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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://carnegieendowment.org/2014/09/11/what-s-worse-than-vladimir-putin/ (11 septembre 2014) L'auteur, américain, se demande se demande si c'est vraiment dans l’intérêt des États-Unis de pousser les sanctions et les politiques antirusses jusqu'à un changement de régime. Il envisage deux possibles résultats : 1) un effondrement de la Russie qui se traduirait par un émiettement en plusieurs États : L'Occident veut-il avoir affaire à plusieurs Russies ? Lesquelles auront les armes nucléaires ? Lesquelles accéderont aux traités nucléaires et lesquelles n'y accéderont pas ? Le commerce de l'Europe avec la Russie dépasse 400 milliards de dollars par an. Quelle part de ce montant l'Europe est-elle prête à abandonner ? 2) un changement de régime, mais avec l'apparition d'un nouveau pouvoir en Russie encore moins commode et encore plus anti-occidental que le pouvoir actuel. Je trouve que c'est une assez bonne réponse à l'éditorial du Washington Post du 30 juillet :
  2. http://www.arte.tv/guide/fr/051912-025/28-minutes?autoplay=1 (9 octobre 2014) Débat avec l'avocate et secrétaire de l'Institut Kurde de Paris Seve Aydin Izouli, le grand reporter Christian Chesnot, et le géopolitologue Gérard Chaliand. Gérard Chaliand [36:35] : Il y a deux vainqueurs dans cette affaire [de Kobané], comme vous venez de le dire : l'Etat Islamique et de l'autre côté la Turquie. http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/10/01003-20141010ARTFIG00385-la-coalition-somme-ankara-d-intervenir-a-kobane.php (10 octobre 2014) La création d'une zone tampon doublée d'une zone d'exclusion aérienne à la frontière [turco-syrienne], qui permettrait d'accueillir les réfugiés et de faciliter l'entraînement des opposants modérés [proposée par la Turquie] a été immédiatement rejetée par Washington. Soutenue, côté français, par l'Élysée et par le Quai d'Orsay, elle n'a ni les faveurs du ministère de la Défense ni celles de l'état-major, qui estiment qu'une telle mesure est «trop risquée et trop longue à mettre en œuvre».
  3. http://www.abc.net.au/news/2014-10-09/missing-kim-jong-un-may-signal-power-shift-says-academic/5800256 (9 octobre 2014) Remco Breuker professeur à l'université de Leyde : « Kim Jong-Un n'a jamais été au pouvoir. C'est les gens derrière lui. Les vieux amis de ses pères. C'est eux qui sont au pouvoir. » Il précise que Kim Jong-Un n'a pas de réseau. Il a passé sa jeunesse en Suisse. Il serait une sorte de « reine d'Angleterre » au pouvoir symbolique. Ce qui n'exclut pas qu'il puisse avoir des problèmes de santé, mais sans que cela puisse avoir une grande influence sur la marche des choses dans ce pays. Mais l'expert russe, professeur à Science Po Paris en 2006-2007 puis jusqu'à maintenant en Australie Leonid Petrov n'est pas du tout d'accord : Remco Breuker mystifies North Korea and its leadership: "Kim Jong-un's never been in charge, it's the people... http://t.co/TxrxUOYUw9 — Leonid Petrov (@leonidpetrov) October 9, 2014 Ce même Leonid Petrov affirme que les Etats-Unis ont besoin de la Corée du Nord pour maintenir leur domination sur la Corée du Sud : (1er juillet 2014) [02:04 - 02:22] Les Etats-Unis ont besoin de la Corée du Nord dans la région. Si la Corée du Nord disparait ? Sans la Corée du Nord, où est-ce que le gouvernement américain vendrait ses armes ? Qu'arriverait-il aux troupes américaines stationnées en Corée du Sud et au Japon ? Cela détruirait complètment l'équilibre des menaces, l'équilibre des puissances dans la région si la Corée du Nord disparait.
