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Lame

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Tout ce qui a été posté par Lame

  1. Ce que je retiens du HS DSI sur l'IA, c'est que l'automatisation militaire n'a pas plus tenu ses promesses que l'automatisation civile et que les militaires s'orientent vers de IA collaborative comme les entrepreneurs s'orientent vers la RPA plutôt que vers l'automatisation intégrale. C'est provisoire (en tout cas dans le domaine civil). Ce qui est inquiétant, c'est que les IA militaires collaboratives semblent plus orientés sur une logique de simplification de la décision stratégique que sur la mise en oeuvre d'une stratégie. En ce sens, elle me semble n'être que le dernier round de la RMA: on fait avec des systèmes experts ce que l'on voulait faire avec des réseaux télédétecteurs connectés. Retour à la case départ. Ou game over quand on voit comment les technoguérillas et autres pros de la guerre hybrides utilisent les nouvelles technologies.
  2. La partie sur les drones des technoguérillas est particulièrement intéressante. Pas seulement pour les hack mais pour l'emploi. En le lisant, j'ai vraiment eu l'impression que les théoriciens militaires tentent de nous revendre le discours sur la RMA en remplaçant "guerre infocentrée" et "transformation" par "IA"; "Intelligence arficielle" étant à prendre au sens de "Haute technologie" plutôt qu'au sens réel de l'expression. Je recommande de lire les deux PDF suivants avant de lire ce hors-série: Sur Pyramides // Mutations technologiques et transformations militaires : que reste-t-il du discours de la RMA ? Sur le site de l'IFRI // Focus stratégique 84 Intelligence artificielle: vers une nouvelle révolution militaire? (plus particulièrement les pages 56 à 59)
  3. Lame

    Technologies clé pour 2020

    Certains se réjouissent ou déplorent les progrès de l'IA en matière de médical. Selon son obédience, on peut en effet se réjouir ou déplorer que,dans un futur hypothétique, les médecins humains soient forcés de faire valider leur diagnostic ou prescription par des logiciels, voire soient mis au chômage par des technologies médicales "disrutives". Toutefois, le bien ou le mal engendré par une technologie dépend avant tout de l'usage que l'on choisit d'en faire. Les sans-abris n'ont pas aussi facilement accès que la plupart des patients à une médecine de qualité et leur situation nécessite souvent des soins plus poussés que ceux prescrits à la plupart des usagers de urgences. Le manque d'hygiène peut provoquer toute sorte d'affection dont la gangrène. A lire sur le site de la RTBF: La bactérie "mangeuse de chair" fait des ravages chez les sans-abri Souvent, les sans-abris se présentent trop tard aux urgences. Voici une innovation qui permettrait de faciliter la tâche du personnel médical: Source: Science & Vie Le pansement coûte pour le moment 30 EUR/unité. Si des organisations caritatives les distribuaient régulièrement aux sans-abris, ils pourraient panser leurs plaies et transmettre (involontairement) des données utiles aux services sociaux. Les individus présentant des risques ou signes de nécroses pourraient alors être contactés aussi vite que possible. Faute de médecin, le diagnostic pourrait être confier à une IA "de la sécurité sociale".
  4. Je pense que beaucoup de Français veulent avant tout que la France soit le pays des Français avec un maximum de sécurité et bien-être pour les Français. Essayer d'entretenir la réputation (présomptueuse) de pays des droits de l'homme ne les préoccupent pas beaucoup. Il est évidemment ennuyeux que les Irakiens aient déclenché une sorte de chasse aux sorcières sous couvert de punir les anciens de Daech mais on est très loin des atrocités émis dans les territoires de l'EI. Voyons la réalité en face: La Russie (une démocratie?) nous a bien rendu service en provoquant le recul de Daech. L'Irak nous rendra bien service en neutralisant les gens qui risquent de faire sauter nos métros ultérieurement. Nous en retirons une plus grande sécurité mais rien n'est gratuit. Quels Kurdes? Ceux des Forces démocratiques syriennes ne sont pas des saints. Ceux d'Irak sont des dissidents. La solution parfaite n'existe pas.
  5. Lame

