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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. La disposition qui prévoit que le président doit consulter le congrès au bout de 90 jours n'est pas dans la constitution mais dans la War Powers Resolution de 1973 qui est une simple loi. Pour grand nombre de constitutionnalistes, ce War Powers Resolution n'est valable que lorsque le pays est attaqué et que le président doit riposter en urgence. Mais lorsque c'est les États-Unis qui attaquent un autre pays jusqu'alors non hostile, alors la décision d'attaquer revient au Congrès et non au président. C'est le modèle athénien où l'entrée en guerre par exemple pour l'expédition de Sicile est décidée par l'Assemblée qui définit la mission des stratèges.
  2. Les Suédois qui n'ont pas pu atterrir à Tombouctou parce que la piste est trop courte, on ne pourrait pas les embaucher ?
  3. Cela me parait correct. J'ai aussi trouvé "interruption de service" et "fermeture d'établissement". Pour marquer le fait que l'administration locale (mairies, jusqu'aux États fédérés) continue de fonctionner, il serait bon de mettre l'adjectif "fédéral" dans la traduction, lorsque le lecteur français n'est pas forcément au fait de la structure décentralisée des États-Unis. Je proposerais : « Interruption des services publics fédéraux », ou pour faire court : « fermeture fédérale ».
  4. Un président "normal" qui conseille au président d'une grande république amie à laquelle la France est liée par 240 ans d'amitié, de violer sa propre constitution, je ne trouve pas cela très "normal". Que dirait-on si le président américain conseillait au président français de violer la constitution française ?
  5. http://breakingdefense.com/2013/09/27/furlough-inferno-the-crazy-inconsistencies-of-a-government-shutdown/ (27 septembre 2013) Les 800000 personnels civils de la défense ont déjà eu 6 semaines de congé sans solde cet été dans le cadre du "sequester". Dans le cadre du "shutdown", la moitié soit 400000 devraient être mis en congé sans solde. Si l'on en juge par les précédents shutdowns, les soldes devraient finir par être payées plus tard, mais la tentation sera grande de n'en rien faire. Les militaires, eux, vont continuer à être en service, mais ils ne toucheront pas leur chèque à la fin du mois si le shutdown n'est pas terminé à cette date. Ils le toucheront plus tard. Cela peut être gênant pour les plus modestes qui n'ont pas d'autres ressources pour boucler leur fin de mois. Donc en fait les militaires travaillent en faisant crédit à l'État qui les remboursera dès qu'il pourra. Il y a aussi environ 100000 personnels civils de l'armée qui sont des petits veinards, car ils travaillent sur des budgets qui sont déjà débloqués, parce que ce sont des budgets de fourniture de biens et de services qui ne sont pas directement des budgets de personnels. Donc pour eux, c'est bon pour la durée débloquée en question, qui est j'imagine du cas par cas.
  6. Prix des opiacés et de la cocaïne en Europe, 1990-2007 source : http://motherboard.vice.com/blog/heroin-cocaine-and-weed-are-stronger-cheaper-and-easier-to-get-than-theyve-ever-been (1er octobre 2013)
  7. http://nationalinterest.org/commentary/spoiling-mandelas-legacy-9105 (30 septembre 2013) Article écrit par un professeur anglais de l'université d'Oxford sur l'Afrique du Sud. En 19 ans, le Democratic Alliance (DA), plus grand parti d'opposition, est passé de 1.7% à presque 25% aux dernières élections municipales. Seule l'alternance politique permettra de confirmer la démocratie pleine et entière dans ce pays. Faute de quoi on a affaire à un vulgaire régime autoritaire pluraliste, c'est à dire que l'opposition a le droit d'exister tant qu'elle a le bon goût de ne pas gagner les élections, comme c'est le cas dans de nombreux pays (suivez mon regard, monsieur Poutine). L'ANC est discréditée par des affaires de corruption ou par les tendances stalinistes - ou racistes anti-blanc - qui perdurent de façon anachronique. Le rachat des principaux médias par des groupes chinois permettra-t-il d'endormir le peuple, en dépit de la vivacité critique de l'opinion publique internautique ? Le culte de l'icône mythique Nelson Mandela parvient de moins en moins à cacher la réalité.
