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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. En lisant le Monde Diplomatique, je trouve un contrepoint qui est la croissance de la part de la population qui s'auto-déclare chrétienne orthodoxe, indépendamment de la pratique eucharistique : https://www.monde-diplomatique.fr/2018/03/LLOBET/58469 Plus tard, l’effondrement de l’URSS a conduit un nombre croissant de citoyens à se tourner vers Dieu : seuls un tiers des Russes se déclaraient orthodoxes en 1991 ; ils étaient 74 % en 2012, loin devant les musulmans, qui représentaient 7 % des personnes interrogées [sondage Levada, 2012]. Par ailleurs, la pratique du baptême est attestée : https://www.rbth.com/lifestyle/331196-why-do-even-unbelievers-baptize-their-children (28 octobre 2019) En Russie, 86 % des chrétiens orthodoxes ont été baptisés. Parmi eux, 66 % l'ont été sur l'ordre de leurs parents ou de leur famille, et seulement 20 % de leur propre initiative, selon le Centre panrusse de recherche sur l'opinion publique. D'autre part, selon Anna Colon Lebedev elle-même, https://colinlebedev.fr/2024/01/08/dans-une-eglise-a-moitie-vide/ Le nombre de personnes passant au moins une fois par mois à l’église ne dépasse pas 12% de la population. Comparons cela avec les chiffres français : https://www.ouest-france.fr/societe/religions/en-2022-plus-de-quatre-francais-sur-dix-se-declarent-sans-religion-4ef0e038-4578-11ed-8c28-88bd89a03c81 (6 octobre 2022) Aujourd’hui, seule la moitié des Français se disent chrétiens Seuls 8 % des chrétiens affirment aller au moins une fois par semaine ou par mois à l’église, au temple. Et 8% de la moité, cela fait 4% de la population. 12% en Russie, 4% en France, il n'y a pas photo. D'autre part, Anna Colin Lebedev note la survivance de rituels sauvages, officieux : Plus que les rituels établis, les Russes pratiquent une superstition religieuse: placer une icône sur le pare-brise de la voiture pour la protéger des accidents; faire un signe de croix en passant devant une église pour éloigner le mauvais œil; éviter d’écrire certains mots pour éloigner le diable; faire la queue pendant des heures pour toucher une relique exposée au public et bénéficier de son aura.
  2. Je suis impatient de savoir ce que le président Volodimir Zelensky dira au premier ministre Nikol Pachinian, en particulier s'il reprendra les arguments de la plupart des médias ukrainiens sur la "légitimité de l'Azerbaïdjan au regard du droit international", dont ceux du quotidien Gazeta et du quotidien Vyssoky Zamok :
  3. Les soviétiques ont misé sur lui, comme on joue à la roulette, en pensant qu'il pourrait leur rendre service plus tard, même si dans l'immédiat il ne leur apportait rien de bien utile. Et moi j'ai du mal à croire qu'un homme comme Pierre Mendès France n'ait pas eu à coeur l'intérêt de la France.
  4. Sur la question de la loyauté, la rédaction du Monde Diplomatique te répond ceci : https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2024-02-23-Encore-une-fake-news-du-Point Un coup d’œil à nos archives aurait pourtant dû suffire au journaliste pour relativiser l’influence du Kremlin sur notre ligne éditoriale : ces dernières années, Le Monde diplomatique a publié de (vraies) enquêtes sur le système carcéral russe [1], les viols commis en Ukraine par les troupes d’occupation [2], les oligarques proches du Kremlin [3], les idéologues réactionnaires qui inspirent M. Vladimir Poutine[4], l’alliance entre l’Église orthodoxe et le pouvoir [5], etc., tout en maintenant un cap non aligné : ni sur Washington, ni sur Moscou [6]. [1] https://www.monde-diplomatique.fr/2022/07/PERRAGIN/64821 [2] https://www.monde-diplomatique.fr/2022/11/SCHULTZ/65232 [3] https://www.monde-diplomatique.fr/2022/09/WARDE/65060 [4] https://www.monde-diplomatique.fr/2022/04/FAURE/64546 [5] https://www.monde-diplomatique.fr/2018/03/LLOBET/58469 [6] https://www.monde-diplomatique.fr/2023/11/BREVILLE/66269
  5. Et la BBC souligne que « les agents du KGB à Paris ont jugé Grumbach "insincère" et ont estimé qu'il exagérait ses capacités de collecte d'informations et la valeur de ses renseignements. Il est licencié en 1981 » : http://www.air-defense.net/forum/topic/15895-renseignement-français-intérieur-et-extérieur-dgse-et-ses-différents-services-etc/page/11/#comment-1701688
