gustave
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Tout ce qui a été posté par gustave
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Alors que les VDV c'est autre chose que 8 000 malheureux paras à peine blindés...
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terrorisme Opération Barkhane
gustave a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sous estime pas l'opposition FM-Qatar-Turquie / AS-EAU-Egypte, je ne crois juste pas que ce soit une clef de compréhension des affrontements JNIM-EIPAO qui sont principalement liés aux causes que j'évoquais ci-dessus, en partie idéologique et en partie locale. -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
N'inversons pas tout, ce n'est pas parce que Erdo a accusé les USA que ce sont les USA qui ont laissé faire un coup d'état... Quant au S400 l'argument technique est léger, la Grèce détient des S300 (et des SA15 il me semble). L'essentiel est d'isoler les Russes (but avoué des CATSAA), certainement pas la Turquie, fusse-t-elle d'Erdogan! -
La guerre Haute intensité, à quoi doit-on s'attendre ?
gustave a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Europe
Il y avait eu un exercice divisionnaire de la 7DB en terrain libre avant sa dissolution à la fin des années 90. -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Nous verrons. Trump a déjà sorti la Turquie du F35 et sanctionné (a minima certes) le S400, je doute que Biden fasse significativement plus. Mais j’aimerais me tromper! -
terrorisme Opération Barkhane
gustave a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne crois pas que cela ait à voir avec ce conflit. Il s’agit plutôt de l’enchevêtrement d’intérêts locaux(contrôle de territoire et accès aux ressources) et d’agendas djihadistes différemment conçus. -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
J’ai déjà dit ce que je pensais de ces illusions, que confirme l’actualité : rappel à l’ordre sur la Russie sans rupture. Consensus général aux USA sur cela. Je ne vois pas ce qui laisse espérer que Biden sera plus dur... -
Russie et dépendances.
gustave a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Je pense que c'est la chose la plus partagée du monde.... -
En attendant le virus programmé génétiquement qui tournera en attendant de contaminer sa cible...
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turquie La Turquie
gustave a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, et il renfloue son compte de points aux USA... -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Encore une fois ne jouons pas sur les mots: en diplomatie même une déclaration est une action. Ce n'est pas pour autant que je considère que c'est agir géopolitiquement s'agissant de sujets comme la MEDOR. Cela peut sembler paradoxal, je considère que c'est ce qui distingue logique d'effet et logique déclaratoire. Donc pour moi l'UE n'agit toujours pas sur le plan géostratégique. Quant aux US il y a déjà eu des sanctions et des menaces, parfois très fortes (attaque et menaces de 2017-2018 contre l'économie, exclusion du programme F-35), mais toujours liées à la problématique OTAN-Russie. On verra effectivement si cela change, c'est à dire que la Turquie est sanctionnée pour ses actions en Libye ou ses menaces à l'encontre de la Grèce ou des Kurdes syriens... -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Sans changement de leur ligne habituelle, juste avec un peu plus de visibilité, les US ont critiqué l'achat de S400 et la prise en otage des plans contre la Russie. Point. Rien sur ce que nous estimons le plus grave en France (MEDOR, Libye...). Exactement ce que je dis depuis bien longtemps. Cela n'a rien à voir avec Biden ou Trump, c'est juste que les US estiment la Turquie indispensable chez eux plutôt que du côté russe et tant que cette ligne n'est pas menacé ne feront rien contre la Turquie. Les Européens ont condamné pour certains, "désinhibés", et accouché comme convenu et attendu de...rien ou presque. Si l'on se satisfait de sanctions symboliques face aux menées turques il ne faut pas venir se plaindre de celles-ci (voir les déclarations de Jeffrey). En ce sens ces sanctions symboliques sont pires que rien car elles laissent accroire une action alors qu'elles n'ont aucun poids. -
turquie La Turquie
gustave a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Et oui... -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Europe pourrait, mais ne fait pas. Alors que les trois autres acteurs le font... On peut considérer que ce n'est pas la meilleure stratégie pour eux mais c'est un autre problème: ainsi la Turquie pousse ses pions sans rencontrer de résistance de l'Europe, utilise la volonté US de l'utiliser contre la Russie et de la Russie de l'utiliser contre l'OTAN et l'Europe. Biden n'aura pas beaucoup d'efforts à faire pour entrainer les pays européens contre la Chine, il n'est que de voir les récentes orientations navales de la France, l'Allemagne et le RU... Autant dire que nous n'en retirerons pas grand chose: le retour dans l'accord de Paris et des bonnes manières pour enrober la domination militaire US d'une illusion de réciprocité. -
Ce "si" me laisse songeur...
