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Beachcomber

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Tout ce qui a été posté par Beachcomber

  1. Je suppose qu'il existe différentes normes en fonction du type de navire construit ? J'avais entendu parler de la norme BV mili pour les Gowind. Pour le reste j'ai 3 remarques : - ca serait assurément dommage de construire un navire apte à prendre des coups et de l'équiper comme un BRF. - c'est tout aussi dommage de nommer pareillement (patrouilleur) des navires aussi disparates que les PAG ou les avisos et FLF déclassés. - ça n'empêche pas le besoin d'innover pour nos industriels s'ils veulent une part du marché du réarmement mondial en cours. Avis aux historiens pour une autre dénomination. J'ai un faible pour chébec, ça sonne bien même si c'étaient des navires plutôt cantonnés à la Méditerranée
  2. C'est vrai je m'enflamme. Étant donné les budgets alloués et les chantiers sélectionnés j'ai fait un raccourci imprudent. Ça sera pas un cloisonnement 1er rang en tous cas de mon point de vue. Là encore tu as raison, même si les navires autonomes sont largement à l'étude depuis des années, et en expérimentation aujourd'hui. Les conflits sont souvent l'occasion de sauts technologiques et doctrinaux majeurs, et les succès ukrainiens d'attaques navales à base de missiles et drones vont sans doute en inspirer plus d'un. Là j'ai envie de dire que c'est comme la guerre... Ce qui me pousse à ces raisonnements c'est surtout le positionnement des industriels français : ils misent beaucoup sur l'innovation et se font régulièrement dépasser par des "suiveurs" moins chers en termes de coûts dès lors que le partenariat militaire avec l'état client n'est pas une priorité. C'est le cas aujourd'hui avec Navantia qui signe le contrat saoudien, c'est le cas avec Fincantieri qui exporte à tour de bras des modèles construits en collaboration à l'origine. Ce n'est pas manquer de respect à ces pays et ces industriels de dire qu'habituellement ils ne produisent pas des produits qui deviennent des références mondiales, c'est juste une réalité : ils produisent de bons produits à un meilleur tarif que nos industriels. Mais c'est DCN qui a conçu les FLF et imposé le design furtif, et NG et Thales qui ont conçu la FREMM ASN qui a séduit l'US Navy pour sa classe Constellation. Le Bayraktar est devenu un chant patriotique. Schiebel a pensé son S100 avant tout le monde, et va sans doute pousser le Cabri (SDAM) aux oubliettes avec le S300. C'est le précurseur qui ose et gagne, et si on rate le virage du drone c'en est terminé d'un modèle qui a besoin d'exporter pour survivre. En aéronautique Dassault est confiant parce que son avion est performant, évolutif et pourra être demain le chef d'orchestre d'un essaim efficace, ce que ne sera sans doute pas un F35 certes furtif, mais cher, monomoteur, monoplace et court sur pattes (en termes d'endurance). Notre faiblesse de moyens pousse les décideurs à sortir des sentiers battus parce que notre géographie nous l'impose. Après, comme solutions, il n'y a pas que des systèmes humanisés ou complexes : la ligne SOSUS existe depuis bien longtemps au fond des eaux et ça fonctionne plutôt bien. Les systèmes utilisés dans l'offshore profond sont également fiabilisés depuis assez longtemps et ne demandent pas une technicité excessive. Le saut conceptuel c'est juste la coque qui contrôle et la mise en œuvre des senseurs et effecteurs. Et là encore la prise de risque est très limitée : il faut juste un flotteur suffisamment vaste et évolutif. Mais à la base il faut quand même plus qu'un POM amélioré, et vu l'inflation c'est pas gagné.
  3. Il dit plus précisément qu'il faut des navires armés qui communiquent avec les alliés et qui doivent savoir ce qu'il se passe sous l'eau. Ça peut effectivement se définir comme du presque 1er rang. On peut aussi choisir de faire autrement, comme le fait l'US Navy qui développe une flotte de drones en parallèle d'une flotte de frégates basée sur flotteur FREMM alors même qu'elle semble ne pas développer de successeur à ses croiseurs Ticonderoga. La RH me paraît être le facteur limitant dans ces choix : nos sociétés occidentales ne permettent plus d'avoir pléthore de navires "inconfortables" sur chaque mer du globe. Donc sans doute le CEMM aurait préféré ses 17 FREMM au schéma actuel, même si je note que l'Italie vend ses versions AVT et compte les remplacer par des versions ASM, mais en attendant les EPC il doit faire avec ce dont il dispose. Le modèle PO, navire aux normes civiles équipé en autodéfense avec équipage limité et possibilité de contrôle sous / sur et au dessus de l'eau le paraît la moins mauvaise option dans un contexte où les matériels autonomes sont amenés à remplacer les machines pilotées par l'homme.
  4. Je n'ai pas l'impression que le 1er rang soit forcément une priorité aujourd'hui. Pour étoffer un GAN on arrive toujours à demander aux collègues, qui sont dans l'aventure depuis quelques années déjà et qui donc maîtrisent la manœuvre. Pour ça l'OTAN a une flotte hétéroclite mais plutôt moderne et nombreuse. En revanche pour aller protéger lignes et infrastructures du côté de la Réunion ou des Tuamotu je doute de l'enthousiasme des grecs, italiens ou espagnols... La guerre actuelle a donné ses premières leçons : cyber, drones et sol-air basse couche. Surtout elle remet au goût du jour les évidences que sont la masse, le stock et la logistique. Il me semble que la Marine suit le mouvement du "rapide, efficace et peu onéreux" avec une RMV des FLF (surtout les 2 non budgétées) qui seront un peu plus ambitieuses que prévues avec la conservation des sonars et la refonte du CMS, et avec la prolongation des 4 derniers avisos. Pour équilibrer les budgets on annonce un décalage du programme FTI. On peut espérer que le programme PO soit amélioré, amplifié et accéléré puisque ces navires simples, économiques et construits sur 3 chantiers sont les seuls à pouvoir amener rapidement masse et présence. Les guerres hybrides qui s'annoncent concerneront aussi bien les infrastructures civiles que les cibles militaires. La protection des câbles, pipes, plateformes offshore ou champs éoliens sera donc au menu de la Marine, comme celle des infrastructures terrestres sera au menu de la gendarmerie qui recrute en masse des brigades volantes. Ce programme peut donc être un virage concret et conceptuel pour des marines qui devront peut-être réapprendre l'escorte de convois. Je souhaite que les retards de ce programme apportent de bonnes surprises, mais craint les habituels restrictions budgétaires synonymes de pertes d'ambitions.
  5. Beachcomber