  6. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-magazine-l-express-revele-avoir-ete-dirige-par-un-agent-du-kgb-20240214 « Dès 1996, L'Express avait révélé comment l'ancien ministre Charles Hernu travaillait pour le compte du KGB et de ses satellites ». « Cette pénétration soviétique dans les sphères du pouvoir durant la guerre froide doit en permanence nous appeler à un devoir de vigilance », souligne Éric Chol. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Hernu L'un des fils, Patrice Hernu, publie en 1997 un livre, Affaire Hernu. Histoire d'une calomnie, qui cherche à démonter les affirmations reprises par Jean-Marie Pontaut et Jérôme Dupuis dans leur Enquête sur l'agent Hernu, publiée elle aussi en 1997 : les deux journalistes réaffirment leur accusation sur la foi de documents remis en 1992 à la DST par Mihaïl Caraman, chef des services secrets roumains en poste en France pendant onze ans jusqu'en 1969. D'après eux, Charles Hernu fut recruté en mars 1953 par un agent secret de l’ambassade de Bulgarie à Paris, Raïko Nikolov, et rétribué mensuellement de 40 000 à 50 000 anciens francs par les services secrets de l’Est (par le KGB d'abord, puis, après que l'OAS a plastiqué son appartement dans la nuit du 26 au 27 juillet 1961, par la Securitate) pour ses notes et synthèses. Selon Roger Faligot et Pascal Krop, auteurs d'un livre sur la DST, Hernu a été victime d'une « sombre machination ». Ils soulignent que les informations données par le jeune Hernu étaient bien anodines (des fiches sur les hommes politiques français ou sur le PSU) : selon Raïko Nikolov, « Charles Hernu n'était qu'une de mes nombreuses connaissances à Paris. Mes contacts avec lui étaient normaux et ne dépassaient pas le cadre des obligations convenues et officielles d'un diplomate. [...] Ce que j'ai pu entendre de sa part ne peut absolument pas être qualifié "d'information d'agent". » Pour sa part, Ion Mihai Pacepa, ancien chef des services secrets roumains passé à l'Ouest en 1978, ignore tout de Charles Hernu, qui est également absent des archives Mitrokhine. Le journaliste Vincent Nouzille, après avoir étudié les archives de la CIA couvrant la période de la Cinquième République jusqu'à 1981, écrit dans son livre que Charles Hernu fut au contraire un informateur de l'agence de renseignement américaine durant la fin des années 1960. La CIA aurait incité nombre d'opposants à Charles de Gaulle à informer les États-Unis sur la vie politique française.
  7. En quoi est-ce que cette solution proposée par Mendès France aurait mieux favorisé les intérêts de l'URSS et de Nasser que le résultat final du fiasco de l'intervention franco-britannico-israélienne ? Est-ce qu'au contraire, en épargnant à la France et au Royaume-Uni l'humiliation de la défaite, ce n'aurait été pas été une meilleure solution, préservant leur image de pays souverain, respectueux du droit international, et avec lesquels a priori on doit compter et qu'on doit donc respecter, des pays à qui Nasser et l'URSS doivent accorder quelques concessions ? Le KGB était obligé d'écrire ça dans ses rapports pour justifier les copieux émoluments de Grumbach. Mais reprendre ce cliché sans le vérifier, n'est-ce pas se laisser intoxiquer ? Ce n'est pas la conclusion qui semble s'imposer quand je lis le résumé fait par la BBC. Au contraire, il semblerait que Grumbach ait escroqué le KGB en se faisant payer très cher pour des "renseignements" qui ne valaient pas grand chose : https://www.bbc.com/afrique/monde-68332203 (21 février 2024) On ne sait pas exactement quelles missions il a accomplies. Les dossiers Mitrokhin montrent que lors de l'élection présidentielle de 1974, le KGB lui a remis des dossiers fabriqués de toutes pièces, destinés à créer des tensions entre les candidats de droite à l'élection présidentielle. Si L'Express cite des documents selon lesquels Grumbach aurait été chargé de "régler des questions délicates" et d'"assurer la liaison avec des représentants et des dirigeants de partis et de groupes politiques", il existe peu d'autres exemples concrets de Grumbach aidant activement l'URSS. [Cela peut expliquer pourquoi il n'y a pas eu d'enquête menée, qui aurait égratigné l'image de Mitterand, principal bénéficiaire de ces "tensions entre les candidats de droite"] C'est peut-être la raison pour laquelle, au début des années 1980, le KGB a rompu ses liens avec lui. Selon les archives Mitrokhin, les agents du KGB à Paris ont jugé Grumbach "insincère" et ont estimé qu'il exagérait ses capacités de collecte d'informations et la valeur de ses renseignements. Il est licencié en 1981.
