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III° - Première partie = Des applications qui allaient avoir des conséquences importantes dans la guerre navale et aérienne furent Le RADAR, le Magnétron, le klystron, la valve à Crystal et la fusée de proximité radio des obus de DCA. Le RADAR connu sous l’appellation de « Détection Electromagnétique » (DEM) en France et de Radiolocation en Grande-Bretagne, était l’acronyme aux USA de RAdio Detection And Ranging (Détection et télémétrie par radio). Les longueurs d’onde utilises étaient de l’ordre métrique (l’ordre du mètre entre deux périodes successif du signal émis). Ce RADAR, au départ des travaux, fonctionnait en régime continu, puis en régime impulsionel. Son histoire est des plus passionnantes. Mais, durant le second conflit mondial, cette longueur d’onde montra vite ses limites. Deux innovations développées pendant assez longtemps avant le second conflit mondial, fut définitivement mis au point aux USA en 1942. Ils permirent de générer les ondes centimétriques du RADAR¨, c’est à dire que c’était l‘oscillateur du RADAR 1° Le premier fut le Magnétron à cavités. C’était un tube radio avec une anode et une cathode comme tout tube radio mais dont le flux d’électron était modulé par un champ magnétique (d’où son nom) . Il faut citer en particulier Randall et Boot en 1939 concernant l’anode à cavité et la cathode par le Français Gutton en 1940. Les américains obtinrent des impulsions de centaine de kilowatts et de un centimètre de longueur d’onde. 2° - Le second fut le Klystron ou tube de Mac Nelly qui était de principe différent et dit tube à modulation de vitesse. Ces deux innovations permettait donc de générer des ondes centimétriques pour les RADAR et changea le cours de la guerre navale et aérienne. Car les précisions de détection étaient très supérieurs avec des aériens moins volumineux que les précédents en onde métrique. Les Historiens appellent indifféremment Magnétron tout les Magnétrons et Klystrons. 3° - Enfin, la détection des ondes centimétrique (au niveau de la réception du RADAR ou d’une émission RADAR extérieure se faisaient au moyen d’une valve à Crystal dont le principe était le même que celui de la détection à galène dans un poste radio à galène précisément. 4° - Une application immédiate fut la détection des périscopes des sous-marin nazis par les avions et les groupes Hunter-Killer pourvus de ces RADAR. 5° - Je recommande pour les curieux de l’histoire des RADAR = Le RADAR 1904 – 2004 Histoire d’un siècle d’innovations techniques et opérationnelles Par Yves Blanchard (ONERA – TH-CSF –THALES, ingénieur puis directeur technique de ces entités). Chez Thales – Ellipses 2004 6° - L’obus de proximité radioélectrique dit VT (Variable Time), également appelé « Proximity Fuze ») Le RADAR centimétrique détectait bien les périscopes de sous –marin, permettait la cartographie aérienne des objectifs par le RADAR « H2S » Britannique pour le bombardement (comme au Japon), et fournissant une bien meilleure précision des tirs d’artillerie entre navires de combats, ainsi qu’une précision plus grande des radars embarqués sur aéronefs. Etc. Il manquait la précision de l’obus de DCA à détruire sa cible qui pouvait se faire par contact direct (20 et 40 mm qui explosent au contact) ou autre. Ce fut l’obus de proximité radioélectrique dit VT (Variable Time), également appelé « Proximity Fuze ») Mis au point par les USA en 1942, il fut utilisé par les Britanniques contre les V1 nazies à l’aide de canons de 120 mm tirant des obus-fusées et par les américains dans le Pacifique avec les canons de 127 mm des navires contre les appareils Nippons particulièrement les Kamikazes. Cette « fusée » ne possédait pas une mise à feu par contact mais possédait un émetteur impulsionnel grand comme un crayon et un –récepteur. Une lampe (tube) « Thyratron » miniature commutait pour amorcer l’explosion quand l’obus était au plus prés de l’objectif à détruire, c’est à dire quand le système détectait le début de l’éloignement de la cible. C’était l’application de l’effet Doppler-Fizeau. Par exemple, quand un train arrive en gare ou une voiture passe en actionnant son avertisseur sonore, on entend une fréquence qui est modifiée quand le mobile est passé et s’éloigne. La fréquence est alors différente. Les tubes étaient très petits et devaient supporter le choc de départ de l’obus. Ce fut la première fois que les Circuits Imprimés apparaissaient. Plus de câblage prenant de la place. Le raccordement électrique était réalisé sur une plaque d’époxy recouvert de cuivre sur laquelle était resté uniquement le « câblage en cuivre ». Le restant du cuivre ayant été retiré par des procédés d’acides chimiques. Ce fut un bijou de conception technique. IV° - Deuxième partie = Les blindages (Traduction Française automatique du site « Midway-class_aircraft_carrier » pour STS) STS = acier de traitement spécial. STS était une forme d'acier à haute résistance qui était souvent utilisé pour fournir une protection de blindage de 40 et 50 livres se rapporte à un blindage de 1 pouce (25 mm) ou de 1,25 pouces (32 mm) d'épaisseur (40 ou 50 livres par pied carré). L’équation de poids défini dans les Marines de guerre par les Architectes navals, s’exprime par = Coques et Accessoires + Armement + Protection + Propulsion = Déplacement du navire 1° - Cuirassés = > Armement s’entend