  4. http://carnegie.ru/eurasiaoutlook/?fa=56851 (6 octobre 2014) Porochenko a déclaré à propos de la loi d'épuration : « Beaucoup de gens innocents vont devoir se prêter à une procédure humiliante. Cela ne me rend pas heureux ». Le chef de l'administration fiscale qui supervise les douanes et les impots a dit que 94% de ses hauts fonctionnaires seront congédiés si Porochenko promulgue la loi. Ioulia Tymochenko affirme sa « marque populiste caractéristique » en critiquant le plan de paix de Porochenko : « On ne négocie pas la victoire, on la prend. » Elle défend son propre plan en 5 points et propose un référendum sur l'adhésion à l'OTAN. Elle a mis en tête de sa liste aux élections législatives la pilote Nadia Savchenko actuellement incarcérée en Russie. Selon un sondage, la moitié des électeurs s'opposent au plan de paix de Porochenko. Le même sondage révèle la division entre les Ukrainiens de l'Ouest et de l'Est quant aux questions de guerre et de paix. Selon une étude, les télévisions consacrent 35% de leur temps à la guerre et 4% aux prochaines élections législatives. La Commission Centrale Electorale a déterminé que ces 4% étaient focalisés beaucoup plus sur les partis nationalistes tels que Secteur Droit et le Parti Radical de Lyachko que sur les partis du courant principal. Le parti de Porochenko serait le 16e parti en termes de couverture médiatique, ce qui n'empêche pas qu'il soit en tête des sondages...
  5. http://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2014-10-01/ukrainian-lustration-act (1er octobre 2014) Tadeusz A. Olszański analyse de façon relativement détaillée la loi d'épuration ukrainienne. Il ne s'agit pas de révoquer systématiquement et du jour au lendemain les 1 million de fonctionnaires mentionnés par Iatseniouk. Pour la plupart d'entre eux, il s'agit de subir une enquête sur leur passé visant à établir s'ils ont collaboré à, ou encouragé « l'usurpation de pouvoir de Ianoukovitch » [c'est quand même l'hôpital qui se fout de la charité, comme si révoquer un président démocratiquement élu n'était pas une usurpation de pouvoir !]. Si les enquêteurs les blanchissent, ils pourront continuer à travailler. Ceux qui estiment entrer dans les critères de la loi peuvent simplement démissionner et on n'enquêtera pas sur eux. Tadeusz A. Olszański estime qu'il y a une possibilité que la loi soit retoquée en tout ou partie par le conseil constitutionnel, ou bien que Porochenko la fasse amender par la nouvelle majorité qui sortira de la prochaine élection parlementaire. La critique la plus sévère émise par Tadeusz A. Olszański se manifeste lorsqu'il émet la crainte que cette loi ne rende quasiment impossible l'existence d'une opposition politique au pouvoir actuel, obérant la possibilité d'une future alternance : Elle [cette loi] introduit de facto une responsabilité collective pour la complicité dans l'« usurpation de pouvoir » (la tentative d'introduire un régime autoritaire) du président Ianoukovitch et de son entourage. Cette solution crée un précédent qui pourrait empêcher de futurs transferts de pouvoirs à des opposants aux forces qui gouvernent l'Ukraine actuellement. Personnellement j'aurais envie d'ajouter que cette loi crée un précédent en Europe d'une loi d'épuration visant non pas le passé soviétique et communiste donc totalitaire, mais un régime... post-soviétique... et démocratique [si l'on en juge par exemple par le fait que Ianoukovitch a été élu dans des élections libres, ou par le fait que l'Union Européenne trouvait ce régime suffisamment sympathique pour qu'on négocie avec lui un traité de libre échange approfondi, chose qu'on refuse par exemple à la Biélorussie de Loukachenko] !
  6. http://en.interfax.com.ua/news/general/227807.html (9 octobre 2014) Porochenko a promulgué la loi d'épuration. Un million de fonctionnaires sont visés, selon Iatseniouk. Dans tous les domaines : ministres, banque centrale, haut commandement militaire. Les principaux critères sont d'avoir été fonctionnaire pendant un an ou plus entre le 25 février 2010 et le 22 février 2014 ou d'avoir été haut responsable du parti communiste soviétique. Le procureur général Vitaliy Yarema dit que cette loi est anticonstitutionnelle et viole le droit international. http://www.skynews.com.au/news/politics/world/2014/10/10/ukraine-could-sack-up-to-million-officials.html (10 octobre 2014) Le Conseil de l'Europe s'interroge sur la légalité de cette loi. Les milieux d'affaire craignent le départ de fonctionnaires compétents. Le représentant du président pour les droits de l'enfant dit qu'elle viole les droits fondamentaux.
