Boule75

Oui, à un détail près : ceux qui ont voté l'amendement d'hier et celui d'avant-hier, contre l'avis du gouverment May, n'étaient pas du jus de Jacob Rees-Mog & Cie. : quelques Torries anti-Brexit ont voté avec le Labour. Et ça pourrait se reproduire. Pour quel résultat : mystère...

Un putsch a définition assez précise : c'est un coup d'état (mené par les) militaires. Donc : hors tout cadre légal par des miloufs. On en est loin ! Il ne faut pas non plus surrestimer la portée du nouveau précédent introduit par le Speaker : on pourrait le voir comme un léger rééquilibrage des pouvoirs de définition de l'ordre du jour au profit du Parlement. Ca ne va pas plus loin. Ce qui est rare, c'est le geste.

Un putsch ? Mais non, quand même ! Si ce précédent tient, ce qui n'est pas certain, le Parlement sera - dans le futur - moins dépendant d'une organisation des débats largement pilotée par le Parlement gouvernement, c'est tout. Et puis un putsch voté dans une assemblée légitime, toute rassemblée, et sans gentils-hommes-verts ou méchants-pas-beaux dans les couloirs disant quoi voter, ça reste passablement démocratique quand même, surtout au RU où le Parlement a préséance sur le gouvernement. Oui. Le plan "sous 3 jours" présenté par May, ce sera peut être sa démission d'ébord, la convocation d'élections anticipées, ou alors la tenue d'un référendum à trois choix (ça existe chez eux ?) : begging to remain, signig the damned plan, hard leaving. Que disent les bookmakers ?

Le speaker de la Chambre a changé à la volées les règles établies de procédures pour autoriser le vote de l'amendement aujourd'hui : il est explicitement passé outre les précédents et la coutume. Le vote renforce la position du Parlement face à celle du gouvernement. Drôle d'époque !

Eh bien s'ils ne se débalonnent pas, une sortie ordonnée ou pas de sortie sera décidée.Le hard brexit est hyper-minoritaire.

... ont été supprimées voici des mois

Je ne sais pas qui est ce "ils" : outre les remainers, qui n'ont pas changé d'avis, le reste des électeurs comme des députés est très majoritairement pour une sortie ordonnée et contre un hard brexit. Et cette position (remain ou soft brexit) semble outrageusement majoritaire aux Communes.

Eh bien on va voir, mais je ne suis pas certain qu'elle apprécie beaucoup quand même, ne serait-ce que parce que ça démontre une fois de plus sa faiblesse dans son propre camp et surtout face à l'UE. On doit lui reconnaître du cran et de l'obstination, nulle doute. Mais chaque rébellion, chaque vote contraire affaiblit sa main alors qu'elle espère toujours pouvoir négocier quelque chose, quelque chose qui limiterait les dégâts du Brexit mais sans faire perdre le pouvoir à son camp, sans faire perdre la face au Royaume. Espère-t-elle ainsi secrètement pouvoir mettre tout le monde au pied du mur et arracher finalement quelque chose de mieux que ce qui a déjà été proposé, ou renoncer totalement au Brexit ? M'est avis que le paris est bien hasardeux, version wishfull thinking, et qu'elle-même n'en sait fichtrement rien, n'a guère de plans. 80 jours.

D'ailleurs Facebook vient de supprimer la page d'un "leader" des Yellow Vests locaux après des tentatives de harcèlement des députés et des semaines de manifs sporadiques. La police a haussé le ton aussi, apparemment. Autre nouvelle : Theresa May vient de perdre un nouveau vote, assez symbolique. Des Torries ont voté pour un amendement du Labour en dépit de consignes de vote strict. Le gouvernement a été mis en minorité. Corbyn a, semble-t-il, enfin pris fermement position pour un Brexit avec accord et s'est mis à critiquer vertement le gouvernement. Le Parlement de Westminster se réveillerait-il ?

