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ARLAND =Le second était issue du canon antichar 17pdr (également en 76.2mm) aux performances sensiblement supérieures mais surtout pouvant être équipés du très novateur obus APDS (Armor Percing Discarding Sabot) ce qui lui donnait des performances relativement proches de l'obus APCR PzGr40/43 du 88mm surtout à longue distance du fait que le sabot était enlevé dès que l'obus quittait le canon contrairement aux équivalents allemand/russe/américain qui le conservaient jusqu'à l'impact (donc plus forte trainée). A noter que ces obus hautes performances étaient présents en petit nombre et surtout sur la fin du conflit. 1° - A l'origine, l'obus « sous-calibré » ou « obus sabo »t fut créé par la firme Française Hotchkiss-Brandt dont Mr Brandt fut un ferronnier d’Art comme premier métier.. Les premières livraisons à l'armée Français commencèrent en 1940 au nomment de l’arrivée des forces Allemande qui prirent possession des obus de 105 mm et rajoutèrent ce type d'obis de différent calibres à leur arsenal. 2° - Le but étant d'augmenter la vitesse initiale de l'obus (+50% environ) pour une trajectoire plus tendue avec une distance plus grande et une perforation nettement améliorée Le principe était un obus, par exemple du 88 mm, composé par un obus « sous calibré » entouré d'une enveloppe appelé sabot qui détachable à la sortie de bouche du canon et était perdu dans la nature après la sortie du tube. L'obus - dans notre exemple de 88 mm - était composé d’un obus sous-calibré d'un diamètre des 3/4 de la valeur du 88 mm, soit 66 mm et de l’enveloppe extérieure détachable ou sabot du quart du diamètre initiale de 88 mm, soir 22 mm. Cet obus de 66 mm étant tiré pr la cartouche d’un 88 mm et non d’un 66 mm ce qui donnait une vitesse initial plus grande (environ +50%). Depuis, la formulation à évolué (voir Wikipedia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabot_(militaire) Hotchkiss-Brandt fut un fabriquant très en avance sur son temps et expérimenta de nombreuses armes en collaboration avec le polygone de tirs de l'Armée Française dont certaines encore dans l'Armée Française tel le Mortier de 120 mm tirant ds obus-fusées, Etc. Il y eu aussi le fusil de chasse tirant une cartouche (avec une petite propulsion additionnelle résiduelle par excès de la charge de la cartouche) avec un sous-calibrage de cette dernière composé d'une balle en carbure de tungstène qui pouvait pénétrer les "blindages" des chars légers de 1940 avec destruction dans la tourelle pas rebond sur les a parois intérieure de la tourelle.. 3° - Les Allemands avaient créés le canon conique "Gerlach 28mm/20mm" (de Joachim Gerlach) qui fut utilisé chez le parachutistes Allemands entre autre de par sa légèreté et sa puissance. Il consistait d'un tube conique pouvant tirer un obus de 28 mm au départ et qui se réduisait à 20 mm en sortie de bouche par le biais d'une ceinture rétractable autour de l'obus (dont le diamètre était donc de 20 mm. C'est la ceinture rétractable qui permettait de se lové dans la culasse de 28 mm). 4° - Merci pour le rappel de deux canons de 76,2 mm Britannique et Américain Arland. Janmary
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Ce blindage incliné le protégeait de l'anti-char de 37 mm et parfois du 75 mm (suivant la distance de tir de ce dernier calibre) mais assez rarement au Pack 75 mm qui tirait l'obus à haute vitesse initiale.. Les tirs Allemands se concrétisaient - si possible - entre châssis et tourelle ou sur la tourelle directement (ou sur le flan), mais nombre de Panther ou de Tiger tiraient directement sur le glacis avant. Quelques obus de forte puissance et de calibre important - tel le Flack 88 mm - tirant dans les chenilles de Sherman (ou d'autre type de chars) ont réussis à faire exploser l'obus presque sous le blindé, entrainant la destruction de ce dernier
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Eh ! Oui, Ciders. C'était le principe des flans inclinés du T34 que de faire rebondir les obus, mais aussi, du fait de cette inclinaison, d'augmenter l'épaisseur du blindage vis à vis d'un tir reçu tendu. Le pénible dans le T34 était l'embrayage qui devait être passé à l'aide d'un maillet ! C'était du solide et du sommaire. L'épiscope du tireur aurait pu être amélioré également !
