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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Jason Sorens, maître de conférences de sciences politiques à Dartmouth College, était auditionné par la sous-commissions des affaires européennes de la Chambre des représentants : http://docs.house.gov/meetings/FA/FA14/20160315/104672/HHRG-114-FA14-Wstate-SorensJ-20160315.pdf (15 mars 2016) page 4 : Les États-Unis se sont sans doute trompés en refusant de négocier une partition du Kosovo autorisée par la voie démocratique ; À cause de cela, le Kosovo indépendant manque d'une large reconnaissance de la part des autres États et a du mal à entrer dans les institutions internationales. http://docs.house.gov/meetings/FA/FA14/20160315/104672/HHRG-114-FA14-Transcript-20160315.pdf page 38 : Si on avait pu avoir une situation où l'on négocie une indépendance du Kosovo reconnue par la Serbie et une petite partie du Kosovo rétrocédée à la Serbie si ses habitants le désirent, alors je pense que les choses auraient mieux tourné pour le Kosovo. En ce moment même, ils se débattent pour être reconnus par d'autres pays qui ne veulent pas créer un précédent. L'Espagne est l'un des pays qui n'a pas reconnu le Kosovo, du moins c'était le cas la dernière fois que j'ai vérifié.
  2. Cela correspond bien à mon intuition. J'avais moi-même écrit ici en mars : http://www.air-defense.net/forum/topic/19879-sources-dinformations/#comment-951414 Les titres en général sont menteurs. Les titres exagèrent l'information. Focalisent sur un détail. Les titres jouent sur l'émotion, la panique. Et je crains que le titre de Courrier International cité ci-dessus sur la Tchétchénie n'en soit l'illustration. http://www.jamestown.org/regions/russia/single/?tx_ttnews[tt_news]=45429 (13 mai 2016) (Source: Kommersant) Ces dernières années, il n'y a pas eu beaucoup d'informations en provenance de Tchétchénie à propos d'activités insurrectionnelles dans la République. Mais tandis que le gouvernement tchétchène prétend que la République a vaincu les islamistes armés clandestins, des incidents liés à l'insurrection surviennent parfois, ce qui veut dire que des activistes armés existent toujours en Tchétchénie. De temps en temps, les rebelles font savoir leur présence, et ce à des moments inconfortables pour Ramzan Kadyrov, le chef de la République. L'une de ces attaque a eu lieu le 4 décembre 2014 lorsqu'un groupe d'activistes armés a infiltré Grozny et pris le contrôle de la Maison de la Presse et d'une école dans le centre-ville (RBC, 4 décembre 2014). L'attaque a eu lieu plusieurs heures avant que le président Vladimir Poutine ne fasse un discours prévu devant un public télévisuel, ce qui a été particulièrement embarrassant pour le gouverneur de Tchétchénie. En 2015, environ 30 incidents liés à la rébellion ont eu lieu dans la République, selon les sources publiques. Les incidents comprennent des actions des forces gouvernementales contres les activistes armés, tels que les arrestations, les détentions et les tueries (Kavkazsky Uzel, 5 février 2016). Le dernier incident violent en Tchétchénie s'est passé le 9 mai lorsque la Russie, à la différence du reste du monde, commémore le jour de la Victoire de la seconde guerre mondiale. Les médias russes ont rapporté que deux activistes armés ont attaqué un barrage routier à la sortie du village d'Alkhan-Kala, situé dans la banlieue de Grozny. L'un des assaillants s'est fait exploser. Initialement, les comtes-rendus suggèrent que seule une personne a été tuée durant l'attaque. La police dit que les assaillants auraient pu être sur la route de Grozny dans le but d'y mener une attaque durant les commémorations du Jour de la Victoire (Kommersant, 9 mai 2016). Les deux jeunes hommes étaient chaudement habillés, contrairement à l'habitude, mais personne ne les aurait remarqués si un groupe de policiers tchétchènes, qui étaient de service, n'avaient demandé aux jeunes hommes leurs papiers. Les résidents d'Alkhan-Kala ont dit que la police n'avait pas vérifié les papiers à ce barrage routier depuis plusieurs années. Les forces de police envoyées depuis les autres régions de Russie pour être au service des barrages routiers ont reconnu que les habitants de la région pouvaient passer le barrage routier quand ils