Wallaby

Tout n'est pas mauvais dans la politique norvégienne. Les Norvégiens ont eu la bonne idée de s'asseoir calmement autour d'une table avec les Russes pour négocier un traité délimitant les frontières maritimes entre les deux pays notamment entre l'archipel norvégien du Svalbard et l'archipel russe François-Joseph. Cette méthode pacifique de résolution des conflits est un exemple dont il serait souhaitable que les Baltes ou les Ukrainiens s'inspirent. Le traité a été signé en 2010 lorsque Stoltenberg était premier ministre. Rolf Einar Fife, qui a participé aux négociations et qui est actuellement ambassadeur de Norvège en France en parle lors de l'émission http://www.franceculture.fr/emission-les-enjeux-internationaux-arctique-les-priorites-de-la-norvege-dans-le-grand-nord-2015-02-0 (5 février 2015) (11 minutes).

http://www.deutschlandradiokultur.de/national-insecurity-aussenpolitik-einer-manisch-depressiven.1270.de.html?dram:article_id=314850 (21 mars 2015) et http://www.thechicagocouncil.org/event/national-insecurity (13 novembre 2014) Ce sont des recensions du livre "National Insecurity" de David Rothkopf paru fin octobre. Sous-titre : "le leadership américain dans une époque angoissée". Bush a surréagi au 11 septembre, mais Obama doute de lui-même et fait preuve d'une "timidité de la prise de risque", mettant en souffrance les intérets de l'Amérique et de ses alliés, ce qui constitue une "suréaction en sens inverse". La peur du loup solitaire héritée de l'air Bush « a transformé un risque réel mais gérable en une époque d'angoisse qui a augmenté le niveau de terreur au lieu de le faire décroître ». Déjà auteur de deux livres sur le Conseil de Sécurité Nationale (NSC), Rothkopf est un démocrate pur sucre [in der Wolle gefärbt : de laine teinte dans la masse], qui a travaillé dans l'administration Clinton et est aujourd'hui rédacteur en chef du magazine Foreign Policy. Les fleurs dont il couvre Bush sont donc d'autant plus remarquables : il le félicite pour le resserrement des liens avec le Brésil et l'Inde et globalement, le deuxième mandat de Bush est bon, car Bush a appris de ses erreurs et a su finalement s'entourer de collaborateurs compétents, en contraste avec son premier mandat où le NSC était court-circuité par le vice-président Cheney et le ministre de la défense Rumsfeld. Pour son deuxième mandat, Bush a "mis Cheney sur la touche, remplacé Rumsfeld, transféré sa conseillère à la sécurité Condoleeza Rice vers le poste qui lui convient mieux de Secrétaire d'État, et l'a remplacée par le compétent Stephen Hadley". On ne peut pas en dire autant d'Obama : le deuxième mandat d'Obama n'est pas meilleur que le premier. [certes, mais avec un premier mandat aussi désastreux, était-il si difficile pour Bush de faire moins pire dans son deuxième mandat ?] Mais selon Rothkopf, Obama n'est finalement que la vérification de la règle qui veut que le président soit plus le symptôme que le créateur de son époque. « Nous [les Américains, en votant pour Obama] voulions des processus délibératifs à la place de réactions précipitées, mais ce que nous avons obtenu est un président qui "est délibératif jusqu'à la faute" menant à des "procédure