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Nicks

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Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. Si le scenario du hard brexit peut être l'étincelle qui mettra de nouveau le feu à ce tas de branches sèches qu'est la finance mondiale, ne va t'il pas y avoir retour du principe du trop gros pour tomber ? La GB n'est pas dans l'euro mais quelles sont les imbrications dans le système bancaire continental ? Je suppose malgré tout que s'il y avait là une marge de manoeuvre, May l'aurait utilisé pour avoir un meilleur accord. A moins que la City ne l'en empêche. Ou une question de principe. Ce qui serait embarrassant et un peu ballot...
  2. Sauf que ce n'est bien entendu pas ce que je dis. Mais en revanche, certaines idéologies se maintiennent en prenant prétexte d'une expertise qui bien souvent ne résiste pas aux faits. En ce qui me concerne Farage et Macron jouent dans la même cour. Je parlais bien d'une possible relativité à appliquer à certains domaines d'expertise largement utilisés par les politiques pour s'auto-justifier. D'où la conclusion qu'il faut bien entendu entendre l'expertise en matière de conseil politique, mais pas en prescription inamovible. Sinon on chemine vers le totalitarisme. C'est une question de mesure. Ca s'est passé en France également et je le regrette.
  3. Loin de moi l'idée de dire que Farage est un homme politique intègre et compétent. Ce n'est manifestement pas le cas. J'en pense largement autant de Macron, même s'il utilise des ficelles un poil plus fines. Simplement, limiter expressément la démocratie par l'expertise, c'est fâcheux pour la liberté du choix. Pour autant, cela ne signifie pas qu'il faut encourager les électeurs à tomber dans les pièges grossiers. Mais encore une fois, celui tendu par Macron était assez énorme et des tas de gens "bien informés" sont tombés dedans (d'autres ont choisi en connaissance de cause que leurs intérêts seraient bien garantis. Eux ne se sont pas trompés). L'expertise propose comme bien des choses, un degré de relativité à l'analyse.
  4. Certains experts, financés par les multinationales ou ayant des intérêts communs, savent en effet pas mal de choses. Ne faudrait-il pas s'assurer de leur indépendance avant de les laisser parler ? On a trop souvent tendance à oublier que l'économie n'est pas une science exacte (ca se saurait depuis le temps) et que l'argent peut tordre les conclusions portant sur des sujets bien plus roides au niveau méthodologique. Donc ok, les experts ont bien entendu leur rôle à jouer dans le conseil politique, mais juste celui de conseil, pas de donneurs d'ordre. Ca n'enlève rien au fait que les politiques disent souvent des énormités, mais la démocratie de plein exercice est le droit de choisir une orientation politique qui ne soit pas limitée par des censures pour le moins discutables. Pour finir, si on peut bien trouver quelque utilité à l'Union, cela n'en efface pas pour autant d'autorité, la pertinence des critiques de ses opposants. Finalement, l'esclave peut sous un certain angle trouver que son maître lui trouvait sa nourriture et se dire qu'il lui était bien utile. Faut-il alors fustiger le désir de liberté, fût-elle dure à mettre en oeuvre et à assumer ?
  5. Une entreprise vouée à l'échec puisque la France perd ses moyens d'action actuels, en se dissolvant dans un ensemble qui ne lui permet pas d'user de ses avantages comparatifs, pour construire une entité inféodé à l'OTAN et au USA. Elle s'affaiblit donc et se met des chaines aux pieds en même temps. Bon, on peut sans doute trouver ça pertinent selon une certaine logique, qui m'échappe un peu...
  6. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant pour un ressortissant de payer le différentiel des impôts dont il devrait s'acquitter s'il vivait au pays. C'est une mesure de civisme élémentaire et on peut toujours changer de nationalité si cela ne plait pas. La citoyenneté, c'est aussi un choix qui engage. Les pays européens seraient bien inspirés d'en faire autant.
  7. Ce n'est pas possible de faire un petit chasseur furtif ? A cause des propriétés aérodynamiques de la formule ?
  8. Nicks

    [Rafale]