cherchent du bétail perdu. Les résidents d'Alkhan-Kala se moquaient en disant que les autorités avaient oublié ce barrage routier, et que les hommes en service y restaient alors que personne n'avait besoin d'eux. Les deux auteurs de l'attaque à la bombe apparemment ont cru qu'il serait facile de passer par ce barrage routier quand ils s'en approchèrent, et l'un d'eux expliqua qu'ils cherchaient leur bétail. Lorsqu'on leur demanda de montrer leurs papiers d'identité, l'un se fit exploser tandis que l'autre lança un grenade à main et a été tué par balle par la police. L'agence Interfax a rapporté qu'« après autopsie, y compris test ADN, les identités des deux auteurs d'attaque suicide avaient été établies. Ils étaient Shamil Janaraliev, 27 ans et Akhmet Inalov, 25 ans. Leur famille a participé à la procédure d'identification (Kommersant, 9 mai 2016). Lifenews a rapporté que trois ou quatre officiers de police de Bashkirie en service en Tchétchénie ont été blessés dans l'attaque (Lifenews, 9 mai 2016). Les forces de police de toute la Russie, y compris de régions éloignées telles que Magadan, Vladivostok, Kaliningrad et Mourmansk envoient des groupes de police pour des missions temporaires en Tchétchénie par rotations de déploiements de six mois. On comprend mal pourquoi deux résidents de Grozny entraient dans la ville depuis la direction d'Alkhan-Kala tôt dans la matinée. Les résidents du village de Kalinin, du quartier Zavodskoi de Grozny, ont été très surpris d'apprendre que Janaraliev s'avère être un auteur d'attentat à la bombe. Ils ne pensaient pas qu'il était un fanatique religieux. Le jeune homme selon des sources, avait un emploi et subvenait aux besoins de deux jeunes frères. Dans l'ensemble, ses voisins le voyaient assez positivement et ont été choqués par son implication dans l'incident (Kavkaszky Uzel, 10 mai 2016). Selon Ramzan Kadyrov, Shamil Janaraliev avait essayé de quitter la Tchétchénie pour la Syrie pour rejoindre les rebelles là-bas, mais les forces de sécurité avaient empêché ce plan (Kommersant, 10 mai 2016). Réagissant à l'incident, Kadyrov a promis que "le combat avec ces bâtards sera sans compromis. Nous ne les tolérerons pas ni même leur esprit en Tchétchénie. Nous n'autoriserons personne même de leur ressembler par leur apparence". La Tchétchénie est absolument stable, a dit Kadyrov, insistant qu'aucun groupe armé illégal n'existe dans la République. « Ces deux personnes venaient d'ailleurs » a affirmé Kadyrov (Instagram.com, 9 mai 2016). Kadyrov pourrait avoir en partie raison dans le sens où tant que les filiales de l'Etat Islamique au Nord Caucase ne revendiquent pas l'attaque, les auteurs de l'attaque suicide peuvent être considérés comme des loups solitaires. Cependant, même dans ce cas, la présence de telles personnes indique que le terrorisme en Tchétchénie n'a pas été vaincu. Plutôt, cela signifie que la société est malade et qu'il sera bientôt impossible de distinguer les individus dangereux par leur coupe de barbe ou par leur manière de prier. Deux semaines avant l'incident, Kadyrov a déclaré que la Tchétchénie était le seul endroit sur terre où le terrorisme avait été vaincu. « Nous avons vaincu la bataille avec les terroristes », a-t-il proclamé. Kadyrov a dit que la République était autrefois prise dans le même type de chaos que la Syrie vit maintenant, et a ajouté que le gouvernement avait vaincu « les institutions occidentales et européennes qui les entrainaient [les rebelles] et planifiaient la stratégie de désintégration de la Russie à travers la Tchétchénie (Instagram.com, 9 mai 2016). L'avenir dira si c'est le Kremlin qui détruit la Russie et non Washington ou Londres. Maintenant, le gouvernement et la société devraient se tenir prêts à une nouvelle vague d'attaques de loups solitaires qui sont plus dangereuses que celles menées par les groupes organisés des mouvements clandestins islamiques armés du Nord Caucase.
  3. http://www.tagesspiegel.de/politik/spd-in-der-krise-spd-chef-gabriel-will-sich-offenbar-mit-lafontaine-treffen/13591382.html (13 mai 2016) Sigmar Gabriel rencontrera Oskar Lafontaine en marge d'une visite à Sarrebruck aujourd'hui. Oskar Lafontaine avait démissionné de son poste de ministre des finances du cabinet Schröder et avait fondé Die Linke.
