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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. À propos des épouses : http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2015/06/the-mysterious-columba-bush/392090/ (juin 2015) Grand portrait de "Colu", la femme de Jeb Bush. Dans un décor de Dynasty, la difficulté d'"exister" quand on vient d'ailleurs.
  2. http://nationalinterest.org/feature/david-cameron-the-making-neocon-15264?page=1 (22 février 2016) et http://www.dailymail.co.uk/news/article-3215566/Ex-Army-head-PM-blame-rise-ISIS-Damning-accusation-Chief-Staff-explosive-new-Cameron-biography.html (29 août 2015) Une nouvelle biographie de David Cameron est parue cet été, sous la plume d'Anthony Seldon, un écrivain déjà célèbre pour ses biographies de John Major, Tony Blair et Gordon Brown. L'une des sources de Seldon est David Richards, l'ancien chef d'état major de l'armée de terre qui siège aujourd'hui à la chambre des Lords. Cela permet de comprendre les politiques libyenne et syrienne de Cameron, et au-delà, de diagnostiquer la santé ou la fragilité de la relation Londres-Washington. D'abord sur la Libye : Cameron a une "animosité personnelle" contre Kadhafi depuis son enfance, marquée par le meurtre de la policière Yvonne Fletcher par des tirs provenant des fenêtres de l'ambassade libyenne et par l'attentat de l'avion écrasé à Lockerbie. En 2010 il refuse de participer à un sommet où Kadhafi est présent. Le vote d'entrée en guerre en 2011 est passé comme une lettre à la poste au parlement avec seulement 13 votes contre, dont zéro conservateur, sur 570 députés. Lorsque Cameron prétend que cette guerre est dans "l'intérêt national", le chef du MI6, John Sawers, lui rétorque - et c'est un affront - que c'est une guerre déclenchée pour des raisons humanitaires sous-entendant que Cameron au contraire se contrefiche de l'intérêt national. Le "plan de stabilisation" pour l'après guerre était bâclé. David Richards était en faveur d'une solution négociée lorsque la guerre a commencé à s'enliser après la sécurisation de Benghazi, mais Cameron n'a pas donné suite à la médiation de Tony Blair qui proposait un plan transformant Kadhafi en "monarque sans pouvoir". C'est dans le droit fil de l'opposition passée de Cameron aux travaillistes sur la Libye, en particulier à la décision du gouvernement de Gordon Brown de relâcher Al-Meghari, le coupable de Lockerbie. Selon David Richards, Cameron ne voulait pas voir les "vraies difficultés" : pas de porte-avion, les "précieux missiles Brimstone" se comptaient sur les doigts de la main. Les discours d'alors sur l'avenir radieux de la Libye débarrassée de Kadhafi apparaissent en décalage avec la réalité de 2.4 millions d'habitants (sur un total de 6.4 millions d'habitants) nécessitant une assistance alimentaire en janvier 2016, selon le programme alimentaire mondial ( http://www.wfp.org/operations/200925-assistance-people-affected-crisis-libya ). Selon David Richards, « en Ukraine, comme en Syrie et en Libye, il y a eu un net manque de stratégie et de savoir-faire dans le maniement des outils de l'État ». Les conseillers de l'équipe rapprochée de Cameron seraient victimes de leur manque de contact avec l'expérience de terrain de l'Afghanistan et de l'Irak, ce qui pourrait expliquer les erreurs de stratégie. [Oui, mais n'est-ce pas toujours le cas avec les dirigeants civils ?] En dépit de l'amitié affichée en public, Cameron trouve Obama trop cérébral : pas assez impulsif, pas assez émotionnel, hésitant jusqu'au dernier moment pour soutenir l'entrée en guerre libyenne. Le Foreign Office a longtemps surnommé Obama "Spock". Il y a notamment eu une séquence où Obama refusait les coups de téléphone de Cameron et Sarkozy, probablement parce qu'il hésitait. [C'est intéressant car cela jette une