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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.sueddeutsche.de/kultur/verein-deutsche-sprache-duden-ist-sprachpanscher-des-jahres-1.1760465 (2 septembre 2013) La Ligue de la Langue Allemande attribue le premier prix du « plus grand adultérateur de la langue » au dictionnaire Duden. Est épinglée la mention de l'anglicisme qui-se-la-pète « soccer » comme synonyme de Fussball. Le deuxième prix est attribué au ministre des Finances Wolfgang Schaüble, à cause de son insistance à faire toutes ses interventions en anglais, « sapant ainsi les tentatives d'ancrer l'allemand comme langue de travail de l'Europe ».
  2. Pas besoin de taper. On peut diminuer l'influence des Etats du Golfe en invitant les Français dont les trajets sont adaptés, les entreprises et les administrations dont les besoins s'y prêtent, de s'équiper en automobile Renault Kangoo ZE tout électrique - ou équivalent d'une autre marque : http://blogautomobile.fr/renault-kangoo-ze-poste-postier-alectrique-199069 .
  3. Julien Barnes Dacey, de l'European Council of Foreign Relations dont j'avais indiqué au mois de juin le texte "L'impératif d'une désescalade en Syrie" http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/?view=findpost&p=669613 a écrit un article le 30 août 2013 : http://www.huffingtonpost.co.uk/julien-barnesdacey/syria-conflict_b_3842294.html?utm_hp_ref=uk-politics?ncid=GEP dans lequel il fait certaines suggestions : Dans l'immédiat, s'il y a une alternative diplomatique, elle pourrait inclure : (a.) Travailler avec l'ONU pour étendre le mandat des inspecteurs vis à vis des allégations d'utilisation d'armes chimiques ; Pousser la Russie sur cette question revient à jouer dans une zone où elle est sur la défensive, plutôt que là où elle est plus forte, à savoir la force militaire opposée. (b.) Chercher ainsi à établir une base de pièces à convictions plus claire, préalablement à la reprise des discussions au Conseil de Sécurité ; (c.) Ceci s'appuierait sur les positions que la Russie, la Chine et l'Iran ont prises contre l'utilisation des armes chimiques et pour de meilleures pièces à conviction, dans le but de pousser Assad sur la question des inspecteurs et d'une surveillance plus large des armes chimiques. (d.) Une seconde phase de cette approche, qui s'appuierait sur un accord sur les armes chimiques, pourrait ensuite consister en un effort diplomatique plus large où les acteurs clés internationaux et régionaux accepteraient de pousser les deux parties vers un accord de partage du pouvoir à une table de négociations et possiblement, au retour des observateurs internationaux pour tenter de mettre en place et de sécuriser des cessez-le-feu localisés.
  4. Il y a les poursuites pénales des auteurs de l'attaque devant la CPI. C'est également ce que propose la Ligue Arabe : http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/01/01003-20130901ARTFIG00169-la-ligue-arabe-divisee-sur-une-intervention-occidentale-en-syrie.php réclamant que «les auteurs de ce crime odieux» soient traduits devant la justice internationale «comme les autres criminels de guerre.» Eu égard à la possession d'un arsenal chimique, oui, car la Syrie n'est pas signataire de la convention de 1993. Eu égard à l'utilisation de cet arsenal chimique, si cette utilisation est prouvée, non, car la Syrie est signataire du protocole de la convention de Genève de 1925.