  4. Notre droit pénal français distingue la complicité par participation à la commission du crime et la simple association de malfaiteurs dans une entreprise terroriste. Aider à mettre un groupe comme Al-Nosra dont on sait son comportement avec les populations non sunnites, en contact avec des populations non sunnites, par la conquête concertée d'une région, ne constitue-t-il pas une association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste ? D'autre part Juan Cole fait une autre critique en citant Sam Heller : http://www.juancole.com/2015/07/washington-syrias-taliban.html Le 26 mai, l'officier en chef de la charia d'Ahrar Al-Sham, Abu Muhammad al-Sadeq a publié un traité sur twitter intitulé "et l'idole fut brisée", l'"idole" en l'espèce étant la démocratie. En référence aux expériences démocratiques de l'Algérie et de l'Égypte, Abu Muhammad a défendu l'idée que la démocratie était, en pratique, un piège pour des participants islamistes tentés par l'expérience. D'autre part il y a des liens personnels entre Ahrar Al-Sham et Al-Qaïda : http://www.reuters.com/article/us-syria-crisis-qaeda-commander-idUSBREA1M0W220140223 (23 février 2014) Un commandant rebelle syrien qui combattait aux côtés du fondateur d'Al-Qaïda Ben Laden et qui était proche de son chef actuel Ayman al-Zawahiri, a été tué par une attaque suicide dimanche, intensifiant la lutte entre les combattants islamistes rivaux. L'Observatoire Syrien des Droits de l'Hommes a dit qu'Abu Khaled al-Soury, alias Abu Omair al-Shamy, un commandant du groupe salafiste Ahrar Al-Sham avait été tué ainsi que six camarades par une scission d'Al-Qaïda, l'État Islamique en Irak et au Levant (EIIL). Il a dit qu'al-Soury avait combattu en Irak et en Afghanistan. La mort d'Al-Soury alimentera la lutte intestine parmi les djihadistes combattant le président Bachar El Assad, une rivalité violente qui a tué des centaines de combattants ces derniers mois, ont dit des rebelles. Deux rebelles ont dit à Reuters que cinq membres de l'EIIL étaient entrés dans le quartier général d'Ahrar Al-Sham à Alep, avaient engagé ses combattants et qu'alors l'un des combattants de l'EIIL s'est fait exploser. « Sheikh Abu Khaled était une importante figure du djihadisme. Il a combattu les Américains en Irak et en Afghanistan. Ils (EIIL) ont fait un cadeau aux Américains, un cadeau gratuit, en le tuant » a dit un rebelle syrien proche du groupe. « Il était un important commandant, il est un ami proche de Sheikh Ayman (al-Zawahiri) et il connaissait Sheikh Bin Laden ». Les rebelles syriens en deuil d'Al-Soury ont mis en ligne ses photos sur des comptes de médias sociaux. Un combattant a appelé à la revanche en disant que l'EIIL a "poussé la chose trop loin cette fois-ci". Al-Soury était né à Alep en 1963. Une source rebelle de haut rang a dit qu'il avait été basé en Afghanistan mais qu'il avait été envoyé par Zawahiri en Syrie il y a quelques mois pour une mission pour essayer de mettre un terme à la lutte intestine. http://carnegieendowment.org/syriaincrisis/?fa=54618 (24 février 2014) Aussi bien Abu Musab qu'Abu Khalid ont été reliés par des contacts personnels et des transferts financiers vers les cellules terroristes responsables des attaques à la bombe des trains de Madrid en mars 2004, et un document d'un tribunal de Madrid décrit Abu Khalid comme le "messager" de Ben Laden en Europe.
  5. Wallaby

    Guerre des Malouines

    Le roman de Rodolfo Fogwill, Los Pichiciegos, vient d'être traduit en français sous le titre « Sous Terre ». http://escalier-des-aveugles.blogspot.fr/2011/04/la-guerre-dans-un-terrier.html (avril 2011) Qui sont les Pichiciegos ? Des soldats qui, las d’une guerre absurde, perdue d’avance, décident de déserter et de se planquer dans l’abri souterrain qu’ils se sont eux-mêmes construis. Cette ambiguïté entre description très proche des faits (les effrayants avions Harrier des anglais, les conditions géographiques de l'ile, etc...) et invention pure (il n'y a pas eu de Pichis aux Malouines) devient un outil idéal pour l'intention satirique, critique, provocatrice de l'auteur.
