bambari, une ville stratégique au centre du pays, les différents groupes armés se battent maintenant pour définir « leurs » zones d’influence dans le sud. Par exemple, l’Union pour la paix en Centrafrique s’efforce d’avoir accès à la frontière congolaise afin de pouvoir trafiquer avec certains en République démocratique du Congo (RDC). Cette guérilla territoriale, qui se déroule à des centaines de kilomètres de la capitale, est attisée par le retrait annoncé des armées ougandaise et américaine du Sud-Est, qui s’étaient installées en 2011 pour neutraliser l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Ce retrait, qui a commencé et devrait être achevé en juin, crée un vide sécuritaire dans le Sud-Est, nouveau territoire d’affrontement. La crise centrafricaine qui a débuté en 2013 est l’aboutissement d’au moins deux décennies de mauvaise gouvernance qui ont eu pour conséquences logiques la déréliction de l’appareil d’État et la « désadministration » progressive d’une grande partie du territoire. La Centrafrique est devenue un État fantôme réduit au siège du gouvernement, incapable d’exercer les fonctions de souveraineté basiques sur la majorité de son territoire. Enfin bon, il faudrait tout recopier, car tout est intelligemment écrit. Je m'arrête là. Il n'est pas impossible que la France retourne en Centrafrique avec Macron. Dans son livre "Révolution" il écrit : "je regrette notre départ de la République de Centrafrique, car la situation n’est pas encore stabilisée. Le risque est grand que nous soyons amenés à y retourner dans les prochaines années".
  12. Pourquoi Jean Quatremer ne laisse-t-il pas les Anglais quitter l'Europe. Pourquoi pleurniche-t-il que, snif, snif, l'Angleterre va "perdre son influence à Bruxelles" ? Serait-ce parce qu'il souhaite mettre l'Europe aux normes britanniques : ces normes si douces et si humaines : https://www.theguardian.com/uk-news/2017/jun/16/manufacturer-of-cladding-on-grenfell-tower-identified-as-omnis-exteriors (16 juin 2017) En Allemagne, la tour Grenfell n'aurait pas été aux normes. Les revêtements en plastique inflammable sont interdits en Allemagne sur les tours de plus de 22 m de haut.
  13. Cela fait bonne mesure avec l'autre ballet médiatico-juridique : la demande d'extradition de Gülen.
  14. - La suite judiciaire de cette affaire : http://www.lefigaro.fr/international/2017/06/16/01003-20170616ARTFIG00157-querelle-entre-ankara-et-washington-autour-des-gardes-du-corps-d-erdogan.php (16 juin 2017) Douze agents de sécurité, soupçonnés d'avoir agressé des manifestants en marge d'une visite du chef d'État turc à Washington, sont visés par des mandats d'arrêt émis par les États-Unis.
  15. http://www.realclearworld.com/articles/2017/06/15/softer_brexit_uk_eu_pundits_112384.html (15 juin 2017) Le résultat de l'élection ne va pas forcément conduire May à réviser sa position sur le hard brexit pour adopter un soft brexit : - l'un des buts manqués par le mauvais résultat électoral de May était justement qu'elle puisse s'affranchir de l'aile la plus intransigeante, la plus pro-hard brexit du parti conservateur. - Le parti travailliste aurait plutôt intérêt à aller à la confrontation en infligeant à May une défaite aux Communes sur le Brexit, de façon à déclencher de nouvelles élections et les gagner. - L'effet de l'inclusion du DUP nord-irlandais dans le gouvernement aura un effet ambigu sur le Brexit : d'un côté le DUP ne veut pas de frontière fermée entre les deux Irlandes, de l'autre c'est un parti nationaliste qui exige que l'Angleterre puisse signer ses propres accords commerciaux avec le reste du monde, sans dépendre de Bruxelles. - Un soft Brexit sera très long à négocier. Il n'est pas sûr qu'il reste suffisamment de temps.
