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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce que vous avez conscience quand vous dites cela d'aller à l'encontre du suffrage universel ? Quand on voit comment certains experts ont amené, puis géré la crise de 2007, au sein de laquelle nous nous débattons toujours, ne serait-il pas décent d'arrêter de considérer qu'il y des gens qui savent et d'autres qui ne peuvent savoir, des gens qui ne se trompent jamais et d'autres qui se trompent toujours ? Par ailleurs au sujet du Brexit, l'Europe orthodoxe a également beaucoup à perdre en cas de sortie brute de la Grande-Bretagne. Les rodomontades de certains dirigeants européens ne peuvent cacher qu'ils ont eux aussi sacrément la trouille de ce qui peut se passer et qu'ils ne pousseront pas les anglais vers la sortie gratuitement. Simplement, il y a un rapport de force engagé pour ne pas perdre la face et essayer de punir les effrontés à destination de ceux qui seraient tentés de faire la même chose. Les brexiters, s'ils avaient été un peu plus convaincus de leur idée, se seraient préparés et auraient pu vraiment embêter Bruxelles. Là on a un mix de ce qui se fait de plus navrant en politique de part et d'autres. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Petite illustration des propos ci-dessus : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nouvelles-de-leco/les-nouvelles-de-leco-du-mardi-26-mars-2019?fbclid=IwAR3n0PIGsS8_z47tEpggFv2uWsiowps0lmylXMOfixBzpRAQqW4MUdcoE9c -
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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Les anglois en faisaient partie d'ailleurs. Mais juste quelques limites oui. Sans lui et Napoléon, il ne resterait rien de la Révolution, qui aurait été refermée en toute petite pompe dans tous les autres cas. Elle est encore vivante et à continuer, c'est le principal. Et qui sait, nos non amis anglais vont peut-être pouvoir nous aider pour une fois, s'ils veulent bien filer à la française comme ils disent. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne cache pas mes sympathies politiques mais a priori je suis encore capable de faire des analyses sur des grilles intellectuellement valides. Vous me citez Mitterand. Certes, si les gens peuvent changer d'orientation politique, le plus souvent vers plus de libéralisme, leur parcours est souvent riche d'enseignement pour qui veut bien s'y pencher. En ce qui concerne Macron, il y a une adéquation assez nette entre son inclination idéologique, déjà très visible lors de son parcours de ministre de l'économie et son action en tant que président. Si on veut contextualiser à escient, en prenant la France et son histoire politique pour cadre, alors, clairement, il est un président très libéral. Ensuite qu'est-ce que de la pondération ? Macron n'est pas Hayek ? Non. Faut-il juger seulement sur la complétude des méfaits avant de qualifier une politique ? Faut-il se dire que si finalement l'extrémité redoutée n'a pas été entièrement atteinte, alors c'est que l'acteur n'était peut-être pas si radical ? Je suppose que certains intérêts s'en verraient confortés. Je ne suis pas très familier de ce genre de pondération vous l'aurez deviné. Le libéralisme en France est principalement utilisé dans son acception économique, vous ne devez pas l'ignorer. A gauche, il est assez légitime de considérer qu'elle est socialement toxique quand le curseur penche trop vers la rente et le capital, comme c'est largement le cas en ce moment. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela change la nature de la politique ? Thatcher n'était donc pas libérale parce que la Grande-Bretagne des années 70 avait été gouvernée longtemps par les travaillistes amollis ? Privatiser une entreprise qui rapporte à l'Etat, ce n'est pas un radicalisme idéologique parce qu'il existe encore quelques restes d'entreprises publiques en France ? Vous me permettrez de douter un peu de ce genre d'analyse contextuelle. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Vous savez bien que ce n'est pas un argument. Je n'ai pas dit que la France était devenu un pays ultra-libéral mais que Macron (et ses devanciers, même si l'accélération est à chaque fois plus nette en changeant de présidence) oeuvrait à le normaliser avec une politique qui elle est parfaitement dans le standard de l'outillage néolibéral produit depuis une quarantaine d'année en commençant par les Etats-Unis. Pensez qu'il y a en face de vous des gens qui sont un peu au fait de l'histoire politique internationale des dernières décennies. -