  6. http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/12/triple-attentat-dans-le-sud-est-du-yemen_4918272_3212.html (12 mai 2016) Triple attentat-suicide à la voiture piégée perpétré à l’est de Moukalla
  7. http://aa.com.tr/fr/turquie/erdogan-accuse-leurope-de-vouloir-privil%C3%A9gier-une-organisation-terroriste-plut%C3%B4t-que-la-turquie/571164 (12 mai 2016) Erdogan a accusé les Européens d'aider les terroristes afin de les pousser à diviser la Turquie. "Nous avons le droit de ne pas prendre en considération ceux qui n'ont pas le souci du sort de Kilis ou d'Alep. Tout particulièrement les institutions de l'Union Européenne et certains pays qui critiquent la position de la Turquie dans sa lutte contre le terrorisme. Ce qu'ils jugent légitime pour eux-mêmes, ils le voient comme un luxe pour nous, c'est clairement la double norme", a-t-il déclaré. Les récents tirs de Daech depuis la Syrie sur la ville de Kilis dans le sud-est de la Turquie, toute proche de la frontière syrienne, ont fait 21 morts parmi les civils turcs. «Face aux tirs de Daech contre Kilis depuis la Syrie, nous nous préparons à nettoyer l'autre côté de la frontière [turco-syrienne]. Mais pour l'heure, nous n'avons pas obtenu un soutien suffisant de nos alliés qui ont une force militaire dans la région", a-t-il expliqué. http://aa.com.tr/fr/monde/washington-ne-veut-pas-%C3%A9carter-jaysh-al-islam-et-ahrar-al-sham-des-pourparlers-sur-la-syrie/571186 (12 mai 2016) Les Etats-Unis se sont opposés à l’idée d’imposer des sanctions onusiennes, suggérées par la Russie, à l’encontre les factions syriennes de «Jaysh al-Islam (Armée de l’Islam, ndlr)» et de «Ahrar al-Sham https://fr.sputniknews.com/international/201605121024930704-onu-usa-russie-groupes-terroristes-proposition/ (12 mai 2016) Les USA, le Royaume Uni, la France et l'Ukraine se sont ainsi prononcés contre [la classification de Jaysh al-Islam et Ahrar al-Sham comme organisations terroristes], tandis que l'approbation d'une telle décision nécessite le consensus de l'ensemble des 15 membres du Conseil de sécurité de l'Onu. Pour mémoire : http://www.juancole.com/2015/07/washington-syrias-taliban.html (12 juillet 2015) et http://www.juancole.com/2015/06/religious-minority-persecutes.html (12 juin 2015) Juan Cole rappelle qu'après avoir pris 18 villages principalement druzes au nord d'Idlib en juin, Ahrar Al-Sham en avait transféré le gouvernement à Al Nosra, qui a dépouillé les habitants de leurs biens et a tué ceux qui ont objecté, en tuant 23. Les villageois ont fui et se sont réfugiés dans les villages sunnites environnants.
  8. http://www.lesoir.be/1208595/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2016-05-12/turquie-explosion-pres-d-une-caserne-militaire-istanbul-plusieurs-b (12 mai 2016) Une explosion d’origine indéterminée près d’une caserne militaire sur la rive asiatique d’Istanbul, au passage d’un véhicule de transport de troupes, a fait au moins cinq blessés jeudi
  9. Pour les puristes, lorsqu'il s'agit d'un conflit non-international, il se peut que la convention de Genève ne s'applique pas, mais : https://www.icrc.org/fre/resources/documents/misc/5udgr6.htm (6 décembre 2003) bon nombre des règles du DIH [droit international humanitaire] régissant la conduite des hostilités en cas de conflit armé international sont des règles coutumières applicables aussi aux conflits armés non internationaux.
  10. https://www.letemps.ch/monde/2016/05/11/syrie-al-qaida-s-affiche-confiant (11 mai 2016) Al-Qaida envisage désormais très sérieusement l’établissement, dans le nord de la Syrie, d’un «califat» qui viendrait concurrencer celui de l’organisation rivale de l’Etat islamique (Daech).
  11. http://www.liberation.fr/planete/2016/05/11/au-bangladesh-une-execution-sous-tension_1451811 (11 mai 2016) La pendaison du chef du principal chef de l'opposition islamiste pour crimes de guerre intervient à un moment où le pays est sous pression jihadiste et fait face à une série de meurtres de laïcs.
  12. L'Australie s'autocensure, sacrifie ses programmes en langue chinoise pour faire plaisir à la Chine et faire des affaires. Pour comprendre les enjeux, il faut revenir à la politique chinoise multiséculaire de gestion des Chinois d'outre-mer. http://www.lowyinterpreter.org/post/2016/05/11/Loyalty-through-links-and-control-The-long-history-of-Chinese-diaspora-diplomacy.aspx (11 mai 2016) Début 2014, l'Australian Broadcasting Corporation (ABC) a supprimé son programme d'informations en langue chinoise en anticipation de la signature d'un accord avec une entreprise de médias du gouvernement chinois. L'accord d'ABC avec le Shanghai Media Group a été signé le 4 juin 2014, 25e anniversaire du massacre de la place Tiananmen. Pour Pékin, l'accord éliminait des voix critiques sur une plateforme étrangère nationale majeure et garantissait qu'ABC ne ferait pas mention du massacre pékinois ni pour le 25e anniversaire de l'événement ni dans l'avenir. De son côté, l'ABC a empoché un accord portant sur des médias qui est une première mondiale. La direction d'ABC pouvait véridiquement se targuer d'être la première entreprise