  7. J'ai été trop loin en écrivant "qui ne trompe pas". J'aurais dû écrire "un signe qui m'interpelle" et qui manifeste l'existence d'un courant de pensée en Europe de l'Ouest qui pense comme une évidence n'ayant pas besoin d'être démontrée, et comme un destin inexorable, que l'Union Européenne doive s'élargir à, c'est à dire annexer l'Ukraine. L'OSCE est une sorte de mini-ONU destinée à résoudre diplomatiquement les conflits en Europe en respectant la souveraineté des Etats. Le mouvement européen est un parti politique dont le projet est une europe fédérale : http://www.mouvement-europeen.eu/?page_id=27726 Le Mouvement Européen-France (ME-F) est une association qui regroupe – au-delà de leur appartenance politique – les hommes, les femmes et les associations qui souhaitent s’engager en faveur de la construction européenne dans une perspective fédérale. Sa vocation est de « développer dans le peuple français la prise de conscience de l’Europe et de la communauté de destin des peuples qui la composent ». Début février, Gernot Erler représentant du Bundestag pour la Russie et l'ex-URSS a essayé de minimiser l'importance de l'accord d'association avec l'Ukraine en disant que c'était un bête accord de voisinage comme l'Europe en a tant, comme par exemple avec le Maroc ou la Tunisie : Ce que l'on voit c'est que cette approche minimaliste de Erler ne peut pas fonctionner, parce qu'il y a trop de forces politiques pour lesquelles l'Union Européenne ne peut pas avoir de simples relations de voisinage en Europe. L'Union Européenne fréquente ses voisins européens avec une idée derrière la tête qui est de les phagocyter.
  8. Je reviens un peu en arrière parce que cela me trottait dans la tête. En fait je pense qu'il y a un signe qui ne trompe pas, c'est que le "Mouvement Européen" possède un "comité préparatoire" pour l'Ukraine, selon Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_européen#Comités_préparatoires L'Europe a des accords économiques avec le Maroc, le Canada ou le Mexique, mais le "Mouvement Européen" n'a pas de "comité préparatoire" pour le Maroc, le Canada ou le Mexique.
  9. http://www.lemonde.fr/international/article/2014/10/08/heurts-entre-kurdes-et-salafistes-dans-les-rues-d-hambourg_4502519_3210.html (8 octobre 2014) Heurts entre kurdes et salafistes dans les rues d[e] Hambourg.
  10. http://www.dw.de/seufert-kobane-symbolisiert-die-zukunft-der-kurden/a-17981020 (7 octobre 2014) Le turcologue Günter Seufert explique l'importance que revêt la ville de Kobané aux yeux des Kurdes : Kobané serait un "modèle de société pour une nouvelle cohabitation entre les différentes ethnies et confessions au Proche-Orient qui s'appuie très fortement sur la démocratie directe et la participation", une vitrine du projet politique d'Öcalan mis en avant dans la négociation de paix avec le pouvoir turc. C'est une déconfiture si on lui casse sa vitrine... Pour les partisans d'Öcalan, Kobané "symbolise l'avenir des Kurdes au Proche-Orient". Par ailleurs le gouvernement turc, selon Seufert, refuse d'ouvrir la frontière aux convois humanitaires (sans parler de combattants kurdes) tant que les Kurdes refusent d'entrer en guerre contre Assad. Toujours selon Seufert, la chute de Kobané représenterait aux yeux des Kurdes de Turquie la fin du processus de paix entre les Kurdes et les Turcs, car les Kurdes de Syrie et de Turquie appartiennent aux mêmes clans/lignées/tribus. De nombreux Kurdes de Syrie sont descendants des Kurdes de Turquie qui ont émigré en Syrie dans les années 1930. Ils parlent la même langue. Le texte d'autorisation de guerre voté par le parlement turc indique nommément comme ennemis la Syrie d'Assad et le PKK, mais ne nomme pas l'État Islamique. Cela indique, selon Seufert, que le combat contre l'Etat Islamique n'est pas la première priorité pour les autorités turques. Leur première priorité est le combat contre le PKK, puis en deuxième, contre Assad. Ainsi les priorités turques diffèrent des priorités américaines, européennes et de celles des Arabes alliés aux Américains. Erdogan dans un discours récent a placé le PKK et l'Etat Islamique sur le même plan, ce qui, d'après Seufert est "dénué de tout fondement".