Artillerie principale (canons de 356, 381, 406, etc.) pour lutter contre leurs homologues + Artillerie « secondaire » (155 mm, etc.) pour lutter contre des bâtiments de moindre tonnage tel les destroyers et l’Artillerie de défense de DCA (mitrailleuses, canons automatique de 20 mm et de 40 mm, 127 mm, etc.). > La Protection peut être plus ou moins importante en fonction des autres paramètres (Armement et propulsion). La protection s’entend par les ponts blindés, les ceintures blindés de la coque. > L’appareil propulsif définit la vitesse (en fonction du déplacement). Les concepteurs peuvent donc « jouer » sur chacun de ces trois paramètres fondamentaux pour les cuirassés. Ainsi le Cuirassé Nelson possédait une artillerie importante en calibre (406) et des blindages de ponts, de tourelles et de ceintures important mais avec une vitesse retenue faible (23 nœuds) Les vitesses des bâtiments étaient subordonnées à la règle = Vitesse (en nœud) / racine Longueur du bâtiment (en mètres) = 2,05. Pour les types de bâtiments avec peu ou pas de protection, les vitesses étaient presque identique quels que soit le tonnage de ces derniers (Torpilleurs, destroyers, croiseurs légers ou lourds). 2° - Porte-avions = > L’armement (avions) des Porte-avions ne grève pas le tonnage du bâtiment (par rapport à un cuirassé). Le poids alloué aux blindages des ponts et de la ceinture ainsi que la vitesse peuvent être augmentés. Les Marines, néanmoins sont restés aux vitesses de l’ordre de 32 nœuds en général alors que des P.A pas protégés auraient pu atteindre des vitesses plus grandes. > La classe Britannique lllustrious par exemple était l’archétype du P.A fortement blindés (y compris les cotés latéraux des hangars), avec une vitesse conventionnelle, donc aux dépends de l’armement en avions (souvent 36 appareils). Tous ces bâtiments créés et construits avant la seconde guerre mondiale étaient définis sur la base de l’accord (traité) naval de Washington de 1922 définissant les nombres et les tonnages des types de bâtiments ainsi leurs calibre d’artillerie à respecter. Pour information = = https://fr.wikipedia.org/wiki/Traité_naval_de_Washington > Les P.A de la classe Midway (CVB 41), Franklin Roosevelt (CVB 42) et Coral Sea (CVB 43) ne tenait pas compte de ces résolutions puisque le traité avait été bafoué par plusieurs marines. Ils furent élaborés pour succéder à la classe Essex, être bien pourvu en blindage pour résister aux bombes, torpilles et attaque kamikaze et porter des appareils bimoteurs (82 ou 153 monomoteurs). Fortement compartimentés avec 18 ponts. Ils déplaçaient 45.000 tonnes à l’origine (60.000 tonnes en charge), 33 nœuds avec 212.000 chevaux de puissance et servirent pendant prés de 50 ans pour certain avec plusieurs refontes. > Dans le cadre des devis de poids attribué en particulier au cuirassé Américain « North Carolina » (BB 55) construit suivant le traité de Washington (35.000 tW, 9 canons de 406, 115.000 C.V) = - Coque et accessoire....11.200 tonnes soit 31,4% - Armement......................8.250 tonnes soit 23,2 % - Protection.....................14.200 tonnes soit 40% - Propulsion......................1.950 tonnes soit 5,4 % - Total..............................35.600 tonnes Cela donne une idée des poids consacrés aux différents paramètres pour ce cuirassé et faire la comparaison avec d’autre types de bâtiments dont le porte-avions Midway. Janmary
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I° - J’ai décidé, comme suite à la demande exprimé par Pascal, de poursuivre avec deux notes, concernant, d’une part, l’artillerie de la DCA sous forme du RADAR du magnétron à cavités, du klystron et de la « fusée de proximité radioélectrique » des obus de DCA, et d’autre part au blindage, avec « L’Equation des poids » dans les marines de guerre Ces notes sont issues de mes cours d’électronique et d’un séminaire - ENSTA ou Ecole Nationale Supérieure des Techniques Avancées - à laquelle mon entreprise américaine de la défense (Litton) m’avait envoyé une semaine (bien après le conflit des Malouines) pour un « topo » portant sur les « RADARS, les leurres et les contre-mesures ». Parallèlement, un thème identique fut publié (La guerre navale = une question d’électronique) par la revue Science-et-Vie par la suite sous la plume de Mr Jean-Robert Daumas (Je n’ais pas noté la fonction de l’auteur, qui, je crois, travaillait au sein d’un laboratoire de TH-CSF, sous toute réserve) et de Sven Ortoli de la revue S&V.). Note = L’ENSTA fut crée en 1970 sur la base des écoles du génie maritime, d’application de l’artillerie navale, des hydrographes et des poudres. II° - Auparavant, je remercie les intervenants pour l’amabilité dont ils ont fait preuves à mon égard sur le présent sujet. Sans revenir ce que j’ai cité et écrit, je cite de nouveau (pour les esprits chagrins) et sans polémiques = 1° - Les Flottes de combat 1952 = Classe Midway (page 152). « La protection horizontale répartie sur plusieurs ponts seraient au total de 40 cm 2° - Les Flottes de combat 1970 = Classe Midway (page 127). « La protection horizontale répartie sur plusieurs ponts seraient au total de 40 cm ; Compartimentage très serré » Point barre. Nous en reparleront sur les blindages dans le cadre de « l’Equation des poids » qui n’était pas au sommaire du séminaire mais fut un débat avec des professeurs anciens officiers de Marine.
