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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Je crois aussi qu'il est plus prudent d'utiliser les sondages pour les comparer dans le temps et voir les tendances, mais sans en faire une prédiction de ce qui se passera le jour du vote.
  2. http://www.welt.de/politik/deutschland/article155828670/Grosse-Koalition-sinkt-erstmals-unter-50-Prozent-Marke.html (31 mai 2016) Sondage CDU/CSU 30% SPD 19% AfD 15% Verts 13% Die Linke 9.5% FDP 8% Pour la première fois la coalition au pouvoir CDU/CSU-SPD passe sous les 50%.
  3. http://www.spiegel.de/politik/ausland/armenien-resolution-tuerkischer-premier-verschaerft-kritik-a-1094990.html (31 mai 2016) Une résolution du Bundestag qui qualifie les massacres d'Arméniens de "génocide" sera soumise au vote jeudi. Le premier ministre turc Binali Yildirim dit qu'il s'agit d'un "jugement sans retenue et injuste" qui sera suivi avec préoccupation par toute la Turquie et les millions de Turcs en Allemagne qui attendent de l'Allemagne une "attitude respectueuse". Le porte parole du gouvernement Numan Kurtulmus ajoute que "l'Allemagne devrait faire attention à ses relations avec la Turquie".
  4. http://www.taipeitimes.com/News/taiwan/archives/2015/02/05/2003610873 (5 février 2015) Sondage. Vous vous considérez : - Taïwanais : 89.5% - Chinois : 6% Taïwan doit : - devenir indépendant : 31.2% - maintenir le statu quo : 56.2% - se réunifier avec la Chine : 7.9%
  5. http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/05/30/le-president-erdogan-est-le-chantre-de-l-ideologie-de-la-conquete_4929078_3232.html (30 mai 2016) La conquête de Constantinople par les Turcs en 1453 vient d’être célébrée en grande pompe par le gouvernement en présence du président Erdogan qui avait pris l’initiative de cette commémoration lorsqu’il était maire d’Istanbul.
  6. http://www.faz.net/agenturmeldungen/dpa/erdogan-gegen-geburtenkontrolle-unseren-nachwuchs-mehren-14260592.html (30 mai 2016) Erdogan a condamné le contrôle des naissances. « Aucune famille musulmane peut avoir une telle attitude » a-t-il dit lundi à un événement organisé par la fondation Türgev pour la jeunesse et la formation à Istanbul. « Nous emprunterons le chemin préconisé par mon Dieu et l'honoré Prophète ». L'assistance a applaudi et crié : « Nous sommes fier de toi ». « Nous multiplierons notre progéniture » a-t-il ajouté. « La tâche la plus importante incombe ici aux mères (...) c'est pourquoi l'on baise les pieds des mères. C'est là que l'on trouve le parfum du paradis. Là est le paradis. Pas chez les pères. ». Les critiques reprochent à Erdogan de vouloir islamiser la Turquie laïque. Erdogan s'est déjà exprimés plusieurs fois contre le contrôle des naissances, qu'il a qualifié de « fraude » à la nation turque. Il a demandé aux Turcs d'avoir au moins trois enfants. Erdogan et sa femme Emine Erdogan ont eux-mêmes quatre enfants. Emine Erdogan a demandé à Istanbul des droits égaux pour les femmes et les hommes dans la vie professionnelle. « Nous devons dans chaque aspect construire l'égalité des sexes » a dit la première dame turque selon l'agence de presse nationale Anadolu. En novembre 2014 son mari avait indiqué clairement que les femmes et les hommes à son avis ne pouvaient pas être complètement égaux dans la vie professionnelle. « Vous ne pouvez pas amener une femme au même poste qu'un homme », a dit alors le président Erdogan selon Anadolu. « Cela contredit la nature humaine ».
  7. http://www.zeit.de/news/2016-05/30/eu-eu-kommissionschef-juncker-trifft-putin-bei-wirtschaftsforum-30164005 (30 mai 2016) Jean-Claude Juncker rencontrera Vladimir Poutine au forum économique de Saint-Petersbourg (16-18 juin). Le conseiller du Kremlin Youri Ouchakov a également annoncé des rencontres bilatérales avec Matteo Renzi et Noursoultan Nazarbaïev. En 2015, le "plus important visiteur" à s'être rendu au forum de Saint-Pétersbourg était Alexis Tsipras.
