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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Les indiens se sont décidés sur l'IRST après un exercice Garuda où leur MKI avaient rencontré des Rafale en WVR et en BVR. Les MKI avaient foutu la pâté aux Rafale en WVR et lors de la rencontre BVR avaient décidé de ne pas allumer leur radar car ils craignaient SPECTRA, mais le vieil OSF avait détecté les MKI à très longue distance et les Rafale avaient foutu la pâté aux MKI. Des accords ont alors été signés entre Thales et Samtel pour étudier et produire un OSF QWIP au cas où MMRCA aboutirai ....
  2. FITS: Maritime surveillance system
  3. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Si un an de production c'est 145 Avions, 6 mois représentent 72 avions et 10 mois 120 Avions.... Il va falloir trouver de la place pour les stocker.
  4. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Le Pentagone devrait bloquer les nouvelles livraisons de F-35 18 juin 2023 Le ministère américain de la défense n'a pas terminé les tests du nouveau matériel et des logiciels mis en œuvre pour améliorer les capacités de gestion des données de l'avion de combat - il refusera donc d'accepter les livraisons des jets modernisés le mois prochain. Robert Brooks Selon plusieurs rapports, le ministère américain de la défense cessera d'accepter les livraisons de nouveaux avions de combat F-35 Joint Strike Fighter le mois prochain, parce que ces avions seront mis à jour avec le matériel et les logiciels Tech Refresh 3 destinés à mettre les avions à jour avec les normes actuelles pour la collecte et le rappel des données, ainsi que pour les affichages. L'explication de cette interruption est que le nouveau matériel et logiciel TR-3 n'a pas encore passé les processus de test et d'approbation du Pentagone. Selon le bureau du programme conjoint F-35 du Pentagone : "Comme nous l'avons indiqué au Congrès en mars, le risque que la livraison du TR-3 soit retardée jusqu'à la période décembre 2023-avril 2024 subsiste. La livraison d'avions aptes au combat à nos combattants est notre première priorité et le TR-3 fournit la puissance de calcul qui garantit la supériorité du F-35 par rapport à ses adversaires potentiels pour les décennies à venir", a déclaré le porte-parole Russ Goemaere. Lockheed a indiqué que son "équipe est entièrement dévouée à la livraison des avions F-35 TR-3 et continuera à travailler avec le JPO sur le développement du logiciel tout en maintenant les plus hauts niveaux de sécurité et de qualité". Le nombre d'avions susceptibles d'être affectés n'est pas connu. Lockheed Martin, maître d'œuvre du vaste programme F-35, a livré 141 appareils en 2022. Un accord conclu à la fin de l'année dernière a autorisé le programme F-35 à produire 145 avions en 2023, y compris les premiers à incorporer les mises à jour TR-3. Le DoD continuerait à accepter les livraisons de la génération précédente. Le F-35 est une série de trois avions monomoteurs furtifs conçus pour l'attaque au sol et le combat et déployés par l'armée de l'air, la marine et le corps des marines américains, ainsi que par les forces de défense de nombreux pays alliés. Bien que le programme ait fait l'objet d'un examen minutieux et de critiques constantes en raison du coût élevé de chaque appareil, Lockheed et d'autres contractants ont déployé des efforts constants pour limiter les coûts des futures livraisons. Le DoD a autorisé Lockheed à mettre en œuvre la mise à niveau du TR-3 en 2018, nominalement afin d'établir une interface réseau moderne pour les programmes de contrôle de vol de l'avion. Outre l'amélioration des capacités de gestion des données de l'avion de combat, le TR-3 constituera un cadre technologique pour la prochaine mise à jour du F-35 Block 4, qui comprendra un nouvel ensemble de guerre électronique ainsi que des armes supplémentaires pour l'avion. Ce développement en cours serait également en retard sur le calendrier officiel.
