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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. http://www.washingtonpost.com/opinions/david-ignatius-syria-nears-a-turning-point/2013/09/04/e259ba1e-15b4-11e3-a2ec-b47e45e6f8ef_story.html (5 septembre 2013) Article signé David Ignatius. Le général Ziad Fahd, commandant rebelle du front sud, a donné une interview mercredi dans laquelle il dit que, fort de ses 30000 hommes, il est en mesure de prendre Damas, si les Etats-Unis et leurs alliés neutralisent 6 bases aériennes et 3 batteries de lancement de roquettes. Fahd n'a offert que peu de détails sur trois questions clés pour une transition : protéger la communauté alaouite de la vengeance meurtrière si le régime tombe ; travailler avec les éléments réconciliables de l'Armée syrienne pour maintenir l'ordre et empêcher le type de chaos consécutif à la chute de Saddam Hussein en Irak et de Mouammar Khadafi en Libye ; prévenir l'utilisation future d'armes chimiques par le régime Assad dans une tentative désespérée de l'emporter. Ces questions sont cruciales donc elles méritent une attention spéciale. « Je ne m'attend pas à des vengeances meurtrières » a dit Fahd, ajoutant que ses forces « se tourneraient vers les tribunaux » pour poursuivre les crimes du régime. Cela n'est pas suffisant ; L'opposition a besoin d'un plan spécifique. À propos du travail avec l'armée, Fahd a dit qu'il avait des informateurs dans l'armée mais pas de plan pour une liaison future. Cela n'est pas adéquat. Et pour finir, Fahd a dit que le régime pourrait « peut-être » utiliser les armes chimiques à nouveau, et que pour cette raison les Etats-Unis devraient mettre hors jeu les stocks et la structure de contrôle et commande de ces armes. Cela nécessiterait probablement l'intervention de troupes au sol, ce qu'Obama a exclu. Ces questions sur la fin de la guerre font l'objet d'un nouveau rapport adressé au Département d'État, rédigé cette semaine par l'un des stratèges les plus en pointe de l'Armée Syrienne Libre. Il souligne ce qu'il appelle le « plan pour Damas » qui vise à « gérer le vide de pouvoir en cas d'effondrement soudain d'Assad ». Le plan inclut des mesures pour sécuriser les installations chimiques, assurer la sécurité dans la ville, protéger les Alaouites des représailles, et travailler avec l'Armée syrienne. http://blog.foreignpolicy.com/posts/2013/09/06/making_sense_of_the_syrian_rebels_order_of_battle (6 septembre) Elisabeth O'Bagy pense que le chiffre de 30000 hommes avancé par Fahd est exagéré. « Il y a beaucoup de combattants là bas, mais il n'est pas clair qu'ils soient suffisamment coordonnés pour mener une telle opération ».
  2. Article signé par Robert H. Scales, major général à la retraite, ancien directeur de l'Army War College Ils [les militaires actifs et retraités interrogés] sont gênés d'être associés à l'amateurisme des tentatives de l'administration Obama de concevoir un plan qui fasse sens sur le plan stratégique. Personne dans le personnel de la Maison Blanche n'a la moindre expérience de la guerre ou la comprend. Jusqu'à présent, cette marche à la guerre viole les principes de la guerre les uns après les autres, y compris l'effet de surprise, l'effet de masse, et la définition d'un but clair et réaliste. (...) Ils sont indignés par le fait que ce qui pourrait survenir est un acte de guerre et un consentement à risquer des vies américaines pour un lapsus à propos de "lignes rouges". Ces actes seraient pour punir et pour restaurer la réputation d'un président. Nos professionnels en service expliquent que tuer plus de Syriens ne dissuadera pas la volonté iranienne de nous affronter. (...) Notre très respecté président soldat Dwight Eisenhower avait eu la gravité et le courage de dire huit fois non à la guerre pendant sa présidence. Il a mis fin à la guerre de Corée et refusé d'aider les Français en Indochine ; Il a dit non à ses anciens compagnons d'armes français et britanniques lorsqu'ils demandèrent une participation américaine à la capture du canal de Suez.
