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  1. Les liens économique entre les saoudiens et les chinois se renforcent : L'entreprise saoudienne SABIC donne son feu vert à la construction d'une usine pétrochimique de 6,4 milliards de dollars en Chine Le 22 janvier 2024 à 06:38 Partager Saudi Basic Industries Corp (SABIC) va poursuivre la construction d'un complexe pétrochimique dans la province de Fujian, dans le sud-est de la Chine, a déclaré la société dans un document d'échange dimanche, renforçant ainsi les liens de l'Arabie saoudite avec la Chine, premier importateur mondial de pétrole. Le projet, qui devrait coûter environ 6,4 milliards de dollars, sera développé dans le cadre d'une coentreprise avec l'entreprise publique Fujian Fuhua Gulei Petrochemical. Proposée pour la première fois en 2018, cette coentreprise est la dernière d'une série de rapprochements entre des entreprises saoudiennes et des raffineurs chinois. Le complexe devrait être en mesure de produire 1,8 million de tonnes métriques d'éthylène par an, et est conçu pour étendre la présence manufacturière de SABIC en Asie et diversifier sa chaîne d'approvisionnement en matières premières, a déclaré SABIC. La construction devrait commencer au premier trimestre 2024 et s'achever au premier trimestre 2027. Cette annonce fait suite à un certain nombre d'investissements similaires réalisés par Saudi Aramco, le géant pétrolier du royaume, dans le secteur chinois en aval. Début janvier, le raffineur chinois privé Rongsheng Petrochemical et Aramco ont annoncé qu'ils étaient en pourparlers pour prendre une participation de 50 % dans leurs raffineries respectives en Chine et en Arabie saoudite. Aramco avait précédemment annoncé qu'elle avait accepté d'acquérir une participation de 10 % dans Rongsheng, un investissement lié à un accord de fourniture de pétrole brut de 20 ans avec Zhejiang Petrochemical Corp. contrôlé par Rongsheng. L'opération a été conclue en juillet pour une valeur de 3,4 milliards de dollars. En septembre de l'année dernière, Aramco a annoncé son intention de devenir un investisseur stratégique dans un autre raffineur privé chinois, Jiangsu Shenghong Petrochemical, qui exploite une raffinerie et un complexe pétrochimique d'une capacité de 320 000 bpj dans la province orientale de Jiangsu. Aramco est également en pourparlers pour acquérir une participation de 10 % dans Shandong Yulong Petrochemical Co, qui construit un complexe de raffinage pouvant traiter 400 000 barils de brut par jour dans la province de Shandong, dans l'est de la Chine. (Reportage d'Andrew Hayley ; Rédaction de Sonali Paul)
  2. COnséquence sur le secteur chimique : Zonebourse La crise de la mer Rouge s'infiltre dans le secteur chimique allemand Le 22 janvier 2024 à 07:00 Le secteur chimique allemand, le plus important d'Europe, commence à ressentir les effets des retards de livraison en mer Rouge, devenant ainsi le dernier secteur à mettre en garde contre les perturbations de l'approvisionnement qui ont contraint certaines entreprises à réduire leur production. Les importations asiatiques cruciales pour l'Europe, qui vont des pièces détachées automobiles aux équipements techniques en passant par les produits chimiques et les jouets, mettent actuellement plus de temps à arriver, car les expéditeurs de conteneurs ont détourné leurs navires de l'Afrique et de la mer Rouge et du canal de Suez, à la suite des attaques menées par les Houthis du Yémen. Alors que l'industrie allemande s'est habituée aux ruptures d'approvisionnement suite à la pandémie et à la guerre en Ukraine, l'impact de la réduction du trafic via l'artère commerciale commence à se faire sentir, l'usine berlinoise de Tesla étant la victime la plus visible à ce jour. Le secteur chimique allemand, troisième industrie du pays après l'automobile et l'ingénierie avec des ventes annuelles d'environ 260 milliards d'euros (282 milliards de dollars), dépend de l'Asie pour environ un tiers de ses importations en provenance de l'extérieur de l'Europe. "Mon service des achats travaille actuellement trois fois plus dur pour obtenir quelque chose", a déclaré Martina Nighswonger, PDG et propriétaire de Gechem GmbH & Co KG, qui mélange et embouteille des produits chimiques pour de gros clients industriels. En raison de ces retards, Gechem, dont le chiffre d'affaires annuel s'élève à plusieurs dizaines de millions d'euros, a réduit sa production de tablettes pour lave-vaisselle et toilettes parce qu'elle ne peut pas obtenir suffisamment de citrate trisodique ainsi que d'acide sulfamique et citrique. L'entreprise est donc en train de revoir son système