J'entend bien, mais ça demande vraiment très peu d'énergie pour voir la vidéo de l'attaquant, solitaire, dont l'identité est claire et la qualité aussi, et comprendre que la thèse de l'accusation est d'une fragilité totale : il était sur place, a agi seul, disposait d'une arme de service, il savait qu'il allait mourir, a revendiqué au nom de l'implication russe à Alep. Rapport avec Gullen : néant. C'est un coup à faire douter les fidèles...

EDF, en tout cas, avait bénéficié de prêts à taux nul durant les 30 glorieuses. J'ignore en quelles proportions, quelle durée, tout ça, mais c'est certain (j'en ai été témoin direct). Mais ça a dû s'arrêter quelque part vers 1973, je parie. L'état a tapé dans la caisse bien après : quand il s'est retrouvé avec des déficits forts. Un papier sur le sujet, assez éclairant, avec des chiffres et éléments fournis par la Cour des Comptes entre autres... L’Etat actionnaire, plus gourmand qu'un actionnaire privé.

Oulalalala. Oulala. Procès suivant l'assassinat de l'ambassadeur russe dans une galerie d'art en décembre 2016. Le drame s'était déroulé sous les yeux de multiples témoins et avait même été largement filmé : un homme seul, jeune, policier, certain à juste titre de son décès à suivre (il a effectivement été abattu juste après), et affirmant agir "pour Alep". La justice turque soupçonne... la confrérie Gullen ! D'où les 28 suspects. J'imagine que c'est un nouveau motif de brouille avec Washington à propos de Gullen lui-même. Surréaliste quand même : est-ce que les turcs gobent ça ?

Les entreprises publiques ont une compta de type public, normalement. France Telecom a servi de vache à lait, EDF...

Tribune d'Erdogan dans le NyTimes. Ce n'est pas le jeu des 7 erreurs ; il faudrait plutôt parler de minigolf tant il y a de trous dans le récit et de pales de moulins qui tournent dans le vent.

@DEFA550 : et donc il s'agit bien d'élapse, et pas d'heure-homme, n'est-ce pas ? Pour la comparaison avec le Rafale des pages ci-dessus : attention quand même, il y a 2 moteurs sur l'un des avions

Notes bien que c'est en ligne avec... le discours d'Erdogan, qui a re-répété récemment que YPG = Daesh et que la Turquie avait pour mission de venir libérer ses frères kurdes des terroristes, comme à Afrin. Tu noteras que ça ne concerne pas les femmes. Ce n'est plus un discours mais un écran de fumée. Ou alors un jet d'encre, façon seiche.