    Sauf qu'un pilier de comptoir fan d'aviation pourra éventuellement sortir une affirmation moins crétine au sujet du braquage différentiel des canards du Rafale, qu'un prix d'économie de la banque de Suède en hommage à Alfred Nobel, qui parfois et même souvent, a une vision souvent très imbibé (d'idéologie) sur sa propre discipline. Les réseaux sociaux font surtout apparaître une contestation des élites qu'elles ont un peu de mal à supporter. Il faut simplement faire usage de son sens critique, que l'on lise un quidam ou un expert (véritable ou vendu comme tel). Cela étant dit, n'y connaissant que dalle, je n'ai aucun avis sur la position des canards du Rafale train sorti.
  9. Il me semble que la naïveté est rarement récompensée en géopolitique. Il y aura forcément des échanges technologiques et comme vous venez de le dire, ce n'est pas l'Allemagne qui en proposera le plus dans ce domaine. Elle a donc tout à gagner. Par ailleurs, les besoins militaires sont-ils exactement les mêmes ? Qui peut garantir qu'il ne va pas y avoir de tirage comme avec le Typhoon ? Pourquoi justement un biréacteur lourd alors que la défense de la France ne le nécessite pas ? Ce projet m'inquiète énormément, de la même façon que le démantèlement d'Alcatel, Alstom et autres. J'ai l'impression que nos dirigeants laissent le pillage se faire afin de justifier certains ajustements socio-économiques, faute de souveraineté. C'est un autre débat, mais pour revenir au Scaf, même si Dassault a été choisi maître d'oeuvre, je ne pense pas, dans ce contexte d'extrême fragilisation (ou de docilité c'est selon le point de vue) de la France, que nous en tirions quelque bénéfice que ce soit, bien au contraire.
  10. Ce genre d'affirmation ne repose pas sur grand-chose. Technologiquement, la France a encore les moyens de faire un avion seule. Financièrement, c'est sans doute plus compliqué, mais dépendant également du respect ou non des dogmes budgétaires européens. En vérité, nous le pourrions s'il y avait une volonté politique. Le Typhoon a quand même pâtit de la lourdeur et les force centrifuges induites par la coopération quand le Rafale lui s'est révélé mieux né et bien plus en adéquation avec nos besoins. Financièrement sans doute. Si elle tire habilement parti de la coopération en cours sur le Scaf, elle récupérera des technologies qui lui font défaut actuellement en effet. Je crois qu'il ne faut pas chercher plus loin sa volonté de "mettre en commun". Encore une fois, on sacrifie notre pays au nom de l'Europe, alors qu'on est bien les seuls à y croire réellement, enfin certains de nos dirigeants, et encore, par ce que le prétexte sert à normaliser économiquement le pays. Un biréacteur lourd ? Pour quoi faire exactement ? La défense du pays n'implique pas qu'on ait 5000 km de territoire à couvrir. Et pour l'Outre-mer, rien ne vaut une base sur place ou un nombre suffisants de porte-avions.
  11. Je suis le seul à penser à la réussite du Typhoon quand je vois dans un troisième pays s'ajouter à l'élaboration du Scaf ? Cela dit, deux, c'était déjà trop pour moi bien entendu. Enfin le principal, c'est que l'Allemagne va récupérer les technologies qu'elle n'avait plus, pour le bien de l'Europe et de son industrie aéronautique, bien entendu.
  12. L'Anglois et Laporte en ce qui concerne le rugby. A mon sens, sa volonté de nous rendre anglo-saxon, à l'image de nombre de nos décideurs, a plongé notre rugby dans son marasme actuel. Il faut parfois changer les choses, mais on ne calque jamais une organisation exogène clé en main sans déstabiliser l'ensemble des structures. En tout cas le Brexit n'affaiblit pas la capacité des anglois à nous piétiner dès qu'ils en ont l'occasion. En revanche, la France ne sera jamais un pays anglo-saxon, mais elle n'est plus également ce pays qui pouvait surprendre par ses spécificités. Une leçon à tirer peut-être...
  13. Nicks

    [Rafale]

    Je ne cherchais pas à mettre en avant Médiapart dans cette faire. J'ai des raisons pour n'apprécier que moyennement ce journal, même s'il sort parfois des choses intéressantes. Là simplement, il y a reprise d'une info sur un crash de Rafale et on est bien dans le sujet.
  14. Nicks