de médias étrangère à obtenir l'approbation du gouvernement chinois pour diffuser des programmes depuis l'intérieur de la Chine, bien que dans ce cas ce soit conditionné par la suppression des informations en langue chinoise. La direction d'ABC continue de célébrer ce succès aujourd'hui sans scrupules quant à sa réputation d'intégrité journalistique ou se soucier de ses lecteurs en langue chinoise déçus par la décision apparente de troquer ses valeurs contre des parts de marché. Dans sa relation avec la Chine, l'Australie est surtout préoccupée par le commerce et la sécurité, la "peur et l'avidité", dans le langage coloré de Tony Abbott. Pékin a d'autres priorités, y compris un investissement à long terme dans les affaires des Chinois d'outre-mer qui est sans parallèle dans les cercles politiques australiens. Le parti communiste chinois prend grand soin de ses propres valeurs et intérêts lorsqu'il démarche pour gérer et contrôler les communautés chinoises et les médias en langue chinoise outre-mer. Les Chinois d'outre-mer, un sujet d'attention de longue haleine Ce n'est pas le premier régime chinois à le faire. La gestion des affaires des Chinois d'outre-mer est placée haut dans les priorités de la politique chinoise en Australie depuis plus d'un siècle. Le premier contact officiel de l'empire Qing avec les colonies australiennes comprenait une tournée de commissaires impériaux inspectant les conditions de vie et de travail des Chinois en Australie en 1887. Une deuxième commission impériale fit une visite similaire en 1906. Après que l'empire Qing eut ouvert en 1909 un office consulaire dans la capitale fédérale de Melbourne, le bien-être et la gestion des Chinois d'outre-mer continua d'être la préoccupation principale du consul résident, en parallèle avec le commerce. Des initiatives éducatives et culturelles allaient bientôt s'ensuivre. La Chine avait des décennies d'avance sur l'Australie pour planifier des programmes éducatifs bilatéraux impliquant les communautés chinoises d'outre-mer. Entre 1921 et 1925, 400 visas d'étudiants furent émis par le gouvernement du Commonwealth à la demande du consulat de Chine à Melbourne, permettant à de jeunes étudiants chinois de séjourner chez des familles chinoises et d'étudier en Australie. Cette initiative peu connue, comparable par sa taille au plan Clumbo, était très en avance sur les premières initiatives de l'Australie en matière de diplomatie éducative dans la région Asie-Pacifique. Les gouvernements suivants, y compris le gouvernement nationaliste du Kuomintang des années 1930 et 1940 assura une représentation forte et cohérente en faveur des hommes d'affaires, étudiants et travailleurs sino-australiens à travers son consulat australien, en particulier face aux affaires de discrimination durant la Politique de l'Australie Blanche. Et à une époque où peu de gens en Australie ne promouvaient une connaissance plus approfondie de la Chine, le consul Tsao Wenyen (1936-1944) conseilla de construire les relations sur la base d'une compréhension mutuelle de l'«histoire et la culture » (cité par Mark Finnane dans In Same Bed Dreaming Differently). Outre les représentants du gouvernement, le Kuomintang envoya des officiers de liaison du parti pour rallier les communautés chinoises locales pour soutenir le parti au pouvoir en Chine. L'un de ces officiers de liaison du Kuomintang, Yu Chun-hsian, rencontra et épousa la fille du révérend John Young Wai à Sydney. L'un des heureux résultats de cette union fut la naissance de leur fils, le docteur John Yu, qui a été nommé Australien Estimé de l'année 1996. La poursuite de l'intérêt national chinois est maintenant à l'ordre du jour Aujourd'hui, le parti communiste qui gouverne la Chine entretient cet héritage, en se concentrant sur les affaires chinoises outre-mer en visant l'éducation, le commerce, et la sécurité du régime comme par le passé, mais en y ajoutant la mission de faire progresser les intérêts nationaux chinois, et de plus en plus, de projeter l'image d'une Chine douce et au-dessus de tout reproche à l'étranger. Le parti communiste est très stratégique dans sa manière de mener à bien cette mission. L'agence qui a la responsabilité ultime de la stratégie et de la politique des Chinois d'outre-mer aujourd'hui est le Département du Travail du Front Uni (中共中央统一战线工作部) du parti communiste. L'expression Front Uni (Tongyi zhanxian, littéralement front de bataille uni) est un terme de guerre dans la terminologie de l'orthodoxie communiste qui renvoit aux années 1920, lorsque les Communistes formèrent pendant une brève période un front militaire unifié avec le Kuomintang pour mener une guerre civile contre le gouvernement de Pékin. Les Communistes ressuscitèrent le terme une décennie plus tard pour combattre les envahisseurs japonais. Le Département du Travail du Front Uni fut établi durant la guerre pour attirer des élites sympathisantes en Chine et parmi les Chinois d'outre-mer pour servir la cause communiste. Après la défaite du Japon, le Département du Travail du Front Uni conduisit des opérations clandestines durant la guerre civile