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Oui, Kiriyama. Le châssis de base fut utilisé par nombre d'applications dont un transport d'infanterie Canadien.appelé "Char croiseur Ram" (Ram = Belier) et ce dernier fut suivi par le "Sexton" du même châssis muni d'un canon de 88 mm.
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Entièrement d'accord avec vos analyses. Le T34 était certes supérieur au Sherman comme le blindage incliné, larges chenilles, canon de 76 mm puis de 85 mm, etc.et convenait bien au champs de bataille de l'Est. L'avantage de ces deux chars fut leurs standardisation, donc un nombre élevés de construits. La radio était in facteur déterminant sur le Sherman vis à vis du T34 par exemple dont les manœuvres de commandement se faisaient à l'aide de drapeaux, procédé obsolète des le départ de ce conflit. Au départ, les équipages de Sherman furent convaincus de leurs ascendants sur l'armée allemande et ce fut une hécatombe en Tunisie et en Normandie. Les équipages ne manœuvraient pas tactiquement leurs chars, roulaient en fil (embuscades), etc.Les équipages Allemands avaient - par contre - une grande expérience du combat entre char au vue des combats sur le front de l'Est. Le combat ne pouvait qu'être inégal. 1° -- Le canon de 75 mm ne permettait pas "l"allonge" des tirs suffisants contre des Panthers et Tigers Nazis. Le canon de 76mm (d'origine Britannique) améliora la balistique (chars dit Firefly), c'est à dire la portée et la pénétration de l'obus contre les blindages adverses. 2° - Les équipages - en particulier l'Armée Patton - manœuvrèrent au possible avec des fumigènes devant des chars supérieurs aux leurs et se déplaçaient sur le coté des chars ennemis pour percer les cuirasses plus faibles latéralement. 3° - Le "Briquet" fut le surnom donné aux Sherman quand ils étaient percés par un obus provoquant une explosion des munitions et de l'essence et même parfois quand ile étaient touchés par un obus explosif dans le compartiment moteur. Les blindages des Sherman ne correspondaient plus aux canons Pack 75 et 88 mm allemand du champs de bataille. 4° Le M26 Pershing avec un canon de 90 mm fut créé en urgence et fut suivi par la lignée des Patton ( toujours avec des canons de 90 mm). Du fait d'avoir travaillé dans un groupe de la défense US, j'ai beaucoup parlé avec mes directeurs américains dont certains avaient servis sur Sherman et bien d'autre matériels, en Corée et au Vietnam. Globalement, ceux qui ont servis sur Sherman considéraient ce dernier comme un "briquet" et ne comprenaient pourquoi avec l'URSS en guerre et la fourniture de matériels à ces derniers, ils n'avaient pas fabriqués un "T34 américanisé". Il faut reconnaitre, qu'en matière de chars, les USA revenaient de loin avec des petits engins de combat au départ. Le canon de 105 mm monté sur un châssis de Shermn M7B1 de 22, 6 tonnes devaient suffire à l'obtention d'une allonge et d'une puissance de tirs considérable sur le camps de bataille en artillerie. Lors de mon service militaire sur Patton (1961-1963), l'accent était sur la mobilité et la manœuvre systématique (le char en mouvement est le moment ou il est le moins vulnérable). Depuis les guerres du golf, c''est moins vrai, puisque les tourelles de chars sont du type gyroscopique et peuvent tirer en roulant en suivant leurs objectifs. La télémétrie est assumée par "intensification de lumière" avec LASER couplé (Qui consiste à amplifier le nombre de photon de lumière par tubes électronique et le LASER à fournir une distance exacte), etc. Les cuirasses sont énormes ainsi qua la puissance des turbines donnant du soucis à la logistique. Janmary