    [Rafale]

    Médiapart affirme qu'un Rafale égyptien s'est écrasé lors de la visite de Macron. J'avais déjà vu cette info quelque part, mais comme elle n'avait pas été reprise, j'ai attendu avant d'en faire état, d'autant plus que des démentis ont circulé en attribuant le crash à un avion d'entrainement. Qu'en est-il réellement ? (je ne suis pas abonné à Mediapart, donc je ne connais pas le contenu de l'article) https://www.mediapart.fr/journal/international/070219/le-crash-secret-d-un-rafale-en-egypte-embarrasse-paris-et-le-caire
  15. Il est prévu de construire un immense mur au milieu de la Manche ? Parce que sinon, les douanes, ça ralentit un peu, mais au final, ça passe quand même. Il va y avoir un moment de secousses et de flottement, c'est évident, cela peut déstabiliser la population qui sera travaillée par les propagandes de tous côtés, mais a priori, il n'y a rien de mortel. Ce qui se joue est surtout idéologique : peut-on sortir d'une organisation économique au nom du politique ou pas ? Certains ont intérêt à ce que la majorité pense que ce n'est pas envisageable. Le gouvernement par les multinationales est à ce prix. Bien entendu, il est assez pittoresque que le pays européen le plus libéral soit en ce moment celui qui porte peut-être le signal de la reprise en main par le politique, même si fondamentalement, c'est la France qui pourrait enfoncer le clou, en fonction de l'évolution de sa situation intérieure.
  16. C'est en cours. C'est un enchevêtrement de contextes à différentes échelles. L'un facilite l'autre etc...C'est typiquement le mode opératoire européen de transformation sous le manteau avec dilution des responsabilités (c'est pas moi, c'est l'Europe, c'est pas moi ce sont les Etats. Là on aura les régions en plus.)
  17. Est-ce que j'ai dit ça ? Mais structurellement, la France est un pays centralisé, qu'on apprécie ou pas, et ça ne date pas d'hier. Les choses bougent certes, je m'en aperçois bien, et je le combat quand ça ne me plait pas. Mais encore une fois, ces évolutions obéissent à des enjeux et ont des conséquences. Il ne suffit donc pas de dire que la France ne va pas perdre l'Alsace pour que le traité d'Aix-La-Chapelle n'en soit pas pour autant un nouveau marqueur d'une évolution de notre modèle socio-politique. L'Alsace a déjà montré qu'elle avait une préférence certaine pour la France. C'est aussi la différence entre un modèle historique d'agrégation ethnique et un modèle à cohésion politique, ce qu'est essentiellement le modèle jacobin.
  18. Ca fait 40 ans qu'on attaque ce modèle donc oui il a évolué et plutôt défavorablement en ce qui me concerne. Ensuite, parler de rationalité des villes libres, c'est quand même éclairant il me semble.
  19. Quand on parle de régalien pour s'opposer au jacobinisme, c'est un marqueur idéologique assez net. Pour autant, ça n'enlève pas qu'historiquement, et bien avant l'émergence des jacobins originels, la France s'est construite sur la centralisation. Souhaiter le retour du féodal ou des cités Etats, pourquoi pas, surtout si on se voit plutôt dans le rôle du seigneur ou du riche négociant sans doute. Mais une nouvelle fois, c'est un débat qui doit être posé clairement sur la table, avec les enjeux sociaux qui lui sont liés. On voit bien avec notre échange qu'il y a une partition assez nette entre tendances politiques. Quant on est libéral, la dilution de souveraineté n'est pas gênante bien évidemment (rapport au fameux régalien)... Allons donc, le fonctionnement de la France est donc encore bien souvent inconstitutionnel, de fait. Quant à la logique binaire qui consiste à dire que si on n'accompagne pas l'ouverture des frontières, c'est qu'on veut leur fermeture hermétique...Je ne cache pas que je suis de plus en plus eurosceptique, mais pour autant, l'idée de coopération survivrait à la fin de l'Union telle qu'on la connaît et on peut de nouveau reconnaître certaines frontières sans pour autant y construire des murs. Ce que prévoit le traité, c'est la possibilité de faciliter davantage une règlementation locale. Pourquoi pas sur les salaires, le droit du travail où que sais-je encore...C'est extrêmement inquiétant dans le contexte actuel.