  5. http://www.air-defense.net/forum/topic/23595-scaf-hors-ngf-au-sens-technique-technologique-du-terme/?do=findComment&comment=1639024
  6. J'ai pris le taux Américain de deux par avion, mais ça ne veut pas dire qu'en mission on reste à 2 par avion, ça peut être 5 par exemple, et si 450 est un objectif réaliste ça veut dire que son prix doit être calculé en conséquence pour que cela ne coûte pas trop cher: le prix devient une caractéristique opérationnelle qui d'ailleurs rejoint le fait qu'on risque d'avoir plus d'attrition sur ces engins que sur le Rafale. En plus quand on vous dit un drone dérivé du NeuroN vous pensez à un drone plutôt plus gros? Moi je pense à un drone plutôt plus petit qui a une seule fonction principale: soit radar, soit IRST soit un armement etc...Et tout ça collabore. Pour commencer on pourrait compter 2 drones par biplace, on serait alors autours de 200.
  7. Moi, pour une foi, je fais confiance aux US pour l'ordre de grandeur, mais comme le Rafale est 10 fois plus disponible que le F-35, à disponibilité égale pour nos drones et ceux des US, il nous faudrait beaucoup plus de drone. Donc 2 par avion est sans doute un strict minimum, à moins que nos drones aussi soient dix fois plus disponibles que les drones US.
  8. Oui mais on sait qu'il faut 2 drones pour un avion. Nous, avec 225 Rafale si on complète avec 450 drone, on sera plutôt bien, d'habitude on a au moins un rapport 10 avec les Américains, et là on est presque à 2, c'est Byzance!!!
  9. Picdelamirand-oil

    ordinateur quantique

    Tunnel Falls : Intel lance son premier processeur quantique
  10. Un nouveau Michel Goya: La bataille pour la première position
  11. EDF, fournisseur officiel de conseillers énergie dans les QG de campagne Dans l'ombre des responsables de programmes de Valérie Pécresse, de Yannick Jadot, d'Eric Zemmour ou de La République en Marche, plusieurs experts en poste chez EDF ou qui y ont fait une large partie de leur carrière, prodiguent leurs avis et conseils.
  12. EDF : une ou deux têtes ? Avant même la nomination officielle de Luc Rémont, le titre du futur patron d'EDF est encore incertain. La relation avec l'Etat part mal engagée, après un long débat sur la gouvernance bicéphale de l'énergéticien.
  13. Duels en vue pour la présidence de l'Ademe et celle de la Commission de régulation de l'énergie Deux anciens ministres se positionnent pour prendre la tête de la Commission de régulation de l'énergie (CRE) et de l'Ademe. Dans les deux cas, ils sont concurrencés par des ex-députés, battus aux élections législatives de juin.
  14. Les atomes crochus de Maud Bregeon sur l'énergie pour l'an II de Macron Figure montante des députés Renaissance, Maud Bregeon cherche à incarner la politique énergétique d'Emmanuel Macron en faisant jouer ses réseaux à l'Assemblée nationale et parmi les professionnels du secteur. L'ancienne ingénieure d'EDF tisse sa toile au sein de l'aile droite de la macronie.
  15. Quand ministres, députés et conseillers se reconvertissent dans l'énergie Tandis que l'ancien vice-président de l'Assemblée nationale Hugues Renson a retrouvé EDF, le patron de RTE vient d'enrôler une conseillère de Sébastien Lecornu. Ces deux nouvelles recrues illustrent l'attrait du secteur énergétique pour les conseillers ministériels et députés qui cherchent à rebondir dans le privé.
  16. Le Meccano en construction d'Antoine Pellion, tour de contrôle écolo de Macron A distance sur le "bouclier tarifaire" mais en direct sur le mix énergétique à l'horizon 2050, le secrétaire général à la planification écologique Antoine Pellion prend progressivement ses marques. S'il conserve la discrétion de rigueur comme chef de pôle à Matignon, cet ingénieur des mines s'est entouré d'une vingtaine de collaborateurs et cultive ses liens dans le secteur de l'énergie.
  17. EY, Wavestone, Sia Partners : les consultants derrière le projet de Jean-Marc Jancovici Les représentants de huit cabinets de conseil transcrivent le programme de l'ingénieur Jean-Marc Jancovici pour décarboner la société. Ils participent actuellement à une dizaine de groupes de travail. Les géants de l'audit EY, Wavestone et Sia Partners côtoient des sociétés spécialisées dans la transition écologique.