  11. http://edition.cnn.com/2014/10/06/world/meast/isis-female-fighter/ (7 octobre 2014) Témoignage d'une femme ancienne membre de la brigade Khansa de Raqqa qui est une force de police et non une force de combat.
  12. http://carnegie-mec.org/2014/09/15/djihadisme-les-femmes-prennent-les-armes/hp6d (15 septembre 2014) L’État Islamique (EI) a annoncé en juin dernier la création d’une brigade féminine appelée el khansa, active dans la province d’Al Anbar (Irak) et à Raqqa (Syrie) . On parle aussi des brigades de femmes de l’Armée Syrienne Libre (ASL) baptisées Oumana Aïcha et Banet el Walid, actives à Homs et à Alep.
  13. http://carnegieeurope.eu/strategiceurope/?fa=56828 (3 octobre 2014) La loi sur le statut spécial des régions de Donetsk et Lougansk (votée par la Rada le 16 septembre) prévoit d'accorder à certains arrondissements (raion, du français « rayon ») une « autonomie locale » pour une durée de trois ans. Cela inclut le droit d'utiliser la langue russe dans l'éducation, les médias, les institutions et la vie publique, la signature d'accords [dérogatoires ?] avec les autorités centrales concernant la vie économique et sociale, ainsi que le droit de coopérer avec les entités régionales et locales de la Fédération de Russie. Cette loi prévoit des élections dans les arrondissements autonomes le 7 décembre 2014.
  14. http://www.rfi.fr/europe/20141008-ukraine-donetsk-lougansk-onu-poutine-porochenko-pro-russes/ (8 octobre 2014) La situation est particulièrement délicate dans le quartier de l’aéroport de Donetsk, mais aussi dans la ville de Debaltseve, important nœud routier et ferroviaire sur la route entre Donetsk et Lougansk, où insurgés et forces loyalistes continuent de s’affronter violemment. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/10/09/97001-20141009FILWWW00038-nouvelle-rencontre-kerrylavrov-sur-l-ukraine.php et http://www.sudinfo.be/1120498/article/2014-10-09/le-kremlin-evoque-une-possible-rencontre-poutine-porochenko-a-milan (9 octobre 2014) On évoque un possible entretien Kerry-Lavrov "la semaine prochaine" et un possible Format Normandie (Hollande Merkel Poutine Porochenko) à Milan le 15 ou le 16 octobre. http://www.bloomberg.com/news/2014-10-09/ukraine-says-shelling-worsens-as-rebels-eye-independence.html (9 octobre 2014) Selon le site internet du conseil municipal de Lougansk, le "jour de silence" kievite a été accompagné par des tirs d'artillerie rebelle occasionnant morts et blessés. Obama fournit un paquet supplémentaire de matériel non létal. Pourguine dit que les négociations reprendront lorsque la Russie et l'OSCE se mettront d'accord sur les conditions.
  15. Le candidat commissaire européen Tibor Navracsis proposé par la Hongrie s'est fait un peu égratigner : http://www.lesoir.be/672968/article/actualite/union-europeenne/2014-10-06/commission-juncker-parlement-retoque-candidat-hongrois Il a cependant été jugé apte à intégrer la Commission par 15 députés, contre 10 et deux abstentions. 15+10+2, ça ne fait pas beaucoup de députés européens concernés... http://www.liberation.fr/monde/2014/09/29/le-chien-a-deux-queues-hongrois-un-parti-qui-a-du-mordant_1111217 (29 septembre 2014) Le Parti hongrois du chien à deux queues promet que s’il «parvient au pouvoir, la Hongrie quittera l’Union européenne».«Nous entamerons des négociations avec Bruxelles pour que l’Union européenne rejoigne la Hongrie !»
  16. Oui mais est-ce qu'il est vraiment parti ? N'est-il pas simplement passé en mode "éminence grise", en étant le "Poutine" d'un El-Abadi "medvedevisé" ?
