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Il faut différencier TE à quai et hauteur d'eau dans les passes. A Papeete ça change pas grand chose, le marnage est faible (moins d'1m en général quels que soient les coefficients de marée), ailleurs ça change tout. En Atlantique / Manche / Mer du Nord par exemple, où les marnages peuvent atteindre les 7/8m, les ports privilégient les souilles (trous devant les quais) au creusement des accès : les navires lourds entrent et sortent au plein, et ça permet de n'avoir à creuser que devant le quai. L'inconvenient c'est que le navire est bloqué à basse mer - c'est pas dérangeant pour un cargo - ça change tout pour un bateau gris C'est d'ailleurs (de mon point de vue) le seul intérêt des missiles hypersoniques ballistiques : taper un navire bloqué à quai (presque 12h entre chaque marée) - en pleine mer je reste dubitatif.... Et même à quai il reste des solutions : si tu gardes des remorqueurs capelés toute l'escale (c'est fréquent au pétrole et au gaz) avec des lamaneurs parés à découper tes amarres, en quelques minutes tu peux déplacer un navire de quelques dizaines de mètres : insuffisant en cas de guidage terminal, mais efficace sur coordonnées GPS.
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L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
C'est ce que prétendaient les milieux dit "conservateurs". Les milieux "progressistes" dénonçaient la main-mise d'ingénieurs d'un certain corps qui se promotionnaient de gares en ports et en aéroports sans apporter de plus- value aux institutions qu'ils prétendaient diriger. La cour des comptes à pointé le virage complètement raté du conteneur par les élites du moment. Depuis la privatisation des quais les acteurs n'ont pas changé et ça marche, donc la vérité est sans doute un peu au milieu de tout ça... -
L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Sans rentrer dans les polémiques stériles et politiques, je dirais que l'exemple français de gestion des ports par l'état a montré toute l'incurie du concept En revanche, si ça fonctionne beaucoup mieux depuis que les concessions ont été accordées au secteur privé, la limite du raisonnement tient dans le côté "entreprise à but lucratif apolitique et respectueuse des lois" que nos démocraties accordent au terme "secteur privé". La réalité des investissements réalisés démontre souvent un tout autre but. -
L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
C'est vrai, mais tu chipotes alors que je sais que tu as compris le global du raisonnement J'ai fait pas mal d'escales dans ma carrière, et je t'assure que les terminaux privés sont de plus en plus fréquents. L'UE s'inquiète de cette perte de souveraineté dans les infrastructures du continent (investissements chinois essentiellement) et a prévu de limiter la casse avec un fonds spécial pour éviter la prédation dans les pays à risque (essentiellement sud-est européen de mémoire). La Chine pratique ce genre de prédation, mais certains fonds souverains des monarchies du Golf aussi. Je pense que ces formes de conflictualité, économique et logistique, associées au cyber et à l'informationnel, permettent de perturber une démocratie presqu'aussi effacement qu'en déployant des armes... -
L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
En fait c'est "culturel" et multifactoriel chez nous (Colbert, pouvoir centralisé vertical, importance des "services et biens" publics, etc.), mais ça ne t'étonnes pas parce que tu es franco-centré (c'est pas un reproche juste un constat ). En Grèce, qui n'est pas si loin et en tension avec un de ses voisins, le simple fait d'avoir vendu Le Pirée à des intérêts chinois implique qu'en cas de conflit tu fais sans cette infrastructure, à priori. Pour les pays ultra-libéraux qui donnent des leçons à tout le monde le simple fait d'avoir céder le service portuaire maritime a des multinationales privées opérant sous pavillon complaisant implique qu'en cas de besoin tu dois négocier un contrat pour avoir le service demandé, et que si ça ne