où il renversa le gouvernement nationaliste du Kuomintang. Toujours sur un pied de guerre Jusqu'à ce jour, le Département n'a pas été dissout et le terme "Front Uni" n'a pas été abandonné. Le parti se considère toujours sur le pied de guerre quant à sa relation aux Chinois d'outre-mer. En guerre contre qui exactement ? La tâche officiellement confiée au Département du Travail du Front Uni est de : Protéger les droits propres et légitimes des Chinois d'outre-mer, d'unifier les Chinois d'outre-mer sur un large front, de renforcer l'amitié avec les citoyens chinois des autres nations, et de se battre pour le rajeunissement de la Zhonghua (nation chinoise) pour la réunification de la mère patrie et pour déveloper l'unité, l'amitié et les échanges coopératifs avec toutes les nations. Il s'ensuit que le parti est sur un pied de guerre avec tous ceux qui s'opposent à la "réunification" de Taïwan, ou qui se mettent en travers du chemin du "rajeunissement" de la nation Zhonghua et de ses revendications territoriales sur la Mer de Chine Méridionale. Le parti conçoit sa politique des Chinois d'outre-mer en ayant en tête ces buts stratégiques et ces ennemis implicites. La structure de commandement pour les affaires des Chinois d'outre-mer reprend l'ancien style de commandement d'opérations durant la guerre. Le Département du Travail du Front Uni est placé plus haut dans l'ordre hiérarchique que le ministère des Affaires étrangères et que tous les autres ministères sectoriels sur la question des Chinois d'outre-mer. Par exemple, les affaires des Chinois d'outre-mer ne sont pas indiquées sur la liste des 19 responsabilités principales du ministère des affaires étrangères. C'est parce qu'elles sont gérées officiellement à un niveau supérieur de l'État via le Bureau des Affaires des Chinois d'Outre-mer du Conseil d'État, qui adopte une approche interministérielle sous la direction ultime du Département du Travail du Front Uni (par l'intermédiaire de son troisième bureau). Comme le précise James Jiann Hua To dans Qiaowu: Extra-Territorial Policies for the Overseas Chinese, les ambassades et les attachés consulaires de différentes agences gouvernementales basées à l'étranger, y compris du ministère du commerce, du ministère de l'éducation et du ministère des Affaires Étrangères travaillent tous à un plan stratégique commun pour la diaspora chinoise formulé au sein du quartier général central du parti pour soutenir les objectifs stratégiques du parti et les directives du Conseil d'État. Historiquement, la gestion sur un pied de guerre des affaires des Chinois d'outre-mer était compréhensible. Des années 1950 à la fin du siècle, la compétition entre le gouvernement communiste sur le continent et le gouvernement nationaliste de Taïwan générait un effort pour conquérir les coeurs et les esprits des sino-australiens et des autres Chinois d'outre-mer. Les deux parties étaient au sens propre sur un pied de guerre. La compétition politique entre Pékin et Taïpeï pour la loyauté de la diaspora s'est atténuée au XXIe siècle lorsque les nationalistes du Kuomintang arrêtèrent d'associer la loyauté à leur parti avec la loyauté à la Chine dans le cadre de la démocratie taïwanaise multipartite. Pourtant, les responsables continentaux n'ont pas abandonné leur principe fondamental selon lequel la loyauté au parti communiste et le soutien de ses objectifs stratégiques est nécessairement un indicateur de la loyauté patriotique des Chinois d'outre-mer. Obtenir la loyauté des sino-australiens vis à vis des valeurs, des buts, des objectifs, des politiques, de la conduite et de la direction du parti communiste chinois est le but prioritaire du programme chinois de diplomatie de la diaspora en Australie. Le plus souvent, cela implique que les missions chinoises en Australie construisent des liens fructueux avec les réseaux communautaires, participent aux festivals nationaux et civiques, et soutiennent une large gamme d'activités culturelles. Mais cela peut aussi comporter une surveillance clandestine, une infiltration et une subversion de ceux qui sont perçus comme ennemis du parti, y compris les organisations religieuses, les militants démocrates, les réformistes constitutionnels, les journalistes, les cinéastes, les artistes, et les personnalités des médias de la diaspora qui ne présentent aucune menace existentielle à la Chine mais dont les activités dérangent le parti communiste lui-même. Cela implique aussi de prendre le contrôle des journaux, des radios et des autres médias de la communauté chinoise en Australie et ailleurs, et d'inciter le courant principal des médias internationaux à limiter ou supprimer des offres en langue chinoise susceptibles d'être perçues comme offensantes par le parti. L'accord avec ABC sert la stratégie chinoise Cela peut impliquer de persuader les entreprises d'information étrangères que leurs intérêts sont mieux servis en Chine en réduisant leur empreinte en langue chinoise dans les informations. La décision de la direction d'ABC de supprimer toutes les informations en langue chinoise sur les plateformes nationales et internationales