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Tout ce qui a été posté par Manuel77
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Israël et voisinage.
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
L'histoire des Juifs en Allemagne après 1945 est un sujet intéressant dont notre société ne tient guère compte. Le fait le plus important est que leur nombre a quadruplé après la fin de l'URSS, car jusqu'en 2004 environ, la citoyenneté allemande a été offerte aux Juifs qui y vivaient Ils ont été autorisés à venir, mais n'ont obtenu la nationalité allemande qu'au fil des ans. L'objectif était de « rafraîchir » les communautés juives en Allemagne et sans doute aussi d'offrir une sorte de réparation indirecte pour l'Holocauste. Ces Juifs étaient appelés « réfugiés contingentés » et étaient environ 200 000. Il était très difficile pour les petites communautés juives existant en Allemagne d'accomplir ce travail d'intégration. Des Juifs sont certes arrivés, mais culturellement, ils étaient plutôt russes, moldaves, etc. Ce n'étaient pas les croyants pratiquants idéaux que l'on espérait. En Israël, cette offre généreuse de l'État allemand était très impopulaire, car elle représentait une concurrence, et l'on voulait accueillir soi-même ces Juifs. Il est intéressant de noter que les Juifs qui s'expriment aujourd'hui en public ne sont pas issus de ce groupe de l'URSS, mais sont souvent les descendants de Juifs allemands « établis » qui sont revenus d'Israël en Allemagne de l'Ouest dans les années 50. Il n'y avait pratiquement pas de Juifs en RDA, personne n'était assez fou pour vouloir s'y rendre. Il y avait là-bas une vague antisémite stalinienne (sionisme, impérialisme capitaliste). En ce qui concerne la migration entre Israël et l'Allemagne, au cours des 15 dernières années (?), davantage d'Israéliens ont émigré en Allemagne. Environ 2 000 (?) par an, il est difficile de trouver des chiffres exacts. Ils sont jeunes, progressistes, laïques. Ils voulaient fuir le gouvernement extrémiste de leur pays. Environ 200 (?) par an vers Israël. Mais ces derniers temps, l'antisémitisme a beaucoup augmenté en Allemagne, ce qui rend ce pays moins attrayant. https://www.bpb.de/themen/migration-integration/kurzdossiers/252561/juedische-kontingentfluechtlinge-und-russlanddeutsche/ -
Israël et voisinage.
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais ce n'est pas seulement une question de chiffres, c'est avant tout une question de motivations et de méthodes. Les uns sont liés à des crimes de guerre à grande échelle, les autres à une fixation psychotique et à une diabolisation. En ce qui concerne Israël en tant que projet sioniste ou juif, « nos » Juifs (c'est-à-dire les Juifs allemands), envers lesquels nous avons avant tout des obligations, nous disent qu'ils souhaitent une forte solidarité avec Israël. Pas inconditionnellement avec le gouvernement en place, mais très largement avec l'État. -
Je ne comprends pas. Qui sont les crémières? Pots à lait ?
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Israël et voisinage.
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de loki dans Politique etrangère / Relations internationales
Le boycott d'Israël est politiquement délicat, car les atrocités commises par le régime hitlérien contre les Juifs ont commencé le 1er avril 1933 avec l'appel « N'achetez pas chez les Juifs ! ». Ce boycott est lourdement chargé d'histoire, contrairement à celui contre l'Afrique du Sud qui, dans de nombreux autres pays, a généralement une image plus positive. https://www.dhm.de/lemo/kapitel/ns-regime/ausgrenzung/antisemitismus -
Mais personne ne vous considère comme des barbares. C'est absurde. Le problème, c'est plutôt que vous voulez être une puissance mondiale et prendre en même temps votre retraite à 55 ans.
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Le Armchair General, généralement sceptique quant à une collaboration avec la France, a rédigé un article sur le FCAS. Je décline toute responsabilité, consultez d'abord votre cardiologue ! https://suv.report/quo-vadis-fcas/ Quo Vadis, FCAS ? Lorsque Emmanuel Macron et Angela Merkel ont annoncé le Future Combat Air System (FCAS) en 2017, la vision d'un projet phare européen était dans l'air : un système de combat aérien commun de sixième génération, soutenu par l'Allemagne, la France et plus tard l'Espagne. Le FCAS devait non seulement établir des normes technologiques, mais aussi souligner la capacité d'action de l'Europe en matière de politique de défense. Huit ans plus tard, cependant, il apparaît que les anciennes lignes de conflit, la création de valeur nationale, les différends sur les rôles de leadership et les questions de transfert de technologie pèsent de plus en plus lourdement sur le projet. Dans ce contexte, la question se pose : Quo vadis, FCAS ? 1. Structure du projet Après son annonce en 2017, le FCAS a pris forme avec les premiers travaux de définition menés par le ministère fédéral allemand de la Défense et le ministère français de la Défense. Ce grand projet européen, qui s'étendra sur une période d'environ vingt ans, est mené par l'Allemagne, la France et l'Espagne. L'objectif est de créer un système complet composé d'un chasseur de nouvelle génération (NGF), de composants d'accompagnement sans pilote (Remote Carrier, RC) et d'un Combat Cloud en réseau, qui doit être testé d'ici 2029 sous la forme de démonstrateurs aptes au vol. Sur le plan organisationnel, le programme est divisé en sept piliers. De plus, l'« Item 0 » est chargé de l'harmonisation entre les différents domaines et de la coordination des méthodes de travail communes. Chaque nation partenaire dispose d'un coordinateur industriel national : Airbus Defence & Space pour l'Allemagne, Dassault Aviation pour la France et Indra Sistemas pour l'Espagne. Les sept piliers se répartissent comme suit : Pilier 1 Avion de combat (NGF) : Prime Dassault Aviation, partenaire principal