-
Compteur de contenus
25 778 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
73
Tout ce qui a été posté par herciv
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne sais pas si on a abordé ici les conséquence purement économique sur les pays de l'UE : Cette guerre a commencé il y a 10 jours et : - le litre de gazoil ou d'essence est à 2 euros - le gaz naturel a pris 60 % - La baguette a pris 10 centimes - les matière premières exploses - ... Bref pendant combien de temps on va devoir sérer les fesses ? Parce que si Blinken arrive à obtenir une coordination sur l'arrêt des imports russes on va revenir comme le premier choc pétrolier sauf que çà ne sera pas que le pétrole qui sera impacté ... -
Interessant l'efficacité des F-111 sur les tank irakien malgré leur défense sol-air : https://theaviationgeekclub.com/did-you-know-the-f-111-killed-more-tanks-than-the-a-10-during-operation-desert-storm/ " Les chars, en particulier ceux qui étaient enfouis dans le sable et dissimulés par des filets au Koweït, avaient échappé à la destruction par les avions tactiques en raison de leur camouflage efficace et des dangers anti-aériens lorsqu'ils volaient suffisamment bas pour les détruire par des impacts directs de "bombes muettes" larguées par des F-16, des AV-8B Harrier ou des A-10A Thunderbolt II. Des CBU ont été suggérés, mais les effets de leurs sous-munitions étaient facilement absorbés par les abris et les revêtements de sable dans lesquels les chars étaient cachés. Au milieu de la campagne, le général Schwartzkopf était constamment accusé par les médias de ne pas avoir réussi à détruire suffisamment de chars pour permettre le déclenchement de la guerre terrestre. Le général Glosson demande à la 48e TFW(P) de trouver une solution en utilisant le PAVE Tack. L'expérience antérieure des essais baptisés "Night Camel" au cours du Bouclier du désert avait montré que les chars américains largement espacés étaient difficiles à identifier à l'aide des capteurs du F-111F s'ils étaient restés à l'arrêt avec leurs moteurs éteints pendant un certain temps. Cependant, les équipages de l'escadre ont découvert que l'ensemble de détection infrarouge du PAVE Tack pouvait reconnaître la chaleur solaire conservée par les coques de chars chauffées par le soleil par rapport au désert froid qui les entoure. On a également découvert que les troupes de chars irakiennes laissaient tourner leurs moteurs la nuit pour se réchauffer, ce qui augmentait la signature thermique des chars Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) "
-
AUtant pour moi. Dans la video l'altitude la plus basse que l'ordinateur peut suivre c'est 200 pied (vers 8min 40)
-
Moi je dis juste que ton document ne dit pas qu'il vole au niveau de la mer à MACH 1.2. APrès c'est peut-être possible mais pas avec ce lien.
-
Ce qui est marqué dans ce document c'est qu'il y a une fonction de suivi de terrrain mais pas que le suivi de terrain se fait à vitesse supersonique.
-
Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Non vers les USA uber ales -
Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Une telle annonce en préambule... Je connais maitenant le résultat. Normalement on fait les choix de postures avant les choix d'armement. Là clairement la posture est déjà choisie. -
Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu peux le dire. C'est une manière de dire statue quo. Ca n'est absolument pas un mouvement vers l'Europe puissance. -
Ouaip ce qui fait dire à plein de monde qu'on est près du dénouement. Fin d'année ?
