Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Titus K

Members
  • Compteur de contenus

    7 411
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    115

Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Hola rien n'est vraiment officiel, le débat parlementaire est dans 30 minutes et la décision par le conseil des ministres en charge est vendredi.
  2. Titus K

    [Rafale]

    Quelques mots sympa sur le rafale pour une fois ... je note : "Les français sont très bon en guerre électronique"
  3. Fil pour partager des documents sur les centrales nucléaires. Je vais essayer de les importer sur Imgur, mais je dois a chaque fois convertir PDF -> JPG puis le compresser... Sinon je ferais plus tard un drive pour partager les PDF directement ! Phenix à Marcoule, publié en Juillet 1971 dans "The World's Reactors, No. 53"
  4. Titus K

    Hébergement PDF

    Si, mais l'image ne s'intègre pas au forum ...
  5. L'allié de Navalny Leonid Volkov a été agressé devant sa maison en Lituanie Leonid Volkov, un proche allié du défunt chef de l'opposition russe Alexei Navalny, a été agressé à l'extérieur de son domicile à Vilnius mardi, dans un incident qui a déclenché un tollé de la part du gouvernement lituanien. https://www.france24.com/en/europe/20240312-navalny-ally-leonid-volkov-hospitalised-after-attack-in-lithuania
  6. Titus K

    Marine Néerlandaise

    S’il y a des néerlandophones que ça intéresse sur le forum, le débat sera diffusé en direct à 18h30 —> https://www.tweedekamer.nl/nieuws/kamernieuws/debat-over-mega-order-voor-onderzeeboten
  7. Titus K

    Marine Néerlandaise

    La commande de nouveaux sous-marins sera attribuée à Naval Group et à IHC Une commande de défense d'un milliard de dollars pour quatre nouveaux sous-marins a été attribuée à un consortium dirigé par le français Naval Group. Cette information a été confirmée par des sources de La Haye à la suite d'un rapport de RTL Nieuws. La décision finale sera prise en conseil des ministres vendredi. https://www.trouw.nl/politiek/order-nieuwe-onderzeeboten-gaat-naar-naval-group-en-ihc~bc057860/?referrer=https://www.google.com/ Naval a remporté la bataille face à l'allemand ThyssenKrupp et au suédois Saab, qui se sont associés au chantier naval néerlandais Damen. Les Français ont également un partenaire néerlandais, Royal IHC, qui prendra une part importante des ventes, environ 40 % selon un initié. Les nouveaux bateaux remplaceront ceux de la classe Walrus, en service depuis 1992. Le projet est en discussion depuis une dizaine d'années, pour un montant d'au moins 2,5 milliards d'euros selon le ministère, mais d'au moins 4 milliards d'euros selon des initiés. Les deux premiers nouveaux bateaux devraient être opérationnels entre 2034 et 2037. À l'origine, il était prévu que le premier nouveau sous-marin soit lancé dès 2028. La défense s'était auparavant prononcée en faveur d'un bateau issu de la combinaison Saab-Damen. Mais en 2019, le cabinet de l'époque a décidé de donner une chance à trois chantiers navals. Un chantier naval espagnol s'est alors désisté. Un lobbying acharné au plus haut niveau politique Un lobbying intense a été exercé ces dernières années pour obtenir la commande, y compris à un niveau politique élevé. Ces dernières semaines, le chantier naval Damen a reçu d'importantes commandes de la Défense pour la construction de nouvelles frégates de défense aérienne et de commandement, ainsi que de navires de transport amphibie. Pour continuer à avoir des sous-marins, l'un d'entre eux a déjà été mis hors service. Une partie de celui-ci sera utilisée pour maintenir les trois autres en service. Un deuxième bateau sera finalement utilisé à cette fin. L'une des principales préoccupations de la Défense est que les anciens bateaux devront être mis hors service avant que les nouveaux ne soient prêts. On craint alors le départ du personnel et la disparition des connaissances. La Chambre basse a toujours insisté sur le fait que l'industrie maritime néerlandaise devait jouer un rôle important dans la construction et l'entretien des nouveaux bateaux. Les chantiers navals néerlandais ne disposent plus des connaissances nécessaires pour construire eux-mêmes les sous-marins. La Chambre débattra du projet mercredi. Vendredi, le cabinet prendra une décision.
  8. J'ai des PDF sympa sur des centrales nucléaires sur mon ordi mais je ne sais pas comment les poster pour qu'ils s'affichent sur le forum ... Imgur ne les accepte pas, ce sont des .pdf Si quelqu'un connait une méthode je serais ravi de pouvoir les poster !
  9. Titus K

    [BATRAL] Leur remplacement ?