    Le successeur du CdG

    Sur les MarMar en effet la concentration est fonctionnelle puisque pour un navire standard de 250m on trouve un équipage de moins de 20 marins, dont 7 officiers à la grosse, donc pour éviter les temps perdus on rassemble les moyens dans 3 Pc : machine, cargo (au pont principal - sert d'aubette à quai) et en passerelle, où on retrouve quasiment systématiquement aujourd'hui 2 pupitres dédiés aux 2 Pc précités et qui permettent d'intervenir à minima sur le navire, principalement en cas d'incendie / envahissement / acte de piraterie. La salle radio est généralement attenante à la passerelle (satcom / MF-HF). D'un point de vue sécuritaire c'est généralement efficace à court terme (effet citadelle) en cas d'acte de briganderie ou de piraterie, même si les agresseurs connaissent parfaitement ces dispositifs. Concernant les PSIM, je suppose que c'est l'aboutissement d'un débat avantage / inconvénient. Pour les avantages j'en vois un qui est majeur : pour une RMV il "suffit" de remplacer le PSIM par un plus performant déjà testé à terre et tu fais en parallèle une visite complète du flotteur (c'est assez rapide - 1 à 2 mois) pour avoir un navire up to date avec un équipage formé en avance de phase sur le nouveau système d'arme (c'est l'avantage du double équipage). Tu as parlé des inconvénients : à courte portée je vois peu de solutions contre une attaque suicide. Il faut quand même trouver le volontaire. Pour une attaque classique je pense qu'une frégate évite d'offrir son flanc mais présente son étrave ou son cul, et qu'éventuellement le missile attaque d'en haut... Pour les flancs il y a j'imagine des espaces vides (compartimentés) entre le CO et le bordé, ça arrête le petit calibre. J'avais aussi lu qu'il y avait sur certaines frégates des mini-CO déportés (sur l'arrière de la coque), qui permet un double contrôle (type Master/Slave) et la formation des futurs cadres et techniciens dans cet espace redondant. L'avantage des systèmes numérisés c'est aussi qu'un poste se reconfigure rapidement en fonction des besoins. Ça reste du mode dégradé mais c'est mieux que rien. De mon point de vue de non concerné le PSIM est une avancée majeure qui essaimera comme l'architecture novatrice des FLF en son temps. Il ne manque plus qu'un Sylver universel pour avoir une frégate reconfigurable "rapidement" - en tous cas personalisable à la demande du client.
  6. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Je n'ai pas ce sentiment, même si c'est une étape clef qui leur ouvrira le Pacifique. Pour Taïwan ils ont le temps puisque personne d'autre ne leur contestera... Il me semble que leur principal objectif est la redistribution des cartes dans un nouvel ordre mondial débarrassé de l'hégémonie US et du dollar comme monnaie d'échange international : pour prendre la place et imposer le yuan ??? J'en suis pas sûr... En tous cas pour y arriver il leur faut casser le couple pétrole / dollar et ils s'y emploient. En instaurant un système rouble / yuan pour l'énergie russe dans un premier temps. Ensuite à Samarkand le président kazakh a fait allégeance et a rompu avec Poutine, puis MBS s'est rallié aux BRICS au dernier sommet de l'OPEP+ (en ch... sur les bottes d'Uncle Joe, il a dû apprécier). Plus près d'eux ils auront besoin de contrôler la production du sultanat de Bruneï, et ils devront jouer les arbitres à Ormuz (tensions chiiites / sunnites - ils sont au Pakistan) comme à Bab el Mandeb (ils sont à Djibouti aussi), avec dans ces 2 cas là maîtrise des routes de la soie jusqu'en Afrique où ils achètent des terres à tour de bras. Dans l'hypothèse où les US accepteront cette perte de leadership, mais surtout la fin de l'American Way of Life autorisée par un dollar qu'ils s'autorisent à imprimer sans limite en contrepartie du rôle de "gendarme du monde" en guerre permanente, on pourrait s'éviter un conflit mondialisé. Les US maîtres de l'Occident garderaient leur pétrole, celui d'Europe du Nord et d'Afrique de l'Ouest (voir du Venezuela?) et celui de Méditerranée (!?!). L'Est de la Syrie jusqu'aux républiques en Stan basculerait dans la sphère d'influence chinoise ... En tous cas la flotte chinoise aurait du boulot sur au moins la moitié du globe, donc ils n'ont pas fini de construire des bateaux. Et ils auront besoin de "libérer" Taïwan pour sortir du carcan US quoiqu'il en soit. L'inconnue en fait c'est la réaction US et la forme qu'elle prendra : prochain épisode aux mid-terms...