correspond pas aux intérêts des dirigeants c'est dommage ou très long et très cher pour toi... En France on a gardé un certain nombre de services maritimes au pavillon 1er registre, donc réquisitionnables sans délais, et de lois structurantes qui permettent un tel fonctionnement avec des entreprises "stratégiques" terriennes qui autorisent ce que tu considère comme un fonctionnement normal. Les routes de la soie chinoise, par exemple, sont faites pour se libérer de l'interventionnisme étatique qui pourrait leur être préjudiciable. C'est tout le problème de l'accord en cours aux îles Salomon d'ailleurs. Pour être définitivement HS je dirais que l'annonce allemande d'un plan a 100 Milliards d'euros pour sa défense est très impressionnant, mais cette défense restera dépendante des compromis bancals (en terme de politique étrangère) d'un Bundestag sans majorité : avoir des gros flingues c'est bien, mais avoir des moyens limités avec une chaîne de décision et d'action efficace c'est mieux (de mon point de vue). -
L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
D'expérience ce n'est pas vraiment comme ça que je l'ai vécu, mais sans aucune connaissance précise des rouages en action. Juste pour donner un exemple : expédition "militaire" à l'arraché en territoire ultramarin - le préfet (PREMAR ?) dit au capitaine du port de commerce : j'ai besoin de 800m de linéaire de quai et 3 grues à telle date, au souteurs : j'ai besoin de 800 m3 de GO ce même jour, à la compagnie de vedettes inter-îles : j'ai besoin que tu transporte 500 pax d'ici à là telle date, au transporteur : j'ai besoin de ton cabotou pour suivre les vedettes, etc., etc. (tu peux rajouter des navires de pêche, de travaux subaquatiques et autre génie maritime) Meme si ce jour-là était prévue de longue date l'escale inaugurale du dernier paquebot du plus gros croisiériste de l'archipel, avec réservations payées rubis sur l'ongle, aucun des intervenants cités précédemment n'aura le pouvoir de s'opposer à la décision du préfet en charge. Bien sûr ce genre de décision ne se prend pas à la légère et personne ne s'imaginera la prendre en temps normal. Mais en cas d'urgence il n'y aura pas le moindre début de contestation de la plupart des intervenants cités. -
L'action de l'Etat en mer, Douane, Police, Gendarmerie, Aff. Mar. et aussi... MN
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
@Scarabé et @Fusilier Pour revenir sur la discussion Indopacifique dans un fil plus adapté, je disais que les PREMAR avaient des prérogatives bien plus étendues que ce que le grand public peut observer en temps de paix, et qui se limite souvent à la sauvegarde de la vie humaine en mer et à la protection de l'environnement. D'ailleurs ce n'est pas anecdotique si un ancien FS (l'amiral Isnard pour ne pas le citer) avait été désigné PREMAR MED a un moment où la tension jihadiste était plutôt forte. Pour avoir fait un peu d'AEM dans différentes sociétés privées (certaines contractualisées, d'autres affrétées au spot), je peux vous garantir que la gamme des intervenants était large et pas uniquement maritime. Les contrats de confidentialité qu'on avait alors signé m'interdisent d'en rajouter (et de toutes manières ça n'apporterait rien au débat), mais le dispositif mis en place était huilé, coordonné depuis les différentes amirautés en charge, et contrôlé à bord par un officier MN qui s'assurait de la com et surtout qu'on respecte la confidentialité des opérations. Tout ça pour dire qu'en cas d'urgence la possibilité de réquisition est utilisée, même si souvent le contrat de gré à gré est privilégié. La dessus les rouages dépassent un peu mon expérience, mais du point de vue opérationnel les intervenants ne se posent pas de questions : les officiers marmar sont formés dans des écoles militaires (statutairement, puisque personne n'y porte l'uniforme hors cérémonies de gala), et étaient incorporés d'office dans la MN lors du service national (avec les lieutenants de pêche d'ailleurs), et globalement quand le PREMAR appelle on ne se pose pas de question - on exécute, les services juridiques et commerciaux négocient de leur côté. Pour finir sur l'indopacifique, il me semble donc que les amiraux en charge peuvent tout à fait préempter les infrastructures et personnels des entreprises des iles qu'ils administrent, et les utiliser selon leurs besoins. Militairement parlant l'impact est quasi nul, mais pour le volet intendance ça change tout... -