  8. Attention de bien distinguer le Reagan mythique du Reagan réel qui faisait se dresser les cheveux sur la tête des antisoviétiques purs et durs, ce qui était peut-être ton intention en parlant d'une « doctrine reaganienne » qui serait toute théorique et toute rhétorique et s'opposerait à la « pratique reaganienne » du pouvoir et de la diplomatie de guerre froide et beaucoup plus ouverte aux compromis avec l'ennemi soviétique :
  9. Merci d'avoir fait l'effort de comprendre cette procédure exotique, et d'en fournir un résumé très lisible.
  10. C'est tellement décalé de la réalité que ça en est presque comique, ça le serait si ce n'était pas tragique, et si on oublie qu'il y a des étudiants à Sciences Po qui subissent ce type "d'enseignement" : https://desk-russie.eu/2024/01/27/preparer-la-chute-de-lempire-russe.html (27 janvier 2024) Préparer la chute de l’Empire russe Le livre de Nicolas Tenzer, Notre Guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, qui vient de paraître aux éditions de l’Observatoire, constitue non seulement un plaidoyer argumenté en faveur d’une politique des démocraties centrée sur la victoire totale de l’Ukraine — et la défaite non moins radicale de la Russie —, mais aussi une analyse des biais de la pensée stratégique qui ont conduit à la catastrophe. Nous en publions des extraits. La fin de la guerre en Ukraine devra s’accompagner de la libération de tous les territoires occupés ou maintenus sous le joug de la Russie. Poutine ne pourra plus reprendre sa guerre d’extermination en Ukraine. Nous devrions assister à l’écroulement du régime criminel de Loukachenko au Bélarus, à la fin de la présence russe en Syrie où les jours du pire criminel contre l’humanité du XXIe siècle, Bachar el-Assad, seraient dès lors comptés et, dans une moindre mesure, à une fragilisation de la junte birmane. Les 20 % du territoire géorgien occupé pourraient rentrer sous le contrôle de Tbilissi et la Moldavie récupérerait la Transnistrie. Cuba, le Venezuela et le Nicaragua perdraient leur principal soutien et les menées criminelles du groupe de mercenaires Wagner, de fait instrument du régime russe, pourraient être stoppées en Afrique et ailleurs. Cela constituerait un gain net pour les démocraties, aujourd’hui en déclin dans le monde. Prononcer le mot « négociation » empêche les dirigeants occidentaux de se mettre dans une situation où ils pourraient « finir le travail ». C’est le contraire d’un objectif de dissuasion et d’une vision du monde. Nous nous placerions, sans en avoir conscience, du côté des perdants. La défaite stratégique totale de la Russie s’articule à la sécurité du monde. Celle-ci est impossible tant que n’existera pas un gouvernement russe refusant toute agression extérieure et dont l’objectif premier sera de reconstruire, socialement, économiquement, culturellement et intellectuellement le pays. Il n’y aura pas de paix tant que la Russie ne deviendra pas un pays « normal », c’est-à-dire le contraire d’un empire. Cette défaite sera stratégique en trois sens : la reconstruction d’un ordre pacifié, la mise en échec de la stratégie russe, progressivement construite, d’un écroulement du monde et l’incapacité que doit connaître la Russie future de faire peser de nouvelles menaces stratégiques sur le monde et les peuples. [C'est à dire faire de la Russie l'équivalent du Japon en 1946, qui se donne une constitution pacifiste, avec un article 9 qui renonce à avoir une armée. C'est bien beau, mais pour cela il a fallu... deux bombes atomiques et l'occupation du Japon par un million de soldats. Vaste programme...] Il faut terminer le travail, non point par volonté revancharde, mais parce que c’est la condition d’une paix durable. [Il y a un "travail" qui est commencé ? Je ne m'en étais pas aperçu...] « L’ordre » qui a dominé depuis 2000 est marqué par des victoires du révisionnisme et n’est pas un ordre fondé sur le droit. Les dictatures y disposent d’une large latitude. [Par exemple celle du maréchal Sissi en Égypte qui a été accueillie avec soulagement par la plupart des Occidentaux... https://www.theamericanconservative.com/the-u-s-should-get-out-of-the-israel-palestine-game/ Le monde l'a constaté lorsque le printemps arabe de 2011 a, comme on pouvait s'y attendre, placé les Frères musulmans au pouvoir. (...) Les dirigeants politiques occidentaux, qui s'étaient d'abord réjouis de cette évolution, ont peu à peu compris ses implications. C'est pourquoi ils ont étouffé leurs protestations en août 2013, lorsque des centaines de partisans des Frères musulmans ont été abattus dans les rues du Caire. La confrérie avait pensé à tort que la victoire aux élections mettrait son parti