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Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je voudrais bien une source aussi si c'est possible. -
Opérations au Mali
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Un pays dont les députés ont un mandat qui a expiré est un pays sans pouvoir législatif légitime. Dire « politiquement en ordre de marche » dans un tel contexte, c'est de la grossière propagande. Cette expiration de mandat est d'autant plus regrettable que le Mali est un pays en pleine explosion démographique où chaque génération est plus nombreuse que la précédente. Donc il y a des tas de jeunes électeurs en droit d'être représentés au parlement : tous ceux qui ont entre 18 et 24 ans n'ont pas voté lors de la législative de 2007, mais ils auraient dû voter dès 2012. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
J'aimerais bien une source pour confirmer cette déclaration allemande de vendredi. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
L'autre jour lors du débat au Sénat François Rebsamen a dit « La coalition nationale syrienne s'est d'ailleurs engagée à bannir les armes chimiques ». J'aimerais bien avoir une confirmation, le nom du porte parole, et la date de cette déclaration. Et est-ce que le peuple syrien serait d'accord avec l'idée d'abandonner cet arsenal chimique tout en laissant à Israël l'avantage de posséder des armes nucléaires ? Si l'on faisait un référendum en Syrie sur cette question, est-ce que le peuple syrien dirait majoritairement "les armes chimiques, on n'en veut plus" ? Si l'on fait un jour des élections libres en Syrie, est-ce que le peuple syrien votera pour des candidats qui ont dans leur programme électoral un projet d'élimination des armes chimiques ? -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Il faut noter que contrairement aux 11 autres pays, l'Allemagne a attendu un jour pour déclarer verbalement qu'elle soutenait le texte (ce qui ne veut pas forcément dire apposer une signature dessus, ne serait-ce que pour une raison matérielle : sur un papier on signe et on date. À partir du moment où la date est passée on ne peut plus signer sur le même papier). Il faut noter que c'est lors d'un entretien avec Hollande en Russie que Merkel a vraisemblablement obtenu la modification de la position française quant à l'attente du rapport de l'ONU : c'est à dire probablement hors des systèmes d'espionnage américains qui n'ont pas vu venir - et donc n'ont pas été capable de contrer - ce coup de dernière minute. Il est donc plus important que jamais de sécuriser la diplomatie française contre l'espionnage américain, ce qui n'était pas le cas ces derniers temps, comme l'explique l'article http://www.spiegel.de/international/world/nsa-targeted-french-foreign-ministry-a-919693.html (1er septembre 2013). Sur le fond, il faut noter que le texte américain (C'est Susan Rice qui a lancé le projet de texte http://www.tradearabia.com/news/INTNEWS_242328.html ) signé par les 11 du G20 (plus éventuellement l'Allemagne) est vidé en grande partie de sa substance anti-ONU par le revirement français sur la question d'attendre le rapport des inspecteurs. À propos des frappes, je pense que la conclusion est inverse : comme les frappes n'y sont pas mentionnées explicitement, ce texte ne rend pas les signataires co-responsables d'une éventuelle frappe. Le texte est une simple opération de propagande pour faire croire aux sénateurs et représentants américains ainsi qu'à leur électorat que c'est le cas alors que cela ne l'est pas. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