  8. À propos de la relation Europe-Turkménistan, voir mon message : http://www.air-defense.net/forum/topic/17367-turkm%C3%A9nistan-au-pays-des-t%C3%A9n%C3%A8bres/#entry701337
  9. http://nationalinterest.org/commentary/red-star-over-central-asia-9157 (1er octobre 2013) Le 4 septembre [2013, pendant que le monde entier avait le yeux rivés sur la Syrie], Xi Jinping et son homologue turkmène, Gurbanguly Berdymukhamedov, ont lancé la production du deuxième plus grand gisement de gaz du monde à Galkynysh. Le déclin de l'influence russe au Turkménistan va affaiblir l'influence russe sur l'Europe occidentale qui est étroitement liée à sa capacité de fourniture de gaz. L'idée de Bruxelles de s'affranchir de la dépendance aux fournitures de gaz russes via le gazoduc trans-caspien devient de plus en plus illusoire, tant il est clair que le gaz turkmène va désormais aller en Chine.
  10. En ce qui concerne le 1er et le 3e point, il me semble que c'est les raisons pour lesquelles des pays comme Haïti et le Costa Rica ont choisi de ne pas avoir d'armée du tout. Voir http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_without_armed_forces
  11. J'ai rajouté une parenthèse. Il est clair que la question du "miracle africain" s'est posée par rapport à la question : pourquoi les pays Africains aujourd'hui n'ont pour la plupart pas d'armée bien entrainée et bien équipée ?
  12. À propos de miracle africain, je propose de poursuivre la conversation sur le fil Afrique de peur d'être hors sujet ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/8143-afrique-politiques-internes-et-relations-internationales/page-41#entry700993
  13. La notion de « miracle africain » est questionnée dans le fil sur la Centrafrique : http://www.air-defense.net/forum/topic/4573-cela-chauffe-en-centrafrique/page-3 . Je propose de continuer la conversation ici. Tout d'abord, il faut savoir que l'Afrique subsaharienne passera de 800 millions d'habitants en 2007 à 1.9 milliards en 2045 : http://www.oecd.org/fr/csao/publications/39803778.pdf Ensuite comme en Inde, il y a des disparités entre des États plus avancés et des États plus en retard. Le plus parlant est la carte des taux de fécondité : Graphique : http://en.wikipedia.org/wiki/Total_fertility_rate ; chiffres fournis par le CIA fact book 2013. Voir aussi les études pays par pays pour l'Afrique de l'Ouest sur http://recherche-iedes.univ-paris1.fr/membres/membres-permanents/guengant-jean-pierre/article/recherches-559 En matière de croissance économique, ce n'est pas la croissance du PIB en chiffre brut qui détermine la possibilité d'accumuler du capital (ce qui permettrait par exemple d'avoir des ressources pour constituer des armées performantes et bien équipées), mais la croissance du PIB par habitant. Pour le Bénin : http://recherche-iedes.univ-paris1.fr/IMG/pdf/etude_Benin_1.pdf (page 6) Il reste que la forte croissance démographique du Bénin continue de freiner l’amélioration du niveau de vie de sa population en limitant à 1% par an l’augmentation du PIB réel par tête, ce qui correspond à un doublement du PIB par tête tous les 70 ans.
  14. http://nationalinterest.org/commentary/the-alawites-ethnic-cleansing-syrias-future-9149 (30 septembre 2013) Article qui prévoit une partition soit de facto, soit plénière de la Syrie. Il revient sur la position d'Ali Souleiman el Assad, grand-père de Bachar, qui ne voulait pas de la création de la Syrie, et préférait que la Montagne alaouite fût rattachée au Liban. http://www.spiegel.de/international/world/foreign-jihadists-in-syria-favor-liberal-transit-towns-over-front-a-910092.html (27 septembre 2013) Reportage à Atmeh, qui est - le jeu de mot est facile - « la Mecque du djihadisme ». C'est la porte d'entrée à la frontière turque où affluent les candidats djihadistes du monde entier. Pour un certain nombre d'entre eux, il semblerait qu'ils se sédentarisent à Atmeh (environ 1000 personnes, dit l'article) sans forcément aller au combat. Drôles de touristes.
  15. http://www.dw.de/strikes-at-libyan-oil-fields-point-to-new-reign-of-chaos/a-17109904 (24 septembre 2013) La production de pétrole a repris dans l'ouest à 700,000 barils par jour, grâce à un accord augmentant de 20% la solde des fonctionnaires. Par contre à l'est la production est toujours bloquée.