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A l'image des sous-marins de poche Nazis qui s'attaquaient à la navigation côtière alliées, les nageurs de combat auraient pu entreprendre des destructions portuaires relatif à la logistique alliée....sans garantie d'efficacité. Les nageurs de combats Italiens ont eu des succès dans le port d'Alexandrie (Égypte) en endommageant des cuirassés Britannique. L'effet de surprise devant cette nouvelle forme d'action à eu un impact certainement. An 1945, la plupart des programmes n'ont pas été menés à leurs termes, comma par exemple les sous-marins de poche "Seehund" dont 1.000 furent commandés pour 600 environs de construit, ce qui représente un exploit dans les conditions de guerre de la machine Nazie ! Je ne possède pas d'ouvrages sur la question, reste Internet et Wikipédia ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Nageur_de_combat https://fr.wikipedia.org/wiki/Sous-marin_de_poche .http://www.netmarine.net/bat/smarins/seehund/index.htm
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Guerre soviéto-afghane (1979-1988)
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Excuse moi Collectionneur. Un petit correctif. Il ne s'agit pas d'Uranium enrichi (pour faire des engins nucléaire), mais de l'Uranium appauvri (qui par leur densité et la vitesse perfore des blindages épais par fusion du métal. https://fr.wikipedia.org/wiki/Munition_à_uranium_appauvri Cordialement. -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Oui, en effet ! Merci pour ce rappel Scarabé ! Ce histoire m'a toujours étonnée par la différenciation des logistiques entre Allemagne Nazie et les USA. (J'avais oublié et je me posais la question si cela c'était déroulé à Arnhem ou dans les Ardennes !) Et les USA combattaient dans le Pacifique sur de grandes distances avec des transports aériens conséquent. Et aussi avec le pont aérien entre Inde et Chine passant prés l'Himalaya "alimentant" la Chine en matériels et essence . Dans le plan initial Allemand concernant les Ardennes, la prise de la ville de Bastogne était prévu avec l'axe de pénétration. Mais je n'ai plus souvenir des deux généraux Allemands concernés. -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Il y a plusieurs explications possible Shorr kan. Il faut examiner le problème - me semble t-il - sous l'angle de la SS et d'Hitler. Pour Hitler, l'Amérique était un pays secondaire au point qu'il lui a déclaré la guerre lors de l'offensive Japonaise dans le Pacifique du fait qu'il considérait les citoyens et à plus forte raison les -combattants US comme des sous-sous hommes et inféodés (je cite) par un mélange de noirs et Juifs. De ce fait, il à applaudit lors du débarquement de Normandie car il allait montrer à ces hommes comment l'Armé Nazie se battait (citation). Il y avait donc un mépris de la part d'Hitler et de la SS qui n'acceptait pas que l'on puisse leur opposer une résistance, eux qui représentait la race élue et supérieure. Il ne faut donc pas s'étonner de l'acharnement Allemand sur Bastogne, plutôt que de simplement contourner la ville , du moins au départ des combats ! C'est à ce moment que c'est joué le dilemme pour prendre cette ville qui était un carrefour stratégique important. Ils ont contournés la ville, certes, mais en laissant un "hérisson" derrière eux après avoir usés munitions et carburant. Ce qui est étonnant, c'est que les Panzer-group et leurs chefs étaient parfaitement conscient que la vitesse étaient leurs seules choix de réussir partiellement cette offensive ! Sur le fond, bien des généraux et maréchaux (von Rundstedt) étaient conscient que l'offensive n'aboutirait pas au vue des réserves stratégiques (hommes, munitions, pétrole), bref que l'Armée Allemande n'était plus apte à de pareilles offensive sur autant de profondeur du champs de bataille. C'est mon opinion mais je ne suis sur de rien quand à la réponse à la question posée ! -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
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Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
