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Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
-- -- On voit une tempe tatouée « 100% nazi » au minutage 2:24 du documentaire suivant qui permet de faire le point sur l'état de la politique de décommunisation dans ce pays où l'on démonte ou détruit les oeuvres d'art datant de la période soviétique. http://info.arte.tv/fr/ukraine-lhistoire-effacee (15 octobre 2015) « Ukraine, l'histoire effacée », documentaire de 25 minutes. On peut retrouver les mosaïques de Volodymyr Priadka, l'artiste présenté dans le documentaire, sur le site suivant qui constitue un album photographique d'une grande exhaustivité sur l'art de la mosaïque soviétique : http://sovietmosaicsinukraine.org/en/list/ Voir aussi mon post sur les abris-bus soviétiques : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-d%C3%A9pendances/?do=findComment&comment=947722 -
Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.esprit.presse.fr/news/frontpage/news.php?code=436 (10 mai 2016) La racine des affaires de corruption se trouvent dans une loi de 1993, qui a autorisé le financement des campagnes législatives par les entreprises, ce qui a rendu possible un congrès asservi aux intérêts des grandes entreprises, surtout du BTP et de l’industrie agroalimentaire. Le PT a manqué de courage et de moyens non seulement pour faire passer une loi de réforme politique, mais également pour voter une loi de régulation des médias. [L'indigence des mesures pour les Amérindiens ou les Sans-terre fait apparaître au grand jour son] manque de force et de volonté politiques pour affronter les intérêts de ladite industrie agroalimentaire, dont la principale représentante, Mme Kátia Abreu, est sa ministre de l’Agriculture. L’approbation récente d’une loi sur la sous-traitance poussera de millions de travailleurs dans la précarité, ou dans des conditions proches de l’esclavage ; -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
À propos de taille, le projet Lamers-Schäuble de 1994 restait confiné à 5 pays France, Allemagne et Benelux. Je me demande si cela n'aurait pas été plus faisable que le projet actuel à 19 dans la zone euro et 28 en tout. Avec des "28" comme les Anglais qui veulent contrôler la zone euro tout en n'étant pas dedans. Je ne l'ai pas lu. J'imagine bien que cela était conçu comme un point de départ pour ensuite élargir, mais faire la démonstration que cela marche ou que cela ne marche pas à cinq, c'était peut-être moins casse-gueule que ce qu'on a fini par faire. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Le Viet-Nam n'est pas un pays de "taille modeste", ou alors il faut inclure le Japon parmi les pays de taille modeste. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Pardon je n'avais pas vu la restriction aux pays non-paradis fiscaux. Mais au départ Drakene les avait inclus en se focalisant sur les petits pays intégrés dans la mondialisation de quelque manière que ce soit. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Collectionneur m'a pris de vitesse, mais l'exemple type qui revient assez souvent est Singapour. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.bundespraesident.de/SharedDocs/Berichte/DE/Joachim-Gauck/2016/05/160523-Tag-des-Grundgesetzes.html (23 mai 2016) Le 23 mai est le "jour de la loi fondamentale", anniversaire de la création de la République fédérale en 1949. Le président Gauck a convié 750 maires, anciens maires, et conseillers municipaux à un congrès à Berlin et il fera un discours sur la démocratie locale. Il y aura une conférence avec des scientifiques sur ce thème suivie d'une réception au château de Bellevue. Pour essayer de me replonger dans l'époque, j'ai cherché et trouvé le texte suivant, publié en février 1949, où l'auteur tente de lire entre les lignes de la communication officielle en s'adressant à des correspondants allemands et en leur demandant de lui dire le plus franchement possible ce qu'ils pensent de ce qui arrive à leur pays. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57056521/f163.item.r=.zoom (février 1949) « La Génération montante en allemagne », par Robert d'Harcourt (15 pages) Irritation, découragement, ce sont peut-être les deux mots qui caractérisent le mieux l'état d'âme du jeune Allemand de nos jours. Il vit dans le climat de l'amertume. Amertume contre l'occupant, amertume contre ceux de ses concitoyens qui essayent de mettre sur pied un « impossible » modus vivendi avec le vainqueur et s'entêtent dans une coopération dont chaque jour démontre plus crûment l'illusion à ses yeux. Toute la politique allemande du vainqueur est centrée sur le « démantèlement de l'Allemagne ». Les belles phrases sur le