Airbus Allemagne Pilier 2 Moteur : coentreprise EUMET, soutenue par Safran (France) et MTU (Allemagne), avec la participation d'ITP Aero (Espagne) Pilier 3 Transporteur distant : Prime Airbus Allemagne, partenaire principal MBDA (Allemagne, France, Espagne) et SATNUS (consortium espagnol) Pilier 4 Air Combat Cloud : Prime Airbus Allemagne, partenaires principaux Thales (France) et Indra (Espagne) Pilier 5 Environnement de simulation : direction conjointe (co-contracting) par Airbus, Dassault et Indra Pilier 6 Capteurs : Prime Indra (Espagne), partenaire principal consortium FCMS (Hensoldt, Diehl, Rohde & Schwarz – Allemagne) et Thales (France) Pilier 7 Capacité de furtivité : Prime Airbus Espagne, partenaires principaux Dassault Aviation et Airbus Allemagne La phase 1A a débuté en 2019 avec l'étude de concept, au cours de laquelle l'architecture de base et les structures de coopération ont été définies. La phase 1B a suivi à partir de 2021, marquant le début du développement technologique concret. Des démonstrateurs technologiques ont déjà été créés dans plusieurs domaines, mais les premiers démonstrateurs aptes au vol sont encore en attente. Des étapes importantes ont néanmoins été franchies : une sélection de l'architecture NGWS, un compromis sur la masse maximale au décollage du NGF, la création d'une coentreprise pour les moteurs avec une structure de répartition des tâches clairement négociée, ainsi que des démonstrateurs performants dans les domaines des transporteurs à distance, des capteurs et du Combat Cloud. La coopération est jugée constructive, en particulier dans le domaine des capteurs. La transition vers la phase 2, la phase de développement et de démonstration proprement dite, est désormais imminente. Les premiers démonstrateurs NGF capables de voler devraient être mis en service à partir de 2028/29. Cependant, le calendrier prévu a pris un retard considérable en raison de désaccords sur les droits de direction et la répartition des tâches. Une solution aux points litigieux, notamment en ce qui concerne le rôle de leader industriel de Dassault, devait initialement être trouvée en octobre. Cependant, en raison de la nouvelle dissolution du cabinet français et de la réorganisation du gouvernement français qui en a résulté, les négociations ont été reportées. Si aucun accord n'est trouvé d'ici la fin de l'année, il est probable que le président Macron et le chancelier Merz décident d'un commun accord de mettre fin au projet. 2. Statu quo 2.1 Problématique Depuis l'été 2025, le projet connaît à nouveau des retards qui ont déjà repoussé le début de la phase 2 de plusieurs mois. Ainsi, le constructeur aéronautique français Dassault réclame depuis quelque temps une nouvelle répartition des tâches du FCAS, apparemment soutenue par le gouvernement français. L'industrie française demande par exemple : au moins deux tiers des tâches liées au développement et à la production du NGF (Next Generation Fighter) le refus d'un bureau de conception commun et la souveraineté décisionnelle exclusive sur la conception du NGF, y compris les décisions de sélection des sous-systèmes aucun transfert de savoir-faire lors du développement du démonstrateur, y compris les boîtes noires, aux partenaires allemands et espagnols la mise en œuvre par une coentreprise basée en France, avec Dassault occupant en permanence le poste de PDG une réduction de la part de travail espagnole sur le moteur du NGF En outre, les limitations du NGF en termes d'orientation en tant qu'avion porteur et d'utilisation d'ALCM (missiles de croisière lancés depuis les airs) à tête nucléaire, tels que l'ASMP-A ou l'ASN4G, conduisent à un profil de capacités qui ne correspond pas entièrement aux attentes de l'armée de l'air allemande. De même, le développement de l'UCAV (unmanned combat aerial vehicle) français dans le cadre de la norme Rafale F5 et la conception du PANG, le porte-avions de nouvelle génération, pour une exploitation du NGF sans Large Remote Carrier (LRC) entraînent une certaine incertitude quant aux perspectives d'exportation du LRC allemand vers la France. 2.2 Pourquoi cela n'est-il pas envisageable pour l'Allemagne ? Si le gouvernement fédéral allemand acceptait les exigences de Dassault et que le programme FCAS se poursuivait, l'Allemagne devrait accepter, malgré des contributions financières importantes de plus de 10 milliards d'euros et des garanties d'achat fermes, de ne contrôler ni le déroulement du projet ni le produit final. Comme pour le F-35, l'Allemagne serait alors confrontée aux boîtes noires du constructeur. De plus, l'industrie aérospatiale allemande perdrait des connaissances dans le domaine de la construction d'avions de combat au lieu d'en acquérir. Enfin, l'Allemagne serait potentiellement reléguée au rang de simple fournisseur et, malgré un volume de commandes important, ne recevrait pas son propre démonstrateur NGF basé sur l'Eurofighter. C'est pourquoi, d'un point de vue de la politique industrielle, il ne faut pas céder aux exigences de Dassault. Si la part de travail allemande dans le domaine du NGF devait être rétrogradée au rôle de fournisseur, la question se poserait également de savoir quel avantage le NGF présente pour l'Allemagne. Ainsi, en participant au programme GCAP (Global Combat Air Program) ou au programme F-47 en liaison avec une ligne de production locale et une modification potentielle par l'intégration de systèmes allemands, il serait peut-être possible d'obtenir une part de travail comparable. On peut donc légitimement se demander pourquoi l'Allemagne devrait s'en tenir au FCAS et fournir les moyens financiers nécessaires au développement d'un avion qui ne correspond peut-être pas au mieux aux attentes de l'armée de l'air. La France travaillant également au développement et à l'acquisition de son propre Loyal Wingman, il semble de plus en plus probable que la France n'achètera pratiquement aucun des systèmes développés sous la direction de l'Allemagne ou de l'Espagne. Dans ce cas, le FCAS représenterait avant tout un transfert financier important de l'Allemagne vers la France, pour lequel il n'y aurait aucune compensation adéquate. Enfin, le différend actuel entre les parties au projet prouve que Dassault, et donc éventuellement aussi le gouvernement français, ne souhaite pas respecter les accords initialement conclus et contractuellement convenus, bien que ceux-ci constituent déjà une concession importante pour l'industrie aérospatiale française. Si l'Allemagne cédait sur ce point, il faudrait s'attendre à d'autres résiliations unilatérales de contrats à l'avenir, ce qui affaiblirait encore davantage la position allemande. Il ne faut donc pas créer ici un précédent qui compliquerait encore davantage les coopérations internationales à l'avenir. 