-
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Annoncer "Europe puissance" c'est affirmer l'autonomie stratégique de l'Europe. Ne pas l'annoncer c'est accepter le statue quo de la politique de défense décidée aux US dont on a vu les conséquences. La France ne se placera pas dans les pas des US pour garantir ses approvisionnements et pour garantir aussi son intégrité que l'Otan n'est pas capable de faire. Encore une fois tout est prêt pour de telle annonce. Notre plan B et les choix de plein de pays européens dépendent totalement de ce sommet. A l'issue c'est la posture de plein de pays pour les 50 prochaines années. Je peux te dire que les US en attendent l'issue avec impatience. Ce sommet est fondamental au sens stricte du terme. -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
L'issue de ce sommet est totalement imprévisible. Mais soit les mots "Europe puissance" sont repris par tout les participants soit l'OTAN perdra certain de ses membres dont la France. La position de l'Allemagne est cruciale. -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Non La France va au sommet pour constater soit que l'Europe de la défense est un concept à oublier, soit pour voir ce concept enfin lancé. Elle n'a aucune proposition à faire seulement enregistrer qui est pour ou contre. Le plan B est prêt, c'est L'inde. Les grecs sont déjà dans cette voie. Je pense que si il y a faux pas de nos partenaires ce qui est probable, la France et la Grèce pourrait annoncer leur sortie de l'OTAN. Les allemands jouent très gros. Si ile parlent encore du F-35 La France met fin à sa participation au FCAS et tout est prêt pour annoncer sa participation à l'AMCA indien et une posture stratégique proche de celle de l'Inde ou ... d'Israël. Si l'Europe ne veut pas de Dassault et de la France alors on fera fonctionner un projet comme l'AMCA avec une répartition des tâches façon NEURON. Il y aura Israël/ les EAU/ les Indiens ... et çà ira vite parce que le partage des tâches sera plus facile à répartir. Je remarque que les indiens ont autant besoin que nous d'un avion embarqué et capable de porter une arme nucléaire. Je dis çà je dis rien. -
Il n'y a aucune preuve de F-35 ayant encaissé 11G en show aérien.
-
Et si le 9eme client du rafale était israélien ? Je remarque que Israël se rapproche depuis quelques mois de l'Inde et adopte un comportement proche. Hier encore le premier ministre israélien était en Russie pour discuter avec Poutine. Ca indique clairement qu'Israel ne coupera pas le contact avec lui et ne s'enfermera pas dans une logique de bloc. Jouer une telle stratégie avec du matériel militaire principalement US est infaisable. Israël doit diversifier ses appro sans donner trop l'impression de couper ses liens avec les US ... Ça tombe bien Dassault a exactement ce qu'il faut. Pour le fond Israël adopte une diplomatie dont les pays européens devrait s'inspirer.
-
On est en temps indien. L'annonce d'il y a quelques années signalait une volonté commune d'avancer sur ce sujet. L'annonce de ses derniers jours annonce que tous est prêt côté Dassault et côté SAFRAN. Il manque juste le dernier larron "THALES". On va avoir une vente de Rafale cette année à l'Inde. Ils seront clairement produit par DRAL puisque TRAPPIER n'a rien annoncé de plus sur les capacités de production de DASSAULT. C'est une excellente chose de diversifier les centres d'assemblage FALCON/ RAFALE. Je remarque également que tout est prêt pour une autre annonce : Un codeveloppement AMCA/FCAS sans les allemands. (espagnols ?). On n'attend plus que le faux pas allemand sur le F-35. C'est çà le plan B de TRAPPIER / MACRON.
-
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Tu penses qu'il y a encore quelque chose à sauver en Ukraine qui justifierai de jouer cette stratégie ? -
Il insiste surtout sur l'interopérabilité avec les F-35 ... Pour çà il faut l'accord des US et tente de les convaincre que notre réseau de communication est très au point et que donc les US auraient tord de se priver d'une telle masse de données. De toute façon la radio CONTACT est au départ liée à un norme OTAN définie avec les US. C'est bien cette radio qui permettra l'interopérabilité. Demande à Magitsu il en connait un rayon sur ce sujet. En France le déploiement des radio CONTACS a commencé depuis 2 ans. Je ne sais plus où j'ai vu un document là-dessus mais je crois qu'il y a 2000 à 3000 radio CONTACT livrées tous les ans aux armées.