certaine lumière sur sa décision de ne pas intervenir en Syrie en août 2013]. Sur la Syrie : En 2012, David Richards propose un plan d'intervention, mais il est rejeté par Cameron. Si Cameron l'avait écouté, on n'en serait pas là. En mai 2013, les troubles qui augmentent en Syrie suscitent un voyage de Cameron en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine pour proposer une conférence de paix. Poutine semble ouvert à cette idée. Mais le 10 Downing Street est fort marri d'apprendre que le secrétaire d’État américain John Kerry est allé à Moscou deux jours plus tôt. Cela diminue la force des arguments de Cameron. Puis le 21 août, on apprend qu'il y a eu une attaque chimique à Damas faisant 1300 morts. Mais pendant les trois jours qui s'ensuivent, Cameron est incapable de joindre le président américain par téléphone. Le soir du samedi 24 août, Obama appelle enfin. Cameron reçoit cet appel et lui parle à Checkers [la résidence d'été des premiers ministres]. Typiquement, Obama a passé trois jours à réfléchir et informe maintenant simplement Cameron que les États-Unis lanceront une attaque de missiles de croisières le lundi [26 août ou 2 septembre ?]. Cameron écrit à Obama pour faire bon accueil à cette "action décisive", mais demande des assurances. Les conseillers de Cameron ne sont pas sûrs que les États-Unis frapperont le lendemain [ou plutôt le lundi en huit ?]. Personne ne sait ce qui est en train de se passer à la Maison Blanche. Le parlement est rappelé, mais la chambre des communes vote [le 30 août] contre l'action militaire en Syrie. La colère de l'équipe Cameron est dirigée contre Obama : elle lui reproche ses faux-fuyants qui l'a placée dans une situation presque impossible. On reçoit le message qu'Obama veut parler à Cameron. Il appelle et dit "Hey brother, je sais que tu as eu quelques jours difficiles. Je comprends totalement." Mais il y a aussi une profonde frustration américaine vis à vis des Britanniques. Si le vote n'avait pas échoué, les missiles américains auraient pu être tirés contre les cibles d'armes chimiques en Syrie les jours suivants. L'histoire aurait été différente [ou peut-être horriblement pire, par exemple parce que des gaz toxiques auraient pu être libérés dans l'atmosphère par les bombardements si les composants étaient déjà mélangés. En tout cas le plan russe de démantèlement des armes chimiques d'Assad n'aurait pas existé]. Assad et l'EIIL auraient pu ne pas être renforcés dans leur détermination. La débâcle cause une fracture dans la relation entre la Maison Blanche et le 10 Downing Street.
  3. Robert Fisk, mon idole. J'ai suivi la guerre d'Irak de 2003 en lisant ses articles.
  4. http://www.nytimes.com/2016/02/23/world/europe/mobs-in-ukraine-attack-russian-banks-in-burst-of-office-pogroms.html (23 février 2016) Attaques de banques russes avec des jets de pierres ou de cocktails molotovs à Lviv et Marioupol. Samedi, un groupe dénommé "Force révolutionnaire de droite", scission du plus grande organisation nationaliste Secteur Droit a planté une tente sur la place centrale de Kiev et a appelé à l'éviction du gouvernement à cause de la corruption et pour avoir failli dans la mise en oeuvre d'une ligne dure contre la Russie. Lundi, la plupart de ces militants s'étaient dispersés.
  5. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160222.AFP7693/le-cyclone-winston-aux-fidji-a-fait-29-morts-nouveau-bilan.html (22 février 2016) Cyclone Winston à Fidji : le bilan provisoire s'alourdit à 29 morts. L'Australie a annoncé un programme d'aide de cinq millions de dollars australiens (3 millions d'euros) sous forme en particulier de vivres et d'eau potable. La Nouvelle-Zélande a augmenté son aide à 2,2 millions de dollars néo-zélandais (1,3 million d'euros) et dépêché sur place un C-130 chargé de vivres.