du diffuseur national australien, en échange de la conduite d'une opération semi-commerciale à l'intérieur du pare-feu médiatique chinois, sert bien la stratégie chinoise. Pour apprécier ce qui a été perdu en signant cet accord, les relations de l'Australie avec la Chine doivent passer de "la peur et l'avidité" à la reconnaissance de l'importance des valeurs dans la relation, et du respect des importantes contributions que les communautés sinophones australiennes confèrent aux relations avec la Chine en matière de recherche, d'éducation et de culture, en plus des affaires et du commerce. Avec 1,3 millions de personnes d'origine chinoise qui résident maintenant en Australie, il n'est plus possible de faire comme si les médias en langue chinoise comptaient pour du beurre. Qu'est-ce que devrait faire l'Australie ? L'empire Qing a fait le premier pas en reconnaissant le rôle des résidents chinois en Australie il y a 130 ans. La République populaire a mis les relations avec les Chinois d'outre-mer sur un pied de guerre de temps de guerre. L'approche actuelle de Pékin risque d'endommager les liens mutuellement respectueux entre l'Australie et la Chine au niveau de personne à personne. L'Australie ne devrait pas imiter cela. Les gouvernements et les municipalités australiennes pourraient cependant envisager d'adopter une réponse politique concertée, englobant l'intégration culturelle et sociale, et une diplomatie de diaspora efficace, pour rattraper le niveau d'efforts et de ressources que Pékin investit dans les affaires des Chinois d'outre-mer, y compris les médias en langue chinoise. http://www.theguardian.com/media/2016/may/10/abc-chinese-web-portal-editorial-policies (10 mai 2016) ABC reconnaît que son portail chinois a enfreint sa politique rédactionnelle. ABC a admis que son portail internet international AustraliaPlus.cn avait manqué de respecter la politique rédactionnelle propre d'ABC lorsqu'un journaliste a supprimé un contenu critique de la Chine de plusieurs articles d'informations. Media Watch a découvert trois cas où des faits clés ont été omis d'un reportage sur la visite du Premier Ministre en Chine. Des détails sur les préoccupations internationales sur les droits de l'homme en Chine avaient été effacés. Un autre reportage ABC news sur la Mer de Chine Méridionale avait été modifié dans la version en chinois pour oter la mention du déploiement d'un destroyer américain à proximité des Îles Spratly.
  13. Je ne suis pas convaincu par ces arguments. La Russie n'a aucun intérêt à se brouiller avec l'Azerbaïdjan et la Turquie n'est pas toute puissante en Azerbaïdjan. Si la Russie punit l'Azerbaïdjan elle se punit elle-même et c'est stupide.
  14. Il faudrait voir les niveaux de salaires. http://www.welt.de/wirtschaft/article154537713/Die-absurden-Ausgabenpannen-der-Bundesregierung.html (20 avril 2016) Cet article parle de 30 missiles achetés par la marine en 2006, qui auraient dû être disponibles en 2009 et qui ont été livrés en 2012. La marine a payé sans tester les missiles. En 2013 deux missiles ont échoué lors d'un test. Un test a été refait deux ans plus tard coutant "des millions d'euros", sans que ces frais ne soient par contrat imputables au fabricant. À l'heure actuelle, à cause d'un système GPS déficient, les missiles ne peuvent pas être utilisés sur des cibles à terre "car ils ne peuvent pas contourner les clochers des églises". En supprimant ces "pannes de fournitures absurdes", on arriverait à une économie d'1,5 milliards d'euros, a dit la cour des comptes.
  15. En parlant d'environnement, est-ce qu'on sait ce que devient Marina Silva, ancienne ministre de l'environnement de Lula qui était très sévère sur la déforestation, sur les barrages, sur les autoroutes et qui s'était fait démissionner si j'ai bien compris parce que son opposition déplaisait aux groupes d'intérêt concernés. Ou parce qu'elle estimait que Lula ne la soutenait pas assez pour qu'elle puisse faire quelque chose de valable dans ce domaine. Est-ce qu'elle ne pourrait pas incarner un renouveau d'espoir dans une manière plus intègre de faire de la politique ?
  16. Émilie Roy, « Les Médersas du Mali: l'influence arabe sur l'enseignement islamique moderne », université Laval, 2007 http://www.theses.ulaval.ca/2007/24140/24140.pdf , 115 pages Page 54, elle cite un tableau comparatif entre les différents financements extérieurs de l'islam malien établi par B. D. TRAORE, Le panislamisme en Afrique noire (cas du Mali), Mémoire de fin d'études, ENSUP à Bamako-1987. La Libye se situe au 9e rang, derrière l'Arabie Saoudite, le Koweit, l'Algérie, les Emirats, la Banque Arabe de Développement, la Banque Islamique de Développement, l'Irak, et le Qatar, devançant la Syrie et l'Égypte.
  17. http://www.dw.com/de/ursula-von-der-leyen-die-bundeswehr-soll-wieder-wachsen/a-19246580 (10 mai 2016) Von der Leyen a annoncé 14.300 soldats en plus en 2023, dont 7000 recrutés sur le marché de l'emploi, 5000 recrutés dans la Bundeswehr elle-même (j'imagine en prorogeant des engagements à durée limitée) , et les 2300 autres, elle n'a pas dit comment elle les recruterait.