    Ca risque d'être un peu gros... En revanche si le contrat sous-marin est remporté par naval group, Damen pourrait construire quelques LST ?
  10. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Je profite des abonnements et DeeplPro au travail Comment la défense s'est étouffée sur les nouveaux sous-marins : "Du président Macron au fonctionnaire le plus modeste, tout le monde s'y met". Dix ans après la décision selon laquelle les Pays-Bas devaient se doter de nouveaux sous-marins, le cabinet va enfin nouer le nœud la semaine prochaine : quel chantier naval peut les construire ? Mais pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ? Dans la marine, on pense qu'il s'agit de la marine d'il y a 30 ans, mais ce n'est pas le cas. Mais ce n'est pas le cas. https://www.volkskrant.nl/binnenland/hoe-defensie-zich-verslikte-in-de-nieuwe-onderzeeboten-van-president-macron-tot-de-laagste-ambtenaar-iedereen-trekt-hieraan~b15886d4/?referrer=https://www.google.com/ S'agira-t-il des Français, des Allemands ou, finalement, du Suédois Saab, qui s'est associé à l'entreprise néerlandaise Damen ? Telle est la question à laquelle le cabinet réfléchit ces jours-ci. Une chose est sûre : la commande de quatre sous-marins, d'une valeur de plusieurs milliard de dollars, est déjà confrontée à une forte augmentation des coûts et le retard du projet met en péril la survie du service des sous-marins. Les bateaux devaient prendre la mer en 2031. Aujourd'hui, les deux premiers bateaux sont censés être déployés "entre 2034 et 2037". L'achat représente "au moins 2,5 milliards d'euros", selon les informations publiques, mais le double est désormais une estimation plus réaliste. Les sous-marins néerlandais actuels étant presque en fin de vie, la marine risque de devoir s'en passer pendant plusieurs années dans un avenir proche. Comment cela a-t-il pu se produire ? Selon les experts et les initiés, la réponse réside dans l'aversion au risque des hommes politiques et le manque d'expertise au sein de la défense. De Volkskrant s'est entretenu avec des responsables de la défense, de l'industrie et de la diplomatie au cours des dix-huit derniers mois. Presque tous sont cités ici sous couvert d'anonymat, car leurs fonctions ne leur permettent pas de s'exprimer par leur nom et leur position sur le sujet. Méfiance à l'égard de la défense L'un des moments cruciaux expliquant le retard est le mois de décembre 2019. C'est à ce moment-là que le conseil des ministres se réunit et que la ministre Ank Bijleveld et sa secrétaire d'État Barbara Visser espèrent convaincre leurs collègues que les Pays-Bas doivent se lancer dans la combinaison Saab-Damen. Mais ils n'y parviendront pas. Les personnes concernées racontent au Volkskrant que leur proposition tombe finalement à l'eau lors d'un conseil des ministres qui se tient ce mois-là. Contre l'avis de la Défense, le cabinet décide de laisser trois des quatre chantiers navals encore en lice continuer à rivaliser pour obtenir la meilleure offre. En arrière-plan de ce drame politique, la méfiance latente à l'égard de la défense joue un rôle : la construction (à l'époque encore aux Pays-Bas) des sous-marins qui naviguent encore aujourd'hui a débouché sur l'affaire dite des Walrus dans les années 1980, en raison de dépassements de coûts. Cette affaire a donné lieu à un tout nouveau processus d'acquisition d'équipements de défense, avec des phases clairement distinctes. Mais même dans le cadre de ce nouveau processus, le lobby de la Royal Air Force en faveur de l'achat de l'avion de combat JSF s'est avéré à chaque fois plus fort que toute tentative d'explorer les alternatives. Cette fois-ci, les hommes politiques n'ont pas l'intention d'en faire autant. Les Pays-Bas veulent le "meilleur bateau au meilleur prix". Une intervention politique En décembre 2019, le champagne est déjà prêt chez Saab et Damen. Et aussi chez les partisans de ce choix dans l'hémicycle. Martijn van Helvert, alors député du CDA, déclare : "Nous savions que Barbara Visser (secrétaire d'État à la Défense, ndlr) présenterait la proposition de poursuivre avec Saab. Le VVD, le CDA et ChristenUnie y étaient également favorables. Mais le cabinet a soudain eu une raison de ne pas le faire, ce qui est très étrange. Tout à coup, on nous a dit : ce n'est pas comme ça que nous allons faire". M. Van Helvert en voit la cause dans le sommet de l'OTAN qui s'est tenu les 3 et 4 décembre à Londres. Il s'y est passé quelque chose, car lorsque Mark Rutte est revenu de ce sommet, tout devait soudain être différent". Une autre source affirme que "d'un pays", des pressions ont été exercées sur Rutte lors de ce sommet de l'OTAN pour qu'il n'opte pas encore pour les Suédois. Il est logique que cette pression ait été exercée par le président Macron, qui a développé de bonnes relations avec M. Rutte et pour qui les sous-marins, dit une personne impliquée, "sont l'un des trois grands dossiers" dans la relation avec les Pays-Bas. Quelqu'un qui était très proche du feu