  3. http://www.washingtonpost.com/blogs/the-fix/wp/2013/09/06/momentum-moving-strongly-against-syria-resolution-in-congress/ (6 septembre 2013) Le décompte fait par le Washington Post des intentions de vote à la chambre aboutit à une somme des "non" et "penche vers le non" de 223, franchissant la barre de la majorité absolue qui est de 217.
  4. Associated Press note la cacophonie de la diplomatie française : http://abcnews.go.com/International/wireStory/kerry-courts-world-support-syria-strike-20183727 (7 septembre 2013) Le président français François Hollande s'est montré soudainement prudent vendredi, disant qu'il attendrait un rapport de l'ONU avant de décider d'intervenir militairement. C'était la première fois que Hollande disait qu'il attendrait le rapport de l'ONU. (...) L'annonce de Hollande a semblé prendre le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius par surprise. Plus tôt vendredi il avait dit à la réunion des ministres des affaires étrangères européens à Vilnius qu'il n'y avait pas besoin d'attendre le rapport de l'ONU car il ne ferait que confirmer ce que l'on sait déjà : que l'attaque chimique a eu lieu, mais il ne dirait pas qui est responsable. Apparemment c'est Merkel, à Saint Petersbourg, qui a convaincu Hollande de s'éloigner de la position fabiusienne et de se rapprocher de la position allemande : http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/09/05/au-g20-hollande-attend-des-avancees-politiques-sur-la-syrie_3472049_823448.html (6 septembre 2013) Peu avant ce dîner, Mme Merkel a rendu une visite impromptue à François Hollande, venant défendre en tête-à-tête sa position, partagée par la majorité écrasante des Européens : le rejet de toute intervention militaire qui serait conduite sans l'aval de l'ONU et la priorité absolue accordée à la voie politique.
  5. Il est assez consternant d'apprendre que le représentant de la France a signé un torchon qui dit : http://www.lepoint.fr/monde/syrie-onze-pays-appellent-a-une-reponse-internationale-forte-06-09-2013-1721861_24.php (6 septembre 2013) "Les signataires ont depuis toujours demandé une résolution forte du Conseil de sécurité des Nations unies", mais ce dernier "est paralysé, comme il l'a toujours été depuis deux ans et demi", et "le monde ne peut attendre le résultat d'interminables processus voués à l'échec", lit-on dans le document. Ce texte a été signé par l'Australie, le Canada, la France, l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Turquie, le Royaume-Uni et les États-Unis. La France encore une fois se dissocie de l'Allemagne, et de nombreux pays européens. Le représentant de la France crache son mépris sur l'ONU, comme si on pouvait se passer de la MINUSMA pour assurer la stabilité du Mali, par exemple...
  6. http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=30996&Cr=Syrie (6 septembre 2013) Aucun pays n'est autorisé à faire justice lui-même et toute action en Syrie doit être approuvée par le Conseil de sécurité, a déclaré le Représentant spécial conjoint de la Ligue des États arabes et des Nations Unies pour la crise syrienne, Lakhdar Brahimi. (...) Les échantillons biomédicaux et environnementaux prélevés par l'équipe d'experts des Nations Unies sur le site d'une attaque présumée à Ghouta, en banlieue de Damas, sont actuellement en cours d'analyse par quatre laboratoires européens. http://fr.euronews.com/2013/09/06/syrie-les-europeens-eux-aussi-divises/ (6 septembre 2013) “Chypre et les bases britanniques ne seront pas utilisées comme rampe de lancement pour quelque opération militaire que ce soit “, a déclaré le ministre Ioannis Kasoulides.
  7. http://www.tdg.ch/economie/entreprises/Les-vacances-d-automne-en-Egypte-mal-barrees/story/17795330 (6 septembre 2013) « Les vacances d’automne en Egypte mal barrées » TUI annule tous ses voyages jusqu’à la fin octobre. Hotelplan et Kuoni jusqu’au 27 septembre.
  8. Probablement les frappes étaient prévues par les Américains pour le 1er septembre. Le débat organisé par François Hollande le 4 septembre était probablement le débat exigé par la constitution française 3 jours après le déclenchement des hostilités. Cameron a probablement essayé lui aussi de se "caler" avec ce timing.
