Que le groupe des prétendants à l'ordre grec ait été divisé en trois catégories est connu depuis un certain temps. En revanche, cette subdivision n'impliquait l'exclusion d'aucun des concurrents, mais indiquait quelles propositions étaient considérées comme déjà mûres telles que présentées, lesquelles devaient être examinées plus ou moins en profondeur.
https://www.navalnews.com/event-news/defea-2021/2021/06/new-developments-in-greece-a-shortlist-for-the-fleet-modernization-program/
Suite au DEFEA et donc en juillet dernier, l'actualité de la proposition italienne faisait état du 2 Maestrale comme gap-filler et ce sont les informations que l'on peut trouver à ce sujet.
Dans les forums italiennes, l'aspect politique industrielle qui serait à l'origine de ce programme naval grec a été souligné. En particulier, la volonté du gouvernement grec de relancer la construction navale. Et dans cette conception de la politique industrielle, plus que dans les gap-filler, on voit un des arguments qui décidera de la victoire.
L'article proposé semble suggérer que la décision éventuelle de proposer deux FREMM comme gap-filler est très récente. J'ai fait une recherche rapide dans certains magazines de défense en ligne et il n'y a aucune trace de cette nouvelle dans les dernières nouvelles.
Personnellement, mais ce n'est que mon avis, je pense que la vente d'un navire de la Marine est assez difficile, compte tenu de la complexité de la législation italienne relative à la vente des biens de l'État.
En fait, les deux navires vendus à l'Égypte jouissaient d'une situation particulière : bien qu'ils soient pratiquement prêts à être livrés, il s'agissait d'actifs appartenant à Fincantieri (qui est une entreprise publique mais pas un organisme d'État) et non à la Marina Militare et donc à l'État Italien. En pratique, la compagnie Fincantieri a vendu deux navires qu'elle possède à l'Egypte, en accord avec la Marina Militare pour un retard dans l'achèvement d'un contrat d'approvisionnement.
Les FREMM prêts à être livrés dans à disposition de Fincantieri sont terminés et donc l'hypothèse pourrait au moins concerner les deux nouvelles FREMM en construction pour la Marine. Mais comment un nouveau retard important dans la livraison des deux dernières FREMM serait-il accepté au sein de la Marina Militare ? Et comment Fincantieri traiterait-il avec l'Indonésie, qui a déjà signé un contrat d'achat (contrairement à la Grèce) ? Et encore, si le Maroc, dit-on intéressé par la FREMM-IT, demandait à son tour 2 FREMM maintenant et immédiatement comme condition de signature du contrat, que se passerait-il ? La Marine continuerait-elle dans son rôle de «Grande Silenziosa grand silencieux » et accepterait-elle de devenir le comptoir du supermarché ? Cela me semble un scénario difficile à réaliser.
"Che il gruppo di contendenti all'ordine greco fosse stato suddiviso in tre categorie era cosa nota da un po' di tempo. Per altro questa suddivisione non comportava un'esclusione di alcuno dei concorrenti, ma indicava quali proposte fossero ritenute già mature così come presentate, quali da rivedere più o meno approfonditamente.
A seguito della DEFEA e quindi al luglio scorso, le notizie della proposta italiana riportavano di 2 Maestrale come gap-filler e queste sono le informazioni rintracciabili in merito.
Nei fora italiani si è sottolineato l’aspetto di politica industriale che sarebbe dietro a questo programma navale greco. In particolare alla volontà del governo ellenico di rilanciare la cantieristica. Ed in questo disegno di politica industriale, più che nei gap-filler, si vede uno degli argomenti che decideranno della vittoria.
L'articolo proposto sembra suggerire che l'eventuale decisione di proporre due FREMM come gap-filler sia recentissima. Ho fatto una rapida ricerca su alcune riviste on line dedicate alla difesa e non si trova traccia di questa novità fra le ultime notizie.
Personalmente, ma è solo la mia opinione, ritengo abbastanza difficile la cessione di una nave della Marina Militare, vista la complessità della legislazione Italiana relativa alla vendita di beni dello Stato.
Le due navi vendute all’Egitto infatti, hanno goduto di una situazione particolare: sebbene fossero praticamente pronte alla consegna, di fatto erano beni di proprietà di Fincantieri (che è una società a partecipazione statale ma non un ente dello stato) e non della Marina Militare e quindi dello Stato Italiano. In pratica, la società Fincantieri ha venduto due navi di sua proprietà all’Egitto, in accordo con la Marina Militare per un ritardo nel completamento di un contratto di fornitura.
Le FREMM in pronta consegna nella disponibilità di Fincantieri sono finite. L’ipotesi potrebbe al limite riguardare le due nuove FREMM in costruzione per la Marina Militare. Ma come verrebbe accolto in seno alla Marina Militare un ulteriore grave ritardo nella consegna delle due ultime FREMM? E come si porrebbe Fincantieri nei confronti dell’Indonesia che un contratto di acquisto lo ha già firmato (al contrario della Grecia)? E ancora, se il Marocco, come si dice interessato alle FREMM-IT, richiedesse a sua volta 2 FREMM ora e subito come condizione per firmare il contratto cosa succederebbe ? La Marina Militare continuerebbe nel suo ruolo di “Grande Silenziosa” e accetterebbe di diventare il banco del supermercato? Mi sembra uno scenario difficile da realizzare"