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Je parle bien sûr de la partie turque conquise militairement en 1974, devenue République Turque de Chypre du Nord et non reconnue par l'ONU. L'attribution des concessions et royalties des champs gaziers est déjà un casse tête, encore compliqué par l'apport de populations turques ces dernières années et par le désir impérialiste de l'actuel maître stambouliote. Une solution pacifique voire négociée ne semble pas être la voie la plus probable au vu des enjeux. La Grèce reste très proche de ses cousins helléniques dépossédés par la force et qui gèrent la plus grande partie de la flotte marchande grecque, comme sans doute les fortunes des plus riches citoyens grecs.
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Et tout cela sans parler de la situation particulière de Chypre, île contestée par la Grèce comme la Turquie, elle aussi située sur cet océan de gaz.
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La Grèce a actuellement 2 fers majeurs au feu : les gisements gaziers en mer, contestés par la Turquie, et par voie de conséquences une pression accrue de la part de cet allié otanien / ennemi intime et historique qui, en plus de sa part du gâteau gazier, souhaite reconquérir une partie de sa zone d'influence, soit l'ancien empire ottoman. Sont inclus dans cet objectif les structures pour exploiter / exporter cette ressource précieuse et convoitée : les US ont refusé de valider le pipe (gazoduc) East Med, commun à Israël et l'Egypte, pour des raisons de "risques sismiques trop importants" synonymes aussi de concurrence de leur propre gaz de schiste. Les infrastructures d'exploitation, de liquéfaction et terminaux offshore, moins onéreux, restent tributaires de technos majoritairement détenus par des entreprises US depuis que Technip / Coflexip ancien leader mondial français a été vendu sans conteste de notre actuel gouvernement à des boites US. D'autre part le déplacement de la capacité nucléaire US actuellement basée en Turquie (Incirlik je crois), et envisagée en Crête. L'achat de Rafales / FDI a procédé d'une première analyse de sécurisation des champs (et d'attribution aux exploitants, à laquelle Total est candidat, soutenu par l'Etat français). État français par ailleurs membre permanent du Conseil de Sécurité et seul membre doté de l'actuelle UE. Depuis les lignes ont bougé, et Technip a été vendue. Aujourd'hui la capacité d'investissement dans ces projets gaziers, et l'implication politique du changement majeur d'alliance nucléaire et stratégique dans la région, avec l'importance du contrôle du Bosphore, font que les US sont LE partenaire à séduire, d'où les projets F35 et Constellations. Sans garantir ni l'un ni l'autre, ces investissements autoriseraient une neutralité du shérif entre les deux potentiels belligérants, d'où l'autorisation de vente des F16 Viper par le Sénat à la Turquie... La Grèce joue donc la neutralité US et l'alliance européenne (en dépit de la position allemande équivoque) dans un billard à plusieurs bandes pour lequel le coût financier de la sécurité reste minime au regard du coût global des investissements et des conséquences sur la politique européenne de l'énergie pour les décennies à venir.
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Salut volatile migrateur, Comme beaucoup de marmar en France je suis, et suis resté polyvalent pont / machine aux plus hautes fonctions puisque vieux... Parfois détaché à terre j'ai toutefois cédé aux sirènes envoûtantes qui appellent ceux qui vont sur l'eau et je termine donc une belle carrière en navigant. Question littérature les classiques restent incontournables alors puisque nous sommes sur le fil britannique je ne peux que commencer par les Hornblower, fascinants. Si tu préfères les contemporains Moitessier à toujours été un modèle mais avec Bjorn Larsson tu découvriras un Cercle Celtique des plus passionnants. Bons voyages
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Je ne connais pas les procédures militaires, mais dans la Marmar il y a au moins une ancre (on l'appelle souvent "pioche" sur nos canots) dessaisie et prête à mouiller à chaque manœuvre, généralement celle du bord opposée au bord à quai, et qui part en 10s peut-être après l'ordre, le temps de desserrer le frein (préalablement testé avant de libérer le stoppeur, comme le crabotage du barbotin d'ailleurs). Donc c'est opérationnel en permanence, la seule limite étant la proximité d'un matelot par rapport au volant du frein, mais en l'occurrence la plage avant d'un chasseur de mine n'est pas très vaste. De même l'ensemble du matériel des plages (avant / arrière), échelle de pilote, coupée, porte lone ... est testé la veille de l'escale, et réparée évidemment au besoin. Je serais surpris que nos procédures soient différentes des votres.
