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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Boule75

    Presentation Chloe60

    Bonsoir, bonsoir, bienvenue !
  2. D'un autre côté, outre qu'on a vu l'Iran faire à peu près la même chose à son échelle ces dernières années, on l'a surtout vu ne pas faire plus d'efforts que nécessaires (au-delà de l'accord sur le nucléaire, j'entends) pour améliorer durablement les rapports avec les USA : la rhétorique est toujours passable agressive, il n'y a pas eu de grande tentative pour fournir à Obama une avancée substantielle, et le soutien aux houtis au Yémen est franchement inamical envers l'Arabie Saoudite (que les charmants Saouds le rendent "bien" n'est pas une consolation) ; pas trop de concertation fructueuse en Syrie non plus... Autre sujet complètement : les vétérans, qui sont très représentés au sein des administrations fédérales (1/3 des employés fédéraux !), s'inquiètent du gel des recrutements décrété par le Trump. Et je me faisais la réflexion que la conjugaison des démissions inhabituelles et de ce gel des recrutements met ces administrations dans une véritable posture pourrie. Non seulement la mémoire et les savoir-faire s'en vont ou risquent de s'en aller, mais en plus les agences n'ont même pas la possibilité de compenser ces départs... Il va certainement gagner le titre de manager de l'année, je pense.
  3. Un autre sujet de discussion RU-Turquie, c'est peut être le devenir de l'influence turque en Syrie et au kurdistan irakien, sujet sur lequel May a peut être le moyen d'être un sherpa efficace. J'imagine qu'il s'agit de mettre le couvercle sur la cocotte, de se concilier les bonnes grâces d'Erdogan en confortant ses poulains, en luttant contre le PKK, en espérant contrer ainsi les visées iraniennes dans la région. On va bien voir ce qui en sort mais ce qui est net, c'est l'alignement Trump-Israel-Uk avec le revirement récent de May par rapport à la question palestinienne.
  4. Ca n'en prend pas le chemin : Trump et Nethanyu vont chercher à endiguer l'influence iranienne.
  5. Ils ont déjà censément trouvé un accord commercial post-brexit. Peut être a-t-elle discuté de Chypre, ou des rapports Turquie-Russie (allez savoir ce que le MI6 sait...) ou... de la remise en cause des accords UE-Turquie sur les réfugiés, histoire de re-noyer le 27 sous un flot qui les désunira. (je suis mauvaise langue)
  6. Tiens : les anglais sont devenus pro-OGM. ("Putain, deux ans !")
  7. Tu n'espères pas me mater, quand même ? Attaques, Rex ! (j'aime citer Trump quand je parles à mon chien).
  8. Il en suffit d'un, d'une erreur quoi...
  9. Et pour le mur peut être vaudrait-il mieux renégocier d'abord la frontière avec le Mexique, pour éviter les angles. - Sinon l'ambassadrice US à l'ONU "note des noms" de gens qui ne votent pas comme il faut ou la regardent bizarement, - Trump utilise encore son Galaxy S3 perso tout troué (il y a un serveur de courriels là-dessus, non ? En tout cas il y a du monde qui sait déclencher le micro à l'insu du propriétaire. Qui a parlé à un moment d'un Trump qui serait surveillé en permanence et toutça, hum ?) - les sénateurs républicains se sont fait enregistrer pendant qu'ils discutaient du remplacement de l'Obamacare ("c'est quoi l'plan, déjà ?") - et comme signalé dans le fil du Brexit, l'ambassadeur US préssenti auprès de l'UE a vraiment l'air d'un od!euxC0nnard de première qui veut "dompter l'UE" comme il a aidé à abattre l'URSS. Ca a fait rire à la BBC mais il a besoin de l'approbation unanime des 28 pour être accrédité et là, déjà, c'est moins gagné.