relèvement du Vaincu, sur la main loyalement tendue pour un commun effort de reconstruction ne donnent pas le change à notre jeune Allemand. Sous les mots il voit les actes, et ceux-ci lui paraissent converger vers un but clair : perpétuer l'impuissance du vaincu. Répétons les griefs qui reviennent comme une litanie : la misère allemande ; les « partialités criantes » de la dénazification qui laisse en place les vrais coupables et frappe impitoyablement les innocents, ménage lès gros et décime les petits; « l'iniquité de l'Est », le sort des douze millions de déportés chassés de leur sol par le Russe le Polonais ou le Tchèque et traités en bétail humain ; les démontages qui enlèvent à l'Allemand la substance même d'un effort de relèvement, toutes les cruautés du destin ont détruit en lui l'espoir dans les lendemains et la foi dans la parole des hommes. Il n'a de pensée que pour le mal qu'il subit ; il est amnésique pour celui qu'il inflige aux autres. [citant la lettre d'un jeune allemand] L'opinion générale ici est que le seul intérêt qu'offre l'Allemagne aux Puissances occidentales est l'exploitation (Ausbeutung) qu'elles pourront tirer du vaincu. Sur le terrain de la politique intérieure, nous avons vu réapparaître et prendre les rênes les hommes d'hier, les hommes auxquels l'Allemagne en grande partie doit son désastre. La jeunesse voit et juge. L'intérêt passionné qu'elle porte à la politique s'épuise tout entier, dans le rejet des conditions faites actuellement à son pays. Les États vainqueurs n'ont pas réussi à nous présenter la démocratie d'une manière qui puisse être convaincante pour un peuple ayant vécu sous le régime de la dictature. Le mépris que nous inspirent la politique des parlements de « pays » [Länder] et l'égoïsme des disputes des partis fait apparaître à nos yeux la domination nazie dans une lumière tous les jours plus rose. Après l'occupation russe, c'est l'occupation française qui est ressentie par la population indigène comme la plus pesante. C'est toujours en effet de France que sont venus les plans destructifs visant à réduire l'Allemagne à l'état d'impuissance absolue, en la mettant hors d'état de nuire, politique dont le résultat aura été que, pour longtemps, les Allemands ont perdu l'espoir de voir liquidé le problème franco-allemand. Les tentatives destinées à combattre la haine nationale au moyen d'échanges d'opinions ou d'échanges d'étudiants ont un rayon d'action trop limité pour pouvoir agir sur la masse, et cela d'autant plus que de part et d'autre la politique n'est faite en fin de compte que par les politiciens professionnels. [paraphrasant un autre correspondant plus âgé] Les couleurs s'assombrissent encore, tournent au noir franc quand il s'agit des camps [de prisonniers allemands en France]. Quels sont ici les griefs? Brutalités, rations de famine, et de famine calculée. L'occupation française? Là encore un rationnement calculé de sous-nutrition à base de haine pour le vaincu, chicanes, petitesses, surtout de la part du fonctionnaire subalterne (interdiction d'occuper le trottoir au passage d'un officier) : en gros : politique sans grandeur qui irrite sans être efficace, « politique de coups d'épingle » (Nadelstichpolitik). Gomment jugera-t-on l'occupation américaine? Brutalité dans la dénazification, surtout dans les débuts ; simplisme violent des mesures d'épuration, entraînant, des éliminations massives et ayant pour résultat premier une prodigieuse désorganisation des services. Mais de la largeur de vues, du dynamisme. Un grand peuple, cette Amérique! et ignorant les étroitesses politiques! De plus, un peuple qui, pour le moment, a besoin de l'Allemagne et centre sa politique sur ce besoin. En gros (et if n'y a ici qu'un phénomène, humain très explicable psychologiquement), le meilleur occupant est toujours celui sous la loi duquel on ne vit pas. La meilleure zone est toujours la zone du voisin : « Vous en avez de la chance !... » Dans l'ensemble, et en tenant compte des divers « climats », il semble que la hiérarchie des « préférences » allemandes puisse, à l'heure où sont tracées ces lignes, à peu près s'établir ainsi : l'Amérique vient en tête, puis l'Angleterre, puis la France, tout au bas de l'échelle la Russie. [citant ce correspondant plus âgé] Beaucoup d'entre nous reconnaissent que c'est l'Allemagne qui a déclenché la guerre et que c'est à elle de payer la vaisselle cassée, mais nous voudrions savoir où on nous mène, où sont les limites, comment et jusqu'à quel point nous serons imposés. On ne doit pas laisser aussi longtemps un peuple vaincu en suspens et dans le noir. Il ne faudrait pas que les solutions soient indéfiniment retardées pour les raisons