  18. J'ai ma réponse : il n'y a pas de faits et de dates précises. Merci quand même.
  19. http://www.lowyinterpreter.org/default.aspx?d=D%20-%20PEN_N%20-%20The%20Embarrassed%20Colonialist (22 février 2016) Papouasie Nouvelle Guinée : Contrairement aux colonies du Pacifique, d'Afrique et d'Amérique du Sud des puissances européennes, la proximité géographique de l'Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée signifie que nous ne pouvons pas échapper l'un à l'autre. L'Australie est toujours le plus grand donneur d'aide bilatérale par une marge de 374 millions de dollars américains de plus que le deuxième plus généreux donateur. Ceci se traduit par des intérêts et des liens du gouvernement australien dans presque toutes les sphères d'autorité en Papouasie Nouvelle Guinée. L'Australie est le plus important partenaire commercial de la Papouasie Nouvelle Guinée. Les Australiens occupent aussi de nombreux postes de direction dans le secteur privé. Cette position dominante conduit inévitablement à des réactions chez les hommes politiques et les fonctionnaires de Papouasie Nouvelle-Guinée à propos de l'influence australienne.
  20. Pourrait-on avoir des précisions sur ce point ? Quelques faits, quelques dates ?
  21. http://aa.com.tr/fr/analyse-nouvelles/france-congo-brazzaville-le-recadrage-du-quai-dorsay-analyse/565535 (3 mai 2016) A la question de savoir si ces positions préjugent d'un "lâchage" du Président congolais Denis Sassou-Nguesso, le Professeur Philippe Hugon a expliqué que "la France n'a plus les mêmes intérêts qu'elle a pu avoir historiquement à l'époque d'Elf (...) En outre, "le Congo dont la production en hydrocarbures a baissé, a, entre temps, diversifié ses partenaires économiques ces dernières années en s'ouvrant à la Chine et à la Russie" "On peut considérer que le recadrage du Congo renoue avec les principes de la Baule, tout comme avec le Gabon, pour des raisons plus ou moins similaires", reconnaît, pour sa part, Philippe Hugon. Des pays comme le Tchad et le Niger, classés parfois comme des "démocraties molles", demeurent néanmoins des exceptions et peut-être "les derniers régimes de la Françafrique, un terme qui n'est plus adaptée dans la mesure où la France essaie, en dépit de tout, de favoriser des systèmes démocratiques en Afrique", conclut Hugon.
  22. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/10/97001-20160510FILWWW00068-jerusalem-2-israeliennes-attaquees-au-couteau.php (10 mai 2016) Deux femmes âgées ont été poignardées et légèrement blessées ce mardi à Jérusalem. http://aa.com.tr/fr/monde/incursion-de-larm%C3%A9e-isra%C3%A9lienne-dans-un-quartier-du-nord-de-j%C3%A9rusalem-t%C3%A9moins-oculaires-/570196 (11 mai 2016) Un palestinien a été gravement blessé par des tirs de l’armée israélienne, mercredi matin, dans le quartier de Kafr Aqab, situé dans le Nord de Jérusalem, a-t-on appris de témoins oculaires et de sources médicales palestiniennes. http://www.timesofisrael.com/teen-shot-as-troops-clash-with-palestinians-outside-jerusalem/ (11 mai 2016) Les résidents ont lancé des pierres, des cocktails molotovs et poussé des pneus enflammés contre les troupes qui entrèrent dans la bourgade [de Kafr Aqab] au nord de Jérusalem pour des "activités opérationnelles", a dit la Force de Défense d'Israel.
  23. Chaud et froid, toujours : un média du service public nous indique l'étendue de la liberté d'expression en Turquie où l'on peut tout dire, y compris que les Occidentaux "frappent la Turquie" : http://www.trt.net.tr/francais/turquie/2016/05/10/les-puissances-mondiales-abandonneront-de-nouveau-les-kurdes-apres-les-avoir-utilises-analyse-487889 (10 mai 2016) Écrit avec l'agence de presse Anadolu, cet article de TRT en français donne la parole à un intellectuel kurde loyaliste anti-occidental et anti-russe : Mustafa Muslim, « frère ainé de Salih Muslim, co-président du PYD, branche syrienne de l'organisation terroriste PKK ». «Les Kurdes doivent tirer des leçons du passé et ne doivent pas faire confiance aux grandes puissances. Aujourd’hui, la Russie et les Etats-Unis soutiennent les Kurdes, particulièrement en Syrie, car ils ont certains objectifs. Dans la région, seule la Turquie s’oppose à cela», a-t-il dit. Selon Muslim, ces puissances se servent des Arabes et des Kurdes, surtout des Kurdes de Syrie, pour « frapper la Turquie ». «Quand ils auront atteint leurs objectifs, ils les [Kurdes] abandonneront encore une fois à leur sort», a-t-il affirmé.
  24. http://www.lejdd.fr/International/Augmentation-du-domaine-maritime-de-la-France-754971 (11 octobre 2015) La France aura bientôt le plus grand domaine maritime au monde.
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