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Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai écouté l'intervention de Dominique de Villepin sur BFMTV tout à l'heure. J'avais des doutes car je n'avais pas trop aimé sa position sur le Mali, mais là je trouve que c'est du grand Villepin, à consommer sans modération. Son intervention complète doit durer dans les 5 minutes. Pour l'instant je ne trouve que le court extrait vidéo d'environ une minute à l'adresse : http://www.bfmtv.com/politique/syrie-villepin-condamne-une-strategie-aveugle-590566.html Attention de ne pas se fier au résumé par écrit mis par le site bfmtv.com . Villepin n'est pas "opposé à une intervention au sol de la France en Syrie". Il est opposé à une intervention de frappe aérienne, même limitée. Au contraire il ne serait pas contre une intervention au sol ayant une efficacité pour la protection des populations civiles, du type zone tampon, ou couloir humanitaire, ou à une zone d'interdiction aérienne. La machine à désinformer et à déformer les propos est en marche. Le résumé sur l'autre article : http://www.bfmtv.com/international/direct-syrie-montee-fievre-a-washington-589844.html est plus juste : 19h20 - Dominique de Villepin s'oppose à toute intervention militaire Selon Dominique de Villepin, ex-ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac qui s'était opposé à la guerre en Irak en 2003 et qui était l'invité de BFMTV ce mercredi soir, une intervention armée en Syrie ne serait pas "une bonne solution". "Des frappes militaires nous éloigneraient d'un règlement politique et diplomatique. Notre vocation, ce n'est pas de punir quiconque par le biais militaire", ajoute-t-il. "Il n'y a pas de solution miracle, de solution facile", a-t-il conclu. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
J'aurais voulu m'appuyer sur l'article que j'ai lu à ce sujet, mais je n'ai pas retenu la référence. Si j'ai bonne mémoire, les plus difficiles à convaincre vont être les Libéraux Démocrates, car ils étaient opposés à la guerre d'Irak de 2003. Mais ce sont aussi des adeptes du retournement de veste, puisqu'ils avaient fait campagne contre la hausse des frais de scolarité universitaires, et qu'ils ont fait le contraire une fois au gouvernement. Dans http://blogs.independent.co.uk/2013/08/27/war-is-legal-when-we-say-so-by-saints-clegg-and-miliband/ le blogueur dénonce l' hypocrisie de Clegg puisqu'il est favorable à ce qui se prépare en Syrie alors qu'il avait dit quand il était dans l'opposition que la guerre d'Irak était illégale sans résolution de l'ONU. Apparemment la chose qui compte pour Clegg actuellement c'est qu'il n'est pas question d'envoyer des troupes au sol. Ce sera intéressant de voir si cette limitation figure dans le texte de la motion qui sera mise au vote. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans son article http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2013/08/28/que-ferait-brian-boitano/ Abou Djaffar reproche aux Européens une « posture moralisatrice », mais sauf si j'ai mal compris, sa conclusion principale revient à dire que Bachar est un gros méchant et que donc on a bien le droit d'aller lui casser la gueule à la récré. Mais dire que X ou Y est méchant, n'est-ce pas une posture moralisatrice ? Le plus parfait des amoralistes ne dirait-il pas au contraire : « oui, Bachar est méchant, mais comme il nous laisse tranquille, il peut continuer à faire ce qu'il fait » ? -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.romandie.com/news/n/_Syrie_Rome_rejette_toute_action_militaire_sans_mandat_de_l_ONU57270820131418.asp (27 août 2013) L'Italie refuse de participer à une opération militaire contre la Syrie sans une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai lu hier ce résumé issu d'un article du Spiegel : En lisant cela, je m'étais dit que l'utilisation de ces armes chimiques par le régime de Bachar était une utilisation militaire contre des rebelles armés, et que s'il y avait beaucoup de victimes civiles, c'était parce que nous avons affaire à une guerre de guérilla en zone urbaine avec une importante population civile dans les zones de combats. Cela semble se prêter à une interprétation du type "victimes collatérales" en ce qui concerne ces victimes civiles gazées. « Le passé n'éclairant plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres ». Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique, partie 4, chapitre 8. Excellente remarque. Le Protocole concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques de Genève, 17 juin 1925 a été ratifié par la République Arabe Syrienne le 17 décembre 1968 : http://www.icrc.org/applic/ihl/dih.nsf/States.xsp?xp_viewStates=XPages_NORMStatesParties&xp_treatySelected=280 Cela veut dire qu'au minimum, si l'origine gouvernementale est prouvée, les victimes peuvent se faire indemniser par l'État syrien. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Le grand intéret de cette guerre, en tout cas dans l'optique de Charlie Hebdo (voir http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-212#entry691488 ), c'est que cette fois-ci, comme les défenses aériennes syriennes sont plus sérieuses que celles de Kadhafi, on risque d'en casser du rafale. Trois rafales de cassés, c'est trois rafales de remplacés. Emballé c'est pesé et c'est bingo pour l'industrie. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Admettons à titre de pure hypothèse, que tout ce que disent John Kerry et Barack Obama ces derniers jours soit bien vu comme analyse, courageux comme décision, et suscite l'admiration à tous points de vue. Dans cette hypothèse, les Américains jouent leur partition et la jouent très bien comme d'excellents musiciens. Mais est-ce le rôle de la France d'être un perroquet qui n'a rien à dire à part répéter bêtement ce que disent les Américains et éventuellement les imiter, les singer ? Dans ce cas, à quoi sert la France ? La France ne sert à rien. La France est inutile. La France est une bonne à rien. Les Etats-Unis suffisent. Par contre il y a une autre hypothèse, qui était l'hypothèse Chirac-Villepin en 2003, qui est que la France a une autre partition à jouer, qui est d'être le chantre de la légalité internationale - entre autres choses : par exemple ne pas fracturer le monde dans une "guerre des civilisations". À travers ce que dit la France, quand ses serviteurs parlent avec courage et liberté, il y a beaucoup d'Etats qui se reconnaissent. Et pour les Etats-Unis, la France peut servir de radar captant les points de blocage, et donc les inflexions à ajouter à leurs politiques pour les rendre acceptables de façon beaucoup plus universelle. À noter que François Fillon s'est exprimé dans Paris Match pour dire quelque chose de relativement peu banal : « Quand nous étions tous deux Premiers ministres, nous avons travaillé ensemble et résolu plusieurs sujets même sur fond de profonds désaccords. Poutine est quelqu’un avec qui on peut discuter à condition de respecter son point de vue et d’accepter au moins de l’entendre », affirme M. Fillon, dans une interview à Paris Match mise en ligne mardi. « Je ne lui ai pas parlé récemment, j’aurai l’occasion de le faire dans quelques semaines puisque j’irai en Russie et je le verrai. Je lui redirai ce que je lui dis depuis 2 ans sur le sujet, à savoir que la Russie se grandirait en étant le vrai moteur de la recherche d’une solution en Syrie », ajoute-t-il http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Syrie.-Fillon-pour-une-reunion-a-Geneve-sous-l-egide-de-l-ONU_6346-2223422-fils-tous_filDMA.Htm (27 août 2013) -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-il évident que les victimes de l'attaque américaine qui se prépare seront de dangereux bacharistes ? -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Encore une fois, pourquoi est-ce que ce n'est pas écrit noir sur blanc dans un traité international ? Et qu'est-ce qu'attendent les Américains pour mettre en prison les pilotes de l'Enola Gay ? -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Il a été dit (par exemple ici : http://www.cfr.org/iraq/war-necessity-war-choice/p18273 ) à propos de la guerre d'Irak de 2003 qu'elle était une "guerre par choix" en contraste avec la guerre d'Irak de 1991 qui était une "guerre par nécessité". Les Etats-Unis sont-ils en train de renouer en Syrie avec les "guerres par choix" ? Il est dit qu'il faut "punir" pour dissuader de l'utilisation d'armes chimiques. Si ce principe est un bon principe, pourquoi est-ce que cela ne fait pas déjà 5 ans, 10 ans, 15 ans qu'on essaie de mettre cela dans un traité et de faire ratifier les pays ? Même s'il y a des difficultés, et qu'il y a des pays difficiles à convaincre de signer, c'est toujours utile de rassembler les pays qui sont pour, de les compter et, ensemble, de faire pression diplomatiquement sur les pays réticents pour les convaincre de signer. Quelle est donc la justification pour ne pas avoir lancé cette mise au net du droit international dans ce domaine ? Y a-t-il vraiment un risque de banalisation de l'emploi des armes chimiques si on ne fait rien ? Est-ce que les nuages chimiques vont exploser partout sur la planète ? J'ai l'impression que ce risque est faible parce que les pays sont déjà responsabilisés à travers le traité existant par lequel ils s'engagent à ne pas en fabriquer et à détruire les stocks existants. Le risque ne peut provenir que des 8 pays qui ne veulent pas signer le traité existant. On pourrait faire pression pour les faire signer : l'Angola, le Sud Soudan, ce n'est peut-être pas la mer à boire. En revanche il y a un risque de banalisation du recours à la guerre sans accord du conseil de sécurité de l'ONU. N'est-ce pas une menace bien plus sérieuse pour la paix dans le monde dans les 15 prochaines années ? Entre ces deux risques - banalisation des armes chimiques et banalisation du recours à la guerre sans passer par la case diplomatie, lequel est le plus grand ? Enfin du point de vue de l’intérêt national français, zapper le conseil de sécurité, c'est scier la branche sur laquelle on est assis. Le siège de membre permanent du conseil de sécurité est un levier de puissance pour la France. La France saborde son levier de puissance. Les gens qui se demandaient ce que cette moyenne puissance déclinante faisait encore sur son siège permanent doivent suivre cela avec le sourire en coin. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce n'est pas prévu par le droit international. On ne peut pas inventer du droit international sur un coup de tête parce que ça nous arrange. Il faut en discuter avec tous les pays et si tous les pays sont d'accord et signent alors cela devient le droit international et on peut l'appliquer. Par exemple il y a une convention sur le génocide qui dit clairement que dès qu'un pays commet un génocide les autres pays doivent l'attaquer pour lui faire cesser son génocide. C'est clair. Pour l'utilisation d'armes chimiques on pourrait envisager un traité similaire. Mais il faut faire les choses dans l'ordre. Premièrement rédiger un traité. Deuxièmement le faire ratifier par les Etats. Troisièmement le mettre en application. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans les années 1920, les Espagnols ont gazé des civils rifains dans la guerre du Rif. Aujourd'hui les Espagnols n'ont probablement plus d'armes chimiques et ils sont probablement très loin de recourir à nouveau à cet acte. Pourtant personne ne les a puni. De toute façon j'ai du mal à comprendre le concept de punir quelqu'un d'avoir tué des femmes et des enfants en tuant d'autres femmes et d'autres enfants. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Le contraste entre le ton va-t-en-guerre de l'article de CBS signalé par Boule75 et les commentaires anti-guerre des internautes en bas de la page est très net ( http://www.cbsnews.com/8301-18563_162-57600171/obama-orders-release-of-report-justifying-syria-strike/ ) -
Les études dans ce domaine avaient permis de décrire quelques mécanismes tels que le "tipping point" dès les années 1960 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tipping_point