alambiquées". Les huit "révisions de politique" afghane de l'administration n'ont débouché sur rien d'autre qu'un « désastre, montrant un président débordé, toujours dans une phase d'apprentissage ». L'annonce à l'avance avec des dates de retrait des troupes américaines de l'Hindou Kouch, a laissé les experts perplexes. Susan Rice manquerait de qualification technique et morale. Obama contrairement à Bush n'avait pas d'expérience de dirigeant. Obama s'est appuyé sur un petit groupe de conseillers influents en proie à la "pensée de groupe" (groupthink) et qui l'isolent du monde extérieur. Pour Rothkopf, le NSC est conçu pour "aider [un président] moyen à gouverner le pays" et "éduquer" des politiciens qui au départ n'y connaissent rien en politique étrangère. La crainte de Rothkopf, pour qui une nouvelle attaque terroriste aux États-Unis est inévitable pour des raisons probabilistes, est que "nous" n'ayons pas suffisamment "appris à répondre" à ce type d'attaque, et qu'à la prochaine attaque, les États-Unis se fourvoient à nouveau. http://nationalinterest.org/feature/sorry-obama-iran-deal-wont-save-the-middle-east-12499 (28 mars 2015) Compte rendu d'une causerie entre experts, le 27 mars 2015, à propos de la politique américaine au Proche-Orient, où participait Rothkopf (encore lui !). Deux images : - Le Proche-Orient, c'est « les Balkans » : au jour d'aujourd'hui, pas un seul pays de la région n'est pas en guerre (enfin si, un seul : l'Oman). - Le Proche-Orient c'est « la guerre de Trente Ans » : un conflit à motivation initiale confessionnelle qui dure et qui dure... Dov S. Zakheim, ancien sous-secrétaire à la défense de George Bush craint une nucléarisation de l'Arabie Saoudite, conséquence de son manque de confiance dans les États-Unis, qui entrainerait également celle des Émirats, de la Turquie et de l'Égypte. Pour Zackheim, maintenir l'influence américaine au Proche-Orient nécessitera des troupes terrestres. Nous retrouvons les critiques de la "méthode Obama" mais aussi du dysfonctionnement du Congrès et de la relation président-Congrès : Zackheim a accusé [Obama] quant au fait qu'un "groupuscule inexpérimenté" exerce une influence démesurée sur la politique étrangère, et a pronostiqué que les prochaines administrations devraient accorder plus de pouvoir à des professionnels de la politique étrangère. Pour Rothkopf, la multiplication par 10 des effectifs du NSC depuis 1970 a porté atteinte à son efficacité propre comme planificateur stratégique ainsi qu'à celle des ministères (défense et affaires étrangères) qu'il est censé superviser mais pas "atrophier". Zakheim et Rothkopf ont aussi pointé du doigt les mauvaises relations entre le Congrès et le président, qui constituent un danger pour la crédibilité américaine, Rothkopf disant que la "le caractère dsyfonctionnel des institutions de Washington est une plus grande menace pour la sécurité nationale américaine que Daèche" (...). Rothkopf s'est montré particulièrement critique d'un congrès "obstructionniste". Je rappelle que ces critiques ne sont pas entièrement nouvelles, les livres de Robert Gates, Leon Panetta, et Christopher Hill ayant devancé le livre de Rothkopf sur ce thème :