  16. http://www.swp-berlin.org/fileadmin/contents/products/research_papers/2013_RP06f_hmu.pdf (août 2013) Cette étude, basée sur une enquête de terrain, aboutit aux conclusions suivantes : ► Contrairement à ce que laisse penser le récit célébré de « l’alliance entre islamistes modérés et sécularistes modérés », le partage du pouvoir est très inégal puisque Ennahdha détient les principaux leviers du gouvernement. ► L’allongement délibéré du mandat de l’Assemblée nationale constituante (ANC), élue le 23 octobre 2011 pour élaborer une Constitution dans un délai d’un an, et le refus jusqu’à présent du parti dirigeant de s’engager sur une feuille de route et un calendrier électoral contraignant ont achevé de fourvoyer le pays dans une crise des institutions intérimaires. ► L’analyse détaillée de cette crise met au jour une logique lourde bien qu’escamotée par les paradigmes consacrés : la prééminence des institutions de facto sur les institutions de jure. En l’occurrence, c’est moins le premier ministre que le président du parti dirigeant qui gouverne et c’est davantage le conseil consultatif du parti Ennahdha, organe de veto extra-institutionnel, que l’Assemblée nationale constituante, qui délibère. ► Alors que la démocratisation accroît le coût de la coercition, les groupuscules miliciens protégés par Ennahdha s’apparentent désormais à un instrument informel de répression. ► Le régime politique adopté par le projet final de la Constitution, outre le fait qu’il n’institue pas les conditions de l’indépendance de la justice, accumule les travers des systèmes parlementaires et présidentiels réunis : hégémonie d’un parti, volatilité gouvernementale, blocage institutionnel, présidentialisme. ► L’impunité des milices, la faiblesse institutionnelle de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) et l’avant-projet de loi sur l’exclusion politique participent d’un environnement institutionnel qui s’avère plus proche des régimes « autoritaires compétitifs » que des systèmes démocratiques. ► La Tunisie se trouve à la croisée des chemins. Trois scénarios se profilent devant elle : l’instabilité qui peut, tout comme en Égypte, déboucher soit sur un soulèvement populaire, soit sur l’autoritarisme, soit sur une nouvelle transition; l’émergence d’un régime hybride (ni vraiment démocratique ni entièrement autoritaire); la démocratisation.
  17. Je reprends le déroulé de notre dialogue. Le comparatif « comme » que j'ai utilisé portait non pas sur l'efficacité économique mais sur la moralité des acteurs économiques, la question de la moralité ayant été introduite par l'adjectif « méchantes » qui précédait. Ce n'est donc pas moi qui ai posé le problème de la moralité. En distinguant les PME locales des « grosses multinationales méchantes », vous avez tenté de vous appuyer sur un argument moral. J'ai tenté de montrer la relativité de cet argument moral, qui n'est pas le mien, mais le vôtre. Quant au caractère « volontaire » de l'option du travail à l'usine, il ne s'apprécie que si les autres options, que vous résumez par l'expression « en restant au village » permettent de ne pas mourir de faim. Il vous faut donc prouver l'existence de ces autres options. Permettez moi d'être sceptique.
  18. La Syrie est en guerre contre Israël et les Américains fournissent des armes à Israël, non ?
  19. http://www.sankeibiz.jp/business/news/130830/prl1308301508042-n1.htm et http://www.frederic-cassel.jp/news/detail/201308_02.html Le pâtissier-chocolatier français Frédéric Cassel expose et vend ses produits au grand magasin Tokyu à Shibuya du 5 septembre 2013 au mois de mars 2014.