  8. http://www.n-tv.de/politik/Kindergeburtstag-mit-Petry-und-Mazyek-article17757431.html (23 mai 2016) Comme j'indiquais plus haut, le 23 mai est l'anniversaire de la fondation de la République Fédérale. C'est aussi le jour choisi par Frauke Petry et le Conseil Central des Musulmans pour se rencontrer. On apprendra dans le courant de la journée que la rencontre à tourné court puisque Frauke Petry a tourné les talons après que ses interlocuteurs refusèrent de retirer des propos qui accusaient l'AfD d'être « issu du troisième Reich ». Frauke Petry s'est également plainte qu'Aiman Mazyek, le président du Conseil Central des Musulmans, n'ait pas répondu à sa question sur la possibilité d'éduquer les enfants dans le protestantisme ou le catholicisme en cas de couple mixte. Aiman Mazyek a quant à lui déclaré : « À mon grand regret, je constate que l'AfD a interrompu les pourparlers » et que l'AfD « veut poursuivre la voie du populisme, de la diffamation, et surtout des préjugés ». L'AfD aurait refusé de retirer de son programme les passages anti-musulmans, notamment la phrase « l'islam n'appartient pas à l'Allemagne ». La volonté d'interdire les mosquées et l'égorgement serait anticonstitutionnelle. Petry s'est aussi plainte de l'« arrogance » du Conseil Central des Musulmans qui ne représenterait que 10.000 des 4 millions de musulmans allemands, tandis que l'AfD représenterait 15% de la population. Elle a précisé que selon elle, quand bien même l'islam n'appartient pas comme un tout à l'Allemagne, il en va différemment des musulmans intégrés, qui pratiquent leur religion paisiblement, en privé et sans prétention à la domination. Après la conférence de presse, elle twitte : « Mayzek refuse le débat sur les choses concrètes ». En amont de cette rencontre, Die Zeit, hebdomadaire de gauche, longtemps dirigé par Helmut Schmidt, publiait l'interview suivante d'André Yorulmaz : http://www.zeit.de/politik/deutschland/2016-05/andre-yorulmaz-afd-generalsekretaer-austritt-islamfeindlichkeit (23 mai 2016) « Notre retrait de l'AfD a été une erreur » André Yorulmaz devait devenir secrétaire général de l'AfD sous Bernd Lucke. Plus tard il en est sorti. Que pense le fils d'un père musulman du parti et de l'islam ? Interview : Tilman Stefen et Bastian Brauns André Yorulmaz Anddré Yorulmaz est conseiller financier indépendant à Recklinghausen, où il a également dirigé la section de l'AfD de l'arrondissement. Sur l'initiative du fondateur du parti Bernd Lucke, il s'est fait sélectionner en 2015 pour devenir secrétaire général. À cause de l'échec électoral de Lucke lors du congrès du parti de 2015, il n'est jamais entré en fonction. Avec plusieurs autres partisans de Lucke, il a quitté l'AfD et a fondé le parti Alfa, mais s'en est séparé à nouveau quelques temps après, parce que le parti s'orientait trop au centre à son goût. Zeit online : Monsieur Yorulmaz, vous auriez été presque secrétaire général de l'AfD sous Bernd Lucke, mais vous en êtes ensuite sorti. Quelles hypothèses faites-vous sur les raisons qui poussent de manière inattendue autant de gens à voter AfD ? André Yorulmaz : Le parti est exclu par les autres partis et notamment des occasions de débat public. Cela ne fait que renforcer l'AfD. Il est faux de dire : l'AfD est le problème. On devrait demander : d'où vient l'insécurité et la peur qui font choisir ce parti par de nombreuses personnes ? Même le président du Conseil Central des Musulmans renforce involontairement l'AfD lorsqu'il demande de manière provocante : « Pourquoi nous haïssent-ils ? », ce que par ailleurs personne n'a jamais dit à l'AfD. Le parti vit de ce que l'on tente de le baillonner. Zeit online : Alexander Gauland a expliqué avec sa collègue du directoire Beatrix von Storch que l'Islam était contraire à la constitution. Auriez-vous conseillé à Bernd Lucke d'attiser les choses avec de telles provocations ciblées ? André Yorulmaz : Je trouve les déclarations de Gauland absurdes. C'est du bourrage de crâne. Si l'islam n'est pas conforme à la constitution, alors le christianisme non plus. Il s'agit cependant de la manière dont l'islam est vécu. Mais dans l'ensemble, c'est une bonne chose que le parti ait lancé la discussion sur l'islam, parce que cela contraint les autres partis là-dessus. L'AfD a ramené la