  6. J'ai répondu en partie à cette problématique dans le fil menaces intérieures en évoquant des exemples au Mali et en Egypte : http://www.air-defense.net/forum/topic/18984-menaces-intérieures/?do=findComment&comment=922888
  7. L'affirmation que le rapport du MIT signé Richard Lloyd et Theodor Postol a été "diligenté par les Russes" me parait aussi surprenante que dénuée du moindre début de preuve. Les liens fournis dans la parenthèse en fin de paragraphe ne semblent pas contenir les débuts de preuve qu'on serait en droit d'attendre.
  8. http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/02/20/kamel-daoud-et-les-fantasmes-de-cologne-retour-sur-une-polemique_4868849_3232.html (20 février 2016) Intellectualisation des événements de Cologne : la suite. Correspondance entre Kamel Daoud et Adam Shatz.
  9. Oui mais il y aura un critère relativement objectif permettant d'éliminer les ambiguïtés : la liste des signataires de l'accord de cessez-le-feu au 26 février à midi.
  10. http://www.welt.de/newsticker/news1/article152544994/Steinmeier-und-Ayrault-fordern-von-Kiew-Kampf-gegen-Korruption.html (23 février 2016) Ayrault et Steinmeier en visite à Kiev demandent au gouvernement ukrainien de ne pas reporter plus longtemps le vote de la loi sur les élections à l'Est. Pour Kiev, au contraire, l'arrêt complet des affrontements militaires est la précondition du vote de la loi sur les élections.
  11. http://www.welt.de/politik/deutschland/article152536060/NSA-Lauschangriff-auf-Merkel-viel-groesser-als-bekannt.html (23 février 2016) De nouvelles révélations de Wikileaks montrent que l’espionnage d'Angela Merkel par la NSA était plus important que ce qu'on savait jusqu'ici. Cela inclut une conversations entre elle et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon en 2008, ou une rencontre privée entre elle, Sarkozy et Berlusconi. Selon Assange, l'espionage de Ban sur les négociations du climat sert à protéger l'industrie pétrolière américaine.
  12. Xavier Bertrand prête son concours à la campagne anti-Brexit en endossant le rôle du méchant chargé de faire peur aux électeurs tentés par le Brexit : http://www.franceinter.fr/emission-le-79-xavier-bertrand-jai-peur-dun-jour-il-y-ait-un-drame (23 février 2016) Quand je vois des stars hollywoodiennes nous faire la leçon ou Boris Johnson nous donner sa version du Brexit, qu’il prenne son vélo et vienne à Calais et qu’il voit la réalité. Si l’Angleterre sort, la frontière sera à Douvres. Ca remet en cause les accords du Touquet ? Evidemment. Propos repris par The Telegraph : http://www.telegraph.co.uk/news/newstopics/eureferendum/12169645/eu-referendum-brexit-businesses-ftse-100-letter-david-cameron-live.html (23 février 2016) 10:44 The president of the Nord-Pas-de-Calais-Picardy region, Xavier Bertrand, said today that British border controls would have to move from France back to Britain after a Brexit. Mr Bertrand told French radio that France would cancel the bilateral Le Touquet agreement with Britain that allows British Border Force to carry out border checks in France if Britain leaves the EU. "The British will really have to help us," said Mr Bertrand, a member of the main centre-Right opposition party, The Republicans. "Boris Johnson should get on his bike and come to Calais to see what we're dealing with."
  13. Signature engrangée côté Damas : http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Le-regime-d-Assad-accepte-l-accord-de-cessez-le-feu-26622602 (23 février 2016) «La République arabe syrienne annonce qu'elle accepte la cessation des hostilités, sur la base de la poursuite des opérations militaires pour lutter contre le terrorisme de Daech (acronyme en arabe de l'EI, ndlr), le Front Al-Nosra et les autres groupes terroristes qui leur sont liés conformément à l'annonce russo-américaine», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
  14. Je crois que Le Figaro a fait une erreur de calcul et je penche plutôt pour le 26 février à 23 heures, heure de Paris.