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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Robespierre ne pouvait pas être anglois. (Jacobin, je suis bien entendu robespierriste, même si je cerne ses quelques limites) Chez nos voisins outre-manchots, on ne peut pas produire de telle lumière politique. Juste de la meilleure musique. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Macron est un néolibéral pur jus qui privatise à tour de bras y compris des entreprises rentables comme ADP ou la Française des jeux, diminue l'impôt des plus aisées, continue à saccager les services publics. Oui les mots un sens et surtout les actes. Mais s'il est bien raccord avec l'essence des traités, ce n'est malgré tout pas le sujet du fil. Fillon n'aurait pas eu la liberté de faire la moitié de ce que fait Macron. C'est simplement une question de posture et d'image. Mais Macron ne cache pas son admiration pour la dame de fer. Il faut peu connaître la politique pour ne pas savoir où est sa filiation idéologique. On rappellera que Blair lui même partageait la même admiration. Les repères se perdent on dirait...Une conséquence de l'européanisation d'ailleurs, en partie. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Certains en sont encore là ? Le piège de la constitution était simplement parfait. Dans les deux cas, les libéraux triomphaient, en comptant bien sûr sur la pusillanimité de nos gouvernants qui ne se sont pas saisi du Non au referendum de 2005. L'Union actuelle fonctionne comme un gros paravent. L'excuse universelle de l'intergouvernemental trop prégnant pour expliquer les difficultés actuelles ne tient pas pour la simple raison que l'Union est bâtie sur cette façon de fonctionner et que les politiques sont à peu près d'accord sur l'essentiel, qu'ils soient aux affaires dans les pays membres ou dans les institutions européennes. Il n'y a pas les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. Ils sont interchangeables. C'est un modèle de management moderne, qui dilue la responsabilité et ne permet pas de prise à la contestation. Une décision politique n'est pas populaire ? C'est la faute de l'Union disent les représentants nationaux. Cette décision relève des prérogatives des états répond Bruxelles. J'ai appelé ça la théorie du ping-pong...En attendant, chaque décision fait tourner un engrenage à cliquet qui interdit tout retour. Le brave Valérie l'assumait qui affirmait que grâce à la constitution, le socialisme ne pourrait plus jamais s'installer en Europe. Qu'on s'en félicite ou pas, cela marque bien la volonté de restreindre drastiquement l'offre politique. Depuis ses débuts, l'Union est construite sur le verrouillage d'un système économique. Pierre Mendès France, pourtant europhile, en était conscient en 1957 quand il prononça un discours lucide à bien des égards : https://www.marianne.net/politique/traite-de-rome-il-y-60-ans-pierre-mendes-france-predisait-les-tares-de-l-union-europeenne "Mais écoutons l’ultime avertissement de Mendès, beaucoup plus politique : « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale. » Il étayait ainsi la critique d’une Europe technocratique et éloignée des citoyens. Une dérive largement admise aujourd’hui, mais qu’ils étaient peu nombreux à déceler avec autant de précision il y a 60 ans..." Si j'ai voté non à Maastricht, c'était plus par une intuition de jeunesse que par défiance vis à vis de l'Europe. Même jusqu'après 2005, je n'ai pas milité pour une sortie de l'Union. Désormais, je suis convaincu qu'il n'est pas possible de la réformer de l'intérieur. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Macron est un thatchérien, c'est évident en ce qui me concerne. Sa gestion du conflit social actuel en est un bon exemple. Son obstination à liquider les derniers héritages du CNR également. Le salaire minimal européen variable selon le pays est une blague que comprendrait un minot. Il ne faut pas prendre les gens pour des idiots, merci (c'est la mode dans certains cercles mais tout de même)...Je n'irai pas plus loin dans le hors-sujet. Quant au Brexit, je ne crois pas qu'il soit bénéfique pour les populations fragiles en Grande-Bretagne, tout simplement parce que si tant est qu'il ait bien lieu, il est géré pour le moment par les libéraux qui n'en avaient pas réellement envie. Mais l'exemple peut être intéressant vis à vis de l'orthodoxie européenne qui prétend que nul ne peut survivre à l'abri des murailles (grandes ouvertes sur le plan économique) de l'Union. C'est principalement ce qui m'intéresse. En tout cas, sur un plan statistique et globalement, l'économie de la GB va plutôt mieux depuis l'activation de l'article 50 (avec toutes les réserves que j'ai pour ce traitement purement quantitatif de l'analyse) : https://www.lepoint.fr/economie/gb-le-taux-de-chomage-au-plus-bas-depuis-debut-1975-malgre-la-menace-du-brexit-19-03-2019-2302291_28.php Par ailleurs, je crois que l'Union n'a pas réellement intérêt à un hard Brexit. Comme je l'ai signalé un peu avant, qui peut dire quel impact aurait une sortie brutale sur le système financier international, qui est toujours un ballon de baudruche entouré d'épines ? Il est peu de dire que je ne suis pas en général très amical envers le modèle anglo-saxon, mais j'aimerais bien voir comment se passe une sortie d'un pays économiquement majeur. Ce serait un expérience riche en enseignements pour qui préparerait une sortie sérieuse ou du moins un rapport de force volontaire. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne pense pas du tout que Macron souhaite une Europe sociale. Tout, dans son parcours et ses premières années de gouvernement l'infirme. Quant à la catastrophe du Brexit, il serait pertinent d'attendre un peu avant de voir ce qu'il va réellement se passer. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Bien entendu que Macron n'est pas naïf à propos de l'attitude de l'Allemagne. Il part du présupposé que la consolidation l'Union doit être le principal objectif d'une présidence française et que tout doit lui être sacrifié, sacrifice d'autant plus facile pour lui qu'il pense que le modèle français est à détruire parce qu'inadapté et que l'intégration européenne plus poussée en est un prétexte bien pratique. En face on s'en sert avec gourmandise pour renforcer ses intérêts propres, pendant que le "partenaire" les brade. Même dans l'hypothèse où on adhère à l'objectif, il y a quand même une limite au delà de laquelle continuer dans ce sens, quand l'Allemagne continue elle à jouer sa partition immuable, revient à trahir les citoyens qu'on représente. -
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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Si le scenario du hard brexit peut être l'étincelle qui mettra de nouveau le feu à ce tas de branches sèches qu'est la finance mondiale, ne va t'il pas y avoir retour du principe du trop gros pour tomber ? La GB n'est pas dans l'euro mais quelles sont les imbrications dans le système bancaire continental ? Je suppose malgré tout que s'il y avait là une marge de manoeuvre, May l'aurait utilisé pour avoir un meilleur accord. A moins que la City ne l'en empêche. Ou une question de principe. Ce qui serait embarrassant et un peu ballot... -
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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Sauf que ce n'est bien entendu pas ce que je dis. Mais en revanche, certaines idéologies se maintiennent en prenant prétexte d'une expertise qui bien souvent ne résiste pas aux faits. En ce qui me concerne Farage et Macron jouent dans la même cour. Je parlais bien d'une possible relativité à appliquer à certains domaines d'expertise largement utilisés par les politiques pour s'auto-justifier. D'où la conclusion qu'il faut bien entendu entendre l'expertise en matière de conseil politique, mais pas en prescription inamovible. Sinon on chemine vers le totalitarisme. C'est une question de mesure. Ca s'est passé en France également et je le regrette. -
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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Loin de moi l'idée de dire que Farage est un homme politique intègre et compétent. Ce n'est manifestement pas le cas. J'en pense largement autant de Macron, même s'il utilise des ficelles un poil plus fines. Simplement, limiter expressément la démocratie par l'expertise, c'est fâcheux pour la liberté du choix. Pour autant, cela ne signifie pas qu'il faut encourager les électeurs à tomber dans les pièges grossiers. Mais encore une fois, celui tendu par Macron était assez énorme et des tas de gens "bien informés" sont tombés dedans (d'autres ont choisi en connaissance de cause que leurs intérêts seraient bien garantis. Eux ne se sont pas trompés). L'expertise propose comme bien des choses, un degré de relativité à l'analyse. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Avec qui on fait le SCAF déjà ? -
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Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Certains experts, financés par les multinationales ou ayant des intérêts communs, savent en effet pas mal de choses. Ne faudrait-il pas s'assurer de leur indépendance avant de les laisser parler ? On a trop souvent tendance à oublier que l'économie n'est pas une science exacte (ca se saurait depuis le temps) et que l'argent peut tordre les conclusions portant sur des sujets bien plus roides au niveau méthodologique. Donc ok, les experts ont bien entendu leur rôle à jouer dans le conseil politique, mais juste celui de conseil, pas de donneurs d'ordre. Ca n'enlève rien au fait que les politiques disent souvent des énormités, mais la démocratie de plein exercice est le droit de choisir une orientation politique qui ne soit pas limitée par des censures pour le moins discutables. Pour finir, si on peut bien trouver quelque utilité à l'Union, cela n'en efface pas pour autant d'autorité, la pertinence des critiques de ses opposants. Finalement, l'esclave peut sous un certain angle trouver que son maître lui trouvait sa nourriture et se dire qu'il lui était bien utile. Faut-il alors fustiger le désir de liberté, fût-elle dure à mettre en oeuvre et à assumer ? -
Europe de la Défense ?