-
La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Comment la chancellerie française évolue avec la crise. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/la-diplomatie-francaise-a-l-heure-du-retour-de-la-guerre-en-europe-905422.html L'attaque de l'Ukraine par la Russie, dans sa brutalité punitive - on a compris qu'il s'agissait de soumettre et de détruire, non de ramener à la « mère Patrie », comme en Crimée - a surpris la plupart des observateurs. Le précédent de 2014 (annexion de la Crimée, déstabilisation de l'est de l'Ukraine), espérait-on, serait le prélude à une négociation serrée, voire à une prise de gages dans l'est du pays, mais pas à une invasion totale. Longtemps en France, le drame ukrainien aura été commenté à la lumière des problèmes internes du moment. Des candidats à l'élection présidentielle regrettaient que l'activisme diplomatique du président Macron ne le mette trop en valeur. D'autres, soit par affinité avec le maître du Kremlin, soit par anti-américanisme (soit les deux), soupçonnaient les États-Unis d'« hystériser » volontairement la situation. Plus généralement, et de manière sans doute inédite sous la Ve République, la diplomatie de la France était clouée au pilori publiquement par ses détracteurs, au moment même où elle devait gérer plusieurs difficultés ou crises internationales (Mali, Ukraine...). On peut (on doit) critiquer une politique étrangère à la veille d'une consultation électorale : on se souvient du fameux « on peut faire mieux et plus fort » de Lionel Jospin avant 2002. Mais cette année, l'idée d'un consensus nécessaire sur la politique étrangère face à l'adversité a été bien malmenée. A-t-on raté quelque chose ? Plusieurs questions ont été posées, de pertinences variables. Emmanuel Macron a-t-il été naïf face au redoutable Vladimir Poutine ? Sur quels points, quand, et pourquoi ? Aurait-on pu éviter d'en arriver là ? Une fois la décision prise par la Russie d'attaquer l'Ukraine, la France, à la présidence de l'Union européenne, pouvait-elle encore empêcher le pire ? D'autres diplomaties européennes ou occidentales auraient-elles fait mieux que nous ? D'autres qu'Emmanuel Macron auraient-ils fait mieux que lui ? Ces questions, nous le savons, resteront sans réponse, et elles n'ont de valeur que polémique. En revanche, il importe de revenir sur les complexités d'une relation bilatérale, qui ont souvent obscurci notre approche du grand voisin russe. Il est intéressant de rappeler quelques épisodes importants de la diplomatie russe de la France sous le dernier quinquennat, qui montrent un tableau beaucoup plus nuancé que ce qui en a été retenu parfois. Enfin, il convient de redire que dans le moment ukrainien qui se déroule aujourd'hui, peu de miracles étaient possibles, et qu'une diplomatie ne se juge pas sur l'immédiateté. Une relation bilatérale complexe La relation franco-russe n'a jamais été simple. Depuis le traumatisme des emprunts russes après 1917 jusqu'aux débats sur la personnalité de Vladimir Poutine en passant par les années de guerre froide et la délicate gestion du communisme français, la Russie a clivé. Avant même l'invasion de la Crimée, le nombre d'ouvrages ou d'articles consacrés au maître du Kremlin montrait la difficulté de tenir un débat serein sur la question russe. On trouve en France une double russophobie, comme une double russophilie. La première russophobie est à la fois idéologique et civilisationnelle : l'image du Bolchevique au couteau entre les dents, icône d'une société de rustres, a laissé quelques traces. La seconde est géopolitique : au nom d'un certain occidentalisme, Moscou reste l'ennemi, tout comme Pékin et, parfois, le Sud en général. La russophilie est tout autant bicéphale. Une première mouture vient de la gauche : les grandes heures de la « patrie des travailleurs » résonnent encore aux oreilles de ceux que tout contrepoids à l'Amérique honnie fait vibrer. Jean‑Luc Mélenchon est peut-être de ceux-là. La seconde vient d'une droite conservatrice qui voit toujours en Moscou la « Sainte Russie » éternelle, et en Vladimir Poutine un sauveur de l'Occident chrétien, des chrétiens d'Orient (prétendument en Syrie) et des valeurs