  10. L'émergence du big business à l'échelle que l'on constate et avec les moyens dont il dispose est en fait assez récente. Il y a déjà eu avant des oligarques, du népotisme, des systèmes de quasi-oppression par l'économie et la main-mise sur les ressources : soit. En revanche la mobilité des finances (instantanée et libre) et désormais des "facteurs de production" (hommes, machines, et capacité à faire livrer de très loin) crée un phénomène nouveau : l'émancipation vis à vis des états. Face à ça, le domaine régalien des états est resté figé dans des frontières territoriales qui interdisent ou rendent très compliqué l'exercice de la justice et, au-delà, menacent tout simplement la souveraineté des nations. Ca, c'est nouveau, c'est une rupture et elle menace la souveraineté populaire en démocratie. C'est d'autant plus vrai, en outre, que le système des échanges est désormais très ancré, crée des dépendances, est très compliqué à dénouer pour ceux qui le voudraient, et encore plus dans une zone comme l'Europe très dépendante de beaucoup de matières premières. L'adaptation de nos états, de nos systèmes politiques, de nos perceptions de ces phénomènes en tant que citoyens et celle de nos dirigeants à ce nouveau rapport de force est nécessairement lente. D'une certaine mesure, et sur bon nombre de sujets économiques et juridiques, nos petits états ne sont tout simplement plus pertinents, ils n'ont plus la main ou plutôt, s'ils s'avisaient de la reprendre, ce serait à un coût très important pour la population. Certains ne verrons pas les choses comme ça mais au moins peuvent-ils admettre que le risque que ce soit très, très pénible existe. Ensuite, pour la définition que tu donnes du swamp ("Pour Trump, le SWAMP c'est la CASTE POLITICO-MEDIATIQUE. Alors que que tu parles de celui de la finance, du big oil, de l'industrie, du high-tech..."), je dirais que, tout spécialement aux Etats-Unis mais aussi en Russie (par exemple), compte tenu de qui possède et qui dirige les médias, compte tenu également de la manière dont sont orientés les votes et les fidélités politiques, je trouve la distinction particulièrement spécieuse : les Etats-Unis se tapent leur classe politico-médiatique largement médiocre (et de plus en plus) parce qu'elle est le produit, le jouet, l'outil des grands intérêts économiques du pays : il n'y a pas ou peu de séparation et ceux qui étaient le moins corrompus viennent d'être très largement battus aux élections et sont déjà vilipendés par le nouveau pouvoir. Après, tu peux croire Trump, si tu veux, tu peux croire qu'il va tenter de s'extraire de ce marigot dans lequel il barbotte depuis sa naissance, tout mouton noir qu'il soit : c'est un pari plus qu'hasardeux.
  11. C'est une capsule pour deux : Ivanka et le gars qui s'occupe du recyclage.
  12. Europhile Jeremy Corbyn ? As-tu bien suivi ?? Et il les menace d'expulsion de quoi, au juste ? Du cadavre palpitant du parti travailliste ? L'idée que ce référendum à 52%-48% avec de très fortes disparités géographiques serait si fort qu'il ne puisse être remis en cause par les sujets du RU eux-même (et pas par quelque sombre conspiration extérieure) est assez étonnante, en fait. Les électeurs du brexit doivent bien commencer à voir à quel point les formidables plans de Farage, Gove et autre Johnson étaient juste du pipeau complet, et à quel point on leur a menti (rappelez-moi combien devait être récupéré pour le NHS déjà ?). Le camp du brexit est infiniment plus déchiré que celui du remain, entre des régions pauvres virant à la xénophobie et aspirant, probablement, à une forme de protectionnisme ou du moins de protection, et d'autre part des fanatiques du libre-échange sous acide tirant des plans sur la comète sur a global Britain qui, soudainement, parce que les droits de douanes avec les US ou l'Inde passeraient de 5% à 0%, renaîtrait des cendres de l'empire colonial, rirait au nez de l'UE (et on pourrait être plus vulgaire ; ils le sont), deviendrait le leader du monde libre (si, si : ils l'écrivent). Je cesse là : leur désarroi me semble assez patent. Deux ans c'est long, surtout avec Trump de l'autre côté : ils pourraient tenter de faire marche arrière d'ici là, n'en déplaise à tous ceux qui souhaitent que leur exemple soit imité. J'ai dit plus haut que personnellement je ne voyais pas ça d'un bon oeil tant qu'ils ne changeaient pas profondément leur rapport à l'UE. Mais ça n'empêche pas d'envisager qu'ils puissent être tentés par un voyage retour.