    La Composante Air belge

    Je consulte régulièrement les actualités sur le F-35 depuis dix ans et je lis tout ce qui est disponible dessus ou sur les sujets annexes. J’ai débattu sur le sujet pendant des années sur l’ancien forum geostrategique.net, notamment avec certains intervenants de ce forum dont Danny40 qui était aussi déterminé que courtois. Si j’en crois les intervenants qui me conspuent depuis des pages, je n’en ai rien retiré, rien appris. Soit. Admettons. Je vais considérer que mes détracteurs agissent de bonne foi. C’est une simple coïncidence que c’est s’ils se focalisent sur les critiques que j’ai émises sur les performances opérationnelles actuelles du F-35A. Leurs réactions sont sans rapport avec la volonté de Lockheed-Martin et certains industriels belges de discréditer toute critique sur leur source de revenu. Lors de mes débats sur le F-35, ses partisans m’ont répété à l’envie que c’était un avion de cinquième génération au sens américain de l’expression, pas au sens classique, et qu’il devait être jugé en tant que tel : Les spécialistes du F-35 et des sujets connexes comprendront. Or, au cours de la dernière décennie, j’ai remarqué que pratiquement aucune critique ne visait l’ordinateur de bord. Sur cet avion, l’ordinateur de bord a apparemment presque toujours donné satisfaction. Rien de surprenant pour le premier avion 5G « tendance américaine ». D’après certains intervenants, les F-35 belges ont vocation à participer aux opérations OTAN. Nous savons tous ce que pense Donald Trump de l’OTAN. En revanche, nous ne savons pas quand un président plus conciliant reviendra au pouvoir : il n’est pas exclu que le successeur de Trump soit aussi isolationniste que lui puisque ce dernier est moins impopulaire qu’on l’espérait. L’OTAN avec ou sans les USA, ce n’est pas la même chose. Pour citer un exemple sur le pouce, les capacités de guerre infocentrée présentes et futures changent d’une situation à l’autre. (Au passage, pour répondre à un de mes détracteurs, ces avions ne peuvent donc être dotés que de systèmes estampillés OTAN. Donc, pour rester dans la norme, il est évident que toutes améliorations qui y seraient apportés par des techniciens israéliens devraient préalablement être estampillés OTAN. Je laisse chacun juge de la capacité des Gouvernements israélien et belge à obtenir une telle validation en cas de besoin.) Puisque je suis "courtoisement" invité à poser des questions, j’en ai justement deux auxquels des spécialistes impartiaux du F-35 n’auront pas de mal à répondre : 1) A quel système stratégique de liaison de données seront connectés les ordinateurs de bord des futurs F-35 belges ? (Attention, je parle bien d’un intranet stratégique, pas tactique. Et je parle bien de celui des F-35 belges, pas de celui auquel les F-35 américains sont ou seront connectés.) 2) Dans le cadre de quel OTAN les F-35 belges seront-ils capables d’opérer au maximum des capacités qui sont censées assurer la survie d’un F-35 contre toute menace ? Merci d’avance à qui pourra me fournir des réponses précises et pas des banalités. Sans me couvrir d'insultes si possible.
  6. Lame

    La Composante Air belge

    Bon, ce serait bien d'arrêter de déformer mes propos tout le temps en m'insultant au passage. J'ai dit que le F-35D sortirait en 2035 au mieux, pas qu'il sortirait en 2080!? Si son développement commence en 2035 (ce qui me semble être la date la plus tardive pour le lancement), il sortira plutôt en 2045 au plus tard, non? Je n'ai pas non plus dit que les F-35A seront opérationnels dans 15 ans: c'est ce que tu veux comprendre alors que je ne l'ai jamais écrit. Dire que le F-35 n'est pas opérationnel dans l'immédiat (ce que tu as fini par admettre) et qu'il ne le sera pas avant 15 ans, ce n'est pas la même chose. Mon véritable point de vue est que les systèmes les plus basiques du F-35A seront plutôt opérationnels entre 2030 et 2035. Pour ce qui est de la manoeuvrabilité et de la vitesse, cela dépendra de l'évolution de sa propulsion. Quand est-ce que les américains réussiront à le doter d'un réacteur avec la puissance adaptée au poids de l'engin? Est-ce qu'ils pourront le faire rentrer dans le chassis actuel? Je n'en sais rien. Mais je suis certain que le Gouvernement belge se prépare déjà à acquérir les prochaines versions du F-35A. Tu peux partager ou non mon vrai point de vue mais arrête de m'inventer des opinions.
  7. Lame

    La Composante Air belge

    Cela n'a rien à voir avec ce que j'ai écrit. Le F-35 est cher. La Belgique ne peut pas en acheter des masses et s'est limitée à 34 unités. Qui contestera qu'il faudrait mieux pouvoir en aligner une centaine? Et qui contestera que la Belgique ne peut acquérir et déployer cent F-35 vu le prix d'achat et les frais logistiques? Et je pense, oui, que la Belgique gère mieux ses finances que la France. Donc, je suis convaincu que le remplacement des 34 F-35 sera mieux préparé que ce que tu sous-entend. Je suis aussi convaincu que les dirigeants savent bien que le F-35A n'est pas encore opérationnel (tu l'as reconnu toi-même: il le sera) et qu'il faut prévoir les mises à jour et le remplacement des exemplaires en service par des exemplaires neufs ... et plus au point. Pour ce qui est du choix blindés à roues en lieu et place des blindés chenillés, je ne pense pas, non, que leur choix soit juste lié au prix et je ne l'ai écrit nulle part mais c'est hors sujet alors restons-en là.
  8. Lame