morales et familiales. François Fillon ou Marine Le Pen ont pu illustrer cette position. La France se sent par ailleurs quelques points communs avec la Russie, pays de Révolution au rayonnement mondial, de l'État fort et central, d'un régime présidentiel après avoir été monarchique. Sous la Ve République, « les Russes », comme disait le général de Gaulle qui rechignait à parler des Soviétiques, ont toujours été considérés comme des interlocuteurs importants. À la fois parce qu'il fallait éviter d'être le pays d'un seul camp atlantiste - soit dans alignement politique avec les États-Unis, le Canada et une majorité de pays européens - une politique des blocs que Paris rejetait) et parce que la sécurité européenne imposait de discuter avec ce géant géographiquement proche, beaucoup plus proche pour nous que pour les États-Unis. De Gaulle a maintenu le contact. Valéry Giscard d'Estaing a rencontré Leonid Brejnev à Varsovie en 1981, en pleine crise polonaise. François Mitterrand, avec Ronald Reagan et Margaret Thatcher, a marqué une époque dans le dialogue avec la Russie de Mikhail Gorbatchev. Jacques Chirac avait un profond intérêt pour la culture russe. Nicolas Sarkozy, après des débuts tumultueux, a instauré un dialogue avec Vladimir Poutine. L'approche macronienne Qu'en est-il d'Emmanuel Macron ? Plusieurs épisodes ont marqué la relation entre les deux hommes. La rencontre de Versailles, en mai 2017, fut l'occasion d'une prise de contact, d'une réception respectueuse du président russe, mais aussi de l'accrochage sur les médias russes en France, qualifiés par le chef de l'État français d'organes d'influence. Cette rencontre lancera le « dialogue du Trianon », destinée à « renforcer les échanges entre les populations française et russe ». Nouvelle réception chaleureuse du maître du Kremlin à Brégançon en 2019, peu avant un sommet du G7 à Biarritz, auquel Vladimir Poutine n'était pas convié. Cette même année 2019, le président français a indiqué une nouvelle fois sa volonté d'un dialogue avec Moscou, et s'en prit, lors de son discours aux ambassadeurs (27 août 2019) à « l'État profond » qui selon lui freinait, au quai d'Orsay, cette volonté. Bien entendu, de nombreuses autres séquences diplomatiques ont également impliqué plus indirectement Paris et Moscou, pour discuter de multiples dossiers. Qu'en retenir ? La « méthode Macron » : ni refus du contact, ni naïveté D'abord, que les deux présidents se connaissent, se sont jaugés, et ont établi une longueur d'onde dans leur dialogue, qui leur était propre. Ensuite, que cette « méthode Macron », consistant à promouvoir le dialogue direct pour parler cartes sur table, est devenue la marque de fabrique du locataire de l'Elysée : on la retrouvera avec le Golfe, l'Égypte, même avec Donald Trump. Elle est assumée : ni refus du contact, ni naïveté. Nicolas Sarkozy avait, de façon différente, commencé par des propos durs sur les Russes et les Chinois (avant de se raviser). Deux spécificités toutefois, avec Vladimir Poutine : l'accusation de naïveté à l'égard de tout dialogue avec lui était plus forte qu'avec d'autres, compte tenu de la réputation de stratège redoutable que la presse européenne lui a construite ; en revanche, aucun dérapage verbal ni incident grave n'avaient eu lieu entre les deux personnages, contrairement à ce que l'on avait pu observer, pour le même Emmanuel Macron, avec Jair Bolsonaro, Viktor Orban, ou surtout Recep Tayyip Erdoğan. On retiendra de ce rapide panorama que la diplomatie française, depuis 2017, n'a pas attendu la crise ukrainienne pour établir un canal avec Moscou, et tenter de décrypter son énigmatique leader. Sur la base d'un double constat relativement simple : la Russie a-t-elle les mêmes intérêts et les mêmes valeurs que nous ? Non. Est-elle néanmoins une pièce incontournable de toute discussion sur la sécurité européenne ? Oui. Le moment ukrainien Survient alors l'arrivée massive de troupes à la frontière ukrainienne. La France préside alors l'Union européenne (comme d'ailleurs lors de l'invasion de la Géorgie en 2008, lorsque l'action de Nicolas Sarkozy avait été saluée. Emmanuel Macron rencontre Vladimir Poutine le 7 février, et