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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. à savoir 50 % payés par l'Indonésie avec des produits de base tels que le café, le caoutchouc, l'huile de palme (CPO), le charbon de bois de coco, les matières premières cosmétiques, les équipements de protection individuelle et l'aluminium. J'ai traduit en Anglais avec google trad qui a traduit APD par PPE puis j'ai traduit l'anglais en Français par DeepL et miracle il a traduit PPE par EPI donc je n'étais pas plus avancé, mais avec DeepL on peut demander une variante à la traduction et dans les variantes il y avait Equipement de Protection Individuel
  2. Vous savez, lorsque le Boeing 737 Max s'est crashé, Boeing a été contrôlé. ET les contrôleurs n'ont fait qu'écouter les employés de Boeing et rapporter ce que ceux-ci leur avait dit. Ils n'ont pas testé le 737 MAX, ils ne l'ont pas réparé et pourtant ils nous ont rapporté une foule de dysfonctionnements que Boeing a bien été obligé de prendre en compte. Alors vous avez la chance d'avoir des contrôles sur un programme qui se déroule mal et vous vous évertuez à ignorer les enseignements qui permettraient de le remettre sur le bon chemin. Nous ça nous attriste, si on faisait ça chez nous, il y a longtemps que Dassault aurait fait faillite, alors que chez vous L.M. s'en met plein les poches.
  3. On peut voir ce type d'objet là: https://www.thedrive.com/the-war-zone/15746/lockheeds-helendale-radar-signature-test-range-looks-right-out-of-science-fiction sous un autre angle et une autre couleur.
  4. C'est un objet spécial qui permet de calibrer l'installation de test.
  5. Nous on a le premier chasseur le plus puissant du monde, le deuxième nous importe peu.
  6. Oui un organisme de contrôle interroge les personnes qu'il contrôle, mais il ne fait pas que ça, contrairement à ce que vous sous entendez, il a le droit aussi d'être compétant, c'est même un des critère de choix de celui qui le nomme, il a le droit de poser des questions embarrassantes lorsque les réponses ne lui conviennes pas tout à fait et même de consulter des documents internes pour voir comment les choses se sont passées. La synthèse de tout ça a plus de valeur qu'une quelconque déclaration du contrôlé.
  7. Vraiment vous faites exprès de ne rien comprendre. Je me plaçais dans l'hypothèse où l'avion aurait été développé en France, sous contrôle de la DGA. Pour un prototype développé aux Etats Unis, on n'a rien à dire, ils font voler ce qu'ils veulent. En tous cas pour ce qui est du DOT&E je constate qu'ils ont dit en Aout 2016: Et malgré les sarcasmes de gens comme vous, de L.M. et du JPO sur son incompétence, je constate que c'est lui qui a eu raison, et c'est pourquoi c'est à lui qu'on donne crédit sans vouloir entrer dans les batailles intestines des différents organismes, militaires ou pas, des US.
  8. Vous ne nous comprenez pas non plus. Par exemple chez nous le F-35 serait interdit de vol. Les seuls vols autorisés seraient ceux permettant de corriger et tester la correction des anomalies de catégories 1 (que ce soit 1a ou 1b) restantes.
  9. Le DOT&E fait partie de l' OFFICE OF THE SECRETARY OF DEFENSE 1700 DEFENSE PENTAGON WASHINGTON, DC 20301-1700, Je croyais que cela faisait partie de l'armée. Mais cela n'a pas d'importance, ce qui est important c'est de savoir si cet organisme a les compétences qui lui permettent d'émettre les critiques qu'il a transmises à: UNDER SECRETARY OF DEFENSE FOR ACQUISITION, TECHNOLOGY AND LOGISTICS SECRETARY OF THE AIR FORCE CHIEF OF STAFF OF THE AIR FORCE Parce que si on peut déclarer une ou plusieurs IOC alors que des défauts aussi graves ne sont toujours pas corrigés, cela veut dire que l'IOC n'a pas beaucoup de valeur opérationnelle.
  10. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Mais la Finlande dira le coût total du contrat, mais aussi le coût des seuls F-35 dans ce total. Comme l'a fait la Suisse.