http://thehill.com/blogs/defcon-hill/operations/320823-congressional-vets-line-up-against-action-in-syria (7 septembre 2013) Sur les 16 sénateurs et représentants ancien militaires (c'est à dire qui ont fait une guerre d'Irak ou d'Afghanistan, etc.) la plupart, une dizaine, vote non. Trois ou quatre votent oui et trois ou quatre sont indécis. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.spiegel.de/international/world/situation-in-syria-deteriorates-as-west-looks-for-answers-a-919733.html (2 septembre 2013) Cet article dit que l'artillerie syrienne positionnée sur le mont Kassioun qui domine Damas a été repliée vers la ville tout en visant le mont Kassioun en espérant que les rebelles ne s'en empareraient pas. Par contre dès l'instant où Obama a dit qu'il allait attendre la réponse du Congrès, l'artillerie est remontée sur le mont Kassioun. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Le blog de Brown Moses est très apprécié ici aussi. Il est régulièrement invoqué dans le fil « Guerre civile en Syrie » (il suffit d'aller sur le fil, et de taper "Brown" dans la boîte de recherche). -
Voir aussi http://www.nybooks.com/articles/archives/2009/mar/26/what-you-can-learn-from-reinhold-niebuhr/?page=1 (26 mars 2009) où Brian Urquhart recense « L'Ironie de l'histoire américaine » de Reinhold Niebuhr (1952) - l'un des livres de chevet de Barack Obama, apparemment - réédité avec une introduction de Bacevich et « Les limites de la puissance : la fin de l'exceptionnalisme américain » de Bacevich (2008). Dans ce livre, Bacevich décrit l'évolution de l'Amérique passant de 1950 à 1990 de la production à la consommation, sa dépendance au pétrole, la militarisation croissante et les peurs agitées par les politiciens pour justifier les budgets militaires. Il n'y a plus de vrais stratèges : les civils confondent la stratégie avec l'idéologie, les militaires avec les opérations. http://www.youtube.com/watch?v=hAu2RN2Ly0k Interview d'Andrew Bacevitch le 6 septembre 2013 (sous-titres disponibles)
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Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est très bizarre le jeu joué par Ignatius. Il doit avoir une source au Département d'État qui a laissé fuiter ce rapport, probablement dans le but de "rassurer" l'opinion publique (mais dans un contexte où Obama dit que non, il n'est pas question de faire tomber Bachar, je ne sais pas si c'est très rassurant). Ignatius par ailleurs doit avoir le téléphone du général Fahd. Et là, pas de chance, Fahd n'a pas l'air au courant du tout de ce magnifique plan qui annonce que tout marchera comme sur des roulettes si Bachar tombe. Donc apparemment Ignatius n'est pas complètement dupe et ne se laisse pas totalement manipuler par sa source au département d'État. http://french.news.cn/monde/2013-09/08/c_132702446.htm (8 septembre 2013) La Turquie a dépêché des avions de combat F-16 vers la frontière syrienne suite à une grosse explosion dans la zone -
Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.spiegel.de/politik/ausland/syrien-assad-kommandeure-wollten-seit-monaten-giftgas-einsetzen-a-921020.html (8 septembre 2013) L'hebdomadaire Bild am Sonntag dit que la frégate allemande de renseignement électromagnétique Oker a intercepté des communications syriennes indiquant qu'il y a quatre mois certains commandants syriens poussaient Assad à l'utilisation d'armes chimiques. http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/22/01003-20120822ARTFIG00403-le-navire-espion-oker-fait-des-vagues-en-allemagne.php (23 août 2012) La fiche technique du bâtiment nous apprend que ce navire de 83,5 m n'est pas équipé d'armement lourd. Son pouvoir de nuisance est ailleurs: dans son équipement en matériel électromagnétique et élecro-optique dissimulé sous son radôme gris marine. Mieux: grâce à une technique «unique au monde» jalousement gardée secrète, le bâtiment peut détecter des mouvements de troupe jusqu'à 600 kilomètres à la ronde. Largement suffisant pour espionner jusqu'à Alep ou Damas, même pour un bateau naviguant dans les eaux internationales. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.tehrantimes.com/politics/110563-rafsanjani-denies-statements-attributed-to-him-on-sarin-gas-use-in-syria (7 septembre 2013) Rafsandjani dément avoir dit cela. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