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Quelques compléments vu par l’ex-électronicien que je fus et après visité le sous-marin Allemand exposé à Chicago. Ces notes sont issues en large partie de mes cours d’électronique Des innovations et applications qui allaient avoir des conséquences importantes dans la guerre navale et aérienne = Le RADAR, le Magnétron, le klystron, la valve à Crystal et la fusée de proximité radio. I° - Le RADAR connu sous l’appellation de « Détection Electromagnétique » (DEM) en France et de Radiolocation en Grande-Bretagne, était l’acronyme aux USA de RAdio Detection And Ranging (Détection et télémétrie par radio). Les longueurs d’onde utilises étaient de l’ordre métrique (l’ordre du mètre entre deux périodes successif du signal émis). Ce RADAR, au départ des travaux, fonctionnait en régime continu, puis en régime impulsionel. Son histoire est des plus passionnantes. Mais, durant le second conflit mondial, cette longueur d’onde montra vite ses limites. Deux innovations développées pendant assez longtemps avant le second conflit mondial, fut définitivement mis au point aux USA en 1942. Ils permirent de générer les ondes centimétriques du RADAR. 1° Le premier fut le Magnétron à cavités. C’était un tube radio avec une anode et une cathode comme tout tube radio mais dont le flux d’électron était modulé par un champ magnétique (d’où son nom). Il faut citer en particulier Randall et Boot en 1939 concernant l’anode à cavité et la cathode par le Français Gutton en 1940. Les américains obtinrent des impulsions de centaine de kilowatts et de un centimètre de longueur d’onde. 2° - Le second fut le Klystron ou tube de Mac Nelly qui était de principe différent et dit tube à modulation de vitesse. Ces deux innovations permettait donc de générer des ondes centimétriques pour les RADAR et changea le cours de la guerre navale et aérienne. Car les précisions de détection étaient très supérieurs avec des aériens moins volumineux que les précédents en onde métrique. Les Historiens appellent indifféremment Magnétron tout les Magnétrons et Klystrons. 3° - Enfin, la détection des ondes centimétrique (au niveau de la réception du RADAR ou d’une émission RADAR extérieure se faisaient au moyen d’une valve à Crystal dont le principe était le même que celui de la détection à galène dans un poste radio à galène précisément. II° - Une application immédiate fut la détection des périscopes de sous-marin nazis par les avions et les groupes Hunter-Killer pourvus de ces RADAR. Les Sous-marins Allemands avaient deviné qu’ils étaient détectés par RADAR et mirent au point un récepteur (ondes métriques) après étude d’un RADAR Britannique prélevé sur un avion abattu en Allemagne (équipé du H2S de cartographie et de bombardement de précision). Effectivement, cela ne détectait rien du fait de l’utilisation des ondes centimétriques par les alliés. III° - Les Britanniques utilisèrent des projecteurs Leigh (du nom du Squadron Leader qui les mit au point) couplés au RADAR embarqué (les Wellington) qui illuminèrent ainsi les sous-marins Allemands pris au dépourvu. Les Sous mariniers Allemands utilisèrent alors le Metox, récepteur sur des ondes s’approchant fortement du centimétrique. Hélas pour eux, ce récepteur n’étant pas un superhétérodyne (comme les postes radio d’aujourd’hui), il émettait (Eh ! Oui !) une fréquence incidente dite de battement, qui le faisait repérer. IV° - Je recommande pour les curieux de l’histoire des RADAR = Le RADAR 1904 – 2004 Histoire d’un siècle d’innovations techniques et opérationnelles Par Yves Blanchard (ONERA – TH-CSF –THALES, ingénieur puis directeur technique de ces entités). Chez Thales – Ellipses 2004 V° - Les sous-mariniers étaient conscients que les longues émissions radio en morse devaient les faire repérer. Ils utilisèrent donc par la suite des téléscripteurs (couplés avec Enigma pour les dernières versions). Le principe était que le message était tapé sur le téléscripteur et un ruban en papier d’environ 15 mm de large était perforé sur 5 « moments » de large (c'est-à-dire un trou ou pas) correspondant aux lettres et chiffres du vocabulaire. Ces téléscripteurs ont longtemps étaient employés dans les entreprises par ailleurs. Cela permettait d’émettre beaucoup plus rapidement et d’émettre sur une période plus courte. Rien n’y fit. Le système de radio location de triangulation mis au point dans l’Atlantique (HF DF) déterminait la position des U-Boote. Janmary