à trois équipes, a déclaré M. Nighswonger, ajoutant que les effets d'entraînement de la pénurie de transport pourraient rester un problème pendant la première moitié de 2024 au moins. Cette situation donne lieu à des discussions franches avec les clients, a ajouté M. Nighswonger. "Si nous recevons trois chargements de camion au lieu de six, chaque client ne reçoit qu'une partie de sa commande, mais au moins tout le monde reçoit quelque chose", a-t-elle déclaré. Le grand fabricant de produits chimiques spécialisés Evonik a également déclaré qu'il était touché par des "changements d'itinéraires et des retards à court terme", ajoutant que certains navires avaient changé de direction jusqu'à trois fois en l'espace de quelques jours. L'entreprise a déclaré qu'elle essayait d'atténuer l'impact en commandant plus tôt et en optant pour le fret aérien, qui est considéré comme un palliatif car certains produits chimiques ne peuvent pas être transportés par avion. DÉPENDANCE ASIATIQUE L'organisme industriel allemand VCI souligne depuis longtemps la dépendance à l'égard des importations asiatiques, affirmant que si les arrêts de production doivent être limités à des cas individuels, les retards d'importation via la mer Rouge constituent un fardeau supplémentaire pour une industrie déjà affaiblie. "Les effets sont particulièrement sensibles dans les entreprises moyennes de chimie fine et de spécialités", a déclaré Henrik Meincke, économiste en chef du VCI, ajoutant que ces entreprises se procurent souvent une part importante de leurs matières premières en Asie. La crise du transport en mer Rouge survient alors que l'économie allemande est déjà sous pression en raison de la récession et des coûts élevés de la main-d'œuvre et de l'énergie. Selon S&P Global, le secteur chimique européen est considéré comme le plus vulnérable, au même titre que l'automobile et la vente au détail. Outre les retards d'importation, les groupes chimiques soulignent l'augmentation des coûts du carburant, car les camions-citernes transportant des matières premières essentielles mettent environ 14 jours de plus à arriver, ajoutant que ces coûts ne peuvent être que partiellement répercutés sur les clients. D'autres secteurs sont moins touchés. Covestro, qui fabrique des mousses chimiques utilisées dans les matelas, les sièges de voiture et l'isolation des bâtiments, s'attend à une hausse des prix du fret, mais ajoute que ces coûts sont insignifiants par rapport à l'ensemble de ses dépenses. Elle a déclaré qu'un groupe de travail interne s'occupait de la question, tout en soulignant sa forte empreinte régionale. Le fabricant de parfums Symrise a lui aussi déclaré qu'il ne s'attendait pas à des retards dans ses livraisons, car il disposait de stocks de sécurité suffisants, et il a appelé ses clients à maintenir leurs habitudes de commande afin d'éviter toute accumulation injustifiée. Wacker Chemie, qui fournit du polysilicium pour environ la moitié des puces électroniques dans le monde, a également souligné la hausse des prix, mais a ajouté que son activité n'avait pas été affectée de manière significative jusqu'à présent. M. Meincke, de VCI, estime qu'il est peu probable que des arrêts de production généralisés se produisent, même si la situation en mer Rouge reste tendue, ajoutant qu'avec la faiblesse de la demande, la bureaucratie et les coûts élevés de l'énergie et des matières premières, le secteur a déjà suffisamment de soucis à se faire. (1 dollar = 0,9212 euro) (Reportage de Christoph Steitz et Patricia Weiss ; Reportage complémentaire de Andrey Sychev, Matteo Allievi, Tristan Veyet, Matthias Inverardi et Ludwig Burger ; Rédaction de Mark Potter)
  3. Via opex.com Quoi qu’il en soit, pour le CEMAT, la guerre en Ukraine « met en évidence le point suivant : dans un environnement tactique où la supériorité aérienne n’est plus acquise, où les volumes comptent encore plus que la technicité, l’artillerie est la ‘reine des batailles' », avec des « duels d’artillerie » qui « paralysent le champ de bataille » et provoquent « l’essentiel des pertes ». En outre, poursuit le général Schill, « l’intérêt et l’efficacité de l’artillerie sont décuplés par l’omniprésence des drones, conférant ce qu’il est désormais convenu d’appeler la transparence du champ de bataille, démultipliant les capacités de la ‘chaîne’ artillerie ». « Plus que jamais, ‘l’artillerie conquiert, l’infanterie occupe’, ce qui conduit au paradoxe suivant : dans l’environnement très technologique de la guerre en Ukraine, c’est possiblement le volume d’obus disponibles qui fera pencher le cours de la guerre », constate le CEMAT.