3. Solutions possibles En principe, trois options s'offrent désormais au gouvernement fédéral pour aller de l'avant : Poursuivre le programme FCAS dans différentes configurations. Rejoindre un autre programme dans différentes configurations. Lancer son propre programme dans différentes configurations. 3.1 Poursuite du programme FCAS Si le gouvernement fédéral souhaite maintenir le FCAS, il dispose de trois options. D'une part, le NGF pourrait être dissocié du FCAS et seuls un Large Remote Carrier commun et un Combat Cloud commun pourraient être poursuivis. Cependant, comme Dassault travaille déjà sur un UCAV et qu'un NGF purement français représenterait déjà une charge extrêmement lourde pour le budget de l'État français, un Wingman commun reste peu probable. Si une coopération dans le cadre du Combat Cloud serait en principe possible et bienvenue, cet élément du FCAS ne devrait pas nécessairement être limité au FCAS. Une solution paneuropéenne est donc nécessaire pour regrouper les données correspondantes et garantir l'interopérabilité. Ce pilier n'est donc qu'indirectement lié au développement commun d'aéronefs. En outre, la France pourrait prendre en charge une plus grande part du FCAS et fournir en conséquence la majeure partie du budget nécessaire. Cependant, compte tenu de la situation financière de la France et des intérêts de la politique industrielle allemande, il est peu probable que le projet se poursuive conformément aux idées de Dassault. Enfin, les accords initiaux pourraient être maintenus et la phase 2 du programme pourrait être lancée en conséquence. Il est toutefois très improbable que Dassault retire complètement ses revendications ou que le gouvernement français mette Dassault au pas. Indépendamment de cela, on peut se demander si le FCAS peut encore être mené à bien compte tenu des tensions évidentes entre Airbus et Dassault. 3.2 Participation à un autre programme Outre le FCAS, deux autres avions de combat de sixième génération sont en cours de développement, le GCAP et le F-47, dont l'acquisition par l'Allemagne serait en principe évidente. Le gouvernement fédéral pourrait encore envisager une participation tardive et négocier la part des travaux qui pourrait être prise en charge par l'industrie allemande. Cependant, comme les tâches ont déjà été réparties dans le cadre du GCAP et que le F-47, en tant que programme américain, n'est ouvert qu'à des partenaires juniors, l'Allemagne ne serait pas non plus un partenaire à part entière. Il convient donc d'examiner si l'Allemagne pourrait tirer des avantages significatifs d'une décision précoce en faveur d'un programme. Sinon, l'Allemagne pourrait lancer un appel d'offres pour le successeur de l'Eurofighter dans les années 30 et rechercher des fournisseurs potentiels sans préjuger du résultat. Étant donné que l'Allemagne serait alors probablement le pays le plus solvable de la planète sans programme de développement propre, il est évident qu'elle serait un client très attractif pour tous les fabricants potentiels. Le gouvernement fédéral pourrait donc également négocier une localisation appropriée dans le cadre d'un appel d'offres et déterminer en même temps quel programme répond le mieux aux besoins allemands. 3.3 Programme propre Les dépenses de défense ayant été exclues du frein à l'endettement et le gouvernement fédéral s'étant engagé à respecter l'objectif de 5 % fixé par l'OTAN, les moyens financiers nécessaires à la mise en œuvre d'un programme allemand propre seraient disponibles. L'Allemagne serait toutefois confrontée à des défis de taille. Elle ne dispose actuellement pas du savoir-faire complet nécessaire pour développer de manière autonome un moteur de nouvelle génération. Les deux grands constructeurs allemands de moteurs, MTU Aero Engines et Rolls-Royce Deutschland, possèdent certes une vaste expérience dans les domaines civil et militaire, mais il manque une structure nationale consolidée. MTU dispose de solides compétences dans des domaines tels que les compresseurs basse et haute pression, la commande des moteurs, la production de blisks, les cycles variables et la commande du vecteur de poussée. Néanmoins, aucun moteur d'avion de combat n'a été entièrement développé en Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui explique les lacunes en matière d'intégration des systèmes. Pour combler ces lacunes, des investissements financiers et technologiques considérables dans MTU seraient nécessaires. En complément, des accords de coopération entre MTU et Rolls-Royce Deutschland, encouragés par le gouvernement fédéral, pourraient créer des capacités de développement supplémentaires. Des restrictions similaires s'appliquent également à l'intégration des systèmes d'un avion de combat complet. Bien qu'Airbus ait apporté des contributions essentielles à des projets internationaux tels que le Tornado et l'Eurofighter, les responsabilités et les tâches ont toujours été réparties entre plusieurs partenaires. Néanmoins, des entreprises allemandes telles qu'Airbus, Diehl et Hensoldt disposent d'un large portefeuille de systèmes prêts à être commercialisés