Modular and Multirole Patrol Corvette" (MMPC) - Anciennement (EPC)
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de herciv dans Europe
Ok, merci pour les infos. Je pense que les prérogatives d'un PREMAR dépassent de très loin les habituelles fonctions qu'on lui connaît en temps de paix. Pas de problème pour le changement de fil -
Modular and Multirole Patrol Corvette" (MMPC) - Anciennement (EPC)
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de herciv dans Europe
Petite question si vous arrivez à chercher mieux que moi : Alindien et Alpaci pourraient-ils cumuler la casquette de PREMAR dans leurs zones respectives en cas de besoin ? Si c'était effectivement le cas, en plus des moyens militaires de leurs zones, ils disposeraient des moyens et infrastructures civils maritimes et paramaritimes des DromTom concernés et ça change le braquet question efficacité (même si les préfets locaux sont habitués à travailler avec les Comsup). J'ai cru comprendre que les Comsup locaux étaient AdT. La casquette PREMAR a l'énorme avantage de cumuler le politique et le militaire dans une cohérence toute colbertienne qui a fait ses preuves. -
Je pensais aussi une numérisation de l'injection avec régulateur électronique et abandon des sacro-saintes pompes sur arbres à cames : ça se fait plutôt bien et ça permet quelques économies au dépend d'une certaine rusticité liée à la contrainte de la valise en cas de pépin en utilisation courante. L'augmentation d'autonomie ne va guère au delà de quelques % En tous cas la période est pertinente les moteurs ont dus être complètement foutus à poil. Pour les osmoseurs si tu calques une utilisation eau douce sur celle (délirante) des paquebots, tu arrives à produire une qualité acceptable en "mer polluée" en restreignant cette production au circuit sanitaire et en orientant la production "mer propre" sur le circuit consommation humaine : ça permet de réduire les stocks en différenciant les circuits, du coup éventuellement réaffecter des capacités !?!
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Osmoseurs plus puissants / compactes, donc conversion de caisses eau douce ?
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Concernant la surveillance subaquatique des archipels polynésiens il me semble que le job correspond parfaitement à la définition d'emploi des drones : dangereux / ennuyeux / répétitif. Pour l'intervention c'est autre chose mais on en n'est pas encore là. La Chine a pour stratégie affichée l'accaparement des ressources de la planète et la structuration des lignes logistiques (routes de la soie) par tous les moyens possibles, mais reste actuellement attachée à une forme de stabilité des frontières et exclue le recours à la guerre en dehors de ce qu'elle considère être son jardin - mer de Chine et Taïwan. D'ailleurs la tactique usuelle d'envoyer 2 puis 20 puis toute une flotte de navires de pêche contester le droit international (je dirais plutôt qu'elle conteste les instances d'arbitrage, à titre personnel), avec ensuite l'appui de gardes-côtes parfois très loin de chez eux, s'arrête assez vite quand la contestation est marquée, comme c'est actuellement le cas en Argentine qui a du acheter des patrouilleurs français pour faire respecter sa ZEE. Bien sûr il y a ensuite des cris, menaces et gesticulations, mais c'était la même autour des anglo-normandes après le Brexit, et cela n'a fait qu'accélérer un arbitrage somme toute usuel du droit coutumier : les navires qui pouvaient prouver leur historique dans la zone ont obtenu - au compte goutte et avec une temporalité limitée - des licences de pêche. Le Mexique, de mémoire, a