politique allemande depuis un cap à gauche à nouveau vers le centre. Zeit online : Nous voyons une AfD qui se comporte comme un parti de droite qui attire plutôt l'électorat protestataire... André Yorulmaz : L'AfD a plus de 20.000 membres. Avec l'AfD se forme une chose qu'on ne doit pas laisser sans surveillance : une colère rentrée. Et à côté des membres, il y a beaucoup de gens qui peut-être partagent cette colère. Je ne comprends pas pourquoi les autres partis, ainsi que le gouvernement fédéral ne se saisissent pas des causes des peurs des citoyens, qui produisent cette colère. Par exemple aucun parti n'explique aux gens quelles conséquences la phase de faibles taux d'intérêts actuelle aura réellement sur leur plan vieillesse. Cette insécurité contribue indirectement à ce que de nombreuses personnes craignent encore plus à cause de la crise des réfugiés. Mais chaque discussion sur les conséquences de la crise des réfugiés est étouffée dans l'oeuf et l'AfD est diabolisée. Zeit online : Votre père est musulman. Comment cela vous a-t-il imprégné ? André Yorulmaz : Cela n'a pas plu à mon père que je m'engage à l'AfD. Je suis aujourd'hui beaucoup plus proche du christianisme de ma mère, parce que je l'ai vécu comme beaucoup plus pacifique. Quiconque a vécu une adolescence comme la mienne, se demande pourquoi on n'en parle pas. Je connais beaucoup de musulmans intégrés qui sont heureux d'être ici en Allemagne. Je suis un grand ami de tous ceux qui ici dans le cadre des lois vivent leur foi. Cela ne pose aucun problème. Mais il y a aussi tous ces mondes parallèles. Zeit online : Des associations comme le Conseil Central des Musulmans se battent pourtant contre de tels mondes parallèles, dans lesquels les enfants font l'objet de mariages forcés, et où l'honneur familial passe avant le bien de l'enfant... André Yorulmaz : Le Conseil Central ne lutte pas contre les mariages forcés. Son président Aiman Mazyek élude les conflits de l'islam. Il manie l'euphémisme lorsqu'il dit que les extrémistes n'ont rien à voir avec la majorité des musulmans et que les radicaux reçoivent une visibilité plus que proportionnelle parmi les musulmans. C'est un déni de la réalité. Si en Allemagne les chrétiens s'organisaient pour nous chasser, nous les homosexuels, sur la base de certains textes bibliques, je ne pourrais pas non plus dire : cela n'a rien à voir avec le christianisme. Même à propos de l'« État islamique », on ne peut pas dire : ce n'est pas l'islam. Ses partisans en sont fermement convaincus. Et leur nombre n'est pas mince. Mazyek dit que la grande majorité des communautés de mosquées refusent que les extrémistes ne prêchent. Que faut-il penser du reste des communautés ? Faut-il les négliger ? Zeit online : Vous avez quitté l'AfD avec Bernd Lucke il y a un an et fondé le nouveau parti Alfa qui n'a pas eu de succès, qu'entre temps vous avez aussi à nouveau quitté. Pouvez-vous vous imaginer faire un retour à l'AfD ? André Yorulmaz : C'est difficile. Il n'y a pas si longtemps j'ai réfléchi à la possibilité de rembarquer dans l'AfD au titre de membre de soutien. Il y a eu des discussions sans décision concluante. Avec le recul, je dois dire que notre retrait de l'AfD fut une erreur. Nous aurions dû tous rester, au lieu de fonder un nouveau parti. Le congrès du parti de radicalisation d'Essen il y a un an était fortement influencé par les sections est-allemandes. La majorité des membres avait pourtant le coeur ailleurs. Il aurait été sensé de construire une opposition interne à la politique de radicalisation, et de lutter pour une AfD modérée. Zeit online : Qu'est-ce que vous auriez fait différemment ? André Yorulmaz : Nous aurions demandé aux communautés musulmanes et aux associations islamiques de prendre position beaucoup plus clairement contre l'extrémisme. Nous aurions pris position pour l'enseignement scolaire d'une éthique confessionnellement neutre. L'AfD ferait bien de pousser dans ce sens. Zeit online : L'AfD fait déjà beaucoup de cela. Et également avec les pourparlers entre Petry et Mazyek qui ont lieu maintenant, il y en aura l'occasion. Avez-vous un conseil pour Petry ? André Yorulmaz : Un conseil serait : on ne doit pas mettre au pilori une religion en bloc sans faire de distinctions. Car cela attise les ressentiments.