qui pourraient être intégrés dans un nouveau système de combat aérien grâce à une approche itérative. Avec le centre national d'essais et de développement de l'armée de l'air, de nouvelles infrastructures et des plateformes telles que l'Eurofighter STAR ou l'A320 ATRA, l'Allemagne disposera à l'avenir des moyens nécessaires pour tester et perfectionner de nouvelles technologies. L'Allemagne est particulièrement bien positionnée dans les domaines de l'avionique, du développement de radars et du Crewed Uncrewed Teaming (CUC-T), une technologie clé pour l'introduction rapide d'avions d'escorte sans pilote (UCAV) en combinaison avec des jets pilotés. Malgré ces atouts, un programme purement national ne serait guère viable à long terme. Les besoins de l'armée de l'air ne suffisent pas à eux seuls à garantir le volume de production nécessaire et donc la viabilité économique. En outre, l'Allemagne devrait revoir fondamentalement sa position jusqu'ici restrictive en matière d'exportations d'armes afin de créer une base industrielle compétitive. Dans ce contexte, un programme multinational semble être une option stratégiquement plus judicieuse. La Suède, avec son groupe d'armement Saab, et l'Espagne sont considérées comme des partenaires potentiels. Saab dispose de compétences approfondies dans le domaine de la guerre électronique et de l'intégration de systèmes, ce qui compléterait naturellement les capacités allemandes. En outre, des structures de coopération existent depuis de nombreuses années entre Saab et des entreprises allemandes telles qu'Airbus ou Helsing. Dans le cas de l'Espagne, Indra et son partenaire industriel allemand Hensoldt développent déjà conjointement un système radar presque entièrement nouveau pour l'Eurofighter. De plus, Rolls-Royce Allemagne travaille déjà avec le constructeur espagnol ITP au développement d'un moteur pour UCAV. Cette coopération existante offre une base technologique pour un programme européen commun de moteurs et montre l'intérêt d'intégrer Rolls-Royce Allemagne dans un projet multinational plus vaste. Un projet commun entre l'Allemagne, la Suède et l'Espagne pourrait ainsi regrouper les bases financières, technologiques et industrielles nécessaires pour développer conjointement un système de combat aérien de sixième génération. Même si le développement d'un nouveau moteur resterait un défi technique dans cette configuration, la mise en commun des ressources et du savoir-faire augmenterait considérablement les chances de succès. Les structures de propriété existantes et les bonnes coopérations industrielles entre MTU, ITP et Rolls Royce permettraient en outre un transfert de technologie potentiellement utile dans le domaine des moteurs. De plus, le moteur EJ200 de l'Eurofighter, qui peut faire l'objet de quelques modifications, pourrait dans un premier temps être utilisé pour un démonstrateur. 4. Conclusion Le FCAS peut rester un projet stratégiquement pertinent pour l'Allemagne et l'Europe si les partenaires respectent les accords contractuels existants et la structure de répartition des tâches convenue. C'est la seule façon de garantir que toutes les parties prenantes bénéficient de la même manière des avantages militaires, technologiques et industriels du FCAS. Toutefois, si la France insiste pour jouer un rôle de leader nettement plus important et assumer une part disproportionnée du travail, cela devra impérativement s'accompagner d'une contribution financière plus élevée. Un déséquilibre entre les responsabilités, l'accès à la technologie et la répartition des coûts serait politiquement et économiquement inacceptable. Si, en outre, les exigences militaires des forces armées françaises, notamment en matière de compatibilité avec les porte-avions, ne sont pas compatibles avec les exigences opérationnelles de l'armée de l'air allemande, un programme alternatif entre l'Allemagne, la Suède et l'Espagne serait peut-être la meilleure option. Les profils d'exigences de ces trois nations devraient ainsi être plus compatibles entre eux, ce qui constitue un facteur central en plus de la coopération technique et économique fructueuse entre les entreprises industrielles respectives. Cette constellation permet une répartition équilibrée du travail et augmente les chances de mettre en place un programme économiquement viable avec une perspective industrielle et politique claire. Si la France devait suivre sa propre voie, un programme national de moindre envergure, avec des moyens financiers nettement réduits et le renoncement partiel à certains potentiels technologiques, serait envisageable pour l'Armée de l'air. Une telle approche pourrait suivre le modèle d'exportation du Mirage et du Rafale, mais limiterait en même temps les possibilités de coopération européenne. Si les partenaires du projet souhaitent poursuivre le FCAS avec succès, cela ne peut se faire que sur un pied d'égalité. Si la France n'est pas disposée à le faire ou si les objectifs sont trop éloignés, l'Allemagne doit trouver le courage de rechercher résolument une alternative qui réponde mieux aux exigences opérationnelles de l'armée de l'air et aux objectifs de la politique industrielle allemande. Indépendamment de la décision prévisible concernant le FCAS, il est essentiel que le gouvernement fédéral et la Bundeswehr poursuivent activement le développement de l'Eurofighter et l'expansion des technologies clés allemandes dans le domaine de l'aéronautique et de l'aérospatiale militaires. Les différends actuels et l'incertitude qui en résulte soulignent une fois de plus la nécessité d'une base industrielle aussi souveraine que possible pour préserver la sécurité et la capacité d'alliance de l'Allemagne. Compte tenu des différents exemples négatifs dans le domaine des projets et des achats internationaux d'armement, il convient à l'avenir d'accorder une plus grande importance aux capacités militaires et industrielles qu'à la coopération européenne.