Si : ça prend du temps et des efforts, et c'est assez normal. Ca l'est d'autant plus quand les revendications sont aussi diffuses, contradictoires, voire procèdent de fautes de logiques ou de mésinformation. je ne vend rien. J'ai déjà signalé - au hasard - que j'étais plutôt favorable à nettement plus de proportionnelle à l'Assemblée, à des élections européennes nettement plus européennes, et à des référendums "citoyens", à la tenue de plusieurs élections ou consultation simultannées, par exemple. Par contre le "participatif" à base de forums ou autres, j'ai toujours trouvé ça profondément fumeux. Je déteste le bradage des autoroutes, des barrages, de la Française des Jeux, les PPP. Sauf que la première des "revendications", c'était la baisse du diesel, très loin de tout but noble. A la limite on se retrouverait peut être sur le retour à 90km/h (ma voiture continue à me le réclamer en permanence aussi, d'ailleurs). toi par contre, tu vends : en critiquant finalement radicalement le système politique en place, tu suggère qu'un paradis terrestre, forcément différent, est possible, un système parfait où il suffit de lever la main pour être entendu et exaucé, sans avoir à s'impliquer, sans difficultés. Foutaises ! Il y a toujours des arbitrages, des gueulards qu'on ne doit pas suivre, des fouteurs de merde, des rancoeurs qui nuisent, et il y aura toujours des élus ou des dirigeants qui font des erreurs, qui ne comprennent pas, qui ont des mauvaises informations et prennent de mauvaises décisions, etc... La perfection : pas de ce monde. Dernier point : le mythe de la politique "en vase clos", bien "populiste" dans le vilain sens du terme. Les maires ou leurs adjoints ne sont pas trop "en vase clos" pour la plupart. Nulle doute qu'il y a beaucoup d'endogamie dans les administrations centrales : je te le concède. En a-t-il jamais été autrement, n'est-ce pas le propre de tous les très grandes organisations ? Ce serait bien de lutter un peu contre tout ça, OK, de secouer l'ENA et autre, mais qu'est-ce que ça a au juste à voir avec le mouvement actuel ? Et il faut bien avoir conscience que les personnes aisées auront toujours plus de possibilité de s'intéresser au pouvoir, parce qu'elles peuvent se le permettre, y investir du temps, parce que souvent elles ont reçu une meilleure éducation, etc, etc... Il y a une série d'avantages pour l'obtention du pouvoir indépendamment de toute volonté d'en profiter. Ceux qui croient l'inverse ne comprennent juste pas à quel point il faut avoir les moyens de s'investir pour accéder au pouvoir. C'est sûr, c'est sûr. Ils soutiennent les personnes ou les revendications ? Dans le dernier cas : lesquelles ? Ils ne savent pas ? Alors qu'est-ce que c'est encore que ce sondage de mer.e ? Le fond de l'affaire : c'est de la révolte de mômes. Pas d'idéologie, pas grand chose de construit, mais gnagnagna j'suis pas d'accord, je trépigne et je casse. Et le premier qui va s'expliquer avec la maîtresse est un traître. On dirait la "base" de Trump, par certains côtés. Qu'il y ait de la colère contre les très riches, les financiers apatrides, etc.. : ok. Mais là on est très en-deçà, on croit au premier bobard qui passe du Facebook, on voudrait être super en phase sur tout avec le nouvel élu, au premier truc qui déplaît on se sent immédiatement, non pas "un peu déçu", mais carrément "trahi". On hurle à la dictature. On réagit vigoureusement au premier montage vidéo habile. Et puis on brûle des trottinettes électriques, parce que euh... on brûle bien les péniches, alors quoi ? A Nanterre, les gens du NPA se sont inscrits comme étudiants, peu nombreux, mais ils bloquent des bouts complets de la fac, font annuler des conférences, des cours, des examens. Des opprimés, vous dis-je. Je n'ai pas souvenir qu'autant de médias variés aient appelé à la haine de Sarkozy et contesté son élection avant même qu'il ne soit élu, et en boucle. Il ne faut quand même pas sous-estimer le pouvoir de la presse et des médias en général : à force d'entendre des slogans, les gens y adhérent, et ça fait deux ans qu'ils les entendent en boucle. Bien à gauche, "on est quasiment en dictature" depuis deux ans... A l'extrème droite on parle de "coup d'état". Manque complet de mesure dans le discours, de recul, hystérie. Des mômes et comme maintenant, avec les YouTube et autre, ils se sentent "vu à la télé", ils se prennent eux-mêmes au sérieux, et ils se laissent embobiner.

Tu noteras que c'est pas non plus ce que j'ai fait, hein . Pour le privé, disons que ce sont pas les mêmes défaut. Et il y a des mécanismes structurants intelligents et assez vertueux qui y existent alors que la compta publique en est dépourvue : je pense aux amortissements.

Disons qu'on est pas non plus obligés non plus d'avoir pour ambition de retourner au stade de pays très violents (les viols de femmes dans les manifs en Egypte...) et finalement totalement dysfonctionnels (corruption lourde, économie pourrie, sectarisme à tous les étages, et partout des dictateurs). Ce n'est certainement pas ce que souhaite la majeure partie des gilets jaunes (du moins doit-on l'espérer) mais la forme du mouvement et les mots d'ordres conduisent à ça : refus de la démocratie sous couvert de démocratie directe (organisée on-ne-sait-comment, participative probablement ; lourde foutaise, depuis le début), refus de désignation de "porte-paroles", mouvement se proclamant apolitique en dépit de toutes les évidences et pronant la révolte pour la révolte. On ne va pas aller bien loin.

