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LetMePickThat

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Tout ce qui a été posté par LetMePickThat

  1. LetMePickThat

    [Rafale]

    C'est envisageable. Les CFTs du Strike Eagle n'emportent pas que du carburant.
  2. LetMePickThat

    Force aérienne suédoise

    Des contrats comme ?
  3. LetMePickThat

    Force aérienne suédoise

    On dirait presque que DA n'est pas en odeur de sainteté en Suède, comme s'ils avaient eu un comportement problématique dans un projet de contrat pour l'armée française impliquant des industriels suédois...
  4. Uniquement sur la version avec le TOC. Sinon, c'est GF300 ou KGMHP connecté à un ME NG.
  5. C'est possible avec la version du VLU MICA prévue pour être compatible avec le ME NG, qui n'est pas compatible avec le TOC. C'est soit l'un, soit l'autre. Rien, du coup. Soit ce sont des VLU compatibles SAMP/T NG, auquel cas 1-il n'y a pas de TOC à gérer et 2-la date de 2026 parait extrêmement ambitieuse (mais pas impossible), soit ce sont des VLU version actuelle auquel cas il faut un TOC et il n'y a pas de compatibilité ME NG.
  6. Compliqué, vu la date annoncée. Le VL MICA intégré au SAMP/T NG n'est pas compatible avec le TOC... Il faudrait donc avoir le ME NG lui-même, ce qui est optimiste pour 2026. Probable, mais ce n'est pas facteur, le système dans sa version modernisée gère les deux (quatre...) munitions.
  7. Ce n'est pas si simple... Les modules les plus complexes attirent aussi les gens les plus qualifiés. Mais bon, histoire de chiffrer, disons de quatre à six mois de cours, plus un an à pratiquer sur machine en exercice. Environ. Cela ne couvre que le vernis "technique", l'emploi tactique est un tout autre sujet et demande quelques années en unité.
  8. Et, accessoirement, il n'y rien de fondamentalement mauvais à offrir des offsets, c'est comme ça que tous les grands contrats d'armements fonctionnent.
  9. Bon courage pour déployer un SAMP/T français en Lituanie.
  10. LetMePickThat

    [Rafale]

    Le mieux reste l'actif avec guidage mi-course. Le transfert de guidage semi-actif en vol est très complexe, surtout sur les longues portées. C'est pour ça que le 40N6 adopte un guidage terminal actif alors que le 48N6 conserve un TVM plus classique. La responsabilité du guidage mi-course d'un missile actif est comparativement plus simple à transférer d'une plateforme à une autre: il y a moins de problématiques de synchronisation fine en fréquence, de plages tolérées par l'AD du missile, etc.
  11. LetMePickThat

    [Rafale]

    On sait faire ! MBDA a une expertise en radomes transparents aux IR. Pour de l'optique visible, c'est plus compliqué mais loin d'être insurmontable.
  12. LetMePickThat

    [Rafale]

    Ça fait partie des capacités de base de la L16, et ce dans la plupart des configurations (Network/JRE/Needline, tir sol-air sur piste air, tir air-air sur piste sol, etc). On a déjà validé ce genre de choses avec les matériels actuels.
  13. LetMePickThat

    [Rafale]

    Théoriquement oui, mais tu risques de retaper le même phénomène en cas d'echo parasite, et il n'y a pas d'intérêt à ne pas attendre quelques dixièmes de seconde pour être certain de voir clair (tu ne vas pas faire de l'anti-hypersonique avec un RBE2). Sur la plupart des AESA français basés au sol, il faut trois detections (en incluant la primo-détection) pour obtenir une piste solide, ce qui prend environ un tiers de seconde. Il y a aussi le temps de traitement informatique à prendre en compte. Avec beaucoup de pistes, c'est souvent le facteur limitant, plus que la partie émission/reception.
  14. LetMePickThat

    Drone aérien

    J'essayais de metre en exergue la surface défendue. Effectivement, on utilise souvent la portée d'interception plus que le diamètre de la MEZ.
  15. LetMePickThat

    [Rafale]

    Merci. Le passage "un mode "entêtement" qui consiste à répéter la détection jusqu'à pouvoir créer une piste solide" implique qu'on parle bien d'une confirmation de primo-détection via des pointages ciblés. J'imagine que ce mode est employé uniquement sur les primo-détections qui se conforment à un certain nombre de paramètres cinématiques, pur éviter de faire des tentatives de mise en piste de tous les échos fantômes qui traînent dans le cone de recherche.
  16. LetMePickThat

    [Rafale]

    Intéressant. J'imagine que c'est fortement dépendant de la géométrie (de face, l'ouverture de la soute ne doit pas signer tant que ça...). Saurais/pourrais-tu dire comment fonctionne ce mode ? Le temps de balayage du cône radar est rapide, mais pas instantané, il y a donc nécessairement une approche fine. Parle-on d'une tentative de confirmation sur primo-détection, par exemple via une fenêtre de recherche ? Si oui, comment évite-on de perdre du temps radar avec des pointages de confirmation sur des plots parasites ?
  17. LetMePickThat