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est le contraire. C'est la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution qui refuse de parler avec Bachar ou ses ministres ou ses ambassadeurs. C'est inscrit dans le texte fondateur de la coalition que le régime doit être renversé. À partir de là il n'y a pas de dialogue possible. Référence : article 5 de l'accord de Doha, 8-11 novembre 2012 http://www.etilaf.org/en/about/documents/doha.html : "Not to engage in dialogue or discussions with the current regime." / Ne pas engager le dialogue ou de discussions avec le régime actuel. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.dw.de/us-uk-strike-against-assad-carries-high-risks/a-17045736 (27 août 2013) Paul Rogers, expert britannique émet l'hypothèse d'une opération américaine très limitée (une « frappe de démonstration contre un équipement de tel ou tel type du régime, centre de renseignement ou centre de commandement ») donc la participation de la France et de la Grande Bretagne est « très improbable ». Les conséquences à soupeser sont selon lui la possibilité que les armes chimiques continuent d'être utilisées, que les faucons iraniens fassent pression pour hâter la fabrication d'une bombe atomique, qu'Al Nusra et les autres islamistes se renforcent. http://www.dw.de/brzezinski-syria-strategy-is-a-well-kept-secret/a-17045802 (27 août 2013) Zbigniew Brzesinski dénonce l'absence de stratégie et estime qu'une coalition réduite aux USA, à la France et à la Grande Bretagne est trop étroite et maladroite politiquement, évoquant le vieux colonialisme. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/10268325/MPs-recalled-to-Parliament-to-vote-on-Syrian-crisis-David-Cameron-says.html (27 août 2013) Le parlement britannique est rappelé jeudi pour voter sur une motion gouvernementale à propos de la Syrie. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Cette dernière image peut être interprétée de deux façons. 1°) la France caniche des USA, des Qataris, etc. 2°) le citoyen français qui se laisse tondre par les toiletteurs pour chien de l'industrie d'armement franco-française pour qui une guerre est une opération commerciale juteuse. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/10267108/British-fears-grow-over-legal-justification-for-Syria-strike.html (26 août 2013) Un député conservateur, John Baron, demande que le parlement britannique soit consulté (et de le convoquer, car on doit être en période de vacance parlementaire) sur la question syrienne. Un spécialiste de droit international a dit sur BBC Radio 4 : « La difficulté ici est qu'il n'y a pas de menace, à ce que j'ai pu comprendre, pesant sur la sécurité du Royaume-Uni ou des États-Unis et donc sur quelle base [légale] pouvons-nous intervenir ? » http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/10267019/MPs-demand-a-vote-on-Syria-as-No10-considers-recalling-Parliament.html (27 août 2013) 50 parlementaires ont signé une motion demandant à David Cameron de rappeler le parlement pour débattre de la Syrie. David Cameron prendra sa décision de rappeler ou pas le parlement mardi (aujourd'hui). Une source de Downing Street a dit que le premier ministre était clair quant à son intention que les parlementaires puissent s'exprimer. Mais un débat ne veut pas forcément dire un vote. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://nationalinterest.org/commentary/the-real-syria-problem-8965 (27 août 2013) L'ancien sénateur Gary Hart est un démocrate qui a failli à quelques voix près être l'adversaire de Ronald Reagan à l'élection présidentielle de 1984. Il dit ceci : Nous pourrions choisir de punir Assad pour avoir utilisé des armes chimiques sur son propre peuple, quoique je ne me souvienne pas que nous l'ayons fait pour Saddam Hussein dans les années 1980, et cela nous soulagera. Mais cela ne résoudra rien dans le long terme. À moins de vouloir tuer un grand nombre de gens et de rester en Syrie pour beaucoup plus longtemps qu'en Irak ou en Afghanistan, nous ne pouvons pas déterminer le résultat de cette guerre