politique à La Haye à l'époque estime qu'il est "très plausible" que Macron ait fait cette intervention. Les trois chantiers se préparent Dans l'un des grands halls couverts du chantier naval de Cherbourg, Raphael Munier montre l'un des sous-marins de la classe Barracuda en cours de construction. Le PumpJet du bateau, l'élément qui assure la propulsion, est encastré et n'est donc pas visible. Bien qu'il soit à la tête du programme Barracuda, Raphael Munier explique qu'il n'a jamais vu le PumpJet. Sa forme exacte est une connaissance que nous ne partageons qu'en cas de besoin". Il est évident que pour les Français, les sous-marins à propulsion nucléaire sont au cœur de ce qu'ils appellent l'autonomie stratégique. Après la guerre froide, les Français ont maintenu le chantier naval de Cherbourg à flot grâce à des aides d'État. Garder la connaissance stratégique coûte de l'argent", dit-on à Cherbourg. Les choses sont différentes en Suède : les politiciens se sont réveillés en 2014, après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le chantier naval Kockums, traditionnellement suédois, qui avait été racheté par l'entreprise allemande ThyssenKrupp, a été vendu par les Allemands à Saab sous une forte pression politique suédoise. La Suède a décidé qu'elle avait besoin d'une industrie de défense forte et propre. Le même ThyssenKrupp (TKMS) construit actuellement un nouveau sous-marin pour la Norvège et affirme que, moyennant des modifications mineures, il peut également construire les bateaux souhaités pour les Pays-Bas dans un avenir prévisible. L'économie d'échelle visible chez les Français est également revendiquée par les Allemands. Mais les Allemands prétendent pouvoir construire encore plus rapidement - un argument qui est devenu de plus en plus important en raison de tous les retards. En juillet dernier, ces chantiers ont présenté leurs offres finales. C'est donc maintenant qu'il faut défaire les nœuds, sous la pression du temps. Sur les quatre bateaux actuels de la classe Walrus, un a été retiré du service à la fin de l'année dernière, et un deuxième suivra bientôt. Avec les pièces de ces deux carcasses, la marine a l'intention de maintenir les deux autres en service aussi longtemps que cela sera possible. Mais la défense reconnaît le risque d'un "déficit de capacité" au milieu des années 2030, lorsque les anciens bateaux seront épuisés et que les nouveaux ne seront pas encore prêts à naviguer. C'est le scénario catastrophe de la marine. Le climat géopolitique a changé, mais l'accent mis sur l'efficacité est resté le même L'intention de la défense de remplacer les sous-marins est apparue en 2014, après une longue période de réductions drastiques. Le soutien politique au projet était incertain. En fin de compte, une "évaluation des besoins" a été réalisée pour le même type de bateau "expéditionnaire" que l'actuelle classe Walrus, qui devrait être capable de voyager autour du monde, d'opérer en eau douce et salée, profonde et peu profonde, de larguer des marines et, depuis peu, de tirer des missiles de croisière. La direction de la fonction publique a conseillé à la ministre de l'époque, Jeanine Hennis, de "cadrer" le projet dans des organes consultatifs interministériels, car les décisions devaient être "largement soutenues". Des ministères comme celui des Finances se méfient de la manière dont la Défense gère ses projets d'équipement. Le principal nouvel organe est devenu le comité ministériel de remplacement des sous-marins (MCOV), composé de cinq ministres concernés et présidé par le Premier ministre Rutte. Ce comité prendra également la décision finale, qui devra être ratifiée par le conseil des ministres. Dans ce contexte, l'accent a été mis, dès le début de l'acquisition, sur la prévention des risques politiques et financiers. Entre-temps, les temps ont radicalement changé. Le commandant des forces armées, Onno Eichelsheim, a déclaré à la fin de l'année dernière que le paradigme du "meilleur produit au meilleur prix" n'était plus un principe directeur pour la défense. Le facteur temps est crucial. Nous misons donc désormais sur un bon produit au bon moment, avec les connaissances et l'engagement des Néerlandais. Les Pays-Bas s'orientent vers une politique industrielle. Mais pour les sous-marins, il est trop tard. Ce projet est sur les rails depuis trop longtemps, les entreprises concernées ayant déjà investi plusieurs dizaines de millions dans une offre gagnante. L'implication de l'industrie néerlandaise joue un rôle, mais l'expert Jaime Karremann de marineschepen.nl craint que notre pays ne manque une occasion unique de ramener plus de connaissances dans ce domaine aux Pays-Bas, une préoccupation qui prévaut également au sein de la Chambre basse. Ce n'est pas considéré comme un investissement stratégique". Qui recupererà le savoir faire Le choix de l'un des trois chantiers navals étrangers est pourtant décrit comme un mariage, "parce que vous faites affaire avec quelqu'un pour des décennies. Pendant