  15. On trouve cela dans une dépêche Bloomberg postée par Amarito Le 20 novembre 2015, Amarito a écrit : Suite aux bombardements US sur le business du pétrole de Daech de ce week-end, très impressionnants au demeurant (strafing A-10 et gunships), l'administration US en tête de la coalition mondiale anti-IS admet avoir très grossièrement sous-estimé les capacités financières du groupe. http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-11-19/why-u-s-efforts-to-cut-off-islamic-state-s-funds-have-failed Des responsables du Pentagone reconnaissent que pendant plus d'un an ils ont évité de frapper des camions-citernes pour limiter les pertes civiles. "Aucun de ces types n'est de Daèche. Nous ne nous sentons pas en droit de les réduire en vapeur, donc nous avons assisté en spectateurs aux flux de pétrole de Daèche par ci par là depuis un an", dit Knight [Michael Knights du Washington Institute for Near East Policy]. Cela a changé le 16 novembre lorsque quatre avions d'attaque américains et deux gunships ont détruit 116 camions. Un porte-parole du Pentagone dit que les Etats-Unis ont d'abord lâché des tracts avertissant les conducteurs des camions pour qu'ils se dispersent. La même dépêche suggère que la saisie en mai 2015 par les forces spéciales américaines des papiers d'Abu Sayyaf, ministre du pétrole de Daèche, a pu permettre aux militaires américains de réviser à la hausse (de 100 à 500 millions de dollars, soit de 400%) des estimations des revenus tirés du pétrole par Daèche, alors qu'ils croyaient auparavant à tort que les frappes sur les installations pétrolières avaient été suffisamment efficaces. Ils auraient aussi cru que Daèche exportait uniquement du pétrole raffiné, sous-estimant l'importance des exportations de pétrole brut. L'inefficacité des frappes contre les installations pétrolières était déjà suggérée, de source Bloomberg, dans une interview donnée par un responsable Américain la veille des attentats de Paris, mais aussi dans un article d'enquête du Financial Times publié le 14 octobre 2015 : "Isis Inc: how oil fuels the jihadi terrorists" par Erika Solomon, Guy Chazan et Sam Jones : http://www.ft.com/intl/cms/s/2/b8234932-719b-11e5-ad6d-f4ed76f0900a.html En effet, le gasoil et l'essence produits dans les zones de Daèche sont non seulement consommés dans le territoire contrôlé par le groupe mais aussi dans des zones qui sont techniquement en guerre avec lui, tels que le Nord syrien sous contrôle rebelle : cette région dépend du pétrole djihadiste pour sa survie. Les hôpitaux, les boutiques, les tracteurs et les engins utilisés pour tirer les victimes des décombres fonctionnent avec des générateurs qui marchent au pétrole fourni par Daèche. À tout moment, le gasoil peut être coupé. "Plus de gasoil, et Daèche sait que notre vie est complètement morte", dit un négociant en pétrole qui vient de la partie d'Alep tenue par les rebelles chaque semaine pour acheter du pétrole et qui a parlé par téléphone avec le Financial Times. Cet article ne dit toutefois pas explicitement que cela expliquerait l'abstention des Américains de s'attaquer aux camions-citernes avant le 18 novembre 2015. Le pétrole de Daèche : Source et légende des différents symboles : http://ig.ft.com/sites/2015/isis-oil/ http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2015/12/04/29002-20151204ARTFIG00010-le-petrole-de-daech-peut-techniquement-atteindre-la-france.php (4 décembre 2015) La question de savoir si l'Europe participe au financement de Daech a émergé en septembre 2014, lorsque l'ambassadrice de l'Union européenne en Irak, Jana Hybaskova, a déclaré devant la commission des affaires étrangères du Parlement européen: «Malheureusement, des États membres de l'Union européenne achètent (l)e pétrole (de Daech, NDLR)», sans les citer nommément car «ce sont des informations qui ne sont pas publiques».
  16. En regardant la carte fournie par @predateur juste au-dessus, je m'étais dit que c'était le gouvernement qui cherchait à couper la route qui permet les communications entre Daèche à l'Est et Al-Nosra & co à l'Ouest, par exemple pour fournir du pétrole puisqu'il a été dit que Daèche fournissait du pétrole aux rebelles et que ce devait être tendu pour le ravitaillement d'Idlib et de la partie rebelle d'Alep depuis que la route entre la Turquie et Alep était coupée.