civile. http://nationalinterest.org/commentary/syria-intervention-anticipating-russias-response-8964?page=1 (27 août 2013) Pour la Russie, un embourbement américain en Syrie aurait quelques avantages : Une focalisation renouvelée des États-Unis sur le Moyen-Orient met fin à la possibilité que Washington pourrait allouer le temps, l'attention et les ressources pour se focaliser sur la tentative de la Russie de réintégrer l'ancienne Union Soviétique sous le leadership régional de Moscou (il va sans dire que cela mettrait un terme effectif à tout "pivot américain vers l'Asie" à l'horizon visible). J'ai l'impression qu'on a déjà fait le tour des différents arguments pour ou contre une intervention en Syrie lors de la précédente alerte chimique au mois de Mai. Au lieu de paraphraser des choses déjà dites, autant faire carrément des copiers-collers piqures de rappel. Par exemple : -
Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne suis pas d'accord. Faire une guerre sans une résolution de l'ONU c'est commettre une guerre d'agression et c'est s'exposer à être condamné comme les responsables politiques et militaires du Japon aux procès de Tokyo en 1946-1948 sous le chef d'inculpation de "crime contre la paix", et c'est exposer le pays à être obligé à payer des indemnités de guerre comme l'Allemagne après la première guerre mondiale, ou comme la France après le traité de Paris de 1815 ou après la guerre franco-prussienne de 1870-1871. -
Europe de la Défense ?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis tombé sur l'article suivant écrit par une Polonaise dans le Wall Street Journal : http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304520804576347103961409090.html (27 mai 2011), citée par http://nationalinterest.org/commentary/poland-america-need-fresh-start-8949 (26 août 2013). Cela biaise la perspective, puisque pour être publié dans le Wall Street Journal il faut que ce soit une journaliste polonaise bien compatible avec la vision généralement néoconservatrice-bushiste des choses - voyant à mal l'opposition franco-allemande à la guerre d'Irak de 2003 par exemple - donc pas forcément représentative des Polonais en général. Pour situer le personnage, cette Aleksandra Kulczuga est décrite à la fin de l'article comme subventionnée par la fondation Robert Novak - Phillips, et il me semble que c'est le même Robert Novak que celui qui est à l'origine de l'affaire Plame : http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Plame Tous ces caveats faits, voilà ce qu'elle dit : » La Pologne, contrairement à l'Allemagne et la France, déploie ses soldats dans la guerre [d'Afghanistan] en attendant d'eux sans réserve qu'ils vont trouver et tuer des ennemis combattants. Le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner a été sans équivoque l'an dernier dans sa réponse à l'appel de Mr. Obama pour une montée en puissance (surge) des effectifs : « nous ne voulons pas envoyer plus de troupes au combat ». Si l'on regarde dans http://en.wikipedia.org/wiki/Coalition_casualties_in_Afghanistan#French le nombre de morts en Afghanistan on trouve les chiffres suivants : France : 88 (et 725 blessés) Allemagne : 53 (et 245 blessés) Pologne : 39 (et 231 blessés) Donc il n'y a pas photo. -
http://nationalinterest.org/commentary/glenn-greenwald-dismantles-the-press-8928 (22 août 2013) Ce court article révèle - aux gens comme moi qui ne le savaient pas - que Glenn Greenwald, le journaliste américain contacté par Edward Snowden, n'a pas une mais deux bêtes noires : d'une part les États qui mettent en péril les libertés, mais aussi et peut-être surtout, une certaine presse occidentale. Et l'auteur de pointer vers deux articles écrits par Greenwald. Le premier est un article écrit dans le National Interest en 2008 qui s'en prenait à la Perilous Punditocracy - titre difficile à traduire en respectant l'allitération : le « Péril du Pouvoir des Pontes de la Presse » - et à son dernier article paru le 21 août 2013 dans le Guardian et que je traduis ci-dessous : http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/21/sending-message-miranda-gchq-nsa (21 août 2013) « Envoyer un message » : ce que les États-Unis et le Royaume-Uni tentent de faire Les journalistes fidèles aux États semblent croire que leur devoir est de se soumettre poliment aux tactiques d'intimidation des fonctionnaires des gouvernements. Restes d'un disque dur et d'un Macbook qui ont contenu l'information fuitée par Edward Snowden vers le Guardian et qui fut détruit à la demande du gouvernement du Royaume-Uni. Photographie : Roger Tooth. Le rédacteur en chef Alan Rusbridger a rendu publique lundi soir la nouvelle remarquable que les autorités du Royaume-Uni ont menacé le Guardian d'une injonction de restriction préalable, s'ils ne détruisaient pas tous les matériaux fournis par Edward Snowden, puis ont envoyé des agents au sous-sol des bureaux du journal pour superviser la destruction physique des disques durs. Le Guardian fournit plus de détails sur cette opération aujourd'hui, et Chris Hayes a interviewé le rédacteur en chef du Guardian à ce sujet pour MSNBC hier soir. Comme l'explique Rusbridger, ce comportement était aussi inepte que barbare : puisqu'on est en 2013 et non en 1958, détruire un exemplaire d'un dossier de presse ne les détruit pas tous, et comme le Guardian a avec lui de multiples correspondants qui en ont des copies, ils n'ont rien réussi à part se montrer oppressifs et ce, de façon incompétente. Mais transmettre un message barbare d'intimidation est exactement ce que le Royaume-Uni et ses supérieurs dans l'État de sécurité nationale américain tentent d'accomplir presque dans chacune de leurs actions sur ce sujet. Lundi dernier, le journaliste de Reuters Mark Hosenball a écrit la chose suivante sur la garde à vue de 9 heures de mon conjoint sous les provisions d'une loi antiterroriste, le tout en en informant la Maison Blanche au préalable : » Un fonctionnaire sécuritaire américain a dit à Reuters que l'un des principaux buts de la garde à vue et de l'interrogatoire de Miranda effectués par le Royaume-Uni était d'envoyer un message aux récipiendaires des documents Snowden, y compris le Guardian leur disant que le gouvernement britannique était sérieux dans son effort de couper les fuites. Je voudrais faire un premier commentaire à ce sujet. Lundi, Reuters m'a refait la même chose qu'il y a un mois, à savoir qu'ils ont encore considérablement déformé les commentaires que j'avais faits dans une interview - donnée en portugais à 5 heures du matin à l'aéroport de Rio alors que j'attendais le retour à la maison de mon conjoint après sa libération finale - pour fabriquer le titre sensationnel que je « menaçais » le gouvernement britannique avec du journalisme de « vengeance ». Cela n'avait même pas vaguement à voir avec ce que j'avais dit ou fait, comme je l'ai expliqué ce soir dans une interview donnée à CNN (voir la deuxième partie). Mais se consacrer à enquêter sur les malfaisantes activités d'espionnage secret d'un grand gouvernement - ce qui est ce que j'ai fait, cela s'appelle du « journalisme », non de la « vengeance ». Comme l'a expliqué le commentaire en une du Washington Post d'Andrea Peterson, « non, Greenwald ne s'est pas "consacré à la vengeance", il a dit qu'il faisait son boulot ». Elle ajoute : » Ce qu'a voulu dire Greenwald semble être qu'il était déterminé à ne pas se laisser apeurer par l'intimidation. Greenwald et le Guardian ont déjà publié des documents décrivant les programmes de surveillance en Grande Bretagne et il affirme depuis longtemps son intention de continuer. Ce faisant, il n'accomplit pas une "vengeance", il fait juste son boulot. Mais voici la remarque la plus importante : les gouvernements américain et britannique vont partout dans le monde pour sans cesse y menacer des gens. C'est leur modus operandi. Ils emprisonnent les lanceurs d'alertes. Ils essaient de mettre le journalisme au rang des crimes et délits. Ils ont menacé le Guardian d'une injonction de restriction préalable puis l'ont forcé à fracasser physiquement leurs disques durs dans un sous-sol. Ils ont mis en détention mon conjoint sous