  9. Pas d'accord. Les sondages que j'ai indiqués dans http://www.air-defense.net/forum/topic/17538-intervention-occidentale-en-syrie/?view=findpost&p=692695 montrent que le pourcentage du public américain favorable à une intervention passe de 9% si l'on n'en parle pas à environ 30% si l'on parle des armes chimiques dans la question posée. J'imagine que les militaires du monde qui seraient tentés d'utiliser des armes chimiques vont tenir compte de ce sondage dans leur calcul. 30% c'est limite pour qu'Obama puisse se dire - ce n'est pas un soutien majoritaire, mais d'ici la prochaine élection, ils auront oublié cet épisode. Ce sondage montre clairement que si vous voulez mener votre petite guerre ou votre petite répression bien tranquillement, sans être embêté par les Américains il est préférable de ne pas utiliser d'armes chimiques.
  10. Conseil des ministres européens à Vilnius : http://www.lepoint.fr/monde/syrie-l-ue-tente-de-coordonner-sa-position-a-vilnius-06-09-2013-1721764_24.php (6 septembre 2013) "Nous attendons toujours le rapport des inspecteurs, qui est, je pense, important. Nous voulons voir ce qu'ils ont pu trouver", a déclaré le Suédois Carl Bildt. http://www.lessentiel.lu/fr/news/dossier/revolution/story/22406661 (6 septembre 2013) Le Danemark seul soutien de la France et des États-Unis.
  11. Puisque ce sont vraisemblablement des Français, j'ai eu un doute en me demandant si je ne devais pas plutôt placer cette info dans le fil "intervention occidentale en Syrie" ! http://www.metronews.fr/paris/les-braqueurs-du-quick-de-coignieres-voulaient-mener-le-djihad-en-syrie/mmif%21hrjwvBVdLBSYA/ (6 septembre 2013) « Les braqueurs du Quick voulaient mener le djihad en Syrie »
  12. Gao, 29 août 2013 – Les policiers sénégalais de la force de police des Nations unies à Gao (1200 km au nord de Bamako) se préparent à partir pour leur patrouille quotidienne dans les rues de la ville. Patrouille de la police sénégalaise à Gao - Senegalese UNPOL patrol in Gao par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr Gao, 29 août 2013 – Les policiers sénégalais de la force de police des Nations Unies à Gao (1200 km au nord de Bamako patrouillent quotidiennement dans les rues de la ville. Patrouille de la police sénégalaise à Gao - Senegalese UNPOL patrol in Gao par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr Gao, 28 aout 2013 – Les casques bleus du Ghana montent des tentes à Gao, à 1200 kilomètres au nord de Bamako, au Mali. La MINUSMA met en place un camp de toile pour 100 personnels qui travailleront dans la région. Camp de tentes a Gao - Camp in Gao par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr Camp de tentes à Gao - Camp in Gao par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr Bamako, 7 août 2013 – Dans le cadre de la formation des forces de l’ordre au sein de l’Ecole nationale de police de Bamako, la Police des Nations Unies forme les unités de sécurité à la protection d’une équipe de pompiers intervenant sur des feux de poubelle et de véhicules face à une foule hostile. Exercice de protection d'une intervention de pompiers face à une foule hostile - Protecting firefighters from a hostile crowd par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr Gao, 29 août 2013 – des enfants jouent près d'un ancien commissariat dont les murs sont criblés de balles à Gao (1200 km au nord de Bamako) Les enfants de Gao - Children of Gao par Mission de l'ONU au Mali - UN Mission in Mali, sur Flickr
  13. Article sur l'urbanisme à Moscou : http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/09/06/plus-belle-la-vie-a-moscou_3472430_3214.html (6 septembre 2013) "Moscou n'est pas la Russie", préviennent toujours les Moscovites, soucieux de préserver leur statut de privilégiés. Pour eux, l'Etat fait plus, dépensant en moyenne près de quatre fois plus que pour la province (3 600 euros par personne et par an dans la capitale, 950 ailleurs).
