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WizardOfLinn

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Tout ce qui a été posté par WizardOfLinn

  1. Tribune de l'ancien directeur exécutif de l'AIE à propos du prix du CO2 et des distorsions produites par les tarifs de rachat garantis. https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/renouvelables-pourquoi-il-faut-supprimer-les-tarifs-dachat-garantis Note: cet article date de 2016, mais reste d'actualité. L'auteur parait être un promoteur de la CCS, dont il parlait déjà dans cet article de 2016, et expose un peu plus ses arguments dans cet article daté d'hier : https://www.connaissancedesenergies.org/tribune-actualite-energies/capture-et-stockage-du-co2-ccs-une-situation-etrange rem: le fait que je référence cet article sur la CCS n'implique pas mon adhésion à cette stratégie, cette idée m'a toujours paru un peu bizarre, mais peut-être simplement faute de l'avoir étudiée sérieusement.
  2. C'était pour mentionner que le vocabulaire latin continue à s'enrichir, pour suivre l'évolution de la technique par exemple. https://la.wikipedia.org/wiki/Computatrum https://la.wikipedia.org/wiki/Tela_totius_terrae
  3. A priori, des députés européens devraient avoir le niveau pour maitriser une langue qui a servi à l'administration d'un empire pendant des siècles, et dont l'enseignement était encore assez commun il y a seulement quelques décennies. Je parlais seulement d'une langue de travail commune au niveau des institutions, qui a fait ses preuves pour cet usage à travers l'histoire. Sinon, il y a une liste européenne pour la promotion de l'esperanto.
  4. On a pourtant mieux que ce pidgin informe. L'Europe a une langue commune "naturelle", propagée par l'Eglise au Moyen-Age même dans les régions qui n'ont jamais fait partie de l'empire romain, une langue qui a véhiculé pendant des siècles le droit et la science, tombée un peu en désuétude depuis seulement deux siècles, mais qui est toujours enseignée un peu partout, et dont il existe même une évolution moderne.
  5. Surréaliste ! Si ces jeunes commerciaux n'étaient pas si incultes, ils sauraient l'importance de la gare de Perpignan ( + , désolé, je ne trouve pas d'îcone qui intègre les deux idées)
  6. J'ai souvenir que certains députés français avaient bien essayé d'argumenter pour inclure l'énergie nucléaire dans les "renouvelables", la fin en soi n'étant pas de construire des éoliennes et de monter des panneaux solaires, mais de réduire les émissions de CO2. Mais ça doit bien dater d'une dizaine d'années et je n'ai pas plus de détails.
  7. Directive de 2009 : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=LEGISSUM%3Aen0009 Au niveau européen, il y a un nouvel objectif de 27% d'électricité renouvelable en 2030 : http://www.arnaudgossement.com/archive/2016/11/30/presentation-par-la-commission-europeenne-du-paquet-europeen-5881322.html Ce qui revient, dans notre cas particulier, à réduire le parc nucléaire, sauf augmentation importante et peu probable de la demande et de la production totale. Tel que formulé, c'est possible en effet, je l'avais bien noté, mais je doute assez que ce soit le cas en réalité, je n'ai pas connaissance d'ingérence notoire de la France dans la politique énergétique de ses voisins, contrairement à l'Allemagne, qui nous fait fermer Fessenheim par exemple. Note aussi la dissymétrie : d'un côté réduction d'un parc électrique déjà bas carbone, de l'autre réduction du charbon.
  8. Il fallait lire à partir de p57 (et non 59). La différence de stratégies énergétiques entre la France et l'Allemagne est explicitement considérée comme un problème. Un peu plus loin, le rééquilibrage du nucléaire français est mis en relation avec la fin du charbon allemand pour parler de convergence et de relance de la coopération. Par ailleurs, la loi est une transposition de directives européennes. Tout cela est exprimé en langage diplomatique.
  9. Une étude de l'Ifri "La dimension stratégique de la transition énergétique - Défis et réponses pour la France, l'Allemagne, et l'Union européenne". https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/eyl-mazzega_mathieu_transition_energetique_ue_2019.pdf Dans lequel il se confirme que la réduction du parc nucléaire français résulte bien de concessions faites à l'Allemagne (p59), alors même que la première partie du rapport met en valeur l'importance stratégique de l'énergie nucléaire.
  10. La deuxième partie sera d'autant plus épuisante que la première génération d'équipements arrivant en fin de vie dans quelques années, au moins pour les éoliennes, il va falloir continuer à croître tout en remplaçant l'ancien. C'est facile d'avoir des taux de croissance élevés en partant de zéro...
