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Beachcomber

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Tout ce qui a été posté par Beachcomber

  1. Plus tard dans la journée, les MSC Alanya et MSC Panatium ont été attaqués. Italo-suisses donc, et les 3 premiers armateurs mondiaux, tous européens, attaqués au large du Yémen.... Les USA demandent une coalition de protection, alors que tout le monde sait que l'Iran est derrière tout cela, et que seul l'Occident est visé. Politiquement on voit qui déclare la guerre à qui, et quelle est la réponse. Les pavillons complaisants évitent le scandale international. C'est un jeu de dupes, l'Europe regarde la Hongrie. L'économie de guerre est une fiction. Une des solutions sera le grand tour par Bonne Espérance, en cas de généralisation des attaques. Le chaos économique est bien évidemment le but de manoeuvre. Ormuz reste libre de passage...
  2. Nouvelles attaques sur le détroit de Bab El Mandeb. Hier jeudi 14 le Maersk Gibraltar, qui se rendait en Israël, aujourd'hui un Hapag-Lloyd qui transitait de Grèce vers Singapour, rien à voir avec Israël. Il y a 15 jours le CMA CGM Symi, le Central Park de Zodiac Maritime, le Ardmore Encounter (chimiquier), le Strinda (chimiquier), le Galaxy Leader (roulier), et d'autres qui ont signalé des attaques mises en échec par l'intervention de l'USS Mason entre autres... Résumons : donneurs d'ordres (ou affréteurs) danois, allemand, français, monégasque, américain (via les Bermudes),japonais... Les liens avec Israël qui s'éloignent de plus en plus, apparemment. Aucune attaque sur navires IRISL (Iran), UASC (EAU), COSCO ou CSCL (Chine), mais ne tirons pas de conclusions hâtives, d'autres compagnies occidentales n'ont pas été encore attaquées En tous cas dans une zone qui voit passer 40% du commerce mondial certaines compagnies se détournent, d'autres voient leurs primes d'assurance exploser. On arrive lentement mais sûrement dans le déni d'accès, ou l'embargo, avec des moyens ridicules de mises en œuvre, et qui vont coûter une fortune en termes de protection et d'assurance. Ça ne semble qu'un début.
  3. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    Les solutions low-cost actuellement validées sont quasi inexistantes pour les menaces yéménites. En revanche la base existe : la FDI est valide en option 16 et 32 silos, il y a donc de la place pour modifier les flotteurs 2 à 5 puisque les capteurs ont été validés semble-t-il pour gérer des attaques saturantes. Est-ce que le missile Mica déclassé AA est une solution ? En tous cas les conteneurs ne devraient pas poser beaucoup de problèmes d'intégration.
  4. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    Tu auras, comme l'assureur, le nom d'une société offshore des Bahamas ou une boîte de shipping à Londres. Pour le reste secret des affaires, mais on s'éloigne du fil
  5. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    La plupart du temps non. Fait un essai tu verras par toi même J'en parle un peu sur le fil compagnies maritimes dans actualités marine
  6. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    J'ai pas beaucoup plus d'informations, et pas celle là. D'expérience je peux juste affirmer qu'en zone grise on coupe et on éteint tout sauf les feux de navigation et le radar, en mode "bateau la guerre". Les équipages des navires attaqués ne savent sans doute pas qui est leur propriétaire réel, mais celui-ci peut aussi passer des consignes. De toutes manières les AIS vont rapidement dysfonctionner dans ces zones si ça commence à defourailler depuis la côte. Il n'empêche que le niveau d'information sur le propriétaire réel des navires attaqués dépasse de très loin ce qu'on peut trouver sur logiciels ouverts type "marine traffic" accessible à tous. Donc on peut s'interroger sur le / les donneurs d'ordres.