  14. La rédaction du journal Le Monde sent-elle le vent tourner ? Toujours est-il que ce journal qui était jusqu'à dernièrement le fer de lance de l'interventionnisme semble rééquilibrer son positionnement en publiant, les 4 et 5 septembre 2013, une série d'articles contenant des positionnements autres : Pour l'historien Tzvetan Todorov, la France et les Etats-Unis bafouent les institutions qu'ils ont eux-mêmes fondées. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/04/syrie-la-force-ne-fait-pas-le-droit-international_3471293_3232.html Une réplique américano-française s'impose en Syrie (...) "Arrêter cette folie carnassière est une nécessité", estime le philosophe André Glucksmann. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/04/une-replique-americano-francaise-s-impose-en-syrie_3471294_3232.html La guerre civile dure depuis trop longtemps pour qu'une intervention armée puisse être condamnée ou exigée selon les repères classiques, estime Frédéric Gros http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/05/les-penseurs-prennent-la-mesure-de-la-complexite_3471314_3232.html Ni la victoire d'Assad ni celle des rebelles n'est souhaitable pour les Etats-Unis et leurs alliés, selon Edward N. Luttwak, qui prône un "match nul prolongé". http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/04/seul-le-statu-quo-est-tenable-en-syrie_3471295_3232.html Syrie : parions sur la voie du compromis, par Edgar Morin http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/04/syrie-parions-sur-la-voie-du-compromis-par-edgar-morin_3471296_3232.html http://www.washingtonpost.com/wp-srv/special/politics/where-lawmakers-stand-on-syria/ (2 septembre 2013) Décompte des intentions de vote des représentants et sénateurs américains.
  15. Alors que mercredi Poutine a traité Kerry de menteur ( http://www.reuters.com/article/2013/09/05/us-syria-crisis-kerry-russia-idUSBRE9840Z620130905 ), Reuters titre « Le portrait des rebelles fait par Kerry ne correspond pas aux rapports des services de renseignement » : http://www.reuters.com/article/2013/09/05/us-syria-crisis-usa-rebels-idUSBRE98405L20130905 (5 septembre 2013). Kerry minimiserait le fait que la dynamique au sein de la rébellion est favorable aux extrémistes, car malgré leur infériorité numérique ils sont efficaces militairement et politiquement avec la tentative de création d'un micro-État avec services publics le long de la frontière irakienne. Le 22 août, quatre des cinq commandants du Supreme Military Council auraient menacé de démissionner et de s'allier avec les extrémistes.
  16. Le régime Rwandais actuel est soutenu par les Anglais ( http://www.theguardian.com/world/2012/jul/25/paul-kagame-rwanda-us-britain ) et les Américains. Et « L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch affirme que le Rwanda continue de soutenir la rébellion congolaise du M23 et accuse les rebelles d'avoir commis de très graves exactions dans l'est de la République démocratique du Congo voisine ces derniers mois » : http://www.rfi.fr/afrique/20130724-human-rights-watch-hrw-accuse-rwanda-soutenir-rebelles-congolais-m23 (24 juillet 2013).
  17. La question n'est pas une question de Culture. Pour moi les touristes britanniques qui passent toutes leurs vacances en France en disant « j'aime la France mais pas les Français » sont les pires des francophobes. La xénophilie est selon moi un sentiment de compassion avec les souffrances d'un peuple. Est-ce que vous reconnaissez à Poutine le mérite d'avoir redonné du pouvoir d'achat aux Russes après la désastreuse décennie Eltsine ? Les 100000 morts syriens se répartissent entre ceux tombés sous les munitions gouvernementales et sous les munitions rebelles. Or l'Occident soutient les rebelles. (Cf le §7 de l'article du Point cité ci-dessus par Pascal : http://www.lepoint.fr/monde/infographie-dix-aberrations-sur-le-conflit-en-syrie-05-09-2013-1721406_24.php ).