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Cracou adore afficher sa suffisance, son impolitesse, son mépris d'autrui. Nous n'aurons jamais un débat serein, constructif avec cet individu incapable de se comporter comme un adulte responsable. Une chose est certaine au vue de ses posts successifs, c'est qu'il possède des connaissances livresques réels mais toujours affichés avec le désir de provoquer. Un moment donné, cela devient lassant. Nos posts sur la Corée, les tunnels de Cu Chi que j'ai visité, sur le Japon ou je s suis allé en stage à Tokyo dans le cadre de mes attributions au sein d'un groupe Américain de la défense pendant douze années avec de très nombreux meetings, trainings et entretiens avec des personnes de toutes nationalités,(sans parler du conflit Algérien) était pour moi une façon de partager avec nombre d'intervenants dont certain érudits, ici même des échanges constructif (sans parler du conflit Algérien) et combien passionnant. J'ai donc décidé de me retirer de ce sujet avant de me retirer de ce forum (dans quelque temps car à 76 ans je peux prendre ma retraite) que j'estime particulièrement. Janmary
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Sur Navires et Histoire, Hors série N° 17, consacré aux classes Essex et Midway, les protections données sont = > Ponts d'Envol et Galerie = 89 mm > Pont Principal = 51 mm > Ceinture Pont Principal - Hangar = 51 mm > Appareil à gouverner = 193 mm > Ilot et Passerelle = 165 mm > Cloisons = 160 mm > Coque = 193 mm bâbord et 178 mm tribord (pour tenir compte du poids de l'ilot je suppose et donc la stabilité du batiment) Je suppose que "Flottes de combat 1952" à comptabilisé le blindage de l'appareil à gouverner avec la somme des autres blindages horizontaux cités par vous même - ci-dessus - Pascal.
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L'Ark Royal (coulé par une seule torpille) était de conception un peu différente par rapport aux Illustrious.de la classe suivante (Victorious, Formidable et Indomitable). Ces derniers possédaient une protection latérale des hangars de 35 mm contre les coups de l'artillerie navale, de 50 mm du pont d'envol et de 114 mm de ceinture. Ils transportait - bien sur - moins d'appareils (40 à 50 avions au lieu de 60 pour l'Ark Royal) de ce fait de cette importante protection compte tenue des faibles caractéristique des avions embarquées Britannique. Ils encaissèrent des dégâts considérable tant en Méditerranée qu'en 1944 / 1945 au large de Formose subissant ds attaques kamikaze (qui ne traversèrent pas le pont d'envol).. Pour la classe Midway (F.D Roosevelt et Coral Sea) la protection totale répartie sur plusieurs ponts étaient de 40 cm. Le pont de structure n'était pas le pont d'envol comme les Illustrious Britannique, mais au niveau hangar (au dessus ds œuvres vives).. Source = Les flottes de combat1940 et 1952.
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Oui. Je souscris. C'est un problème moral et psychologique chez les Japonais qui passe par un profond mépris d'autrui, c'est à dire, en l’occurrence, du refus de considérer Américains et Britanniques comme un danger quelconque. Le pacifique devait être un "lac" de l'Empire japonais. Les Chinois sont des vers de terre. Rien ne pouvait interdire un grand Empire Nippon. Bien sur, il y eut quelques voix discordantes à ces conceptions simplistes. Dans les années 60, dans les Arts Martiaux Japonais introduit en France (après Maître Kawashi qui simplifia l'enseignement du Judo), les professeurs délégués en France (Judo, Karaté, Aïki-do) avaient encore cette même pensée pour les Européens. Cela à &volué avec le cours du temps. Il faut rechercher cette façon de penser dans le Japon médiéval, le Budisho (l'Art du guerrier et l'Art de mourir),bref, nous dirions aujourd'hui, la suffisance de soit, un dévouement absolu à l'Empereur et au Japon, le mépris total de l'étranger et une très haute opinion de soit, de sa caste d'appartenance. Au vue des différences entre les puissances économiques Japon - USA, il faut reconnaitre qu'ils furent opiniâtre et d'un haut niveau de combativité. Le soucis pour les Japonais est qu'il ne raisonnaient pas en puissance industrielle, en efficacité technique et qu'ils n'avaient rien prévue, ni avoir un arsenal militaire et économique suffisant; ni même avoir pensée une contre-attaque américaine avec une telle puissance comme déjà indiqué par les intervenants (protection des convois, etc.etc.). De plus, je rajouterais - et je pense que Pascal sera de cet avis - est que la flotte des porte-avions Nippons étaient fragiles (transformations de paquebot ou autre en partie, sans réel efficacité du personnel aux feux à bords (obéissant aux ordres et pas spécialement entrainés contrairement à leurs homologues américains), pas de protection des réservoirs d'essence avions (réservoirs remplis de gaz carbonique pour les américains en cas de batailles), les zéros sans protection pour le réservoir d'essence (les avions américains possédaient des "baudruches" qui évitaient les vapeurs d'essence), ni blindage pour le pilote, etc.etc. Deux conceptions totalement différentes !