    La Composante Air belge

    Que tout soit bien clair: Je ne suis pas un fan du F-35. Je ne dis pas absolument qu'il faut acheter des F-35D quand ils seront disponibles. Je dis juste qu'il sera plus facile de faire passer un pilote sur sur F-35D s'il est déjà formé pour piloter des F-35A. Absurde? Je pense aussi que si la Belgique se dote d'une composante aérienne à base de F-35A, il y a de forte chances pour qu'elle les remplace dans le futur par des F-35 de la génération suivante; appelons provisoirement les F-35D en attendant de connaître leur nom. Illogique? Pour moi, si la Belgique achète un avion européen dans le futur (SCAF?), c'est tant mieux. Le F-35A sera opérationnel. Donc, il ne l'est pas dans l'immédiat. Nous sommes bien d'accord.
  9. Lame

    La Composante Air belge

    La Belgique va acheter 34 F-35A pour des raisons géopolitiques. Le fait qu'ils soient complètement opérationnels ou non est sans importance: ils le sont assez pour voler et faire acte de présence lors des opérations OTAN. Il est certain que les dirigeants qui ont décidé cet achat ont tout intérêt à ce que le F-35 passe pour un avion furtif, ultramoderne, parfaitement au point.
  10. Parmi les puissances étatiques, deux stratégies géopolitiques prévalent : la stratégie du prestige et la stratégie des réseaux. La stratégie du prestige consiste à se créer une « face » attrayante par la propagande et l’exhibition de moyens. La stratégie des réseaux consiste à être au bon endroit au bon moment pour rendre service aux bonnes personnes et recevoir les bons services en retour. La stratégie du prestige prévaut quand on opère sur un échiquier politique encombré d’Etats en construction ou effondrés. Les pays vont chercher à imiter l’Etat le plus attrayant ou, par défaut, se rallier à lui en espérer créer les conditions favorables à l’imitation de son modèle. Entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et la Chute du Mur de Berlin, le binôme USA-RU a battu à plat de couture le binôme URSS-Chine maoïste même si le combat n'a jamais été facile. La stratégie des réseaux prévaut quand on opère dans une nébuleuse d’acteurs géopolitiques résilients au plan culturel et politique mais confrontés au chaos. Ceux-ci doivent faire face à des situations dont les causes, les effets et les mutations sont difficiles à appréhender. Ces acteurs doivent souvent faire face à des carences imprévues ou difficiles à résorber ; ils ont besoin de solutions, pas de rêve. Depuis la contre-offensive russe contre les rebelles syriens, le binôme Chine-Russie prend progressivement l’ascendant sur le binôme USA-UE. On peut dire que les USA ont eu l’occasion d’accéder à une véritable hyperpuissance après la Chute du Mur mais ils ont montré à de multiples occasions la réalité derrière le vernis doré : - une démocratie très censitaire (traitement de l’électorat noir, pour ne parler que de lui), - une population archixénophobe (mépris de tout ce qui n’est pas américain et des Européens en particulier, hostilité excessive envers tout pays non satellisé), - un gouvernement archibelliqueux (Qui n’a pas été bombardé, occupé ou colonisé par les USA ?) - une approche barbare des relations internationales (pillage de l’Irak sous couvert de fausses preuves, projet de pillage de l’Iran), - une certaine tendance à semer le chaos dans le monde en se qualifiant de peacemaker (guerre civile irakienne et syrienne, livraisons d’armes douteuses pendant les guerres jihadistes) - une puissance militaire spécialisée et faillible (incapacité à réussir des campagnes de contre-insurrections, difficulté à contrer les guerres hybrides, actions symboliques face aux conquêtes des jihadistes, gesticulations inutiles autour des îles paracels) Dans la situation géopolitique mondiale de plus en plus complexe qui a suivi la Chute du Mur, ce sont les BRICS qui ont commencé à marquer des points, en particulier la Chine. Par exemple, les dirigeants africains apprécient davantage les solutions chinoises et les contreparties demandées que les exigences européennes et l’image écornée des USA. La stratégie de Trump est une troisième