  9. http://www.finanznachrichten.de/nachrichten-2016-05/37506905-n24-emnid-umfrage-zum-fluechtlingspakt-nur-8-prozent-der-deutschen-halten-erdogan-fuer-einen-demokraten-mehrheit-fordert-abkehr-von-merkels-tuerkei-de-007.htm (26 mai 2016) Sondage. Erdogan est un démocrate : 8% Erdogan est un partenaire fiable pour la politique des réfugiés : 9% Angela Merkel ne doit plus compter sur les Turcs pour résoudre la crise des réfugiés : 59% pub http://www.t-online.de/wirtschaft/id_77964168/sigmar-gabriel-kritisiert-angela-merkel-wegen-ttip-kurs.html (28 mai 2016) Gabriel critique Merkel sur le traité transatlantique : "Ce fut une erreur qu'Angela Merkel dans la foulée de la visite de Barack Obama en Allemagne ait dit que nous pouvions dans tous les cas achever les négociations cette année, et l'ait même encore répété". Il a ajouté qu'il refuse un traité avec l'Amérique qui soit inférieur au traité canadien.
  10. Il a peut-être juste voulu dire que l'agriculture polonaise était impactée par les sanctions russes. Ce sont juste quelques phrases tirées de leur contexte, donc il faudrait connaître l'intégralité de l'interview, et faire revoir la traduction par un spécialiste, pour savoir s'il a exagéré les choses ou non.
  11. http://www.wsj.com/articles/europes-populist-politicians-win-voters-hearts-1463689360 (19 mai 2016) [le Wall Street Journal interviewe une simple électrice de Kukiz] qui dit qu'elle souhaite des relations moins conflictuelles avec la Russie et qui dit que les informations sur une menace militaire de Moscou équivalent à de la propagande gouvernementale. J'ai voulu savoir si ce sentiment était représentatif de Paweł Kukiz et de son mouvement, et voilà ce que j'ai trouvé : http://foreignpolicy.com/2015/05/09/dont-bring-a-dove-to-a-polish-hawk-fight-presidential-election-russia-ukraine/ (9 mai 2015) Paweł Kukiz : Nous devrions agir dans le cadre de l'alliance [Otan], mais sans dépasser cette ligne, a-t-il dit le 8 mars. La Pologne peut envoyer à l'Ukraine de l'aide humanitaire ainsi que des gilets pare-balles, mais pas de Kalachnikovs. http://www.warsawvoice.pl/WVpage/pages/article.php/32126/news (19 juin 2015) Paweł Kukiz critique les échanges d'étudiants polonais, ukrainiens et russes, qui ne font "qu'entretenir des agents russes". http://www.thenews.pl/1/9/Artykul/218394,Political-newcomer-Kukiz-swore-at-TV-presenter (28 août 2015) Paweł Kukiz est "troublé par l'implication du président Duda dans les affaires ukrainiennes". "Je suis plus soucieux de l'effondrement de l'industrie agro-alimentaire polonaise et de l'embargo que d'une invasion russe". https://euobserver.com/beyond-brussels/128698 (13 mai 2015) Paweł Kukiz a dit par le passé que la Pologne n'avait été admise dans l'UE que pour que l'Allemagne puisse exporter dans le marché polonais et obtenir la main d'oeuvre bon marché polonaise, et que l'Allemagne un jour "vendra" la Pologne à la Russie. http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-07-16/rock-star-s-campaign-fizzles-out-in-boost-to-poland-s-opposition (16 juillet 2015) À l'élection présidentielle, Kukiz a obtenu 21% des voix, et 42% de celles des 18-29 ans.