  7. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Le rafale M est forcément omniprésent puisqu'il est aujourd'hui difficile de concevoir un déploiement maritime d'importance sans soutien aérien musclé, et qu'il me semble que les marins sont toujours les seuls à mettre en œuvre les exocets Dans la même veine je serais surpris si l'exercice majeur prévu en 2023 avec de mémoire 24 rafales envoyés à l'autre bout du monde ne comptait pas parmis les heureux élus quelques marins et quelques biplaces des FAS, histoire d'avoir un message diplomatique clair et sans ambiguïté
  8. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Je dirais que c'est le cas actuellement, et que ça ne changera pas tant que la Chine ne cherchera pas à s'emparer militairement de Taïwan, qui est sa porte de sortie du collier de perle US. Sa doctrine précise également qu'en cas d'intervention US dans ce qu'elle considère être son jardin naturel, frapper Guam sera sa réponse immédiate, et les îliens de cet archipel s'entraînent déjà à se protéger en cas d'attaque massive de missiles chinois. Partant de là le 2eme rideau devient une ligne d'affrontement, qui déplace la support chain à l'arc Australie / Papouasie / îles Marshall / Hawaï : avec les îles Salomon qui viennent de choisir leur camp, la Nouvelle Calédonie devient stratégique à coté des Vanuatu / Fidji / Samoa / Tonga, et la Polynésie devient un enjeu, ce qu'elle n'est pas actuellement c'est vrai. Dans ces immensités les solutions aéronautiques et maritimes de rechange sont rares, donc précieuses.
  9. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Si je me souviens un peu c'était à l'occasion d'un Shangri-La Dialogue, après que nos représentants politiques se soient fait remettre à leur place l'année d'avant, ce qu'ils avaient mal pris. Depuis ce déploiement la France peut s'exprimer à cette conférence, et d'ailleurs à proposé et pilote diverses initiatives d'études météo, climato, courants, etc. en coopération, de même que l'organisation d'assistance en cas de catastrophe climatique : ça fonctionne, il y a des résultats et nous sommes pris au sérieux (et SOCARENAM vend des navires scientifiques à l'Indonésie ?) Pour l'influence militaire on attendra le programme EPC et les déploiements sur place autre que symbolique, mais entre déploiement SNA, Rafales, JdA et autres ca commence à rentrer
  10. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Oui c'est un tout. Et l'Australie est une base arrière naturelle dans la région (comme la Nouvelle-Zélande d'ailleurs). Et depuis peu les pilotes s'entraînent ensemble sur place, et ça va continuer. Et ces mêmes forces alliées seront contentes de trouver sur nos territoires ultramarins des bases d'appui, de repli, de secours, etc. Ca n'empêche pas la nécessité de monter en puissance pour une simple question d'autonomie, et pour éviter le ridicule d'envoyer un BSAOM au RIMPAC comme seul représentant...
  11. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Le déploiement d'un GAN a dû être étudié même si là on parle d'un déploiement aérien sur long terme (qui sera expérimenté en 2023). La présence durable d'une "flotte d'interdiction" sur place c'est de mon point de vue 2 frégates locales + 2 venues de métropole + tous les patrouilleurs disponibles sur place et en métropole + ce qu'il y a ponctuellement à fournir, dont un SNA chaque fois que possible - avec moyens satellitaires et aériens de détection et de protection (on va dire 20 chasseurs + 2 patmars + 4 surmars + 4 gros porteurs et 4 petits porteurs, mais c'est de la grosse louche pour l'aérien) Le GAN pourrait rester jusqu'à 4/5 mois sur place, ensuite entre fatigue du simple équipage et arrêts techniques obligatoires, avec des infrastructures sur place insuffisantes et l'immobilisation impensable en zone de conflit, ça tient pas. L'éparpillement de la flotte c'est plus simple : il est naturel et le besoin en points d'appuis ne nécessite que peu d'infrastructures supplémentaires, étant donné que les navires militaires sont moins imposants que les navires marchands. C'est alors tout l'intérêt de navires simples, rustiques et endurants pour ces zones. Les FDI seront évaluées mais elles me semblent correspondre au profil souhaité.
  12. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    C'est tout le problème de cette région, et c'est pourquoi il faut plusieurs pistes d'éparpillement même si le gros du dispositif (A 400 - MRTT) est bloqué sur aéroport civil facile à cibler, donc défense AA indispensable (et là aussi les stocks actuels sont bas). Après l'avantage d'avoir peu de moyens, c'est qu'il y a peu d'aéronefs à diluer. Comme tu le disais dans ton précédent post, le but avec peu de marins, de moyens, et très loin de la maison-mère, c'est pas d'intervenir comme belligérant mais de tenir la position pour les copains qui vont à la baston...
  13. Beachcomber

