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Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. La fin de l'Isf n'a pas ramené les grandes fortunes. Il faut le rétablir et le coupler à l'impôt universel. Là, on va commencer à s'amuser et voir ceux qui tiennent à la nationalité française.
  2. Ah, et ces multinationales n'ont aucun lien avec les entreprises françaises, pas de sous-traitance ou de fournisseurs, pressurés pour qu'elles puissent dégager une rentabilité supérieure ? Le coût du capital est bien le principal problème de l'économie en ce moment.
  3. Désolé, mais je ne compatis pas au calvaire de ce pauvre homme. https://www.liberation.fr/france/2019/01/09/carlos-ghosn-n-est-plus-resident-fiscal-francais-depuis-2012_1701855 Ensuite, si les intérêts français sont menacés, le gouvernement doit prendre ses responsabilités (bon, à titre personnel, je doute qu'il sache ce que responsabilité veut dire mais bon)
  4. Entreprises trop taxées qui n'investissent pas mais bon, heureusement, le principal est sauf : https://www.20minutes.fr/economie/2411643-20190109-bourse-entreprises-cac-40-verse-dividendes-record-2018 Il est pourtant là, le principal problème.
  5. Crash très probable malheureusement... https://www.leprogres.fr/jura-39/2019/01/09/un-mirage-2000-disparait-des-radars-entre-haut-doubs-et-haut-jura-un-crash-suspecte
  6. Invoquer le Saint-Esprit serait sans doute plus productif qu'attendre un sursaut de la représentation politique actuelle. L'Ue a été construite comme un paravent, une machine à dépolitiser l'action publique pour ne pas permettre l'alternative et une grosse roue à cliquet pour empêcher autant que possible la marche arrière. Il sera très difficile de la réformer de l'intérieur.
  7. Ce n'est pas l'Etat qui exige, ce sont les idéologues qui le pilotent, nuance. Gérer un service public ou une entreprise publique, avec une comptabilité publique et un management issu du privé ne peut pas aboutir à des résultats reluisant.
  8. Il faudra me dire où j'ai écrit qu'il fallait tout collectiviser ? Je suis un partisan de l'économie mixte, pas un communiste. Pour le reste, cette histoire des 3% , quelle que soit son origine, est absurde et profondément anti-économique. Le dire n'est pas légitimer l'absence de suivi des dépenses publiques. Ensuite que le public puisse être mieux géré, c'est sans doute possible. L'est-il moins que le privé ? J'en doute un peu au regard des priorités de rentabilité à court terme affichées par les donneurs d'ordres. Il ne suffit pas de renvoyer à la Corée du Nord pour absoudre le néolibéralisme de ses tares structurelles.
  9. C'est un chiffre profondément stupide surtout, une sorte de borne intangible qui fait fi de toute espèce d'adaptation à la conjoncture. Une idée pour plaire aux allemands, ce qui renvoie à l'histoire de l'euro et illustre pourquoi c'est une monnaie qui fonctionne aussi mal.
  10. Delors était un de de ces socio-démocrates qui ont progressivement abandonné le social au profit de la construction européenne. Il est pour moi, paradoxalement à sa réputation, un des grands fossoyeurs de l'idée européenne.
  11. Il faudra quand même me dire comment un pays bolchevique comme les Etats-Unis a pu sortir un impôt à 90% dans un contexte de crise qui ressemblait largement au nôtre et pourquoi il serait impossible de le faire aujourd'hui (sans aller jusqu'à 90% d'ailleurs. Diantre, laissons le communisme radical à Roosevelt). Par ailleurs, l'impôt universel est également pratiqué par ce même pays, ce qui limite le vote avec ses pieds puisque le fisc vient vous chercher tranquillement là où vous allez, pour peu qu'il y ait une convention fiscale avec le pays d'accueil, facteur limitant pour une puissance moyenne certes, mais pas invalidant. Enfin, tous les systèmes d'incitation mis en place depuis la libéralisation de la finance aboutissent à des placements spéculatifs qui n'ont d'effets sur l'économie réelle que quand les bulles éclatent. Combien de temps faudra-t'il pour que certains acceptent les faits ? Encore un exemple : Si l'UE ne permet pas un débat sur le système économique, elle est condamnée à terme à l'éclatement ou à la cohésion par la force. J'ai toujours pensé que l'aboutissement du système néolibéral (qui, comme le darwinisme social n'a que peu à voir avec le darwinisme comme l'a rappelé un intervenant plus haut, est finalement assez peu libéral dans les faits) était dans l'établissement de dictatures molles, au mieux. On ne peut pas dire que les évènements récents ne vont pas dans ce sens.