  7. Beachcomber

    Les Frégates de la Royale

    Pour le renseignement, comme on en donne aux Ukrainiens, il ne paraît pas insensé que Russes, Chinois ou Iraniens fassent la même chose avec leurs proxys... Au pire ça permet de tester notre matériel et nos procédures, c'est de "bonne" guerre, et c'est toujours la guerre sous une autre forme. Il y a quand même 8 attaques de cargos en 2 semaines sur ces côtes. Aucun cargo appartenant à "l'autre bloc" soit dit en passant, même si tous battent les mêmes pavillons complaisants.
  8. Le besoin de PO en Manche n'est pas encore avéré, en revanche le survey des zones offshore (oil & gas - éolien) et des câbles sous-marins est désormais un réel besoin qui concerne notre quotidien et pour lesquels la MN n'avait quasiment jamais eu besoin de s'impliquer. Si on admet que les coques bretonnes reprendront les missions des A69 au large de Brest et dans le Golf de Guinée, pour schématiser, il faut aussi admettre que les besoins en Mer du Nord, Baltique, et jusqu'en mer de Norvège concerneront plutôt les coques normandes, en coalition avec nos alliés otaniens du nord de l'Europe. Il faudra bien aider si l'on souhaite garder notre part du marché, déjà (énergétique ou data), et surtout notre influence sur les décisions qui seront prises par un club de pays par ailleurs très soudé et qui n'ont pas vraiment une bonne opinion de notre peuple Alors on peut envoyer des frégates et des BSAM, comme c'est le cas actuellement, mais les premières manqueront ailleurs et les seconds masqueront de moins en moins notre dénuement, après avoir fièrement exprimé notre souhait de réinvestir ces contrées froides et difficiles sous une approche "scientifique" et d'exploration... Le PO devient une bonne jauge : navire à capacité militaire d'un coût maîtrisé, avec une RH maîtrisée là encore (côté français) et une approche duale qui laisse la mission principale de souveraineté à la nation hôte tout en intégrant une facilité à communiquer et à rendre des services à une flotte constituée. Ça va le rendre "indispensable" pour des pays qui, plus que nous, ont largement délaissé leur défense et concentré leurs moyens sur l'essentiel. Je précise duale parce qu'une partie de la mission peut être remplie par du civil, le survey, mais question com et intervention c'est pas le même niveau. Je rappelle à tout hasard que l'investissement majeur de la dernière décennie dans la région, Nord Stream, a été torpillé par une équipe de 4 ou 5 plongeurs en voilier. Les infrastructures françaises et européennes méritent donc d'être protégées, et pour cela le PO m'a tout l'air du candidat idéal : il sera copié à n'en pas douter.
  9. En théorie les FDI arrivent à compter de 2025 (début des essais fin 2023 pour la première puis 2 en service en 2025 et ça enchaîne). Donc les FLF changent de statut et deviennent PH en 2025 pour 2 d'entre elles, et ça enchaîne... Donc le trou capacitaire ne sera pas si important en dépit du retrait des A69, et le saut qualitatif est réel avec des FLF qui semblent avoir été plutôt bien entretenues.
  10. Je suppose que, comme d'habitude, on déshabillera les coques en fin de vie pour habiller les heureux élus qui iront au clash. En gros les leurres et brouilleurs des F70 feront 3 générations de canot pour finir sur PH, avec sans doute mise à niveau a minima, et ça permettra à certains vieux premiers maîtres de finir leur carrière sur le matériel de leur début Apres c'est pas forcément décornant : le matériel yéménite n'est qu'une copie à peine améliorée du matos basique soviétique des 70's, mâtiné de techno civile bricolée low cost chinois. C'est aussi pour ça que le dispendieux high-tech n'est pas une solution ...