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Et si on cassait les légendes urbaine , mythe de l'histoire militaire .
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
Merci pour ces précisions Rochambeau et Cathax concernant les "Vents Divins ou Kamikazé que je ne connaissait qu'imparfaitement, ayant "pioché" mes notes dans un vieil ouvrage sur la seconde guerre mondiale.. En ce qui concerne Verdun , deux observations = > Les forces Russes ont contribuées à sauver Verdun du fait d'offensives qui ont eu pour but de déplacer des forces Allemandes vers l'Est. Le général Foch à remercié du reste ses homologues Russes. > Notre pays est entré en guerre avec le Canon de 75 mm (tir tendu) qui régnait à l'égal d'un Dieu dans l'Armée Française. Il à fallu bien vite constaté qu'il fallait un obusier (tir en partie courbe) d'une part, et d'autre part, du 105 mm et de 155 mm pour allonger les tirs en particulier avec les défenses en profondeurs des tranchées (sur 3 lignes en général bien que cela ne soit pas une règle) et en puissance (la puissance d'un canon / obusier se mesure par le cube du calibre de l'arme). Ainsi, un mortier de 120 mm d'aujourd'hui est supérieur en puissance de feu qu'une batterie de 4 canons de 75mm de l'époque de Verdun. Cracou = Pétain, contrairement à une imagerie couramment répandue, ne minimisait pas les pertes. Il insistait sur deux points: des permissions et des attaques bien préparées. En effet, Pétain à modifié les règles admises par les autres généraux de l'époque et cela à joué un grand rôle pour le "poilu" engagé dans cette bataille, même si nombre d'entre eux pensaient ne pas en revenir (dixit mon grand-père paternel). -
Ce dispositif est à peine croyable au vue de l'état de la flotte US en 1941 et que cette 3° Flotte puisse exercer un tel blocus naval et un "matraquage aérien" des installations Nippones en croisant au large des côtes Japonaises.
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En effet, la 3° flotte US de l'Amiral Halsey avec une une quinzaine de P.A de combats et d'escortes a navigué pendant plusieurs semaines au large des cotes Nippones avec des raids aériens de prés de 1.000 appareils opérationnels dont le plus "célèbre" fut le bombardement de Tokyo pratiquement en basse altitude et en rase motte.pour certaines escadrilles créant une panique considérable dans la population qui subissait déjà les bombardements par B-29. Ces raid furent lancés les 14 et 15 juillet (1945) et 24, 25 et 26 juillet (1945) dans le cadre du blocus des iles Japonaises d'une part, et d'autre part, d'interdire la navigation côtière (140 bâtiments coulés sans opposition pratiquement) et de bombarder les bases de Yokosuka, kuré et Kobé. Nombreux furent les navires touchés et coulés (vingt navires de guerre , 2 cargos et 53 bâtiments divers). Devant une telle puissance navale, les Japonais pourtant prévenus et sur leur garde ne purent pas opposés une défense efficace. Puissance navale contre puissance - non pas continentale - mais d'iles pourtant bien défendues. Cela en dit long sur l'attrition subie par les Forces Japonaises dans le domaine naval et aérien. Janmary
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Oui, en effet Shorr Kan Et ce fut une catastrophe ! Autant que les investisseurs, en fait, ce fut le Président Américain, qui ne pris pas vraiment au sérieux cette crise qui décida la fin des prêts et le retour des investissements et des fonds engagés dans le monde entier et c'est l'Allemagne qui pris le choc le plus ravageur qui soit ! Il fallut attendre la seconde guerre mondiale pour que l'économie Américaine engendre de nouveau le plein emploi. Les USA ne l'ont pas oubliés et en 1946; une nouvelle crise se profila à l'horizon avec la fin de l'économie de guerre et le partage du monde avec la "Pax America" qui arriva au bon moment ! Mais c'est une autre Histoire ! Depuis, ce fut la "guerre" contre le bloc Soviétique et ses satellites (pays de l'Est, Sud-Est Asiatique, Cuba, etc.) avec deux dogmes. D'une part, le lobby du pétrole et de son contrôle international (Iran, Arabie Saoudite, etc.) et le lobby des armements. Aujourd'hui, c'est la guerre avec l'Islamisme radical....fort mal menée du reste (Irak d'abord ou les fautes furent multiples après la campagne d'intervention militaire bien menée et Afghanistan ensuite) ! D’où les craintes en son temps du Président Eisenhower que les lobbies (citées précedemment) soient le moteur de la politique Américaine !