  11. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait trop de problème de vandalisme et vols sur ces équipements ici (et avec leur système d'attache, ces vélos doivent être assez difficile à "recycler"). Par contre, c'est vrai que ça doit être subventionné, il est peu probable qu'une cotisation annuelle de 40 Euros permette de couvrir les coûts (mais on paye quand même 1 € par demi-heure au delà de la première demi-heure gratuite). Mais les transports en commun le sont aussi beaucoup, le ticket de bus/métro est payé 1.40 € par l'usager, ce qui ne représente que 1/3 du coût réel.
  12. Sur l'agglomération de Lille, il y a un service de location de vélos qui marche pas mal, on prend le vélo à une borne, on le repose à une autre, pas de crainte de vol, et du coup, j'utilise rarement mon vélo personnel que je dois sinon monter/descendre sur 4 étages. Après, il faut que le réseau de stations soit suffisamment dense et étendu, et aussi qu'il y ait des pistes cyclables pour qu'on ne soit pas tenté de monter sur les trottoirs pour échapper aux prédateurs motorisés à 4 roues (mais par ici, ça va encore, les automobilistes sont assez souvent civilisés).
  13. Oui, il doit rester une dizaine de RBMK en fonction en Russie, et il n'y a plus eu de problème depuis Tchernobyl. Néanmoins, la conception même de ce type de réacteur a quand même bien contribué à transformer un accident en catastrophe, et les mesures de sécurité qui ont dû être ajouté sur les autres RBMK ne changent pas la physique, un coefficient de vide fortement positif. Mais on aurait pu laisser quelques années de plus à la Lithuanie. Remarque : les lithuaniens étaient contre la fermeture de leurs réacteurs.
  14. En complément : La motivation de tous ces pays de l'ancien bloc communiste n'est même pas vraiment écologique. La Pologne a du charbon, mais les autres cherchent à limiter leur dépendance au gaz russe. La Lithuanie, par exemple, était alimentée à plus de 70% par une centrale nucléaire sur son sol, que l'UE à fait fermer comme condition d'adhésion (pas totalement injustifié sur ce coup, c'était un réacteur RBMK, du même modèle que celui de Tchernobyl). Maintenant, la Lithuanie se retrouve lourdement dépendante d'importations pour l'électricité. Et il y a un projet de construction d'une nouvelle centrale, en collaboration avec les autres pays Baltes, et également la Pologne. République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Roumanie, ont tous des projets de modernisation et extension de leur parc. Source: voir ici pour le profil pays de la Lithuanie, et des autres http://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-g-n/lithuania.aspx
  15. Normalement, si tu as compris quelque chose aux discussions qui précèdent, tu devrais être toi même capable de démonter assez facilement point par point ce texte. On a déjà parlé de l'EPR, de Fukushima, de la durée de vie des réacteurs.
  16. A ce propos, la Pologne a un programme d'entrée dans le nucléaire. Projet à Zarnowiec, d'ici une dizaine d'années. Avec la république Tchèque au sud qui compte renouveler et développer son parc, la Germanie va se trouver un peu plus encerclée de réacteurs nucléaires. D'une façon générale, les pays d'Europe orientale sont favorables à l'énergie nucléaire.
  17. Le socle ne sera probablement pas démantelé. Aux Etats-Unis, il y a des éoliennes terrestres qui arrivent en fin de vie, et comme le démantèlement du socle apparait trop coûteux, le compromis trouvé est d'araser le premier mètre pour ne pas rendre la terre impropre aux cultures, et de laisser en place ce qui est en dessous. J'ai aussi entendu parler de problèmes avec des exploitants peu scrupuleux laissant les démantèlements à la charge du propriétaire du terrain. Etant donné la faible durée de vie de ces équipements (20 ans en nominal), on va assez vite y arriver. Mais pour les éoliennes off-shore, c'est probablement moins gênant de laisser les socles en place, du moment que ça ne présente pas de risques pour la navigation.
  18. Cet avertissement est consistant avec le fait qu'on a déjà frôlé le black out en janvier dernier : https://lenergeek.com/2019/01/14/electricite-france-europe-black-out/ Les opérateurs risquent de se faire quelques autres frayeurs dans les années qui viennent.
  19. La pertinence du solaire ou de l'éolien est à examiner au cas par cas en fonction des besoins, du climat local, et aussi des infrastructures. Le réseau indien est assez mauvais, avec des pertes importantes (probablement dues aussi à des vols), et des coupures fréquentes. Même avec des bonnes grosses centrales au charbon (et quelques réacteurs nucléaires), la fourniture d'électricité est intermittente en Inde, alors la production électrique de panneaux solaire qui chute de 90% quand il y a un passage nuageux, ça ne doit pas beaucoup changer leurs habitudes. Il y a aussi une population importante dans les campagnes qui n'est tout simplement pas raccordée au réseau, et dans ce cas, des panneaux solaires individuels, c'est peut-être mieux que rien et déjà un progrès.
