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LetMePickThat

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Tout ce qui a été posté par LetMePickThat

  1. Entre ça et du matos US... Le Giraffe (bientôt la nouvelle version) est aussi utilisé par l'EDCM, autant créer des effets de parc. Thalès reste sinon le fournisseur principal de l'AAE, avec les GM et GF (sans même parler des radars fixes).
  2. Choix par défaut dans le cadre de l'acquisition VL MICA sur étagère pour les JO. Le programme SABC verra l'emploi soit du GF300 si l'integration du VL MICA au SAMP/T NG est actée, soit d'un radar plus adapté au TOC VL MICA (moins de portée, meilleure cadence de rafraîchissement, peut-être avec une LRM) style GM60 ou Giraffe. L'avantage du GM200 dans le contexte de l'acquisition JO, c'est que la solution avait déjà été testée ailleurs (en l'occurrence, par le Maroc), donc l'intégration était plus facile qu'avec d'autres modèles.
  3. C'est ta perception de la chose. On peut aussi dire que les succès export de PAAMS rendent les potentiels acheteurs du NG frileux car ils savent qu'ils passeront après ces grosses commandes maritimes sur une chaine de production qui reste limitée en capacité. De toute façon, ce n'est pas la cadence Aster qui dimensionne la production SAMP/T NG. On utilise le GM200 pour le VL MICA en France aussi, ça n'en fait pas pour autant un radar DSA au sens classique du terme. Par exemple, le GM200 n'a aucune capacité de gestion LRM, et son emploi dans un système d'armes nécessite l'emploi d'émetteurs dédiés (ce qui pose d'autres problèmes). Les cadences de rafraîchissement sont aussi assez basses (3 secondes en mode conventionnel), ce qui restreint l'engagement à des pistes (relativement) lentes. Les capacités de détection sur petits objets rapides (comme par exemple, au hasard, les ARM) sont incomparables avec celles d'un Ground Fire ou même d'un ARABEL. Les Master sont des radars de contrôle, c'est toute la raison de la création de la gamme Fire, dans ses déclinaisons Sea et Ground. Et, effectivement, le volet ABM n'est pas couvert. Que le GM400 se vende n'est pas le problème. Comme le GM200 et leurs dérivés CM respectifs, il ne fait pas partie de la gamme DSA, mais de la gamme DA. Il a été acheté pour PAAMS v1 sur le CdG. Pour le reste, il est largement suffisant dans le cadre d'un emploi SAMP/T Block 1, et ceux qui prétendent le contraire n'ont aucune idée de la doctrine d'emploi du système. Pas orienté SAMP/T NG, il utilise exprès des protocoles standards (contrairement à l'ARABEL) comme l'ASTERIX pour s'intégrer hors-batterie dans un réseau plus large, voir sur un autre système nativement compatible LRM bande S. D'ailleurs, le SAMP/T NG et le GF300 sont deux programmes différents, que ce soit au niveau industriel ou ministériel. De manière similaire, le NG est conçu pour être relativement agnostique en termes de radar, et peut tout à fait utiliser autre chose que le GF300 ou le KGM. Proposé par Thales pendant littéralement une décennie (et exposé sur au moins deux SIAé) avant d'être discrètement sorti du catalogue faute de ventes.
  4. Je pense que c'est optimiste de raisonner comme ça. Le GM200 (MM) n'est pas un radar DSA/ABM, c'est un radar de veille et de contrôle aérien, une gamme sur laquelle Thales n'a aucun souci depuis des années. La question, c'est combien d'ARABEL, GF300 et autres GS1000 vendus depuis vingt ans ?
  5. Le naval n'est pas le sol-air, même s'il y a des éléments communs. Les VLS (et leurs munitions) sont une chose, mais il faut que Thalès arrive à exporter un minimum de radars et C2 DSA/ABM.
  6. Pas nécessairement énorme. Une batterie à 4 lanceurs, c'est 10 personnes en exploitation (TCO, TCA, deux servants par lanceur). Peut être une appréciation différente de la répartition des rôles entre le Patriot et le NASAMS. Dans tous les cas, encore un contrat qui échappe au SAMP/T NG... Il faut vraiment que Thales, MBDA et l'État se bougent sur le sol-air.
  7. Je connaissais le concept. Je pense qu'une des difficultés est que pour les bases aériennes, c'est compliqué de miner les alentours vu que le principe même de l'emprise est de générer du trafic aérien. Quand on rajoute la proximité à la ville...