  12. http://www.welt.de/politik/ausland/article155766643/Die-EU-soll-nicht-versuchen-ein-Superstaat-zu-werden.html (28 mai 2016) Interview de Witold Waszczykowski, le ministre des affaires étrangères polonais. [Europe] Nous devrions résoudre les problèmes au niveau le plus bas possible [subsidiarité]. L'UE ne devrait pas ambitionner de devenir un super-État. Nous avons besoin d'une discussion extensive sur le renforcement de la souveraineté des États. [L'accord entre les Britanniques et l'UE, s'il est suivi d'un non au Brexit, constitue] un pas dans la bonne direction, mais pas suffisant. L'expérience des dernières années, surtout les activités de Bruxelles sur la base du traité de Lisbonne, n'est pas le bon chemin. [La Pologne refuse] l'ambition de Bruxelles de créer une union politique dans le cadre de l'euro-groupe. Une telle union constituerait un peuple européen. Mais un tel peuple pour l'instant n'existe pas. Waszczykowski dément que son gouvernement envisage un référendum de Polexit, contrairement à ce qu'avait suggéré un député européen du PiS, Zdislaw Krasnodebski, au cas où Bruxelles accentuerait sa pression sur Varsovie sur la question de l'État de droit. Dans un sondage, 38% des personnes interrogées déclarent pouvoir envisager une Pologne en dehors de l'UE. [Waszczykowski recommande un] soucieux équilibre entre souveraineté des États et efficacité de l'Union. La politique énergétique commune, le renforcement du marché commun y compris dans le numérique, une politique de sécurité commune et la poursuite de l'élargissement de l'UE sont très désirables. La démocratie en Pologne n'est aucunement en danger. Les tentatives d'ingérence extérieure [dans la politique polonaise éveillent] des émotions négatives. La Pologne reste un "partenaire prévisible" dans la coopération européenne et transatlantique. Chaque État a le droit souverain de décider lui-même sur l'accueil de migrants. [Sur l'affaire Böhmermann] Les Allemands ont-ils vraiment besoin de dénigrer les autres peuples ? [L'affaire donne matière] à réfléchir aux limites de la liberté et du bon goût dans la satire.
  13. Oui mais pourquoi exempte-t-on les Turcs ? Et les Allemands ?
  14. Personne n'a obligé les Ottomans à prendre part à la première guerre mondiale contre les Français, les Anglais et les Russes, non sans des visées expansionnistes pour étendre l'empire turc. Quand on fait une guerre et qu'on perd, souvent on en paie les conséquences. https://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_ottoman_dans_la_Première_Guerre_mondiale
  15. https://next.ft.com/content/c5c01bee-22c4-11e6-aa98-db1e01fabc0c (26 mai 2016) « The boy who escaped Trump country » par Edward Luce Grand article bien écrit, en forme d'enquête de terrain, sur l'électorat trumpiste dans le comté de Buchanan, une région minière aux confins de la Virginie, de la Virginie Occidentale et du Kentucky, où mal parler du charbon est un blasphème. Plongée, donc, dans l'une de ces communautés qui « méritent de mourir » selon le très darwiniste social Kevin Williamson de la National Review [1]. Daniel, le héros, est un jeune surdoué poussé par sa mère comme Ben Carson et qui, devenu interprète, traduit du chinois à Shanghaï entre deux avions. Preuve que c'est quelqu'un de bien, il votera Clinton. Le méchant de l'histoire, c'est Tamara, la procureure tellement peau de vache qu'elle n'a pas été réélue en 2010 et qui a du temps à consacrer comme porte-parole officielle de la campagne Trump après avoir conduit ses enfants à l'école, à qui elle fait apprendre par cœur les versets de la Bible et les discours de Lincoln. Puisqu'on parlait plus haut de la chasse, les frères de Daniel chassent le daim et il est aussi question d'élans braconnés dans la presse locale, entre les résultats du match de foot et d'autres faits divers moins riants. [1] http://www.nationalreview.com/article/432876/donald-trump-white-working-class-dysfunction-real-opportunity-needed-not-trump (17 mars 2016)
  16. http://www.theguardian.com/politics/2016/may/25/more-former-military-officers-join-brexit-campaign-eu-referendum (25 mai 2016) Cela rejoint l'argument du groupe des anciens militaires pour le Brexit notamment un ancien chef des SAS, le général Michael Rose qui craint la dilution de l'armée britannique dans des missions européennes sans contrôle. Il craint aussi la réglementation européenne qui tend selon lui à transformer les militaires en civils (j'imagine au niveau du mode de vie et de la discipline).