  17. Oui mais je n'ai pas épuisé mes cartouches, j'ai d'autres choses à dire dans cette discussion sur le pétrole. Mais avant cela, je ne sais pas si la chose suivante a été postée, très importante puisqu'il semblerait que les Américains et les Russes soient d'accord sur le texte du cessez-le-feu : Reste à faire avaler ce texte aux "rebelles" pour leur arracher une signature, et surtout une mise en application : http://www.tdg.ch/monde/accord-provisoire-syrie-gestation/story/23490521?track [Le 21 février 2016,] lors d’une conférence de presse à Amman en Jordanie, John Kerry a annoncé avoir eu des échanges prometteurs avec son homologue russe Sergueï Lavrov. «Nous sommes parvenus à un accord provisoire en principe sur les termes d’une cessation des hostilités, qui pourrait commencer dans les jours qui viennent», a-t-il déclaré. Signe que les choses bougent, Bachar el-Assad, qui avait fait preuve d’intransigeance en début de semaine, agaçant même son allié russe, a déclaré samedi qu’il était prêt pour un cessez-le-feu.
  18. Premièrement au niveau méthodologique, l'argumentum a silentio est souvent considéré comme non valide en histoire. Typiquement, le fait qu'il n'ait pas parlé de la muraille de Chine n'est pas une preuve irréfutable que Marco Polo n'est jamais allé en Chine et ne raconte que des craques. Deuxièmement, je ne qualifierai pas l'intervention citée de "posture creuse", puisqu'il s'agit d'un avertissement sans frais, d'un rappel à la la loi des Syriens qui rappellent aux Américains le droit international qui établit que la Syrie est un État souverain qui exerce la souveraineté dans son espace aérien. Donc cette intervention a un contenu légal, fondé en droit international. Qui plus est, cette intervention a été suivie d'effet : elle a été efficace, puisque les Américains ont cédé à cette injonction, à cette mise en demeure de respecter le droit international, puisqu'ils ont accepté de se coordonner avec les Syriens. - C'est les Américains qui refusaient de se coordonner avec Damas. - Damas intervient en indiquant ses préoccupations à Staffan de Mistura - Résultat efficace : les Américains finalement respectent le droit international (discrètement, en passant par des "boîtes à lettres" il est vrai, mais ils le respectent) : Le 28 février 2015, Wallaby a écrit : Le 28/2/2015 à 10:32, Pierre_F a dit : Et puis quand la Syrie est informée par "une partie tierce" et que Daesh est l'allié de circonstance de Bashar le chimiste contre l'opposition .. cela fait téléphone arabe https://strategika51.wordpress.com/2015/02/11/syria-damas-recoit-des-informations-sur-les-frappes-de-la-coalition-sur-daech-par-une-tierce-partie/ Pour The Telegraph, il ne s'agit pas de pays tiers "disposant de suffisamment de ressources et de moyens pour assurer un suivi de la situation au dessus de la Syrie" comme le dit Strategika51 (c'est sérieux, ce site ?), mais de simples pays intermédiaires qui jouent un rôle de boîte à lettre transmettant des messages de Washington adressés à Damas : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/islamic-state/11402140/Syria-informed-about-US-led-strikes-on-Isil-says-Assad.html (10 février 2015) Donc gardons nous de tout contresens, c'est bel et bien les Syriens qui exigeaient une coordination, et c'est les Américains qui refusaient initialement cette coordination et qui ont fini par l'accepter discrètement.