Il ne faut pas voir de l'incohérence dans une chose au contraire très cohérente. C'est parfaitement cohérent avec la politique norvégienne qui est d'être un « consommateur de sécurité », en obtenant des Américains qu'ils les défendent à l'oeil. Pour cela il est important de payer des agents d'influence aux Etats-Unis pour influencer le gouvernement américain et de placer Stoltenberg à un poste clé de l'OTAN : La Norvège n'a pas besoin de marine puisqu'elle est dans l'OTAN.

http://foreignpolicy.com/2015/03/27/venezuela-sanctions-maduro-obama-cuba-rubio/ (27 mars 2015) L'auteure pense que les sanctions d'Obama contre le Vénézuela, qui sont l'inverse de sa politique de détente avec Cuba, sont absurdes. Et elles donnent du grain à moudre à la propagande anti-américaine de Maduro.

http://www.jean-jaures.org/content/download/20770/213837/version/2/file/Note-259.pdf (20 mars 2015) Note de 2 pages en français sur l'entrée en guerre contre Boko du Niger, du Tchad et du Cameroun. Le manque de coordination - quand ce ne sont pas des échanges d'insultes - entre les quatre gouvernements génère des dégâts collatéraux comme on dit par litote. Le Nigéria a une attitude contradictoire : il se « désintéresse du Borno, région pauvre qui n’a pas de ressources pétrolières ou minières » mais il refuse que les troupes tchadiennes poursuivent leur offensive jusqu'à Maiduguri, capitale du Borno, où elles auraient vraisemblablement été accueillies favorablement par la population. http://www.jean-jaures.org/content/download/20829/214783/version/1/file/Notes-29-Orion.pdf (27 mars 2015) Note de 6 pages en français sur le même sujet. Que faut-il penser du bay'at (allégeance) de Boko à Daèche ? L’agenda du groupe jihadiste a toujours été local : rejet de la démocratie nigériane, rejet des autorités centrales issues de la décolonisation, application de la shari’a de manière rigoriste et création d’un califat viable inspiré du califat de Sokoto. L’image de Boko Haram s’est rapidement dégradée depuis mi-février [à cause des défaites militaires]. Le bay’at de Shekau, qu’il ait été négocié de longue date ou qu’il fut le fruit d’un opportunisme, reste manifestement une tentative de reprendre l’initiative tactique et doit être analysé comme une preuve de faiblesse. Enfin, bien que ce ne soit pas l’objet ici, il est indispensable de rappeler que la gestion du problème Boko Haram ne peut être exclusivement militaire. L’Islam radical est profondément ancrée dans la culture locale et ce depuis le XIXe siècle. L’exaspération des populations locales face à des élites corrompues, le chômage endémique, l’absence de développement dans le pays le plus riche du continent, la multiplication des exactions des forces armées nigérianes à l’encontre des populations civiles sont autant de facteurs qui vont durablement éloigner les populations des autorités. http://www.theguardian.com/world/2015/mar/30/nigeria-election-muhammadu-buhari-goodluck-jonathan-results (30 mars 2015) Buhari est en tête après dépouillement de la moitié des scrutins.

http://www.jean-jaures.org/content/download/20804/214411/version/1/file/Note-258.pdf (19 mars 2015) Note de 6 pages en français. La première partie de l'article consiste à extraire les orientations et les priorités du gouvernement Modi à partir des réformes qui ont commencé à être lancées au cours des neuf premiers mois de ce gouvernement et à travers le budget présenté fin février. Le gouvernement est en « campagne permanente » avec des annonces quotidiennes. À 5,6%, l'inflation est en baisse. La « puissante » commission du plan est remplacée par un organisme consultatif (donc moins puissant ?). - Programme massif de création d’infrastructures (autoroutes, chemins de fer, aéroports, etc.) - Le plus spectaculaire concerne les énergies renouvelables dont la capacité cumulée doit atteindre 175 Giga Watts en 2022 (dont 100 d’énergie solaire et 60 d’énergie éolienne) [et qui sont censées] bénéficier aux 300 millions d’Indiens qui n’ont pas accès à l’électricité. - Création de 100 « smart cities » destinée à canaliser les migrations internes. - Mesures spectaculaires de libéralisation (fin du monopole de Coal India, par exemple). La seconde partie est plus politicienne, analysant la place du BJP sur l'échiquier politique et les enseignements de la dernière élection territoriale de New Delhi.

http://www.spiegel.de/international/world/reconquest-of-tikrit-in-iraq-shows-islamic-state-weaknesses-a-1025138.html (26 mars 2015) De nombreux civils dans la zone conquise par l'EI sont confrontés à une situation désespérée, menacés à la fois par les djihadistes et les chiites extrémistes. "Soit ils fuient, soit ils sont tués" a dit récemment Sheikh Sayed Maher, du groupe Asaib Ahl al-Haq, alors qu'il accompagnait un général de l'armée irakienne. À propos des sunnites qui restent dans la zone, il a ajouté "nous les traitons comme Daèche". Le commandant de la milice Badr, Hadi al-Ameri, a annoncé fin janvier par exemple que ses hommes avaient repris à l'EI la province de Diyala, au nord-est. Mais, contrairement à la bataille de Tikrit, il n'y a à peine eu de combats. Un comptable de l'EI a expliqué ce qui s'est passé : "Hadi al-Ameri a payé plusieurs millions de dollars pour le retrait de Diyala". Les sunnites qui avaient fui Diyala, dit-il, ont été rendus redevables des sommes payées aux djihadistes. "Ils ont dû payer environ 30000 dollars (27000 euros) par village s'ils voulaient rentrer, a dit le comptable.