  17. http://www.spiegel.de/politik/ausland/michail-gorbatschow-darf-nicht-mehr-in-die-ukraine-reisen-vorerst-a-1094388.html (26 mai 2016) Mikhaïl Gorbatchev est interdit de séjour pour 5 ans en Ukraine "dans l'intérêt de la sécurité de l'État", "avant tout pour son soutien public à l'annexion de la Crimée". "Je suis toujours du côté de la volonté des peuples et la plupart des gens en Crimée voulaient être réunis avec la Russie", a dit l'ancien dirigeant de l'Union soviétique dans le Sunday Times dimanche dernier, précisant que confronté à la même situation, il aurait pris la même décision que Vladimir Poutine.
  18. http://foreignpolicy.com/2016/05/26/exclusive-iran-teams-with-taliban-to-fight-islamic-state-in-afghanistan/ (26 mai 2016) L'Iran s'allie avec des Talibans le long de la frontière pour constituer une zone tampon et se prémunir de l'EIIL.
  19. Cela me fait penser à cela : http://www.russia-direct.org/reviews/understand-putins-popularity-visit-russias-industrial-heartland (13 mai 2016) C'est un livre écrit par une américaine qui a effectué une véritable enquête de terrain à Tcheliabinsk qui est une grande ville de province, loin à l'Est de Moscou. Et alors que la grande qualité du livre, c'est de sortir des sentiers battus, de faire parler la Russie, de dire que la Russie n'est pas que la propagande de Poutine ou la propagande occidentale anti-Poutine, son éditeur l'a obligé - je n'en ai pas la preuve, mais je l'imagine - de prendre comme titre "la Russie de Poutine". Ceci pour dire qu'il y a des gens qui arrivent à faire du bon travail sur la Russie sans parler de, ou sans tout axer sur Poutine. Incroyable mais vrai. Grâce à sa perspective "sociétale", le livre d'Anne Garrels « contraste avec la marée de livres récemment publiés sur la Russie qui circulent autour du culte de la personnalité de Poutine - pensez à "L'homme sans visage, l’ascension improbable de Vladimir Poutine" de Masha Gessen, et à "Le nouveau Tsar : l’ascension et le règne de Vladimir Poutine" de Lee Myers ».