cette période, les bateaux doivent être entretenus et ajustés entre-temps. Quelle est la part des connaissances nécessaires à cet effet qui revient à la marine ou à l'industrie néerlandaise, et quelle est la part du fabricant ? La défense souhaite assurer elle-même l'entretien et les améliorations, mais les experts doutent que cela soit possible. Les exigences spécifiques de la marine et la conviction du caractère unique du rôle des Pays-Bas (un "bateau capable de tout", multifonctionnel, pour toutes les eaux et toutes les distances) ont rendu difficile l'achat d'un sous-marin européen existant, "sur étagère". Mais les modifications majeures que la marine souhaite apporter aux plates-formes existantes proposées par les trois chantiers navals requièrent également des connaissances de la part du client. Et les chantiers ont progressivement commencé à se demander si ces connaissances étaient suffisantes. Même au sein de la Défense, ils reconnaissent que l'expertise a diminué. 'Les effectifs ont énormément diminué", déclare un initié, "et la distance entre l'utilisateur et le producteur s'est accrue". Depuis le début des années 1990, déclare un représentant de l'industrie, "nous sommes restés immobiles et les connaissances spécialisées n'ont pas été maintenues". Un client expert est une bénédiction pour le fournisseur", déclare une autre source industrielle. "S'il n'y en a pas, les exigences sont élevées et changent constamment. Avec des conséquences majeures (y compris financières) pour les fournisseurs potentiels." Mais cela n'a pas limité les ambitions du nouveau sous-marin. La marine néerlandaise pense qu'elle est la marine d'il y a 30 ans, explique un diplomate européen qui connaît le processus de près, mais ce n'est pas le cas. Il y a un manque de réalisme. La marine en veut toujours plus, toujours plus, toujours plus. Questions stratégiques Certains de ces "souhaits en constante évolution" de la défense ont également des implications stratégiques. Un bon exemple est le désir de pouvoir déployer les missiles de croisière Tomahawk et les torpilles américaines à partir des frégates et des sous-marins néerlandais. Selon le vice-amiral b.d. Ben Bekkering, cela soulève la question de savoir si les Américains seront disposés à partager avec le camp vainqueur la technologie nécessaire pour rendre cela possible. Et si ce n'est pas le cas, cela sera-t-il pris en compte dans la décision finale du cabinet ? La question de savoir qui construira les sous-marins comporte d'autres aspects stratégiques. En Europe, un fossé se creuse entre les producteurs de frégates et de sous-marins du sud et du nord-ouest. L'ambassadrice britannique Joanna Roper a révélé dans le Volkskrant de l'année dernière que le sous-marin qui sera construit par Saab contient des technologies britanniques cruciales (très probablement le sonar) et que le choix de Saab profitera donc également à la coopération militaire avec les Britanniques. Dans la ville politique de La Haye, il est désormais tabou de parler de "choix stratégique". C'est l'évaluation technique des offres, menée par la Défense, qui est déterminante. Nous sommes entrés dans ce processus indépendant", a déclaré à l'automne dernier Peter Valstar, alors député du VVD, "nous devons maintenant le mener à bien". Mais tout choix sera irrévocablement une prise de position dans le champ de forces européen. Le choix d'un bateau français soulignerait à quel point les relations avec Paris se sont améliorées depuis le Brexit. Un choix pour les Allemands ou les Suédois signifie que l'on s'accroche au développement de la coopération nordique en matière de défense et que l'on maintient à flot l'industrie nordique de la construction navale maritime. Saab-Damen et le Naval Group en particulier travaillent d'arrache-pied pour obtenir la commande. Du président Macron au fonctionnaire le plus modeste, tout le monde y met du sien", déclare un initié du secteur naval, "la pression est intense". La pression est intense. Mais le lobby de la combinaison Saab-Damen est au moins aussi puissant et peut compter sur un soutien important au sein de l'hémicycle. Depuis des années, les partis de centre-droit adoptent des motions visant à inscrire le transfert de technologie et la participation industrielle à l'ordre du jour. Les offres des trois entreprises étrangères en la matière ont été examinées par les Affaires économiques dans le cadre d'une procédure distincte. Tout est regroupé au sein du comité ministériel. C'est là que l'on décide quelle décision sera transmise au Parlement. Ce n'est qu'après l'approbation du Parlement que l'attribution devient définitive. Naviguer "tant qu'il est possible de le faire en toute sécurité". La décision sur les sous-marins ne tombe pas trop tôt. Le temps presse. Sinon, il y aura bientôt une période où aucun sous-marin néerlandais ne naviguera et où le service sous-marin perdra son expertise. Bien que le coût estimé du projet soit encore secret, il est déjà clair qu'il a augmenté. Le budget a déjà été augmenté, ce qui a entraîné des "effets de déplacement" sur d'autres projets d'équipement. Entre-temps, le chantage a déjà commencé. Au sein de la marine, ils concluent que les politiques auraient dû suivre le choix de la Défense en 2019. "Le retard a déjà certainement entraîné une augmentation des coûts de 400 millions d'euros", affirme un initié. À l'extérieur de la Défense, on souligne le manque de connaissances de la Marine et les exigences "impossibles" qui ont été formulées. Qu'elle soit de gauche ou de droite, la décision d'acheter de nouveaux sous-marins approche.