  5. Le cadavre de la démocratie bouge encore avec parfois quelques spasmes, comme l'autre jour avec le vote anti-intervention des parlementaires britanniques à Westminster. Mais comme le remarque Glenn Greenwald, Obama se comporte comme un monarque qui daigne convoquer un congrès sans pouvoir, assimilé à un conseil du trône purement consultatif : http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/sep/01/obama-congress-syria-authorization (1er septembre 2013). http://www.theguardian.com/world/2013/aug/30/us-led-attack-syria-coalition (30 août 2013) Le revers de David Cameron à la chambre des Communes pourrait avoir un coût politique et militaire pour le Royaume-Uni dans les États du Golfe, selon Émile Okayem de l'International Institute of Strategic Studies : « Sous son gouvernement, le Royaume-Uni a travaillé à restaurer sa présence dans le Golfe même si cela a suscité des questions embarrassantes à Londres sur les droits de l'homme en Arabie Saoudite, aux Émirats Arabes Unis et au Bahrain. Cette stratégie "à l'est de Suez" a des dimensions politiques, stratégiques et commerciales. Plusieurs États du Golfe l'ont accueillie favorablement, mais la crédibilité du Royaume-Uni comme acteur stratégique disposé à projeter des forces pourrait désormais souffrir. La France est l'autre acteur européen important dans la région, avec une base à Abu Dhabi et plusieurs accords de défense. Beaucoup voient les deux comme des concurrents. Une implication française en Syrie pourrait réhausser son image. » Si c'est uniquement cela, cela veut dire que la France a anéanti des décennies de cohérence diplomatique en soutien du droit international et des procédures de l'ONU, pour le plat de lentilles de quelques contrats juteux dans le Golfe. http://www.nytimes.com/2013/08/31/world/europe/in-turnaround-its-france-backing-arms-while-britain-sits-on-syria-sidelines.html?pagewanted=2&_r=1& (31 août 2013) Denis Bauchard, ancien ambassadeur de France et expert du Proche-Orient à l'IFRI, a dit que le consentement de Mr Hollande au contournement du Conseil de Sécurité apparaissait comme « extrêmement contraire à notre politique traditionnelle » de défendre la légitimité de l'ONU, en particulier au Proche-Orient. http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20130901.REU1389/ayrault-recevra-lundi-les-dirigeants-du-parlement-sur-la-syrie.html (1er septembre 2013) "On voit bien le risque aujourd'hui, c'est que la France devienne la marionnette des Etats-Unis", a déclaré l'ancien ministre UMP [et ancien diplomate] Bruno Le Maire sur BFMTV. http://www.sudouest.fr/2013/08/31/bruno-le-maire-epingle-la-diplomatie-francaise-1155096-2733.php (31 août 2013) En clair, alors que François Hollande semble prêt à intervenir avec les États-Unis, vous attendez autre chose qu’un simple alignement de la France… Oui, la France doit avoir une politique internationale indépendante. Par ailleurs, les États-Unis n’ont pas de stratégie claire pour la Syrie. Ce serait donc une erreur que la France se mette dans leurs pas. On ne peut recourir à la force que lorsque toutes les voies diplomatiques ont été épuisées. Est-ce le cas ? Non. Il reste un travail de pression diplomatique intense à faire vis-à-vis de Moscou et de Pékin. Un dialogue avec Téhéran est aussi nécessaire. La diplomatie française est-elle à la hauteur dans cette crise ? Aucune stratégie politique de sortie de crise pour la Syrie n’a été définie depuis plusieurs mois. La France aurait pu lancer des initiatives diplomatiques au début du conflit, quand la situation sur le terrain était moins confuse. La France est un gardien du droit international. Son statut de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies lui donne le poids et la légitimité pour agir. Je souhaite que la France entre enfin en action. Rappelez-vous http://www.leparisien.fr/international/syrie-la-communaute-internationale-obligee-a-agir-selon-hollande-05-06-2013-2869085.php (5 juin 2013) «Nous ne pouvons agir que dans le cadre de la légalité internationale», a cependant observé le chef de l'Etat [François Hollande], interrogé sur la possibilité d'une intervention alliée en Syrie. Pourquoi la France tourne-t-elle brusquement le dos à la légalité internationale après en avoir fait un principe pendant des décennies et des décennies ? Cela mériterait un petit débat. Parce que si on en arrive là, il n'y a plus besoin que la France ait une diplomatie et un outil militaire indépendants. On pourrait très bien transformer la France en territoire d'outre-mer de l'Amérique sur le modèle de Porto Rico, ou sur le modèle de l'"accord de Nouméa", en remplaçant Nouvelle-Calédonie par France et France par États-Unis. Notons que le principe de légalité internationale vient d'être réaffirmé par la Ligue Arabe : http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/01/01003-20130901ARTFIG00169-la-ligue-arabe-divisee-sur-une-intervention-occidentale-en-syrie.php (1er septembre 2013) Réunis dimanche soir au Caire, les pays arabes ont « appelé l'ONU et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités conformément à la Charte des Nations unies et au droit international, afin de prendre les mesures de dissuasion nécessaires » (C'est moi qui souligne)
  6. http://www.latimes.com/opinion/commentary/la-oe-edelson-obama-syria-military-action-20130830,0,2055546.story (30 août 2013) Quand il était en campagne électorale en 2007, Barack Obama, ancien professeur de droit, a dit que le président ne pouvait déclencher les hostilités sans déclaration de guerre votée par le Congrès, lorsqu'il n'y a pas une menace réelle ou imminente de la nation.