voie : laisser tomber le prestige (désengagement des accords de défense), restaurer au maximum l’autonomie politique du pays (déconstruction du multilatéralisme), faire le hérisson pour tenter de récréer les USA de 1920 (guerre commerciale). L’UE n’a aucune stratégie. En Occident, la stratégie de prestige des USA a altéré les critères de jugements au point qu’Israël pourrait passer pour un simple satellite des USA. Je pense qu’il faut plutôt voir Singapour et Israël comme des précurseurs en matière de stratégie des relations. Ces trois pays poursuivent un objectif similaire : perpétuer l’hégémonie politique d’une fraction des citoyens (partis dominants en Chine et à Singapour, partis sionistes en Israël). La Chine recherche ce que les Américains appellent la « domination plein-spectre » ; elle sera dans dix ans la première véritable hyperpuissance. Singapour a misé sur la robotisation et la coopération économique avec l’Indochine (main d’œuvre), les pactes avec les multinationales (transferts de technologie), un partenariat simultané avec les USA et la Chine (protection). Israël a un réseau de partenaires étoffés et changeant : les USA mais aussi l’Afrique du Sud durant l’Apartheid, l’Egypte, la Turquie kémaliste, la Jordanie, la Fédération de Russie ... et même l’Arabie saoudite dans le cadre de sa guerre froide avec l’Iran. Israël a réussi à devenir un partenaire durable des USA sans accueillir aucune base américaine avant 2017 : il s’agit de quelques militaires américains sous commandement israélien dans le périmètre de la base aérienne de Mashabim. Le problème d’Israël est l’incapacité à traiter humainement les non juifs et les populations de couleur. Il s’ensuit l’impossibilité à mettre fin à la guerre froide qui l’oppose au reste du Moyen-Orient et des relations difficultés avec l’Union africaine. Consécutivement, Israël n’arrive pas à s’insérer correctement dans les réseaux internationaux : l’Etat trébuche régulièrement sur les réactions antisémites, anticolonialistes et antiracistes qui sont bien des personnes différentes. Le climat de guerre permanente engendre une dépendance militaire encombrante vis à vis des USA, notamment dans le domaine astronautique. Israël est une championne de l’équilibrisme coincée sur une corde raide. Par analogie, on ne peut pas dire qu’un éventuel « frexit » serait une catastrophe pour la France : la catastrophe est déjà là. Les problèmes que connaît Israël du fait de sa situation de guerre froide sont ceux que connaît la France dans l’UE du fait du climat de gallophobie et du rejet de tout projet fédéral. Et la France ne se débrouille pas mieux qu’Israël avec l’UA. Quant à l’UE, elle si bien considérée à l’étranger que l’on peut dire qu’elle est sur l’échiquier mondial ce que la France est dans l’UE. Cette situation réussit si bien à l’UE qu’elle sera bientôt la région du monde la moins intégrée militairement. L’UA est bien partie pour réussir à créer une fédération continentale et une armée fédérale avant l’UE en dépit du fait qu’elle ait été créée quelques années plus tard. C'est vrai si l'on garde à l'esprit que les pays de l'Est ne sont pas rentrés dans l'OTAN en raison du refus de toute coopération militaire des autres membres. Ils sont rentrés avant tout dans l'OTAN pour se rapprocher des USA et en complément dans l'UE pour bénéficier de subvention/opportunité de dumping/débouché pour leurs chômeurs. C'est bien certains pays de l'Union européenne "d'Occident" qui ont milité pour la création d'une défense européenne commune et une majorité de ceux de l'Union européenne "d'Orient" qui la refuse par atlantisme ou russophilie. Mais bon, l'UE occidentale n'est pas peuplée de saints non plus: A une certaine époque, la majorité de ses pays étaient d'accord pour créer une Communauté "européenne" de défense subordonné aux USA via le Commandeur de l'Alliance atlantique. Ils ont refusé le "Plan Fouchet" (Traité sur l'Union politique) qui instituait aussi une défense européenne mais sous commandement européen. Et on ne peut pas dire non plus qu'ils aient fait preuve d'un grand volontarisme au sein de l'UEO.
  11. Lame