  20. https://www.dissentmagazine.org/article/polands-rightward-turn-law-justice-party-elections (printemps 2016) Cet article écrit par un rédacteur de la revue Krytyka Polityczna tente de répondre à la question : pourquoi n'y a-t-il pas une gauche qui pèse électoralement aujourd'hui en Pologne ? C'est surtout un rappel de la chronologie électorale des dernières décennies. Depuis 2005, la politique polonaise ressemblerait à l'anglaise ou l'américaine avec uniquement deux partis, PiS et PO qui alternent. Les mécanismes proposés comme explication sont les suivants : - Durant les années 1980, il y a eu une union sacrée entre l'Église et les syndicats. Par la suite l'Église est restée très forte et très conservatrice. Ce qui sous-entend, mais ce n'est pas dit très clairement que le syndicalisme se serait affaibli et qu'il n'existerait pas de christianisme de gauche en Pologne. - Les ex-communistes se sont emparés du label "social-démocrate", reconquérant sous ce nom le pouvoir à la fin des années 1990. Et ils auraient discrédité ce label. L'émergence d'une deuxième gauche non communiste a été obérée par cette conversion des communistes à l'économie de marché et à la démocratie. - Au sortir du communisme, le peuple polonais était dépolitisé. C'était une masse dépolitisée dirigée par une élite élitiste étroite, que ce soit les communistes ou les élites de l'union de l'Église et des syndicats. D'une certaine façon, les Polonais du peuple auraient reçu la démocratie, mais sans le mode d'emploi, sans l'éducation nécessaire pour l'utiliser à bon escient. C'est ce qui le rend aujourd'hui vulnérable aux partis autoritaires de droite.
  21. Morning Joe, 26 mai 2016. De 0:29 à 1:21 vous avez une compilation de séquences passées, du 4 septembre 2015, du 13 octobre 2015, du 16 octobre 2015, et du 8 mai 2016 où Hillary Clinton déclare que sa pratique de l'email était "approuvée", "absolument permise", par la réglementation du Département d'État et que cette réglementation n'a changé qu'après qu'elle ne quitte le Département d'État. Mais comme de 0:00 à 0:29 Mika Brzezinski a lu les titres de la presse reprenant les conclusion du Bureau de l'Inspecteur Général du Département d'État qui viennent d'être publiées, disant qu'Hillary Clinton a violé la réglementation du Département d'État et la loi sur les archives fédérales [1], le spectateur verra dans la séquence ci-dessus non pas une future présidente, mais le personnage de Pinocchio dont le nez s'allonge d'image en image. La direction de la campagne Clinton 2016 est dans le déni. À 2:12, Mika Brzezinski lit la déclaration de Brian Fallon, porte-parole officiel d'Hillary Clinton : "les documents de l'Inspecteur Général documentent juste à quel point la pratique du courriel d'Hillary Clinton était cohérente avec celle des autres Secrétaires d'État et des autres hauts responsables du département d'État qui utilisaient aussi des emails personnels". [1] Federal Records Act : voir Andrea Mitchell à 2:53 dans la vidéo et l'article suivant : http://www.nytimes.com/2016/05/26/us/politics/state-department-hillary-clinton-emails.html (25 mai 2016) Les inspecteurs ont trouvé qu'elle n'avait pas inclus [dans la livraison qu'elle a faite plus tard du contenu de son serveur privé] ceux [les emails] qu'elle avait envoyés et reçus durant les premiers mois de sa charge de Secrétaire d'État de janvier à avril 2009 [notamment 19 emails envoyés durant cette période par le général Petraeus]. http://www.thefiscaltimes.com/Columns/2016/05/26/We-Now-Know-Hillary-Lied-Multiple-Times-About-Her-Email-Server (26 mai 2016) Cet article liste ce qu'il appelle les « mensonges » d'Hillary Clinton dans l'affaire des emails : - Dans un premier temps, elle a dit qu'aucune des informations transmises n'était classée secret. [Elle a raison dans le sens où les emails n'étaient pas accompagnés du sceau du secret, et que ce sceau n'a été apposé que plus tard ou qu'il a été effacé par les informateurs d'Hillary Clinton sans qu'elle ne le sache] - Ce que nous avons vu plus haut : elle a déclaré que son usage d'un système de email privé était autorisé par la réglementation. Depuis 2005, cette réglementation contient une "obligation" d'utiliser le système de email interne du département d'État, y compris pour les informations "Sensibles mais non classées secret" (SBU). Les dérogations ne sont permises qu'à condition de demander