http://www.spiegel.de/panorama/justiz/mh17-ermittler-suchen-per-video-zeugen-fuer-raketen-transport-a-1026342.html (30 mars 2015) Les « enquêteurs internationaux » (selon l'article, mais le site http://www.jitmh17.com/ est une dépendance de https://www.politie.nl/ le site de la police néerlandaise) du vol MH17 lancent un appel à témoins à propos d'un camion Volvo transportant probablement un Buk.

http://www.ledevoir.com/politique/canada/435878/syrie-decision-mal-avisee et http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/archives/2015/03/20150330-080009.html (30 mars 2015) Le parlement canadien s'apprête à prolonger d'un an l'opération militaire en Irak, et à l'étendre à la Syrie, devenant ainsi le seul pays occidental en plus des États-Unis à faire la guerre en Syrie.

http://www.bbc.com/news/world-asia-31812028 (10 mars 2015) La police bastonne les étudiants qui manifestent contre un projet de loi universitaire centralisateur. http://www.bbc.com/news/world-asia-32046136 (25 mars 2015) 65 étudiants et activistes mis en examen à la suite des arrestations faites lors de la répression de la manifestation estudiantine. http://www.iris-france.org/revoltes-etudiantes-conflits-ethniques-tensions-avec-la-chine-ou-en-est-en-birmanie/ (19 mars 2015) A noter toutefois que cette répression estudiantine, à la différence de la dernière en date lors de la révolution – avortée - de safran en 2007, n’a pas fait de victime. http://www.thejakartapost.com/news/2015/03/30/myanmar-rebels-agree-landmark-draft-peace-deal.html (30 mars 2015) Accord sur un projet de cessez-le-feu entre le gouvernement et 16 groupes armés « ethniques ».

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/03/26/97001-20150326FILWWW00184-une-frappe-aerienne-francaise-hier-sur-tikrit.php (26 mars 2015) Une frappe aérienne française hier sur Tikrit. http://nationalinterest.org/feature/why-us-intervention-tikrit-mistake-12496 (28 mars 2015) L'auteur pense que l'intervention aérienne américaine à Tikrit est une « erreur ». Il rappelle que les Américains ont été placés devant le fait accompli par les Irakiens qui ne les ont pas prévenus à l'avance qu'ils allaient lancer l'offensive sur Tikrit. La condition posée par les Américains d'une mise des milices chiites sous commandement de l'armée irakienne ne lui parait pas réaliste : les milices chiites considèrent l'armée officielle comme des "poules mouillées", donc on les voit mal accepter des ordres de la part de cette armée. Les formateurs américains qui ont formé cette armée irakienne ne considèrent pas qu'elle est suffisamment prête pour une offensive majeure, donc on imagine mal qu'elle pourrait reconquérir Tikrit seule. http://foreignpolicy.com/2015/03/28/the-united-states-is-providing-air-cover-for-ethnic-cleansing-in-iraq-shiite-militias-isis/ (28 mars 2015) Le titre de l'article, c'est « Les États-Unis fournissent une couverture aérienne à la purification ethnique des milices irakiennes chiites ». Sous-titre : « Les milices chiites de l'Iran ne valent pas beaucoup mieux que l'État Islamique ». Ici aussi les auteurs mettent en avant le fait que sur les 20000 à 30000 combattants Irakiens à Tikrit, seule "une infime minorité" est constituée par l'armée irakienne et que donc le gros de ces forces est constitué par les milices chiites. D'autre part, l'expert Phillip Smyth indique que ces milices chiites reçoivent un « endoctrinement fait d'idéologie Khomeyniste anti-américaine » et Chris Harmer rappelle que ces mêmes milices ont tué des centaines d'américains durant la guerre. Le Kataeb Hezbollah, organisation officiellement listée comme terroriste par les États-Unis utilise une pléthore de tanks ou blindés américains, humvees et armes américaines. Le ministre de la défense Irakien aurait été empêché de se rendre à Tikrit, car les milices chiites ne voulaient pas le laisser entrer. Les cibles de l'armée américaine seraient le résultat d'une chaîne de renseignement basée sur des informateurs miliciens chiites pro-iraniens. Certains retraits de Tikrit des milices chiites annoncés dans la foulée des bombardements américains ont depuis été annulés, notamment à cause d'une intervention de l'ayatollah Sistani. La déclaration du général Lloyd Austin disant au sénat américain que ces milices s'étaient retirées semble donc sujette à caution.