    La Composante Air belge

    Donc quand j'écris : Et accessoirement, les pilotes formés pour piloter des F-35A pourront facilement passer sur les futurs F-35D. Toi, tu réponds cela: Désolé mais moi non plus je ne vois pas de quoi tu parles. 1) La Belgique va acheter 34 F-35A. Puisque la Belgique veut à tout prix passer sur F-35, j'ai évoqué la possibilité de faire upgrader les F-35A en F-35I par les techniciens israéliens. Où est-je écrit qu'elle doit acheter des "appareils similaires" dix ans plus tard? 2) Comme tu le soulignes, et comme l'indique l'intitulé de l'article en lien, il n'y a pas de F-35D puisqu'ils arriveront AU MIEUX en 2035: cela, par contre, ne l'ai je pas écrit dans mes précédents message? Ben oui, ils n'existent pas encore puisqu'ils seront extrapolés sur base du RETEX des F-35 "opérationnels" actuels qui sont ses lignes de prototypes. 3) Lézard-Vert se demandait l'intérêt de former dès maintenant les pilotes pour le pilotage de F-35 non encore opérationnels. Je lui ai que les pilotes formés au pilotage des F-35A (apprentissage long paraît-il) pourrait passer plus vite sur les F-35 modernisés quand ils seront disponibles. Pourquoi en faire une maladie? Tu peux évidemment supputer sur le fait que les Américains n'extrapoleront jamais un F-35 opérationnel à partir des prototypes vendus actuellement mais alors évite de faire des remarques stupides sur mon bon sens. 4) Moi, je suppute que lorsque qu'un F-35A opérationnel sortira dans une quinzaine d'année, notamment pour servir de plate-forme de test au futur système SHIELD. Je l'appelle F-35D puisque c'est le nom qu'on lui donne pour le moment. A ce moment-là, les F-35A belges seront vieux. Penses-tu que le Gouvernement belge rechignera à les remplacer par des F-35D si le Gouvernement américain accepte d'en vendre? 5) Ah et si les Belges n'achètent pas 50 F-35A "opérationnels" tout de suite, c'est parce qu'ils n'ont justement par l'argent pour en acheter plus de 34. Logiquement, ils font des économies pour acheter leurs remplaçants, réellement opérationnels.
  12. Lame

    La Composante Air belge

    Parce que les Américains ne veulent pas vendre des F-16V à la Belgique pour la forcer à acheter des F-35.
  13. Lame

    Les USA contre le reste du monde.

    Cela, c'est pour les liaisons maritimes. Et les pays eux-même, comment ils les ont tenu? L'Inde et l'Afrique du Sud n'ont pas été tenue par les flottes croissant au large, n'est-ce pas? Mes questions ne sont pas innocentes: ta réponse à la question 1 met en lumière certaines opportunités pour un conquistadore américain.
  14. [Ouverture mode C'est pas sorcier!] La régolithe, pour rappel, est la couche de matière meuble qui couvre la roche-mère d'un sol. La régolithe lunaire est pressentie comme matériel de construction des abris lunaires. A lire sur 3D native // L’impression 3D de régolithe lunaire, un moyen de conquérir la Lune? Le problème est qu'elle est potentiellement toxique. En fait, vu les problèmes qu'elle cause, elle tient plus de l'amiante que du sable. A lire sur Luxorion // La toxicité de la poussière lunaire Tout cela pour dire que les gisements de titane et d'Helium 3, il va falloir les mériter. [Fermeture mode C'est pas sorcier!]
  15. Lame

    Les USA contre le reste du monde.

    En fait, quels sont les intérêts des USA? C'est d'être approvisionné en dépit des embargos et de ne pas être envahis. Donc, je ne suis pas trop convaincu par un gros effort pour conquérir des territoires qu'il faut ensuite défendre. Pour reprendre l'analogie avec le Japon, ce n'est pas la conquête des îles qui l'a bloqué mais plutôt la destruction de leurs flottes et aviations par les sous-marins et l'aéronavale US. Le contrôle des îles étaient plutôt nécessaire à la sécurisation des lignes logistique, en vue de l'invasion du Japon. Je doute que les Américains euent été incapables de débarquer directement au Japon pour "couper la tête du serpent" s'ils l'avaient voulu. Concernant le scénario, il y peut-être trois questions à se poser avant de poursuivre: 1) Durant la Seconde Guerre Punique, pourquoi est-ce que les cités italiennes opprimées par Rome ne se rallient pas à Hannibal? 2) Comment les Britanniques ont-ils résisté au blocus napoléonien? 3) Comment les Britanniques ont-ils tenu leur empire?
  16. Lame

    Les USA contre le reste du monde.