  20. Comme les courageux et éthiques propriétaires du Rana Plaza qui s'est effondré le 24 mars 2013 au Bangladesh.
  21. L'autre jour sur CBS Bob Schieffer interrogeait Bob Woodward sur son dernier livre "The Price of Politics", dans lequel il dénonce l'immaturité humaine des hommes politiques actuels, avec un reflux de la culture du compromis : http://www.cbsnews.com/8301-3460_162-57601894/face-the-nation-transcripts-september-8-2013-mcdonough-rogers-amash-cummings/?pageNum=7 (8 septembre 2013) Woodward : Je veux dire, le speaker Boehner à un certain point dans ces négociations budgétaires - et les chiffres peuvent être très ennuyeux - mais il va dire, Mr le président, sur les réductions de dépenses de santé, je veux 600 milliards, vous voulez 400 milliards : coupons la poire en deux. Mais le président dit non, ou bien c'est le président qui dit à Boehner : regarde mon pote, nous sommes à 150 milliards de différence, ce qui n'est rien réparti sur 10 ans, et ils peuvent y arriver. Je veux dire : cela m'étonnerait que ces gens qui se sont lancé en politique, dont c'est le métier de pratiquer les relations humaines, soient en train de pratiquer les relations humaines. Schieffer : Est-ce que vous pensez que ça va s'arranger ? Woodward : Eh bien, cette nécessité induit de nombreuses choses, mais il est nécessaire qu'ils y passent le temps qu'il faut. Vous savez nous avons tous été un jour ou l'autre impliqués dans des négociations, et vous apprenez que dans les négociations, à la fin la personne à l'autre bout de la table est votre meilleur ami, parce que c'est la personne qui peut vous donner ce dont vous avez besoin. Mais ils ne sont pas encore parvenu à ce point, et il vaudrait mieux qu'ils y parviennent sur les questions budgétaires, les questions fiscales. Il me semble qu'une sorte de culture de l'intransigeance existe dans les rangs conservateurs, lorsqu'on apprend dans l'article http://washingtonexaminer.com/heritage-foundation-gets-tough-think-tank-puts-punch-behind-its-conservative-ideas/article/2535471 (13 septembre 2013) que le think tank Heritage Foundation avait commandé un sondage pour savoir si les députés « avaient peur » de faire des votes contraires aux recommandations du think tank, jugé « agressif », « harceleur » par certains.
  22. Le texte intégral de la résolution : http://www.un.org/News/fr-press/docs//2013/CS11135.doc.htm Il semblerait que cette résolution ait pour effet d'élever le communiqué de Genève I, du 30 juin 2012, fourni en annexe, au rang de résolution du conseil de sécurité, donc d'en faire potentiellement une source de droit international (1), alors que jusqu'à présent c'était une simple déclaration d'intention n'engageant à rien. Ce qui pourrait être gênant pour François Hollande, c'est : Le paragraphe 12-b : Les membres du Groupe d’action sont opposés à la militarisation accrue du conflit; C'est difficilement compatible avec la déclaration de Hollande à Bamako le 20 septembre 2013 : http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Actualite/Hollande-promet-a-nouveau-d-armer-l-Armee-syrienne-libre-629975 (« Hollande promet à nouveau d’armer l’Armée syrienne libre ») Le paragraphe 11-b : Le conflit ne doit être réglé que par un dialogue pacifique et des négociations. C'est difficilement compatible avec le soutien apporté par la France à la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution qui a dans ses statuts l'interdiction formelle de dialoguer avec le régime. Référence : article 5 de l'accord de Doha, 8-11 novembre 2012 http://www.etilaf.org/en/about/documents/doha.html : Not to engage in dialogue or discussions with the current regime / Ne pas engager le dialogue ou de discussions avec le régime actuel. Ou avec la déclaration d'Amman du 13 mai 2013 des "Amis de la Syrie" (Qatar, Egypte, France, Allemagne, Italie, Arabie Saoudite, Turquie Émirats, Royaume-Uni, USA, Jordanie) : http://www.state.gov/r/pa/prs/ps/2013/05/209820.htm Assad, his regime, and his close associates with blood on their hands cannot play any role in the future of Syria / Assad, son régime et ses proches associés avec du sang sur les mains ne peuvent pas jouer un quelconque rôle dans le futur de la Syrie. (1) Ce qui se discute, voir par exemple Lanfranchi Marie-Pierre. La valeur juridique en France des résolutions du Conseil de sécurité. In: Annuaire français de droit international, volume 43, 1997. pp. 31-57. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/afdi_0066-3085_1997_num_43_1_3433
  23. À comparer avec ce que disait Laurent Fabius le 9 septembre : http://www.ambafrance-tr.org/Declaration-de-M-Laurent-Fabius Cette proposition [de Lavrov] serait recevable à au moins trois conditions : M. Bachar Al-Assad doit s’engager sans délai à mettre sous contrôle international et à laisser détruire l’ensemble de son arsenal chimique ; cette opération doit se faire sur la base d’une résolution contraignante du Conseil de sécurité, avec un calendrier court et des conséquences fermes s’il ne respectait pas ses engagements ; les responsables du massacre chimique du 21 août ne doivent pas rester impunis. La Cour pénale internationale devra donc être saisie.
  24. http://www.washingtonpost.com/world/national-security/most-of-syrias-toxins-can-be-destroyed-more-easily-than-officials-initially-thought/2013/09/26/66cd1ca2-26e3-11e3-b75d-5b7f66349852_story.html (26 septembre) Les armes chimiques syriennes sont en large partie sous forme de précurseurs non encore mélangés. Rien qu'en détruisant les mélangeurs, une grande partie de la capacité d'utilisation peut être anéantie.
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