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Allemagne
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils (les Allemands de l'Est) sont moins pro-Poutine, pro-Russie ou pro-Trump, ils sont plutôt totalement opposés à toute composante morale en politique et veulent optimiser leur intérêt personnel, qu'ils considèrent comme menacé dans un jeu à somme nulle. « D'abord vient la bouffe, ensuite vient la morale », comme le dit souvent Berthold Brecht en Allemagne. -
Commentaire du correspondant économique du plus grand journal conservateur allemand à Paris : https://archive.is/qFkP3#selection-2341.0-2353.447 Ce serait une folie si l'Allemagne et la France échouaient ici La confiance était grande lorsque, fin 2022, l'accord sur la prochaine phase de travail du FCAS a été conclu. Après des mois de disputes sur la répartition des tâches industrielles, la voie semblait ouverte pour le plus grand projet d'armement européen. Les dirigeants politiques et les entreprises participantes d'Allemagne, de France et d'Espagne semblaient déterminés à faire de ce système de combat aérien hautement complexe, composé d'avions de combat, de drones et de nuages de combat – un « système de systèmes » dans le jargon technique – une réalité. Chez Airbus, on voyait dans le FCAS peut-être la dernière chance pour l'Europe de faire un grand pas en avant dans le domaine de la numérisation ou de l'Internet militaire des objets. Mais moins de trois ans plus tard, une nouvelle dispute fait rage au sujet de la répartition des tâches industrielles. Une fois de plus, des scénarios sont envisagés en cas d'échec. La « culture de coopération » que le directeur allemand de la division armement d'Airbus espérait voir émerger après l'accord de 2022 semble désormais illusoire au vu des provocations de son homologue français. Le directeur général de Dassault ne se sent pas lié par les accords existants et revendique un rôle de leader encore plus important dans le cœur du projet FCAS, à savoir l'avion de combat. Selon lui, la répartition actuelle des tâches fait trop de chefs dans la cuisine. Les piqûres d'épingle du directeur général de Dassault Pendant longtemps, la partie allemande s'est montrée conciliante, estimant que le battage médiatique faisait partie du métier. La culture d'entreprise indépendante de Dassault, dont le fondateur juif a survécu à l'Holocauste, est particulière. Mais entre-temps, de plus en plus de parties prenantes se rendent compte que cela ne peut pas continuer ainsi. Discuter chaque année de la répartition des tâches, qui a été laborieusement équilibrée, est épuisant. Le fait que le patron de Dassault lance publiquement ses piques aux partenaires du projet détruit le capital relationnel. À cela s'ajoute qu'il parle au nom d'un groupe de souverainistes de plus en plus bruyants au sein des forces armées, des services d'approvisionnement et de l'industrie français. Au lieu d'être un projet phare pour le rapprochement entre Allemands et Français, le FCAS est devenu le symbole des frictions épuisantes dans la politique européenne en matière d'armement. Des deux côtés du Rhin, des craintes que l'on croyait surmontées de se faire léser par l'autre refont surface. En Allemagne aussi, ceux qui ont toujours pensé qu'il était impossible de travailler en toute confiance avec « les Français » ont repris le dessus. Pourtant, le FCAS n'en est encore qu'à ses débuts sur le plan opérationnel. Huit ans après la présentation du projet, aucun avion de démonstration n'a encore décollé. L'objectif initial, qui était de mettre le système en service en 2040, semble désormais difficilement réalisable en raison des querelles de ces dernières années. L'industrie et les militaires ne sont pas convaincus Dassault a peut-être raison de penser qu'un avion de combat peut être développé plus efficacement par un seul architecte que dans le cadre d'un consortium où tout le monde veut avoir son mot à dire. Mais les Français jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans ce projet FCAS. Les Allemands et les Espagnols souhaitent toutefois, à juste titre, être traités comme des partenaires à part entière dans ce domaine sensible qu'est l'armement. Ils ne veulent pas laisser le développement des avions de combat entièrement entre les mains de pays étrangers et voir leur industrie reléguée au rang de simple fournisseur. Cela est d'autant plus vrai que la probabilité que les populistes de droite prennent bientôt le pouvoir à Paris et que la France devienne un partenaire sur lequel on ne peut plus compter que de manière limitée est de plus en plus grande. La crise gouvernementale actuelle et les problèmes budgétaires français compliquent déjà la coopération. Il serait insensé que les deux plus grands États membres de l'UE réduisent leur coopération en matière d'armement alors même que la menace est si grave. Sur le plan financier également, il est difficilement concevable que l'Allemagne et la France puissent mener à bien indépendamment l'un de l'autre un projet tel que le FCAS, dont le coût total est estimé à 100 milliards d'euros ou plus ; il existe d'ailleurs déjà un projet concurrent mené par le Royaume-Uni, l'Italie et le Japon. Mais il serait également insensé de continuer à investir autant de capital politique dans un projet qui ne parvient pas à convaincre l'industrie et les militaires, alors que la guerre hybride menée par la Russie mobilise déjà aujourd'hui des ressources dans tous les domaines. L'Europe a peut-être encore d'autres chances de faire un grand pas en avant dans le domaine des technologies de pointe. En revanche, les chances de mettre le FCAS sur la voie du succès s'amenuisent de plus en plus.