  11. C'est vraiment merveilleux que le F-35 soit capable de faire tout cela en 2015, pourtant un peu plus tard, le 9 aout 2016, après L'IOC de l'USAF Michael Gilmore directeur de L' OPERATIONAL TEST AND EVALUATION disait ceci: Traduction Si les premiers essais et évaluations opérationnels (IOT&E) étaient menés aujourd'hui sur l'avion dans la configuration du bloc 3i - avec lequel l'armée de l'air a récemment déclaré IOC - le système serait probablement évalué comme n'étant pas efficace et pas adapté dans les domaines de mission requis et contre les menaces actuellement sur le terrain. S'il est utilisé au combat, le F-35 dans la configuration du bloc 3i, dont les capacités sont équivalentes à celles du bloc 2B, aura besoin d'un soutien pour localiser et éviter les menaces modernes, acquérir des cibles et engager des formations de chasseurs ennemis en raison des déficiences de performances exceptionnelles et du nombre limité d'armes disponibles (c'est-à-dire deux bombes et deux missiles air-air). Les lacunes non résolues du bloc 3i en matière de fusion, de guerre électronique et d'emploi des armes continuent de se traduire par des affichages ambigus des menaces, une capacité limitée à répondre efficacement aux menaces et, dans certains cas, la nécessité de recourir à des sources extérieures pour fournir des coordonnées exactes en vue d'une attaque de précision. Bien que le programme ait récemment remédié à certaines des déficiences du bloc 3i, de nombreuses déficiences importantes subsistent et d'autres sont identifiées par les tests opérationnels et les unités en service, dont beaucoup doivent être corrigées si l'on veut que le programme fournisse la "capacité de combat complète" décrite dans le document des exigences opérationnelles (ORD). Bien que le programme F-35 ait atteint une étape intermédiaire avec la déclaration d'IOC de l'Air Force, il n'est pas en voie de livrer les capacités complètes du bloc 3F à la fin prévue de l'ORD en 2018. https://s3.documentcloud.org/documents/3035572/DOT-amp-E-AF-IOC-Memo.pdf Avouez que ce n'est pas rassurant pour le sérieux de la déclaration d'IOC. Vous remarquerez que les capacités complètes étaient prévue avec le block 3F en....2018 soit 2 ans plus tard, alors qu'elles sont maintenant prévue en 2027 soit 6 ans plus tard et avec le block 4 qui nécessite de changer encore une fois toutes l'informatique et donc aussi le moteur.
  12. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    @Stark_Contrast, pourquoi vous compliquez tout? @herciv veut montrer que les US vendent à perte, pour cela il suffit de montrer que le coût est supérieur au prix de vente, et comme il n'y a pas de coût négatifs il suffit d'avoir une connaissance partielle de la situation. Chaque fois que @herciv va trouver le coût d'un élément il l'ajoutera à tous les autres qu'il a déjà trouvé, et si cette somme dépasse le prix de vente il aura démontré ce qu'il veut même si il n'a pas trouvé le coût exact du F-35. C'est assez simple quand même.
  13. Je pense que @Stark_Contrast va nous éclairer.
  14. Vous faites semblant de ne pas comprendre mais je vais répondre quand même surtout pour tous les lecteurs silencieux qui peuvent être troublés par vos déclarations qui frisent la désinformation. Alors l'IOC n'a pas de définition précise, il suffit de répondre au besoin minimum déclaré de l'utilisateur, et donc cela dépend de la sévérité de l'utilisateur, c'est pourquoi l'IOC a été déclaré le 31 Juillet 2015 pour l'USMC, le 2 Aout 2016 pour l'USAF et le 28 février 2019 pour la Navy. On pourrait croire que cela dépendait du type de F-35 et que le F-35 B était en avance dans son développement, mais en fait le F-35 B est beaucoup plus complexe que le F-35 A et n'a aucune raison d'être en avance, en plus c'est la version qui a le plus d'anomalies. Non la raison pour laquelle son IOC a été déclarée en premier c'est parce que l'USMC s'est contenté des fonctionnalités du block 2B pour déclarer l'IOC, alors que l'USAF a voulu le block 3I et la Navy le block 3F. Et en plus quand la Navy a décidé que ce serait le Block 3F ce block était réputé le block final qui permettait de répondre au cahier des charges initial du F-35 alors que maintenant une grande partie des armes qui devaient être intégrées dans ce block le seront dans le block 4 et une très grande partie des anomalies qui devaient être corrigées pendant la phase SDD seront (peut être) corrigée pendant la phase C2D2. Cela représente plus de 800 anomalies si bien qu'on ne sait même pas quelles sont les capacités qui fonctionnent dans ce block. Alors on attend avec impatience que l'on déclare une FOC, parce que là il y a une définition précise, il faut que toutes les capacités prévues au cahier des charges initial soient présentes et utilisables. Et c'est pas prêt d'arriver, mon estimation qui est de plus en plus crédible et qui a été faites en 2014 à un moment où L.M. prétendait qu'on aurait une déclaration de FOC dans la foulée des IOC vers 2018, mon estimation donc est 2031 pour cette déclaration de FOC. Et aujourd'hui tout le monde a compris qu'il faudra le block 4 pour déclarer cette FOC, sachant que L.M prévoit la disponibilité du block 4 en 2027.