  11. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Une commande de sous-marins d'un milliard de dollars à la France à cause de Rutte ? Cet expert pense que non Mark Rutte a-t-il passé une commande d'un milliard de dollars pour de nouveaux sous-marins à la France parce qu'il souhaite devenir secrétaire général de l'OTAN ? C'est peu probable, estime Nathan Meershoek, expert en marchés publics. Il pense néanmoins que le chantier naval Damen de Flessingue, qui travaille avec Saab, a de bonnes chances. https://www.pzc.nl/vlissingen/miljardenorder-onderzeeboten-naar-frankrijk-vanwege-rutte-deze-expert-denkt-van-niet~addd21ad/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F Nathan Meershoek est professeur et chercheur à l'université d'Utrecht et a obtenu l'année dernière son doctorat avec mention sur les règles européennes en matière de marchés publics et de contrats de défense. Il est donc idéalement placé pour expliquer le comment et le quoi de la commande de sous-marins, qu'il suit de près depuis des années, bien qu'il ne connaisse pas non plus le contenu de la procédure secrète. Les rumeurs disent que le groupe français Naval Group pourrait être autorisé à construire les quatre sous-marins, pour un montant potentiel de plus de quatre milliards d'euros, et que Saab/Damen et l'entreprise allemande thyssenkrupp Marine Systems (tkMS) ont pris du retard. Un appel d'offres pas comme les autres Le fait que trois entreprises soient en concurrence suggère que les Pays-Bas n'ont pas utilisé l'article 346 du traité européen. Cet article stipule qu'il est possible de s'écarter des règles européennes en matière de marchés publics de la défense dans l'intérêt de la sécurité nationale. "Les Pays-Bas ont invoqué l'article 346, ce qui fait qu'il ne s'agit pas d'un marché public normal", a expliqué M. Meershoek. On part souvent du principe qu'une commande est attribuée de gré à gré à une partie, comme cela semble être le cas pour les frégates et les navires de transport amphibie de Damen. Dans le cas des sous-marins, les Pays-Bas ont explicitement choisi de comparer les offres de différentes parties. Deviner comment il sera pondéré En effet, après une première enquête, il est apparu que certaines entreprises semblaient en mesure de livrer plus rapidement et à moindre coût, et que dans d'autres cas, l'industrie néerlandaise de la défense et de la construction navale jouera un rôle beaucoup plus important. Jusqu'au jour où la décision sera annoncée (probablement vendredi) il semble qu'il s'agisse d'une pondération entre le meilleur bateau au meilleur prix, d'une part, et la plus grande participation possible des entreprises néerlandaises, d'autre part. Naval Group serait moins cher, et avec Saab/Damen l'expertise en matière de sous-marins continuerait d'être développée dans des entreprises néerlandaises. "Il reste à savoir quelle est la pondération dans le choix entre les trois entreprises", affirme M. Meershoek. "Supposons que le facteur du prix dans l'appel d'offres pèse beaucoup plus lourd que l'implication de l'industrie néerlandaise, alors même avec une parade d'entreprises néerlandaises, il devient difficile de compenser une différence de prix significative. Mais nous n'en savons rien." L'implication de l'industrie néerlandaise pèse lourd Selon M. Meershoek, de nombreux éléments laissent à penser que c'est précisément l'implication de l'industrie néerlandaise qui pèse lourd dans l'attribution de la commande. Les Pays-Bas utilisent à cet effet une stratégie de l'industrie de la défense (DIS). Et, fait tout à fait exceptionnel dans le cadre d'un appel d'offres, le chantier naval retenu doit signer un contrat distinct avec le ministère des affaires économiques concernant l'implication de l'industrie de la défense néerlandaise. Cela ne peut se faire qu'en vertu de l'article 346. "Si Naval Group remporte l'appel d'offres mais ne parvient pas à conclure un accord avec le ministère de l'économie, la commande pourra toujours être attribuée au numéro deux". Et si la France promettait que les entreprises néerlandaises seraient autorisées à construire, par exemple, une centaine de ponts en échange de la commande de sous-marins ? Meershoek : "Strictement parlant, ce n'est pas autorisé. En vertu de l'article 346, les intérêts économiques généraux des Pays-Bas ne peuvent pas jouer un rôle, mais doivent concerner les intérêts de l'industrie de