aussi essayé de jouer avec Cliperton, ce qui oblige la France à montrer une non-déshérence de son île pour éviter la prédation brutale. Du coup là montée en gamme progressive des moyens ultramarins, même ralentie faute de budget, semble d'autant pertinente que la classe Suffren devrait à minima être en mesure de refaire ce que faisait la classe Rubis, c'est à dire intervenir ponctuellement de l'autre côté du globe. En attendant des navires auxiliaires en mesure de déployer des systèmes automatisés subaquatiques peuvent être une réponse appropriée à des visites possibles, et sans doute probables dans l'avenir, de submersibles adverses. Et le 20mm des POM, utilisé au bout du bout pour détruire les apparaux de pêche d'un navire usine obstiné, me semble une meilleure solution qu'un coup de 76 dans les lignes de franc-bord si on veut éviter un conflit -
Là dessus mon ignorance crasse m'oblige au silence, mais si je pensais PHA plutôt que LPD c'est pour la dimension couteau suisse du concept : quelle que soit la spécialité des "auxiliaires" embarqués, le mix est possible et la nature de la mission peut varier (voire évoluer rapidement en cours de mission - avec une relève partielle rapide) de l'aide humanitaire a la mission de guerre en passant par tous les scenarii de crise possibles. On en saura sans doute plus à la livraison du 1er de classe, mais une utilisation en Pc ou base statique (au milieu du golfe de Guinée par exemple) serait pas non plus déconnante, à l'instar de ce que j'imagine possible comme rôle des BRF. Je remarque juste qu'actuellement les 3 déploiements européens permanents sont plutôt liés au pétrole (Guinée, Lybie, Ormuz), que la sécurisation des côtes somaliennes ne nécessitait pas la présence de frégates top niveau, et que dans la plupart de ces cas (sauf MEDOR et Ormuz actuellement) une présence plus ou moins statique avec capacité d'intervention commando rapide est globalement suffisante. La présence d'un radier permet en plus de faire de l'intervention mécanisée à terre, ou de l'évacuation de civils / ressortissants en nombre. Bref le flotteur a su évoluer d'une base "débarquement classique Omaha Beach" vers un système d'arme complet "gestion de crise XXI eme siècle" en gagnant en polyvalence. C'est apparemment une vision plutôt européenne : Chine et USA semblent rester bloquer sur Omaha (ou alors c'est qu'ils ont d'autres moyens que j'ignore - autres qu'un porte-avions et son escorte complète dans chaque mer du globe )
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Il me semble que l'Ukraine devrait au contraire accentuer cette orientation. Le Royaume Uni, comme la France, sont des pays sanctuarisés par l'arme atomique, mais qui subiront comme le reste de l'Europe les contre-coups de la bipolarisation en marche du monde, avec comme conséquences un accès plus compliqué aux ressources naturelles de la planète puisque largement absentes du continent européen. Pour l'occasion la communication officielle devrait aller vers une solidarité accrue à l'effort de guerre continental (et une potentielle augmentation des exportations d'armes, bien réelle celle-là), mais le concret du quotidien va assez vite les rappeler à ce qui a fait leur force, à savoir être des empires maritimes capables de sécuriser les lignes logistiques et d'intervenir rapidement et efficacement en cas de problème sur les lieux de production (ou d'extraction c'est plus adapté dans le cas présent). Le concept MRSS me fait penser à une évolution "tout en un" des PHA croisé avec le concept des bases flottantes US conçues sur base de tanker : un navire polyvalent, presqu'autonome, capable d'accueillir loin longtemps un nombre limité (par rapport aux navires amphibies US) de soldats mais dans un confort qui leur permet un pré-positionnement assez long pour permettre un dialogue diplomatique "constructif", voire une capacité d'action expéditionnaire plus classique. Ce n'est pas vraiment éloigné de ce que nous ferons avec un trio PHA / BRF / frégate, mais eux le feront avec juste 2 navires...