  4. Tu fais référence à la propagande russe qui est ce qu'elle est. Je fais référence à des chiffres cruciaux de la quantité de troupe qu'il est possible de mobiliser de part et d'autre. Déjà que les russes ont du mal face à un pays pourtant largement moins peuplé. J'ai du mal à croire que les russes puissent envisager une guerre que la structure même de la Russie ne pourrait supporter. Ils n'ont définitivement pas les moyens de l'ambition affichée dans une propagande disant qu'ils doivent conquérir toute l'Europe. Il faut rester les pieds sur terre. La pendule joue contre Poutine si l'Europe décide de remettre sur pied une industrie de l'armement ce qui est de plus en plus probable malgré les cafouillages.
  5. Tout à fait mais son talon d'Achille c'est que ses imports et ses exports dépendent complètement de ses voix maritimes. Pas d'industrie lourde sans livraison de métaux et pas de chars pour les polonais si les voies Maritimes sont bloquées. C'est le point que je soulevait quand je parlais de conflictualité.
  6. On est bien d'accord que la résilience ukrainienne est un paramètre important. Mais la conséquence c'est qu'ils assument toutes les pertes humaines pour l'ensemble de l'Europe. Elle n'a pas d'autres choix de d'économiser ses ressources humaines. D'où mon incompréhension total d'une stratégie offensive.
  7. Le cas des obus est intéressant parce qu'on a eu pas mal de publications et d'intervention à leur sujet. Tout d'abord le ramp-up de leur production est très lent notamment à cause de la productions des explosifs dont les approvisionnements se font toujours hors d'Europe. Mais il y a bien une volonté politique traduite en investissement et en capacités industrielles européennes de faire mieux. Breton en a fait un élément central de sa politique. Tu peux aussi voir que Dassault pour des raisons différentes que celle de l'Ukraine augmente largement ses capacités. Il y a eu aussi des commandes pour les missiles anti-aérien en Europe. Je suis par contre très dubitatif sur les commandes à la Corée. Je ne suis pas sûr qu'elle arriveront à la Pologne compte tenu des conflictualités à venir. Ensuite l'innovation peut servir à compenser certains déséquilibre comme pour les drones et la défense aérienne. Je pense que d'ici quelques moins on verra des lasers en Ukraine. L'intérêt d'une stratégie comme je l'ai énoncée c'est que si elle est énoncé par Zelinsky elle agira comme un bâton sur toute l'Europe et comme une bouée de sauvetage pour les Ukrainiens qui y verront qu'on pense à eux et à moins carboniser leur enfants en âge de se battre. Le préalable est bien qu'il ne faut plus tenir compte des USA et que tout l'appareil politique et militaire européen doit arriver à un aggiornamento total. Ca progresse quand on voit comment certains parlementaires européens ont interpellé leur collègue aux US. Mais il faudrait que çà aille plus vite.
  8. Le réalisme face à la guerre arrive à tout le monde. De notre côté et du leur. De leur côté leur potentiel humain (150 M) n'a strictement rien à voir avec celui des pays européens (450 millions si on ne prend que l'UE). Une guerre contre l'UE signerait de facto la fin de la russie. La seule condition pour parvenir à un autre résultat est le temps qu'on va prendre pour remettre en place une industrie militaire capable de soutenir les pertes et la MCO des matériels ainsi que la fabrications des munitions. Ce temps est très largement dépendant de nos approvisionnements en matière première et de ce point de vue les flux maritimes sont extrêmement importants. Tu remarqueras par exemple que Dassault a sécurisé ses approvisionnement en titane en passant par l'Inde. Et que donc l'indépendance de l'Inde par rapport au US, à la Russie, à la Chine en fait un pivot de la plus haute importance pour en revenir à une situation plus stable.