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Nous étions trop content au départ que l'armistice soit signé sans poursuivre les opérations militaires en 1918 et 1919. La guerre cessait ! La peur du communisme et l'attitude excessive de la France envers l'Allemagne ont joués un rôle. Seul les USA ont vraiment soutenus la République de Weimar. Les prêts financiers Américains consentis à l'Allemagne permettait à ces derniers de rembourser à la France et à la Grande-Bretagne les indemnités de guerre qui remboursait ainsi leurs dettes de guerre aux USA ! Il ne faut pas oublier l'occupation de la Ruhr par les Français et les Belges dans les années vingt (mon grand-père y était en tant que civil contrôlant les quantités de charbon à livrer a notre pays par défaut de payement des indemnités de guerre). Le pays était dans un état effrayant.et l'inflation atteignit des sommets (la célèbre brouette de Marks !). La sécurité se faisait avec les tirailleurs Sénégalais (dont les Allemands avaient une peur bleue) et les charges - sabres au clair - des spahis Marocain....avec des morts et étaient régulières.. Les Allemands ne nous ont jamais pardonnés cette phase d'occupation de leurs territoires d'autant que les personnes avec un couvre-chef étaient giflées si elles ne se découvraient pas devant des miliaires Français. Certes, c’était le juste retour des choses au regard de l'occupation Allemande en Belgique et en France du Nord, qui fut d'une férocité sans nom. . Le lit était préparé pour un Hitler et un parti Nazi Janmary
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La guerre en Extrême-Orient, Pacifique, Birmanie, Chine, etc...
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
La défense du littoral dans le cadre des combats pour les iles du Pacifique fut un dogme des armées de l'Empire du Japon (comme le maréchal Rommel avec le mur de l'Atlantique du reste). Or, si les défenses étaient assez considérable avec un mur vertical de cocotiers pour empêcher la pénétration des chars vers l'intérieur. Les "nouveaux" Sherman mieux blindés et mieux armés (canon de 75 mm) arrivaient à percer en quelques points et prenaient alors à revers tous le dispositif Japonais sur l'ile. Il fallut deux généraux assez intelligents tant à Iwo-Jima qu'à Okinawa pour comprendre l’intérêt de se battre sur des positions très fortes, enterrées et placées à l'intérieur des terres en abandonnant une défense côtière nécessitant trop d'hommes et trop de matériels pour un résultat aléatoire. Malheureusement, le résultat des combats leurs donna raisons car les pertes furent effroyable et assez disproportionnées aux résultats des combats. Les deux films de Clint Eastwood (bien que films) montrent bien la réalité des combats et des pertes = > Mémoires de nos pères, > Lettres d'Iwo-Jima. -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
En effet Cathax, je souscris. Tout simplement aussi pour être dans la "norme" (Nazie) et évoluer dans la Société avec un grand S ! Dans l'Allemagne Nazie, les responsabilités diverses et l''évolution des individus étaient "réservés" aux membres du Parti (comme en URSS du reste). En généralisant, lorsque un Président aux USA est élu, il change toute l'Administration, mais cela est secondaire au comparatif des deux pays précités ! -
Les forces de l'armée et de la marine impériale japonaise
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Oui effectivement Kiriyama. Est-ce le fait qu'à l'époque indiquée, le Japon qui voulait apparaitre comme un grand sur la scène Asiatique et Internationale, se préoccupait de son image ? Je pense que c'est dû essentiellement aux décisions des généraux commandant les forces Japonaises. Durant le second conflit mondial, c'était l'Armée dans sa forme la plus primaire et excessive qui avait décider que c'était une obligation pour l'Empire du Japon que d'avoir des possessions territoriales prises avec mépris aux occidentaux qui n'étaient que des peureux, des hêtres inférieurs (presque autant que les Chinois) et certes pas des guerriers ! Mépris absolu donc.. Ce qui expliquerait le sort des habitants de Nankin. Lire l'ouvrage = Le viol de Nankin - 1937 : un des plus grands massacres du XX° siècle Par Iris Chang Chez Payot et Rivages 2007 Ce livre fut un Best-seller aux USA en 1997 lors de sa parution. Fille de parents Chinois, elle est née aux USA et elle publie cet ouvrage à 29 ans. Elle devait écrire un ouvrage sur les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki mais se suicida avant. John Rabe, l Juste de Nankin Un film de Florian Gallenberger (Achat en DVD) - Existe en livre. John Rabe était industriel Allemand et Nazi chez Siemens depuis 30 ans à Nankin dans la concession Internationale qui fut créé. Il porta assistance aux Chinois et ouvrit les portes de son domicile et créa une zone de sécurité pour les réfugies contre la barbarie Nipponne au point d'être nommé Président de cette zone. Rentré en Allemagne par force, il subit les foudres des Nazis pour son implication anti-Japonaise, puis des Américains parce que Nazi !! Dénazification ! Il perdit tous ses biens et décéda dans la misère. Ce sont les Chinois de la ville après guerre sui l’assistèrent financièrement et à sa mort ils lui firent une statut de sa personne. Le Juste de Nankin ! https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Rabe -
Infrarouge - Le mystère de la mort d'Hitler
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
En fait, nous savons (d’après un document sur la chaine "Toute l'Histoire" à la télévision) que les restes calcinés d'Hitler furent enfermés dans une boite et gardés par un détachement de l'Armée Soviétique et ce de façon permanente et strictement secrète avec des déplacements géographiques réguliers jusqu'à la désintégration de l'Empire Soviétique. La boite fut alors ouverte , les restes filmées et les cendres jetés dans la rivière Neckar (orthographe non sure) si ma mémoire est exacte (fin des années 80 - début des années 90). Un document basé sur des archives Soviétiques. Au même titre que le secret de l'emplacement des restes de la famille Impériale Russe Tsariste (assassinée par les révolutionnaires bolcheviques lors de la révolution du même nom) qui fut levé à peu prés à la même époque. L'Histoire est quand même passionnante malheureusement source de nombreuses souffrances humaines. -
La Suisse dans les guerres (Deuxième Guerre mondiale, Guerre froide...)