  8. LetMePickThat

    AASM

    Mmmh, c'est bien possible. Je continuerai de chercher demain. Il y a une vidéo d'impact sous propulsion, mais je n'ai effectivement rien vu en termes de largage.
  9. Jamais entendu parler pour les drones. Ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas envisagé, évidemment.
  10. LetMePickThat

    AASM

    https://youtube.com/shorts/mBWTg_jN-Pw?si=oSvQfPpqc_lnNyTg
  11. C'est sûr que si on se fait attaquer demain, ça va être compliqué. Ceci étant posé, et nous somme tous d'accord sur le constat, on coupe quelle dépense publique pour filer aux armées les 4% de PIB qu'il faudrait pour combler tous les manques capacitaires critiques qu'on a actuellement ? Le chantier avance aussi vite que peut se faire au vu des moyens (et, il faut bien le dire, de la proximité toute relative de la menace). C'est entre autre pour ça que le cinétique n'est en fait que le troisième volet de la LAD fixe (et tout le monde s'accorde à dire que ce n'est pas le plus efficace). Bétonner les abris fait effectivement partie de ce qui est envisagé à court terme.
  12. Je suis familier de ces emprises... On ne détectera pas le camion, ce n'est pas le but de la manœuvre. Ce qu'on cherche à faire, c'est de rendre l'espace autour de la base imperméable. Ca veut dire du brouillage pour les drones qui utilisent une forme ou une autre de RF, du laser pour l'EO/IR, et du cinétique pour tout ce qui va passer à travers. On est encore loin d'être capables de faire face à des attaques de ce genre aujourd'hui, mais il y a une vision et un chantier capacitaire qui avance.
  13. Oui, au temps pour moi, j'ai inféré avec le Tomahawk, qui utilise les deux en conjonction. On a déjà évalué des dispositifs pour lutter contre ce genre de menace. La DGA des spécialistes qui fabriquent des drones test pour emm... les industriels qui proposent des solutions LAD. Pour les solutions IR/EO, le laser fonctionne bien et a l'avantage de ne pas nécessiter les puissances requises pour de la destruction de mobile. Le vrai problème, c'est surtout le fait que ces systèmes spécialisés requièrent du personnel, qui n'existe pour l'instant même pas sur le papier.
  14. Oui, c'est clairement limite d'un point de vue DCA. La remarque avait déjà été faite après l'explosion du pont du détroit de Kertch en 2023. Sauf que je ne parlais pas du renseignement. Et que je n'ai pas dit que ça ne pouvait pas arriver chez nous, juste que la réponse ne serait pas uniquement cinétique. Mais OK.
  15. Le DSMAC, c'est du radio-altimètre ou du radar et ça se brouille. C'est plus compliqué pour le visual matching, mais il y a des approches basées sur du laser, voir de l'éclairage à pinceau large de forte puissance (rien d'opérationnel pour l'instant, mais c'est une capacité qui se construit).
  16. Le problème ce n'est pas la production mais la coordination en vol quand tu en as 50 au même endroit avec des trajectoires semi-automatiques. Ca fait partie du RETEX ukrainien. Je ne suis pas sur de comprendre. A part en cas d'attaque surprise "out of the blue", il y aura un renforcement de la posture de sécurité en cas de crise ou de soupçon.
  17. Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a pas besoin de détruire tous les effecteurs un par un si l'intégralité de la base ou de la caserne est sous une bulle de brouillage. Alors, certes, il y a les drones fibrés, mais c'est compliqué à déployer en masse.