J'avais bien noté Niafron. Il n'y avait aucune critique de ma part concernant votre post. Bien au contraire, j'ai apprécié sa qualité, votre contribution et ce débat. Atteint de cécité (c'est l'âge), je prend de plus en plus de raccourci avec mes textes. Note = Un char est vulnérable sur le haut de la tourelle, (attaque aérienne), sous le châssis (mines) et généralement sur le flan (Panther, Sherman, etc.). Mon père avait pris une photographie d'un char Allemand touché par une salve de roquette d'un typhon Britannique à la bataille de Mortain qui cherchait protection sous les arbres. Il ne restait qu'un châssis de ferraille sans tourelle et une partie de la vareuse d'un membre d'équipage ! C'est tout. Cette photo (ces photos) n'a pas était retrouvée lors de son décès. Mais elle était significative de la vulnérabilité d'un char contre un congénère mieux blindé avec une "allonge" de tir en distance (canon tirant à haute vitesse initiale tel 800 ou 1000 m/s), aux avions et aux armes anti-chars. Pendant mon service militaire de 1961-1963, en Allemagne, durant la crise de Cuba, ou nombre d'officiers pensaient à une guerre avec l'URSS, la crainte était le tirs de missiles du type SS10 filoguidés et nos "Patton" étaient équipés de plusieurs tiges verticales pour tenter de briser les fils de téléguidage !. Mes excuses pour ce petit hors sujet du départ. Très cordialement à vous. Janmary -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Il n'y a pas que Wikipédia qui l'écrit, mais aussi tous les ouvrages techniques concernant le Sherman (du moins engagé en Europe) et même en partie au Pacifique, Rob1. Par contre, les moteurs des T-34 Soviétiques étaient des diesels La raison en était la logistique essence avec la prévision et la réalisation de pipeline d'approvisionnement essence venant de la Grande Bretagne (PLUTO) et des plages de Normandie vers le front, puisque la plupart des matériels Américain et Britannique fonctionnaient à l'essence. En partie dans le Pacifique (et en Europe) une série de Sherman M4 étaient équipés de moteur différents, en général des Wright Continental en étoile R-975 CI (essence ) à 9 cylindre, refroidi par air de 400 ch. U n de ces modèles de ce dernier type "serait" encore visible au Musée de 501° RCC. Note personnelle = Les moteurs en étoile type aéronautique de 800 chevaux du Patton (ou de 400/425 ch des Sherman) ne sont pas des plus aisées par la maintenance. Il est préférable des moteurs à plat à ce niveau. https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_PLUTO -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Pour une fois, je suis d’accord avec toi cracou. Mais il ne faut pas croire pour autant que le Sherman "Firefly" perçait les "Tigers II" dit "Royal" sous n'importe quel angle néanmoins. A l'instruction (au lieu dit "Musée") de mon régiment au 501° RCC, (régiment de la 2° Division Blindée du général Leclerc) il y avait une collection de photographies de chars de tous type avec les résultats des tirs. L'allonge de distance était largement en faveur d'un "Tigre Royal "(type II). En fonction de la distance, un "Firefly" ne perçait pas le bouclier avant de ce char de façon systématique. Note personnelle = Au sein de mon régiment, nous devins connaitre par cœur, en fonction de la distance télémétrique, l'épaisseur traversée par un obus perforant ou à charge creuse. Ceci, afin de déterminer la distance efficace et effective de tirs (Patton M 47) Mais , au vue de la vitesse initiale du canon de 76 mm, le "Sherman Firefly" était supérieur au 75 mm des Panzer IV et des Panther. Ce nouveau canon monté sur le même châssis de chars Sherman fut une belle réussite et ses caractéristiques approchait celles du canon de 88 mm Allemand.! Malheureusement, en trop faible quantité. Il fut du reste supplanté par le "Pershing" M 26 (canon de 90 mm) qui devint par la suite le Patton, modèle 47, puis 48, puis 60 qui tenait compte des enseignements du second conflit en matière de combat de chars. Il fut engagé dans les derniers mois de 1945 de la campagne en Allemagne avec un certain succès contre les Tigres en perçant la cuirasse frontale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sherman_Firefly https://fr.wikipedia.org/wiki/Char_M26_Pershing -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