  18. Le point de vue d'un forumer Indien: Presque tout le monde en dehors de l'Occident a besoin d'une victoire décisive ou totale de la Russie. Les relations russo-ukrainiennes se sont détériorées au point que les Russes n'ont d'autre choix que de diviser l'Ukraine en plusieurs pays ou d'annexer définitivement son territoire. Les Russes ont choisi cette dernière solution, qui constitue la meilleure garantie d'une sécurité assurée. Si les Ukrainiens sont autorisés à gagner, nous assisterons à une répétition de la guerre dans quelques années, et la prochaine fois, ce sera bien pire, cela pourrait vraiment déclencher la troisième guerre mondiale. Et si la Russie perd, elle perdra beaucoup d'influence en Asie centrale, ce qui signifie que la Chine gagnera en puissance, et les Russes finiront également par contribuer encore plus à la déstabilisation du Moyen-Orient et de l'Afrique, deux mauvais résultats pour l'Inde. Le monde sera également divisé en deux blocs. Si la Russie l'emporte, elle consolidera son pouvoir au détriment des États-Unis et de la Chine, ce qui avantagera l'ensemble des pays du Sud, qui n'auront plus à choisir leur camp. À l'heure actuelle, le monde est divisé en trois blocs : l'Occident (essentiellement les États-Unis), la Chine et la Russie/l'Inde. Le bloc Russie/Inde est actuellement neutre, ce qui aide les pays du Sud à rester neutres, sinon les États-Unis et la Chine les forceront à choisir un camp. La France et l'Allemagne ne souhaitent pas non plus une telle issue, mais elles ont mal calculé leur sortie de l'équation. L'Inde est encore à deux décennies de tenir le bloc neutre à elle seule. Une perte russe contribuerait également à attirer le Sud Est Asiatique (SEA) dans l'orbite chinoise. Les sanctions actuelles pèsent déjà lourdement sur les relations entre l'Asie du Sud-Est et la Russie. Le SEA est également très important pour l'avenir de l'Inde, nous avons besoin qu'il penche davantage vers l'Inde que vers la Chine ou l'Occident. Si l'Asie du Sud-Est s'oriente davantage vers les États-Unis, nous sommes foutus. Les Américains transformeront la mer du Sud-Est en une autre Ukraine. La présence de la Russie a permis à la région de jouer un rôle d'équilibriste, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Par exemple, la Malaisie, l'Indonésie et le Viêt Nam prévoyaient d'acheter des jets russes et d'autres équipements militaires. Désormais, ils doivent trouver un équilibre avec la France et l'Inde. Mais la France est sous influence américaine et l'Inde n'a pas tout ce dont le SEA a besoin, si bien que le SEA penche rapidement vers l'Ouest, aidée en cela par le fait que l'Inde reste en dehors du RCEP. Quoi qu'il en soit, armer l'une ou l'autre partie va à l'encontre de la position neutre de l'Inde. De plus, nous ne voulons pas énerver les Russes, qui restent notre principal fournisseur, même sans tenir compte de ce qui précède. En fait, il y a des partisans au sein du gouvernement pour faire le contraire. Donc tout le monde en dehors de l'OTAN a besoin d'une victoire russe. Je dirais même que la France et l'Allemagne seraient d'accord.
  19. Picdelamirand-oil

    Atlantique 2

    Vers une coordination plus étroite entre l’Atlantique 2 Standard 6 et le Rafale M pour la lutte anti-navire
  20. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Quand on vend le Rafale à un pays on lui met la liaison que ce pays utilise. Parce que le Rafale a vocation à échanger avec les autres composantes des forces armées de ce pays. Par exemple les Rafale Indiens n'ont pas la liaison 16 mais la même liaison que le SU-30 MKI et que la Marine et l'armée de terre. La France fait partie de l'OTAN et utilise la liaison 16, donc les Rafale Français sont doté de la liaison 16.