http://english.alarabiya.net/en/News/world/2013/09/08/Report-UK-companies-sold-poison-gas-chemicals-to-Assad.html (8 septembre 2013) Entre mai 2004 et mai 2010, deux entreprises britanniques ont eu 5 licences du gouvernement britannique pour vendre du fluoride de sodium à la Syrie, un produit qui entre dans la recette de fabrication du sarin, en violation d'un traité international qui interdit ce commerce. On ne peut pas exclure pour l'instant que le fluoride de sodium ait été utilisé conformément à la licence, pour faire des cosmétiques. http://video.msnbc.msn.com/alex-witt/52899937#52899937 (1er septembre 2013) Le représentant de New York Charles Rangel, démocrate, explique pourquoi il votera non. L'Amérique n'est pas menacée. Ce n'est pas le problème de l'Amérique, mais le problème de la communauté internationale. C'est dans les banlieues que l'armée recrute. En cas de participation des Etats-Unis à une opération militaire internationale, il faut au préalable une loi de conscription, de façon à assurer que les enfants des classes aisées prennent les mêmes risques que ceux des classes modestes. http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/09/04/obama_can_t_win_syria?page=0,0 En octobre 2002, Barack Obama a dit : Je ne m'oppose pas à toutes les guerres. Ce à quoi je m'oppose c'est les guerres stupides. Ce à quoi je m'oppose c'est les guerres de réaction épidermique... Je ne me fais aucune illusion sur Saddam Hussein. C'est un homme brutal. Un homme sans scrupules. Un homme qui fait une boucherie de son propre peuple pour assurer son propre pouvoir. Il a de façon répétée défié les résolutions de l'ONU, contrecarré les équipes d'inspecteurs de l'ONU, développé des armes chimiques et biologiques et caressé des projets de capacité nucléaire... Mais je sais aussi que Saddam ne pose pas un danger imminent et direct aux Etats-Unis ou à ses voisins... Je sais qu'une invasion de l'Irak sans une justification claire et sans un soutien international fort ne fera qu'attiser les flammes du Proche Orient, et encouragera les pires plutôt que les meilleures impulsions du monde arabe, et renforcera le recrutement d'Al-Qaeda. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Un autre éditorialiste dit qu'il voit la fonction de Rice comme "superviseur" de Kerry : http://www.bloomberg.com/news/2013-06-05/what-susan-rice-s-white-house-promotion-means.html L'article http://www.huffingtonpost.com/anthony-amore/no-shame-in-this-administration_b_3391174.html dit que le prédécesseur de Rice, Tom Donilon ancien lobbyiste n'avait pas le bon profile pour le poste. En revanche le général James Jones, de 2009 à 2010 était parfait selon l'auteur. -
Intervention occidentale en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
J'y ai pensé aussi, et j'en ai déduit que pour Scales ils ne logent pas à la Maison Blanche (le premier est au Pentagone, le second au Harry Truman Building) La remarque de Scales pourrait viser Susan Rice, qui, quant à elle, est postée à la Maison Blanche, et qui a plus d'importance que le Secrétaire d'Etat dans l'administration Obama : elle est la supérieure hiérarchique de Kerry et a un accès direct au président avec un entretien avec lui tous les jours, d'après http://www.thedailybeast.com/articles/2013/06/06/susan-rice-and-john-kerry-will-battle-for-obama-s-ear.html (6 juin 2013). -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Déclaration sur la Syrie de l'International Crisis Group http://www.crisisgroup.org/fr/publication-type/communiques/2013/mena/syria-statement.aspx (1er septembre 2013) (...) Malgré tout, quelques observations peuvent être faites sur les effets qu’une telle frappe pourrait ou ne pourrait pas avoir : - Une attaque militaire ne fera pas l’objet d’un consensus international. Par conséquent, toute tentative d’apporter des preuves tangibles de l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien, bien que nécessaire, restera inutile. Compte tenu des fausses déclarations qui ont servi de prétexte à l’invasion américaine de l’Irak en 2003 et, depuis, la polarisation régionale et internationale, ainsi que les dynamiques propres au conflit syrien, les preuves avancées par l’administration américaine ne suffiront pas à convaincre les nombreux sceptiques. - Cela pourrait décourager l’utilisation future d’armes chimiques en démontrant que des sanctions encore plus sévères seraient prises en cas de récidive – ce qui représenterait un aboutissement en soi. Mais si le régime