    [Rafale Marine]

    Pour faire simple, rapide et pas cher l'idéal c'est effectivement de multiplier les pistes d'éparpillement dans les atolls polynésiens, avec stocks sur place donc capacité de stockage pour drones, chasseurs, patmars... Côté Marine ça impose alors des moyens logistiques pour déplacer tous les "auxiliaires" d'une telle politique : hommes, énergie, nourriture, eau, pièces de rechange, moyens BTP, moyens de contrôle et de protection (système Mamba), etc. tout en poursuivant les missions as usual. Ça signifie que le format actuel est taillé trop juste et qu'il manque à minima 1 auxiliaire (BSAOM), 2 patrouilleurs et 1 frégate prepositionnés à temps plein sur place. Les moyens aériens peuvent arriver de métropole en moins d'une semaine, la flotte il faut plus d'un mois. Concernant les sous-marins je ne vois pas comment en avoir 1 sur place en permanence tout en maintenant les autres missions avec seulement 6 coques et des A/R plutôt longs. Idem pour les frégates de 1er rang, seules aptes à dissuader une force navale "symétrique" de trop s'approcher. Et là on ne parle pas d'intervention en coalition en pacifique nord. Pour finir il manque un gros supply porte-drones (et les drones qui vont avec) pour la surveillance sous-marine des immensités ultra-marines. Deja la mise à niveau des pistes d'éparpillements ça coutera un bras.
  14. À ce qui a déjà été dit sur les conditions des essais en mer (navire lège, coque propre, vent / courant / surf) j'ajouterai 2 paramètres essentiels : les essais à 110% puis à 100% des systèmes propulsifs. L'essais 110% n'a lieu généralement qu'une fois dans la vie d'un navire : le fournisseur des moteurs valide le fonctionnement max des machines, enregistre ses paramètres de fonctionnement, évite les claims du client et pose les butées mécaniques des moteurs. Ensuite les essais 100% permettent d'enregistrer les paramètres de fonctionnement moteur neuf qui seront un repère pour toute la vie du moteur (visites des 1500/3000/6000/12000/24000h). Ça concerne les températures / pressions / crans des pompes qu'on cherche à retrouver après chaque arrêt technique lors des réglages d'essais fins de chantier. Donc je pense qu'un navire conçu pour marcher 27 nds n'ira guère plus vite en configuration nominale.
  15. Sur une photo c'est compliqué d'avoir un avis complètement affirmé, mais si comme je le pense les tuyaux sont en cuivre recuit avec raccord banjo ces boucles ne sont qu'un moyen de refaire le raccord en cas de fuite pour raisons diverses (le cuivre étant un métal souple il se déforme facilement) sans avoir à changer tout le tuyau : tu coupes 1 ou 2 cm, tu aplatis la boucle et tu ressoudes ton raccord à la bonne cote. Simple et rapide. Une autre justification que je maîtrise pas peut être un besoin "normatif" de parer aux dommages de guerre : en cas de déformation de la coque (mine, torpille, etc.) les circuits qui raccordent un bloc moteur au flotteur devraient sans doute être en mesure d'accepter certaines contraintes sans casser, ce que permet une boucle. Et si ça fissure tu colles une chambre à air et des serflex... Mais là je suppute