de pétrole et les beaux yeux de la Shell. Voyez-vous : en agissant de la sorte, c'est au moulin nazi que vous apportez de l'eau. La tâche est malaisée pour les éducateurs auprès de cette jeunesse déçue et amère, qui a vécu dans un rêve de force, connaît maintenant le désespoir et se tourne de plus en plus (nous avons le devoir de nous refuser à l'illusion) vers l'admiration du passé qui a mené son pays au gouffre. « Hier, ils étaient gâtés, aujourd'hui ils sont aigris, m'écrit un de ces courageux Allemands qui n'ont pas abandonné la tâche; il faut les prendre par la main, les ramener doucement, patiemment sur le terrain de la tâche de chaque jour, leur redonner le courage de vivre et la confiance en leur propre jeunesse. » C'est sur ces infatigables ouvriers d'une Allemagne meilleure de demain, d'une Allemagne « réconciliée », que reposent nos meilleurs espoirs de voir cette jeunesse déçue s'intégrer dans l'effort de reconstruction du monde. http://www.ina.fr/video/AFE85002264/perspectives-1949-video.html (30 décembre 1948) Perspectives 1949. Vidéo de 4 minutes 20 « Actualités françaises » Perspectives mondiales pour l'année 1949 : le renforcement défensif et économiques des Etats Unis, le devenir d'une Europe encore très marqué par la guerre mais qui s'organise autour d'une plus grande cohésion militaire, l'expansion du modèle communiste pour les pays satellitaires de l'Union Soviétique, le blocus soviétique de Berlin, la guerre en Palestine, la guerre civile en Chine, les problèmes en Indonésie et en Inde. http://www.ina.fr/video/AFE85003073/berlin-vit-les-derniers-jours-du-blocus-video.html (12 mai 1949) Vidéo « Actualités françaises », 1 minute 31. Un rappel en images montre la vie quotidienne contrastée des Berlinois durant le blocus où la misère côtoie le luxe. Aux Etats-Unis, la Conférence de New York vient de lever cet isolement. http://www.ina.fr/video/AFE85003090/la-proclamation-de-la-republique-federale-allemande-video.html (26 mai 1949) Vidéo « Actualités françaises », 25 secondes. A Bonn, les représentants des lander ont ratifié la nouvelle constitution fédérale qui proclame l'existence de l'Allemagne de l'Ouest. http://www.ina.fr/video/AFE85003235/le-quatrieme-reich-video.html (22 septembre 1949) Vidéo « Actualités françaises », 2 minutes 13. Ce sujet brosse un état des lieux du gouvernement de la République Fédérale Allemande tout en nommant cette nouvelle ère "Quatrième Reich" . A noter une rétrospective rappelant les différents gouvernements qu'a connus l'Allemagne d'avant guerre. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce que tuer Mohammad Mansour ne pourrait pas être contre-productif, de la même façon que la mort suspecte de Mohammed Yusuf, le chef de Boko Haram, entre les mains de la police a entraîné l'émiettement et la radicalisation du mouvement ? Est-ce que l'affaiblissement résultant des Talibans ne pourrait pas profiter au renforcement de Daèche en Afghanistan ? -
Antarctique
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
L'article sus-mentionné indiquait aussi que la Chine étend sa pêche au krill - qui sont des crevettes - dans l'océan antarctique. -
http://www.smh.com.au/comment/australia-needs-to-strengthen-its-strategic-interests-in-antarctica-20160428-gogzic.html (28 avril 2016) L'Australie revendique 42% de l'Antarctique, soit un territoire de même taille que l'Australie elle-même amputée du Queensland. Mais elle redoute la concurrence de la Chine, qui a annoncé la création d'une 5e base en Antarctique et la création d'une escadre aérienne dédiée à la desserte de ces bases. Henri K. en a parlé ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/19685-chine-expéditions-polaires-chinare/?do=findComment&comment=922263 L'auteur indique que le territoire revendiqué par l'Australie est en réalité exploré par d'autres pays plus actifs, qui y font des découvertes et donnent leurs propres noms aux lieux de leurs découvertes et explorations. Pour maintenir sa présence, le gouvernement australien a annoncé un programme de 2 milliards sur 30 ans dont 500 millions pour l'achat d'un brise-glace au fabriquant néerlandais Damen Schelde, qui le fabriquera en Roumanie. Zalmox en a parlé ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/336-marine-australienne-modernisations-acquisitions-et-exercices-navals/?do=findComment&comment=962942. Il sera prêt en 2020. http://www.smh.com.au/environment/climate-change/cutting-to-the-core-csiro-to-end-longstanding-antarctic-ice-air-research-20160508-gop6tb.html (9 mai 2016) Le CSIRO, l'institut de recherche public australien a décidé de supprimer des postes de scientifiques qui font des recherches sur le climat en Antarctique.