  11. Je ne sais pas pour les MU90 sur H160, en tous cas l'ANL est prévu, avec pourquoi pas des rampes de lancement sur le roof, même si ça ne semble pas forcément pertinent !?! Entre logiciel hard kill torpille ou munition airbust évoluée (puisque celle contre menaces drones / hélicoptères est déjà validée), toutes les solutions actuellement programmées devraient aboutir au moment crucial où les PO entameront leurs essais, et où les FDI remplaceront les FLF qui feront encore quelques années. Cette montée incrémentale me paraît lente mais juste compte-tenu des moyens disponibles. Comme le disait justement @capmat les capacités fortes de communication (redondantes - satellites / L22 / autres ?) permettent d'économiser sans trop de conséquences sur les systèmes de guerre électronique, et sans inflation démesurée du nombre de marins à bord. C'est quand même pas fait pour aller au charbon... En tous cas l'intérêt d'un tel programme reste de bâtir une flotte en devenir autour de flotteurs plutôt imposants, en laissant à la recherche le soin de trouver des solutions cheap plus adaptées à nos budgets que l'empilement de moyens lourds difficilement supportables.
  12. À 128M€ la bête, comparé aux 50M€ de l'Astrolabe en 2015 certes (72m / 4000 T / 15 nds), ça devrait laisser quelques espoirs questions équipements prêts à être installés. D'ailleurs il ne manque pas grand chose : 1 lanceur Mistral et 2 TLT, plus quelques armes issues de l'AdT (MMP, Larinae) et le tour est joué. Ces navires seront toujours des patrouilleurs, pas des frégates... C'est surtout la mention d'une soute (torpille, missiles) qui confirmera ou pas le potentiel évolutif.
  13. La passerelle n'a pas l'air très haute : je ne pense pas qu'on dépasse de beaucoup les 5km d'horizon visuel.
  14. Ces bateaux sont des clochettes Capteurs dans toutes les dimensions, gros moyens de communication : c'est conçu pour rester sur zone longtemps dans de bonnes conditions, et se tirer dès que ça sent mauvais en prévenant tout le monde. De toutes manières avec 50 pax c'est difficile de faire mieux, et en embarquant des renforts Mistral, MMP et drones on augmente la bulle par delà l'horizon, c'est déjà ça, et on observe grâce au drone (voire avec l'helico). Vu le prix du canot c'est déjà bien, ça permet de former les jeunes et de remplacer pendant les cales sèches en outre-mer. Au pire si le moyen-orient s'embrase, avec blocage des détroits et canaux, on peut les positionner autour de l'Afrique pour sécuriser les lignes (Mayotte, La Reunion, Gabon, Côte d'Ivoire, Sénégal) : c'est pas technique, donc assez simple à maintenir en état sans infrastructure lourde. J'ai vu passer une propulsion diesel électrique, mais sans confirmation. Ça voudrait dire grosse autonomie en quasi stationnaire. 2 props donc autonome partout (pas besoin de remorqueurs). Pas de PSIM et un mât au-dessus de la passerelle : on mettra pas grand chose de plus dessus, donc pas mega évolutif techniquement parlant. 30 pax en capacité hôtelière supplémentaire donc plutôt souple en fonction des emplois envisagés. Si les moyens de mise à l'eau latérale sont intelligents on peut imaginer déployer des flotteurs variés, avec capacité d'emport et de stockage en interne accessibles depuis le hangar et la plate-forme arrière. L'illustration n'est pas claire la dessus mais ce n'est qu'une image. Et il reste de la place sur le roof...
  15. Le transport de vrac (liquide ou sec) a toujours été plus morcelé, moins concentré je dirais, même si de grosses compagnies existent. La volatilité et la cyclicité du marché font que beaucoup d'acteurs vont et viennent au gré de leurs analyses et des prix d'entrée (prix des coques), avec des "cimetières marins" qui enflent et se vident en fonction de la demande (les tailles des coques, donc des lots, influent aussi indépendamment des cours des matières premières / raffinées). Mais globalement Maersk, par exemple, s'est plutôt retiré du marché (c'est plus complexe, mais ils n'affichent plus trop leurs couleurs sur les coques). Donc oui, c'est coque noire globalement pour tout le monde, et changements assez fréquents de propriétaires, noms, pavillons, etc. Tout cela est facilité par les montages offshore et la spécialisation de certaines compagnies de shipping : on peut aujourd'hui "jouer" sur ces marchés (spéculer peut aussi convenir) sans aucune compétence technique. Les marchands d'hommes et les boites de shipping conduisent les navires, les businessmen font des coups. Les grecs sont quand même très forts dans ce domaine, d'où la place du pavillon chypriote dans la black-list des complaisants.