  15. On a quand même des outils de conception qui vont permettre d'optimiser les modifications pour éviter les effets indésirables.
  16. Que voulez vous, nous ne sommes pas des fan boy du F-35, et nous sommes plus méfiant qu'eux: L'IOC ou capacité opérationnelle initiale est un moment de la phase de production et de déploiement où un système peut répondre aux capacités opérationnelles minimales pour le besoin déclaré d'un utilisateur. Et nous on soupçonne que les utilisateurs ont été complaisant au vu du temps qu'il faut encore pour pouvoir déclarer la Full Operational Capability. Par exemple on peut déclarer l'IOC si l'avion est capable de voler seulement parce que cela permet de s'entraîner à son pilotage et de fait le block 2B qui était encore instable au moment de l'IOC de l' U.S. Marine Corps ne devait pas permettre beaucoup plus que ça en 2015 ! Dans les opérations de guerre où le F-35 est déployé, on a l'impression que ce sont surtout des opérations de public relation où les F-35 sont extrêmement bien protégés par les chasseurs anciens au lieu que ce soit eux qui les protègent. Dit autrement n'importe quel chasseur ancien aurait pu remplacer le F-35 dans ces missions et donc nous n'avons pas la preuve qu'il apporte une amélioration. En combinant cela avec l'explosion des coûts et des délais du programme cela nourris chez nous une méfiance pour toutes les approches marketing du programme. Par exemple le prix récurrent du F-35 ne cesse de baisser d'après L.M. mais le coût total du programme ne cesse d'augmenter pour un nombre d'avion à peu près constant. Donc nous avons tendance à vérifier tout ce qu'on peut vérifier, et la seule façon de nous convaincre, c'est de nous aider à faire ces vérifications.
  17. Picdelamirand-oil

    KC-46 A Pegasus

    Ca fait du bien qu'on nous raconte des histoires de vrai professionnalisme.
  18. Moi je pense qu'à partir de 2031 le F-35 sera utilisable, et il sera plutôt bon. Seulement ceux qui l'ont acheté ont réduit les quantités parce qu'il était cher (sauf les US pour l'instant) alors qu'il aurait fallu augmenter les quantités parce qu'il sera assez peu disponible, d'où un affaiblissement des alliés des US. En fait comme toujours c'est trop peu trop tard.
  19. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    SecAF to Congress: Let us retire aircraft or we can’t beat China
  20. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Vous savez bien que les membres du congrès font n'importe quoi, chaque année ils obligent les militaires à acheter plus de F-35 que ce qui est demandé, alors ils peuvent très bien voter des crédits pour des avions qui n'en valent pas la peine. Ce qui compte c'est qu'il y ait des jobs chez eux. Il y a quand même conflit entre la chambre des représentants et le Sénat: Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) WASHINGTON : Les législateurs de la Chambre des représentants et du Sénat se dirigent vers un affrontement au sujet du programme F-35 Joint Strike Fighter du ministère de la Défense - les principaux sénateurs poussant l'Air Force et la Marine à acheter davantage d'avions au cours de l'exercice 2022, alors que le projet de loi sur la politique de défense de la Chambre des représentants, qui vient d'être adopté, menace de réduire les achats des services si les coûts de maintenance énormes du chasseur ne peuvent être réduits.
  21. On voit que le coût annuel pour les opérations et la maintenance est estimé à € 265 Millions pour 36 avions, ce qui fait un coût de l'heure de vol de 29450 € si on fait l'hypothèse de 250 h de vol par an. Contre plus de 50 000 en Suisse.....
  22. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    La vraie info est là:
  23. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    C'est pas tout, c'est juste les long lead items:
  24. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Hearing rumors #France has offered a sweet deal on a combined order of 114+36(Navy) #Rafale with a line in #India . Traduction D'après les rumeurs, la France a proposé un accord intéressant pour une commande combinée de 114+36 (Marine) #Rafale avec une ligne en Inde.