  12. Derrière la réaction morale face au creusement des inégalités, incontestable, qu'on peut discuter selon sa sensibilité et sa sociabilité, il y a le constat économique. Or ça ne fonctionne pas. C'est la raison de la crise et curieusement, personne ne répond sur cet argumentaire. Si l'Europe piétine, c'est bien pour ça, parce qu'elle a dès l'origine été conçue comme une union commerciale sur des bases très libérales et que ça ne produit aucun consensus social, bien au contraire. Il suffit de lire ces pages où les méritants qui se voient comme tels sont incapables de voir ce qu'ils doivent à la collectivité et aussi à ce qu'imposent la part des puissants en terme de modèle et de choix. Car pour répondre à Full Metal, moi perso, j'ai choisi une position sociale qui m'assure des revenus modestes contre un style de vie et de travail qui me convient (et j'ai 0 sur mon livret A et aucun produit de placement, donc non je ne suis pas actionnaire. Et non je ne suis pas communiste, je promeus un système d'économie mixte à la française). Sauf qu'il est remis en cause par des gens qui plus ils en ont, moins veulent en mettre à disposition de la collectivité et font donc pression pour que la société soit une bête transposition darwinienne. Donc en gros, moi je me contente de ma position, mais elle est menacée par ceux qui en veulent toujours plus. Il ne faut pas s'étonner que ça coince, d'autant plus que, encore une fois, c'est un modèle qui économiquement n'est pas viable (cf crise qui ne vient pas de nulle part et certainement pas d'un excès de communisme) Un petit lien pour souligner un des points problématiques :
  13. Je crois que vous confondez néolibéral et néoconservateur. Il se trouve que Macron est un peu des deux en réalité. Pour le reste, c'est l'éternel discours décliniste de ceux qui ont validé un lent sabotage des capacités productives du pays en laissant libre cours aux capitaux d'aller là où ils étaient mieux rémunérés. Je le répète, mais la France n'est pas un aussi petit pays que cela. Elle a le deuxième territoire maritime au monde, une dissuasion nucléaire qui fait son boulot, et un modèle social qui le faisait également avant qu'on le piétine au nom des rentiers cités plus haut. C'est parce qu'elle se renie depuis trente ans que son influence diminue. L'Union est dans ce cas une entrave bien plus qu'une force. Elle le deviendrait si elle acceptait d'être autre chose qu'un ensemble commercial calibré pour les actionnaires. Le noeud du problème est là, à l'échelle de l'Europe comme à celui des gilets jaunes : la justice sociale. Une précision tout de même à ceux qui à chaque fois que l'on parle de régulation, renvoient à la Corée du Nord : le modèle français est depuis 1945, mixte. Il l'est encore un peu, mais de moins en moins et c'est à mon sens pour cela que le pays s'affaiblit. C'est ce modèle qui lui a permis de se reconstruire en établissant un équilibre relatif entre économie ouverte et préservation du bien commun. C'est la troisième voie réelle et elle est plutôt efficace. NI capitalisme débridé façon néo-libéralisme, ni communisme stalinien. Enfin, les taux de chômage envoyés par certains ne sont que des statistiques quantitatives qui masque le fait que nulle part désormais dans le monde occidental n'existe le plein emploi, c'est à dire moins de 5% de chômage avec des emplois à plein temps. Partout où cette statistique est basse, partout il y a eu explosion des temps partiels, de la précarité, des jobs mal payés ne permettant pas de vivre et de faire tourner naturellement l'économie. C'est bien pour cela que le crédit a explosé, notamment dans les pays anglo-saxon, et que, parallèlement à la dérégulation totale de la finance, la crise de 2008, dans laquelle nous nous débattons encore, a éclaté. Le modèle néolibéral n'est tout simplement pas fonctionnel sans le soutien des finances publiques. Un véritable assistanat. L'Union s'en fait fait malheureusement le chantre.