  21. Picdelamirand-oil

    Le F-35

    Strategy & Policy: Is the F-35 Program Too Big to Manage? Stratégie et politique : Le programme F-35 est-il trop important pour être géré ? Par John A. Tirpak 14 juin 2023 Le programme F-35 est le plus grand programme militaire de l'histoire, géré par un Joint Program Office (JPO) tentaculaire et dont le coût du cycle de vie s'élève à quelque 1 700 milliards de dollars sur 50 ans. Le Government Accountability Office (GAO) estime qu'il est temps de diviser ce mastodonte en morceaux plus faciles à gérer. Dans un nouveau rapport, le GAO invite le Congrès et le Pentagone à séparer, dans un premier temps, l'avion de combat de la mise à niveau de son moteur, ce qui permettrait de suivre et de mesurer plus facilement les performances de ces deux éléments distincts en termes de coûts et de délais. Le rapport du GAO de mai, intitulé "F-35 Joint Strike Fighter : More Actions Needed to Explain Cost Growth and Support Engine Modernization Decision" (F-35 Joint Strike Fighter : des actions supplémentaires sont nécessaires pour expliquer la croissance des coûts et soutenir la décision de modernisation des moteurs), indique que le F-35 est tellement vaste que même les gros problèmes semblent relativement mineurs par rapport au coût et à l'échelle globaux. Par conséquent, de nombreux problèmes ne reçoivent pas l'attention qu'ils méritent. Les coûts du F-35 ont augmenté de 13,4 milliards de dollars depuis 2019, une somme équivalente au coût de plus de 160 jets ; mais par rapport au coût du cycle de vie de 1 700 milliards de dollars, il s'agit d'une goutte d'eau dans l'océan : moins de trois quarts de 1 %. Répartis sur l'ensemble des activités de développement, de test, de production, de logistique, de soutien et de mise à niveau du programme, il est difficile de savoir où se situent les augmentations de coûts et comment les gérer, a déclaré le GAO. "Si le programme ne suit pas formellement le coût estimé de chaque capacité par rapport au coût réel de son développement et ne partage pas ces informations, il est difficile de demander des comptes à l'entrepreneur principal Lockheed Martin", a déclaré le GAO. Le GAO a déjà recommandé de scinder le programme F-35. Il a précédemment proposé de séparer la mise à niveau du bloc 4 du F-35 en un programme distinct afin de mieux gérer les coûts et le calendrier et de lancer des alertes lorsque cela s'avère nécessaire. Le Pentagone ayant refusé, le GAO demande maintenant au Congrès d'intervenir et d'insister. "Les mécanismes de reporting des coûts du programme n'expliquent pas complètement les raisons de la croissance des coûts", a indiqué le GAO. "Par exemple, les rapports du ministère de la Défense au Congrès sur la croissance des coûts du bloc 4 ne font pas la distinction entre les coûts plus élevés que prévu pour les capacités du bloc 4 déjà planifiées et la croissance due à l'ajout de nouvelles capacités. Par conséquent, le Congrès ne dispose pas d'une image complète de l'escalade des coûts de modernisation du F-35". Selon le GAO, si le bloc 4 et la mise à niveau du moteur F135 étaient séparés du programme global du F-35, chacun d'entre eux constituerait un programme majeur d'acquisition pour la défense (Major Defense Acquisition Program) à part entière. Chacun serait également soumis à la loi d'acquisition Nunn-McCurdy, qui oblige le Pentagone à informer le Congrès lorsque les coûts augmentent de 15 % - ce qui est "significatif" - ou de 25 % - ce qui est "critique" - ou lorsque les coûts totaux dépassent de 50 % les coûts initialement prévus pour le programme. À moins que le secrétaire à la défense ne certifie l'importance vitale de ces dépassements, les programmes connaissant un tel niveau de croissance des coûts sont automatiquement interrompus. La nature critique du F-35 garantit que personne ne fera pression pour l'annuler. Mais comme le bloc 4 et la mise à niveau du moteur sont cachés dans le programme global, le GAO a déclaré qu'il est extrêmement difficile de comprendre comment ces deux efforts progressent. Dans un second rapport, également publié en mai, le GAO s'intéresse à l'empreinte mondiale et tentaculaire du F-35, qui compte aujourd'hui 11 utilisateurs internationaux et six autres