Navré, mais le moteur du Sherman consommait de l’essence, d’où l’appellation "De briquet" en cas de perforation de son blindage pas si épais que l'on attend d'un char à cette époque ! Moteur : moteurs à essence de 6 cylindres Multibank Chrysler A57 pour 425 hp à 2850 tours/minutes Nous avions encore en 1961 ce type de char, non pas en dotation, mais quelque uns dans notre "musée" du 501 ° RCC alors stationné à Rambouillet (78)ou nous étions de Patton M47 doté d'un moteur essence aviation (Continental) de 800 chevaux Les "Sherman" ne pouvait pas avec son canon de 75 mm percer le blindage frontal des "Panther" et Tiger" Allemands. La seule possibilité était de percer le blindage latéral. A cette fin, la technique préconisée était que le "Sherman' tire un obus fumigène sur le devant du "Panzer" Allemand et se déplace rapidement pour tirer sur le flanc de ce dernier. Il y eu une version avec le canon d'origine Britannique de 76,2 mm à haute vitesse initiale qui avait une pénétration supérieure au 75 mm avec une distance de tir supérieure également. Bien que cela soit partiellement inexact, on peut considérer que certain calibre s'approchant de 800m/s à la bouche perce un blindage égal à son diamètre (avant l'introduction des charges creuses) à des distances de l'ordre du kilomètre (pour donner une idée). Je possède plusieurs tableaux des perforions des armes principales à cette époque (que l'on peut trouver sur Internet) et surtout la formule de Jacob de la Mare (qui fut donné et commenté ici même dans le cadre de la marine) qui permet de calculer les perforations, tant des chars et véhicules blindés, mais également en marine. https://www.dday-overlord.com/materiel/chars/m4-sherman Quand au sujet proposé, ce fut un sursaut de l'armée Allemande qui ne pouvait pas aller à la victoire ! Il y eu l'effet de surprise, d'une part, et l'état des forces alliés - comme vous l'indiquez - épuisées depuis l'offensive de la Normandie par manque de logistique. Une note personnelle. Quand mon père est entré en Allemagne, des trains entiers étaient immobilisés sur les rails avec tout le matériel sur ses wagons et plate formes. Des avions et des chars étaient dissimulés un peu partout. Plus d'essence. IL faut y voir le résultat des bombardements des usines de fabrications synthétique, de Ploiesti en Roumanie e,t de plus, l'offensive "Clairon" ou 10.000 appareils alliés bombardèrent les chemins de der Allemand en 1945 = Dépôts, gares de triage, gares, ponts, dispatching, Etc. L'effet fut immédiat ! A partir du moment ou le pétrole du Caucase ou d'autre provenance, n'était pas en la possession du Reich allemand, ce dernier était inexorablement perdu sur le temps. Pas assez d'essence pour une guerre mobile, pas assez d'acier pour la fabrication des chars et des sous-marins, etc.Les généraux Allemands avaient raison sur le fond ! Pas assez de forces vives et d temps de préparations pour un conflit long ! Entre autre problèmes ! Janmary -
Succès de l'offensive des Ardennes ?
Janmary a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Histoire militaire
En effet, il agissait de prendre Anvers, mais aussi de couper l'armée américaine de l'armée Britannique. En fait, une réédition de mai 40 ! Or, le "Punch Nazi" n'avait pas les moyens de son offensive, même si le choc fut brutal et dure. Son ravitaillement et sa logistique était des plus limites (essence en autre) et l'armée Allemande devait prendre les dépôts divers et variés tout comme en mai 40 - surtout essence- des forces américaines. Las ! Ce fur un échec et la prise des ponts en général échappa également aux Nazis. L' aviation, après une offense ravageuse en Hollande, ne pas capable d’assurer sa mission de protection des forces terrestre engagées sue le terrain. Quand le beau temps revint, les divisions d'élites Nazies fut contraintes d'abandonner chars ("Tigers" et autres) et de rentrer à pieds en Allemagne y compris les divisions d'élites SS. Bien sur, ce fut la faute des généraux d’après Hitler, mais ces derniers savaient à quoi s'en tenir en particulier le Maréchal von Rundstedt (entre autre), brillant soldat en charge de l'offensive. Et Les généraux firent le maximum puisque les familles de ces derniers étaient pris pratiquement en otage pour s'assurer de l’obéissance absolu de ses généraux par Hitler. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerd_von_Rundstedt -