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Russie et dépendances.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Réponse : http://www.air-defense.net/forum/topic/19315-guerre-de-linformation-et-propagande/?do=findComment&comment=967945 -
Guerre de l'information et propagande
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Bat dans Divers non-conventionnel
Je ne savais pas que ce fil existait, jusqu'à ce que Bat en parle dans le fil Russie. En vrac, https://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_de_l'Information_%28France%29 Le ministère de l'Information est un ancien ministère français. Il apparaît pour la première fois sous la IIIe République, en mars 1938, sous le nom de ministère de la Propagande dans le second cabinet Léon Blum. Ce qui prouve qu'au départ le mot "propagande" n'était pas un mot honteux. http://bigstory.ap.org/article/7044e805a95a4b7da5533b1b9ab75cd2/group-helped-sell-iran-nuke-deal-also-funded-media (20 mai 2016) Le rôle de la fondation Ploughshares qui a subventionné la couverture de l'accord sur le nucléaire iranien par la radio National Public Radio, participant, d'après le conseiller d'Obama Ben Rhodes, à la création d'une "chambre d'écho", une sorte d'analogie avec la technologie de l'écho laser : https://en.wikipedia.org/wiki/Echo_chamber_%28media%29 Dans les médias, une chambre d'écho est une situation dans laquelle l'information, les idées ou les croyances sont amplifiées ou renforcées par la transmission et la répétition au sein d'un système "clos" où conceptions différentes ou concurrentes sont censurées, interdites, ou sous-représentées par d'autres moyens. 1:07 Yann Barthes [Vladimir Poutine] "n'est pas fan de l'Union Européenne". C'est de la désinformation. Le pouvoir russe est favorable à une Union Européenne forte qui puisse s'affranchir de la tutelle de Washington. C'est expliqué ici : http://fr.rbth.com/opinions/2016/04/28/la-russie-veut-elle-la-peau-de-lunion-europeenne_588827 (28 avril 2016) La Russie veut-elle la peau de l’Union européenne ? par Dmitri Souslov, Lenta.ru.- 801 réponses
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- propagande
- information
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(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
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terrorisme Daesh
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.thedailybeast.com/articles/2016/05/20/u-s-warns-isis-capital-get-out-now.html (20 mai 2016) Les Américains ont lâché des tracts sur la ville de Raqqa qui disent aux habitants de fuir. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Cet appel à Marx m'a fait aussi sursauter, parce que cela colle parfaitement à l'analyse de Witold Wszczykowski : http://www.air-defense.net/forum/topic/19693-pologne/?do=findComment&comment=935790 http://www.bild.de/bildlive/2016/14-polen-minister-44000764.bild.html (3 ? janvier 2016) Berlin. Le nouveau ministre des affaires étrangères Witold Waszczykowski (58) a réfuté auprès de BILD la critique par la commission européenne de la loi sur les médias du parti PiS. « Nous voulons uniquement soigner notre État de certaines maladies, pour qu'il se rétablisse » [1], justifie-t-il eu égard à la démarche de son gouvernement envers les médias publics : « Sous le précédent gouvernement, on y poursuivait un certain concept politique de gauche. Comme si le monde devait, sur le modèle marxiste, se mouvoir automatiquement dans une seule direction.» Pour le PIS, les européistes sont d'anciens communistes recyclés. C'est une sorte d'idée fixe qui leur permet de diaboliser tous les gens qui ne sont pas d'accord avec eux, notamment Walesa qu'ils accusent d'avoir fricoté avec les services de renseignement. Mais il y a peut-être une part de vrai dans l'analyse. Il y aurait une idéologie européiste qui ne serait que cela, dont le seul argument serait : vous ne pouvez pas lutter contre, car on a le sens de l'histoire avec nous. Donc si vous voulez faire carrière, si vous voulez être du bon côté de l'histoire, vous avez intérêt à marcher avec nous. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis pris au dépourvu par ce texte. Mais il a le mérite de faire réfléchir. Notons qu' O'Sullivan est un British, donc cela pimente encore un peu plus les choses. Et pas n'importe quel British, un conseiller de Margaret Thatcher. D'une certaine façon il rejoue Waterloo. L'ennemi principal c'est la Françallemagne. Donc il faut faire un Divide ut imperat et tordre le cou à l'aigle impérial. Revenir à l'ordre ancien de 1815. Donc c'est plus un Britannique qui essaie de persuader les Américains qui ne s'en étaient pas aperçus aussi clairement que la Françallemagne, c'est le Mal. Il y a une double ironie qui est celle que tu indiques : les Européens n'ont pas besoins d'ennemis pour transformer leur construction européenne en château de cartes en sursis. La deuxième ironie, c'est que les Américains n'ont pas besoin de la Françallemagne pour que leur politique Irakienne soit un fiasco. Donc d'une certaine façon il y a des deux côtés de l'Atlantique la tentation