  14. Ce n'est pas le bon sujet pour le faire, mais pour coller avec l'Union, il est indéniable que Macron est le président qui est le plus raccord avec l'orientation néolibérale des traités et que cela mène à l'effacement du modèle français et partant, de l'influence de notre pays, puisque l'objectif est bien de le plier à une dissolution au sein de l'Europe, alors qu'il en était l'entité la plus rétive, en matière de modèle social encore une fois. Sur l'efficacité de l'économie fianciarisée, je crois que depuis 2008, la messe est dite, même si les prêtres continuent à psalmodier en cadence.
  15. Thales va t'il être le dommage collatéral de ce projet ? https://www.usinenouvelle.com/article/top-depart-pour-le-futur-avion-de-combat-franco-allemand.N774254 Je souhaite de plus en plus vivement qu'on en sorte de ce projet qui sent mauvais, de quelque bout qu'on le prenne.
  16. Le problème c'est que la morale dans ce genre d'affaire impacte la relation sociale, quand de l'autre côté, les employés sont soumis à la précarité, au chantage à l'emploi, parce que, vous comprenez, le coût du travail est trop élevé (mais moi je mérite toujours plus). Qu'on fasse passer un cost killer implacable pour un bon directeur, c'est un marqueur de l'époque. Ce n'est pas comme ça que je juge pour ma part. Ensuite, c'est à l'Etat de prendre ses responsabilités pour que Renault demeure une entreprise à peu près française si Nissan a envie de montrer que c'est lui le plus fort désormais. On espère un meilleur sens de l'intérêt commun que celui qui a présidé à la cession d'Alstom par exemple.
  17. Si Ghosn a fraudé, il doit être sévèrement puni. Si Nissan s'en sert pour menacer Renault, l'Etat devra prendre ses responsabilités. Des directeurs d'entreprises, on peut en trouver à la pelle.
  18. J'ai gagné Bernie Sanders donc c'est plutôt raccord en ce qui me concerne, si on excepte bien entendu, qu'il n'y avait pas son homologue français dans le test.
  19. Quant au "canard eurosceptique", il est à mon sens comme l'a dit un autre intervenant, aisément renversable. Quand j'officiais aux commentaires, chez mon non ami Quatremer, j'utilisais la théorie du ping-pong pour caractériser l'interaction entre acteurs européens et étatiques, qui sont issus en effet du même monde politique et jouent en réalité la même partition néolibérale, tout en dissolvant les responsabilités en se renvoyant de façon fort pratique les responsabilités des mesures impopulaires : ce n'est pas notre faute, c'est Bruxelles, ce n'est pas notre faute, ce sont les Etats. En réalité, les traités, s'ils n'interdisent pas de façon claire, ne permettent pas en effet une politique économique hétérodoxe. La promotion de la concurrence libre et non faussée sans exclusion de secteur est une oeuvre de sape qui donne des marges de manoeuvre considérable aux libéraux et le jeu compétitif entre états pousse au moins disant fiscal et donc social. Il ne peut pas y avoir de réorientation européenne vers une intégration par harmonisation sociale vers le haut, si les traités ne sont pas drastiquement changés et si les quatre libertés de circulation ne sont pas rognées pour certaines, à savoir avant tout les capitaux, et ensuite dans une moindre mesure, les biens.
  20. Vous avez raison sur les atouts de notre pays qui sont non seulement dévalorisés, mais souvent carrément passés à la trappe, voire sabotés. Plus encore, s'il est vrai que la compétition mondiale est sans merci et que les grands blocs ont une masse géopolitique que nous n'avons pas, il est vain de croire qu'un ensemble de taille comparable mais qui se déplace avec des enclumes attachées aux pieds peut rivaliser. Mieux vaut un Etat plus petit mais qui peut décider de son chemin, quitte à trouver des compagnons de route qui partageront la même ligne d'horizon, et encore une fois, je souligne que le privilège du dollar est de plus en plus remis en question et que c''est un axe diplomatique majeur d'une politique de non alignement et de souveraineté.