  20. C'est un modèle d'organisation. Même le jacobinisme est capable de souplesse. Ce n'est pas pour autant que la France n'est pas un pays jacobin malgré, je l'ai déjà dit, quarante ans de remise en question. J'ai l'impression de parler avec un économiste qui ne connait que la microéconomie et ignore totalement les effet de trame et de structuration de la macro. Le jacobinisme est un modèle structurant. Ca n'enlève pas que dans l'application, il puisse y avoir des nuances. La question est bien de savoir si le traité d'Aix continue à travailler pour aller vers un modèle girondin, essentiellement plus libéral, et plus compatible avec la norme européenne. Je suis persuadé que c'est le cas.
  21. Je veux discuter des impacts que peuvent avoir de tels traités sur notre modèle historique et les conséquences sociales que cela peut entrainer. C'est cela la question.
  22. C'est un des principaux atouts du modèle jacobin de cristalliser la Province contre Paris, ce qui permet une cohésion remarquable des dites régions entre-elles, contrairement à un modèle fédéraliste où c'est chacun pour soi. Mais je vois que quand on pose bien le débat, tout s'éclaircit. Il s'agit bien de discuter d'un modèle de société, qui aura des conséquences sur chacun. On a parfois parlé de smic variable selon les régions par exemple. Autant de choses qui ne sont pas possibles dans un état jacobin mais que les évolutions récentes et la mise en compatibilité de la France avec l'Union pourrait autoriser. C'est de cela qu'il faut discuter, plutôt que de ramener à la perte de l'Alsace-Lorraine pour discréditer d'avance toute contradiction sur le bien fondé de tel ou tel traité.
  23. La nuance ne m'est pas étrangère. Mais un modèle jacobin et girondin, ce n'est pas la même chose et même si, malheureusement en ce qui me concerne, depuis quarante ans, on le détricote, il n'empêche pas moins que la caractéristique du modèle français est bien d'être centralisé et d'édicter des lois censées s'appliquer de la même façon sur tout le territoire. C'est un principe d'unité et de continuité territoriale, même si je sais bien qu'il y a toujours des dérogations. On peut être pour ou contre, ce n'est pas le problème. Ce que je souligne, c'est que quand il s'agit de rendre la France compatible avec les autres pays de l'Union, on ne dit pas clairement les choses. Or ce traité continue, par les dérogations qu'il propose de mettre en place dans les régions transfontralières, et même si ce n'est pas une nouveauté en soi, à aller dans le sens contraire du modèle français historique, qui a été pour le moins fonctionnel, sans éradiquer des populations (mais le sujet n'est pas de justifier le modèle jacobin). En tant que citoyen, je pense que changer de modèle va augmenter les inégalités et que cela va faciliter encore davantage le moins disant social qui a cours au sein de l'Union.
  24. Je reprends ce que dit Alexis pour préciser que le paravent, c'est le traitement notamment par la presse de ce qu'il y a dans le traité, en se servant des intox grossières lancées par certains. Cela a pour effet de déconsidérer toute remarque sur ce que porte bien ce traité, c'est à dire la continuité du détricotage du modèle jacobin français. Et ça, personne ne le dit clairement alors que c'est pourtant bien une réalité. Comme je l'ai dit, on peut être en accord avec cela mais en revanche, dire que c'est vendu comme tel aux citoyens, là désolé, mais ce n'est pas le cas. Pour répondre à Herciv, la diversité des territoires en France est une réalité, mais la loi républicaine est censé s'appliquer à tous, uniformément, sauf exception, comme le concordat, que pour ma part, je souhaiterais remettre en cause. Le fait d'en venir petit à petit à un modèle girondin n'est pas anodin dans le contexte européen, essentiellement fédéraliste. Ce n'est pas le modèle français. Le traité d'Aix-la-Chapelle continue de le diluer, tout doucettement, en passant par la fenêtre.
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