  7. Eh bien espérons que ce soit avéré. Cela permettra de faire du rétropédalage, de dire qu'au fond on a envoyé le Chevalier Paul principalement pour espionner les Américains et savoir ce qu'ils mijotent.
  8. Je ne suis pas assez expert pour faire le distinguo entre néo con et faucon à l'ancienne, mais tout le gratin, le ban et l'arrière-ban des Karl Rove, William Kristol, Robert Kagan, sans oublier notre Béachelle national s'est fendu d'une belle lettre datée du 27 août 2013 demandant qu'on neutralise les armes chimiques du régime syrien (« faire en sorte qu'elles ne puissent menacer l'Amérique [comme si l'Amérique était menacée...], les alliés de l'Amérique et le peuple syrien ») et de « détruire ou dissuader la force aérienne du régime Assad ». C'est à dire qu'ils demandent cette chose que le général Martin Dempsey a décrite comme étant une opération extrêmement lourde (détruire les capacités aériennes syriennes) et demandant des troupes au sol (maitriser les stocks d'armes chimiques). Dans l'article suivant : http://news.yahoo.com/syria-war-escalates-americans-cool-u-intervention-reuters-003146054.html (24 août 2013) Il est noté que le pourcentage de oui à la question "êtes vous favorables à une intervention si Bachar el Assad attaque des civils avec des armes chimiques" a baissé entre le 13 août (avant l'attaque chimique de la Ghouta) et un autre sondage du 19 au 23 août (après l'attaque) passant de 30.2 % à 25 %. Les opposants passent respectivement de 41.6% à 46 %. Autre série de questions : Il ne faut pas intervenir dans la guerre civile syrienne : 60% Obama devrait agir : 9% L'article indique aussi un sondage fait "cette semaine" avec les résultats suivants : Préfère qu'il n'y ait aucune intervention : 37% Frappes aériennes pour aider les rebelles : 12 % No Fly Zone : 11% Invasion multinationale : 9% Invasion par les troupes américaines seules : 4% Autre série de questions : Obama devrait faire plus qu'envoyer des armes aux rebelles : 11% Obama ne devrait pas aider les rebelles : 89 % Même si les questions qui mentionnent les attaques chimiques rendent le public plus favorable à l'option militaire que celles qui ne les mentionnent pas, la tendance est à la baisse de l'interventionnisme. Le discours officiel qui est de dire on fait une frappe mais ça n'aidera pas les rebelles et ça n'équivaut pas à intervenir dans une guerre civile est très "habile", mais je ne suis pas sûr que le public ait l'esprit assez tortueux pour en comprendre la subtilité. Le 9% du "Obama doit agir" face à "ne pas intervenir dans une guerre civile" est très bas...
  9. Pour l'Australie, je n'y crois pas trop. Ils sont en pleine campagne électorale. http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/29/australia-syria-intervention (29 août 2013) Comme [le ministre des affaires étrangères] Carr l'a confirmé hier, il n'y aura pas de troupes australiennes impliquées dans l'attaque en Syrie. D'après l'auteur de l'article, l'Australie devrait s'en tenir à un simple soutien moral, assorti d'une aide diplomatique puisque c'est l'Australie qui présidera le Conseil de Sécurité de l'ONU prochainement.
  10. http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-d-ete-la-communaute-internationale-face-a-la-crise-syrienne-2013-08-30 (30 août 2013) La communauté internationale face à la crise syrienne Avec Jean-Marc Thouvenin: Professeur agrégé de Droit Public à Paris X Nanterre (...) et Bertrand Badie, professeur (...) à l’Institut d’études politiques de Paris
  11. Peut-être que Louis XIV l'avait dit auparavant, mais on peut retracer l'origine de cette phrase avec certitude jusqu'à Palmerston : We have no eternal allies, and we have no perpetual enemies. Our interests are eternal and perpetual, and those interests it is our duty to follow. Speech to the House of Commons (1 March 1848), Hansard’s Parliamentary Debates. 3rd series, vol. 97, col. 122. Source : http://en.wikiquote.org/wiki/Henry_Temple,_3rd_Viscount_Palmerston Il faut les deux : la force et le droit, et il faut mettre la force au service du droit. Sinon on entre dans un raisonnement de "milice privée", d'autodéfense, National Rifle Association, etc... « J’aurais pu être Trayvon Martin » a dit Barack Obama. Je ne connais pas le monde arabe plus que cela, mais probablement un certain nombre d'Arabes pensent « J'aurais pu être un dommage collatéral de Tony Blair et George W. Bush ». La sécurité de la France n'est pas en jeu en Syrie puisque 1°) Bachar n'a aucune mauvaise intention à l'égard de la France 2°) Les missiles à plus longue portée des Syriens ne vont pas plus loin que Chypre. L'intéret c'est très important, comme le dit Palmerston (ou Louis XIV, je ne sais pas). Mais comme le disait hier soir Hubert Védrine sur BFMTV, le monde du futur sera un monde où l'Occident est de moins en moins dominant. Donc l'intéret des générations occidentales futures, c'est qu'on leur laisse en héritage un « État de droit international » où ils seront gardés par des policiers Chinois et Indiens qui mettront en application les règles de droit international discutées à l'assemblée des nations unies. Ce que nous faisons au Mali en invitant les Chinois à participer à la MINUSMA, c'est précisément cela. Ce sont des Chinois qui viennent pour sécuriser la stabilité sous la frontière sud de l'Europe.