  16. Beachcomber

    Marina militare

    Alors les avions c'est pas ma spécialité, mais je n'y crois pas pour une bonne raison : au début de la guerre du Kosovo l'Italie avait refusé le survol de son territoire et l'accès a ses bases, ce qui avait totalement légitimé le principe du porte-avions (positionné en Adriatique). Par ailleurs je ne crois pas à l'avion pour assurer une permanence ou une escorte - surtout quand c'est loin et qu'il n'y a pas d'infrastructures fiables et accessibles à proximité. Enfin je ne crois pas à l'altruisme des états. Chacun défend ses intérêts. Les coopérations (Lybie, Golfe Persique) sont surtout motivées par manque de moyens individuels. Aussi si certaines problématiques concernent plusieurs pays, on constate parfois des degrés d'implication variables.
  17. "Galaxy Leader" Petite note personnelle pour ceux qui connaissent mal les rouages du transport maritime international. C'est un roulier (car carrier) battant pavillon Bahamas et navigant pour la compagnie nippone NYK (affrètement coque nue à long terme vraisemblablement). 25 marins de 5 nationalités différentes à bord, classique, capitaine et second bulgares (pays membre OTAN, donc). Proprietaire israélien, c'est pourquoi ce cargo a été piraté, caché "as usual" je suppose derrière une cascade de sociétés offshores, chacune ayant son rôle c'est pas pour s'amuser. Géré par une entreprise de shipping londonienne, avec vraisemblablement plusieurs marchands d'hommes pour l'équipage. Pourquoi plusieurs sociétés en cascade ? Écran, offshore, fiscalement optimisée : chacune a son rôle, d'échapper à l'impôt comme aux contraintes, responsabilités et saisies, et souvent en double comme ça on vend une entité déjà structurée plutôt qu'un bateau autour duquel il faut tout réorganiser (sociétés, contrats, etc.). En cas de grosse chasse ça permet l'effet cerf-volant : on coupe le fil, ça fait au moins gagner du temps. C'est un fonctionnement classique du shipping international, je n'ai personnellement aucune info particulière sur ce cas précis, mais ça pose quand même des questions : remonter ce genre de lien jusqu'au propriétaire réel, a fortiori quand il est israélien avec de bonnes raisons d'éviter la publicité autour de ses bateaux, ça suppose un réseau un peu plus évolué qu'une bande de pirates houtis sur leur plage. C'est donc une grosse opération. Ensuite l'effet sur le shipping mondial et l'assurance : un assureur couvre un navire, sans chercher le propriétaire réel, et pour des risques précis. Les tankers assurés en Occident ne passent plus le Bosphore depuis 2 ans, par exemple. Les primes sont un moyen d'interdire une zone tout aussi efficace qu'une arme. En cas d'envolée des primes ça touchera tout ce qui flotte. L'assurance n'étant pas obligatoire un "ciblage" des proies permet d'impacter lourdement certaines compagnies, certains blocs. Après plusieurs incidents le long de ses côtes le Yémen s'enfonce un peu plus encore dans sa vocation de zone grise au service de l'Iran. Avec pour proches voisins le Soudan, l'Erythree et la Somalie ça fait un paquet de miles sans friendly access dans la région, et pas beaucoup d'espace pour naviguer. Pour conclure, si ce cas pour l'instant "unique" ne va pas changer la face du monde, les implications financières et politiques (en fonction des nationalités de l'équipage) vont aller bien au-delà du simple fait divers lié à l'arraisonnement d'un cargo parmi des milliers d'autres.