l'on garde l'image de cette table immense. Le président russe ne semble plus être alors le stratège froid et cynique de ses débuts. Il est animé d'un esprit nouveau, qu'il serait hasardeux de vouloir qualifier avec certitude, mais qui inquiète. Néanmoins, il reçoit le président français, et la plupart des observateurs se réjouissent de l'espoir que cela constitue. Espoir vite déçu : la Russie ne cesse d'avancer en Ukraine. Une impulsion inédite au sein de l'UE Le 28 février, Vladimir Poutine s'entretient encore avec Emmanuel Macron, durant plus d'une heure. À nouveau, le contact existe, ce qui est essentiel dans tout conflit, dans toute négociation. Le leader de Russie poursuit sa politique d'invasion, mais les efforts français sont notables. C'est sous la présidence de Paris que l'UE, dans un mouvement inédit, assume des sanctions sans précédents pour isoler l'agresseur et se décide à fournir des armes à l'Ukraine, tout en gardant sa cohésion, ce qui était loin d'être gagné sur ce dossier. Peut-on faire mieux, aller plus loin ? La diplomatie française est mise au défi à plusieurs titres, et à long terme. Il lui faut à la fois maintenir les Européens unis sous cette présidence et au-delà, notamment faire front commun avec Berlin (qui adopte une nouvelle posture forte et sans précédent), ne pas faiblir dans la fermeté, ne pas pour autant commettre de faux pas qui susciterait l'irréparable, songer au rôle de l'OTAN où il convient de se faire entendre, rester en phase avec Washington en gardant sa voix spécifique, rester en tandem avec Londres malgré des relations récentes difficiles, le tout dans le contexte difficile d'une élection présidentielle à venir. Plus que jamais,le travail des diplomates est essentiel. _____ Par Frédéric Charillon, professeur de science politique, Université Clermont Auvergne (UCA). -
Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Si ce point particulier de l'instabilité intrinsèque des démocratie face au nationalisme est pris en compte oui ça sera intéressant sinon ... Connaissant la tendance naturelle en Pologne au nationalisme... -
Europe de la Défense ?
herciv a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
On est à un vrai tournant. Si un fait aussi important que l'invasion de l'Ukraine ne génère aucune prise de décisions majeures pour l'Europe de la défense, quel est le risque que Macron et la France laisse tomber ce sujet et adopte une politique totalement indépendante ? La France est aussi à la croisée des chemins. Elle peut décider de suivre la voie Indienne, c'est-à-dire de ne pas choisir entre le bloc anglo et le bloc sino/russe. La réunion du 10 mars donnera des orientation importantes. Le billet du blog polonais nous donnes une indication qui si elle est suivi est majeur parce que si cette prise de conscience que l'Europe politique est la seule garantie de la paix pour tout le monde alors on va dans la bonne direction. Il y aussi une remise en question de la DOXA US disant que la démocratie est une garantie en soit qui génère de la paix. Démonstration internationale est faite que les nationalismes peuvent générer de la guerre malgré la démocratie. -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
herciv a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
On est sur des considérations d'avant la semaine dernière. Considérations purement industrielles destinées à renforcer AIRBUS et écraser DASSAULT sans considérations militaires. La prise de conscience militaire aidant il se peut qu'il y ait un changement de direction. Mais en dehors de dire il faut qu'on se renforce je ne vois absolument pas dans quelle direction va l'Allemagne. Prise en compte d'une europe de la défense ou pas, volonté de lead de la défense européenne via l'OTAN ? Pour l'instant les 100 milliards sonnent creux. Cà devrait changer mais il va falloir annoncer comment. Bref les politiques allemands sont dans le même état que des trolls écologiste arrivant sur AD.net après avoir découvert que l'écologie à elle seule ne règle pas tous les problèmes. Tu ne peux pas leur demander d'accoucher d'une politique militaire du jour au lendemain. Leur boîte à outil est vide ... pour l'instant. E Celle-là est à prendre avec des pincettes. Il faut comprendre Dassault est prèt à signer ses propres propositions d'avant les demandes complémentaires. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