    Une armée inspirée de l'USMC. En géopolitique, l'important c'est de gagner et les bonnes idées sont à tout le monde. En gros, Trump adopte et applique le programme de l'Expansionist Party? A lire sur le Blogue du Prof solidaire // Expansioniste Party
  17. Lame

    Capture de Predator (Yautja)

    C'est possible si tu coupes le bras qui contient la mininuke. Bon, ok je sors. On peut envisager de l'appâter avec des voyous, de l'immobiliser temporairement à l'aide d'un aimant et de le lui faire couler dessus du béton à prise rapide.
  18. Lame

    La Composante Air belge

    Et accessoirement, les pilotes formés pour piloter des F-35A pourront facilement passer sur les futurs F-35D. On peut supposer que les derniers problèmes de ses séries de prototypes, les F-35A opérationnels, auront été réglés. Source: La Libre.be Source: RTBF Au mieux, le F-35D sera disponible en 2035 ... si les Américains acceptent sa commercialisation. Quel dommage que les Belges ne puissent acheter des F-16 Vyper. En attendant, un possible expédiant serait un partenariat avec Israël pour transformer les F-35A belges en F-35I. Oui, les F-35 feront le job mais on peut se demander quel job et quand. Une évidence pour la Belgique d'il y a vingt ans. Aujourd'hui la question se pose: Participer aux opérations de quel OTAN? Et la question précédente porte tout son sens dès lors qu'il faut vendre le F-35 et ses coûts annexes aux contribuables belges.
  19. Lame

    Bonjour

    Hum. Nous sommes en principe sur un forum pluraliste. J'avais supposé qu'on ne me tiendrait pas rigueur d'être un cultiste de la personnalité de Peyo...
  20. Lame

    Le numérique dans l'UE

    En tant que Français, j'agrée à l'idée que l'Estonie n'est pas un pays parfait qui a tout réussi mieux que les autres. Après tout, c'est la Norvège et pas l'Estonie qui en tête du classement de l'IDHI. Pour ce qui est de la démocratie, la Suisse fait beaucoup mieux. Etait-ce mon propos d'ailleurs? Que chacun relise mon précédent message avant de tirer des conclusions hâtives. Ceci dit, l'Estonie a fait de gros effort pour développer la gouvernance et l'économique numériques et elle n'a pas bénéficié de subventions européennes spécifiques pour cela. Elle s'est simplement mieux débrouillé que les autres en matière numérique. En matière de digitalisation, elle est donc certainement plus exemplaire que la France qui n'est pas pour autant un pays aussi arriéré que ne le prétendent certains...dont beaucoup de Français. Outre le fait que la France est mieux doté qu'il n'y parait, elle s'abstient désormais de verser dans les effets de mode comme elle l'a fait avec la combinaison FELIN. Néanmoins, pour illustrer la performance de l'Estonie, ce pays minuscule est bien mieux placé que la France sur le marché numérique africain: - Pourquoi l'Estonie, reine européenne du numérique, se fait de nouveaux amis en Afrique - Et si, pour l’Afrique, la véritable école du développement était l’Estonie, ce petit pays où naissent les licornes ? - L'Estonie au secours du numérique béninois Autant dire que la Russie serait certainement très contente si l'Estonie intégrait, d'une façon ou d'une autre, l'Union Economique EurAsiatique et l'OTSC. Et une preuve de plus qu'il y a des leçons à tirer de l'étranger ... même s'il ne faut pas copier bêtement.
  21. Lame