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Mais c'est génial d'un point de vue logistique, tu peux les envoyer au combat pendant trois semaines sans ravitaillement. (Je devrais faire attention au body shaming, trop de bière au dîner )
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Si l'on réfléchit bien, la question est de savoir si l'on peut reprocher à l'Allemagne de ne pas avoir eu de budget militaire élevé depuis 1990 et de ne pas avoir développé d'armes nucléaires. Ce sont des discussions sur le sexe des anges, ce n'était pas du tout dans l'air du temps. Celui qui possède des armes nucléaires est souverain. Celui qui participe au armes nucléaire est un peu souverain. Selon l'humeur des parties concernées. Pendant la guerre froide, l'Allemagne a connu des phases d'émancipation vis-à-vis des États-Unis, lorsqu'elle a pu mener une politique nationale de détente avec l'URSS. Cela n'est plus possible aujourd'hui, à moins de vouloir livrer les pays baltes ou Dieu sait quoi à Poutine. Donc pas de détente, donc pas d'émancipation vis-à-vis des États-Unis, donc F-35. Cet avion est le meilleur moyen pour les Français d'empêcher d'autres pays européens de se doter de l'arme nucléaire. En France aussi, il faut surtout se méfier des souhaits qui se réalisent.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon, le titre est un peu racoleur polemique, il provient à l'origine du journal Bild, qui aime bien s'en prendre à Merkel. Il faut lire plus attentivement, le terme « coresponsabilité » est une interprétation. https://www.welt.de/politik/deutschland/article68e3505dc9fcb483178b8c91/angela-merkel-hinterfragt-rolle-polens-im-ukraine-krieg-dann-begannen-putins-aggressionen.html Ce qu'elle dit ensuite est résumé entre autres par le journal « Bild » sous le titre « Merkel attribue à la Pologne une part de responsabilité dans la guerre en Ukraine ». Dans le passage auquel le journal fait référence, Merkel parle de l'accord de Minsk, qu'elle a elle-même négocié. Cet accord était « loin d'être parfait » et n'a jamais été « vraiment respecté », mais il a « apaisé » la situation déjà tendue entre 2015 et 2021. Cela a également permis à l'Ukraine de « reprendre des forces » et de « devenir un autre pays ». Au cours de l'entretien (le présentateur pose ses questions en hongrois, l'ancienne chancelière répond en allemand), la femme de 71 ans expose son point de vue très personnel sur les événements. Merkel explique à « Partizan » (à partir de la huitième minute) : « En juin 2021, j'ai senti que Poutine ne prenait plus au sérieux les accords de Minsk, et c'est pourquoi j'ai voulu, avec le président Macron, un nouveau format permettant à l'Union européenne de dialoguer directement avec Poutine. » Cependant, elle s'est heurtée à une certaine résistance à l'époque, poursuit la politicienne. Angela Merkel se plaint littéralement : « Certains n'ont pas soutenu cette idée. Il s'agissait principalement des États baltes, mais la Pologne s'y opposait également. » Les pays en question (quatre au total) auraient « craint » « que nous n'ayons pas de politique commune à l'égard de la Russie ». Selon Merkel, leur (i.e. Merkels) opinion était qu'il fallait alors négocier. Citation de Merkel : « Nous devons alors travailler pour parvenir à une position commune. » Merkel conclut son exposé en disant : « En tout état de cause, cela (le nouveau format de discussion, ndlr) ne s'est pas concrétisé. Puis j'ai quitté mes fonctions, et l'agression de Poutine a commencé. » -
La plupart des brasseries produisent plusieurs types de bières. Paulaner est surtout connue pour ses bières blanches (Weizen/blé), mais elle produit également des bières blondes (Helles). Bitburger est une pils, c'est l'une des grandes « bières de télévision », comme on les appelle ici. Je l'aime bien. Ce sont les brasseries de pils qui sont connues au niveau national et qui font de la publicité à la télévision. Pour en revenir aux États-Unis, je pense que les grandes bières Pils en Allemagne ont un bon niveau de qualité, tandis que là-bas, ce sont les bières Light/Lite qui se vendent le mieux, mais elles seraient trop aqueuses à notre goût. Mais les États-Unis sont très forts en matière de bières artisanales, meilleurs que l'Allemagne. D'après ce que je sais, cela a aussi à voir avec la législation allemande, qui interdit d'appeler « bière » de nombreux produits contenant trop d'ingrédients, ce qui pénalise les petites brasseries innovantes. Nous devons demander à @Stark_Contrast s'il boit de la bière light ou de la vraie bière.