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[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur les sujets intéressant les USA: S-400 et OTAN, pour le reste... -
Russie et dépendances.
gustave a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur les relations futures avec l'occident: Cette « diplomatie de l’audace » selon les termes macroniens, incluant le soutien français à la réintégration de la Russie au Conseil de l’Europe en juin 2019, et sa volonté affichée d’« autonomie stratégique » européenne réduisant sa subordination aux USA ne fait cependant pas l’unanimité dans l’UE. Elle est même souvent vue au sein de cette dernière avec suspicion, surtout en Pologne et dans les États baltes mais aussi en Suède (qui n’est pas membre de l’OTAN mais a des forces interopérables avec elle). Ces pays ne veulent pas de ce qu’ils ressentent comme un affaiblissement dangereux du fondement de leur sécurité qu’est toujours à leurs yeux l’OTAN face à la « menace russe ». Les dirigeants russe et français peuvent au moins se retrouver sur le fait qu’ils cherchent tous les deux à éviter un duopole sino-américain régissant la planète. il n’est pas dans les intentions de Vladimir Poutine de « reconquérir » l’URSS. Et ce d’autant moins que, par exemple, les États baltes sont couverts par la sécurité collective de l’OTAN (article 5 du TAN). Il s’agit plutôt de contrôler l’espace post-soviétique, l’« étranger proche », afin de mieux peser dans l’échiquier international en s’appuyant sur un « monde russe » (russkij mir) plus large, entité géopolitique et culturelle à part entière selon Moscou Toutefois, si le Kremlin n’est plus dans une posture de concessions et de compromis avec les Occidentaux, il n’exclut pas des coopérations contre la prolifération des armes de destruction massive (ADM) ou le terrorisme, entre autres. Moscou peut même envisager un dialogue avec les États membres de l’OTAN, non sous la forme d’un alignement mais d’un partenariat égalitaire prenant en compte les intérêts qu’elle juge vitaux, ce qui paraît peu probable à ce jour. Malgré l’affichage d’une certaine assurance internationale et de ses capacités militaires, la Stratégie de sécurité nationale de décembre 2015 confirme que le pouvoir russe a conscience de ses limites internes actuelles en termes économique, technologique et de soft power. Si un apaisement des tensions en Europe peut être envisageable par Vladimir Poutine, et la fin consécutive des sanctions économiques, ce doit être pour fonder une nouvelle architecture de sécurité européenne qui soit la plus favorable possible à la Russie qui se veut un acteur clé du continent à l’égal, sinon plus, de la France et de l’Allemagne. -
Russie et dépendances.