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Je veux rien du tout, ce n'est pas mon domaine de compétence. Je pense juste qu'à l'instar du système Iron Dome israélien la DGA va tester les munitions cargos du 40CTA sur tout un tas de profils et de cibles pour en mesurer l'efficacité et écrire le mode d'emploi. Nouvelle technologie, éventuellement gros potentiel, économiquement gros enjeux. L'intérêt d'une "bulle Scorpion" / combat collaboratif ou tout ces idéogrammes qui décrivent un internet de combat, c'est bien d'amalgamer des capteurs et des effecteurs, et pas forcément dans l'emploi qui a motivé leur conception d'ailleurs. Et puisque l'on impose un système d'artillerie a priori pas naval pour un sous et pas éprouvé à la Marine, c'est de mon point de vue qu'on cherche à mutualiser des solutions souveraines dans les 3 dimensions et les 3 armées en tirant le meilleur de l'existant sans chercher forcément la meilleure solution, la plus spécialisée, etc. Après je ne sais pas plus que ça ce qu'est un RPG. Je suppose que c'est très compliqué de se défendre contre une arme de proximité autrement qu'en assurant le tireur de sa mort juste après le tir. Pour une arme antichar avec 4 à 5 km de portée en revanche il me semble que ça rentre dans le profil de ce canon, comme aussi les roquettes des orgues de Staline qui passent chaque jour aux infos, ou les aéronefs obligés de voler bas, etc. L'artillerie gère déjà des radars, des drones, des boules optroniques et des mistrals. Le rapid fire peut tres vite s'imposer comme solution additive au même titre qu'un camion laser Cilas. Après tout on leur a confié des drones alors que n'importe quelle autre spécialité aurait pu les réclamer...
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C'est sûr que la munition coûte moins cher qu'un obus. C'est une piste d'autant plus intéressante qu'elle ne génère pas de schrapnells sur des civils en zone urbaine, mais serait- elle fiable pour tapper dans un essaim par temps de pluie c'est la question... L'avantage de ces solutions additives et collectives c'est qu'elles seront de toutes manières plus efficientes et moins coûteuses que des solutions individuelles chères en matériel et formations, et pas forcément utilisées là où le besoin les réclament.
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J'ai plusieurs questions pour les spécialistes du forum : Si on refait l'analyse du CT 40, la version Rapid Fire de Thales (donc avec conduite de tir optronique Thales optique / IR) a prouvé son efficacité sur drones et embarcations rapides suicides il y a quelques années déjà. La DGA (?) aurait demandé aux industriels concernés de développer une version anti-missiles pour la protection des BRF et navires de rang 2 dans un premier temps, puis éventuellement pour remplacer les 20mm des rangs 1 ultérieurement. Pas de nouvelles depuis (bonnes nouvelles ?) mais ce système s'articulerait autour d'une munition airbust et sans doute d'une conduite de tir radar, pour traiter de l'anti-navire subsonique .?. Comme le Rapid Fire est dual (terre / mer), je suppose que sur ce coup c'est la Marine qui régale, genre en contrepartie des développements Rafale dont elle a bénéficié sans payer ... Si on part de l'hypothèse que le programme va au bout, je suppose que les armées de terre et de l'air vont tester le système pour contrer : missiles anti-chars, munitions rôdeuses, missiles classiques anti-infrastructures (pistes, bunkers, etc.), obus de mortier, etc. Si on s'accorde sur le fait que la Marine refuse le matériel étranger (CAMM, Marte), et ne développe pas les possibilités médiums françaises (Mica VL), ça voudrait dire que l'armée dans sa globalité compte s'appuyer sur 2 modèles de défense "multicouches" : une high tech basée sur Aster et radar Aesa / Pesa, l'autre basse couche basée sur le couple 40 / Mistral avec plusieurs options de conduites de tir (optronique / radar) ? Ce serait une des causes de l'abandon du développement des systèmes hard-kill sur blindés : les Jaguars (dans une moindre mesure), et/ou un système composé de rapid fire sur camion blindé, d'affût mistral sur support existant et de camion radar de détection / coordination qui nettoient tout ce qui vole au plus près des lignes. Pour le coup la France est en avance de 10 ans sur tous ses concurrents (exepté les US avec leurs brigades striker nouvellement formées) !?! Si quelqu'un a des réponses, d'avance merci
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Le principal soucis pour surcharger un navire en liquide c'est surtout les capacités des caisses qui ne sont pas extensibles : les réserves en capacité les plus évidentes sont dans les peaks (avant et arrière), qui sont des espaces vides ballastables (eau douce / eau de mer) situés à l'extérieur des cloisons d'abordage (donc espaces sacrifiables a l'avant et à l'arrière du navire) et qu'on utilise pour régler l'assiette d'un navire (pour éviter qu'il soit incliné "sur le nez ou sur le cul"). Il arrive que pour augmenter l'autonomie en eau douce on remplisse ces peaks et qu'on connecte ce circuit au circuit eau douce, réservant les caisses eau douce à la cuisine (les caisses eau douce ont une peinture alimentaire que n'ont pas les peaks). L'eau des peaks alimente alors les sanitaires du bord (douches / wc). Ces modifications sont simples (quelques tuyaux quelques vannes) et réversibles rapidement sans surcoût une fois les travaux réalisés. Il serait interdit je pense à un navire commercial de remplir les peaks de gasoil, mais les navires de guerre n'obéissent pas aux mêmes règles. Si une telle solution était choisie, les peaks seraient vidés en premier pour éviter de fatiguer la poutre navire, et celui-ci retrouverait rapidement ses lignes. Il faudrait alors en fin de voyage laver les caisses et circuits pour éviter une pollution accidentelle au moment du retour à la normale. Ce n'est ni très long, ni très compliqué, ni très coûteux.