une permission spéciale au cas par cas, une démarche qu'Hillary Clinton n'a pas faite. - Hillary Clinton a prétendu que son serveur privé était doté d'une "protection robuste". C'est contesté dans le rapport de l'Inspecteur Général au sens où Hillary Clinton n'a pas demandé à faire certifier son serveur par le service compétent. - Deux fois, en 2010 et 2011, des employés du département d'État ont mis en garde Hillary Clinton sur l'irrégularité de sa pratique du email. Mais ils ont été envoyés sur les roses par des membres de l'équipe rapprochée de Clinton, qui ont prétendu que le serveur privé utilisé était certifié, et qui ont "donné l'instruction aux employés de ne plus jamais reparler du système de email privé de la Secrétaire d'État". - Hillary Clinton a refusé de coopérer avec l'enquête de l'Inspecteur Général du Département d'État : elle a refusé de rencontrer les enquêteurs. En revanche elle a dit qu'elle était prête à coopérer avec le FBI. http://www.nytimes.com/2016/05/26/us/politics/hillary-clinton-emails-campaign-trust.html?ref=todayspaper (25 mai 2016) Je retiens le titre de l'article : "les emails s'ajoutent au problème central d'Hillary Clinton : les électeurs ne lui font tout simplement pas confiance". https://www.washingtonpost.com/opinions/clintons-inexcusable-willful-disregard-for-the-rules/2016/05/25/0089e942-22ae-11e6-9e7f-57890b612299_story.html (25 mai 2016) C'est un éditorial, et il est intitulé "L'inexcusable et délibéré mépris des règles de Clinton". L'usage par Hillary Clinton d'un serveur de email privé pendant qu'elle était Secrétaire d'État de 2009 à 2013 a été justement critiquée comme une erreur de jugement. Ce que le tout nouveau rapport de l'Inspecteur Général du Département d'État met au jour, c'est que ce n'était pas une erreur d'inattention. Le rapport dit qu'il n'y avait pas de preuve que Mme Clinton ait jamais demandé [une aide technique et une certification de son système] « malgré le fait que les emails échangés sur son compte personnel contenaient régulièrement de l'information qui était marquée SBU ». Le 28 juin 2011, un télégramme a été envoyé à tous les postes diplomatiques et consulaires sous sa signature, avertissant que les comptes emails personnels pourraient être compromis et que les responsables devraient « éviter de mener des affaires officielles du Département d'État à partir d'un compte email personnel ». Au même moment, c'est exactement ce que faisait Hillary Clinton.
  22. http://www.air-defense.net/forum/topic/19078-ukraine-3/?do=findComment&comment=961880 (23 avril 2016) http://www.lopinion.fr/edition/international/ukraine-guerre-peut-elle-repartir-98998 (28 mars 2016) Les autorités ukrainiennes jouent la montre – des diplomates français parlent, en privé, de « manœuvres dilatoires » – et réinterprètent les documents signés. C’est notamment le cas en ce qui concerne le contrôle de la frontière avec la Russie, dont Kiev fait un préalable à l’organisation d’élections dans le Donbass alors qu’il doit être restauré au lendemain du scrutin selon les termes de l’article 9 des accords de Minsk. A l’automne dernier, le sherpa de François Hollande, Jacques Audibert, a appelé son homologue américain Susan Rice à la Maison Blanche pour lui faire part du mécontentement de Paris face aux messages, jugés déloyaux, que ferait passer Victoria Nuland à Kiev sur les accords de Minsk. La traduction en français de l'accord de Minsk 2 est disponible sur http://www.delegfrance-osce.org/Le-Sommet-de-Minsk-11-fevrier-2015
  23. Par exemple si je cherche le mot "Nuland" je ne trouve rien : http://www.air-defense.net/forum/search/?&q=Nuland "0 résultat trouvé" Si je cherche "Obama", je trouve 580 résultats, mais ils sont tous plus vieux que le 24 juin 2009. http://www.air-defense.net/forum/search/?&q=Obama&page=1&sortby=newest
  24. Je ne suis pas sûr que le peuple américain soit le peuple espagnol choqué du safari africain du roi Juan Carlos. Certes, les idées environnementalistes font leur petit bonhomme de chemin, mais la vision conformiste serait plutôt celle de l'Américain qui va chasser le daim dans les Rocheuses et qui ramène un trophée à la maison, signe de sa victoire sur la nature sauvage. La chasse est vue comme un sport et comme un enracinement dans la ruralité. C'est la preuve d'une authenticité réinventée, surjouée.
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