défense néerlandaise par rapport à la sécurité nationale. L'ensemble du processus avec les Affaires économiques ne doit donc pas désavantager Saab/Damen. "Damen est un acteur très important aux Pays-Bas. Je ne peux pas imaginer qu'il n'obtienne pas le contrat." -Nathan Meershoek, Université d'Utrecht Ce qui diffère également d'un appel d'offres normal, c'est que le Premier ministre Rutte est aux aguets. Il préside le comité ministériel au sein duquel les différents ministères ont leur mot à dire sur l'attribution du marché. Cela a déjà donné lieu à des rumeurs selon lesquelles M. Rutte aurait conclu un accord avec le président français Macron parce que ce dernier souhaite devenir secrétaire général de l'OTAN. "En théorie", a répondu M. Meershoek. "Si vous vouliez conclure tous ces types d'accords, vous n'auriez pas dû mettre en place un appel d'offres tripartite. Et ce n'est pas parce que l'on n'est pas tenu de respecter les règles ordinaires en matière de marchés publics que l'on peut faire ce que l'on veut. L'une des conditions est que vous respectiez les principes de bonne gouvernance". Mercredi, la Chambre des représentants débattra de la commande de sous-marins. Le SGP, qui a demandé ce débat, estime que les conditions de concurrence sont inégales car Naval, en tant qu'entreprise publique française, peut plus facilement proposer un prix inférieur. M. Meershoek n'est pas impressionné par cet argument. Il est inhérent au secteur de la défense qu'il n'existe pas de règles du jeu équitables. Que Naval soit une entreprise publique ou non, la France dispose d'une force armée beaucoup plus importante et les entreprises françaises peuvent donc produire beaucoup plus. J'imagine donc qu'elles peuvent parfois le faire de manière plus efficace". Si le résultat est connu, la Chambre basse peut encore tenter de l'inverser, mais M. Meershoek est curieux de savoir ce qui se passera alors. "Le cabinet peut difficilement ignorer ses propres règles du jeu. Un résultat inattendu Depuis toutes les années qu'il suit le processus d'attribution, M. Meershoek pensait instinctivement que la commande serait attribuée à Saab/Damen. Damen est un acteur très important aux Pays-Bas. Je ne peux pas imaginer qu'elle n'obtienne pas le contrat. Je peux imaginer que le cabinet a demandé à trois parties de faire des offres pour empêcher Saab/Damen d'avoir les coudées franches. En d'autres termes : il suffit de prouver que l'on peut livrer bien et à bon marché. Et bien sûr, le prix joue un rôle. Cela a peut-être conduit à un résultat que le cabinet ne souhaitait pas du tout.
  12. Les FANu déployées sur un porte avion européen commandé par un danois, avec a son bord quelques F35 néerlandais et Norvégiens, une flottille de F35 italiens, et une flottille de F35 du corp de marines anglais, 3 CH53 allemands ... Escorté par une flotte européenne dont une frégate allemande armée de SM2 (suivez mon regard) et un sous-marin de classe AUKUS. Tout ca pour aller défendre la souveraineté française sur l'îlot de Clipperton menacé par les USA le Mexique . C'est beau !
  13. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Non justement, c’est déjà naval group (et Kership/Piriou) qui a eu ce contrat pour 12 chasseurs de mines (bientôt 16 avec la France ?). Contrat d’une valeur ~2 milliards, dont une partie pour l’industrie belges je crois, mais tres peu néerlandaises. Damen à en revanche récupéré le contract des 2+2 frégates belgo-neerlandaises, mais aucun rapport avec la France pour le coup.
  14. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Les 3 participants à l’appel d’offre sont européens, les coréens par exemple n’ont pas été invités. C’est déjà pas mal. Le bashing anti-français est dû aux rumeurs que la France est en voie de gagner, il aurait été anti-allemand si les rumeurs concernaient TKMS pour le coup. Ça vient du fait que les plans de participation néerlandaise au programme de Saab sont publics car il datent d’un appel d’offre précédent, les autres ne peuvent pas rendre ces plans publics. Je pense aussi que c’est Saab qui offrirait le plus de workshare, mais ça apportera des retards de livraison et une augmentation des coûts. Sinon Saab ne peut pas se plaindre. Tout les articles de presse ou presque, notamment les publications généralistes, sont en leur faveur (grâce à damen).
  15. Ca fait plusieurs fois que je lis cette phrase (3 ou 4 pays baltes), mais ca vient d'ou ? J'ai l'impression de passer a cote de quelque chose ....
  16. Images satellites de l'expansion des cimetières militaires en Russie, quel gâchis...
  17. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Saab a un avantage point de vue comm' que les deux autres n'ont pas. Ils avaient déjà un plan de partage industriel qui était public avant que la competition soit lancée. Ces plans datent d'avant 2020, soit bien avant la mise en place de la competition à 3 avec les clauses de confidentialité qui empêche maintenant NG et Thyssen de communiquer sur leur offre.
  18. Titus K