au pouvoir et que l'Occident démocratique prendrait son parti contre la répression violente. Si le tyran syrien Bachar al Assad avait perpétré un tel massacre, il aurait été furieusement dénoncé par les puissances occidentales pour avoir "tué son propre peuple" et peut-être bombardé. Mais l'homme responsable de la tuerie du Caire, Abdel Fattah el-Sisi, est devenu peu après président de son pays avec la bénédiction du Département d'État, de la Maison Blanche et de tous les autres arbitres moraux du Proche-Orient. Depuis lors, les nations occidentales ne sont plus aussi enthousiastes à l'égard de la démocratie dans le monde arabo-musulman. ] Les artistes russes ne nous disent rien d’un peuple et d’un régime. [??] La Russie, par le régime qu’elle a fait sien, est devenue une petite nation, criminelle et recroquevillée sur elle-même — sans avenir. Le projet de Poutine est de briser la possibilité d’un avenir pour la Russie. [?! Ce qui est excessif est insignifiant.] Le contraste avec l’Ukraine n’en est que plus grand : d’un côté, une nation placée sous le signe de la destruction et vouée à disparaître, de l’autre, une nation qui entend se construire par la volonté, animée par un dessein politique et destinée à la prospérité et à la dignité. [euh... ce serait pas plutôt l'inverse ? : l'Ukraine en train de se consumer et qui risque de disparaître, tandis que la Russie résiste au choc des sanctions et de l'attrition ?] La Russie, disais-je, n’est pas une civilisation, ni au sens de modèle, ni au sens d’unité socio-culturelle. La Russie, (...) n’a jamais été un peuple, faute de l’expérience de cette liberté. [Nier au peuple russe la qualité de peuple, c'est nier l'évidence. Il suffit de prendre la définition de Benedict Anderson : « une communauté politique imaginée » pour voir que la liberté n'est pas une condition nécessaire pour faire un peuple.] Le jour où chaque Russe aura compris, où il implorera avec sincérité le pardon, où les manuels d’éducation parleront de ces crimes — de Staline à Poutine —, peut-être la paix sera-t-elle possible. [Les Russes doivent faire leur autocritique, comme sous la révolution culturelle maoïste...] En Russie, comme ailleurs, les démocraties ont les capacités de forger les outils de la résistance des peuples. [Ah bon ? C'est quoi ces "capacités" ?]
  11. Donc a fortiori, l'Ukraine n'est pas une question de vie et de mort pour la France. Ni pour l'Allemagne. Ni pour les États-Unis d'Amérique. Ni pour le Canada. C'est ce que les sondages de moins en moins favorables au soutien à la guerre indiquent. Les dirigeants occidentaux ne semblent pas prêts à suicider la France, l'Allemagne, l'Amérique, etc... "pour Dantzig". Encore que l'Allemagne soit bel et bien en train de suicider son industrie. Donc Barack Obama avait raison :
  12. https://www.spiked-online.com/2024/02/20/the-farmers-revolt-comes-to-wales/ La révolte des agriculteurs arrive au Pays de Galles Les politiques vertes du parti travailliste gallois rendent l'agriculture impossible. L'un des aspects les plus absurdes de ce programme est l'obligation faite aux agriculteurs de planter des arbres sur 10 % de leurs terres agricoles. Dix pour cent supplémentaires doivent être réservés aux habitats de la faune et de la flore sauvages. Dans ces conditions, les agriculteurs risquent de perdre jusqu'à un cinquième de leurs terres productives. Comme certains l'ont souligné, de nombreuses exploitations sont dans l'incapacité physique de planter des arbres en raison de la difficulté du terrain ou des conditions météorologiques. Le gouvernement gallois a récemment fait quelques concessions, en supprimant l'obligation de planter des arbres si les conditions ne le permettent pas et en prolongeant la date limite pour l'habitat jusqu'en 2030. Mais les agriculteurs sont toujours, dans l'ensemble, ignorés et bousculés.
  13. https://nationalinterest.org/feature/why-turkey-and-egypt-are-friendly-again-209545 (20 février 2024) Il y a tout juste deux ans, Erdogan a déclaré à l'Association turque de l'industrie et des affaires (TÜSIAD) qu'en tant que musulman, il continuerait à baisser les taux d'intérêt conformément à l'enseignement islamique, et il a renvoyé trois gouverneurs de la banque centrale parce qu'ils ne les avaient pas réduits. Cependant, après les élections de mai, Erdogan a rétabli Mehmet Ali Simsek au poste de ministre des finances et, dans un retour à l'orthodoxie économique, le taux de prêt de base a été progressivement augmenté, passant de 8,5 % à 45 %. Néanmoins, en janvier, le taux d'inflation officiel de la Turquie était de 64,86 %, mais selon un groupe indépendant de recherche sur l'inflation, il était de 129,11 %.