de rendre le partenaire/adversaire transatlantique responsable de ses propres faiblesses ou turpitudes. -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis tout à fait d'accord avec cette analyse, car elle est corroborée par ce que j'avais noté autrefois : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-européenne-nos-projets-son-futur/?do=findComment&comment=780334 http://nationalinterest.org/article/europe-and-the-establishment-2608?page=show (31 mars 2004) Il y a dix ans, au lendemain du changement de majorité en Espagne et de la décision par le nouveau gouvernement Zapatero de retirer les troupes espagnoles d'Irak (qui posait comme condition pour les y maintenir que les États-Unis transfèrent à l'ONU le gouvernement de l'Irak), John O'Sullivan analysait les causes de ce qu'il percevait comme « la montée de l'antiaméricanisme comme idéologie dominante de l'Europe Unie » : Prises ensemble, ces tendances font en sorte que plus l'Europe sera unie, plus elle deviendra antiaméricaine. Demander aux dirigeants européens de ne pas utiliser l'antiaméricanisme comme brique de construction d'une nouvelle identité européenne est une réponse totalement inadéquate à cette dynamique. Les dirigeants européens se feront une joie de faire des déclarations dans ce sens, comme ils l'ont fait dans le passé - certains étant sincères, d'autres non - mais de telles déclarations ni ne détermineront ni ne prédiront les politiques à venir. Même les assurances de Tony Blair garantissant que la Grande Bretagne stopperait la Politique de Défense Commune européenne avant qu'elle ne croise le chemin de l'OTAN ont fondu comme neige au soleil lorsque la France et l'Allemagne ont fait monter la température. Leur principal effet a été d'endormir les États-Unis et en particulier le président Bush. Après ce diagnostique, il propose le « remède » suivant : Les recommandations du Council on Foreign Relations lanceraient le coup d'envoi d'une campagne pour gagner quelques-uns des États Européens aux vues de Washington de façon beaucoup plus permanente et donc pour saper (ou "désintégrer") l'intégration européenne indivise que l'Amérique a soutenue jusqu'à présent. Une campagne secrète pourrait commencer en encourageant quelques gouvernements européens amicaux à perdre leurs référendums sur le projet de constitution européenne. Mais elle devrait par la suite éventuellement promouvoir des politiques plus "dures" et plus sujettes à polémique : La transformation de l'UE d'un État fédéral en des institutions confédérales plus flexibles ; Insistance auprès des pays proaméricains pour qu'ils conservent leur souveraineté et des politiques étrangères indépendantes au sein de ces arrangements plus lâches ; Et établir des structures atlanticistes telles qu'une zone de libre-échange transatlantique pour enraciner [littéralement retrancher] le lien euro-américain contre la résistance franco-allemande. Cet atlanticisme "en profondeur" devrait en dernier lieu être soutenu par une forte campagne de diplomatie publique pour contrer l'idéologie antiaméricaniste de la même façon que l'opposition au communisme européen fut menée idéologiquement dès les premiers jours de la guerre froide. Comme pour le récompenser de cette belle analyse, John O'Sullivan a été nommé en 2008... vice-président de Radio Free Europe. Belle ironie du terme "Free Europe". -
Occident-Russie : la marche vers la guerre ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de kalligator dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce que quelqu'un aurait le décryptage du sigle SR ? Strategic... Review ? -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/karl-lamers-il-nous-faut-etre-clairs-avec-nos-amis-francais_1259678.html (22 juin 2013) En 1994, le très francophile député Karl Lamers proposait à la France une intégration politique plus poussée au sein de l'Europe. Près de 20 ans plus tard, il continue à scruter le cheminement sinueux de l'amitié franco-allemande. Que des personnes intelligentes nient la réalité historique de la mondialisation en cours me sidère. Je ne suis pas marxiste, mais lisez le Manifeste du Parti communiste, de Karl Marx: il a vu ce dépérissement programmé de la souveraineté nationale, qui s'est accéléré depuis 1945. Mais pourquoi les Allemands acceptent-ils plus facilement cet abandon de la souveraineté nationale ? Parce que l'histoire de notre entité politique n'est pas aussi impressionnante que la vôtre et que notre expérience d'un Etat-nation fort, sous la terreur nazie, fut un désastre. -
http://www.investors.com/politics/editorials/clinton-scandals-is-the-familys-charitable-foundation (16 mai 2016) L'an dernier la Fondation Clinton a été forcée à refaire ses déclarations d'impôts pour les années 2010 à 2013 pour corriger "des erreurs dans la déclaration de dons de gouvernements étrangers", a indiqué la Fondation. Comme nous l'avons dit auparavant, l'observateur des associations sans but lucratif Charity Navigator a supprimé la Fondation Bill Hillary et Chelsea Clinton de sa liste des associations charitables à cause de son "business model atypique".