http://www.gfk.com/ua/documents/presentations/gfk_report_freecrimea.pdf Sondage réalisé en Crimée du 16 au 22 janvier 2015 par la filiale ukrainienne de l'institut allemand GfK, commandé par Berta Communications, soutenu par le Fonds canadien d'initiatives locales pour le projet Free Crimea. Page 7 : Que pensez-vous de la réunification de la Crimée avec la Russie ? - Complètement favorable : 82% - Plutôt favorable : 11% - Plutôt défavorable : 2% - Complètement défavorable : 2% - Difficile à dire : 3% Page 23 : Que pensez-vous des nouvelles sur la Crimée qui paraissent dans les médias ukrainiens ? - Mensonges absolus : 45% - Plus de mensonges que de vérité : 35% - Je ne regarde pas les médias ukrainiens : 7% - Plus de vérité que de mensonges : 4% - Les médias ukrainiens contiennent peu d'informations sur la Crimée : 3% - Vérité absolue : 1%

Notez que d'après Mireille Duteil (voir l'article cité ci-dessus) le sud-yémen sunnite est chaféïte. Alors que le wahhabisme est issu de l'école jurisprudentielle hanbalite. Donc ne nous mélangeons pas les pinceaux, ou plutôt, les calames.

D'après ce que j'ai lu dans Wikipédia, les chiites libano-irako-iraniens dits "duodécimains", comme cet adjectif l'indique, croient en douze imams qui sont des personnages historiques dont les noms sont fixés par cette tradition, alors que les zaïdites croient à une autre liste d'imams (Wikipédia anglophone en nomme vingt-et-un), dont seuls les trois premiers sont considérés comme infaillibles, et dont les quatre premiers sont les mêmes que ceux des duodécimains, mais à partir du cinquième, Zayd ibn Ali, non reconnu par les duodécimains, la liste zaïdite diverge (d'où ce nom de "zaïdite"). Les duodécimains et les zaïdites sont donc d'accord en particulier sur le premier imam, premier successeur de Mahomet qui dans ces deux traditions est Ali, alors que les sunnites considèrent que c'est Abou Bakr qui est l'authentique « calife » successeur de Mahomet. Cependant, la journaliste Mireille Duteil estime que la différence entre zaydites et sunnites est "minime" : http://www.lepoint.fr/editos-du-point/mireille-duteil/yemen-comment-l-iran-pousse-ses-pions-25-03-2015-1915848_239.php (25 mars 2015) Auparavant, on savait que les grandes tribus du nord étaient majoritairement zaïdites, mais cela ne posait aucun problème, d'autant plus que la différence doctrinale entre sunnites et zaïdites est minime. Ces derniers reconnaissent que le Coran a été créé par Dieu mais estiment, contrairement aux sunnites, que l'homme dispose de son libre arbitre. De son côté, Wikipédia anglophone indique que les zaïdites évitent de critiquer les trois premiers califes (Abou Bakr, Omar et Othman) - ce qui constitue probablement un élément d'apaisement avec les sunnites - préférant concentrer leurs critiques contre deux autres compagnons de Mahomet, Talha et Zubayr, qui se sont soulevés contre Ali. Citant Ibn Khaldun, Wikipédia francophone ajoute que Zayd Ibn Ali lui-même « avait déclaré reconnaître la légitimité de l'imamat de `Umar et `Uthman » : http://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_al-Baqir

http://www.express.co.uk/news/world/566355/Russia-Ukraine-tank-video-struggles-to-get-up-hill-UK-military (25 mars 2015) Le général Richard Dannatt a dit que fournir ces véhicules à l'Ukraine était « immoral » car ils sont « inutilisables ».