  18. L'approche française (et occidentale) face à ce genre d'attaque ne passe que partiellement par le cinétique.
  19. Je parlais littéralement en général, d'où le fait que mon message...ne réponde à personne de particulier hormis l'auteur du point que j'appuyais. Sinon, j'aurais cité la personne avec laquelle j'étais en désaccord, exactement comme ce que je fais en ce moment. En l'occurrence, si cibles il y avait, elles ne sont pas sur ce forum, que je trouve globalement assez modéré. Ce que je n'ai fait à aucun moment. Je fais partie de ceux qui pensent que l'alignement absolu avec les US (comme ce que font 90% des membres de l'OTAN) est une colossale erreur stratégique, mais ça ne m'empêche pas de pointer que les faux parallèles entres les US (qui restent un allié, peu fiable et de moins en moins robuste, mais quand même) et la Russie sont factuellement inexacts (d'où ma comparaison entre les réactions US et russes à des positions de la France sur la scène internationale). Puisqu'on en parle, j'avoue être curieux de voir les faits. Quel pays d'Europe continentale a été envahi par les Etats-Unis lors de ces vingt dernières années ? Quand est-ce que des mercenaires américains ont fourni des corps à leur petits copains africains pour que ces derniers les enfouissent sur l'un de nos anciens sites, histoire de nous accuser de crimes de guerre ? Quand est-ce que les US ont mené des politiques d'assassinat ciblées contre les dirigeants de certaines boites de l'armement de nos alliés les plus proches, ou ont buté (ou tenté de buter) des dissidents dans nos villes ? Quant est-ce-que les US ont déposé des cercueils devant la Tour Eiffel, mené des politiques de désinformation sur l'action de l'Armée Française et payé des gens via leurs services secrets pour taguer des étoiles de David dans tous Paris et foudre le bordel en s'appuyant sur la sensibilité de la question Palestinienne en France ? Et, désolé de revenir dessus mais ça me semble quand même structurant, quand est-ce que les US nous ont menacés de vitrifier nos bases parce qu'on n'était pas alignés avec eux sur des questions de sécurité internationale ? Encore une fois, si on compare objectivement l'action des US à l'égard de la France et de ses intérêt avec celle de la Russie, il n'y a pas photo. J'irais même jusqu'à dire que les actions chinoises à l'encontre de la France sont moins structurantes et déstabilisatrices que les actions russes. Je présume que ça veut dire que je suis prochinois et que je n'ai plus qu'à aller m'encarter au PCC ? Ca fera bien sur mon LinkedIn à côté de mon passage à la CIA. Il faut avoir sacrément mal lu les quelques centaines de posts sur les forums que j'ai pu écrire depuis que je suis ici pour penser ça. Je m'échine dans littéralement tous mes messages sur le fil sol-air à plaider pour une européanisation des systèmes DSA de l'OTAN, entre autres parce que les US ne sont pas fiables, mais visiblement ça ne compte pas. Pareil quand je dis qu'il nous faut Aquila pour palier au non déploiement du THAAD en Europe, ou nos propres radars d'alerte avancée car les US ne nous laisseront pas toujours bénéficier de leurs ressources. Il suffit de dire une fois sur un forum que, "attendez les gars, les actions russes et américaines à l'encontre de nos intérêts ne sont quand même pas équivalentes et comparables" pour se faire traiter de pro-américain. Bref. Je persiste et je signe: le fait de défendre le narratif russe en France est d'une indécence rare. Et ce indépendamment des mensonges américains de 2003, n'en déplaise aux spécialistes du whataboutisme. On peut à la fois dénoncer les gens qui supportent ce narratif russe et ne pas être pro-américain pour autant. C'est d'ailleurs l'équilibre délicat qu'a choisi de Gaulle; on ne peut pas vraiment lui coller sur le dos d'être pro-américain, n'empêche que nos SNLE, Mirage IV et Plateau d'Albion étaient plus dimensionnés pour vitrifier Moscou que DC... Tu vois, rien que là tu as déjà réorienté son propos. Il disait qu'on pouvait ne pas être anti-américain, tu lui réponds qu'être pro-américain, c'était être anti-français. Comme s'il n'existait pas de position qui consistait à n'être ni pro, ni anti, mais juste à considérer que les US sont ce qu'ils sont, à savoir un partenaire stratégique de fiabilité douteuse mais globalement moins menaçant et plus utile aujourd'hui que ne l'est la Russie (note que je ne parle pas de nos autres compétiteurs stratégiques).
  20. Si ta notion de compétitivité est de vendre des produits qui ne passent pas (ou mal) les normes de sécurité internationales dans des pays sous embargo pour un prix qui ne couvre pas les coûts de production, mais que tes clients n'ont de toute façon pas les moyens de payer, tout en mentant aux autorités de sûreté nucléaire supra-étatiques, alors effectivement le secteur nucléaire russe est compétitif. J'exagère, mais: 1-les exportations russes de LEU ne sont pas basées sur une compétence technique ou une compétitivité acquise, mais l'exploitation d'une ressource pré-existante (en l'occurrence, les stocks soviétiques de HEU et DU). Pas bien différent des autres exportations énergétiques russes de ce point de vue là, si ce n'est que les destinataires de ces exportations l'uranium sont au moins aussi motivés par le prix que par le fait de garder les flux de matériaux fissiles russes sous contrôle pour éviter des disparitions de stock. 2-les dizaines de chantiers annoncés pour le VVER le sont dans des pays sous sanctions ou incapables d'acheter des BWR ou des REP occidentaux (voir chinois) du fait de leurs ressources financières (bon nombre de ces chantiers ne verront d'ailleurs probablement jamais le jour au vu des réorientations russes), 3-on sait que les industries nucléaires russes civiles et militaires mentent à l'AIEA concernant les incidents et accidents subis par leurs installations. Si c'est le nombre de réacteurs en commande qui fait la compétitivité d'une industrie nucléaire, je suis certain que Framatome peut s'arranger pour signer avec le Burkina Faso une LOI pour 8 EPR2. Ça sera à peu près aussi sérieux que certains chantiers VVER prévus...