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Passionnant votre sujet Kiriyama ! Un ouvrage - ancien - existe à ce sujet. Il s'agit = Un général Suisse contre Hitler. L'espionnage au service de la Paix1939 - 1945 Par Jon Kimche Librairie Fayard et J'ai lu 1961 pour les éditions Françaises. Spying for Peace pour l'édition Britannique. Il s'agit de la nomination du Général Henri Guissant qui à transformé la Suisse en un réduit que devait résister longtemps et surtout intoxiquer les Allemands sur la volonté de se battre des Suisses en leurs faisant subir des pertes hors de proportion si une tentative d'agression et d'occupation du territoire Helvétique devait survenir... -
Les flèches d'argent dans la Guerre
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Merci pour cet aspect de l'Histoire (avec un grand H) La collaboration États-Unis - Allemagne Nazie fut développée sur une grande échelle. On peut citer, les collaborations = > Bancaires (avec le grand père du Président W.Bush et père de l'ancien Président Bush), > Sidérurgiques (usines nom bombardées durant la guerre), > Chimique (avec Dupont de Nemours et les gaz divers), > Et les machines mécanographiques avec IBM (ancêtres des ordinateurs dont le système de fonctionnement et d'exploitation est presque identique et qui était étudié dans les années 70 dans les cours d'informatique et ce fut mon cas). Ce sont ces machines de gestion utilisant les cartes perforées (comme les premiers programmes informatique tel le COBOL de gestion) qui furent utilisées en masse pour le fonctionnement de chemins de fer Nazis et les transports des déportés, d’où la régularité des arrivées dans les cas de concentrations et d'exterminations. Après guerre, certains durent faire profil bas aux États-Unis (Dupont de Nemours peut-être parce que Français et le Banquier Bush) et d'autres pas du tout inquiétés De nombreuses enquêtes et ouvrages existent à ce sujet. Je citerais l'un d'entre eux = IBM et l'Holocauste Par Edwin Black Chez Robert Laffont 2001 (pour l’édition Française). . -
Oui, en effet, quel article ? S'agit-il de l'ouvrage de Joukov ou de tout autre publication ? Peut-être quelques argumentaires seraient-il nécessaire pour développer vos affirmations ? C'est ce que vous demandait - du reste - aux autres membres lors de leurs interventions.
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Infrarouge - Le mystère de la mort d'Hitler
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Effectivement Kiriyama. Nous savons aujourd'hui que c'est Staline qui à donné des ordres pour que la mort d'Hitler ne soit pas officiellement annoncé mais que la rumeur d'un Hitler vivant et réfugié aux Amériques était bien plus utile à l'URSS dans le cadre de la guerre froide qui s'annonçait ! Drôle d'allié que les puissances occidentales ont eu avec eux pour vaincre le Nazisme = > Demande de Staline et de l'URSS (sans ménagement aucun ) que les Alliés ouvrent un second front, > Refus d'ouvrir les aéroports aux Alliés pour assister les Polonais par parachutage, > Refus de payer le matériel de guerre fournis a l'Amérique ("Nous étions alliés et nous n'avions pas à payer ce matériel Prêt-Bail"), Une partie du matériel fut redonné aux USA qui le mire au pilon devant les Soviétiques (Japon) ! La liste est longue et des Parlementaires et certains Généraux Britannique ont fait reproches au Premier Ministre Winston Churchill, de s'être allié spontanément avec l'URSS dès le 22 juin 1941 ! (Ce fut le cas du Président Américain Roosevelt aussi du reste) Des mémorandum furent remis au Premier Ministre pour que l'aide Britannique soit conditionné par = > La reconnaissance de l’État Polonais et son indépendance après guerre, > Évacuer les territoires Finlandais et la Bessarabie Roumaine (territoire pris par l'Armée Rouge); > Respecter les 3 territoires Baltes et leurs indépendance après guerre, Tout cela fut rejeté pour avoir un Allié et que la Grande-Bretagne ne soit plus seule dans le au combat contre l'Allemagne Nazie. C''est de l'Histoire et des décisions qui ont engendrés des mainmises (un rideau de fer) sur les pays de l'Est avant la désintégration de l'URSS à la fin des années 80 et début 90 ! -
J'aime bien les narrations de Rober Leckie du fait qu'il a vécu ces événements d'une part, et d'autre part, qu'il décrit et écrit bien les combats et les sentiments des Marines dans ces conflits.. C'est à juste titre qu'il est devenu journaliste et écrivain.