  16. Commentaire : http://www.lopinion.fr/edition/international/bruno-alomar-armer-l-europe-desarmer-france-128978 1- Premièrement, c’est de la mission que doit se déduire la capacité industrielle, et non l’inverse. A cet égard, la différence des orientations géopolitiques, mais aussi militaires, entre la France et les autres grands pays européens comme l’Allemagne, est évidente. 2 - le développement d’une industrie de défense se heurte à l’attitude de nombreux pays européens qui refusent d’acheter du matériel européen. 3 - La pesanteur de la machine communautaire, où le lobbying des industriels américains joue à plein, est l’un des principaux adversaires d’une Europe de la défense. Conclusion : Sacrifier l’industrie de défense française pour prétendre obtenir les bonnes grâces de l’Allemagne au profit d’Etats européens jusqu’à présent trop heureux de s’abriter derrière le parapluie otanien et le grand frère américain, serait plus qu’une erreur : une faute.
  17. https://warontherocks.com/2017/06/trump-nato-and-establishment-hysteria/ (16 juin 2017) Il y a beaucoup de fautes dans la politique étrangère de Trump, mais abandonner les alliés Européens n'en est pas une. Si sa grossièreté vis à vis des alliés produisait néanmoins une augmentation des capacités militaires européennes qui puisse alléger la charge de l'armée américaine, nous aurions atteint un objectif vénérable, quoique négligé, de politique étrangère. Cet objectif ne doit pas être condamné en bloc par association avec ce président. C'est confirmé par Merchet : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/irak-syrie-pourquoi-paris-washington-ne-sont-pas-d-accord-role-l-otan-127589 (24 mai 2017) Irak-Syrie : Pourquoi Paris et Washington ne sont pas d’accord sur le rôle de l’Otan : Le partage du fardeau financier explique les réticences françaises.
  18. http://abcnews.go.com/International/wireStory/germany-austria-slam-us-sanctions-russia-48054975 (15 juin 2017) "Nous ne pouvons pas accepter la menace de sanctions illégales et extraterritoriales contre des entreprises européennes" disent l'Allemagne et l'Autriche à propos d'un paragraphe de la loi de sanction américaine qui vise le gazoduc Nord Stream 2. https://www.usnews.com/news/world/articles/2017-06-16/germanys-zypries-accuses-us-of-dropping-joint-approach-on-russia (16 juin 2017) Si Donald Trump ne met pas son véto à la loi de sanctions américaines contre le gazoduc Nord Stream 2 "nous allons devoir réfléchir à ce que nous faisons contre" a dit la ministre allemande Brigitte Zypries.
  19. Il me semble que les défaites sont plus inspiratrices de la grande littérature que les victoires. Sans Waterloo il n'y aurait pas « Les Misérables ». Sans Eylau il n'y aurait pas « Le colonel Chabert ». Sans Sainte-Hélène, il n'y aurait pas de "Mémorial de Sainte Hélène". Ce sont les défaites qui nous font réfléchir sur nous-même. Les victoires nous incitent juste à continuer de manière écervelée. Bien entendu, réfléchir intelligemment sur une défaite n'est pas la même chose que la "glorifier". Ils ont raison, puisque les "guerres de Napoléon" ne sont pas les "guerres de Napoléon", mais les guerres de la perfide Albion qui a traitreusement rompu le traité d'Amiens.
  20. À feuilleter et consommer sans modération sur http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k648847/f179.image.langFR Il y a un sens du concret, qui parle aux enfants dans un langage très simple, très pratique, sans jargon, sans artifice théorique : Une diligence faisait seulement une douzaine de kilomètres par heure. Elle mettait trois jours et trois nuits pour aller de Paris à Lyon. C'est au temps de Louis-Philippe qu'on commença de construire en France les premiers-chemins de fer. Beaucoup d'entre vous ont fait au moins un petit voyage en chemin de fer. Ils sont montés dans un train où des voitures attelées les unes aux autres sont entraînées par une machine à vapeur, la locomotive. Les voitures, qu'on appelle des wagons, roulent sur des rails de fer. Les trains qu'on appelle rapides marchent avec une vitesse effrayante. Pour aller de Paris à Lyon, ils mettent huit heures, au lieu de trois jours et trois nuits qu'il fallait autrefois. Quand une montagne est trop haute, on y perce un grand souterrain qu'on appelle un tunnel, et, par le tunnel, passent les trains. Il y a des tunnels longs de vingt kilomètres.