gustave a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
En tous les cas c'est une vision portée par un certain nombre d'acteurs plutôt au fait du dossier, et cohérente avec l'attitude de Luka ces dernières années, qui a été loin d'être le pion de Moscou (c'est commode cette Russie omnipotente quand on en a besoin, ça donne envie)... Quant à l'image de la dissension à la tête de la Russie je ne vois pas à quoi tu fais référence. Qu'il y ait des jeux de pouvoir c'est certain, des divergences sur certains points également, de là à parler de dissensions... Plusieurs extraits d'un document de l'IRSEM qui évoquent largement ces différents points et que je trouve assez pertinent. Sur la structure du pouvoir (dictateur tout puissant corrompu et cynique disent certains): Si les poncifs de sa communication officielle, et de ses thuriféraires jusqu’en Europe de l’Ouest, ont présenté son action a posteriori comme une restauration désintéressée de la « verticale du pouvoir » intérieur et de la puissance extérieure russe, cela n’en explique pas l’ensemble. En effet, le leader russe a aussi construit son pouvoir non en éradiquant totalement la corruption eltsinienne mais plutôt en en « recentralisant » les ressources lui permettant de charpenter son réseau de clientèles. Dès le début des années 2000, une véritable « garde prétorienne » s’est effectivement constituée autour de Vladimir Poutine qui arbitre entre les différents groupes d’intérêts décidant et/ou orientant réellement les politiques menées. Elle est constituée informellement de la partie des élites militaires, économiques et politico-administratives partageant une même allégeance envers le dirigeant russe ainsi qu’une vision commune du pouvoir politique et de la grandeur de leur pays, et qui n’en oublient pas moins ses intérêts financiers à préserver. Ces élites s’interpénètrent avec le complexe économique et financier russe, de façon accentuée à mesure du renouvellement des personnels voulu par le dirigeant du pays depuis quelques années. Certains conseillers présidentiels russes considèrent qu’à la différence des démocraties occidentales, « illusions » selon eux gouvernées en réalité par des États profonds, la Russie représente un nouveau type d’État moins hypocrite s’appuyant sur le « peuple profond » et de ce fait plus solide. L’arrivée d’une nouvelle génération de députés ne change pas cet état de fait. Au contraire, leurs profils souvent techniques et « dépolitisés » favorisent surtout leur soumission et leur réceptivité au lobbying des grandes entreprises russes. Sur la perception des menaces: Vladimir Poutine a mené une politique nataliste volontariste depuis les années 2000 (Conception de la politique démographique de la Russie à l’horizon 2025 en 2005) doublée d’une lutte contre une mortalité anormalement élevée en temps de paix, due en particulier à l’alcoolisme et à la pauvreté. Selon ses propres mots, « si la nation n’est pas capable de se préserver et de se reproduire… alors on n’a même pas besoin d’un ennemi extérieur car tout s’écroulera tout seul ». Selon la Stratégie de sécurité nationale de décembre 201522, la politique de défense russe s’inscrit officiellement dans une logique défensive de dissuasion stratégique et de prévention des conflits. Cet aspect n’est pas à sous-estimer tant le réflexe défensif est inscrit dans la culture stratégique nationale et explique en partie le besoin de la Russie de se fortifier afin de résister à ce qu’elle perçoit comme les « contre-attaques » occidentales. Sur la menace que représente réellement la Russie: En effet, si la Russie a remarquablement su utiliser ses atouts ces dernières années afin d’augmenter son poids dans les affaires mondiales et exploiter au mieux ses capacités militaires, il n’en faut pas moins relativiser sa position structurelle réelle qui relève en fait d’une rivalité asymétrique avec les pays membres de l’OTAN, hormis pour son arsenal nucléaire. Le PIB et le budget de défense russe sont ainsi dix fois inférieurs à ceux des seuls USA (qui devraient dépenser 738 milliards de dollars en 2020 à cet effet), et respectivement deux fois inférieur et équivalent à ceux de la France. Cette dernière ne dépensera « que » 1,86 % de son PIB pour la défense en 2020, contre 3,4 % aux États-Unis et autour de 4 % pour la Russie. Les autorités russes ont d’ailleurs conscience de ce gap, ce qui peut expliquer certaines attitudes de leur part. La forte médiatisation d’exercices militaires russes d’ampleur, de Zapad 2017 (Ouest 2017) aux frontières baltes ou Vostok 2018 (Est 2018) en Extrême-Orient et Tsentr 2019 dans le centre de la Russie, est ainsi souvent analysée comme une stratégie de diversion par laquelle Moscou démultiplie habilement la visibilité d’un instrument de sa puissance. Il s’agit pour Moscou à la fois d’une démonstration de force dissuasive, accrue par la présence chinoise dans Vostok 2018, et du fait que les sanctions économiques internationales n’empêchent pas la modernisation de son armée. Cette stratégie consiste à reconstruire l’image d’une armée puissante et moderne et, pour ce faire, d’accroître au sein de la