  18. Beachcomber

    Marina militare

    Ce ne sont des problèmes que si on se réfère aux zones de déploiement : excepté les soums russes en Medor, égyptiens autour de Suez, et algériens autour de Gibraltar, la composante sous-marine hors OTAN est quasi inexistante du Moyen-Orient à Gibraltar. Si on admet que la Baltique ne concerne que de très loin la MM, il reste dans le giron italien la flotte sud russe, la flotte égyptienne aujourd'hui amie, et la flotte algérienne : largement à la mesure d'une coalition européenne dans laquelle la MM prendrait sa part. Si on considère comme "acquis" la construction des croiseurs en projet (et l'Italie tient ses programmes contrairement à d'autres nations), l'escorte AA des navires en projet est assurée par delà la Méditerranée. La position turque est évidemment un sujet de préoccupation, surtout des points de vues grecs et français. La position d'équilibre italienne ne la place pas dans de tels dilemmes. Bref le développement de la MM est une décision logique, rationnelle et rassurante (pour elle-même et pour l'Europe) compte-tenu de l'absence de voisin belliqueux à ses frontières. J'ai envie d'ajouter que seul son positionnement politique (ou son absence de positionnement pour être plus clair) a été et pourrait redevenir un problème en cas d'embrasement des Balkans. Comme toujours, la meilleur arme sans mode d'emploi et sans volonté politique s'avère inefficace. Son système politique est sans doute le talon d'Achille italien.
  19. Beachcomber

    Marina militare

    Cette montée en puissance me surprend assez peu. De mon point de vue la MM s'adapte à l'effacement du droit international au profit de la force en reprenant les vieilles recettes gênoises ou vénitiennes qui ont fait la force et la grandeur de l'Italie dans un passé pas si lointain. 1- comme tu l'as dit, et à l'instar de la plupart des pays européens, l'Italie dépend du vaste monde pour ses matières premières, et ses échanges commerciaux plus globalement. Les zones grises, états faillis et autres verrous potentiellement aux mains de chefs de guerre ou autres organisations violentes étant amenés à se multiplier, la capacité à projeter la force va devenir essentielle pour maintenir le rang d'une nation, ainsi que son potentiel économique. 2- l'Italie prend le virage de la dronisation avec un navire de projection à moindre coût qu'un PA, et c'est doublement intéressant du point de vue opérationnel et financier, comme du point de vue commercial. 3- il y a pas de mal à s'inspirer de ce qui se fait bien ailleurs : la formation, a l'instar des missions JdA, partir loin longtemps avec un maximum de capacités et d'interactions. Je remarque que la MN a à peu près les mêmes réflexions : elle "préfère" les grosses barques sous-équipées aux petits canots mieux lotis mais courts sur pattes (a iso budget). Si l'on admet que la Pax America va se concentrer sur le Pacifique, et dans une moindre mesure le Moyen Orient, l'Europe devra se concentrer sur sa géographie proche, soit du Moyen Orient à la Baltique en contournant le continent africain.
  20. Désolé je ne connaissais pas cette dénomination ;-)
  21. Usuellement dans toutes les formes on trouve un collecteur eau de mer pour raccorder le circuit incendie du bord. Question de sécurité, c'est plus simple que d'amener des manches partout.