  25. Rafale just the ticket for Egypt Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Le Rafale est la solution idéale pour l'Égypte Rapport de Jon Lake. Une commande estimée à 4,5 milliards de dollars pour un nouveau lot de 30 chasseurs multirôles Rafale de Dassault signifie que la modernisation et l'expansion de l'armée de l'air égyptienne se poursuivent à un rythme soutenu. Les 30 nouveaux Rafale viendront s'ajouter aux 24 appareils du même type commandés en février 2015 et déjà en service au sein de l'Egyptian Air Force (EAF). À leur arrivée, une flotte de 54 Rafales fera de l'EAF le deuxième plus grand opérateur de ce type dans le monde, après la France elle-même. Ils feront également de la nouvelle génération de chasseurs égyptiens l'une des plus puissantes de la région. L'EAF comprendra bientôt un élément de première ligne composé de 11 ailes de chasseurs tactiques avec 13 escadrons de F-16, deux escadrons de Su-35, deux de MiG-29M, deux de Rafales, deux d'Alpha Jets et deux de Mirages. Il existe également sept ailes ou brigades d'hélicoptères, deux unités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR) et deux ailes/brigades de transport. Les Rafale actuels de l'Égypte (qui sont aux normes F3-R) ont déjà été vus en opération dans le rôle air-air, armés de divers types de missiles Mica, et dans le rôle air-sol, transportant le missile à guidage de précision (PGM) AASM Hammer à distance de sécurité. Le Rafale est entré en service dans la marine française en 2004 et dans l'armée de l'air et de l'espace en 2006, mais les commandes à l'exportation n'ont pas abouti avant février 2015, date à laquelle l'Égypte a signé un contrat de 5,3 milliards d'euros (5,9 milliards de dollars) portant sur 24 appareils et une frégate multimission de DCNS. L'Égypte a également pris des options pour 12 autres avions. La commande égyptienne a permis au gouvernement français de réduire les livraisons de Rafale à son armée de l'air et à sa marine à partir de 2016, tout en maintenant ou en dépassant la production annuelle économique minimale de 11 appareils. Une option pour 12 Rafale supplémentaires n'aurait pas été exercée en raison de craintes quant à la capacité du Caire à rembourser les prêts garantis par l'État, et les négociations pour davantage de Rafale et de navires de guerre n'ont initialement pas porté leurs fruits. Le fait que l'Égypte n'ait pas exercé son option pour 12 avions supplémentaires pourrait également refléter son désir d'acquérir le F-35A furtif de Lockheed Martin. Cependant, les États-Unis ont rejeté la demande de l'Égypte d'acquérir 20 F-35A en 2019, après quoi Le Caire semble avoir repris la poursuite d'un achat subséquent de Rafale. Quelle que soit la raison, le flux des commandes de défense égyptiennes a repris plus récemment. Thales a fourni quatre radars de défense aérienne numériques 3D Ground Master 400 (GM400), par exemple. Le 15 avril de cette année, il a été annoncé que l'EAF, le plus grand opérateur de flotte de C295 au monde, avait signé un contrat de cinq ans de soutien et de services intégrés basés sur les performances avec Airbus pour ses 24 appareils, visant à maximiser la disponibilité de la flotte et à garantir la préparation des missions, tout en économisant les coûts de maintenance". Puis, le 3 mai, l'Égypte a annoncé qu'elle avait signé un contrat avec Dassault Aviation pour l'achat de 30 Rafales supplémentaires. Dassault a confirmé la commande le jour suivant. Le contrat, d'une valeur estimée à 4,5 milliards de dollars (3,75 milliards d'euros), sera financé par un prêt sur 10 ans, garanti à 85 % par l'État français, avec BNP Paribas SA, Crédit Agricole, Société Générale et CIC. Eric Trappier, président-directeur général de Dassault Aviation, s'est félicité de cette annonce : "Cette nouvelle commande est la preuve du lien indéfectible qui unit l'Égypte, premier utilisateur étranger du Rafale, comme ce fut le cas pour le Mirage 2000, à Dassault Aviation." Le nouveau lot de Rafale égyptiens sera au standard F3-R, avec un radar à balayage électronique actif (AESA) et la capacité d'intégrer des capteurs et des armes de pointe, notamment le pod désignateur laser de nouvelle génération Talios de Thales, et la version à autodirecteur laser de l'armement air-sol modulaire AASM de Safran, ainsi que le missile air-air longue portée Meteor de MBDA. Dassault Aviation devrait intégrer une liaison de données qui permettra au Rafale de communiquer avec les alliés américains et de l'OTAN, ainsi qu'avec les types de chasseurs