communauté internationale le décalage en sa faveur entre la puissance « ressentie » et celle effective des forces russes. Le Kremlin teste aussi la solidarité et les capacités militaires au sein de l’OTAN, qui répond d’ailleurs par ses exercices tels Trident Juncture ou le prochain Defender en avril-mai 2020. Et ce malgré ou à cause de l’écart capacitaire patent en faveur de l’OTAN. Joseph S. Nye considère que, malgré son arsenal nucléaire équivalant à celui des USA, ses ressources en hydrocarbures, son activisme cyber et militaire, la Russie n’est pas en mesure de réellement rivaliser. Sur la perception par la Russie de la menace occidentale: La Russie identifie deux menaces principales : l’OTAN et le djihadisme, certains auteurs rajoutant le risque de « vassalisation » par la Chine. La première est considérée comme la principale menace sécuritaire par la Doctrine militaire russe de décembre 2014 comme par la Stratégie de sécurité nationale de décembre 2015. Cette dernière apparaît d’ailleurs moins mesurée, qualifiant désormais l’OTAN et les États-Unis de « menace militaire » (voennaïa ougroza) et non plus comme un simple « danger militaire » (voennaïa opasnost’) moins immédiat. Moscou fait référence au rapport de force militaire que lui imposeraient les Occidentaux, notamment au système antimissile américain et au concept de « frappe globale » ou d’un éventuel déploiement d’armements spatiaux. Le Kremlin perçoit en effet les adhésions des anciens pays du bloc de l’Est comme la manifestation de « l’expansionnisme » territorial de l’Alliance et d’une intrusion dans sa sphère d’influence post-soviétique. Le contrôle de cet « étranger proche », théorisé en 1992, est crucial aux yeux des autorités et des élites, voire du peuple russe, afin d’assurer à la fois la sécurité nationale et l’influence extérieure du pays. Ce qui explique en partie ses réactions brutales, tant en Géorgie en 2008 (pays qui a cependant imprudemment déclenché les hostilités) qu’en Ukraine en 2014 devant leurs rapprochements avec l’OTAN et son « bras civil » de l’UE. Ce faisant, le Kremlin adresse aussi une mise en garde dissuasive à ce même « étranger proche » en punissant les « mauvais exemples » ukrainien et géorgien, qui ont de plus quitté la CEI et l’OTSC, ainsi qu’en maintenant dans ces pays des conflits « gelés » (Donbass, Abkhazie, Ossétie du Sud), grey zones qui sont autant de leviers d’actions et de pressions russes. La limite de cette politique est par contre de favoriser l’intimidation sur l’ Dans sa vision stratégique à dominante obsidionale, la Russie considère les mers Baltique, Méditerranée, Noire et d’Azov comme autant de « fronts » face à la communauté euroatlantique. Le territoire national doit ainsi être protégé selon le concept des « bastions stratégiques ». Ils doivent permettre le contrôle d’un « glacis » d’espaces aéromaritimes frontaliers (autour de Kaliningrad, de la Crimée ou des îles Kouriles par exemple), voire incluant en partie ceux du voisinage, et empêcher l’adversaire d’y pénétrer afin de sanctuariser le territoire national. La Russie semble mener pour l’heure une politique adaptée à ses moyens et ne veut de toute façon pas relancer une « course aux armements » qui pourrait lui être fatale comme jadis à l’URSS, exemple qui a marqué Vladimir Poutine (alors agent du KGB en RDA) et qu’il cite régulièrement. De plus, la Russie s’estime en état de « légitime défense » face aux diverses « révolutions de couleurs » visant selon elle à l’encercler en déstabilisant son « étranger proche », en Géorgie en 2003 ou en Ukraine en 2004 et 2014. Ce sont pour le Kremlin des « coups d’État » fomentés ou encouragés (inspirirovanie) par les États-Unis et l’UE en représailles de sa politique extérieure indépendante. Le général Guérassimov a ainsi dénoncé une stratégie américaine du « cheval de Troie » favorisant ces « révolutions de couleurs ». Contrairement à certaines prévisions, la « démocratie illibérale » russe séduisant des franges de la droite conservatrice américaine, l’administration Trump a en fait durci les relations avec son homologue russe dans les domaines des sanctions ukrainiennes (renforcées en mars 2019), des déploiements militaires en Europe de l’Est ou du contrôle des armements (fin du traité FNI, cf. Chap. 5§2), même si le président américain s’est dit favorable à Biarritz en août 2019 à la réintégration de la Russie au sein du G8. La perception russe est celle d’une « forfaiture » américaine du fait de l’intégration de l’Europe de l’Est dans l’OTAN ainsi que d’une atteinte à ses intérêts depuis les bombardements de l’Alliance contre son « petit frère slave » serbe en 1999, l’invasion américaine de l’Irak en 2003 ou des révolutions successives dans son « étranger proche », notamment en Ukraine en 2014. La présence de 36 000 soldats américains en Allemagne et le récent renforcement de la présence militaire de Washington dans l’UE, notamment en Pologne près de l’enclave russe de Kaliningrad, conforte la vision russe d’une menace sur sa frontière ouest et tend des relations déjà antagonistes. -
Oui, le CEMAT de l'époque, assez sanguin, avait peu apprécié.