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Avec un pilote il y aurait au moins eu une réaction, pas forcément salutaire ça va vite quand même, mais le pilote aurait réagi dès que ça partait en sucette et aurait demandé de mouiller. C'est l'avantage d'avoir des spécialistes de la manoeuvre, et pas des "généralistes " qui alternent les embarquements, postes à terre, écoles de guerre ou de spécialité, etc. Meme avec une solide expérience et un bon sens maritime, il y a des réflexes que seule la répétition affûte. Je ne serais pas surpris que le patron se soit focalisé sur sa commande machine défectueuse, et du coup en ait oublié tout le reste. Les règles de barre précisent que même lorsque l'abordage est inévitable tu dois tout tenter pour atténuer les conséquences. On constate pourtant, dans la plupart des cas lors des enquêtes accidents, qu'il ne se passe plus rien en passerelle juste avant le choc : les marins sont tétanisés parce que rien ne se passe comme ils voudraient (un accident survient généralement à la suite de petites erreurs humaines ou d'incidents mineurs et ça s'enchaîne). Seul un aguerrissement préalable (même en simulateur ça fonctionne, c'est du ressort de la psyché) permet de garder les idées claires quand le cerveau a tendance à figer. C'est pourquoi les entraînements et périodes à la mer sont si importantes pour une marine.
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La procédure standard en cas d'avarie propulsion c'est Arrêt d'Urgence moteur et mouille la pioche, qui lors d'une manœuvre portuaire est dessaisie et parée à mouiller, c'est pourquoi il y a le bosco et quelques matelots sur la plage avant. Visiblement il n'y a eu aucune décision de prise : c'est une faute. Il doit aussi y avoir un problème de communication puisque l'équipe plage avant quitte son poste et va voir ce qui se passe. Bref on a connu mieux de la part des gliches...
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Les houthis sont le labo des Iraniens, ils font l'école pour eux. Perturber le commerce mondial quand on en est soit même exclu est plutôt un plaisir, je suppose. Le faire pour pas cher doit être jouissif... C'est en cela que la dronisation des conflits est une révolution, du fait de la démocratisation des effets impossibles à produire par une puissance dite "faible", sans flotte pour la partie qui nous intéresse, mais ça marche aussi avec des structures sans force aérienne "forte" telle que communément admise. Alors ils testent armes, doctrines d'emploi, réactions adverses, temps et ports de récomplétion et soutien, etc. Ça c'est pour le domaine tactique. Pour le domaine stratégique ça fonctionne aussi : pour détruire une flotte il faut la rassembler et la concentrer. C'est bientôt le cas sur Bab El Mandeb. Ensuite viendront les armes capables de détruire des frégates, c'est l'étape d'après. En cela rien de neuf j'ai envie de dire : Churchill ne voulait pas d'un débarquement en Normandie sans avoir préalablement détruit la Luftwaffe. Celle-ci refusait le combat. Le bombardement des villes a obligé les pilotes allemands à défendre ce qu'ils avaient de plus cher, leurs femmes et leurs gosses, et la Luftwaffe a été détruite... c'est malheureusement comme ça la guerre. Ici on reproduit le schéma sur les détroits, en prévision sans doute du grand spectacle d'Ormuz. Les US s'adaptent : ils commencent à détruire les vedettes qui s'aventurent en mer. Le guidage final va être plus délicat, et le côté piraterie mercantile opportuniste va prendre un coup dans l'aile. Pour le reste ils sont comme nous : ils ont sans doute des vieux stocks qui se périment, des solutions nouvelles à tester, des articles à vendre et des stratégies a confirmer ou infirmer. Je dirais que le brouillage a sans doute aussi un rôle à jouer, même si ça paraît illusoire sur de telles distances : un cargo peu manœuvrant sans GPS ni AIS dans un fouilli de traffic contrebordier tu n'as même plus besoin de lui tirer dessus pour le mettre en difficulté... Bref ce qui sera validé au Yémen sera reproduit à la puissance 10 dans le Golfe Persique en cas de montée des tensions.