@Skw et @Rivelo : my 0.2 cents sur le sujet du logement en Allemagne. L'habitat rural est, pour ce que j'en connais en Bavière et dans le Bade-Wurtenberg, assez différent de ce qu'on trouve généralement en France : beaucoup de grosses maisons, hébergeant plusieurs générations. Je n'ai pas souvenir d'avoir observé le mitage du paysage par des collections de maison Phénix toutes identiquement laides, de piètre qualité et mono-foyer comme on en trouve tant par chez nous. A mon sens, ça leur produit un habitat rural beaucoup plus dense et efficace. Et très souvent, ça réduit les frais d'établissement des jeunes familles, qui habitent chez leurs parents, tout simplement : même cage d'escalier, même porte d'entrée, mais un autre appartement en fait.

Dis donc : tu sais ce qu'ils te disent les parisiens quand on leur propose des solutions aussi connes que "yaka faire sortir les engins de chantier tous les samedis et dimanche" ? Et j'ai noté, pour la privatisation des barrages : mesure lourdement foireuse, effectivement, qui n'excuse rien du comportement des coyotes.

Oui pour la "dissension" Président - majorité. Pour le reste, il me semble : que le mouvement est juste un mouvement de plus pour pouvoir continuer à "exister" plus fort, plus fort que le retrait de Syrie, plus fort que les montagnes russes de la Bourse, plus fort que la crise avec la Chine, l'UE, la Corée du Nord, ses soucis avec Mueller, etc, etc, etc... et plus fort que la nouvelle Chambre, qu'il entend ainsi priver de tout droit d'initiative et de couverture positive. McConnell navigue à vue. IL ne croit pas pouvoir ramener Trump au bercail. Ces mêmes textes avaient été votés alors que les deux chambres étaient à majorité Républicaine, y compris à + de 90% au Sénat ; ils n'attendaient plus que la signature de Trump, qui a subitement changé d'avis. Où est l'obstruction des Démocrates ? On a pas les mêmes informations : d'une part il y avait bien un renforcement substantiel de la frontière sud (1,5M/an, quand même), d'autre part le refus n'est pas seulement Démocrate, mais va bien au-delà, enfin j'ai vu passer des sondages (sais plus où) affirmant que le soutien au plan du "mur" était plus-que-flagellant. Oui, mais il faut quand même un certain respect de l'esprit, sans cela la lettre est soumise immédiatement à détournement, et c'est ce à quoi on assiste. Le premier shutdown n'intervient qu'en 1980, et pour une durée extrêmement courte, comme les suivants ; là, Trump parle de "mois ou d'années"... La tradition de soumission des déclarations fiscales remontait à assez loin. La clause des émoluments n'a jamais été "testée" : les Présidents précédents ont choisi de passer au large, conformément à l'esprit, et ainsi de suite. Je re-regarderai l'affaire de Thomas, merci. Mouais. Là, ce que tu me décris, c'est la dérive des Républicains, et nous sommes d'accord, mais c'est surtout (exclusivement ?) ce camp là et pas l'autre, du moins sur tous les sujets économiques. Je m'en fous qu'ils soient cornaqués par le Tea Party, ou plutôt je ne m'en fous pas, précisément : c'est cette dérive extrémiste et très fin-de-race que je critique et qui me semble fonder la dissymétrie lourde qui affecte les USA .