syrien estime qu’il lutte pour sa survie, cette menace n’aura quasiment aucun effet. De plus, certains au sein de l’opposition pourraient être tentés d’utiliser de telles armes en accusant le régime dans le but précis de susciter une intervention américaine plus importante. - Cela pourrait entrainer une escalade de la violence en Syrie dans la mesure où le régime pourrait se venger contre les rebelles, tandis que l’opposition pourrait tenter de saisir cette occasion pour en tirer profit et améliorer ses positions. - Une escalade régionale ou internationale (par exemple, des représailles par le régime syrien, l’Iran ou le Hezbollah, principalement contre Israël) est possible mais demeure improbable compte tenu des risques qu’elle représente, bien que cela pourrait dépendre de la portée des attaques initiales. - Une action militaire, dont le but ne serait pas, selon Washington, de provoquer la chute du régime syrien, pourrait ne pas avoir d’effet à long terme sur le rapport de force sur le terrain. Le régime pourrait mener une propagande efficace en affirmant avoir résisté contre les Etats-Unis, et fédérer l’opinion publique locale et régionale autour de l’anti-américanisme et de l’anti-impérialisme. En réalité, la principale question que suscite l’éventualité d’une attaque militaire est de savoir si celle-ci améliorerait les perspectives de résolution du conflit par la voie diplomatique. Nombre d’observateurs affirment que ce ne sera pas le cas : après une attaque qu’ils considèrent comme illégale et illégitime, le régime et ses alliés seront peu enclins à négocier avec les Etats-Unis. En théorie, il faudrait une attaque suffisamment puissante pour pousser le régime à altérer sa stratégie, mais suffisamment mesurée pour ne pas susciter de représailles ou ne pas nuire à un processus diplomatique. En pratique, ce juste milieu est quasiment impossible à atteindre. (...) -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Réponse dans la partie "histoire militaire" du forum : http://www.air-defense.net/forum/topic/17647-guerre-iran-irak-1980-1988/ -
À la fin le blog de Francona renvoie à un article de 2002 : http://www.nytimes.com/2002/08/18/world/officers-say-us-aided-iraq-in-war-despite-use-of-gas.html?pagewanted=all&src=pm , lequel indique que 60 officiers américains étaient employés dans le programme d'aide américaine à l'Irak sous la forme de renseignements. À partir de Foreign Policy et du blog, je reconstitue la chronologie sommaire suivante : Jusqu'à 1987, les Américains ne partagent pas de renseignements avec les Irakiens. Fin 1987 : les Américains détectent des mouvements d'unités du génie iranien, notamment des bâtisseurs de ponts dans une zone précise, permettant de savoir que c'est ici qu'aura lieu la prochaine offensive iranienne. Les Américains décident alors de communiquer ces renseignements à l'Irak. Avril 1988 : deuxième bataille d'Al-Fao qui est déclenchée par les iraniens comme les renseignements Américains l'avaient prédit et où les Américains acquièrent la preuve que les Irakiens ont utilisé des neurotoxiques. Entre la bataille d'Al-Fao et le cessez-le-feu d'août 1988 : trois autres grandes batailles où 1) les Américains savent sans plus aucun doute possible que les Irakiens ont un arsenal chimique et sont susceptibles de l'utiliser 2) il est décidé de ne pas interrompre le programme américain de fourniture de renseignements à l'Irak Le gazage des kurdes a été dénoncé en premier par des journalistes iraniens, puis par des journalistes anglais : voir http://en.wikipedia.org/wiki/Halabja_poison_gas_attack#Discovery_and_response . Je ne suis pas sûr que le gouvernement américain ait à l'époque fait un scoop avec des renseignements. D'après http://www.nytimes.com/2003/01/17/opinion/17iht-edjoost_ed3_.html (janvier 2003) les Etats-Unis ont protégé Saddam Hussein d'une condamnation internationale trop forte en prétendant que l'Iran partageait la responsabilité avec l'Irak de l'attaque chimique d'Halabja. Si l'on suit cette explication, les Américains à l'époque semblent avoir fourni des mensonges plutôt que des scoops à l'opinion publique mondiale sur Halabja.