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Blocage des flux commerciaux Maritimes mondiaux
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Apparemment les US prennent le temps de la concertation la plus large possible pour réunir la coalition la plus large possible autour de la sécurisation des voies maritime. Le plus large possible ça va de l'Egypte à la Chine en passant par l'Inde, plus globalement tous les pays impactés par ce blocus imposé par l'Iran. Tant qu'il suffira de descendre des drones au large du Yémen ça pourrait tenir, c'est s'il faut aller taper sur Téhéran et sécuriser Ormuz le noeud du problème... En attendant le grand tour par Bon Espérance se banalise, même Cosco s'y met. Les AIS dysfonctionnent pas mal autour de Bab El Mandeb, et les primes d'assurance s'envolent. Le pétrole sera cher à Noël, et la reprise sera compliquée dans les chaînes logistiques des entreprises. L'embrasement régional n'est pas encore à l'ordre du jour. Un des maigres espoirs sera la mise à l'écart de beaucoup des économies dans la région : avec tous les cargos qui vont filer sur Madagascar depuis la Sonde (et réciproquement), la desserte du Proche Orient sera feederisée pour un paquet de temps. Ça peut potentiellement obliger certains à ouvrir les yeux... La Réunion, Maurice et Mada deviennent des places fortes de la nouvelle route de la soie- 1 995 réponses
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Compagnies Maritimes internationales organisation
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Actualités marines
Plus tard dans la journée, les MSC Alanya et MSC Panatium ont été attaqués. Italo-suisses donc, et les 3 premiers armateurs mondiaux, tous européens, attaqués au large du Yémen.... Les USA demandent une coalition de protection, alors que tout le monde sait que l'Iran est derrière tout cela, et que seul l'Occident est visé. Politiquement on voit qui déclare la guerre à qui, et quelle est la réponse. Les pavillons complaisants évitent le scandale international. C'est un jeu de dupes, l'Europe regarde la Hongrie. L'économie de guerre est une fiction. Une des solutions sera le grand tour par Bonne Espérance, en cas de généralisation des attaques. Le chaos économique est bien évidemment le but de manoeuvre. Ormuz reste libre de passage... -
Compagnies Maritimes internationales organisation
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Actualités marines
Nouvelles attaques sur le détroit de Bab El Mandeb. Hier jeudi 14 le Maersk Gibraltar, qui se rendait en Israël, aujourd'hui un Hapag-Lloyd qui transitait de Grèce vers Singapour, rien à voir avec Israël. Il y a 15 jours le CMA CGM Symi, le Central Park de Zodiac Maritime, le Ardmore Encounter (chimiquier), le Strinda (chimiquier), le Galaxy Leader (roulier), et d'autres qui ont signalé des attaques mises en échec par l'intervention de l'USS Mason entre autres... Résumons : donneurs d'ordres (ou affréteurs) danois, allemand, français, monégasque, américain (via les Bermudes),japonais... Les liens avec Israël qui s'éloignent de plus en plus, apparemment. Aucune attaque sur navires IRISL (Iran), UASC (EAU), COSCO ou CSCL (Chine), mais ne tirons pas de conclusions hâtives, d'autres compagnies occidentales n'ont pas été encore attaquées En tous cas dans une zone qui voit passer 40% du commerce mondial certaines compagnies se détournent, d'autres voient leurs primes d'assurance exploser. On arrive lentement mais sûrement dans le déni d'accès, ou l'embargo, avec des moyens ridicules de mises en œuvre, et qui vont coûter une fortune en termes de protection et d'assurance. Ça ne semble qu'un début. -
Les solutions low-cost actuellement validées sont quasi inexistantes pour les menaces yéménites. En revanche la base existe : la FDI est valide en option 16 et 32 silos, il y a donc de la place pour modifier les flotteurs 2 à 5 puisque les capteurs ont été validés semble-t-il pour gérer des attaques saturantes. Est-ce que le missile Mica déclassé AA est une solution ? En tous cas les conteneurs ne devraient pas poser beaucoup de problèmes d'intégration.
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Tu auras, comme l'assureur, le nom d'une société offshore des Bahamas ou une boîte de shipping à Londres. Pour le reste secret des affaires, mais on s'éloigne du fil
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La plupart du temps non. Fait un essai tu verras par toi même J'en parle un peu sur le fil compagnies maritimes dans actualités marine
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J'ai pas beaucoup plus d'informations, et pas celle là. D'expérience je peux juste affirmer qu'en zone grise on coupe et on éteint tout sauf les feux de navigation et le radar, en mode "bateau la guerre". Les équipages des navires attaqués ne savent sans doute pas qui est leur propriétaire réel, mais celui-ci peut aussi passer des consignes. De toutes manières les AIS vont rapidement dysfonctionner dans ces zones si ça commence à defourailler depuis la côte. Il n'empêche que le niveau d'information sur le propriétaire réel des navires attaqués dépasse de très loin ce qu'on peut trouver sur logiciels ouverts type "marine traffic" accessible à tous. Donc on peut s'interroger sur le / les donneurs d'ordres.