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Mais je ne suis pas originaire de Bavière ! Tu pourrais tout aussi bien prétendre que je viens du Texas. Au fait, voici une anecdote amusante sur la culture quotidienne allemande actuelle. En Allemagne, la bière la plus populaire est généralement la pils. Ce n'est donc pas la bière qui figure sur la photo avec la jolie femme. Dans ma région aussi, la pils a été pendant des décennies la bière habituelle des fêtes populaires. Cependant, ces dernières années, elle a été dépassée par la bière blonde (Helles). C'est la bière qui figure sur la photo. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pils_(bière) https://fr.wikipedia.org/wiki/Helles La situation a tellement dégénéré que la grande fête anniversaire des pompiers de mon village a tourné à la crise, car une guerre a éclaté entre les partisans de la pils et ceux de la bière blonde (Helles). Il s'agissait de savoir quelle bière servir. Une dégustation à l'aveugle a été organisée, et c'est la bière blonde qui l'a emporté. Des protestations ont ensuite éclaté, car, scandaleusement, des FEMMES avaient participé à la dégustation. Celles-ci préfèrent la bière blonde, moins amère. Si tu veux boire une bonne Pilsener, tu dois prendre celle-ci, disponible en Forêt-Noire : À Munich, tu dois prendre cette Helle :
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Services secrets : la Chine et la Russie collaborent pour mener des attaques https://www.t-online.de/nachrichten/ukraine/id_100934816/ukraine-russische-luftangriffe-grenznah-polen-laesst-kampfjets-aufsteigen.html La Chine soutiendrait la Russie dans la guerre contre l'Ukraine grâce à la reconnaissance par satellite. C'est ce qu'affirme les services secrets ukrainiens dans un rapport publié vendredi par le portail d'information officiel « Ukrinform ». Selon ce rapport, les données seraient utilisées pour coordonner des attaques de missiles sur le territoire ukrainien, y compris sur des sites appartenant à des investisseurs étrangers. « Certains faits indiquent une coopération intensive entre la Russie et la Chine dans le domaine de la reconnaissance satellite du territoire ukrainien », a déclaré Oleh Alexandrov, un employé des services secrets, selon « Ukrinform ». L'objectif serait d'identifier des sites stratégiques et de les marquer pour des attaques. Les services secrets n'ont jusqu'à présent fourni aucune preuve concrète ni aucun détail supplémentaire. -- Nous pouvons donc choisir la variante qui nous convient le mieux : La Russie mène une guerre contre l'Ukraine. Ou l'inverse. Les États-Unis mènent une guerre contre la Russie avec leurs proxies, l'UE et l'Ukraine. Ou l'inverse. L'UE mène une guerre contre la Russie avec son proxy, l'Ukraine. Ou l'inverse. La Chine mène une guerre contre l'UE (et les États-Unis ?) avec son proxy, la Russie. Ou l'inverse. .... Liste incomplète. -
(Re)structuration du tissu industriel européen de défense
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Skw dans Economie et défense
Le ministre allemand de la Défense et le ministre des Finances s'accordent à dire que l'État allemand devrait désormais prendre plus souvent des participations directes dans les entreprises d'armement. Il est question du constructeur de chars KNDS et du chantier naval TKMS. https://www.zeit.de/politik/deutschland/2025-10/ruestungsindustrie-staatsbeteiligung-boris-pistorius-schluesselindustrie L'Allemagne se rapprocherait ainsi du modèle français, où l'État détient des participations directes dans presque toutes les grandes entreprises d'armement. En Allemagne, ce n'est jusqu'à présent le cas que pour Hensoldt, si je ne me trompe pas.- 296 réponses
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« La tête est une sphère afin que la pensée puisse changer de direction », artiste français. « Il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour 99 justes », Luc.
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Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
En Allemagne de l'Ouest, le 17 juin était jour férié depuis 1954, car c'est à cette date en 1953 que des manifestations contre le gouvernement ont été réprimées en Allemagne de l'Est, faisant 34 morts. En RDA, le jour de la fondation de la RDA (17 octobre 1949) était la fête nationale. Le 18 janvier était un jour férié sous l'Empire, mais si je comprends bien, le jour de la victoire de Sedan était alors plus important. Son importance démesurée a été caricaturée par de nombreux écrivains contemporains. -
Allemagne
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un exercice amusant que d'estimer l'âge d'un membre du forum. Ton avatar et ton style d'écriture te font paraître plus jeune. 52 ans maximum. -
Allemagne
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui et non. Un orateur d'Europe de l'Est aurait été intéressant, mais pas particulièrement un Allemand de l'Est. Les Allemands de l'Est sont bien représentés dans la politique et la culture, moins dans l'économie et l'administration. Nous avons déjà eu un président fédéral est-allemand et une chancelière éternelle, ils n'ont rien de nouveau à dire. Les sensibilités est-allemandes ont été reflétées ad nauseam. Le discours d'un migrant aurait peut-être aussi été intéressant. Je pense qu'il faut dissocier quelque peu le 3 octobre, qui est certes le jour de l'unité allemande, mais aussi la fête nationale, de l'année 1990. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais il a également évoqué des négociations : 02/10/2025 • 19h05 Poutine : l'Ukraine devrait se présenter à la table des négociations Le président russe Vladimir Poutine appelle l'Ukraine à se rendre à la table des négociations. La Russie dispose de suffisamment de soldats pour poursuivre le combat en Ukraine, a déclaré Poutine lors d'une table ronde à Sotchi. L'Ukraine devrait donc négocier. Il y a certes aussi des déserteurs en Russie, mais pas autant qu'en Ukraine. Les troupes russes ont avancé sur tous les fronts. Mais aussi : 02/10/2025 • 18h27 Poutine : l'Europe responsable de la poursuite de la guerre en Ukraine Le président russe Vladimir Poutine a reproché à l'Europe d'être responsable de la poursuite de la guerre qu'il a déclenchée contre l'Ukraine. De nombreux pays ont tenté de trouver une solution pacifique au conflit, a-t-il déclaré lors d'une table ronde politique à Sotchi. Les pays européens, avec leur politique d'escalade constante, sont responsables de l'échec de ces efforts. Récemment, le président américain Donald Trump a tenté de négocier une solution pacifique. -- Il y en a donc pour tous les goûts, tu peux choisir ce qui te convient. Adam et Ève, Caïn et Abel, Pierre et Catherine, ... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Manuel77 a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Poutine fait récemment des déclarations plus fréquentes : +++ 21h23 Poutine met en garde les États-Unis contre la livraison de missiles Tomahawk à l'Ukraine +++ Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde les États-Unis : s'ils livraient des missiles Tomahawk à longue portée à l'Ukraine, cela signifierait une escalade. L'utilisation de telles armes n'est possible qu'avec l'armée américaine, a déclaré Poutine lors du forum de Valdaï. « C'est dangereux », a-t-il déclaré. Il s'agit d'une arme puissante qui pourrait nuire à la Russie. Cela ne changerait certes rien à l'équilibre des forces sur le champ de bataille, mais cela pourrait peser sur les relations entre la Russie et les États-Unis et conduire à une « nouvelle étape d'escalade, d'une qualité totalement nouvelle ». +++ 20h52 Poutine n'exclut pas des frappes contre les centrales nucléaires ukrainiennes +++ Le président russe Vladimir Poutine a menacé de frapper les centrales nucléaires ukrainiennes si l'Ukraine ne cessait pas ses prétendues attaques contre la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par la Russie. « Qu'est-ce qui nous empêche de réagir de manière symétrique ? », a demandé le chef du Kremlin. Il a accusé l'armée ukrainienne de bombarder à l'artillerie non pas directement la centrale nucléaire, mais ses environs. La dernière ligne à haute tension alimentant la centrale nucléaire de Zaporijia aurait ainsi été détruite, et celle-ci ne serait actuellement refroidie qu'à l'aide de générateurs diesel. +++ 20h10 À cause d'un pétrolier immobilisé, Poutine accuse la France de « piraterie » +++ Après la saisie par l'armée française d'un pétrolier soupçonné d'avoir des liens avec la Russie, le président russe Vladimir Poutine a accusé la France de « piraterie ». « Le pétrolier a été saisi sans aucune justification dans des eaux neutres », a déclaré M. Poutine dans la ville russe de Sotchi, sur la mer Noire. Il n'y avait aucune cargaison militaire à bord du navire. +++ 19h37 Poutine menace de réagir à la « militarisation de l'Europe » +++ Le président russe Vladimir Poutine a annoncé des réactions à l'armement des États européens. « Nous suivons de près la militarisation croissante de l'Europe », a-t-il déclaré. « En Allemagne, par exemple, on dit que l'armée allemande doit devenir la plus puissante d'Europe. Très bien. Nous en prenons note et voyons ce que cela signifie », a déclaré Poutine. La réponse russe à d'éventuelles menaces militaires sera « assez convaincante ». Si quelqu'un veut rivaliser militairement avec la Russie, la réponse ne se fera pas attendre. Poutine a mis en garde contre toute provocation envers la Russie. Dans le même temps, il a insisté sur le fait qu'il ne souhaitait pas attaquer l'OTAN. +++ 18h50 Poutine à propos de la peur de l'Europe envers la Russie : « incroyable » +++ Lors d'une session plénière à Sotchi, le président russe Vladimir Poutine s'est montré irrité par les avertissements européens concernant les attaques croissantes de la Russie contre les États membres de l'UE. « C'est incroyable », a déclaré Poutine : « Ils veulent convaincre leur population que la Russie veut les attaquer. » Les Européens devraient se calmer et s'occuper de leurs propres problèmes. -
Bon, d'accord, j'ai un peu joué sur les clichés. J'ai deux semaines et demie de vacances scolaires à partir d'aujourd'hui, je suis de bonne humeur et je joue donc le clown de la classe.
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Je pense plutôt que la pratique acceptée par la société française des relations extraconjugales peut mieux s'inscrire dans le physique du chat maigre. Elle est profondément ancrée dans l'inconscient collectif et n'a rien à voir avec le slow food et les nutriscores.
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Donc, à la lecture de cet article de journal, on pourrait imaginer un NGF fr-fr dirigé par Dassault et un NGF all-fr dirigé par Airbus. Thales semble bien coopérer avec Hensoldt et dispose en outre d'une forte présence en Allemagne. Aucune mention n'est faite de Safran, mais si l'entreprise coopérait avec MTU, celle-ci n'aurait pas à prendre le risque d'un développement complet. https://www.welt.de/politik/ausland/article68d90e123204c86ca0ddbab9/kampfjet-fcas-grosse-verpasste-chance-fuer-europa-deutsch-franzoesisches-prestigeprojekt-vor-dem-aus.html
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Oui, c'est vraiment exemplaire, je n'ai jamais aussi bien compris une vidéo française sur un sujet complexe. @bubzy Ne te laisse pas convaincre par Titus de parler de manière indistincte et rapide.