les provisions d'une loi antiterroriste, ils ont à plusieurs reprises menacé de le mettre en examen, et l'ont forcé à donner ses mots de passe pour toutes sortes d'information de nature à envahir la sphère personnelle - des pratiques que même l'un des auteurs de cette loi antiterroriste juge illégales, et que le Comité de Protection des Journalistes a qualifié hier de « dernier exemple d'une liste de faits inquiétante de harcèlement officiel contre le Guardian à propos de ses reportages sur les fuites Snowden », et que Human Rights Watch estime avoir été fait « dans l'intention d'intimider Greenwald et d'autres journalistes qui enquêtent sur les abus de surveillance ». Et cela ne porte que sur ce qu'ils ont fait récemment : cela ne dit rien des invasions, bombardements, extraditions, tortures, abus du secret dont ce duo revanchard est responsable dans la dernière décennie. Mais dans la minute où quelqu'un refuse de s'y soumettre veulement, ou se lève pour y faire face, des hordes de partisans de l'autoritarisme - conduits par les journalistes fidèles aux États - commencent immédiatement à objecter : comment osez-vous élever la voix contre l'empire ? Comment osez-vous ne pas faire la révérence à la Reine ni remercier le gouvernement du Royaume-Uni pour ses bienfaits ? Les gouvernements américain et britannique sont apparemment autorisés à aller partout et tenter d'intimider brutalement quiconque, y compris des journalistes, « pour envoyer un message aux récipiendaires des documents Snowden, y compris le Guardian », comme le rédige Reuters - mais personne n'a le droit de leur envoyer un message de réponse. C'est un double standard que personne ne devrait accepter. Si le but poursuivi par le Royaume-Uni en détenant mon conjoint était - comme ils le prétendent maintenant - de protéger le public du terrorisme en saisissant des documents qu'ils le soupçonnaient de détenir (et pourquoi auraient-ils soupçonné cela ?), cela leur aurait pris neuf minutes, pas neuf heures. Pareillement, le Royaume-Uni savait pertinemment que forcer le Guardian à détruire ses disques durs n'accomplirait rien en termes de stopper les reportages : comme le leur a dit le Guardian, il y a des copies multiples de par le monde. Le seul but de tout cela, manifestement, est d'intimider. Comme le dit l'ACLU du Massachusetts : » La seule vraie vengeance qui se manifeste à l'instant présent ne vient pas de Glenn Greenwald. Elle vient de l'État. Mais pour les journalistes fidèles à l'État, protester contre les méthodes barbares et agressives de l'État est hors de question. C'est seulement quand des défis combatifs sont portés par ceux qui apportent la transparence et la mise de l'État en face de son obligation de rendre des comptes qu'ils s'énervent et se sentent concernés. Comme l'a écrit Digby hier soir : « maints journalistes de l'élite semblent rejoindre les rangs de la répression gouvernementale de la presse libre au lieu de pratiquer la défiance et de protéger leurs propres prérogatives ». C'est qu'ils croient au journalisme servile et non au journalisme contradictoire. Je ne crois qu'à ce dernier.
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http://www.europe1.fr/International/La-NSA-espionnait-aussi-les-Nations-unies-1618685/ (25 août 2013) L'agence de sécurité américaine NSA a forcé l'accès au système de vidéo-conférence interne des Nations unies, a rapporté dimanche l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
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L'Egypte et son voisinage
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.rferl.org/content/chaos-end-arab-spring/25082994.html (22 août 2013) John Esposito, islamologue, prof à l'université de Georgetown dit ce qui lui passe par la tête : ne coupons pas les cheveux en quatre : la Révolution américaine (1775-1783) forme un tout avec la guerre de Sécession (1861-1865), l'un ne va pas sans l'autre et réciproquement. Voilà qui va certainement donner le moral aux Égyptiens et autres acteurs des printemps arabes et autres colombes de la paix !