Oui, en effet, et rediffusé il y a quelque semaines avec Planète et TV5. Un avion d'observation de l'Armée de l'Air avait communiqué à sa base le fait que des forces Allemandes se mouvaient dans les Ardennes au moment de l'offensive. Quoique blessé par l'artillerie anti-aérienne , le rapport du pilote ne fut pas pris en compte par l’État-major. Le dogme = "Les Ardennes sont infranchissable" restait de mise. Dans l'Histoire, ce ne fut pas le seul cas de refus de voir ce que l'on avait envie de voir ou de ne pas voir...par principe ! Ces événements furent légion depuis l'Histoire ancienne jusqu'à nos jours. Exemple du général Gamelin qui avait décidé que les Nazis passeraient à l'offensive en 1942...année de sa retraite ! Quand aux "murs" ou "espace" infranchissable, les exemples ne manquent pas dans l'Histoire militaire
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Il faut noter également le confit entre Grecs et Turc concernant Chypre en 1974. Actualité toujours en cours entre ces deux membres de l'OTAN. La partition de l'ile est toujours d'actualité. https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_turque_de_Chypre
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Les archives s'ouvrent ! 1995, 2005, 2015, 2018, etc. Qui est MAD ? Il s'agit de Madeleine Richou-Bihet, agent des services spéciaux Français avec comme officiers traitants, les futurs généraux Rivet et Navarre. Elle connu l'officier autrichien Erwin Labousen Elder von Vivremont, officier de renseignement et collaborateur de l"Amiral Canaris, chef des services Allemands Nazi farouchement anti nazi et anti Hitler. Il fut pendu pour cette raison lors de l'attentat diligenté par un officier de l'Armée Allemande contre Hitler avec une corde à piano pour que son agonie dure plus longtemps ! Cela fut filmé et Hitler regardais ces films de suppliciés lors de ses soirées ! MAD sut donc tout des intentions du commandement suprême de l’État-major et des décisions d'Hitler et les communiqua à son service aux renseignements Français dont elle était membre. Nous avons su tout sur tout. Date des agressions, lieu, forces engagées, etc. Un filme vient d'être diffusé sur TV5 et Planète = MAD, une héroïne de l'ombre. Un livre - que je viens d'acquérir - écrit pas Marie Gatard, membre du Comité d'Histoire de l'Amicale des anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale = Marie Gatard = La source MAD : Services secrets : une Française de l'ombre et un officier de l'armée allemande unis contre le nazisme, - Michalon, 2017 - 287 pages. Il est à noter que le futur général Navarre fut nommé général en Chef en Indochine, créa Diên Biên Phû (place forte offensive dans une cuvette qui devait "casser" le Vietminh) contre l'avis de l’aviation, et refusa les renseignements de ses services secrets lui indiquant le transport d'artillerie ennemie de canons de 105 mm et de 37 mm anti-aérien ainsi que la mobilisation des forces Vietminh. Il n'en crut pas un mot et l'on vit l'artillerie Française détruite des le premier d’offensive et son chef, le colonel Piroh se suicida ! Et Diên Biên Phû tomba après une héroïque défense. Ci-dessous, le texte de la présentation = Pour les Services spéciaux français pendant la Seconde Guerre mondiale, MAD a été le pseudonyme d’un de leurs principaux agents, Madeleine Richou. Celle-ci a pu fournir des informations cruciales sur de nombreux projets d’Hitler, grâce à ses « liens privilégiés » avec un officier autrichien, Erwin Lahousen Elder von Vivremont. Respectant scrupuleusement son devoir de réserve, cette femme discrète, effacée, mais d’un rare courage est restée silencieuse toute sa vie. Ses mémoires, retrouvées au Fort de Vincennes et depuis peu déclassifiées, nous révèlent l’histoire exceptionnelle de Madeleine Richou et d’Erwin Lahousen, oeuvrant ensemble contre le nazisme, bien que dans des camps officiellement opposés. Des années d’une vie en perpétuel danger. Mad a usé de tous les stratagèmes pour échapper à la Gestapo, déjouer les filatures, envoyer des messages codés, en pleine montée du nazisme à Vienne, puis à Berlin et à Budapest. Elle a vécu l’arrivée successive des troupes allemandes et soviétiques et passé 50 jours dans une cave sous un champ de bataille. Par son courage rare, son intelligence et son abnégation, elle offre une image exemplaire de ce que peut être un véritable agent secret. Une femme capable du respect absolu de la loi du silence. Une héroïne de l’ombre. Janmary