ZELENSKY mesure à quel point il est seul et dezingue l'OTAN : via le fil direct du Figaro : Volodymyr Zelensky dénonce le rejet «délibéré» de l'Otan d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté vendredi la décision de l'Otan de ne pas instaurer de zone d'exclusion aérienne en Ukraine, en pleine invasion russe, dénonçant une forme d'«auto-hypnose» des membres de l'Alliance. «Aujourd'hui, la direction de l'Alliance a donné le feu vert à la poursuite des bombardements sur des villes et villages ukrainiens, en refusant d'instaurer une zone d'exclusion aérienne», a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par la présidence ukrainienne. «Nous pensons que les pays de l'Otan ont créé eux-mêmes un narratif affirmant qu'une zone d'exclusion aérienne au dessus de l'Ukraine provoquerait une agression directe de la Russie contre l'Otan», a-t-il poursuivi. «C'est un processus d'auto-hypnose pour ceux qui sont faibles, en insécurité intérieure, alors qu'ils ont des armes bien plus puissantes que les nôtres», a ajouté le président ukrainien. Les membres de l'Otan ont rejeté vendredi la demande de Kiev de créer une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, pour éviter de se retrouver engagés dans le conflit. «La question a été évoquée et les Alliés sont convenus que nous ne devrions pas avoir d'avions de l'Otan opérant dans l'espace aérien ukrainien ou des troupes de l'Otan au sol, car nous pourrions nous retrouver avec une guerre totale en Europe», a expliqué le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. Mais Volodymyr Zelensky a jugé cette réunion de l'Otan «faible» et «confuse». «À quoi avez-vous pensé pendant cette rencontre ? Tout ces gens qui vont mourir à partir d'aujourd'hui vont aussi mourir à cause de vous. À cause de votre faiblesse, à cause de votre déconnexion.» Cà c'est très difficile à anticiper dès maintenant. 1 - Pour qu'il y ait crack boursier il faut une bulle. Autrement dit beaucoup d'argent qui appel encore plus d'argent. La crise COVID a déjà commencé à faire atterrir les économies. 2 - Tu remarqueras qu'il va surtout y avoir de l'inflation. L'inflation tant qu'il y a de la modération salarial est aussi synonyme de marges records pour les sociétés si elles peuvent augmenter leurs tarifs. 3 - Il y a des masses monétaires très importantes qui circulent et donc des liquidités mobilisables pour couvrir une partie de cette inflation. 4 - Moi mon anticipation principale c'est la formation de 2 blocs étanches l'un à l'autre et d'un ensemble de roguestate qui ne veulent pas se soumettre à l'un ou à l'autre gravitant autours de l'Inde. -
Quoi, un guide pour comprendre les coûts du f-35 ?
-
On n'a pas grand chose si ce n'est qui envoit des f-35 : https://www.forces.net/raf/nato/raf-f-35-jets-join-nato-mission-amid-russian-invasion https://nationalinterest.org/blog/buzz/american-f-35-fighters-deployed-natos-eastern-flank-200875 https://bulgarianmilitary.com/2022/03/04/ukraine-uses-30-us-fighters-incl-f-35-and-awacs-in-the-war/ Et les deux F-35 hollandais.
-
Allemagne
herciv a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
La partie importante est celle-là : Il est donc fondamental, conclut Krytyka Polityczna, que la Pologne concentre toute son énergie “à l’établissement de bases de l’Otan accueillant des soldats américains sur son sol, mais surtout au renforcement de l’Union européenne afin que la Pologne et l’Allemagne, devenues à ce point interdépendantes, ne puissent jamais se retourner l’une contre l’autre”. QUand l'Est voit l'OUEST se renforcer,l'EST se pose des questions. Si ils veulent des garanties ils vont devoir faire des concessions. Bah oui quoi en fait les US ne garantissent pas la paix en Europe. Seul l'UE en est capable. Il est temps de s'en rendre compte. C'est une bonne question. L'expérience montre que c'est possible mais une remontée en puissance prend du temps. Mais dans un regroupement il y a un peu de temps et de larme qui peuvent être gagné.