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Israël et voisinage.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.tdg.ch/monde/avigdor-lieberman-provocateur-ministre-defense/story/13879436 (19 mai 2016) Benyamin Netanyahu a en définitive rallié le petit parti d’extrême droite «Israël Beiténou» à sa coalition gouvernementale et confié à son leader Avigdor Lieberman le ministère clef de la Défense Il a[vait, autrefois] (...) menacé de bombarder Téhéran ou le barrage d’Assouan en Egypte, préconisé de réoccuper Gaza, d’ordonner des raids ciblés pour «liquider» les dirigeants du Hamas, ou encore d’en finir avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Il exige la peine de mort pour les terroristes, présente les Arabes citoyens d’Israël comme «une cinquième colonne». -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.bbc.com/news/uk-politics-eu-referendum-36332415 (20 mai 2016) David Cameron cède en acceptant un amendement au discours de la reine qui exclut la santé publique du traité transatlantique. -
Conflit au Nigéria
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Thyd dans Politique etrangère / Relations internationales
La densité de population n'est pas la même partout non plus : source : http://www.futuretimeline.net/forum/topic/14889-the-future-of-nigeria/- 94 réponses
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- 2
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- nigeria
- guerre civile
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(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
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http://www.nbcbayarea.com/news/politics/George-Clooneys-Bold-Claim-About-Clinton-Fundraiser-376268261.html (19 avril 2016) Les prix des tickets d'entrée à la réception Hillary Victory Fund chez George Clooney allaient de 33.400 à 353.000 dollars. http://www.franceinter.fr/emission-l-instant-m-les-nouveaux-enjeux-mediatiques-dans-la-course-a-la-maison-blanche (17 mai 2016) Laurence Haïm : 7:23 Marc Zuckerberg qui veut construire sa propre légende, a embauché un photographe pour le suivre, lui et son empire. 11:00 Hillary Clinton est dans le contrôle absolu du message politique 11:35 "vous avez deux jeunes qui sont très bien entrainés qui viennent derrière vous - c'est des jeunes de la campagne Clinton qui jouent déjà à la west wing, qui sont dans une relation de fanatisme par rapport à Hillary Clinton, qui vous touchent la caméra, qui écartent la caméra en vous poussant carrément la perche, le micro, du visage d'Hillary Clinton et si vous n'obtempérez pas, parce qu'évidemment notre rôle, c'est de résister à ça, eh bien ils appellent les secret service. Moi je me suis fait expulser plusieurs fois des meetings d'Hillary Clinton parce que j'approchais et que je voulais simplement dire Madame Clinton, un mot pour la France, s'il vous plait. Et donc je me suis fait expulser avec, en plus, vous ne pouvez plus entrer au prochain meeting, on ne vous envoie plus les informations. Cela me fait penser au gouvernement Harper au Canada : http://www.fpjq.org/la-politique-du-silence-harper-a-t-il-gagne-la-guerre-des-medias/ (octobre 2006) Les conservateurs sont arrivés au pouvoir avec une idée différente, calquée sur la manière de faire des dirigeants américains. Ils ont voulu prendre le contrôle du message complètement, limiter l’accès et choisir les journalistes à qui parler. Maintenant, un ministre ne peut parler aux médias que s’il en a l’autorisation du bureau du premier ministre. http://www.ledevoir.com/politique/canada/289194/cas-flagrant-de-controle-du-message-a-ottawa (18 mai 2010) Des jeunes affirment que leurs questions ont été réécrites par le bureau de M. Harper de manière à en extraire les éléments potentiellement embarrassants.