    Le numérique dans l'UE

    La Belgique lance son "projet Artémis": Connexités: - Site de présentation de l'AI4 Belgium - PDF "Perception Intelligence Artificielle Naturellement, comme la France, la Belgique a du chemin à faire avant d'atteindre le niveau de l'Estonie, le "Poumon numérique" de l'UE.
  22. Cela dépend de l'objectif que l'on assigne aux pouvoirs publics. Est que le but des pouvoirs publics est de maximiser la croissance du PIB? Quel est le classement de l'Allemagne à l'indice IDHI? Le fait est que la productivité industrielle allemande baisse depuis 2017, conséquence d'une surexploitation de la population qui supporte de moins en moins ce traitement. Les Allemands commencent à réagir comme les Sud-Coréens. Ils commencent à se demander pourquoi ils doivent se tuer au travail? Pour permettre à des ministres de présenter de belles satistiques à des investisseurs étrangers? Et, eux, qu'en retirent-ils? Ce que l'on se paie à appeler un "emploi". Hum. Cela me fait penser au manga The Dungeon of Black Company. Surtout pour le personnage de Belza.
  23. Je suis d'accord avec toi Herciv mais précisons la nature de VOLT: ce n'est pas un parti pan-citoyens européens mais plutôt pan-institutions européennes. VOLT peut noyauter tous les échelons politiques du niveau communal au niveau européen pour imposer soutenir l'action des institutions européennes. La politique africaine de la France est perçue comme une anomalie coloniale par tous européistes qui soutient l'idée que les diplomaties nationales sont dépassées et qu'elle devrait par principe être remplacé par une diplomatie européenne commune, établie exclusivement par les institutions européennes sans participation des institutions nationales. C'est le gendre de réflexe natiophobe qui n'ont mené à rien et surtout pas à une défense européenne. La France peut difficilement être accusé d'être plus néocolonialiste en Afrique que la Chine, la Russie, les USA, la Belgique, le Portugal, l'Espagne ou ... l'UE. Et je me souviens encore de l'image peu flatteuse (et idiote) que l'on donnait de l'Union africaine dans les articles du Taurillon alors que l'on devrait s'inspirer un peu plus de la méthode de l'UA au vu des résultats. La France est attaquée d'autant plus durement par les européistes les plus conservateurs qu'elle milite de puis longtemps pour une Europe fédérale indépendante et sociale quand ils considèrent que la norme est le soutien à la constitution d'un Etat européen libéral, multirégional et aligné sur les USA. Pas étonnant qu'ils aient si longtemps cité le R-U en exemple alors qu'il s'est surtout illustré par son refus de participer aux différents projets européens et ses sabotages. Peut-être devraient-ils commencer à admettre la contradiction entre leur projet et l'attitude des institutions européennes qui ne cherchent absolument pas à créer un Etat européen, fut-ce-t-il aligné sur les USA. J'ai pour habitude de dire que l'on est citoyen européen avant tout quand on considère avant les citoyens européens de toute nationalité comme des citoyens européens avant tout. On est loin du compte. Les Allemands ont certainement été de meilleurs partenaires européens que le R-U. La vérité est que la RFA ne cherche pas à marginaliser la France: Tout le monde est en concurrence avec tout le monde dans le Colisée européen. La RFA cherche à tirer la couverture à soi comme tout le monde mais réussit mieux que les autres, donc suscite plus de critiques. Après quoi, si la France achète ses fusils à la RFA et passe pour un pays satellite de l'Allemagne dans certains pays, soyons honnête, ce n'est pas la faute de l'Allemagne. Et quand l'Allemagne s'opposaient aux propositions françaises en matière d'intégration européenne, qui était du côté français?
  24. Excellent, mais on ne peut pas y arriver avec la méthode employée jusqu'à présent. Il faut comprendre qu’au plan géopolitique, l’Union européenne n’est pas une fédération continentale mais plutôt une zone de libre-échange autogérée comme son ancêtre, le Zollverein de 1866. Au plan économique, le cadre institutionnel européen est un puissant système d’autogestion du marché unique, notamment vis-à-vis des pays du Pacte budgétaire. Au plan géopolitique, ce n’est pas un Etat fédéral apte à se substituer aux gouvernementaux nationaux et ne cherche pas à le devenir. « L’Europe politique » réclamée par les institutions européennes est un « zollverein » des régions, pas une vraie fédération. Cette situation entraîne deux effets néfastes : Premièrement, tout affaiblissement des Etats membres est réalisé au profit des acteurs du marché ou des USA, pas d’une hypothétique puissance commune : l’intégration « européenne » actuelle est une intégration anarchocapitaliste-atlantiste. Deuxièmement, la source de la puissance géopolitique des institutions européennes est la puissance des gouvernements nationaux. La faiblesse des Etats est alimentée par les nuisances et la faiblesse des institutions européennes. L’impuissance des institutions européennes est alimentée par la faiblesse des Etats et l’hostilité des populations accablées par l’ultralibéralisme. C’est un cercle vicieux. Les institutions européennes exercent donc une tutelle budgétaire, infligent des amendes, interdisent des fusions... mais n’offrent rien de ce que l’Etat fédéral américain apporte à ses Etats et ses administrés. En majorité, les citoyens veulent plus d’Europe mais pas celle qu’on leur impose. La solution ne consiste pas simplement à étendre les compétences de l’échelon européen et augmenter son budget : Les eurocrates sont hostiles aux Etats mais ne veulent pas gouverner. Leur conception de l’intérêt général, c’est la construction d’une Europe taillée sur mesure pour eux : aucun