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Je n'ai pas suivi toute la discussion sur l'emploi des armes chimiques en Irak. Mais au cas où le lien n'aurait pas été indiqué dans ce fil, il y a un article qui traite semble-t-il de ces questions et apporte des réponses dans Foreign Policy : http://www.foreignpolicy.com/articles/2013/08/25/secret_cia_files_prove_america_helped_saddam_as_he_gassed_iran?page=full (26 août 2013) « Exclusif : des dossiers de la CIA prouvent que l'Amérique a aidé Saddam quand il gazait l'Iran ». Sous-titre : « Les États-Unis savaient qu'Hussein lançait une des pires attaques de l'histoire - et l'ont quand même aidé ». Foreign Policy a interviewé le colonel à la retraite Rick Francona qui était attaché militaire à Bagdad durant les quatre offensives chimiques irakiennes du début de l'année 1988 qui s'appuyaient sur de l'imagerie satellite et des renseignements américains : « Les Irakiens ne nous ont jamais dit qu'ils avaient l'intention d'utiliser des gaz neurotoxiques. Ils n'avaient pas besoin de nous le dire. Nous le savions ». -
Guerre civile en Syrie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.washingtonpost.com/opinions/david-ignatius-syria-nears-a-turning-point/2013/09/04/e259ba1e-15b4-11e3-a2ec-b47e45e6f8ef_story.html (5 septembre 2013) Article signé David Ignatius. Le général Ziad Fahd, commandant rebelle du front sud, a donné une interview mercredi dans laquelle il dit que, fort de ses 30000 hommes, il est en mesure de prendre Damas, si les Etats-Unis et leurs alliés neutralisent 6 bases aériennes et 3 batteries de lancement de roquettes. Fahd n'a offert que peu de détails sur trois questions clés pour une transition : protéger la communauté alaouite de la vengeance meurtrière si le régime tombe ; travailler avec les éléments réconciliables de l'Armée syrienne pour maintenir l'ordre et empêcher le type de chaos consécutif à la chute de Saddam Hussein en Irak et de Mouammar Khadafi en Libye ; prévenir l'utilisation future d'armes chimiques par le régime Assad dans une tentative désespérée de l'emporter. Ces questions sont cruciales donc elles méritent une attention spéciale. « Je ne m'attend pas à des vengeances meurtrières » a dit Fahd, ajoutant que ses forces « se tourneraient vers les tribunaux » pour poursuivre les crimes du régime. Cela n'est pas suffisant ; L'opposition a besoin d'un plan spécifique. À propos du travail avec l'armée, Fahd a dit qu'il avait des informateurs dans l'armée mais pas de plan pour une liaison future. Cela n'est pas adéquat. Et pour finir, Fahd a dit que le régime pourrait « peut-être » utiliser les armes chimiques à nouveau, et que pour cette raison les Etats-Unis devraient mettre hors jeu les stocks et la structure de contrôle et commande de ces armes. Cela nécessiterait probablement l'intervention de troupes au sol, ce qu'Obama a exclu. Ces questions sur la fin de la guerre font l'objet d'un nouveau rapport adressé au Département d'État, rédigé cette semaine par l'un des stratèges les plus en pointe de l'Armée Syrienne Libre. Il souligne ce qu'il appelle le « plan pour Damas » qui vise à « gérer le vide de pouvoir en cas d'effondrement soudain d'Assad ». Le plan inclut des mesures pour sécuriser les installations chimiques, assurer la sécurité dans la ville, protéger les Alaouites des représailles, et travailler avec l'Armée syrienne. http://blog.foreignpolicy.com/posts/2013/09/06/making_sense_of_the_syrian_rebels_order_of_battle (6 septembre) Elisabeth O'Bagy pense que le chiffre de 30000 hommes avancé par Fahd est exagéré. « Il y a beaucoup de combattants là bas, mais il n'est pas clair qu'ils soient suffisamment coordonnés pour mener une telle opération ». -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Article signé par Robert H. Scales, major général à la retraite, ancien directeur de l'Army War College Ils [les militaires actifs et retraités interrogés] sont gênés d'être associés à l'amateurisme des tentatives de l'administration Obama de concevoir un plan qui fasse sens sur le plan stratégique. Personne dans le personnel de la Maison Blanche n'a la moindre expérience de la guerre ou la comprend. Jusqu'à présent, cette marche à la guerre viole les principes de la guerre les uns après les autres, y compris l'effet de surprise, l'effet de masse, et la définition d'un but clair et réaliste. (...) Ils sont indignés par le fait que ce qui pourrait survenir est un acte de guerre