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Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait les publics ont désigné la chanson russe comme vainqueur. Ce sont les jurys qui ont fait pencher le vote en faveur de l'Ukraine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Concours_Eurovision_de_la_chanson_2016#Finale_2 C'est une démocratie dirigée, comme les primaires du parti démocrate américain avec les superdélégués. On veut bien que les gens votent, mais pas au point de pouvoir décider du résultat final. Le public ukrainien a donné 12 points à la chanson russe : http://www.eurovision.tv/page/results?event=2113&voter=UA Le public russe a donné 10 points à la chanson ukrainienne : http://www.eurovision.tv/page/results?event=2113&voter=RU Les membres des clubs de l'Organisation générale des amateurs de l'Eurovision ont voté pour la France en N°1, la Russie en N°2 et l'Ukraine est N°9 : http://www.ogaeinternational.com/index.php?option=com_content&view=article&id=88&Itemid=72 Le chanteur russe, Sergey Lazarev a tenu des propos ambigus sur la Crimée, puis a rétropédalé : https://en.wikipedia.org/wiki/Sergey_Lazarev#Views -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans « Junge Welt », l'ancien journal des Jeunesses Communistes est-allemandes, le vice-président du groupe parlementaire Die Linke, Wolfgang Gehrcke, et son collaborateur scientifique, Siegfried Ransch, décrivent et commentent le programme de politique étrangère de l'AfD : https://www.jungewelt.de/2016/04-28/012.php (28 avril 2016) Orientations de guerre et sur l'Otan. De quelques concepts de politique étrangère dans le projet de programme fondamental de l'« Alternative pour l'Allemagne ». « La République fédérale suit une politique d’accommodement sans boussole. Cela amène à ce que de plus en plus, d'autres États et institutions influencent et pilotent la politique étrangère et de sécurité allemande » : ainsi débute le chapitre « Politique étrangère et de sécurité » du projet de Programme fondamental de l'« Alternative pour l'Allemagne » (AfD), un document de 74 pages. D'abord les autres « influencent », et ensuite ils « pilotent », et ce, « de plus en plus ». C'est un langage de démagogie, dont le programme regorge. « Les capacités de décision et de mise en œuvre de politique sécuritaire sont, en Allemagne et en Europe, érodées », peut-on lire plus loin. « C'est pour cela que l'Allemagne, est de plus en plus dépendante de la protection et du soutien de ses partenaires d'alliance, en particulier des USA et ne peut plus défendre convenablement ses intérêts ». C'est un retournement complet de la vérité historique. Après que le fascisme-de-conquête-mondiale allemand fut renversé, le capital financier et industriel allemand a pu, très essentiellement, se relever grâce à ses alliés, à savoir les USA. Et aujourd'hui, malgré quelques contestations, les intérêts « propres » des entreprises multinationales, des militaires et des services secrets sont assurés de façon déterminante au moyen de l'UE et de l'Otan, et par eux, l'Allemagne atteint une renommée mondiale. Dans le passage cité, l'AfD spécule sur la possibilité de canaliser vers elle la gêne ressentie par rapport aux conséquences dévastatrices des guerres de l'Amérique et de l'Otan. Bien sûr, son alternative consiste, sans fioritures, à une « stratégie d'ensemble pluridisciplinaire à long terme » pour la politique étrangère et de sécurité allemande, qui reste « à élaborer et mettre en œuvre ». Cette manière de voir germanouillarde et völkisch [ https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_v%C3%B6lkisch ], est un autre trait principal du projet de programme qui masque les rapports de force socio-économiques et politiques en politique intérieure comme en politique étrangère. Les Nations Unies, d'après ce texte, seraient indispensables à la sécurité et à la paix. Le « but » devrait être de « désamorcer par la diplomatie » les foyers de crises internationales ainsi que d' «éviter les catastrophes humanitaires » et la « perte de foyer de groupes de populations ». C'est à imputer à la bonne image de l'ONU chez une grande proportion d'électeurs, indépendamment des foyers récents de crises internationales. D'autant plus que ces propos sont suivis immédiatement d'une tâche supplémentaire : il s'agit de faire face aux « mouvements migratoires en direction de l'Europe ». L'Allemagne devrait obtenir un siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU et faire abroger la « clause d'État ennemi ». On peut rattacher à la position fondamentalement nationaliste de l'AfD l'allégation que l'Allemagne serait aujourd'hui comme hier dans un « rôle de victime » et serait plus ou moins « désignée comme ennemie ». Encore une fois, cette position est enrobée de la propagande énonçant que le peuple allemand doit à nouveau développer sa « fierté nationale », dont les « valeurs conservatrices-allemandes » constitueraient la colonne vertébrale. Le lien entre le nationalisme conservateur et le mouvement nazi reste masqué. Dans le projet de programme, l'AfD se prononce pour l'appartenance de l'Allemagne à l'Otan, car celle-ci répondrait aux « intérêts