  17. http://www.washingtonpost.com/opinions/even-if-we-defeat-the-islamic-state-well-still-lose-the-bigger-war/2014/10/03/e8c0585e-4353-11e4-b47c-f5889e061e5f_story.html (3 octobre 2014) Très fair play, le Washington Post dont la ligne éditoriale est belliciste ouvre ses colonnes à Andrew Bacevitch. Tout est dans le titre : Même si nous gagnons contre l'Etat Islamique, nous perdrons la plus grande guerre [à l'échelle macro-régionale]. Il replace cette 3e guerre d'Irak dans la kyrielle de guerres menées par les Etats-Unis contre 14 pays musulmans depuis 1980 : une « entreprise qui s'est avérée coûteuse et contre-productive ». Cette 3e guerre d'Irak, c'est la poursuite de la contre-productivité par ce même moyen qu'est la guerre. Le mécanisme qui meut cette histoire est le suivant : « Les décideurs politiques américains ont à multiples reprises cédé à la tentation de déchainer un chaos à court-terme en pariant qu'à plus long terme l'ordre émergera à l'autre bout. Au Vietnam on appelait cela "brûler le village pour le sauver" ». Bacevitch prévoit l'objection : Obama n'est pas W. Bush, tout de même : Nous pourrions être reconnaissant qu'Obama ait tiré la leçon de son prédécesseur qu'envahir et occuper des pays dans cette région du monde ne marche tout simplement pas. La leçon qu'il lèguera à son successeur est que des frappes de drones et des raids commando ne résolvent pas non plus le problème. La puissance militaire américaine n'a jamais été une réponse appropriée à ce dont souffre le monde islamique. Nous avons engagé nos troupes dans une mission absurde [littéralement un fool's errand : gag de bizutage consistant à demander à un nouveau venu qui ne connaît pas le métier d'aller chercher un outil qui n'existe pas, ou de chasser le dahu]. Peu importe le temps qu'elle prendra, la guerre américaine au Moyen Orient se terminera par un échec. À ce moment, les Américains découvriront qu'elle était également superflue.
  18. http://www.theglobeandmail.com/news/politics/us-will-welcome-more-canadian-help-in-is-fight-hillary-clinton-says/article20947762/ (6 octobre 2014) Hillary Clinton en voyage au Canada fait un grand discours pour influencer les parlementaires canadiens. Donc - selon moi - en mode bushiste d'exagération de la menace : Mme Clinton a dit que les autres groupes terroristes tels que Boko Haram au Nigeria et les groupes islamistes aux Philippines n'ont pas tenté d'étendre leur rayon d'action de la même manière que les militants de l'Etat Islamique. Les preuves sont convainquantes, a-t-elle dit, qui établissent que ce groupe [si on ne faisait rien] reprendrait la tâche qu'Al-Qaeda a laissée [inachevée] en Afghanistan. « Ce type d'extrémisme djihadiste est expansionniste. Il ne se satisfait pas de tenir, comme vous savez, les bourgades et les villages qui s'étendent de part et d'autre de la frontière irako-syrienne » a-t-elle dit. « Ils croient qu'une partie de leur mission consiste à lancer des attaques et à s'infiltrer au sein des sociétés occidentales grâce à des combattants étrangers ». Nous y voilà : l'occident menacé comme en 2001 par Al Qaïda. Mais l'opposition libérale canadienne tient un autre discours, tentant de maintenir allumée dans le vent belliciste la flamme de l'opposition à la guerre de Bush en Irak en 2003 alors que le Canada était dirigé par un gouvernement libéral : http://www.ledevoir.com/politique/canada/420043/intervention-canadienne-contre-l-ei-la-position-de-justin-trudeau-precisee (2 octobre 2014) «La guerre de 2003 en Irak a été lancée sous des prétextes et des informations erronées des services de renseignement. C’est une mission qui a déstabilisé la région, semé d’autres conflits, coûté à nos alliés 3000 milliards de dollars et coûté la vie à des milliers de personnes», a exposé Justin Trudeau. -
  19. http://www.lalibre.be/actu/international/les-frappes-aeriennes-contre-l-ei-montrent-leurs-limites-5432e5f5357030e61044bb40 (6 octobre 2014) Vincent Braun a interviewé Gérard Chaliand et le général Jean-Claude Allard. "cette stratégie n’est pas efficace contre une armée du type de celle de l’Etat islamique", affirme l’ancien officier à la direction opérationnelle des armées, http://www.arte.tv/guide/fr/051912-023/28-minutes?autoplay=1 (8 octobre 2014) La France doit-elle renouer avec Bachar el Assad ? Débat avec Jacques Follorou, journaliste d’investigation au Monde, Frédéric Pichon, chercheur et spécialiste de la Syrie, et Agnès Levallois, consultante spécialiste du monde arabe.