  22. C'est vrai, je m'en faisais la réflexion après avoir posté Autres réflexions du même tonneau : le design de coque est globalement commun, ok. Chaque chantier ayant ses propres sous-traitants, il est probable que la tuyauterie, le câblage, le gainage (ventilation machine, clim), le choix des pompes et autres auxiliaires soient "fléchés" mais laissés libres à chacun. La motorisation semble être plus ou moins identique, pas forcément technique puisque pour certains ce seront des patrouilleurs (donc on doit pouvoir oublier la discrétion thermique aux échappements, par exemple). Les parties hôtelières vont dépendre du nombre de marins, et de la mission allouée à chaque coque, donc là aussi décision souveraine. En fait il n'y a pas grand-chose à rogner question coûts fixes. Côté français, il est probable que le développement du PSIM spécifique s'appuie sur celui des Gowind et serve à celui des PO (probablement quasi identique en contenu). Je constate que la version française est quand même plus évolutive que les autres, rapport à la taille du flotteur et à l'avantage du mât unique. Donc à part la mise en commun des entrailles (coque / machine / sécurité incendie & envahissement), ce qui est tout de même important, mais pas révolutionnaire non plus, et bien je ne vois pas l'interêt (financier en tous cas - a part de dire "I want my money back") de la coopération
  23. Jolie photo de famille, merci à @gianks Je suis assez surpris par ce que je déduis de ce cliché. Les poupes et proues semblent identiques, avec assez peu de place pour un système VLS conséquent donc on est bien sur du second rang. La poupe semble assez haute pour laisser la place à un VDS, voire un système de rampe. Les cheminées semblent identiques en taille et en système de ventilation, ce qui laisse supposer une motorisation quasi-identique sur chaque coque. En fait au jeu des différences il n'y a que la taille (espace entre le rideau et la cheminée, et taille du hangar) et la mâture qui soient visuellement différents (et l'artillerie secondaire, évidemment). NG n'a donc pas vendu son PSIM, et apparemment les italiens ont vendus leurs radars aux grecs. Il en résulte pour les "purs méditerranéens" une double mâture avec plateforme entre cheminées, apparemment.t Mâture unique pour les "atlantiques". Une des conséquences de cette architecture est la possibilité pour les atlantiques d'installer ultérieurement un laser, par exemple, à l'emplacement de ce deuxième mât, chose qui sera plus compliquée pour les méditerranéens. Français et grecs ont donc apparemment la version allongée, ce qui paraît logique au vue des demandes initiales. Je suis surpris qu'on arrive à spécialiser à ce point un navire avec seulement 2 tranches jumboïsées. On verra à la publication des specs les autres différences.
  24. De ce que j'ai pu voir des premières esquisses ou vues d'artistes (pas de photo désolé), le design est un mix des corvettes quatari et Gowind. Des annonces faites (architecture ouverte plug and play), j'en déduis que l'Italie va s'octroyer l'artillerie et les radars dans une certaine mesure, et proposer Marte et Marte-ER. La France va placer son PSIM (idéal pour remplissage avec ce que l'on choisi comme radar et électronique), ses sonars (coque et captas2), et va proposer Exocet, Mica et Mistral, solutions de propulsion (MTU St Nazaire). Vestdavit va imposer ses solutions de levage. Chaque pays va proposer son électronicien. Les tranches peuvent être construites dans différents chantiers et assemblées localement. Les torpilles MU 90 semblent être une évidence. L'hélicoptère sera choisi individuellement, le drone aussi. L'innovation, de mon point de vue, tournera autour des armes à énergie dirigée, avec emplacement prévu à cet effet (ou CIWS ou autre - artillerie secondaire). L'intérêt c'est que si une solution innovante s'avère efficace elle est duplicable rapidement chez tout le monde. C'est intelligent pour travailler ensemble. La baston va concerner le CMS, avec des intérêts très divergents si on le veut évolutif... Tout ça me parait de bon sens et globalement équilibré.
  25. Je serais plus optimiste : le long-range, il n'y a que nous, donc solution quasi souveraine avec financement partiel des études par l'UE. La participation à un programme plus vaste permet, en échangeant un peu les solutions, d'imposer nos industriels dans les solutions étrangères (éviter de systématiser des solutions ASM autres quand les produits français sont meilleurs par exemple). Donc ça semble industriellement globalement positif, même si c'est plus complexe à gérer qu'une solution nationale. L'avantage pour la Marine c'est que ce type de collaboration européenne glisse rarement, surtout quand les partenaires ont aussi des besoins, donc les politiques s'y tiennent, ce qui n'est pas le cas du programme Batsimar devenu PAG POM PO suite à moult ajournements.... Le design financé UE ne sera pas facturé plusieurs fois au client captif (la MN en France). Aussi le design long-range finira peut-être par intéresser quelqu'un à l'international !?! Dans ce cas c'est tout bénef pour NG et les autres industriels français. Nous avons beau avoir des besoins particuliers, la situation géopolitique mondiale instable impactera l'UE comme les autres continents, et les besoins au long cours apparaîtront pour tout le monde à un moment ou a un autre...
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