allemands de politique étrangère et de sécurité, pour autant que l'Otan se restreint à son rôle d'alliance défensive ». Les « citoyens de l'Otan patriotiques et européens » ne doivent cependant pas se limiter à la défense, mais aller « out of area » [en anglais dans le texte] et exiger que « les opérations de l'Otan en dehors du domaine de l'alliance (...) devraient en principe avoir lieu sous mandat de l'ONU et uniquement si les intérêts sécuritaires allemands sont pris en compte ». La partie européenne de l'alliance doit être « significativement » renforcée, et les « capacités militaires des forces de combat » doivent être « remises en état », et doivent posséder un plus grand « pouvoir organisationnel ». Les capacités nationales de technologie militaire clés doivent être maintenues et encouragées, et les services de renseignements doivent être réorganisés de façon extensive. L'AfD réclame le retour du service militaire pour tous. Elle refuse les forces de combat communes européennes. Bref, l'AfD se présente comme un parti de l'armement, mais seulement dans un cadre national. En outre, la renégociation du statut des troupes alliées en Allemagne est à l'ordre du jour. L'OSCE serait un « instrument indispensable pour l'ordre de paix européen ». « La relation avec la Russie revêt pour l'Allemagne, l'Europe et l'Otan une signification déterminante, car la sécurité en Europe et pour l'Europe ne peut réussir sans l'intégration de la Russie ». Les conflits en Europe devraient être réglés paisiblement par la prise en compte des intérêts de chacun. Dans cette déclaration de politique étrangère, on trouve des concepts traditionnels bourgeois conservateurs qui remontent en partie à Bismarck. L'AfD serait « pour la liberté du commerce et des communications internationaux (...) et l'utilisation équitable des ressources globales ». Ainsi est énoncée la description en apparence inoffensive des revendications, de l'accès aux, et de l'utilisation des richesses qui appartiennent à d'autres. De cette façon, l'AfD se retrouve sur la même ligne que la stratégie de l'Otan et du gouvernement fédéral, qui, dans le « Livre blanc de politique de sécurité et sur l'avenir de la Bundeswehr » de 2006, a confié aux forces armées la tâche d'assurer mondialement l'accès sans entrave aux « matières premières, marchandises et idées ». [Encadré] Dans l'ordre ou dans le désordre : « sortons de l'euro ! » Dans le chapitre 2 du projet de programme, intitulé « l'euro et l'Europe », on remarquera que le coprésident de l'AfD, Jörg Meuthen, est professeur d'économie politique et de science financière. Les positions fondamentales de l'AfD sur l'euro et l'UE peuvent être résumées comme suit : l'UE devrait revenir à une communauté économique et d'intérêts d'États souverains. L'UE serait antidémocratique, et elle devrait être réformée fondamentalement. Les traités de Maastricht (1991) et en particulier de Lisbonne (2008) seraient une tentative de transformer l'UE en État de façon irréversible. Seules les démocraties nationales pourraient répondre aux besoins d'identification et d'espaces protecteurs des citoyens. La Communauté économique européenne (1957-1992) aurait apporté la paix et la prospérité. L'AfD refuse strictement un État fédéral européen, tout comme une politique extérieure et de sécurité commune, ainsi que l'adhésion de la Turquie à l'UE (p.11). L'AfD exige : « la fin ordonnée de l'expérience euro ». Si les États partenaires n'y participent pas, l'Allemagne devrait sortir de la zone euro. L'AfD exige un référendum sur l'euro (p.12). L'euro aurait pris aux États la politique de change et de taux d'intérêts. Depuis 2010, il y aurait pour cela un « sauvetage qui dure » de la monnaie. Elle porterait atteinte à la pratique des marchés des emprunts d'État avec l'interdiction de financement des États par la BCE et l'interdiction de la garantie des dettes d'autres États membres (articles 123 et 125 du traité sur le fonctionnement de l'UE)(p.13). L'euro mettrait en danger le vivre-ensemble paisible des peuples. L'AfD exige : pas de garantie allemande des banques étrangères (p.14). La supervision des banques doit être transférée pleinement entre les mains nationales (p.15). Avec des visées sur l'électorat des petites et moyennes entreprises, on peut lire : « il est insupportable que la dette grecque soit valorisée avec un moindre risque que les crédits aux petites et moyennes entreprises » (ibidem). Cette position de l'AfD réagit sans aucun doute à la situation de crise dans les finances de l'UE. L'AfD constitue dans ce domaine un parti de réaction aux crises, et ce avec le double sens qu'elle réagit à des situations de crises, mais avec des buts réactionnaires. Ses propositions n'ouvrent pas la voie à des solutions démocratiques, qui répondraient aux intérêts de la grande majorité des citoyens des pays de l'UE qui dépendent des prêts et des salaires, mais consistent à revenir à des situations passées qui datent d'il y a longtemps, qui ont donné naissance à la situation actuelle. L'attitude critique du parti Die Linke face à l'AfD est pour cette raison fondamentalement différente de celle qui l'oppose au camp grand-bourgeois.