pays qui attendent d'être livrés. En se concentrant sur les pièces détachées de l'avion de combat, le GAO indique que le réseau mondial de dépôts, de bases opérationnelles et d'usines du F-35 a perdu la trace d'environ un million de pièces détachées, d'une valeur de quelque 85 millions de dollars. Lockheed Martin gère l'inventaire des pièces, de sorte que le Pentagone ne dispose pas de son propre système de suivi des pièces, a noté le GAO, ce qui indique que "la quantité et la valeur totales de ces pièces de rechange pourraient être nettement plus élevées". Pour sa défense, le Bureau du programme conjoint du F-35 a déclaré que 99 % des pièces sont comptabilisées et que seul 1 % ne l'est pas, ce qui est bien mieux que son objectif, qui est de 5 %. Le JPO a déclaré qu'il s'efforçait de s'améliorer. La rupture est difficile à faire Les précédents directeurs de programme du F-35 ont rejeté l'idée de séparer les mises à niveau du moteur et du bloc 4, affirmant que cela ne ferait que compliquer la coordination et la gestion globale des nombreuses parties mobiles du développement, de la production et de la maintenance de l'avion de combat, en particulier parce que ces mises à niveau sont étroitement intégrées à tous les autres aspects de l'avion. Des membres du Congrès ont également exhorté le Pentagone à démanteler le Joint Program Office et à laisser les différents services gérer leurs propres trains logistiques, compte tenu des différentes variantes - le F-35A de l'armée de l'air, le F-35B à décollage court et atterrissage vertical du corps des marines et le F-35C de la marine, capable d'évoluer sur un porte-avions. Les services disposent déjà de leurs propres bureaux chargés d'intégrer les F-35 au reste de leurs flottes de chasseurs. Le sous-secrétaire à la défense chargé de l'acquisition et du maintien en puissance, William LaPlante, a toutefois rejeté cette idée lors d'une conférence du Potomac Officers Club à l'automne dernier. Démanteler le JPO et confier le développement des nouvelles capacités du F-35 aux différents services serait "assez stupide", a-t-il déclaré. Bien que le F-35 ait été lancé en 2001 et qu'il ait déjà achevé une phase de cinq ans portant sur les exigences, l'expérimentation et le prototypage, le programme est encore, en fait, nouveau et "toujours en cours de développement", a fait remarquer M. LaPlante. La mise à niveau du bloc 4 est nécessaire pour permettre au F-35 de conserver une longueur d'avance sur les menaces actuelles et futures. "On ne démantèle pas un bureau de programme qui fait du développement", a-t-il déclaré. "Nous avons besoin du JPO pour terminer le développement. Selon M. LaPlante, le développement prendra probablement encore cinq ans, et ce n'est qu'à ce moment-là que le ministère de la défense envisagera de démanteler le JPO. Le caractère international du programme doit être une considération primordiale, a déclaré M. LaPlante. Les partenaires étrangers font "partie de la gouvernance" du F-35 et ne sont pas de simples clients. Ils "considèrent le JEA comme un courtier honnête ... qui tente d'équilibrer les intérêts des partenaires, et peut-être même ceux de nos services dans ce pays". Les partenaires font confiance au JEA et s'opposeraient fermement à ce qu'il soit mis à mal, a-t-il ajouté. M. LaPlante a également affirmé que le F-35, malgré ses objectifs ambitieux et ses revers, a été "l'un des programmes les plus réussis ... dans l'histoire du ministère de la défense". Il a toutefois reconnu que les services devraient à terme "s'approprier le maintien en condition opérationnelle... C'est là que j'ai le plus d'intérêt pour le F-35. C'est dans cette direction que je vois les choses évoluer. Une mise à niveau ambitieuse Le bloc 4 est une énorme mise à niveau, comprenant un nouveau radar AN/APG-85 plus sensible, de nouvelles antennes, un nouveau système de guerre électronique, un système de ciblage électro-optique amélioré, des communications et une navigation améliorées, des améliorations du poste de pilotage, de nouvelles armes et des capacités classifiées non nommées. Prévu pour coûter 10,6 milliards de dollars en 2018 et être achevé en 2025, le bloc 4 a vu ses coûts augmenter et son calendrier s'étirer. En 2020, il devait