  14. https://www.atlanticcouncil.org/blogs/econographics/youth-unemployment-in-china-new-metric-same-mess/ (16 février 2024) Après six mois d'absence, le Bureau national des statistiques (BNS) de Chine a de nouveau publié les données officielles sur l'emploi des jeunes pour décembre 2023 : 14,9 %. Le gouvernement a cessé de publier ce taux en juin 2023, après qu'il ait augmenté de façon continue pour atteindre un niveau record de plus de 21 %, jusqu'à 40 % dans les régions rurales ou jusqu'à 50 % si l'on tient compte du temps partiel ou du sous-emploi. La méthodologie qui sous-tend cette mesure a toutefois été révisée afin d'exclure les étudiants. Le résultat, plus faible, reste cependant trois fois supérieur au taux de chômage global en Chine (5,1 %) et reflète le dilemme auquel sont confrontés les jeunes dans ce pays. (À titre de comparaison, la moyenne de l'OCDE est de 10,5 %). Le nombre de nouveaux diplômés entrant sur le marché du travail augmente également - près de 12 millions en 2024 - et il n'y a pas assez d'emplois pour suivre le rythme.
  15. https://edition.cnn.com/2024/02/21/business/china-corporate-militias-resurgence-int-hnk/index.html Les entreprises chinoises font une chose rarement vue depuis les années 1970 : elles créent leurs propres armées de volontaires. Ces unités, connues sous le nom de départements des forces armées populaires, sont composées de civils qui conservent leur emploi habituel. Elles servent de réserve et de force auxiliaire à l'armée chinoise, la plus grande du monde, et sont disponibles pour des missions allant de la réponse aux catastrophes naturelles et de l'aide au maintien de "l'ordre social" au soutien en temps de guerre. Ces forces , qui n'opèrent pas actuellement en dehors de la Chine, ont plus en commun avec la Garde nationale américaine qu'avec le mouvement des milices , qui se réfère à des organisations paramilitaires privées ayant généralement une orientation politique de droite . Selon les analystes, la création de brigades d'entreprise met en évidence les préoccupations croissantes de Pékin concernant les conflits potentiels à l'étranger ainsi que les troubles sociaux à l'intérieur du pays en raison de la stagnation de l'économie. La plupart des entreprises qui ont jusqu'à présent annoncé la création de milices étaient des entreprises d'État, qui sont directement détenues par le gouvernement central ou régional. Mais en décembre, le groupe Yili, cinquième producteur mondial de produits laitiers, est devenu la première grande entreprise privée chinoise de l'histoire récente à créer une unité du département des forces armées populaires. L'unité de Yili sera placée sous la direction directe de la garnison de l'Armée populaire de libération (APL) en Mongolie intérieure, région où l'entreprise est basée, et du comité du parti communiste du gouvernement régional.
  16. https://www.politico.eu/article/melonis-western-nationalism/ (4 septembre 2023) En matière de politique étrangère, elle s'est montrée résolument pro-Ukraine, visitant le pays et condamnant les déclarations pro-russes de son partenaire de coalition de l'époque, Silvio Berlusconi. Meloni a également été en bons termes avec d'autres dirigeants européens, et a même réussi à s'entendre avec le président des États-Unis Joe Biden - une rareté pour les dirigeants européens de la droite populiste. De manière surprenante, la première ministre a également adopté une attitude résolument anti-chinoise, en annonçant récemment que l'Italie se retirerait de l'initiative "Belt and Road" de Pékin. À l'heure actuelle, cette manœuvre a porté ses fruits, la cote d'approbation de Mme Meloni en Italie atteignant 57 %. Ses relations saines - ou du moins pas franchement hostiles - avec Bruxelles lui ont également permis d'obtenir des compromis sur des questions clés telles que la migration. Lors de son élection, on a beaucoup parlé de la fascination de jeunesse de Mme Meloni pour le "Seigneur des anneaux" de J.R.R. Tolkien. Mais cette histoire, qui raconte le rassemblement d'une multitude de nations différentes (elfes, nains et hommes) pour s'opposer à un mal, a manifestement joué un rôle dans la façon dont la première ministre perçoit le monde d'aujourd'hui. Il ne s'agit pas là de vaines spéculations : Mme Meloni a elle-même confirmé qu'elle établissait un lien entre les nations de la Terre du Milieu et celles de l'Europe. C'est ce qui explique qu'elle croit en ce que l'on pourrait appeler, par opposition au petit nationalisme, le "nationalisme occidental". Ce nationalisme occidental, dont l'objectif est la survie et l'épanouissement de la civilisation occidentale - et non pas de se concentrer sur son propre État - est nouveau sur la scène européenne. En tant que tel, il a la possibilité de remanier totalement le fonctionnement de la politique européenne. Alors que les petits nationalistes insultent souvent Bruxelles et Washington, Meloni comprend clairement que sans le soutien de ces deux institutions, l'Italie n'aura aucune chance au cours du siècle à venir. Le parti de Meloni est membre du groupe politique des Conservateurs et Réformistes européens (ECR) au Parlement européen - et non du groupe d'extrême droite Identité et Démocratie.