    Marine Néerlandaise

    La partie contexte ingérence US/UK vient de l'auteur de l'article, pas de la personne citée. Seule la premiere phrase est une citation. Ma faute j'ai mal vérifie les guillemets.
  19. Pour les masochistes, pas de kink-shaming ... "Une conversation avec les chefs des l'armée de terre de l'AUKUS sur la contribution de la puissance terrestre au pilier 2 d'AUKUS"
  20. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Les connaissances maritimes sont en jeu dans le choix du sous-marin https://fd.nl/bedrijfsleven/1509058/maritieme-kennis-in-het-geding-bij-keuze-onderzeeboot Le cabinet sortant va bientôt choisir le chantier naval étranger qui sera autorisé à construire quatre sous-marins. Le choix du cabinet déterminera l'avenir des instituts néerlandais de la connaissance et de l'industrie maritime. En bref : Le cabinet devrait annoncer cette semaine qui obtiendra la commande de nouveaux sous-marins, d'une valeur d'un milliard de dollars. Outre les sociétés française Naval et allemande TKMS, la société suédo-néerlandaise Saab-Damen est dans la course. Le résultat déterminera dans quelle mesure les instituts de recherche et l'industrie néerlandaise pourront participer. Le cabinet sortant Rutte IV est sur le point de décider quelle entreprise étrangère de défense pourra construire quatre nouveaux sous-marins pour les Pays-Bas. La commande s'élève à environ 5 milliards d'euros. L'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), le français Naval Group et le suédois Saab Kockums n'ont pas manqué d'efforts ces dernières années pour obtenir cette commande d'un milliard de dollars. Dans une dizaine d'années, les bateaux encore à construire doivent remplacer les quatre sous-marins de la classe Walrus qui sont entrés en service entre 1990 et 1994. Aucun sous-marin n'a été construit aux Pays-Bas depuis la disparition de Rotterdamsche Droogdok Maatschappij (RDM) en 1996. Cette situation a incité la Défense à demander aux chantiers navals étrangers de soumettre une proposition. L'espagnol Navantia s'est retiré à la fin de l'année 2019. Les trois chantiers navals étrangers restants ont reçu un appel d'offres fin 2022, de longs questionnaires qu'ils devaient remplir et soumettre à la Défense au plus tard le 28 juillet 2023. Lors de la préparation des appels d'offres et de l'évaluation approfondie des trois offres, la défense a consulté l'Institut néerlandais de recherche maritime (Marin) à Wageningen et l'institut de la connaissance TNO à La Haye. Avec la société d'ingénierie maritime Nevesbu et l'industrie maritime néerlandaise, ils étaient déjà impliqués dans le développement et la construction des bateaux Walrus très silencieux, ainsi que dans leur entretien et leur mise à niveau technologique. Qualité, prix et contribution néerlandaise Marin et TNO ne divulguent pas leur contribution. Étant donné notre rôle de conseiller technique auprès du ministère de la défense, nous sommes tenus à la confidentialité et ne pouvons pas faire de commentaires à ce sujet", a répondu un porte-parole de Marin. Ce qui est clair, c'est que le cabinet choisit sur la base de trois critères : la qualité, y compris le délai de livraison, le prix et la contribution de l'industrie néerlandaise à la conception et à la construction. La question est de savoir dans quelle mesure les connaissances maritimes aux Pays-Bas sont en jeu, si le cabinet choisit le français Naval, comme cela a été dit dans les couloirs. Hendrik-Jan van Veen, directeur général de la défense, de la sûreté et de la sécurité chez TNO, qui a été impliqué dans le processus de passation de marché, n'est pas disposé à faire des commentaires à ce sujet. Il se contente de déclarer : "Chaque choix gouvernemental a des conséquences sur notre base de connaissances maritimes. Il est important d'en être très conscient, tout en choisissant un bon bateau pour le service sous-marin." Tant que rien n'est encore décidé, Van Veen ne souhaite pas en dire plus. "La marine a une riche tradition de construction navale souveraine qui fait l'envie des pays étrangers. Si vous choisissez pour un fournisseur étranger, vous devez définir légalement la part qui nous revient aux Pays-Bas" Ancien officier de marine Cependant, Wouter Kruijt, ancien directeur de la TNO, qui a travaillé pendant de nombreuses années pour IHC et la marine royale néerlandaise et qui n'est impliqué dans aucune des parties, se montre extrêmement inquiet. Je trouverais terrible que le français Naval remporte la commande. Les Pays-Bas n'y participeraient alors pratiquement pas. On l'a déjà vu avec la commande néerlandaise de chasseurs de mines". Une coopération difficile Kruijt se demande ce que nous avons à y gagner. 