  20. Tout à fait. La Sibérie et le grand nord canadien deviennent les greniers à blé du monde, la riviera groenlandaise une destination touristique prisée, la navigation transpolaire n'est plus gênée par cette fichue banquise. Sans oublier la colonisation des côtes de l'Antarctique, notre petit bout de terre Adélie va prendre de la valeur. Qu'est-ce qui permet de dire que les contrées citées deviennent inhabitables, alors que ce sont déjà des pays chauds ? Quel est le critère qui définit des "deadly heat days" ?
  21. Ca me parait un peu bas... Les modèles de coût habituels incluent les intérêts financiers, ce qui n'est pas négligeable dans le cas des réacteurs nucléaires (les intérêts courent pendant la durée de construction, qui peut être assez longue). Par ailleurs, même si le coût de l'uranium seul est négligeable, il y a la fabrication du combustible, des coûts d'exploitation, le retraitement des déchets, etc., le total n'est pas si négligeable. Les EPR de série devraient plutôt produire de l'électricité à 60-80 €/MWh (même un peu plus pour Hinkley Point). Mais même dans ces conditions, l'énergie nucléaire reste une bonne affaire, ce qu'ont bien compris les britanniques qui sont en train de renouveler leur parc. Pour la durée de vie des installations, tu peux déjà mettre 60 ans, c'est la durée d'exploitation nominale prévue pour les réacteurs récents. Pour l'éolien terrestre, on considère en général une durée d'exploitation de 20 ans (et EDF amortit bien sur 20 ans).
  22. WizardOfLinn

    Fusion nucléaire

    On peut trouver l'article ici : https://arxiv.org/abs/1806.05894 Et il y a tous les éléments pour évaluer le critère de Lawson : n = 1E17 cm-3 densité T = 2 keV température t = 16 µs temps de confinement n*T*t = 3.2E18 keV.s/m3 C'est loin des Tokamaks évidemment, qui sont autour de 1E21, mais c'est quand même pas mal pour une première expérience. Il faudrait monter la température au moins à 10 keV, et augmenter aussi les deux autres paramètres.
  23. Pour Fukusima, il y a certainement un fort impact économique local, autour de la centrale, et également pour l'exploitant des réacteurs, mais après 2011, la croissance du PIB du Japon rejoint sa tendance décennale. http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codePays=JPN&codeStat=NY.GDP.MKTP.KD.ZG Il y a bien un trou en 2011, mais c'est une conséquence globale du tsunami, qui a détruit des équipements de production ailleurs. https://www.lepoint.fr/economie/japon-baisse-du-pib-en-2011-13-02-2012-1430799_28.php Je pense qu'il faudrait examiner la perte durable de PIB pour la région de Fukushima pour y voir quelque chose. Il y a au moins perte de la production agricole et industrielle de la zone évacuée.
  24. Allez, pour retomber sur le sujet du fil, je propose : Ce délai de 5 ans décrété par le président pour ND me fait penser à un mot de Trump il y a quelques mois discutant à distance avec un astronaute à bord de l'ISS. Trump lui demandait quand est-ce qu'on débarquerait sur Mars. Sans trop se mouiller, l'astronaute lui donne la réponse bateau habituelle : "dans 20 ou 30 ans". Et Trump le reprend : "il faut que ce soit fait d'ici la fin de mon second mandat".
  25. Si on résume, solaire et éolien peuvent torpiller les autres tout en étant incapables eux-même de fournir en base de façon régulière... Je parlais de centrales au gaz parce qu'il y a des périodes hivernales pendant lesquelles nous sommes importateurs, surtout d'Allemagne, où ce sont des centrales au charbon qui nous alimentent. Par ailleurs, il est prévu de fermer nos dernières centrales au charbon, ce qui est une bonne chose pour réduire la pollution locale, mais ces centrales pilotables ont quand même une utilité pour équilibrer le réseau, si on les ferme sans les remplacer par des centrales au gaz, on risque de devenir encore plus dépendants des capacités charbon pilotables allemandes en période de pointe. Mais bon, ça ne représente pas beaucoup de jours dans l'année, peut-être pas suffisamment pour ça vaille la peine, même avec un prix de vente de l'électricité pointe bien supérieur (le prix spot peut dépasser les 200 €/MWh). Comme l'indique le rapport, il faut penser la production électrique à l'échelle européenne. A propos du CO2, quand même : à partir du moment où on a éliminé 90% du CO2 de la production électrique, l'élimination de 10% restant peut être bien plus difficile et coûteux, sans être si pertinent, les financements affectés à cet objectif pourraient utilisés plus efficacement ailleurs. Cette pénalité CO2 est surtout pertinente pour un pays comme l'Allemagne, dont la production électrique est fortement carbonée.
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