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J'en suis bien conscient Patrick. Il y a beaucoup à dire sur ce sujet effectivement. Entre les goulags, la collectivisation forcée avec la mort de millions de paysans et Soviétiques dans les déportations, le summum est quand même Valaam et la façon dont l'Armé Rouge pratiquait l'offensive d'une façon générale. Mais cela est un autre débat effectivement. C'est le général Eisenhower qui raconte dans son livre "Croisade en Europe" qu'à Berlin, lors des entretiens avec les généraux Soviétiques pour la signature de la Capitulation sans condition, ceux-ci avaient dit comment la guerre s'était déroulée à l'Est en particulier quand les champs de mines Allemands gênaient l'avance de l'Armée Rouge, cette dernière lançaient des vagues d'assauts pour faire exploser ces mines. Mais je m'écarte du sujet.
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Presque au même titre, Staline avait promus l'initiative des pilotes féminines de guerre avec le succès et l'abnégation dont elles firent preuves.Elles étaient encensées par le régime et l'Armée Rouge. Après la guerre, interdit de parler du sujet et plus de pilotes féminines dans l'aviation militaire et même civile ! Mais au moins, elle ne furent pas déportées et ne moururent pas dans un camp. Il faut entendre ces femmes parler de leurs vies et de leurs actons (émissions de télévision "Histoire" et "Toute l'Histoire"). Ignoble ce régime de terreur et ce dictateur méprisant ses compatriotes à ce point !
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Mes excuses de revenir sur un point particulier du sujet. Juste un encart Il fut prouvé que le canon anti-chars Français de 25 mm.était trop faible à l'époque. Même le 37 mm était insuffisant. Le 57 mm était surabondant. En fait le 47 mm en calibre long était l'arme avec des paramètres de poids - portée convenables. Les Allemand avaient cette arme sur chars malheureusement (ou heureusement) en calibre court (longueur du canon dit en longueur en calibre) de 50 mm.. 1° - Des essais avaient été effectués - nombreux et variés - sur le polygone de tirs de Bourges avant 1939 ou cette année là. > Bombes "explosives" - incendiaires (essence-amorçage par poudre noire) contre les villes, > Mortier de 120 mm, > Sous-calibrage pour "obus - sabot" augmentant la vitesse de l'obus donc la portée et la perforation des blindages (par exemple pour un obus de 75 mm, un sabot de 75 : 4 = soit 18 mm (en gros) entourant l'obus est volatilisé en sortie du tube, c'est à dire que l'obus réel de 54 mm (en gros) à reçu la charge du 75 mm et va donc plus vite et plus loin, l’énergie restante servant à une meilleure perforation du blindage). Les Allemands en arrivant à Bourges prirent possession des tests effectués. 2° - Plus tard,(1956) Hotchkiss et Brandt (Thomson) fusionnèrent pour former le groupe. Les essais allèrent bon train tel la conception des mortiers de 120 mm décomposable en 3 parties avec le poids du mortier de 81 mm. > Ils firent des essais et tests avec du matériel de 1939, dont le canon anti-chars de 25 mm. Ils s'aperçurent alors, qu'un complément de portée par une petite propulsion additionnelle par fusée et une coiffe en "Carbure de tungstène" (très cher, les Allemands abandonnèrent cette solution au profit de la charge creuse ) avec sa haute densité (remplacé aujourd'hui par de l'uranium appauvri), pénétrait tous les blindages de l'époque. C'était un petit complément au sujet.
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Par ailleurs, il existe un ouvrage assez récent sur ce conflit. Il s'agit de = La Guerre de Corée Par Ivan Cadeau (Officier et docteur en Histoire, chef de la revue historique des armées, enseignant aux armées). Éditions Perrin 2016 Il a également écrit plusieurs ouvrages sur la guerre d'Indochine = Le bataillon Français de l'ONU en Corée 1950 - 1953, les enseignements de la guerre d'Indochine, Diên biên Phû, la Guerre d'Indochine, etc.
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