  18. http://thehill.com/blogs/global-affairs/middle-east-north-africa/320555-obama-needs-game-changer-to-win-house-vote-on-syria (5 septembre 2013) Un sondage donne 58% de sondés opposés aux frappes. Un autre donne 48%. Les analystes politiques essaient de lire dans le marc de café pour savoir ce que va voter le congrès. D'après le marc de café, la motion passerait au sénat car il est majoritairement démocrate et c'est difficile de désavouer un président démocrate. Par contre à la chambre des représentants, 100 représentants dont 72 républicains et 28 démocrates semblent pencher pour le "non" contre 31 (10 républicains et 21 démocrates) qui semblent pencher pour le "oui" aux frappes. Mais il n'est pas trop tard pour Barack Obama pour tenter de faire changer d'avis les récalcitrants. Il pourrait faire un discours à la nation. Diane Feinstein va distribuer un DVD sur l'attaque pour convaincre ses collègues au sénat. http://thehill.com/homenews/administration/319933-the-hills-syria-whip-list (5 septembre 2013) Liste nominative des intentions de vote des sénateurs et représentants, ponctuée de citations indiquant leur état d'esprit. http://thehill.com/video/in-the-news/320387-rumsfeld-us-should-not-strike-because-obama-is-weak (5 septembre 2013) Donald Rumsfeld est contre les frappes. Trop peu, trop tard, absence de vision stratégique, selon lui. http://www.nationaljournal.com/daily/biggest-problem-for-syria-resolution-what-happens-next-20130904 (4 septembre 2013) Ed Royce (républicain, Californie), président de la commission des affaires étrangères de la chambre, dit que ce vote d'autorisation d'intervenir dans une guerre civile est sans précédent dans l'histoire de l'Amérique.
  19. http://www.independent.co.uk/news/world/africa/special-report-we-all-thought-libya-had-moved-on--it-has-but-into-lawlessness-and-ruin-8797041.html (3 septembre 2013) La production du pétrole brut de haute qualité libyen qui se négocie à bon prix a plongé de 1.4 millions de barils par jour plus tôt cette année, à 160000 barils par jour aujourd'hui.
  20. Je ne fais pas la même lecture de ce protocole. Pour moi « l'emploi à la guerre » indiqué dans le protocole peut s’interpréter également dans le cadre d'une guerre civile. Dans une guerre civile, chaque partie se prétend être « l'État » et une guerre civile est finalement une guerre « entre États », à la nuance près que les deux « États » revendiquent le même territoire. Question subsidiaire s'adressant principalement aux arabisants du forum : est-ce que la Syrie a un "code de la défense" définissant les droits et devoirs du soldat (et par exemple - soyons fou - interdisant à un soldat d'obéir à un ordre illégal ?). Imaginons qu'un tel code de la défense moderne n'existe pas en Syrie. Qu'est-ce qu'en pense la Ligue Arabe ? Qu'est-ce qu'en pense l'Organisation de la Conférence Islamique ? Je me demande s'il n'y aurait pas des leviers moraux/éthiques actionnables par des sous-leviers religieux qui n'ont pas été mis suffisamment à contribution dans ces domaines. Bien entendu la question se pose tout autant à la "Syrie arabe" officielle qu'à la "Syrie rebelle/révolutionnaire/opposante".
  21. http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/article3861150.ece (5 septembre 2013) D'après le Times de Londres, Hoho a un rendez-vous avec Baba, mais pas Dada, puni par Baba. Si j'étais anglophobe, je m'en réjouirais, mais je ne suis pas anglophobe et je n'apprécie pas le rôle de caniche/roquet dans lequel se sont complues les autorités françaises ces derniers temps - sans pour autant désespérer qu'elles ne se ressaisissent, grâce à l'influence bénéfique de gens comme Rompuy, ou de la diplomatie belge qui a dit de bonnes choses en matière de cohésion européenne, me semble-t-il. Admettons que la France prenne des risques pour toute l'Europe, avec l'approbation en coulisse des autres États Européens. Alors il doit exister un mécanisme de compensation : si la Chine favorise des contrats économiques juteux avec l'Allemagne pour "punir la France", alors l'Allemagne doit compenser la France d'une façon ou d'une autre. Si par contre l'Allemagne estime que la position de François Hollande n'est pas bonne, alors François Hollande doit revoir sa copie et trouver un accord avec l'Allemagne.