  9. Oui et pour plusieurs raisons : - celle que j'évoque jsute au-dessus à savoir la multiplication des zones de conflits pour les USA - une autre politique pour les prochains mois. Lâcher du terrain à TRUMP sur l'immigration peut coûter très cher à Biden en montrant sa faiblesse politique face à Trump. - Si Trump arrive au pouvoir, une grosse partie de l'électorat républicain n'est pas prête à soutenir un conflit en Europe si les européens ne sont pas prèts à en prendre en charge une large partie. Donc il n'y a pas de cas où une stratégie telle que je l'énonce ne doit être mise en oeuvre du point de vue US ou UE.
  10. Oui exact. Mais je retiens ta prudence quand tu dis "ne me semble pas en cause". La multiplication des zones de conflits prenant directement ou indirectement les USA a parti risque bien de questionner largement cette capacité.
  11. On s'en fout royalement puisque cette puissance ne peut plus être déployée en Ukraine.
  12. Maintenant qu'on est revenu à un peu plus de réalisme sur à la fois la puissance des US et sur les véritables capacités des Wonderwaffen de tout le monde on peut enfin énoncer des choses réalistes que les population ukrainiennes et européennes sont prêtes à entendre. Je pense que l'état-major ukrainien sera de moins en moins un obstacle puisque lui plus que d'autre constate tous les jours à quel point ils ne pourront plus compter sur les US et à quel point les wonderwaffen ne peuvent servir une stratégie que si leur production et leur MCO est compatible avec leur utilisation sur le front. C'est le message implicite du CAESAR par rapport au PZ2000. Etre capable d'en fabriquer 8 par mois et être capable d'assurer une MCO plus que les un ou deux détruit par mois en fait une arme stratégique.
  13. Deux remarques : La rupture morale de l'ensemble de la population ne doit pas confondue avec celle d''une unité confrontée à un contexte difficile beaucoup plus prégnant. Je parle bien de rupture moral d'unités aux combats. Attention aussi à bien prendre en compte les deux contexte moraux de la France de 14-18 et de l'Ukraine de 22-24. La France a construit sa résilience morale pour 14-18 dès la fin de la guerre de 1870. L'Ukraine n'a elle pu construire cette résilience que depuis Maidan, voir depuis la fin de l'URSS soit deux fois moins longtemps et à l'issue d'une longue, très longue période dans l'empire russe. Bref cette résilience est en bien des aspect difficile à maitriser. Il ne faudrait pas donc trop blâmer Zelensky de tâcher de la maintenir par des artifice politique. Pourtant l'un de ces artifices les plus importants lui a été retiré, à savoir les USA sont dernière eux et leur puissance militaire est la solution à tous les maux. Il va devoir remplacer cette croyance en une autre croyance basée elle sur l'UE. Je le redis donc Zelensky ne peut baser à la fois sa stratégie militaire et sa politique que sur la base de l'énoncé suivant. "Tenir la défense, quitte à lâcher certains territoires supplémentaires jusqu'à que les moyens, que l'Europe est capable d'envoyer, dépassent les pertes infligées par les russes". Les conséquence d'une telle stratégie sont qu'il va absolument falloir économiser son potentiel humain que l'Europe ne peut pas compenser sans rentrer en guerre frontale contre la Russie. Moi je vois bien une défense organisée le long des coupures d'eau, extrêmement nombreuses longues et en travers de l'axe de progression russe.
  14. Je le dis depuis la fin de l'offensive ukrainienne. Elle n'avait pas de sens parce que les moyens ukrainiens étaient finalement limités. Ces moyens resteront limites tant que l'Europe n'aura pas remis sur pied une industrie militaire conséquente et pas sur le territoire Ukrainien. L'erreur à été de croire que les US resterait ad vitam à la maneuvre sur les plan industriel, logistique et financier. Seule la défense permet d'atteindre cette objectif lointain mais particulièrement stratégique de l'aide industrielle par l'Europe. Je rappel qu'en défense tu crames beaucoup moins vite tes moyens humains et matériel que l'adversaire. Donc dans l'idéal la stratégie ukrainienne doit s''organiser aautour du fait de donner du temps à l'Europe. Adievka doit servir à fixer la puissance russe comme à l'ouest de bakmut ou Krinki qui servait à distraire des unités russes du reste du front. La défense ukrainienne doit être aussi pensée pour éviter de cramer ses moyens humains et matériel. De ce point de vue adievka s'y prête bien grâce aux réseau de souterrains. La défense ukrainienne avait aussi été particulièrement efficace sur les coupures d'eau. Une vrai lignes de défense pourrait être organisée en partant de ce constat. Évidemment il faudrait faire une croix sur une partie du territoire déjà conquis.