  21. Konrad Adenauer était massivement favorable à l'entrée dans l'OTAN de la RFA, et au réarmement qui y était nécessairement associé. Prétendre que la RFA n'a pas eu le choix alors qu'elle poussait de toutes ses forces avec les US pour ça face à une France et une Grande-Bretagne plus mitigées sur la question est un contresens historique. On peut poser la question de ce qu'il se serait passé si la RFA n'avait pas voulu rejoindre l'OTAN, mais dans les faits ça n'a jamais été une question et l'adhésion de la RFA n'a jamais été contestée par les allemands à l'époque. Les raisons qui ont poussé la RFA à soutenir l'OTAN et à vouloir rejoindre l'alliance incluent certes la fin de l'occupation, mais aussi et surtout la capacité pour la RFA de créer la Bundeswehr, de rejoindre le concert des nations (notamment européennes), de bénéficier de la protection au titre de l'article 5 et de sanctuariser par une existence légale et des traités la RFA en tant qu'état à part entière (face à la RDA). Si tu regardes des papiers sur le sujet (Building Domestic Support for West Germany's Integration into NATO, 1953–1955, par exemple), on trouve systématiquement que la population était favorable, en 1955, à une adhésion. Les chiffres cités varient un peu selon les sources, mais tournent autour de: 55% favorables, 33% défavorables, 12% NSP. Ce qui est un sujet complètement différent de la volonté ou non d'adhésion à L'OTAN de la RFA. Je maintiens que c'est un contresens historique de prétendre que la RFA a été forcée de rejoindre l'OTAN, alors que cette adhésion s'inscrivait parfaitement dans la volonté de réarmement, d'affirmation nationale et de retour aux affaires internationales de l'Allemagne démontrée par Adenauer et la majorité de la population.
  22. Et, accessoirement, l'OTAN (et son principal bailleur) ne force personne à signer. Que l'Alliance ne soit pas parfaite est une évidence. Mais au moins les membres le sont par choix (et peuvent, comme tu le soulignes, partir quand ils veulent).
  23. Ils ont un bon niveau, mais pas plus (voir plutôt moins) qu'il y a une quinzaine d'années. L'AIEA se plaint régulièrement du manque de transparence de Rosatom et Rostekhnadzor, et il y a régulièrement de grosses surprises qui feraient la une des journaux en occident. Pas plus tard qu'il y a un mois, il y a eu un incident de source orpheline à Khabarovsk, avec état d'urgence et tout le bazar. Pour ce qu'on en sait, le volet militaire de leur industrie nucléaire est aussi d'un niveau assez inégal (cf. Nyonoksa 2019, par exemple). C'est un choix économique et politique qui n'est pas basé sur une compétence technique particulière. Le fait que les US s'approvisionnent en Russie plutôt qu'au Canada ou ailleurs découle avant tout de la mise en place des procédures de sécurisation des stocks de matière fissile dans l'environnement post-Guerre Froide (notamment via le programme Megatons to Megawatts). Le coût de l'uranium de qualité réacteur obtenu par downblend depuis les stocks d'HEU soviétiques est tellement bas qu'il est économiquement difficile pour les producteurs classiques de s'aligner, et le coût politique associé au fait d'arrêter les rachats de matières fissiles ex-soviétiques est également loin d'être nul. Si les américains veulent demain se passer complètement de l'uranium russe, c'est faisable à condition d'accepter le prix de ce changement. Si Rosatom réussit à afficher ce carnet de commande, c'est parce que la Russie n'a pas trop de scrupules à proposer ses services dans des zones politiquement problématiques (Astravets, Bushehr, El Dabba...). D'autres PVD ont également choisi le VVER non pas en raison de ses paramètres opérationnels (qui sont bons, sans être excellents, même pour le TOI - cf. les réserves exprimées par l'EUR lors du processus de certification), mais bien parce que les coûts affichés sont largement inférieurs à ceux des autres fournisseurs historiques (notamment les groupements Framatome-Areva et GE-Hitachi), qui se retrouvent de facto exclus de ces marchés. À part quelques exceptions (CGN par exemple), il n'y a pas d'alternative.
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