non occidentaux de l'Égypte. Les négociations visant à permettre à l'Égypte d'équiper ses Rafale du missile de croisière MBDA SCALP ont débuté lorsque les 24 premiers appareils ont été commandés, mais elles ont été bloquées par la réglementation américaine sur le trafic international d'armes (ITAR), car le missile contient des composants fabriqués aux États-Unis. Ce blocage a finalement été levé en février 2021, lorsque l'EAF a enfin pu armer ses Rafales avec le missile à longue portée à distance de sécurité. Les difficultés liées au SCALP ont apparemment retardé la commande suivante de Rafale par l'Égypte. L'accord a fait suite à une visite d'État controversée du président égyptien Abdel Fattah el-Sisi à Paris début décembre 2020. Le président français Emmanuel Macron a décoré el-Sisi de la plus haute distinction française, la Grand-Croix de la Légion d'honneur, lors de cette visite. Cette décoration a suscité l'indignation des défenseurs des droits de l'homme, mais M. Macron a défendu son action et a déclaré qu'il ne subordonnerait pas la vente d'armes françaises à l'Égypte au respect des droits de l'homme. Il a affirmé que c'était parce qu'il ne voulait pas affaiblir la capacité du Caire à lutter contre le terrorisme dans la région. La France et l'Égypte sont en train de forger une relation plus étroite, partageant de nombreux intérêts communs au Moyen-Orient, y compris une antipathie croissante envers la Turquie sous le président islamiste Recep Tayyip Erdogan. La livraison de Rafales supplémentaires à l'Égypte fait suite à un contrat, signé avec la Grèce, portant sur la vente de 18 Rafales. Cela comprend six avions neufs qui seront livrés au printemps 2022 et 12 unités d'occasion, qui seront prélevées sur l'inventaire de l'armée de l'air française. Les six premiers appareils de l'ancienne armée de l'air devaient être livrés à partir de juillet 2021, à raison d'un par mois, les six derniers appareils d'occasion étant livrés début 2023. L'armée de l'air indienne est également sur le point de prendre livraison de 36 Rafale, tandis que le Qatar a reçu 23 des 36 qu'il a commandés. La ministre française des Armées, Florence Parly, s'est félicitée de l'arrivée du Rafale en Égypte, partenaire stratégique de la France. "Ce succès à l'exportation est crucial pour notre souveraineté et le maintien de 7000 emplois industriels en France pendant trois ans", a-t-elle déclaré. La livraison des nouveaux Rafale devrait permettre le retrait des derniers Mirage 5 égyptiens, et probablement aussi des Mirage 2000. Il a déjà été suggéré que l'Égypte pourrait éventuellement acheter le nouveau Rafale F4, ce qui porterait la flotte (globale) de Rafale à 72, voire 100 appareils "en fonction de la capacité financière de l'Égypte". La nouvelle version du F4 sera dotée de capacités radar améliorées et de nouveaux systèmes d'armes, notamment des versions plus lourdes des munitions à guidage de précision AASM Hammer et des variantes actualisées du missile air-air MICA. L'acquisition des Rafale n'est qu'un élément d'une modernisation plus large, qui a également vu l'acquisition de 46 MiG-29M2 et de 24 Su-35. Le journal français La Tribune a également rapporté qu'Airbus fournissait un satellite de reconnaissance et deux ravitailleurs A330MRTT à l'Égypte, ce qui porterait la valeur de l'accord global à 5,4 milliards d'euros. Le programme élargi comprendrait un ou deux satellites d'observation FalconEye, similaires à celui exploité par les forces armées des Émirats arabes unis. L'Égypte va aussi finalement acquérir deux avions ravitailleurs multirôles (MRTT) Airbus A330. Bien que les EAF pratiquent le "buddy refuelling" avec le Rafale et le MiG-29M2, elles ne disposent pas d'un ravitailleur en vol dédié, et s'intéressent à l'acquisition de l'A330 MRTT depuis 2014. L'avion peut transporter 111 tonnes de carburant et peut transférer jusqu'à 3,6 tonnes par minute. Il peut rester à poste pendant quatre heures, à 1 000 milles nautiques de la base, et décharger 50 tonnes de carburant pendant la mission, ou bien soutenir le déploiement de quatre jets rapides, transportant 12 tonnes d'équipement et tout le personnel au sol nécessaire, sur une distance de 2 800 milles nautiques. Il a été suggéré que l'Égypte pourrait commander jusqu'à quatre A330 MRTT. Il existe également un potentiel considérable pour d'autres activités navales, notamment des bateaux lance-missiles rapides, des corvettes, des frégates légères et des sous-marins.
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