  12. Une chose qui m'intrigue, c'est de voir comment les Européens moins impliqués, comme Angela Merkel, vont réagir. Jusqu'à présent Angela Merkel avait trouvé le positionnement le plus astucieux : elle encourage les Américains et les Britanniques verbalement, mais elle ne fournit pas un seul soldat. Donc elle reste dans la légalité internationale et dans les petits papiers de Moscou et Pékin. Mais maintenant qu'elle a trouvé plus pacifiste qu'elle (le parlement de Londres), elle apparait en contraste, vis à vis de Moscou, etc. mais aussi de son opinion publique, comme une dangereuse va-t-en-guerre. http://www.zeit.de/politik/ausland/2013-08/syrien-hollande-angriff (30 août 2013) Hollande n'exclut pas une action avant mercredi ... donc avant que l'Assemblée Nationale n'ait son hochet ne se réunisse...
  13. http://blogs.ft.com/off-message/2013/08/30/a-stunning-vote-against-military-action-in-syria/ (30 août 2013) Article qui liste 7 raisons pour lesquelles David Cameron a essuyé une défaite au parlement. Personnellement je trouve que la raison N°4 est très forte : il a organisé son vote avant que l'équipe d'enquêteurs de l'ONU ne finisse son travail. C'est un peu comme demander à une cour de rendre un verdict alors que les expertises du crime sont encore en cours. Il y a une sorte d'insulte à l'intelligence des députés. Même chose lorsque David Cameron réunit le Conseil de Sécurité bien trop tôt. Même chose lorsque le site atlantico.fr lance un sondage CSA pour demander à des sondés français de se prononcer bien trop tôt. C'est insulter une instance délibérante que de lui demander de trancher alors que le travail d'élaboration des preuves n'est pas terminé. C'est prendre la chambre pour une chambre d’enregistrement qui ne fait qu'entériner les ordres. Cela semble vouloir dire aussi que lui-même, David Cameron a un fonctionnement qui n'est pas un fonctionnement rationnel. (Je définis la rationalité comme le fait de faire dans l'ordre l'examen des preuves, puis l'élaboration des conclusions à en tirer).
  14. http://www.ft.com/intl/cms/s/0/5d845eba-10d3-11e3-b5e4-00144feabdc0.html (August 29, 2013 7:47 pm) "UK report on attack fails to produce ‘smoking gun’ evidence" By James Blitz in London Le Joint Intelligence Committee a indiqué qu'il n'avait pas de bonne explication quant à savoir pourquoi le régime Assad aurait pu décider d'accomplir l'attaque de la semaine dernière. « Il n'y a pas de déclencheur politique ou militaire évident pour l'usage par le régime d'armes chimiques à une échelle apparemment plus grande maintenant, particulièrement compte tenu de la présence en Syrie de l'équipe d'investigation de l'ONU », a-t-il dit. Le consensus parmi les hauts responsables de défense et de renseignement britanniques est que l'attaque à l'est de Damas était une erreur et que le gouvernement syrien n'avait pas l'intention d'attirer l'attention sur soi à un moment où l'opinion internationale se focalisait si fortement sur l'Égypte.
  15. http://www.nrc.nl/nieuws/2013/08/29/advies-aanval-op-syrie-juridisch-niet-mogelijk-zonder-mandaat-v-raad/ (29 août 2013) Le ministère des affaires étrangères néerlandais rend publique l'avis du spécialiste de droit international André Nollkaemper qui a été consulté sur le projet de frappe en Syrie : [sans mandat des Nations Unies] « dans la situation actuelle, ce serait illégal ». « l'utilisation d'armes chimiques ne fournit aucune base juridique pour l'usage de la force ».