  16. De mon point de vue aucune utilité mécanique ni hydraulique : ça peut être une sécu vapeur sur circuit de réfrigération. En cas de chauffe rapide d'un moteur la vanne thermostatique de régulation n'a pas le temps de s'ouvrir, l'eau vaporise au niveau des points chauds (culasses), et à l'ouverture de la vanne cette vapeur sous pression remonte jusqu'à la caisse d'expansion, douche opérateurs comme circuits électriques alentour, et vide la caisse... Une telle boucle aurait le mérite de limiter le phénomène. Sur un navire amené à potentiellement lancer un moteur à fond sans respect des délais de montée en température ça peut avoir de l'intérêt.
  17. J'ai 2 hypothèses : La première c'est qu'effectivement la forme de proue influence la stabilité de la plateforme. Avec une étrave tulipée l'augmentation de la poussée d'Archimède en fonction de l'enfoncement de l'étrave, combinée à l'inclinaison du navire rend compliquée la gestion d'un stabilisateur sur l'avant. Une étrave inversée est bien moins influente sur le roulis et un stabilisateur avant devient plus efficace. C'est le principe des carènes en V profond autoredressantes des vedettes rapides. La seconde est pragmatique : la stabilisation de plateforme arrière n'intéresse que les militaires pour l'appontage d'aéronefs. Le développement de la stabilisation en mode civile se focalise sur le confort passager, donc les progrès et les budgets se sont concentrés sur cette problématique. Développer un système et un logiciel spécifique aux besoins militaires devient ruineux sans forcément de plus-value à court voir long terme, et sans forcément de mieux en termes de performances. Les architectes se contentent donc d'adapter une stab civile performante à un besoin militaire, et tout le monde est satisfait
  18. Pour les navires à déplacement constant la plupart du temps on ne compense pas dans les mêmes capacités : il y a 3 circuits distincts eau douce, eau de mer et gasoil - quand l'un se vide (gasoil généralement) on remplit les autres. Même les circuits ED / EDM sont difficilement compatibles : pas les mêmes anodes, peintures, pompes, tuyaux, règles de remplissage / vidage (liées au respect des faunes et flores locales en cas de déballastage important d'EDM transportée depuis l'autre côté de la planète avec ses propres germes / algues et autres crustacés...). De plus aucun intérêt de "polluer" de l'ED avec du sel marin, qui implique rinçage de circuit : ça se fait en cas de besoin avec une caisse EDM "préparée" avant voyage pour recevoir de l'ED, et qui retrouve sa vocation en cours de voyage. Produire de l'ED à bord a toujours un coût énergétique et qualitatif, c'est pas pour la mélanger ensuite. Globalement l'EDM conchit tout et provoque de la corrosion (vannes, brides, filtres, pompes, réfrigérants ED, etc.) donc on la laisse à sa raison d'être : ballastage, circuits incendies, réfrigération primaire - cad sans contact avec les moteurs / chaudières).
  19. Si le navire est aux normes civiles, avec superstructures en alu (qui n'aime pas la chaleur) et reprise norme plateforme hélicoptère (pas encore de norme drone) : installation fixe incendie / mousse aux couleurs normées (rouge incendie, violet gasoil, jaune huiles, etc.) Pour les normes je serais pas surpris : on voit nettement le marquage des hélices, bulbes et propulseurs d'étrave, et on distingue peut-être des marques de franc-bord. Ces marques normalisées sont habituellement absentes des navires de combat.
  20. Beachcomber