  20. http://www.news.com.au/world/asia/north-korea-kim-jong-uns-illness-leads-to-speculation-his-sister-kim-yo-jong-is-running-country/story-fnh81fz8-1227082116560 (7 octobre 2014) Article truffé d'hypothèses et de déductions sur la petite soeur Kim Yo Jong qui était une inconnue et qui a l'air d'émerger dans l'imagerie officielle.
  21. http://www.washingtonpost.com/opinions/russias-deescalation-in-ukraine-doesnt-warrant-the-lifting-of-sanctions/2014/10/06/bd97604c-4d75-11e4-aa5e-7153e466a02d_story.html (6 octobre 2014) Éditorial du Washington Post sur l'Ukraine dont le titre n'est pas très facile à traduire : la "désescalade", entre guillemets, de la Russie ne garantit pas la levée des sanctions - c'est à dire qu'elle est insuffisante pour que l'Occident les lève. Dans le tout dernier paragraphe les éditorialistes posent leurs conditions : - retrait de toutes les forces et équipement militaires russes d'Ukraine ; - assurer l'étanchéïté de la frontière entre l'Ukraine et la Russie sous le contrôle d'observateurs internationaux ; Cela confirme l'idée du titre. Une simple désescalade avec l'arrêt des combats ne satisfait pas les éditorialistes. Ce qu'ils souhaitent c'est une victoire totale de Kiev, qui récupérerait la souveraineté sur l'ensemble du territoire, y compris en Crimée. On peut noter aussi entre la première et la deuxième phrases de l'article le passage de l'expression "forces soutenues par la Russie" à l'expression "forces russes" s'agissant des combattants qui combattent à l'aéroport de Donetsk. Dans l'esprit de ces journalistes il n'y a pas d'espace pour une entité politique et militaire séparatiste entre la Russie et l'Ukraine, et les sanctions ont pour fonction d'empêcher l'existence d'une telle entité. J'imagine, mais je peux me tromper, que Victoria Nuland est à Kiev en ce moment pour défendre cette "ligne éditoriale".
  22. Laissons de côté un moment la frontière turque. J'ai l'impression que les entreprises qui sont dans les territoires contrôlés par Assad et les entreprises qui sont dans les territoires contrôlés par l'EIIL continuent de faire du commerce entre elles le plus officiellement possible avec l'accord des autorités assadiennes et eiiliennes. Puisqu'on nous explique que la centrale électrique de Homs fonctionne avec du fioul fabriqué à Deir Ez-Zor :
  23. http://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/iraqi-pilots-deliver-food-and-ammunition-to-isis-militants-by-mistake-9766915.html (1er octobre 2014) L'aviation irakienne parachute par erreur des armes et des vivres à l'EIIL. http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/middleeast/article4221680.ece (30 septembre 2014) Les prix des carburants ont doublé, et ceux de la nourriture ont augmenté dans les zones controlées par l'EIIL. L'électricité est rationnée par endroits. http://www.dailymail.co.uk/news/article-2780258/A-tale-two-Caliphates-Hospitals-shut-boys-sent-terror-camps-ISIS-fighters-dine-5-star-restaurants.html (4 octobre 2014) À Raqqa, les prix de l'alimentation augmentent, et les hopitaux ferment.
  24. Ils disposent de tels stocks : D'autre part s'ils réussissent à faire passer des camions citernes de pétrole d'un côté à l'autre de la frontière turque, je ne vois pas pourquoi ils ne pourraient pas faire venir en sens inverse des camions avec du sucre, des pâtes et du café.
  25. http://www.zeit.de/politik/deutschland/2014-10/bundeswehr-ruestung-gutachten (4 octobre 2014) L'État ne parvient pas à faire respecter par l'industrie d'armement les performances, les délais et les coûts. Un comité d'experts indépendants a rendu un rapport pointant 140 problèmes et risques dans l'équipement de l'armée. La vérification des 9 plus grands contrats révèle le besoin de mesures correctives. Le chargé de la Bundeswehr au Bundestag, Hellmut Königshaus, craint que cela ne finisse par se traduire par des soldats "dépassés" [mis en danger ?] par l'ampleur des problèmes. S'y ajoute une surcharge de travail liée à des opérations trop fréquentes, le régime normal d'opérations de 4 à 6 mois espacées de 20 mois n'étant pas respecté. Il regrette que les alertes qu'il avait lancées rapport après rapport ces dernières années n'aient pas été écoutées et aient été considérées comme des exagérations.
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