  22. Chevènement a d'ailleurs été corrigé par son collègue sénateur Jean Louis Carrère quelques minutes plus tard dans le débat : « Celle de 1925 a été signée en 1968, cher Jean-Pierre Chevènement » ( http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_217 ), ce qui montre que ce dernier ne dormait pas et ne jouait pas avec son téléphone portable lorsque Chevènement s'est exprimé. En revanche le protocole de 1925 est plus qu'un simple engagement moral, car c'est un traité international, non seulement signé (par le président syrien de l'époque) mais aussi ratifié (par l'assemblée nationale syrienne). Un traité international, c'est situé, dans la hiérarchie des normes, au dessus des lois nationales - et c'est pour cela qu'on demande aux députés de ratifier - donc cela vaut au moins autant qu'une loi syrienne : en réalité cela vaut plus : en cas de contradiction avec une loi syrienne, c'est le traité international qui l'emporte. Donc un juge syrien peut utiliser ce traité pour condamner les militaires syriens auteurs de l'attaque, au minimum au titre de la responsabilité civile : ils devront payer les frais d'hopital des blessés et payer des pensions aux veuves et aux orphelins. D'autre part, comme il s'agit d'une norme internationale qui a été violée, le Conseil de Sécurité de l'ONU, ou à défaut l'Assemblée générale de l'ONU peut prendre des sanctions contre la partie auteur de l'infraction, de la simple admonestation de cesser cette utilisation d'armes chimiques jusqu'à une déclaration de guerre en bonne et due forme comme pour la guerre de Corée, en passant par les formes intermédiaires de sanctions que sont les sanctions économiques, etc. Pour régler le niveau de la peine, le Conseil de Sécurité devra veiller à la proportionnalité : tenir compte des précédents s'ils existent [mais je pense qu'il n'y en a pas] en réutilisant le quantum de peine déjà utilisé dans le passé pour la même infraction, et garder en réserve les peines les plus lourdes pour des infractions encore pires qui pourraient survenir dans le futur. Une chose qui paraitrait naturelle de faire, c'est que le conseil de sécurité réfère le cas à la Cour Pénale Internationale (CPI) puisque c'est prévu par les textes fondateurs de la CPI, et celle-ci serait chargée de mener une enquête en qualifiant les faits comme il convient : crime de guerre ou crime contre l'humanité. PS: Si Chevènement a tort juridiquement et historiquement, il a peut-être raison psychologiquement. La guerre de 1914-1918 avec ses horreurs est profondément ancrée, marquée dans les esprits européens, mais c'est probablement moins le cas dans les esprits syriens qui à l'époque étaient considérés comme la 5e roue du carrosse ottoman ou de l'empire colonial français.
  23. Je comprends la phrase de Chevènement comme une reformulation de la maxime de Lacordaire : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. »
  24. Dans la mesure où il n'y a pas de vote, le débat au Sénat français n'est pas moins important que celui tenu à l'Assemblée Nationale. Tenu plus tard dans la soirée, il a été peu évoqué me semble-t-il dans les journaux télévisés de 20 heures. Pourtant des choses intéressantes ont été dites : Compte rendu analytique officiel du 4 septembre 2013 Situation en Syrie (Débat) M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_30 M. Jean-Michel Baylet http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_65 M. André Gattolin http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_75 M. Philippe Adnot http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_85 M. Jean-Pierre Raffarin http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_91 M. François Rebsamen http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_121 M. Pierre Laurent http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_152 M. Jean-Marie Bockel http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_173 M. Jean-Pierre Chevènement http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_186 M. Jean-Pierre Vial http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_210 M. Jean-Louis Carrère, président de la commission des affaires étrangères http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_217 M. Laurent Fabius, ministre http://www.senat.fr/cra/s20130904/s20130904_mono.html#par_235
  25. http://www.ft.com/intl/cms/s/0/4f975822-1405-11e3-9289-00144feabdc0.html (3 septembre 2013) L'Allemagne écrasée par son obsession à exporter, par Adam Posen. Les succès allemands en matière d'exportations et d'emploi ces douze dernières années sont portés par une politique de bas salaires. Or une économie saine devrait être portée par les investissements et l'innovation. Mais les investissements restent faibles, et l'accès à l'université reste moindre en Allemagne que dans les autres pays développés.
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