    Le(s) PA de la Royale

    Et j'imagine qu'en rôle de porte Yokohama, récupérateur de traîne ou avitailleur de fortune en mer les BSAOM sont qualifiés pour l'assistance aux soums, à l'instar de leurs cousins plus puissants ?
  21. Beachcomber

    Le(s) PA de la Royale

    Pour me faire l'avocat du diable je dirais que la polyvalence n'a pas le don d'ubiquité, mais que les bateaux construits aux normes civiles aujourd'hui globalement ne nécessitent qu'une cale sèche de 3 semaines tous les 5 ans, avec la fiabilisation des moteurs, peintures et autres anti fouling. Avec 2 séries de 4 on est justes, mais 2 séries de 5 ça aurait été relativement confort, d'autant que le soutien region peut être confié au privé affrété.
  22. Beachcomber

    Le(s) PA de la Royale

    Tout à fait, en plus on peut imaginer d'autres navires (BSAM / BSAOM) faire le lien en pré-positionnement au cas où Oui, de toutes manières un remorqueur filera jamais 27nds. Et mine de rien depuis qu'ils sont là (environ 50M€ le canot !?!) ça fait déjà 2 fois que des SNA s'aventurent loin longtemps : question cohérence ça démontre que de "petits" investissements, notamment logistiques, permettent d'avoir un spectre d'action bien plus vaste et autonome.
  23. Beachcomber

    Le(s) PA de la Royale

    Le maillon faible dans ce genre de voyage c'est le BSAM : à 14 nds ça ralentit tout le monde. A l'aller c'est pas gênant, parce que les interactions obligatoires avec les collègues lui permettent de tracer sa route (flottes OTAN en Méditerranée, puis Égyptiennes et Indiennes avant la station service de Singapour). Au retour si tu veux faire court et "diplomatique" c'est escale Auckland et Sydney puis 1 mois de mer (a 14 nds) jusqu'au golf d'Aden : là c'est lent, en plus c'est vide...
  24. Beachcomber

    Le(s) PA de la Royale

    Il y a de la place même en évitant les détroits ambigus : tu descends par Singapour vers Nouméa puis Papeete puis Guam, le Japon et retour par l'Indonesie, voir le passage nord Philippines et retour Suez, et ça reste politiquement correct en étant pour autant univoque.
  25. Beachcomber

    Le(s) PA de la Royale

    La flotte de remorqueurs sur place est bien achalandée : les tugs civils offrent la puissance en traction, nécessaire pour freiner, éviter ou decoster, et les tugs militaires sont parfaits en pousseurs avec leurs mâts atrophiés et escamotables dans les formes complexes d'un PA. Parce qu'en fait si le CdG est un bateau imposant pour un bateau gris, il reste "léger" en comparaison des plus gros cargos (notamment tankers). C'est son gabarit et son fardage (prise au vent) qui en font un navire délicat à accoster ou maintenir à quai...
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