  15. L'Allemagne toujours dans les tours de passe-passe pour financer l'aide à l'Ukraine : https://www.dw.com/en/how-germany-fudges-the-math-on-nato-and-ukraine/a-68038674 Frank Hofmann Il y a 4 heures L'Allemagne a affecté 8 milliards de dollars (8,7 milliards de dollars) à l'aide militaire à l'Ukraine. Mais cela vient du budget général de la défense, ce qui fait que les dépenses de défense semblent plus importantes qu'elles ne l'ont été. C'est un geste qui a beaucoup de pleurs. https://p.dw.com/p/4bTxy Copie de la liaison Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius (l) et le Chancelier Olaf Scholz veulent moderniser la Bundeswehr et aider l'Ukraine Image: MICHELE TANTUSSI/AFP Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, l'homme chargé de moderniser la Bundeswehr, les forces armées allemandes, est en fonction depuis un an. C'est le ministre le plus populaire du chancelier Olaf Scholz, un gouvernement très impopulaire. Mais peu avant la fin de sa première année d'existence, les projets d'une réforme majeure des forces armées allemandes, connues sous le nom de "zetenwende" (point tournant), ont été réduits - à nouveau. Dans le budget fédéral pour 2024, le gouvernement atteindra à peine l'objectif de dépenses de l'OTAN. Cela a été fortement critiqué par le plus grand parti d'opposition, les démocrates-chrétiens de centre-droit ). Les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer 2 % de leur budget à leurs forces armées chaque année. Après que la Russie a envahi l'Ukraine en février 2022, le chancelier Scholz a promis à ses partenaires en Europe et aux États-Unis que l'Allemagne atteindra cet objectif à l'avenir. On a promis à l'armée allemande une nouvelle modernisation de l'armée allemande de 100 milliards de dollars (108 milliards de dollars). Ce fonds spécial, un budget distinct approuvé par le parlement allemand, le Bundestag, a été créé principalement pour l'achat d'équipements de guerre modernes. Toutefois, il est apparu que l'aide en faveur de l'Ukraine provient également de ce budget. L'Allemagne prévoit de dépenser au total 8 milliards de dollars pour les armes pour l'Ukraine à partir de cette année. Les chiffres de l'aide de l'Ukraine sont-ils "embellir"? La CDU s'en est montrée très critique. "Le fonds spécial est utilisé pour les opérations et le soutien en cours, contrairement à ce qui était stipulé dans la constitution, et non pour la constitution," l'expert en politique étrangère et de sécurité Roderich Kiesewetter, un membre du parti de la CDU, s'est plaint à DW. "C'est vraiment un système de non-transparence, un système destiné à donner l'impression que l'Allemagne peut encore atteindre l'objectif de 2%", a déclaré Kiesewetter. Kiesewetter critique également la manière dont l'Allemagne calcule l'aide qu'elle apporte à l'Ukraine. "Les chiffres sont embellis... Nous avons dû examiner de près ce qui avait été effectivement livré. Et nous avons découvert qu'il croupait entre 4 et 5 milliards de dollars au cours des deux dernières années », explique Kiesewetter. "Un autre montant de 8 milliards de dollars a été annoncé pour cette année, mais n'a pas été livré, et il serait très honnête et utile que le gouvernement allemand publie ce qui a été livré et pas seulement ce qui a été promis." L'Allemagne raconte une autre histoire en ce qui concerne la communauté internationale. Le gouvernement dit qu'il a envoyé plus de 17 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. Mais selon Kiesewetter, ce chiffre inclut également les services sociaux pour les plus d'un million de réfugiés ukrainiens qui se trouvent en Allemagne. Le gouvernement allemand s'appuie sur les chiffres de l'Institut de Kiel pour l'économie mondiale (IFW), qui suit l'aide internationale à l'Ukraine. Le volet "Le volet "Ukraine Support Tracker" de l'Institut"comprennent des informations détaillées sur la valeur des armements fournis à l'Ukraine, y compris les chars Léopards provenant des stocks de la Bundeswehr. Critique de la France La France a contesté les calculs d'aide de l'IFW, qui ont fait de l'aide française à l'Ukraine moins d'un milliard de dollars au cours