  17. https://asiatimes.com/2024/02/west-needs-an-exit-ramp-out-of-ukraine/ (21 février 2024) Selon l'indice annuel des risques pour 2023 établi par la Conférence de Munich sur la sécurité, un forum mondial de débat sur la politique de sécurité internationale, la Russie est perçue comme le principal risque par cinq des pays du G7. En 2024, cette perception n'est partagée que par deux membres du G7. Compte tenu de la dépendance absolument critique de l'Ukraine à l'égard du soutien politique, économique et militaire du G7, cette situation est inquiétante. Elle n'augure rien de bon quant à la capacité des dirigeants politiques européens à maintenir le soutien public nécessaire à la poursuite des transferts d'aide. Les électeurs français et allemands, par exemple, sont bien plus préoccupés par les migrations de masse et le terrorisme islamique radical que par les projets de Poutine pour l'Ukraine. [Ou pour le Canada, les incendies de forêt (N°1) et la destruction des habitats naturels (N°2) sont plus inquiétants que la Russie (N°3), laquelle continue de devancer la Chine (N°7) et l'Iran (N°11), mais par rapport à l'an dernier, la Chine grimpe (+2) tout comme l'Iran (+5) tandis que la Russie baisse (-5) dans cet index de perception du danger : page 10 https://securityconference.org/assets/01_Bilder_Inhalte/03_Medien/02_Publikationen/2024/MSR_2024/MunichSecurityIndex2024.pdf ) En Allemagne (page 12) la Russie perd 11 points par rapport à 2023 ! Aux USA (page 16) la Chine (+2) est N°3 après les cyberattaques et la polarisation politique (c'est à dire l'exacerbation du conflit entre Républicains et Démocrates), juste devant la Russie (-4). Et l'Iran est N°7 (+7). En Chine (page 18) les USA (-4) sont le risque N°3 après les cyberattaques et le changement climatique. C'est dommage qu'ils n'aient pas fait de sondage en Russie : je me demande bien quel peut être le danger N°1 pour la population russe... ne pas pouvoir se chauffer l'hiver ? être obligé d'annuler les vacances en Crimée ? La reprise du conflit Tchétchène ? Un coup d'État du type Prigojine ?] Le principal problème est que les simples engagements rhétoriques de soutien à l'Ukraine sont non seulement dénués de sens, mais aussi contre-productifs. Ils entretiennent le mirage d'une guerre gagnable sans fournir les capacités nécessaires. Réévaluer ainsi les réalités actuelles du champ de bataille sera sans aucun doute perçu comme un apaisement par certains. Mais une analogie plus appropriée pourrait être celle de l'Allemagne de l'Ouest en 1949 et, plus encore, de la Corée du Sud en 1953, [ou l'Irlande en 1920 ?] qui ont toutes deux dû établir des frontières internationalement reconnues afin d'asseoir leur souveraineté face à des puissances voisines hostiles. Le défi pour l'Ukraine et ses partenaires occidentaux est d'établir l'équivalent du 38e parallèle de la péninsule coréenne. L'alternative, sauf à ce que l'Occident redouble sérieusement son soutien militaire à Kiev, est une défaite lente et douloureuse sur le champ de bataille, dont les conséquences dépasseront largement le cadre de l'Ukraine.
  18. Bien vu pour la R&D : on dit souvent que la Silicon Valley (dont on connaît surtout l'aspect civil aujourd'hui aujourd'hui : Apple, Google, NVIDIA, etc...) s'est développée à partir des dépenses militaires de la guerre froide, avec l'implantation de la NASA (Ames Research Center) et de la Lockheed Missiles and Space Division autour de l'aéroport militaire de Moffett. J'ai du mal à imaginer aujourd'hui une production en grande quantité qui n'impliquerait pas d'efforts de recherche et développement. Même si le produit final est simple, est-ce que ça ne sera pas de meilleure qualité si c'est fait avec par exemple des robots ?