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Non, ça l'ouvre Je veux bien entendre vos arguments sur un pays capable (sans transfert techno) d'entretenir 1 PA nuke et 6 SNA qu'on lui aurait vendu clés en main Le débat c'est : nous avons une ZEE plus importante que les US dans le Pacifique, sans leurs moyens. On risque peu à St Pierre, peu aux Antilles et en Guyane, peu à la Réunion : c'est la Nouvelle Calédonie (politiquement) et la Polynésie les enjeux. C'est loin et on a des moyens limités, donc qu'est-ce qu'on fait ? Mon seul argument c'est : on maintien malgré tout un format à l'identique en essayant de booster un peu tout progressivement (armement PO, quelques POM, 3 FDI et 1 SNA de plus), et on booste la logistique dans ces zones (stocks, places à quai, pistes de repli). Après l'expérience nous a montré que le seul roi à avoir privilégié la Marine avait changé la face du monde (a la Chesapeake) mais perdu sa tête car c'est ruineux. La Chine ne bâtit pas une marine pour la regarder parader devant Shanghai. Le but c'est de les dissuader de venir faire ch....
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Entièrement d'accord, comme avec le reste du post d'ailleurs - juste la symbolique et la note du boucher sont pas les mêmes. Aussi les moyens BTP pour reconstituer une piste : c'est plus simple à trouver sur une île. C'´est pour ça qu'il y a débat
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D'accord sur ce point mais on a changé d'époque. Aujourd'hui il me semble (infos publiques) que le Moskva à été coulé par des missiles plutôt low tech mais du renseignement high tech : chargé de la lutte AA de la flotte de la mer noire, il aurait été repéré par satellites US, confirmé par P8 puis désigné par drone UKR en finale.... Toutes ces technologies sont désormais maîtrisées par la Chine, et un PA qui fait la patrouille entre la Nouvelle Calédonie et les Tuamotu a des points de passage obligés où on peut l'attendre : la missilerie moderne fait le job ensuite. De plus, et la dessus personne ne me fera changer d'avis, une flotte c'est aujourd'hui d'abord et surtout un soutien industriel et technologique. Déplacer les sachants ça coûte cher, les former sur place également, les laisser inemployés c'est prendre le risque d'une défection. En gros concentrer le soutien à Cherbourg, Brest et Toulon c'est pertinent, mais ailleurs c'est risquer la divulgation de savoirs et main-d'oeuvre stratégique. D'où la pertinence (de mon point de vue) des FDI qui offrent l'avantage d'une propulsion classique, donc delocalisable, et d'un armement "numerisé" modifiable à distance pourvu qu'un certain nombre de précautions soient effectives. Donc je reviens à mon analyse de départ : le PA joue le rôle d'assurance vie pour lequel il n'a pas encore été remplacé, mais son unicité et son coût le limitent malheureusement à ce rôle concernant La Défense des DROM-TOM. Pour le reste de la défense de nos intérêts, l'avantage d'un navire porte-drone n'a pas été démontrée aujourd'hui (d'autant qu'il devrait porter l'arme nucléaire pour remplacer un PA), et cette décision est sans doute le challenge des années à venir si nous souhaitons rester en phase avec nos ambitions et nos moyens.