  21. Houla, voilà une réaction peut-être un peu excessive, ne s'agissant que de propositions politiques. En tant que jacobin, il est bien évident que j'écarte politiquement tout avenir fédéraliste de l'Union, mais pour autant, la discussion politique ne saurait souffrir de l'exclusion de tel ou tel point de vue, même si on peut ne pas se gêner pour dire tout le bien qu'on en pense. Mais là en l'occurrence, il ne s'agit que d'idées, pas d'un processus en cours, bien heureusement, enfin pas si directement que cela. Après, il est évident que l'Union oeuvre pour dissoudre le modèle le plus rétif à une intégration de la sorte et c'est en France bien entendu que cela coince le plus. A titre personnel, j'espère fortement que nous réussirons à retrouver l'esprit d'un pays qui se veut le plus souverain possible.
  22. Je ne sais pas si personne ne veut revenir au plan...Façon Staline certainement pas. Façon De Gaulle, pourquoi pas, à condition que les institutions permettent aux citoyens de véritablement s'exprimer et de faire contrepoids si l'Etat use de son inertie pour imposer un modèle trop lourd ou trop focalisé. Les projets politiques appliqués depuis une trentaine d'années manquent cruellement de sens du temps long, de perspectives collectives positives et partagées, alors que la poursuite de l'exploration spatiale, de la mer, ou l'adaptation de l'économie pour en faire un développement durable, entre autres, auraient de quoi enthousiasmer et produire des dynamiques intégratrices. Plutôt que cela, on pousse à la compétition sauvage qui désunit les citoyens et les peuples entre-eux. Or l'Europe est souvent vue, pour cause à mon sens, comme une construction qui affiche cette logique toxique d'adaptation par l'absurde, qui l'affaiblit de plus en plus, jusqu'à provoquer des envies réelles de s'en émanciper, sur des bases bien plus rationnelles que ce que les opposants veulent bien en dire. Au vu des forces centrifuges à l'oeuvre actuellement, si rien n'est fait d'une quelconque manière (prise de conscience interne ou logique de rapport de force entre pays membres pour faire bouger les choses), je crois que l'Union va poursuivre sa désagrégation.
  23. De toute façon, si la France quittait l'Euro, il y a fort à parier qu'une solide crise financière mondiale l'accompagnerait, ce qui faciliterait un défaut, sinon total, au moins partiel. Par ailleurs et en effet, les acteurs financiers étrangers solliciteraient leurs états de tutelles pour récupérer des avoirs français à l'étranger, mais s'agissant surtout de multi-nationales bien souvent hors-sol, ça n'impacterait que peu notre économie. Il y aurait pour éponger la monétisation, un peu d'inflation, mais compensée par certaines pertes sèches de masses monétaires "virtuelles" et le dynamisme économique impulsé par une relocalisation de certaines activités. Reste la possibilité pour certains grands pays de faire pression militairement pour exaucer les donneurs d'ordre financiers, mais outre que la France n'est pas la Grèce, une diplomatie habile pourrait rééquilibrer certains rapports de force. Faut-il rappeler que le privilège du dollar est de plus en plus difficilement admis de par le monde ? Quoiqu'il en soit, personne ne dit qu'un retour au franc serait une partie de plaisir, mais la liberté de se gouverner peut exiger un certain prix. Après, on peut toujours espérer refaçonner l'euro en une véritable monnaie souveraine, mais il faut pour cela changer l'essence des traités. Un plan A souhaitable, mais au succès peu probable au vu de certaines rigidités allemandes.
  24. L'égoïsme règne en ce moment même et c'est ce qui disloque l'Union. Les traités sont un poison interne. C'est la volonté de vivre qui va faire s'éloigner les pays de cette structure. Au début, il y aura quelques rapides. Mais des affinités se créeront dans la liberté retrouvée de choisir d'autres chemins. Il reste un mince espoir de voir l'Union évoluer suite à un rapport de force entre la France et l'Allemagne. Mais pour le moment, c'est la soumission de l'une à l'autre qui est à l'oeuvre, moins du fait de la seconde que de la première d'ailleurs. C'est explosif à terme.
  25. Mais précisément, la foi n'équivaut pas à l'idéal. L'Europe en manque cruellement. N'en déplaise à certains, un idéal collectif est nécessaire pour construire une entité politique cohésive et ce n'est pas l'ordo-libéralisme allemand étendu à toute l'Union qui va y pourvoir. La dislocation de l'Europe est bien en cours. Il fut un temps où cela m'aurait attristé. Plus maintenant. Heureusement l'idée de coopération des peuples y survivra, c'est le principal.
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