Le film « Citizenfour » de Laura Poitras est actuellement sur les écrans parisiens et j'ai été le voir. Je n'y ai rien appris que je ne savais déjà soit par d'autres documentaires soit par les articles du Guardian ou autre que j'avais lus en juin 2013 et par la suite. Mais cela ne fait pas de mal de se rafraichir la mémoire. Le principal intéret du film vient donc du fait qu'il contient de nombreuses interviews d'Edward Snowden, ainsi que la chronique jour après jour de son exode à Hong-Kong, avant la publication des articles avec ce qu'il en attend, ce qu'il en espère, puis avec ses réactions à chaud lorsque les articles diffusant ses informations paraissent dans la presse, puis quelques éléments de sa fuite de Hong-Kong grâce à des avocats droits-de-l'hommistes. Cela inclut des scènes muettes où on le voit accomplir des gestes de la vie quotidienne ou lire les mails de sa compagne. Cela permet ainsi de se faire une idée de sa psychologie, et de ses motivations. Bande annonce :

Mutti Angela pratique ce que l'école de Palo Alto nomme le "double bind" (double contrainte), caractéristique des familles dysfonctionnelles : - Tu dois faire comme Maman (parce que Maman a toujours raison et que c'est Maman qui te guide dans la vie). - Si tu fais comme Maman tu seras puni.

Si c'était le cas Annick Girardin l'aurait dit. Et la chancellerie allemande l'aurait indiqué également. Et si cette concertation était derrière nous, la France n'aurait pas à attendre cette concertation qui serait déjà faite pour prendre sa décision. Si cette concertation avait déjà eu lieu, la France et l'Allemagne auraient annoncé en même temps leur décision. Là on voit bien que l'Allemagne a pris la France de vitesse et en la prenant au piège. Soit la France est représentée à un niveau moindre que le président et elle s'abaisse devant l'Allemagne. Soit elle est représentée par son président, et l'Allemagne aura beau jeu de dénoncer la France auprès de tous les poutinophobes et russophobes de la planète (Américains, Anglais, Polonais, etc...).

Angela Merkel ne s'est concertée avec personne et a pris rendez vous avec Poutine seule dans son coin, non ? C'est quand même un peu fort de café que la France soit obligée de consulter l'Allemagne alors que l'Allemagne ne s'oblige pas à consulter la France.

http://www.n24.de/n24/Nachrichten/Politik/d/6375570/russischer-konvoi-rollt-wieder-in-die-ukraine.html (26 mars 2015) La Russie a envoyé un convoi de 140 camions transportant 1600 tonnes d'aide au Donbass. Selon Moscou, le convoi a franchi la frontière jeudi matin. Kiev critique une atteinte à sa souveraineté.

http://www.ky3.com/news/nation/is-kim-jong-un-coming-to-moscow/21049024_31882168 (19 mars 2015) Si Kim Jong Un se rend à Moscou le 9 mai prochain - ce qui n'est pas encore définitivement décidé : il a été invité, un diplomate anonyme russe dit qu'il aurait accepté - il aura l'air sur les photos de groupe d'un chef d'État parmi d'autres, ce qui n'est pas tout à fait conforme à l'image de « leader suprême et invincible » que lui donnent les médias nord-coréens, analyse Leonid Petrov.