Nicks a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Une entreprise vouée à l'échec puisque la France perd ses moyens d'action actuels, en se dissolvant dans un ensemble qui ne lui permet pas d'user de ses avantages comparatifs, pour construire une entité inféodé à l'OTAN et au USA. Elle s'affaiblit donc et se met des chaines aux pieds en même temps. Bon, on peut sans doute trouver ça pertinent selon une certaine logique, qui m'échappe un peu... -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Nicks a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant pour un ressortissant de payer le différentiel des impôts dont il devrait s'acquitter s'il vivait au pays. C'est une mesure de civisme élémentaire et on peut toujours changer de nationalité si cela ne plait pas. La citoyenneté, c'est aussi un choix qui engage. Les pays européens seraient bien inspirés d'en faire autant. -
Ce n'est pas possible de faire un petit chasseur furtif ? A cause des propriétés aérodynamiques de la formule ?
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Sauf qu'un pilier de comptoir fan d'aviation pourra éventuellement sortir une affirmation moins crétine au sujet du braquage différentiel des canards du Rafale, qu'un prix d'économie de la banque de Suède en hommage à Alfred Nobel, qui parfois et même souvent, a une vision souvent très imbibé (d'idéologie) sur sa propre discipline. Les réseaux sociaux font surtout apparaître une contestation des élites qu'elles ont un peu de mal à supporter. Il faut simplement faire usage de son sens critique, que l'on lise un quidam ou un expert (véritable ou vendu comme tel). Cela étant dit, n'y connaissant que dalle, je n'ai aucun avis sur la position des canards du Rafale train sorti.
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Il me semble que la naïveté est rarement récompensée en géopolitique. Il y aura forcément des échanges technologiques et comme vous venez de le dire, ce n'est pas l'Allemagne qui en proposera le plus dans ce domaine. Elle a donc tout à gagner. Par ailleurs, les besoins militaires sont-ils exactement les mêmes ? Qui peut garantir qu'il ne va pas y avoir de tirage comme avec le Typhoon ? Pourquoi justement un biréacteur lourd alors que la défense de la France ne le nécessite pas ? Ce projet m'inquiète énormément, de la même façon que le démantèlement d'Alcatel, Alstom et autres. J'ai l'impression que nos dirigeants laissent le pillage se faire afin de justifier certains ajustements socio-économiques, faute de souveraineté. C'est un autre débat, mais pour revenir au Scaf, même si Dassault a été choisi maître d'oeuvre, je ne pense pas, dans ce contexte d'extrême fragilisation (ou de docilité c'est selon le point de vue) de la France, que nous en tirions quelque bénéfice que ce soit, bien au contraire.
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Ce genre d'affirmation ne repose pas sur grand-chose. Technologiquement, la France a encore les moyens de faire un avion seule. Financièrement, c'est sans doute plus compliqué, mais dépendant également du respect ou non des dogmes budgétaires européens. En vérité, nous le pourrions s'il y avait une volonté politique. Le Typhoon a quand même pâtit de la lourdeur et les force centrifuges induites par la coopération quand le Rafale lui s'est révélé mieux né et bien plus en adéquation avec nos besoins. Financièrement sans doute. Si elle tire habilement parti de la coopération en cours sur le Scaf, elle récupérera des technologies qui lui font défaut actuellement en effet. Je crois qu'il ne faut pas chercher plus loin sa volonté de "mettre en commun". Encore une fois, on sacrifie notre pays au nom de l'Europe, alors qu'on est bien les seuls à y croire réellement, enfin certains de nos dirigeants, et encore, par ce que le prétexte sert à normaliser économiquement le pays. Un biréacteur lourd ? Pour quoi faire exactement ? La défense du pays n'implique pas qu'on ait 5000 km de territoire à couvrir. Et pour l'Outre-mer, rien ne vaut une base sur place ou un nombre suffisants de porte-avions.
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Je suis le seul à penser à la réussite du Typhoon quand je vois dans un troisième pays s'ajouter à l'élaboration du Scaf ? Cela dit, deux, c'était déjà trop pour moi bien entendu. Enfin le principal, c'est que l'Allemagne va récupérer les technologies qu'elle n'avait plus, pour le bien de l'Europe et de son industrie aéronautique, bien entendu.
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[BREXIT]
Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Anglois et Laporte en ce qui concerne le rugby. A mon sens, sa volonté de nous rendre anglo-saxon, à l'image de nombre de nos décideurs, a plongé notre rugby dans son marasme actuel. Il faut parfois changer les choses, mais on ne calque jamais une organisation exogène clé en main sans déstabiliser l'ensemble des structures. En tout cas le Brexit n'affaiblit pas la capacité des anglois à nous piétiner dès qu'ils en ont l'occasion. En revanche, la France ne sera jamais un pays anglo-saxon, mais elle n'est plus également ce pays qui pouvait surprendre par ses spécificités. Une leçon à tirer peut-être...