  16. Hier, pour combler mes lacunes sur le statut légal des armes chimiques, j'ai lu l'historique suivant : http://www.fas.org/nuke/control/geneva/intro.htm où la première chose que l'on apprend est que l'un des premier traités, approuvé par le Sénat des Etats-Unis en 1922, portait simultanément sur les armes chimiques... et sur les sous-marins. Et puis le traité a capoté, à cause de la France qui a refusé de le ratifier à cause des sous-marins. Quand j'ai lu le "surgit d'on ne sait où" de Rony Brauman, j'ai tout de suite repensé à cette histoire de sous-marins. Que des diligences se fassent attaquer par des bandits à cheval, passe encore, que des navires se fassent attaquer par des navires pirates, passe encore, mais des sous-marins qui surgissent d'on ne sait où, c'était probablement le franchissement d'un seuil d'amoralité insoutenable pour la conscience moderne au sortir de la première guerre mondiale. Mais ils avaient peut-être raison. Peut-être faudrait-il reprendre cette idée d'interdire les sous-marins. Brauman dit oui à une action limitée, mais on voit bien avec les questions posées par Boehner ( http://www.air-defense.net/forum/topic/12467-guerre-civile-en-syrie/page-217#entry692120 ) que nous ne sommes pas maîtres d'une éventuelle escalade. On ne peut pas tout prévoir. Il y a une probabilité de réaction en chaine vers une escalade. Une probabilité qu'on peut réduire en cadrant bien l'opération, mais cette probabilité ne sera jamais zéro. Ensuite, Brauman dit "Oui, on peut s'affranchir du Conseil de sécurité de l'ONU. Les précédents ne manquent pas !" Certes il a raison, mais je pense à ce que vient de dire Hubert Védrine à BFMTV. Jusqu'à présent nous étions dans un monde très fortement dominé par "nous" les occidentaux. Donc on pouvait se le permettre et les autres étaient bien obligés d'accepter. Mais dans le monde vers lequel nous allons, cela va changer. Rony Brauman a l'honnêteté d'ajouter : "Il y aura un prix politique à payer, sans doute". Donc je pense que parmi les questions qu'il faut poser aux gouvernements au parlement à Londres, à l'Assemblée à Paris et au Congrès américain, c'est : à quel type de prix à payer faut-il s'attendre de la part de la Russie ? De la part de la Chine ? de l'Inde etc... Qu'on sache où l'on va ou en tout cas qu'on ait une certaine idée, une certaine estimation de ce vers quoi on va et si le jeu en vaut la chandelle. Est-ce que les Chinois vont nous punir en choisissant sur tel ou tel marché d'acheter allemand au lieu d'acheter français, par exemple ? Je ne sais pas. C'est aux spécialistes du gouvernement de répondre.
  17. C'est quand même une bien curieuse façon de s'adresser au public que de poser aux sondés la question d'une "intervention de l'ONU" lorsque la plupart des analystes disent qu'il sera très difficile voire impossible d'obtenir une résolution de l'ONU approuvant l'opération. Il faut saluer le professionnalisme des journalistes de Ouest-France qui ne s'y sont pas laissé tromper, ajoutant à la fin de l'article : La question porte bien sur une intervention militaire « des Nations-Unies », alors que l’opération internationale qui semble se mettre en place après les forts soupçons d’emploi d’armes chimiques par le régime syrien devrait se faire sans mandat de l’ONU.
  18. http://gulfnews.com/news/region/syria/anti-mursi-group-pledges-support-for-al-assad-1.1225088 (28 août 2013) En soutien de l'Armée Arabe Syrienne, Hassan Shahin du mouvement égyptien Tamarod demande que l'on empêche les navires de guerre américains de passer le canal de Suez.
  19. Tomber de rideau final du dernier acte de l'épisode « junte », non ?
  20. http://www.malijet.com/a_la_une_du_mali/80357-sanogo%2C-meneur-du-putsch-de-2012%2C-ne-m%C3%A8nera-pas-la-r%C3%A9forme-de-l%E2%80%99.html (28 août 2013) Le Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, que dirigeait l’ex-capitaine devenu général 4 étoiles, Amadou Haya Sanogo, l’auteur du putsch qui a renversé le régime d’Amadou Toumani Touré, a été dissout par décret présidentiel http://www.malijet.com/en-direct-du-front/80332-une-grande-figure-djihadiste-et-lieutenant-de-belmokhtar-arrete.html (28 août 2013) L’armée malienne a confirmé avoir arrêté Mossab Nadhir, un terroriste membre du groupe de Mokhtar Belmokhtar.