http://basedoc.diplomatie.gouv.fr/vues/Kiosque/FranceDiplomatie/kiosque.php?fichier=bafr2015-03-25.html#Chapitre8 (24 mars 2015) 8. Russie - Ukraine - Cérémonies du 9 mai 2015 - Réponse de Mme Annick Girardin, secrétaire d'État chargée du développement et de la Francophonie, à une question à l'Assemblée nationale (Paris, 24/03/2015) Monsieur le Député, en l'absence de M. Laurent Fabius, je vous confirme que nous mesurons toute l'importance d'une relation de partenariat constructif avec la Russie. Nous n'oublions pas non plus, Monsieur le Député, le rôle décisif qu'elle a joué pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est la raison pour laquelle un détachement de soldats français participera aux commémorations organisées le 9 mai prochain à Moscou. Bien sûr, la France sera présente, mais son niveau de représentation sera décidé avec l'ensemble de nos partenaires européens. L'importance que nous attachons à notre partenariat avec la Russie ne peut cependant pas conduire à accepter les violations du territoire et de la souveraineté de l'Ukraine, qui durent depuis plus d'un an. Vous êtes informé de la présence de Mme Merkel le lendemain. Quant à nous, nous avons répondu que nous serons présents, mais laissez-nous décider du niveau de représentation. C'est moi qui souligne. Comme si c'était finalement l'Allemagne et Angela Merkel qui devaient donner le "la" de l'attitude française face à Moscou... https://www.tagesschau.de/inland/merkel-moskau-gedenken-101.html (11 mars 2015) La chancelière fédérale Angela Merkel ne veut pas participer aux festivités à Moscou le 9 mai pour la fin de la deuxième guerre mondiale. Un porte-parole du gouvernement a dit qu'à la place, Merkel déposera avec le président Vladimir Poutine, un jour plus tard, le 10 mai, une couronne sur la tombe du soldat inconnu. http://www.bbc.com/news/uk-politics-31851268 (12 mars 2015) David Cameron « ne participera pas aux commémorations de la seconde guerre mondiale de la Russie en mai s'il reste premier ministre ». N.B. Les élections au Royaume-Uni ont lieu le 7 mai... http://www.hindustantimes.com/india-news/this-year-pm-and-president-to-go-russia-calling/article1-1329422.aspx (22 mars 2015) Le premier ministre indien Narendra Modi ira à Moscou en juillet dans le cadre du sommet des BRICS, puis une seconde fois pour un sommet bilatéral à la fin de l'année 2015.

http://www.n24.de/n24/Nachrichten/Politik/d/6378968/russland-droht-mit-aufruestung.html (26 mars 2015) Alexander Loukachevitch, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, réagit à la livraison des 10 premiers (sur un total de 230) véhicules tout-terrain fournis par les États-Unis à l'Ukraine : Les livraisons d'armes des Etats-Unis à l'Ukraine menacent le fragile cessez-le-feu dans le Donbass et menacent directement la sécurité de la Russie. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ukraine/situation-en-ukraine-l-action-de/ (25 mars 2015) Une réunion des vice-ministres des affaires étrangères / directeurs politiques en format Normandie s’est tenue à Paris le 25 mars pour évoquer la mise en œuvre du Paquet de Minsk. Ils ont examiné de façon approfondie tous les points du « Paquet de mesures » agréé à Minsk le 12 février et ont exprimé leur commune préoccupation face aux violations persistantes du cessez-le-feu dans l’Est de l’Ukraine. Ils ont mis l’accent en particulier sur l’importance d’une désescalade rapide à Chirokine et à Donetsk. Ils ont appelé à davantage de progrès en particulier concernant le cessez-le-feu et le retrait des armes lourdes, sous le contrôle et la vérification de la Mission spéciale d’observation de l’OSCE en Ukraine (OSCE/MSOU) – qui sont des éléments clefs pour la stabilité de la région. Une discussion détaillée a eu lieu sur le dialogue politique défini par le « Paquet de mesures en vue de la mise en œuvre de Minsk », ainsi que les moyens et le calendrier de sa mise en œuvre, et les parties ont rappelé leur engagement à cet égard. Ils ont appelé le groupe de contact trilatéral : - à soutenir de manière concrète et dès que possible le processus politique, y compris par la mise en place de groupes de travail. - à parvenir sans délais à un accord sur le libre accès de l’aide humanitaire internationale dans le Donbass. - à mener des consultations avec le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme (BIDDH) sur l’organisation des élections locales.

Pourquoi les pays ne faisant pas partie de la coalition (Iran, Oman) sont-ils coloriés de la même couleur (la couleur jaune) que les pays qui en font partie ?

http://www.bbc.com/news/world-middle-east-32074224 (26 mars 2015) Le général Lloyd Austin, chef du United States Central Command, a dit que le retrait [des milices chiites] était la condition préalable des frappes aériennes sous direction américaine qui ont commencé mercredi soir [sur Tikrit].