    Drone aérien

    Non, de diamètre. L'Aster 30T Block 1 du SAMP/T est donné pour 120km de portée maximale. Le Block 1NT du SAMP/T NG a quant à lui une portée publique d'interception "supérieure à 150km".
  18. LetMePickThat

    Drone aérien

    On ne les abattera pas non plus avec des AAROK armés pour de l'air-air. Il faut du canon en masse pour de la protection de point, voir éventuellement des systèmes guidés low-cost type Vampire (L3 Harris), un concept qu'on ferait bien de pomper sans vergogne. Mon point était de dire que la défense sol-air ne coûte pas si cher au vu de sa permanence sur zone et de sa capacité à traiter tout le spectre de la menace potentielle. Il est évident qu'on essaiera de privilégier d'autres moyens pour traiter les effecteurs adverses low-cost, mais je crois plus au 40mm RapidFire ou au missile sol-air ultra-léger guidé par laser qu'au drone AAROK équipé de .50 BMG... C'est une problématique qui se pose déjà pour les missiles de croisière. Et ce n'est pas forcément mieux pour les radars aéroportés qui, s'ils s'affranchissent de l'horizon radar, doivent composer avec des cônes de recherche bien plus étroits, des puissances faibles, une géométrie look-down défavorable, des bandes de fonctionnement souvent mal adaptées aux objets VLO ou de SER réduite (un RBE2, c'est de la bande X...) et des problématiques cinématiques (par exemple, CAP contra-rotative nécessaire pour maintenir une permanence de surveillance en chasseur). En dehors du déploiement d'un AEW, qui reste la solution à privilégier pour la détection en basse altitude, la doctrine prévoit la mise en œuvre d'un réseau de radars tactiques et statiques permettant une PMR (poursuite multi-radar) multi-site et multi-bande. C'est tout le but du programme conjoint AAE-AdT MARTHA (Maillage de Radars Tactique de lutte contre les Hélicoptères et les Aéronefs à voilure fixe), qui a conduit à l'adoption du CMD3D. Le mieux en termes de défense contre les missiles de croisière, ce sont les chasseurs et les systèmes DSA, reliés via une L16 Network ou JRE et opérant de manière coordonnées en JEZ aux ordres d'un C2 tactique performant (un AWACS, un CMD3D, une FREMM, peu importe). Pour les munitions rôdeuses, ce sont les groupes mobiles de réaction rapides utilisant des systèmes low-cost, déployés dynamiquement en fonction des informations issues de la PMR air et sol, avec la chasse et la DSA lourde en traitement des leakers. C'est ce que fait l'Ukraine, au delta de la L16 qu'ils n'ont pas (encore).
  19. LetMePickThat