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Nisei ,ces américains d'origine japonaise qui ont combattu durant la seconde guerre Mondiale
Janmary a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Histoire militaire
La série "La guerre du Pacifique en couleur" en 8 volets, qui vient d'être diffusé par la chaine"Histoire" (Chaine 121 d'Orange) montrent des séquences de l'internement de ces Nippo-américains. Un certain nombre de jeunes gens ont fait choix possible de servir dans leur pays et leur armée, c'est à dire les USA. Ce fut un choix offert pour éviter l'internement (des Nisei) dans ces camps d'internement dans des conditions précaires (en perdant tout, c'est à dire maisons, commerces, travail, etc). Mais beaucoup avait déjà fait ce choix d'engagement au préalable. Je souscris aux débatteurs précédents sur le courage de ces hommes en particulier sur le front Ouest. Les Nisei furent libérés des camps en 1944/1945 après qu'aucun de ces nippo-américains ne put être soupçonné de sabotage ou d'être anti-américain. Mais ils avaient tout perdus. Et pourtant, le sacrifice de tout ces jeunes gens permirent 30/40 ans plus tard que furent donnés les excuses du gouvernement Américain avec des indemnités compensatrices du reste assez assez faible. -
Merci g4lly. Corrigé sur mon texte.
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A l'origine , en 1917 - 1918, ce fut le soutien d'infanterie et percer les lignes Allemandes (Chars Renault Français). Dans les années 30, incluant les années 39 et 40, la doctrine des chars fut élaboré par Liddell Hart et le général Fuller en Grande-Bretagne. Elle fut mise au point en Allemagne Nazie par le général Guderian (ex-Huguenot Français du reste). Ces personnes ont écrits leurs mémoires et je puis vous fournir les références si vous le désirez. Ce fut la conception des ¨PanzerDivisionnen qui devait pratiquer des brèches dans le dispositif ennemie et se lancer dans des manœuvres stratégiques et d'enveloppement des forces opposées. Ce fut le cas en Pologne, en France et en URSS (en 1941) avec des résultats incroyables (Deux millions de prisonniers en URSS).. Les chars utilisaient la radio pour exécuter les combats et les manœuvres en utilisant la rapidité (les équipages étant sous un médicament - la pervitine - pour ne pas dormir), d’où le surnom de guerre éclair ou Blitzkrieg. Ce fut la première "Époque". Par la suite, les fronts multiples (Est, Ouest, Moyen-Orient, Italie), les problèmes de logistique, les problèmes de ligne de communication, le manque de carburants (malgré les usines de fabrication d'essence synthétique et les gisements de Ploiesti en Roumanie), le manque de préparation sur le fond de l'Armée Nazie qui étaient majoritairement en déplacement par utilisation du cheval, les interventions intempestives d'Hitler dans les opérations et qui s'était approprié le titre de Chef des Armées; fit, après Stalingrad et Koursk en particulier, la défensive qui fit son apparition. Les chars de combats jouèrent un autre rôle - entre autre les "Tigers" et "Panthers" ceux de "pompiers" pour sauvegarder les lignes de front. L'Armée Nazie fut toujours dangereuses et ceci jusqu'à la fin du fait son expérience de combat et de quelques matériels de pointe techniques en avance sur son temps. Janmary
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Occupation Japonaise de l'Indochine
Janmary a répondu à un(e) sujet de Janmary dans Histoire militaire
Anecdote qui m'était inconnu. Mais effectivement, il y a une ressemblance caractéristique entre les deux couvre-chefs décrit ! -