des deux dernières années. Cela placerait la France à la 13e place parmi les partisans de l'Ukraine. L'UE est en tête de liste, suivie par les États-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni. La France garde traditionnellement secrètement ses données sur l'industrie de l'armement. Mais il y aurait des rumeurs au sein de la communauté de sécurité internationale allemande selon lesquelles le gouvernement français aurait tenté de parler aux chercheurs de l'IFW et aurait remis en question leurs chiffres. La FIW n'a pas répondu aux questions de DW à ce sujet. Mais la France dit qu'au moins c'est honnête. "La France est fière de tenir tout ce qu'elle promet, et que tout ce qui est livré fonctionne", a déclaré le ministre français de la Défense peu après son retour d'une visite dans la capitale ukrainienne, Kiev. Il est apparu que l'Ukraine ne peut guère déployer les chars Leopard 2 fournis par l'Allemagne en raison des besoins de maintenance élevés. Lecornu a également annoncé que la France construirait et livrerait 74 pièces d'artillerie Cécœur supplémentaires pour l'Ukraine cette année. Les tours d'objectifs budgétaires de l'OTAN ne sont pas nouveaux L'expert en sécurité Nico Lange de la Conférence de Munich sur la sécurité estime que l'Allemagne offre trop peu de garanties d'achat à l'industrie de la défense. En outre, la bureaucratie des achats de la Bundeswehr n'a pas été réformée au cours des deux années qui se sont écoulées depuis l'annonce du zetenwende. "Ce n'est tout simplement pas assez rapide. Il y a eu une occasion manquée de dire que c'est le tournant, nous avons plus d'argent, nous avons un fonds spécial, et maintenant nous faisons les choses différemment", a déclaré Lange. Par-dessus tout, peu de choses ont changé dans les calculs de l'Allemagne concernant l'objectif de 2 % pour l'OTAN. Les gouvernements précédents étaient également très créatifs, a déclaré Christian M'lling du Conseil allemand des relations étrangères à DW. Dans le pire des cas, l'OTAN n'a que cinq ans pour construire ses forces suffisantes pour dissuader la Russie d'attaquer le territoire de l'OTAN, en particulier les États baltes. Mais il dit que le fait que le gouvernement allemand inclue maintenant l'aide à l'Ukraine dans sa comptabilité d'objectif budgétaire de l'OTAN « peut également être considéré comme légitime ». C'est parce que l'armée ukrainienne défend, bien qu'indirectement, le territoire de l'OTAN contre la Russie.
  16. Frappe israélienne en Syrie contre un responsable du renseignement iranien. https://video.lefigaro.fr/figaro/video/syrie-des-hauts-responsables-des-gardiens-iraniens-tues-dans-une-frappe-israelienne/
  17. Et Erdogan il fait quoi pendant ce temps-là ?
  18. ET çà arrive quasi simultanément avec çà : Ultimatum de Israël au Hezbollah
  19. Vu le contexte actuel les Iraniens cherchent la baston via proxy ou en direct çà n'a plus beaucoup d'importance.
  20. Une telle action vient de l'Iran et va appeler une réaction violente des US. Les Iraniens veulent la guerre ni plus ni moins. Ils l'auront forcément avec l'implication de Israël aux cotés des US et donc le Hezbollah. La Syrie finira par rentrer dans la danse à vue de nez. C'est là qu'on voit que les US ne maitrisent rien. Plutôt que de retenir BIBI ils ont donné des billes à toute cette région et maintenant c'est la fête du slip.
  21. Elles étaient très fortes et ont longtemps retenues les russes, des tranchés, des zone fortifiées, des champs de mines. Mais la différences de moyens militaires commencent à se faire sentir et les petites avancées russes finissent par rendre le risque d'enfermement dans un chaudron important. Les partie les plus profondes du dispositif ukrainien d'Adievka sont très loin de l'artillerie et ne reçoivent plus autant de soutien que nécessaires.
  22. C'est pas de la haute intensité. Les US font l'effort de repérer les missiles avant qu'ils ne soient lancés et les attaquent en étant le plus réactif possible. Ca semble efficace. Il y a moins d'attaques. Mais il ne faudra pas relâcher les efforts ce qui va mobiliser des moyens.
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