    Drone aérien

    Douteux, au mieux. Un système SAMP/T couvre une zone de 240km de diamètre contre toutes les menaces ABT (300+km pour un NG). Pour des opérations en H24, il faut compter six opérateurs ME, 12 opérateurs MLT, et une dizaine de techniciens, soit environ une vingtaine de personnes (c'est à peu de choses près la taille d'une section française). Ces personnels sont autonomes sur le terrain pour la protection 2D, le soutien logistique et humain, le ravitaillement pétrolier... Par comparaison, combien faut-il de vecteurs aériens pour assurer une protection H24 contre une menace ABT? Combien de pilotes, techniciens, armuriers, personnels de protection, de soutien pétrolier et soutien de l'homme cela représente il ? Si l'on se focalise uniquement sur la défense contre le bas du spectre, disons les munitions type Shahed, du RapidFire suffit largement pour un coût plus que modique. Une section SAMP/T peut se déployer avec la puissance de feu d'une frégate de défense antiaérienne (au bas mot, de 32 à 48 missiles prêts au tir, et entre 16 et 24 missiles sur MRT). Combien d'aéronefs faudrait il pour déployer un nombre équivalent de missiles ? Un Rafale en configuration air-air embarque quatre MICA et deux Meteor - sachant que pour des rotations en H24, il ne sera pas possible de désarmer les avions rentrants pour armer les partants... En termes de coûts financiers, une section SAMP/T NG vaut environ 140 millions d'euros (contrats OCCAR SAMPT/NG FR/IT). Combien de Rafale peut-on acheter pour ce prix-là ? Trois, peut-être quatre ? L'AAROK est sensé se vendre pour 5 à 10 millions d'euros, sans l'électronique ni l'armement dédié à la mission air-air, disons pour être généreux qu'on pourra en acheter une vingtaine avec équipement et armement pour le prix d'une section SAMP/T NG armée à bloc. Je doute qu'une vingtaine d'AAROK portant chacun environ quatre missiles air-air low-cost puisse se comparer en termes capacitaires à une section SAMP/T. Surtout quand on rajoute la contrainte du H24, de la nécessité d'avoir une piste, le coût du soutien, et l'incapacité d'un AAROK air-air à traiter la menace balistique, la majorité des menaces missile, les chasseurs adverses ou même simplement les plateformes HVAA ennemies. L'AAROK étant structurellement incapable d'engager la plupart des menaces, il faudra de toute façon avoir recours à de la chasse et du sol-air pour traiter la majorité de ce qui va arriver. Le territoire dans son ensemble n'a pas besoin d'être défendu. C'est un biais temps de paix de dire que chaque cm² de campagne doit voir son espace aérien vide. Ce qui compte, c'est de dégrader voir annuler la capacité de l'ennemi à taper des APOD, SPOD, nœuds logistiques, groupements de troupes, etc. Si l'ennemi souhaite bombarder une forêt dans la Creuse, grand bien lui fasse. On pourrait même connecter ce système radar à des missiles au sol. Ou alors on peut sauter une étape et...tirer des missiles directement depuis le sol. Ou alors, on peut densifier la protection des points d'importance en mettant des systèmes laser, canon, roquettes guidées laser et autres sur des plateformes au sol qui n'ont pas à subir de contraintes aéronautique au niveau de la conception et de l'exploitation opérationnelle. Ironique sachant que les chasseurs de l'époque n'ont jamais intercepté le moindre V2. Et si un Tempest ou un Spitfire pouvaient jouer cinématiquement contre le V1, des drones à hélice comme l'AAROK n'ont absolument pas la vitesse requise pour se mesurer à des missiles de croisière modernes qui évoluent entre Mach 0.9 et Mach 2.0+. On peut évidemment envisager d'équiper l'AAROK de missiles, comme je le suggérais au-dessus, mais dans ce cas le côté "low-cost" en prend un coup. Seule la défense anti-aérienne et antibalistique peut traiter l'intégralité du spectre de la menace, de la munition rodeuse type Shahed au missile balistique tactique, et je ne vois pas l'intérêt d'investir dans une capacité drone air-air qui ne sera capable de traiter que la menace la plus facile. La combinaison chasseurs/DSA en JEZ permet déjà de faire face à quasiment tous les cas de figure. La principale menace est la saturation, mais avoir une poignée de drones en l'air ne changera pas la donne de ce point de vue là et il me semble plus pertinent d'acheter des systèmes sol et des MICA supplémentaires plutôt que de diviser encore les moyens dans des parcs hétéroclites. La logique serait donc de déployer un système de drone relativement coûteux (on peut en faire, des choses, avec cinq à dix millions d'euros hors armement...), devant être protégé par un appareil de supériorité conventionnelle ou un système de défense sol-air, tout ça pour gagner une capacité d'engagement marginale sur des menaces lentes et basses tout en restant vulnérable à des munitions de faible taille ? Même le MICA IR non-NG en est capable.
  20. On pourrait le faire moyennant des choix opérationnels, mais ça n'aurait aucun intérêt pour eux. Le ME NG n'a rien à voir avec le ME, tout comme le GF300 n'a rien à voir avec l'ARABEL. Niveau entraînement et formation, ils n'apprendraient rien de transposable au NG en bossant sur du SAMP/T. A la limite, sur le MLT, pourquoi pas, la différence avec le MLT NG est gérable. On pourrait aussi prioriser la livraison d'une batterie NG prévue en 2026 pour la France ou l'Italie, et retarder la modernisation complète de nos parcs. Ça aurait des conséquences en termes de formation des opérateurs et techniciens francais et italiens, mais pourquoi pas. Dans tous les cas, il y a fort à parier que les opérateurs danois devront passer des mois en France à se faire former sur simulateur avant de pouvoir être lâchés en autonomie sur la machine, que ce soit le SAMP/T ou le SAMP/T NG. Au mieux, ils seront prêts mi-2026 (et c'est au mieux du mieux).
  21. Entre ça et du matos US... Le Giraffe (bientôt la nouvelle version) est aussi utilisé par l'EDCM, autant créer des effets de parc. Thalès reste sinon le fournisseur principal de l'AAE, avec les GM et GF (sans même parler des radars fixes).
  22. Choix par défaut dans le cadre de l'acquisition VL MICA sur étagère pour les JO. Le programme SABC verra l'emploi soit du GF300 si l'integration du VL MICA au SAMP/T NG est actée, soit d'un radar plus adapté au TOC VL MICA (moins de portée, meilleure cadence de rafraîchissement, peut-être avec une LRM) style GM60 ou Giraffe. L'avantage du GM200 dans le contexte de l'acquisition JO, c'est que la solution avait déjà été testée ailleurs (en l'occurrence, par le Maroc), donc l'intégration était plus facile qu'avec d'autres modèles.
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