  19. Est-ce que Trump réélu continuera à financer et à alimenter en fournitures militaires la guerre en Ukraine ? En surface la réponse semble être non. C'est à dire que si on pose la question : Trump continuera-t-il de faire campagne sur le thème d'arrêter de dépenser l'argent en Ukraine ? la réponse est oui. https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-02-10/trump-says-ukraine-war-must-end-as-senate-advances-aid-package Donald Trump a déclaré que la guerre déclenchée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 devait prendre fin et a réitéré sa désapprobation quant à l'envoi d'une aide supplémentaire à l'étranger, alors que le Sénat tente de faire avancer un paquet de mesures visant à fournir un financement d'urgence à l'Ukraine et à Israël. "Nous devons régler cette guerre et je la réglerai", a déclaré M. Trump, le candidat républicain à l'investiture pour la présidentielle de 2024, lors d'un rassemblement de campagne samedi à Conway, en Caroline du Sud. Mais les promesses électorales n'engagent que ceux qui y croient. Songez au président Wilson : https://en.wikipedia.org/wiki/1916_United_States_presidential_election Malgré leur sympathie pour les forces alliées, la plupart des électeurs américains voulaient éviter d'être impliqués dans la guerre et préféraient poursuivre une politique de neutralité. La campagne de Wilson a utilisé les slogans populaires "Il nous a évité la guerre" ("He kept us out of war") et "L'Amérique d'abord" ("America First") pour attirer les électeurs qui voulaient éviter une guerre en Europe ou avec le Mexique. "America First", ça vous rappelle quelqu'un ? Et je pense que ça causerait beaucoup moins d'états d'âme à Trump, de trahir ses promesses électorales, qu'à Wilson, tout confit de zèle religieux protestant. Donc je n'exclus pas que Trump confirme l'engagement américain dans la guerre d'Ukraine. Mais à tout prendre, je le vois plutôt attaquer l'Iran. Pas besoin de trahir une promesse électorale. Le public américain, surtout Républicain est tout acquis à la cause pro-israélienne. Et John Bolton est pour : https://thehill.com/policy/defense/4435396-john-bolton-calls-for-disproportionate-strikes-inside-iran-after-us-deaths/ (29 janvier 2024) L'ancien conseiller à la sécurité nationale John Bolton a appelé à des frappes "disproportionnées" à l'intérieur de l'Iran après qu'une attaque de drone a tué trois membres des services américains en Jordanie au cours du week-end.
  20. Peut-être que les sénateurs américains sont des parasites, qui vivent aux dépens et au détriment du contribuable américain. On retrouve ici la critique du PIB comme indice économique, qui est une critique de la maximisation du PIB comme projet politique. Certains critiques proposent de maximiser non pas le PIB, mais l' Indice de Progrès Véritable (GPI en anglais), qui est une sorte de PIB dont on a soustrait - si j'ai bien compris - ce qui ne procure pas le "bonheur", notamment les dépenses de défense : -
  21. Peut-être que chaque dirigeant, pris individuellement, est rationnel et intelligent, mais peut-être que le système, qu'ils forment collectivement, est fou. Pour expliquer pourquoi l'humanité ne prend pas les bonnes décisions en matière de climat, ou de dépassement des limites planétaires dans divers domaines, Nate Hagens (voir ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/19441-effondrement-écologique-et-civilisationnel-en-ce-siècle/page/83/#comment-1684126 ) parle de "superorganisme" pour parler de l'espèce humaine en général, que je traduis par : [grosso-modo l'espèce humaine vue comme une fourmilière géante sans cerveau]. Le fait de parler des dirigeants à la tête des États quand on discute de la guerre et de la paix est certes justifié car c'est vraiment eux qui prennent les décisions finales, mais c'est aussi un simplificateur, car le système international (qui est une sous-partie du système terrestre) est d'une complexité telle que nous avons besoins de paramètres simplificateurs pour pouvoir l'appréhender. Ces personnages : Poutine, Biden, nous permettent de "faire des films" avec des scénarios, mais c'est une manière de représenter de manière simplifiée un théâtre qui en réalité n'a pas une poignée de personnages, mais 8 milliards d'êtres humains. En fait le système international lui-même est fou. En tout cas, il n'a pas de cerveau. Chaque fourmi individuellement prend une décision très rationnelle en fonction des signaux olfactifs qu'elle reçoit de ses congénères ou de l'environnement. Mais le collectif, la fourmilière, n'est pas vraiment rationnelle. Ce qui ne l'empêche pas forcément d'être stable, contre-réactionnée, autolimitée, etc... D'avoir une certaine sagesse collective. Donc je me contredis : ce n'est pas parce que quelque chose n'a pas de cerveau qu'il est forcément fou. La difficulté, c'est de passer du niveau individuel, où l'on a une certaine idée de ce qu'est la rationalité individuelle, au niveau collectif. C'est ce que tente de faire l'école de Palo Alto en thérapie familiale. Voir par exemple ce post : http://www.air-defense.net/forum/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-considérations-géopolitiques-et-économiques/?do=findComment&comment=1692419 Cette hypothèse que le système international est chaotique, violent, ("fou" ?) est l'hypothèse de base du réalisme en relations internationales : https://en.wikipedia.org/wiki/Realism_(international_relations) Le réalisme, école de pensée dans la théorie des relations internationales, est un cadre théorique qui considère la politique mondiale comme une compétition durable entre des Etats intéressés qui se disputent le pouvoir et le positionnement dans un système mondial anarchique dépourvu d'autorité centralisée. Elle se concentre sur les États en tant qu'acteurs primaires rationnels naviguant dans un système façonné par la politique de puissance, l'intérêt national et la recherche de la sécurité et de l'auto-préservation.