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Pour le renseignement, comme on en donne aux Ukrainiens, il ne paraît pas insensé que Russes, Chinois ou Iraniens fassent la même chose avec leurs proxys... Au pire ça permet de tester notre matériel et nos procédures, c'est de "bonne" guerre, et c'est toujours la guerre sous une autre forme. Il y a quand même 8 attaques de cargos en 2 semaines sur ces côtes. Aucun cargo appartenant à "l'autre bloc" soit dit en passant, même si tous battent les mêmes pavillons complaisants.
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Le besoin de PO en Manche n'est pas encore avéré, en revanche le survey des zones offshore (oil & gas - éolien) et des câbles sous-marins est désormais un réel besoin qui concerne notre quotidien et pour lesquels la MN n'avait quasiment jamais eu besoin de s'impliquer. Si on admet que les coques bretonnes reprendront les missions des A69 au large de Brest et dans le Golf de Guinée, pour schématiser, il faut aussi admettre que les besoins en Mer du Nord, Baltique, et jusqu'en mer de Norvège concerneront plutôt les coques normandes, en coalition avec nos alliés otaniens du nord de l'Europe. Il faudra bien aider si l'on souhaite garder notre part du marché, déjà (énergétique ou data), et surtout notre influence sur les décisions qui seront prises par un club de pays par ailleurs très soudé et qui n'ont pas vraiment une bonne opinion de notre peuple Alors on peut envoyer des frégates et des BSAM, comme c'est le cas actuellement, mais les premières manqueront ailleurs et les seconds masqueront de moins en moins notre dénuement, après avoir fièrement exprimé notre souhait de réinvestir ces contrées froides et difficiles sous une approche "scientifique" et d'exploration... Le PO devient une bonne jauge : navire à capacité militaire d'un coût maîtrisé, avec une RH maîtrisée là encore (côté français) et une approche duale qui laisse la mission principale de souveraineté à la nation hôte tout en intégrant une facilité à communiquer et à rendre des services à une flotte constituée. Ça va le rendre "indispensable" pour des pays qui, plus que nous, ont largement délaissé leur défense et concentré leurs moyens sur l'essentiel. Je précise duale parce qu'une partie de la mission peut être remplie par du civil, le survey, mais question com et intervention c'est pas le même niveau. Je rappelle à tout hasard que l'investissement majeur de la dernière décennie dans la région, Nord Stream, a été torpillé par une équipe de 4 ou 5 plongeurs en voilier. Les infrastructures françaises et européennes méritent donc d'être protégées, et pour cela le PO m'a tout l'air du candidat idéal : il sera copié à n'en pas douter.
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En théorie les FDI arrivent à compter de 2025 (début des essais fin 2023 pour la première puis 2 en service en 2025 et ça enchaîne). Donc les FLF changent de statut et deviennent PH en 2025 pour 2 d'entre elles, et ça enchaîne... Donc le trou capacitaire ne sera pas si important en dépit du retrait des A69, et le saut qualitatif est réel avec des FLF qui semblent avoir été plutôt bien entretenues.
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Je suppose que, comme d'habitude, on déshabillera les coques en fin de vie pour habiller les heureux élus qui iront au clash. En gros les leurres et brouilleurs des F70 feront 3 générations de canot pour finir sur PH, avec sans doute mise à niveau a minima, et ça permettra à certains vieux premiers maîtres de finir leur carrière sur le matériel de leur début Apres c'est pas forcément décornant : le matériel yéménite n'est qu'une copie à peine améliorée du matos basique soviétique des 70's, mâtiné de techno civile bricolée low cost chinois. C'est aussi pour ça que le dispendieux high-tech n'est pas une solution ...
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Je ne sais pas pour les MU90 sur H160, en tous cas l'ANL est prévu, avec pourquoi pas des rampes de lancement sur le roof, même si ça ne semble pas forcément pertinent !?! Entre logiciel hard kill torpille ou munition airbust évoluée (puisque celle contre menaces drones / hélicoptères est déjà validée), toutes les solutions actuellement programmées devraient aboutir au moment crucial où les PO entameront leurs essais, et où les FDI remplaceront les FLF qui feront encore quelques années. Cette montée incrémentale me paraît lente mais juste compte-tenu des moyens disponibles. Comme le disait justement @capmat les capacités fortes de communication (redondantes - satellites / L22 / autres ?) permettent d'économiser sans trop de conséquences sur les systèmes de guerre électronique, et sans inflation démesurée du nombre de marins à bord. C'est quand même pas fait pour aller au charbon... En tous cas l'intérêt d'un tel programme reste de bâtir une flotte en devenir autour de flotteurs plutôt imposants, en laissant à la recherche le soin de trouver des solutions cheap plus adaptées à nos budgets que l'empilement de moyens lourds difficilement supportables.