  13. Oui, et puis on l'a aussi ouverte beaucoup plus fort (pour changer), et avec un siège permanent avec veto au CS, et une réseau diplomatique plus étendu et aguerri. Un peu moins d'accord : que notre faiblesse soit pour beaucoup d'origine économique : ok. Mais comment mets-tu dans la série "facteurs conjoncturel" la "tradition", la "proximité des zones d'action" (s'il y a bien qque chose de structurel...), ou la "dissuasion nucléaire" (outils stratégique constamment maintenu depuis 50 ans) ? Par ailleurs l'idée qu'on ait fait la guerre ces derniers temps que que pour faire la publicité des matériels me parraît platement fausse. Enfin la désignation comme cible prioritaire par l'Islam radical précède de beaucoup la série d'interventions anti-fanatiques récente : d'ex-colonies sont touchées et une petite partie de leurs descendants installés en France fournissent un terreau pratique. Et puis on l'ouvre, il y a des échanges, malgré tout, et une certaine dynamique culturelle ou politique en découle qui les excite. Ceux qui ne s'en préoccupent pas sont des anes ! Allez, tentative de réponse à Alexis, en procédant à l'identique. Je pense que les rapports entre les USA et la France ces dernières décennies n'ont eu presqu'aucune influence sur l'Allemagne : soit Paris et Berlin étaient sur la même ligne (Irak, Grèce à qques détails près), soit Berlin était opposé au deux sans que quiconque ait grande prise sur ses positions (Lybie, politique monétaire depuis 2008, politique migratoire). En clair, l'Allemagne est peu sensible aux pressions économiques du fait de ses succès et de l'acceptation de l'agenda 2000 de Schroeder par la grande majorité de la population, ne se met pas en position un peu aventureuse à l'extérieur. Sereine chez elle, elle se projette suffisamment peu pour ne pas donner trop de prise. Sur des sujets comme, la dépense militaire, Paris, Washington (et Londres) sont grosso-modo sur la même ligne depuis des décennies sans que ça ait fait bouger les allemands d'un iota. Sur les relations avec la Russie, les 4 capitales étaient grosso-modo d'accord sous Obama, avec plus de flottement et des prétentions plus velléitaires chez les anglophones. Mais l'analyse de la Crimée et de la dérive russe est partagée. Pour moi l'éléphant dans le couloir, dans cette discussion, ce sont les droites européennes, allemande, anglaise (Blair compris), néerlandaise (voire belge), suédois, Espagne, beaucoup dans la vieille Europe. Pour presque tous (pas les anglais dirons nous) l'Allemagne et Mme. Merkel sont, du point de vue de l'économie, un phare, un phare un peu éblouissant d'ailleurs. Pour une bonne partie de la droite française, c'est pareil. Il en résulte une espèce de domination sur la politique économique commune, dogmatique, ne tenant pas compte ni de la théorie ni de l'économie réelle, pour peu que ça marche en Allemagne. Et en Allemagne, ça marche, à deux ou trois "détails" près, genre taux de pauvreté. Le dogme c'est "il suffit d'être sérieux pour dégager un énorme excédent commercial" et "l'inflation, c'est mal". Et c'est tout. Le corollaire c'est un refus de penser la moindre politique économique ou même stratégique. Depuis des décennies maintenant, les élites françaises sont incapables de formuler quelque proposition plus construite que ce soit. On passe pour des guignols en Europe du Nord parce qu'on est des guignols : tolérance ou appétence pour la corruption, mollesse insigne dans la gestion administrative, multiplication des strates politiques, investissement dans des débats absurdes, justice dysfonctionnelle. On brasse de l'air, on ne se défend pas à Bruxelles, et les démagogues des deux bords sont très forts : on ne propose rien, on ne défend pas grand chose et en plus ce qui avait le bonheur de plaire aux allemands comme à nous déplaît souvent aux anglais et aux néerlandais. Les anglais sont barrés, l'économie française est un peu moins cadavérique, les nuages alentour s'accumulent : il y a des choses à faire, encore faudrait-il qu'on y travaille.
  14. Malgré tout, ce n'est pas ce que dit l'article. Je conçois bien qu'on les déteste, mais il ne faut peut être pas quand même trop leur en coller sur le dos.
  15. A prendre avec des pincettes je pense : je ne serais pas surpris que les "dossiers d'objectif" concernent Al-Quaida, par exemple.