contre-pouvoir, aucune limitation de leur pouvoir normatif, aucune mission publique à leur charge. Comme expliqué plus haut, ils scient la branche sur laquelle ils sont assis en se mettant à dos la population. La solution, c’est l’instauration d’un confédéralisme spécialement conçu pour sortir du cercle vicieux afin de parer au plus pressé et créer une situation propice à l’institution d’une vraie fédération. L’intégration actuelle est pire que rien mais rien n’est pas l’alternative. Les Européens ont donc besoin d’une intégration axée sur les politique de soutien, pas sur la production de normes et le libre-échange. Ils ont besoin d’une démocratie européenne aussi étoffée que possible, pas de la lobbycratie que s’exerce par le biais de la comitologie. Ils ont besoin d’une Europe financé par un fond souverain et tout moyen non fiscaux, donc préservée de critiques incessantes découlant de la pression fiscale et des problèmes de dumping fiscal. C’est un régime confédéral qui supplée l’absence de fédération mais n’est pas la finalité de l’intégration ; Ne nous étendons pas sur les avantages civils offert par ce modèle. Intéressons-nous à la façon dont elle peut contribuer à une politique de défense commune sans imposer de contrainte aux Etats ou s’approprier leurs compétences. Quelques idées en vrac. Développement d’infrastructure scientifique de rupture Développer et acquérir un arsenal high tech coûte cher, en particulier en ce qui concerne les tanks et les avions. Mais ne peut-on réduire ce coût en mettant en œuvre des supercalculateurs quantiques et des systèmes experts appropriés ? La confédération peut créer des laboratoires appropriés pour booster techniquement la recherche militaire. Je ne parle pas du développement d’IAG ou même d’ASI qui poseraient de toute façon plus de problèmes qu’elles n’en résolvraient. Résolution du problème de babélisme. On ne peut faire mettre en œuvre une coalition militaire efficace sans langue commune. Dans l’Europe colonisé par les USA, cette langue est l’anglais. Dans l’Europe qui prend son destin en main, il faut trouver une alternative. La confédération peut soutenir les programmes de recherche visant à développer des dispositifs de traduction automatique portatif ou leurs équivalents. Elle peut promouvoir l’espéranto comme langue de coopération ou un bilinguisme anglais/espéranto inspiré du régime linguistique de l’Union indienne, tempéré par les technologies de traduction. On évite ainsi de (trop) promouvoir l’anglais, la langue du R-U sécessioniste et des USA chaque jour plus hostile. Aucun des Etats qui résistent à l’hégémonie américaine n’est anglophone. Rationalisation de la guerre infocentrée. En réaction au prestige médiatique généré par la Transformation, les Etats européens ont tous emboîté le pas aux USA en développant leur équivalent des combinaisons land warriors. L’Etat français est apparemment le seul qui ait réussi à mener son programme à terme avec les combinaisons FELIN et le seul aussi qui ait développé une alternative réaliste avec les smartphones du système Auxilium. La Confédération pourrait organiser une conférence pour mutualiser les connaissances en la matière et créer une technologie européenne de guerre infocentrée. En la combinant avec la technologie de traduction automatique, elle créerait une capacité de coordination de coalitions multilingues. Il faut aussi tenir compte des perspectives en matière de combat combiné avec des partisans locaux. Développement de la téléprésence militaire Le concept d’armée dronique est en train de redevenir à la mode. En faisant abstraction des points faibles des formations de drones, il faut tout de même se garder de soutenir le développement des drones au détriment de celui du développement des équipements utilisables par les humains avec pour effet qu’ils ne puissent plus effectuer certaines actions militaires que par l’entreprise d’un drone téléopéré. La confédération peut favoriser le développement d’androïde de téléprésence, c’est-à-dire de drones humanoïdes dotés de mensurations, d’une mobilité et de capacités de préhension humaines, donc aptes à utiliser l’équipement humain. Les exemplaires des forces armées seraient téléopérés essentiellement par des soldats en fin de carrière. Réflexions doctrinales La confédération ne doit pas se contenter de développer les équipements, elle doit également réfléchir à leur emploi. Elle peut donc organiser des think tanks pour établir des doctrines d’emploi des nouveaux équipements, tester les prototypes lors d’exercer, analyser le RETEX. Parallèlement, la confédération peut étudier la façon dont les technologies de tout niveau peuvent être employées pour appliquer certains doctrine telle que les principes de Sun Tzu et la Théorie de la Non bataille de Brossolet Le fil conducteur des propositions ci-dessus, c’est de réaliser tout ce qui facilite les interventions militaires communes plutôt que de réduire l’autonomie des Etats. Tout ce qui a été présenté plus haut peut être réalisé dans le cadre d’une coopération militaire entre les Etats et entre les Etats et leurs institutions communes. Ce n’est pas possible dans le cadre d’une intégration dominée par des gens qui se soucient surtout de déconstruire les Etats. Un confédéralisme bien conçu permettrait donc de recentrer l’intégration sur la coopération civile et militaire plutôt que la concurrence et l’anarchocapitalisme. Il n’empêcherait aucunement d’instaurer une fédération plus tard : il offre justement un cadre dans lequel on peut bâtir tout ce qui est nécessaire à cette fin. Et c'est un projet qui nécessite une propagande volontariste auprès de la population des autres Etats membres.
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