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À 128M€ la bête, comparé aux 50M€ de l'Astrolabe en 2015 certes (72m / 4000 T / 15 nds), ça devrait laisser quelques espoirs questions équipements prêts à être installés. D'ailleurs il ne manque pas grand chose : 1 lanceur Mistral et 2 TLT, plus quelques armes issues de l'AdT (MMP, Larinae) et le tour est joué. Ces navires seront toujours des patrouilleurs, pas des frégates... C'est surtout la mention d'une soute (torpille, missiles) qui confirmera ou pas le potentiel évolutif.
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La passerelle n'a pas l'air très haute : je ne pense pas qu'on dépasse de beaucoup les 5km d'horizon visuel.
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Ces bateaux sont des clochettes Capteurs dans toutes les dimensions, gros moyens de communication : c'est conçu pour rester sur zone longtemps dans de bonnes conditions, et se tirer dès que ça sent mauvais en prévenant tout le monde. De toutes manières avec 50 pax c'est difficile de faire mieux, et en embarquant des renforts Mistral, MMP et drones on augmente la bulle par delà l'horizon, c'est déjà ça, et on observe grâce au drone (voire avec l'helico). Vu le prix du canot c'est déjà bien, ça permet de former les jeunes et de remplacer pendant les cales sèches en outre-mer. Au pire si le moyen-orient s'embrase, avec blocage des détroits et canaux, on peut les positionner autour de l'Afrique pour sécuriser les lignes (Mayotte, La Reunion, Gabon, Côte d'Ivoire, Sénégal) : c'est pas technique, donc assez simple à maintenir en état sans infrastructure lourde. J'ai vu passer une propulsion diesel électrique, mais sans confirmation. Ça voudrait dire grosse autonomie en quasi stationnaire. 2 props donc autonome partout (pas besoin de remorqueurs). Pas de PSIM et un mât au-dessus de la passerelle : on mettra pas grand chose de plus dessus, donc pas mega évolutif techniquement parlant. 30 pax en capacité hôtelière supplémentaire donc plutôt souple en fonction des emplois envisagés. Si les moyens de mise à l'eau latérale sont intelligents on peut imaginer déployer des flotteurs variés, avec capacité d'emport et de stockage en interne accessibles depuis le hangar et la plate-forme arrière. L'illustration n'est pas claire la dessus mais ce n'est qu'une image. Et il reste de la place sur le roof...
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Compagnies Maritimes internationales organisation
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Actualités marines
Le transport de vrac (liquide ou sec) a toujours été plus morcelé, moins concentré je dirais, même si de grosses compagnies existent. La volatilité et la cyclicité du marché font que beaucoup d'acteurs vont et viennent au gré de leurs analyses et des prix d'entrée (prix des coques), avec des "cimetières marins" qui enflent et se vident en fonction de la demande (les tailles des coques, donc des lots, influent aussi indépendamment des cours des matières premières / raffinées). Mais globalement Maersk, par exemple, s'est plutôt retiré du marché (c'est plus complexe, mais ils n'affichent plus trop leurs couleurs sur les coques). Donc oui, c'est coque noire globalement pour tout le monde, et changements assez fréquents de propriétaires, noms, pavillons, etc. Tout cela est facilité par les montages offshore et la spécialisation de certaines compagnies de shipping : on peut aujourd'hui "jouer" sur ces marchés (spéculer peut aussi convenir) sans aucune compétence technique. Les marchands d'hommes et les boites de shipping conduisent les navires, les businessmen font des coups. Les grecs sont quand même très forts dans ce domaine, d'où la place du pavillon chypriote dans la black-list des complaisants. -
Alors les avions c'est pas ma spécialité, mais je n'y crois pas pour une bonne raison : au début de la guerre du Kosovo l'Italie avait refusé le survol de son territoire et l'accès a ses bases, ce qui avait totalement légitimé le principe du porte-avions (positionné en Adriatique). Par ailleurs je ne crois pas à l'avion pour assurer une permanence ou une escorte - surtout quand c'est loin et qu'il n'y a pas d'infrastructures fiables et accessibles à proximité. Enfin je ne crois pas à l'altruisme des états. Chacun défend ses intérêts. Les coopérations (Lybie, Golfe Persique) sont surtout motivées par manque de moyens individuels. Aussi si certaines problématiques concernent plusieurs pays, on constate parfois des degrés d'implication variables.