  21. http://www.speaker.gov/press-release/boehner-seeks-answers-president-obama-syria (28 août 2013) Le président de la Chambre des Représentants des États-Unis d'Amérique, le républicain John Boehner, a préparé une liste de questions pour le président Obama : Quel critère le gouvernement a-t-il utilisé pour déterminer que cette utilisation d'armes chimiques est d'une ampleur qui justifie l'action militaire envisagée ? Le gouvernement considère-t-il que cette réponse constituera un précédent, au cas où des atrocités supplémentaires auraient lieu sur le plan humanitaire ? Quel résultat est-ce que le gouvernement attend de sa réponse ? Quel est l'effet souhaité des frappes militaires envisagées ? Si les frappes envisagées n'ont pas l'effet souhaité, est-ce que des frappes supplémentaires seront effectuées ? Est-ce que le seul but d'une frappe envisagée est d'envoyer un avertissement au régime Assad sur l'utilisation d'armes chimiques ? Ou bien est-ce qu'une frappe envisagée pourrait être effectuée dans l'intention de couper le régime dans son élan pour redonner l'avantage sécuritaire à l'opposition ? S'il reste incertain que les frappes obligeront le régime Assad à renoncer et à arrêter d'utiliser des armes chimiques contre le peuple syrien, ou si le président Assad en fait un usage accru, est-ce que le gouvernement envisage une escalade de l'action militaire ? Est-ce que le gouvernement lancera des frappes si les armes chimiques sont utilisées à un niveau moindre ? Envisagez-vous d'utiliser les forces armées des États-Unis pour répondre à des scénarios ou des situations qui n'impliquent pas directement le transfert ou l'utilisation d'armes chimiques ? En supposant que les cibles des frappes militaires envisagées se restreignent au cercle proche d'Assad et au commandement militaire, est-ce que le gouvernement a un plan de secours prêt à être utilisé au cas où les frappes perturbent ou sèment la confusion dans le commandement et le contrôle des stocks d'armement du régime ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés au cas où le régime est coupé dans son élan et où l'avantage passe à des organisations terroristes qui se battent pour acquérir des territoires et les maintenir sous leur contrôle ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés pour dissuader ou pour répliquer au cas où Assad commettrait des représailles contre les intérêts des États-Unis ou ceux de ses alliés dans la région ? Est-ce que le gouvernement a des plans de secours prêts à être utilisés au cas où les frappes impliqueraient les intérêts de puissances étrangères telles que l'Iran ou la Russie ? Est-ce que le gouvernement a l'intention de soumettre au Congrès une demande d'autorisation supplémentaire, au cas où l'étendue et la durée des frappes militaires envisagées dépasseraient celles du plan initial ?
  22. http://www.dw.de/uks-syria-stance-reminiscent-of-iraq-invasion/a-17051078 (28 août 2013) Deux éminents vétérans britanniques, l'amiral Alan West et le contre-amiral Chris Parry se sont prononcés contre l'attaque annoncée.
  23. Pure spéculation de ma part qui repose uniquement sur des "si" et sur aucune information du terrain, mais est-ce qu'on a une idée de la pression que Bachar met sur ses généraux ? Est-ce du même style que celle qu'Hitler mettait sur ses généraux à Stalingrad ? Pris en étau entre un adversaire plus puissant qui commence à vous écraser et un chef suprême qui interdit absolument de reculer, la tentation n'est-elle pas forte de se dégager en transgressant le tabou de l'arme chimique ?
  24. http://news.sky.com/story/1134206/syria-vote-will-not-approve-uk-military-action (28 août 2013) Selon Sky News, le vote au parlement britannique jeudi (demain) n'autorisera pas une participation britannique directe à une opération militaire en Syrie. Le parti travailliste a obtenu que cette autorisation fasse l'objet d'un autre vote qui n'aura pas lieu avant à la fin de la mission des inspecteurs de l'ONU. http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-23862114 (28 août 2013) Même son de cloche à la BBC : David Cameron "a changé d'avis". Finalement il y aura deux votes au parlement avant que le Royaume-Uni ne puisse participer à une action militaire directe en Syrie.
  25. Pourquoi donc a-t-elle proposé une résolution du conseil de sécurité sans attendre le rapport des inspecteurs ? C'est cohérent ?
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