Un nouvel ouvrage vient d'être publié, à savoir = LES CAGES DE LA KEMPETAï - Les Français sous la terreur Japonaise - Indochine, mars-août 1945 Chez Tallandier 2019 - Par Guillaume Zeller Le 9 mars 1945, les Japonais s'emparent de l’Indochine Française. Coup de force , ponctué par de nombreux massacres, des milliers de Français, civils ou militaires sont déportés dans des camps , incarcérés dans des prisons ou assignés à résidence. L'auteur est petit fils de Français ayant subi ce sort, ainsi que sa mère alors âgée de deux ans à .Phnom Penh (Cambodge). Sa description des événements est lucide et l'ensemble bien documenté (sans photographies). Commentaires personnel = .J'ai habité Bordeaux ou j mes parents ont connu un certain viticulteur, ancien soldat, appelé Cron, Un complément des combats en Indochine qui sont connexes à ceux de la Chine dont l’histoire du soldat Cron qui fut relaté, plus tard, dans la série = La guerre d’Indochine Une série d’Henri de Turenne Au trésor du Patrimoine en deux DVD Je crois que c'est là que j'ai commencé à m'intéresser au conflit dans le Sud-Est asiatique et Pacifique. Le soldat Cron était en garnison à Langson, au Tonkin, en Indochine pendant la seconde guerre mondiale qui était sous "occupation Japonaise" ou plutôt en cohabitation suite à l'accord Franco-japonais de l'Amiral Decoux suivant les instructions du Maréchal Pétain pour que l’Indochine reste hors conflit. Le 9 mars 1945 eut lieu le célèbre coup de force Japonais qui attaquent, désarment et exécutent les prisonniers français des garnisons et citadelles. Au Tonkin, le général Alessandri qui sentait venir l'affaire avait pris ses précautions et partit vers le Yunnan chinois pendant de nombreuses semaines de marche avec au départ presque 3 000 hommes. Ces forces furent d'ailleurs mise de coté par les américains du général H.Stilwell, chef d'état major de Tchang Kai-Chek pour raison de colonialisme ! On vit la suite au Vietnam ! Langson tient devant l'assaut Japonais plusieurs jours. A la capitulation, les officiers Japonais saluèrent les officiers Français puis le carnage commença ! Les femmes des militaires furent violées par des bataillons entiers et succombèrent ainsi sous les yeux de leurs époux enterrés jusqu'au cou. Ils furent d'ailleurs décapités par des engins à lames dans cette position ! Les autres furent décapités au sabre dont le soldat Cron qui au moment de l'exécution se laissa tomber dans la fosse sur ses camarades alors que le sabre entailla mais ne coupa pas la tête. Il ne bougea pas alors que dans la fosse, les soldats Japonais s'entrainaient ou terminaient l'exécution à l'arme blanche de ceux qui bougeaient encore. Des heures plus tard, il réussit à sortir avec la tête contre la poitrine et marcha ainsi pendant des semaines aidés par la population locale. La blessure sur le cou était impressionnante à voir ! C'est fait assez extraordinaire ! On retrouva les corps de ces charniers en 1947 quand le Général Leclerc repris possession des lieux. Il y à un dossier complet sur ces fait au Fort de Vincennes, lieu des archives de l'Armée Française. Ainsi combattirent la plupart des unités Japonaise. J'ignore ce que sont devenues ces sépultures. Le général Bigeard à négocié avec les autorités vietnamienne pour les morts de Diên Biên Phû et ainsi que ceux de la guerre d'Indochine en général mais je crois que les tombes de Langson furent abandonnés lors de l'évacuation Française de 1950 des postes frontière. Janmary
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[Bonnes fêtes de fin d'année 2016/2017/2018/2019/2020]
Janmary a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Evénements
Bonjour à toutes et a tous. Tous mes vœux pour l'Année 2019. Je vous souhaite une année riche pour vous même et vos proches. Que vos rêves les plus fous se réalise !! Janmary -
[Bonnes fêtes de fin d'année 2016/2017/2018/2019/2020]
Janmary a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Evénements
MERCI ! BONJOUR ET BONNE ANNÉE AUX MEMBRES DU FORUM. TOUS MES VŒUX 2018 A TOUTES ET A TOUS ! JANMARY