  16. En Californie, on se réjouit des pluies abondantes et on craint que Trump ne se venge des états ayant voté massivement Clinton, par exemple en supprimant en tout ou partie les fonds fédéraux versé en Californie, donc ou à New York. @P4 : j'entend bien, mais je suis quasi-certain que l'intégration économique entre le Mexique et les USA est beaucoup plus poussée qu'entre l'UE et le Maroc (et le Mexique bcp plus gros). Sans mépris aucun : si demain l'UE cessait tout commerce avec le Maroc, je pense qu'on s'en apercevrait à peine, contrairement à ce qui se passerait entre le Mexique et les USA (ça se verrait un peu, surtout au sud des Etats-Unis). (source) A comparer aux flux de l'ordre de 300 milliards de $ dans les deux sens cités plus haut par @Alexis.
  17. Tu veux construire un mur à Ceuta et Mellila ? Ca va être beaucoup, beaucoup moins cher. Et je soupçonne surtout que l'intensité des échanges UE-Maroc soit extrèmement inférieur à celles des échanges USA-Mexique. Quelqu'un sait combien les avoirs américains au Mexique rapportent à leurs propriétaires américains ? (dividendes ou marge rapatriée par les multinationales US) Je trouve bien des données sur la balance globale des paiements du Mexique, mais rien spécifiquement avec les USA d'une part, et ces données là me laissent toujours très méfiant.
  18. Boule75

    [Rafale]

    Trois autocollants jaune de ce côté, trois de l'autre qu'on ne voit pas, et le casque du pilote : 7. ---->> Edit : ça pourrait être autre chose que des autocollants ? Des antennes ou capteurs quelconques ?
  19. C'est aussi mon point de vue mais ça réclame l'unanimité des 28.
  20. C'est toujours ce que j'ai compris, oui. Et si au bout de 2 ans aucun accord n'est trouvé c'est dehors façon OMC. Ensuite, si tout le monde (28 !) est en faveur d'un accord stipulant que c'était une erreur, qu'on revient comme avant ou presque, que puisque les normes, règlements, etc... sont toujours respectés par le membre point n'est besoin de repasser par une phase d'homologation, la sortie de l'UE pourrait ne durer qu'une petite minute, ou un accord être signé disant qu'en fait, non. Mais c'est 1 contre 27 quand même... ça risque de négocier. Je dis Gibraltar.
  21. Ben ils enchaînent : en semaine 1 ils votent pour ou contre l'accord éventuellement trouvé avec l'UE, la semaine suivante le choix c'est "Retour en tant que membre lambda dans l'UE, avec les privilèges, les obligations, et sans ristourne" (pas besoin d'imposer ni Shengen ni l'Euro, encore que ça se discute sur ce dernier point) ou "Sortie plus-que-probable à la mode OMC". Pour le dire encore autrement : si l'opinion anglaise bouge beaucoup dans les 2 ans qui viennent dans le sens d'un attachement renouvellé à l'UE, il serait peut être bénéfique pour l'UE comme pour les anglais d'en tenir compte et de repartir sur des bases saines. Le "peut être" est important : on verra quelle est le chemin parcouru par l'UE dans 2 ans, par les SUA, le RU, tout ça : ça fait beaucoup de tweets ! si leur état d'esprit n'a pas vraiment changé, ça ne vaut pas le coup, vu de moi. Ca fait vraiment 30 ans qu'ils nous handicapent formidablement. Ah non : pas après qu'ils aient invoqué l'article 50.
  22. Il pourrait y avoir unanimité des 27 pour réintégrer le RU au sein de l'Union aux conditions standards (pas de chèque, pas de ristourne, nada) et en pleine acceptation des directives et réglementations acceptées entre temps, notamment sur la localisation des activités de compensation en Euro. Dit autrement : je pense que si le peuple anglais le veut, et notamment s'il le décide d'une part par une majorité nouvelle au Parlement et par un référendum, et que les conditions sont favorables aux 27, on devrait quand même bien, bien réfléchir avant de les aider à sauter de la falaise.
  23. Oui. Imagine qu'en guise de négociations le gouvernement britannique vise au seul maintien du passeport financier, par exemple, quitte à accepter la liberté d'établissement des ressortissant de l'UE au RU... Outre le fait que l'UE serait complètement conne d'accepter ça, je pense que ce serait exactement contraire à ce que la grande majorité des Brexiteers a souhaité et il y a d'autres variantes du même tonneau.
  24. Boule75

    Ariane 6

    On lance moins mais mieux.
  25. @Alexis : le plus sain (pour le RU) et de très loin serait qu'une fois la sortie négociée, avant le terme des deux ans, il y ait un second référendum. Le parlement anglais pourrait même l'imposer.
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