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Même du diffusion restreinte n'a rien à faire sur internet...
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[Iran]
gustave a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
Si cela est vrai c'est un sacré défi et une riposte peut-être sans précédent. -
[MEDOR]
gustave a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela dépend où à l'international... Situation économique sans grand rapport avec l'interventionniste à l'étranger. Contestation croissante je ne crois pas: le pays est certes séparé en deux, mais avec une opposition éclatée sans perspective d'union et une relative unanimité pour soutenir l’expansionnisme en MEDOR... Et surtout aucun coup d'arrêt à ses initiatives (et oui, il négocie le S400 et le plans de l'OTAN)... -
Et oui, on était certain d'avoir une grande réussite à l'issue de ces élections...
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Russie et dépendances.
gustave a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu noteras d'ailleurs que la position russe en Biélorussie ne donne pas tort aux opposants et consiste à un départ de Luka dans le cadre d'une transition... Je ne dis pas que ce sera demain (Moscou a horreur du vide créé par un changement brutal) ni que Luka ne va pas chercher à rester ad vitam aeternam, mais c'est la position russe, justement parce que le mouvement ne s'affiche pas sur des considérations Est/Ouest. Je pense que Poutine cherche réellement à défendre un modèle civilisationnel qu'il estime menacé. Et le problème de sa succession dont il semble être conscient serait la raison de la modification constitutionnelle le prolongeant, pour se donner le temps de gérer une transition proprement. On verra si c'est le cas où il s'accrochera autant qu'il le pourra. Et cette vision de menace civilisationnelle est assez répandue chez beaucoup de dirigeants russes (et assez ancienne historiquement). Que beaucoup d'autres, voire parfois les mêmes, cherche à se gaver au passage ou en priorité est tout à fait probable. Pour les propositions de l'Europe, hormis la France, je n'en vois guère assez structurantes pour effacer la perception qu'en a la Russie de nain géopolitique soumis aux USA. Je regrette d'ailleurs ce face à face hostile de deux acteurs qui auraient intérêt à coopérer mais se sont tellement enfermés dans une logique de méfiance que c'est impossible. Les Polonais isolés? Sur quoi base-tu cela? Quels plans de l'OTAN sont prioritaires? Les manœuvres aux frontières russes? Effectivement dans le cadre de la défense de ses frontières cela me semble plutôt cohérent, moins expéditionnaire et offensif en tout cas que le déploiement de 20 000 militaires US depuis les USA vers ces mêmes zones... D'autant qu'elles alternent entre les 4 régions militaires russes, ce qui devrait fortement inquiéter le Mongolie. Les vols de Bear? Effectivement là il y a danger. Et puis ce n'est pas nous qui ferions cela... (http://www.opex360.com/2020/12/09/un-avion-de-renseignement-francais-c-160-gabriel-intercepte-par-un-su-30-russe-au-dessus-de-la-mer-noire/) Le soutien public aux partis frères? Il est certain là aussi qu'aucun pays ni média européen ne soutient de parti russe d'opposition et que le terme parti frère reflète une réalité... Effectivement l'élimination de certains opposants russes est assez peu défendable je te l'accorde, même si la CIA par exemple ne s'est pas privée non plus de mener en Europe certaines opérations assez peu légales.