et un consentement à risquer des vies américaines pour un lapsus à propos de "lignes rouges". Ces actes seraient pour punir et pour restaurer la réputation d'un président. Nos professionnels en service expliquent que tuer plus de Syriens ne dissuadera pas la volonté iranienne de nous affronter. (...) Notre très respecté président soldat Dwight Eisenhower avait eu la gravité et le courage de dire huit fois non à la guerre pendant sa présidence. Il a mis fin à la guerre de Corée et refusé d'aider les Français en Indochine ; Il a dit non à ses anciens compagnons d'armes français et britanniques lorsqu'ils demandèrent une participation américaine à la capture du canal de Suez. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.washingtonpost.com/blogs/the-fix/wp/2013/09/06/momentum-moving-strongly-against-syria-resolution-in-congress/ (6 septembre 2013) Le décompte fait par le Washington Post des intentions de vote à la chambre aboutit à une somme des "non" et "penche vers le non" de 223, franchissant la barre de la majorité absolue qui est de 217. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Associated Press note la cacophonie de la diplomatie française : http://abcnews.go.com/International/wireStory/kerry-courts-world-support-syria-strike-20183727 (7 septembre 2013) Le président français François Hollande s'est montré soudainement prudent vendredi, disant qu'il attendrait un rapport de l'ONU avant de décider d'intervenir militairement. C'était la première fois que Hollande disait qu'il attendrait le rapport de l'ONU. (...) L'annonce de Hollande a semblé prendre le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius par surprise. Plus tôt vendredi il avait dit à la réunion des ministres des affaires étrangères européens à Vilnius qu'il n'y avait pas besoin d'attendre le rapport de l'ONU car il ne ferait que confirmer ce que l'on sait déjà : que l'attaque chimique a eu lieu, mais il ne dirait pas qui est responsable. Apparemment c'est Merkel, à Saint Petersbourg, qui a convaincu Hollande de s'éloigner de la position fabiusienne et de se rapprocher de la position allemande : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/09/05/au-g20-hollande-attend-des-avancees-politiques-sur-la-syrie_3472049_823448.html (6 septembre 2013) Peu avant ce dîner, Mme Merkel a rendu une visite impromptue à François Hollande, venant défendre en tête-à-tête sa position, partagée par la majorité écrasante des Européens : le rejet de toute intervention militaire qui serait conduite sans l'aval de l'ONU et la priorité absolue accordée à la voie politique. -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Il est assez consternant d'apprendre que le représentant de la France a signé un torchon qui dit : http://www.lepoint.fr/monde/syrie-onze-pays-appellent-a-une-reponse-internationale-forte-06-09-2013-1721861_24.php (6 septembre 2013) "Les signataires ont depuis toujours demandé une résolution forte du Conseil de sécurité des Nations unies", mais ce dernier "est paralysé, comme il l'a toujours été depuis deux ans et demi", et "le monde ne peut attendre le résultat d'interminables processus voués à l'échec", lit-on dans le document. Ce texte a été signé par l'Australie, le Canada, la France, l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis. La France encore une fois se dissocie de l'Allemagne, et de nombreux pays européens. Le représentant de la France crache son mépris sur l'ONU, comme si on pouvait se passer de la MINUSMA pour assurer la stabilité du Mali, par exemple... -
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Wallaby a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30996&Cr=Syrie (6 septembre 2013) Aucun pays n'est autorisé à faire justice lui-même et toute action en Syrie doit être approuvée par le Conseil de sécurité, a déclaré le Représentant spécial conjoint de la Ligue des États arabes et des Nations Unies pour la crise syrienne, Lakhdar Brahimi. (...) Les échantillons biomédicaux et environnementaux prélevés par l'équipe d'experts des Nations Unies sur le site d'une attaque présumée à Ghouta, en banlieue de Damas, sont actuellement en cours d'analyse par quatre laboratoires européens. http://fr.euronews.com/2013/09/06/syrie-les-europeens-eux-aussi-divises/ (6 septembre 2013) “Chypre et les bases britanniques ne seront pas utilisées comme rampe de lancement pour quelque opération militaire que ce soit “, a déclaré le ministre Ioannis Kasoulides.