  22. https://www.ft.com/content/20099233-e8e7-480f-b559-80bca89500d8 (Brussels power grab on defence irks industry and EU capitals, 21 février 2024) Les dirigeants de l'industrie et de l'UE ont jeté un froid sur l'ambition de Bruxelles de jouer un rôle plus direct dans le soutien à l'industrie européenne de l'armement, s'interrogeant sur les avantages d'une plus grande intervention et sur les moyens de la financer. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui brigue un second mandat cette année, a récemment promu l'idée d'utiliser les fonds de l'Union pour subventionner la production de défense et garantir les achats d'armes, ainsi que de nommer un commissaire chargé de superviser la nouvelle stratégie. Toutefois, des cadres et des hauts fonctionnaires se sont demandé si la voie à suivre consistait à donner plus de pouvoir à la commission, car cette stratégie risque de faire double emploi avec les structures existantes et de détourner vers les entreprises de défense des fonds qui pourraient être financés directement par les capitales. Armin Papperger, directeur général du fabricant d'armes allemand Rheinmetall, a déclaré qu'il doutait que Bruxelles puisse apporter une grande valeur ajoutée à l'effort de réarmement, compte tenu de la lenteur de son processus décisionnel. "Si différents gouvernements [nationaux] fournissent des budgets, comme l'Allemagne et les Pays-Bas, le Danemark ou d'autres pays, parce que l'Allemagne assure la coordination, il ne s'agit pas d'une coordination de Bruxelles, mais d'une coordination allemande", a déclaré M. Papperger. Certains s'interrogent également sur la manière dont un rôle plus important de l'UE dans la coordination de la production de défense s'articulerait avec le rôle que joue depuis longtemps l'OTAN en essayant d'encourager les projets communs et la coopération entre les alliés européens afin d'accroître l'interopérabilité des armes et l'efficacité. Le "commissaire à la défense" proposé par Mme Von der Leyen a également suscité des questions sur les doublons avec l'actuelle Agence européenne de défense (AED), qui coordonne les achats d'armes entre les États membres et les projets industriels conjoints. "L'Agence européenne de défense existe déjà, nous n'avons pas besoin d'attendre un an pour créer une nouvelle structure", a déclaré Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l'UE, la semaine dernière en réponse à la proposition de Mme von der Leyen. Un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré qu'il y avait "beaucoup de questions" au sujet du nouveau commissaire proposé. "C'est quelque chose qui est considéré avec un certain scepticisme, au moins dans un premier temps", a déclaré le porte-parole. "Il faut se demander quel serait l'objectif d'un tel rôle de commissaire. Il ne s'agit pas seulement de créer un poste, mais aussi de rédiger une description de sa fonction. Surtout, Von der Leyen a été particulièrement brillante dans son ancien poste de ministre de la défense d'Angela Merkel...
  23. Pour équilibrer ce récit, il faut rappeler que la guérilla nationaliste ukrainienne s'est elle aussi livrée à des exactions, ce qui comprend les génocides ou participations aux génocides contre les Juifs et les Polonais, mais pas que : http://www.air-defense.net/forum/topic/19078-ukraine-3/page/153/#comment-1546648 -
  24. Il y a chez Védrine un côté héros qui court derrière un train fou qui dévale une pente et court à la catastrophe, donc qui court pour monter dans le train, attraper la manette de frein et la serrer. Donc pour l'instant Védrine va dans le même sens que le train. Donc en apparence, il a l'air aussi fou que le train. Ou encore il ne faut jamais contredire un fou. Donc pour rester audible il va dans le sens de ses interlocuteurs, qui ne sont pas les lecteurs du JDD, mais les puissants qui sont les gens aux manettes.
  25. Je me range dans les "optimistes", alors. Je pense que la priorité des Européens, c'est de faire gagner Joe Biden à la future élection, et pour cela il ne doit pas apparaître comme "perdant l'Ukraine". Donc les Européens compenseront financièrement ce que le Congrès américain républicain trumpiste ne veut pas payer. La motivation principale des Européens n'est pas de faire gagner Zelensky, c'est de faire gagner Biden. Ensuite les jeux sont ouverts. Que restera-t-il de la motivation réelle des Européens vis à vis de l'Ukraine une fois que l'équation Biden-Trump aura été résolue ? Je suis perplexe. Ceci pour dire que j'imagine assez bien la guerre traîner en longueur au moins jusqu'au 5 novembre, et même jusqu'au 20 janvier, date de la passation du pouvoir.
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