@Tancrède : moi je veux bien tout ça, sauf qu'en l'occurrence, l'analyse ne tient pas. Les textes soumis par Pelosi sont en fait re-soumis et ont déjà été votés, de manière bi-patisane, pour donner dans l'anglicisme. En fait, ces mêmes textes exactement viennent d'être votés par les Républicains après négociation avec les Démocrates. Dire ensuite que les Démocrates sont super-partisans, bloquants, à un moment ça ne tient pas : ils ont négocié, un consensus a été trouvé et voté. Ce que leur demande Trump & McConnel, c'est juste de se laisser violer en étant le plus ridicules possible et si possible de piailler suffisamment pour lui faire de la publicité, le tout pour mettre en oeuvre un machin hors de prix, inefficace et qui était censé être payé par les mexicains. Soyons plus précis : ils leur demande de se laisser enculer à sec, gratuitement et en lui faisant de la pub. Ca fait des années maintenant qu'au niveau fédéral au moins, le jeu Républicain est totalement outrancier, une trahison permanente de l'esprit des lois. Est-ce lié au fait que les Républicains ont été majoritaires à la Chambre pendant 20 des dernières 24 années ? Peut être, ou peut être pas : Merrick Garland n'était pas un extrémiste de gauche, mais ils n'ont même pas daigné l'entendre. L'Obamacare n'était pas un système outrageusement socialiste, mais ils ont tout fait pour le détruire. Les Démocrates ont voté pour toutes les guerres des Bush : ça ne les a pas empêché de se faire traiter de weak on security, etc, etc.. Obama a passé son temps à appeler au consensus, à chercher à négocier : fiasco. Il s'est vu blackboulé en permanence tandis qu'on lui reprochait un manque de leadership. Etc, etc, etc. Les exemples sont innombrables. Ca fait des décennies maintenant que les Républicains passent leur temps à faire du chantage au budget, contre toute mesure sociale, etc... et puis régulièrement ils font exploser les déficits à coup de dépenses militaires et de baisses d'impôts pour les riches (Bush le petit, Trump...). Regarde la liste des "coupables" sur les shutdown : toujours les mêmes, et c'est de pire en pire. Peux-tu citer une disposition significative*, depuis 20 ans, au niveau fédéral, pour laquelle les Démocrates auraient pratiqué l'obstruction systématique, le chantage, le détournement de procédure, le renversement des normes habituelles du pouvoir ? Le changement des règles de filibuster sous Obama suivait des mois entiers d'obstruction systématique lors de la confirmation des ministres et responsables de la nouvelle administration : ça ne compte évidemment pas. * même pas besoin qu'elle soit significative : le mur ne l'est pas...

C'était "SPACIDO" je crois. Tout un fatras d'études sur le sujet reprises dans cet article d'Opex datant de 6 mois.

Petite précision sur les affaires du shutdown côté parlementaire. Nancy Pelosi, de retour au perchoir de la Chambre des Représentants (speaker), a donc mis au vote : non plus un mais deux textes, de manière à séparer les problématiques et à permettre l'adoption de l'un et la poursuite des débats sur l'autre ; l'idée est de permettre la remise en marche de l'essentiel des services publics fédéraux dont le fonctionnement n'est pas en cause ; et ces textes sont identiques à ceux déjà votés par les Républicains avant que Trump ne décide abruptement de les refuser. Les textes sont bloqués au Sénat : McConnel, le chef (Républicain) du Sénat, use de sa tactique préférée, et refuse de les soumettre au vote sous prétexte que ça pourrait contrarier Trump, un peu comme lorsqu'il refusait de convoquer Merrick Garland, etc... En pratique : c'est de l'obstruction pure et simple. Le système institutionnel US est donc parfaitement tordu actuellement : le Congrès, censé voter les lois, décider des budgets et agir comme un contre-pouvoir du Président, s'interdit le vote, se voit demandé d'abandonner ses prérogatives budgétaires et de se soumettre au Président. Au final, on a encore des commentateurs, des deux côtés de l'Atlantique, pour expliquer doctement que "c'est de la faute des deux partis". Ils sont complètement aux fraises, et je ne vois que deux hypothèses pour l'expliquer : ce sont les "conservateurs" qui dominent le débat public ou c'est le "tous pareils" qui domine l'esprit des journalistes et commentateurs variés (un gars de l'IRIS sur France Info, ce matin...), finalement incapables d'abandonner cette rengaine quand elle est évidemment fausse.