90 % du bateau est construit en France et nous sommes autorisés à en faire une toute petite partie ici. Cette petite partie concerne alors davantage la sous-traitance de systèmes. Quant à la maintenance et à l'entretien, ca ne rapporte pas beaucoup aux Pays-Bas". M. Kruijt met en garde contre une coopération difficile avec les Français. En Australie, les choses ont déjà mal tourné avec les sous-marins. En 2021, à la suite d'une ingérence américano-britannique, le gouvernement australien a annulé le contrat conclu avec Naval Group pour la construction de 12 sous-marins. Il s'agissait d'une commande de 35 milliards de dollars. Pour la construction des sous-marins néerlandais, Naval a conclu un accord de coopération avec Royal IHC à Kinderdijk. Mais Derk te Bokkel, directeur général d'IHC, a récemment déclaré au magazine Schuttevaer que la valeur ajoutée serait limitée. On ne sait pas encore de quelle manière les Allemands souhaitent coopérer avec les entreprises néerlandaises. L'entreprise suédoise Saab travaille déjà avec Damen à Flessingue et Huisman à Schiedam, qui fabrique la peau de pression des sous-marins avec des fournisseurs néerlandais. Avec Damen, Saab tente à présent de vendre au Canada les sous-marins C-71, entièrement conçus pour les Pays-Bas. "Ce qui disparaît ne revient pas" Selon M. Kruijt, qui, depuis Rietschoten & Houwens, aujourd'hui RH Marine, a également été chef de projet lors de la construction du Walrus, de nombreuses connaissances maritimes risquent de se perdre aux Pays-Bas. Ce qui s'en va ne revient pas", dit-il. En tant que Néerlandais, nous perdons la possibilité de bricoler nous-mêmes le sous-marin. Par conséquent, les connaissances dont nous disposons actuellement disparaissent, tout comme une industrie maritime qui se crée elle-même. Ce faisant, nous risquons de perdre le contrôle des sous-marins. C'est la conséquence d'un tel choix". Un ancien officier de la Royal Navy, qui souhaite rester anonyme, ajoute : "La marine a une riche tradition de construction navale souveraine qui fait l'envie des pays étrangers. Si vous optez pour un fournisseur étranger, ce qui est tout à fait compréhensible puisque nous n'avons pas construit de sous-marins nous-mêmes depuis un certain temps, vous devez définir légalement la part qui nous revient aux Pays-Bas. Et cette part doit être la plus importante possible. Sinon, c'est un véritable gâchis". "Bien que la participation de l'industrie néerlandaise ait un rôle à jouer, j'entends aussi le secrétaire d'État dire qu'il cherche à obtenir le meilleur prix. Je trouve cela inquiétant." Carel Prins, ancien directeur de la conception et de l'ingénierie de RDM "Le meilleur bateau au meilleur prix" En tant que responsable de la conception et de l'ingénierie chez RDM, Carel Prins s'est trouvé dans le berceau du dernier sous-marin conçu aux Pays-Bas, le Moray. Malgré l'intérêt considérable qu'il suscitait à l'étranger, RDM n'a pas réussi à le construire. Carel Prins, qui a également joué un rôle important dans la modernisation des bateaux Walrus, se dit gêné par l'adage du gouvernement selon lequel les Pays-Bas n'ont plus aucune connaissance des sous-marins. "Je conteste cette affirmation car, avec la Défense, nous avons assuré la modernisation de la classe Walrus. Grâce à une interaction complexe entre les institutions et les entreprises du secteur de la connaissance, nous sommes particulièrement bien placés pour réunir nos diverses compétences en matière d'ingénierie. En vue de préserver les bateaux pendant 30 à 40 ans, la participation de notre propre secteur maritime est pour moi primordiale." "Un son dérangeant" M. Prins attire également l'attention sur les exigences fonctionnelles formulées par le gouvernement dans sa "lettre A" en 2017. Il a d'abord été question du meilleur bateau, et bien que la participation de l'industrie néerlandaise puisse jouer un rôle, j'entends également le secrétaire d'État dire qu'il recherche le meilleur prix. Je trouve cela inquiétant. Selon M. Prins, le secteur maritime est parfaitement capable de concevoir lui-même un sous-marin. En ce qui concerne la production, les Pays-Bas doivent également veiller à ce que leur secteur maritime soit le plus impliqué possible. Reste à savoir ce que donnera la participation néerlandaise. Ce que les trois chantiers navals ont inclus dans leurs offres à ce sujet est secret. Ce qui est clair, c'est que dans leur compétition mutuelle, ils veulent obtenir le meilleur score sur les trois critères principaux : la qualité du bateau, appelée capacités dans le jargon, le prix et la mesure dans laquelle le secteur maritime des Pays-Bas peut participer. Ce dernier aspect, défini dans un accord de coopération industrielle (ACI), a été soumis au ministère des affaires économiques et du changement climatique (EZK) pour évaluation. La participation du secteur maritime fera la différence "Le degré d'implication de l'industrie néerlandaise fera la différence. C'est un facteur", déclare une source étroitement impliquée dans la procédure d'appel d'offres. "La seule question est de savoir si et quand la base industrielle et technologique de défense néerlandaise (BITD) jouera réellement un rôle. Il faut conclure des accords fermes à ce sujet, car les alliances sans engagement ne sont d'aucune utilité". La défense et l'EZK semblent avoir fait leurs devoirs et soumettent à présent leurs conclusions au comité ministériel sur le remplacement des sous-marins (MCOV), qui se compose de cinq ministères en plus de celui des affaires générales. Ils préparent la décision que le conseil des ministres validera vendredi. Un autre débat parlementaire aura lieu au préalable. À suivre donc.
  21. Titus K

    Les FREMM de la Marine Nationale

    Le sous marin allemand n'a pas réussi a couler la FREMM avant que tout le monde se reveille, alors qu'il était suffisamment proche du navire pour que son periscope soit visible ? A quelle distance peut-on détecter un periscope sans avoir d'aéronef en vol ?
×
×
  • Créer...