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À titre personnel je ne pense pas qu'un PA ait une quelconque utilité défensive : déjà parce qu'un agresseur préfèrera attendre qu'il soit immobilisé, ensuite parce qu'à l'instar d'un char de combat son positionnement relativement statique et prévisible en fait une cible plus qu'un atout... En revanche sa présence devient impérative pour un projet de reconquête d'île, avec son escorte, les navires amphibies et autres SNA (a l'image des Falklands - Malouines). Du coup je pense que sa nécessité est comparable (pour notre nation) aux alarmes de nos maisons : elles n'empêcheront jamais l'intrusion de malfrats, mais l'orienteront sur la maison du voisin qui n'en n'est pas équipé (et ici les voisins s'appellent Salomon, Fidji, Samoa, Tonga, etc.). En conclusion je dirais que la France a raison de tester l'envoi massif d'escadres de chasse aux antipodes, et que le meilleur moyen de se protéger reste de développer les infrastructures duales (civiles - militaires) dans ses territoires. Si d'aventure une agression était tentée, elle se ferait probablement à l'occasion d'un regain de tension mondial au cours duquel les lignes logistiques seraient paralysées (ou fortement ralenties), saturant ou bloquant les infrastructures aéroportuaires et portuaires disponibles pour une réaction rapide et coordonnée. C'est tout ce qu'a raté Poutine en Ukraine, c'est toutes les erreurs que la Chine ne commettra pas...
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Actualités des Patrouilleurs et des BSA en Metropole et OM
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Europe
Sur les sites "informés" dès ce soir, mais d'une manière plus générale c'est la politique US depuis 20 ans - pas le bon post, désolé du HS - -
Actualités des Patrouilleurs et des BSA en Metropole et OM
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Europe
C'est clair. La guerre de Syrie a commencé 2 jours après la signature de Bachar en faveur du gazoduc Iranien au détriment du gazoduc Qatari soutenu par l'alliance US/UK. On sait comment ça s'est terminé. Depuis le gazoduc eastmed devant relier les champs égyptiens / israéliens / grecs et chypriotes a l'Europe a été "tué" dans l'œuf par les US (financement refusé car jugé techniquement peu fiable). Demain gros raout OTAN / G7 / Conseil Européen : Uncle Joe va venir avec ses solutions... Tordre le bras à Vladimir pour qu'il se contente de la mer d'Azov et qu'il réintègre le dollar comme monnaie d'échange pour son énergie - tordre le bras a l'Ukraine pour qu'elle accepte les pertes territoriales - tordre le bras a l'UE pour qu'elle intègre et reconstruise l'Ukraine, limite sa dépendance énergétique russe (abandon nord stream 2) et inverse ses gazoducs d'ouest en est pour le gaz de schiste US (déchargement des gaziers depuis les ports de la façade ouest - ça fait 5 ans qu'ils en parlent - c'est très coûteux et beaucoup plus complexe qu'on pourrait penser), et enfin casser toute velléité d'indépendance stratégique européenne... Effectivement quand on considère que ni l'Allemagne ni la France ne souhaitaient l'intégration de l'Ukraine à l'OTAN ni à l'UE avant la guerre, et que ces idées ont été poussées par l'allié US, on se dit qu'avec des amis comme ça... -
Actualités des Patrouilleurs et des BSA en Metropole et OM
Beachcomber a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Europe
C'étaient, de mémoire, une partie des motivations françaises à garder une présence militaire en République Centrafricaine ou au Rwanda au moment des genocides : en cas de blocus aérien au Maghreb, les longs courriers de l'époque ne pouvaient pas rallier Djibouti d'une seule traite en contournant l'axe nord-africain (de l'Egypte au Maroc). A l'époque le maintien d'une présence à Djibouti était l'un des engagements forts et exclusifs de la France vis à vis de l'OTAN.