coûter 14,4 milliards de dollars et être achevé en 2028 ; un an plus tard, il devait coûter 15,1 milliards de dollars et être achevé en 2029. La dernière projection, en septembre 2022, était de 16,5 milliards de dollars pour 2030. Le GAO a déclaré qu'il n'était pas en mesure de déterminer clairement dans quelle mesure ces augmentations de coûts étaient dues à l'inflation, à l'ajout de capacités ou même à une mauvaise gestion. Ces dernières années, l'armée de l'air s'est abstenue d'acheter davantage de F-35 afin de s'assurer que plus d'appareils seraient dotés des capacités Block 4 installées à l'usine. Cet ensemble est basé sur une mise à jour informatique qui multiplie par 25 la puissance de traitement. Baptisée Tech Refresh 3 et actuellement en phase d'essai en vol, elle permettra au F-35 de capturer, de corréler et de partager les données des capteurs et de s'engager dans la guerre du spectre. Le nouveau moteur n'est pas moins crucial. Il doit notamment produire plus d'énergie pour refroidir les processeurs avancés. L'armée de l'air souhaite également que le moteur offre une plus grande poussée et des performances accrues en combat aérien. Plutôt que d'opter pour un tout nouveau moteur de General Electric ou de Pratt & Whitney, développé dans le cadre du programme AETP (Adaptive Engine Transition Program), l'armée de l'air a choisi le F135 Engine Core Upgrade (ECU) proposé par Pratt & Whitney. Le secrétaire de l'armée de l'air, Frank Kendall, souhaitait le nouveau moteur, mais a finalement opté pour l'ECU, moins coûteux, qui devrait répondre aux besoins du Block 4. Le moteur sera accompagné d'une mise à niveau du système de gestion thermique et de puissance (PTMS). Le GAO a déclaré que le Pentagone devait "agir rapidement et fournir une capacité de refroidissement supplémentaire pour permettre les capacités prévues d'ici 2029 et au-delà". Mais le GAO a critiqué le JPO pour n'avoir pas élaboré l'analyse de rentabilité nécessaire à la prise de ces décisions. "Sans ce type d'informations sur les risques techniques, la maturité des technologies et les coûts, les services militaires risquent de recevoir moins de capacités que prévu tout en prenant plus de temps et de ressources que les services militaires ne peuvent se le permettre", a déclaré le GAO. Il a suggéré que le travail sur les moteurs AETP se poursuive afin de garantir les options futures. C'est ce que fait l'armée de l'air dans le cadre de son programme NGAP (Next-Generation Advanced Propulsion), axé sur son avion de combat de sixième génération. Le Pentagone et les services sont "mieux servis en permettant à ces efforts de maturation de continuer à réduire les risques", a déclaré le GAO. Le JPO devrait mieux définir ses besoins afin d'éviter de "répéter l'inadéquation entre les capacités du moteur et de la gestion thermique et les besoins futurs de modernisation, comme cela s'est produit avec le Block 4". Le ministère de la Défense devrait établir une nouvelle base de référence pour les performances des moteurs, a déclaré le GAO, sans laquelle "il sera difficile pour le Congrès de demander des comptes au ministère de la Défense". Jennifer Latka, directrice des activités F135 chez Pratt & Whitney, a déclaré que son entreprise souhaitait également que le gouvernement se mette d'accord sur une solution pour la gestion thermique. Le moteur F135 existant peut fournir la puissance et le refroidissement nécessaires pour le bloc 4, a-t-elle déclaré, mais sans les améliorations, il s'usera plus rapidement, ce qui mettra à rude épreuve la chaîne d'approvisionnement du F-35 pour maintenir un nombre suffisant de moteurs dans le pipeline. Le GAO a noté qu'au début de cette année, le F-35 présentait encore 821 lacunes, dont cinq sont considérées comme critiques. Ces lacunes de catégorie 1 pourraient "mettre en péril la sûreté, la sécurité ou une autre exigence". Les autres sont des lacunes de catégorie 2 qui pourraient "entraver ou limiter" la réussite de la mission. Selon le rapport, toutes les déficiences de catégorie 2 ne seront pas résolues. Le JEA, "en consultation avec les combattants et les contractants", a décidé "qu'elles n'avaient pas besoin d'être résolues".
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