  19. Oui mais beaucoup d'électeurs, semble-t-il, ont envie de voter pour un hérétique. Et qu'est-ce que l'Église Presbytérienne ? C'est l'Église officielle, la religion d'État du Royaume d'Écosse, c'est à dire la définition quasi-étymologique du mot "establishment" au sens d'Église "établie". Comme l'Église anglicane, c'est une église qui fait une interprétation non-littérale de la Bible, et qui est plus progressiste que les fondamentalistes sur de nombreux sujets, dont l'abolition de l'esclavage dès 1787. Donc ce n'est pas une surprise. Addendum 1 : L'Église Presbytérienne est aussi pour des politiques qui agissent contre les émissions de dioxyde de carbone et pour le désinvestissement des entreprises israéliennes qui travaillent à la colonisation des territoires arabo-palestiniens. Cela en fait une Église assez peu compatible avec une bonne partie des candidats Républicains. Addendum 2 : Comme toujours dans une Église protestante, les prises de position sont prises à la majorité, et ne s'imposent pas à la minorité. La décision veut simplement dire que la direction de l'Église peut utiliser le budget et les outils de communication de l'Église pour diffuser le message voté à la majorité. Cela ne veut pas dire que la majorité "condamne" la minorité aux flammes de l'enfer.
  20. http://www.welt.de/politik/deutschland/article152488215/Gruene-ueberholen-CDU-Kloeckners-grosser-Vorsprung-dahin.html (22 février 2016) Sondage pour les élections régionales : Bade-Wurtemberg : les Verts dépassent d'un rien la CDU à 30.5% contre 30.0%. Cela relance le scénario d'une coalition verte-noire sous la présidence inchangée du président de région actuel, le vert Winfried Kretschmann. Mais le FDP propose aussi une coalition "Deutschland" c'est à dire noire-rouge-jaune : voir ici. Rhénanie-Palatinat : l'écart se resserre avec le SPD juste derrière la CDU. Saxe-Anhalt : à 17%, l'AfD dépasse pour la première fois le SPD (16%), mais la coalition CDU-SPD reste majoritaire, tandis que Die Linke est à 21%..
  21. Ou autrement dit, pour gagner un marché il faut un bon produit et une bonne équipe de vendeurs. Côté Sanders le produit est bon, le Sanders est le produit à la mode de l'année 2016, mais l'inconnue c'est de savoir s'il bénéficiera des relais d'opinion et des réseaux nécessaires dans chaque État. Côté Clinton c'est le contraire. Comme c'est une vieille politicienne, elle a tous les réseaux nécessaires. L'inconnue est plutôt de savoir si le produit ne va pas se défraichir avant même la date de péremption écrite sur l'étiquette.
  22. Démocrates : ce que dit et veut croire la campagne Sanders, c'est que Sanders est comme au Nevada dans une phase ascendante, qui part de zéro et qui n'arrête pas de monter, alors que Clinton est haute depuis toujours mais désespérément stable. Donc, plus le temps passe, plus les chances que Sanders dépasse Clinton augmentent. Républicains : la science politique est incapable d'expliquer la victoire de Trump en Caroline du Sud. "Normalement" Jeb Bush aurait dû gagner parce que les Caroliniens méridionaux adorent son frère et que la gouverneure le soutenait. "Normalement", Cruz aurait dû gagner parce qu'il dit ce que l'électorat chrétien baptiste et pentecôtiste veut entendre. "Normalement" la politique étrangère belliciste de Rubio aurait dû plaire dans un État où l'armée est un employeur important... Donc on ne peut pas prédire le Super Tuesday.
  23. https://www.rtbf.be/info/monde/detail_new-delhi-menacee-de-manque-d-eau-a-cause-des-manifestations-de-castes?id=9219428 (21 février 2016) New Delhi menacée de manque d'eau à cause des manifestations de castes
  24. http://edition.cnn.com/election/primaries/polls/NV/Dem Sondage des électeurs du caucus démocrate au Nevada à l'entrée du caucus : - Avantage Clinton chez les femmes et les vieux. - Avantage Sanders chez les jeunes : 82% des 17-29 ans ! 72% des 17-44 ans ! - Avantage Clinton chez les Noirs : 76% - Quasi égalité chez les Latins. - Avantage Clinton chez les démocrates, Sanders chez les indépendants. - Avantage Clinton chez les modérés (c'est à dire les centristes, à mi-chemin entre les progressistes et les conservateurs). - Léger avantage Clinton chez les syndiqués.
  25. 18 délégués pour Clinton contre 14 pour Sanders à ce stade du décompte : https://www.washingtonpost.com/2016-election-results/nevada/ Et il faudra ajouter les superdélégués (8 au total).
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