  21. https://www.welt.de/politik/ausland/article165590756/Gabriel-geisselt-Russland-Sanktionen-als-Eingriff-in-Europas-Gasmarkt.html (15 juin 2017) Le Sénat américain a voté par 97 voix contre 2 une loi qui transforme les sanctions anti-russes purement administratives d'Obama en loi, ce qui a pour but d'empêcher Trump de les lever. Rex Tillerson a plaidé pendant 2 jours contre cette légifération : la diplomatie a besoin de flexibilité pour pouvoir négocier. Derrière cette loi on trouve à la fois le républicain John McCain et le démocrate Charles Schumer. Le ministre allemand des affaires étrangères, Sigmar Gabriel critique la loi américaine : pour lui ces sanctions ont pour but d'éliminer les Russes du marché européen du gaz, pour favoriser les exportations américaines de gaz en éliminant la concurrence. « C'est à nous, Européens de sécuriser notre approvisionnement énergétique, et non au président américain ».
  22. Il y a deux raisons pour lesquelles je vois une polarisation Est-Ouest, ou Nord-Est-Sud-Ouest dans ce conflit c'est : - comme je disais, Sangaris n'est pas allé partout. Là où Sangaris n'est pas allé, il me parait normal de penser que les "séléka" sont restés à régner en maîtres. - Avant de prendre le pouvoir à Bangui en 2013, les "séléka" ont eu tout le temps de s'implanter dans tout l'Est du pays sans qu'aucune armée ou gendarmerie n'ait la force de s'opposer à eux. C'est à partir du moment où les Séléka sont arrivés à Bangui et que des massacres se sont produits que la communauté internationale (la France en pays leader avec des soutiens à l'ONU, en Afrique, et plus tardivement en Europe) a réagi. Tant que les Séléka étaient des rebelles, mais quelque part loin dans l'Est, on n'a pas du tout réagi. C'est un peu pareil que le Mali. Tant que les rebelles étaient à Tombouctou mais ne semblaient pas descendre vers Bamako, on a laissé faire (on, c'est à dire le gouvernement en place dans la capitale en tout premier lieu. La communauté internationale ne peut pas agir si le gouvernement local n'estime pas qu'il y a un "problème" et ne sonne pas la sonnette d'alarme).
  23. https://www.theguardian.com/world/2017/jun/15/us-signs-deal-to-supply-f-15-jets-to-qatar-after-trump-terror-claims (15 juin 2017) Le Pentagone signe la vente, prévue de longue date, d'avions F15 au Qatar.
  24. Et il risque quoi ? Les Juges peuvent-ils inventer des peines non-prévues dans la loi ? Est-ce qu'ils peuvent le mettre sous astreinte - c'est à dire lui faire payer une amende qui augmente jour après jour - jusqu'à ce qu'il rompe ses liens avec son empire hôtelier ?
  25. Ce n'est pas à la culture que je pensais, mais plutôt à l'économie. Dans la mesure où les populations sont très peu nombreuses et réparties sur de très grands espaces, et produisent à peine plus que de quoi se nourrir, on n'arrive pas à rentabiliser la présence d'une administration et d'une force de sécurité pour protéger cette administration. L'économie qui produirait les impôts pour payer cette administration et cette force de sécurité n'est pas là. La différence avec la Yougoslavie, c'est qu'il y a eu en Yougoslavie dans le passé des formes d'État, annexes d'empires ou États indépendants relativement sophistiqués et modernes. En Centrafrique de l'Est il n'y a pas de référence dans le passé qui pourrait servir de base de réflexion pour un État moderne. D'une certaine façon tout est à inventer. Il y a des références historiques qui sont les États pré-coloniaux du Darfour qui utilisaient la Centrafrique comme une réserve d'esclaves. Ce n'est pas un très bon modèle.
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