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Tout ce qui a été posté par Titus K
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Pour une éventuelle FDI Suédoise, j'ai essayé de mettre 2 ExLS à 3 cellules à la place de 1 des A50 avants... J'ai repositionné le A50 restant au centre avec les 2 ExLS autour. Sachant que les ExLS à 3 cellules fonc la même longeur que les Sylver donc ca devrait pas poser de probleme en longueur. En largueur, avec un peu d'espace entre les ExLS/A50/ExLS, on doit être à +50 cm par rapport aux 2 Sylver A50 grecs ... mais comme les ExLS sont 1m moins hauts je me dis que ca peut passer ? En tout cas ca donnerait une configuration bien garnie avec avec 24 Aster30 + 24 CAMM
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Lancement de missiles granit/oniks
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Le stratus (dans son Mk41) interresserait la marine Japonaise
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ou sur l'anti-européanisme Trumpien ... -
L'article en question de politico.de.eu L’Allemagne envisage de remplacer la France dans le projet européen phare de chasseur de nouvelle génération https://www.politico.eu/article/germany-france-europe-fighter-jet-defense-aviation/ Berlin envisage d’intégrer la Suède et le Royaume-Uni au projet de 100 milliards d’euros, alors que les tensions s’accentuent avec Dassault. BERLIN — Les tensions entre Berlin et Paris autour du programme européen phare de chasseur de nouvelle génération, d’un montant de 100 milliards d’euros, poussent l’Allemagne à envisager de remplacer la France par la Suède, voire le Royaume-Uni, à moins qu’un accord ne soit trouvé d’ici la fin de l’année. Lancé en 2017, le Système de combat aérien du futur (SCAF ou FCAS en anglais) doit remplacer le Rafale et l’Eurofighter Typhoon à l’horizon 2040. Les frictions autour du SCAF — programme commun entre la France, l’Allemagne et l’Espagne — ne sont pas nouvelles. Mais l’ampleur de la frustration à Berlin signale un moment critique pour l’avenir du chasseur, au moment même où l’Europe cherche à renforcer sa défense face à la menace accrue de la Russie. Selon deux personnes proches des discussions, le ministère allemand de la Défense a évoqué le SCAF la semaine dernière lors de discussions avec Airbus, responsable de la partie allemande du développement et de la construction de l’avion. Ces échanges ont mis en lumière le mécontentement de Berlin face à ce que les responsables allemands perçoivent comme une volonté de l’industrie française d’occuper une place disproportionnée dans le programme. Cette attitude a poussé l’Allemagne à envisager des solutions alternatives, y compris l’idée d’avancer sans la France. Le gouvernement a ainsi indiqué à Airbus qu’il explorait une coopération plus étroite avec la Suède ou le Royaume-Uni — ou une poursuite du projet uniquement avec l’Espagne. Des responsables de la Luftwaffe ont également informé des députés du Bundestag plus tôt cette semaine, selon un élu. « À un moment donné, le Parlement [allemand] devra dire : “Soit nous avons besoin de cet avion, soit nous n’en avons pas besoin” », a déclaré Andreas Schwarz, député social-démocrate, à POLITICO, en avertissant que la production n’a même pas commencé et que « de nombreux problèmes imprévus » risquent encore de surgir. En juillet, Paris et Berlin avaient convenu de tenter de résoudre leurs divergences à l’automne et de décider d’ici la fin de l’année s’il fallait passer à la phase 2 du SCAF, au cours de laquelle les industriels devront concevoir un démonstrateur d’avion. De nouveaux horizons Ouvrir le projet à de nouveaux partenaires représenterait un tournant radical. Le Royaume-Uni pilote le programme concurrent Global Combat Air Programme (GCAP) via BAE Systems, qui dispose d’une solide base industrielle en matière de furtivité et d’intégration des systèmes. La possibilité pour BAE de travailler simultanément sur deux projets concurrents, sans conflit d’intérêts, reste incertaine. La Suède, qui ne participe plus au GCAP, pourrait contribuer au SCAF via Saab, constructeur du Gripen, doté d’une expertise reconnue dans l’avionique, les capteurs et les cellules légères. Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, doit se rendre à Berlin la semaine prochaine. Ces délibérations reflètent la colère croissante en Allemagne face au blocage industriel entre Dassault — responsable de la partie française du chasseur — et Airbus Defence & Space, à propos du leadership, du partage technologique et de la répartition des tâches. L’industriel espagnol impliqué est Indra. Le SCAF n’est pas un simple avion : il est conçu comme un « système de systèmes », appelé Next-Generation Weapon System (NGWS), combinant un chasseur de nouvelle génération (NGF), des drones et une interconnexion au cloud. Une réunion trilatérale entre les ministres de la Défense d’Espagne, d’Allemagne et de France est prévue en octobre. Des réunions techniques entre industriels, responsables gouvernementaux et agences d’armement se tiennent régulièrement, malgré la crise politique actuelle en France, afin de préparer des options pour les ministres. Le partage des bénéfices L’une des principales sources de discorde est la répartition du travail, initialement prévue de manière équitable entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. Cet été, les médias de défense allemands Hartpunkt ont rapporté que Dassault revendiquait 80 % du travail sur le NGWS, déclenchant la colère de Berlin. Lors d’une conférence de presse mercredi, le porte-parole du chancelier allemand Friedrich Merz, Stefan Kornelius, a affirmé que Berlin et Paris travaillaient toujours à un alignement de leurs positions, mais a souligné que la demande allemande était claire : « La répartition des charges et du travail dans ce projet d’armement doit être effectuée conformément au contrat », a-t-il déclaré, ajoutant qu’« il n’y a pas de divergence » entre Berlin et Madrid. Le gouvernement espagnol n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Merz s’est rendu à Madrid jeudi, où il a rencontré le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez. Les deux ont discuté du SCAF. « Nous partageons le constat que la situation actuelle est insatisfaisante. Nous n’avançons pas sur ce projet », a déclaré Merz. « Nous dialoguons tous deux avec le gouvernement français, et nous voulons une solution au plus vite. » Les responsables français ont démenti que Dassault réclame 80 % du travail sur le NGWS. L’entreprise française insiste toutefois sur son besoin de disposer de davantage de pouvoir décisionnel, en particulier sur le NGWS, afin d’éviter de devoir consulter Airbus et Indra à chaque étape du développement. Elle estime que l’organisation actuelle risque de provoquer des retards. « L’organisation actuelle, avec une répartition et une gouvernance très démocratiques, est-elle vraiment la plus efficace ? … C’est une question que nous avons posée aux Allemands et aux Espagnols, et personne ne peut démontrer qu’avec cette organisation et sans un leadership clair, nous aurons un avion à temps », a déclaré un responsable français travaillant sur le SCAF, en référence à l’échéance de 2040. L’une des options envisagées serait de maintenir la répartition actuelle — environ 33 % pour chaque pays — tout en ajustant la gouvernance pour accélérer les décisions. « Pouvons-nous faire évoluer cette gouvernance afin d’assurer des décisions plus rapides et plus claires ? Il n’y a pas de solution évidente, mais tous les acteurs se montrent assez flexibles », a ajouté ce responsable, en soulignant que Paris reste pleinement engagé à trouver un accord. « Il n’y a qu’un seul plan : mettre en œuvre le SCAF. Nous devons trouver un moyen d’y parvenir. » Le temps presse Aucune décision formelle n’a encore été prise à Berlin sur un « plan B », mais les responsables allemands insistent sur l’urgence. En réponse à une demande de commentaire de POLITICO, le ministère allemand de la Défense a refusé de partager de nouveaux développements, renvoyant aux propos tenus par Kornelius. Ce débat en Allemagne intervient dans un contexte de bouleversements politiques à Paris. Le gouvernement de l’ancien Premier ministre François Bayrou est tombé ce mois-ci à la suite d’une motion de censure, ouvrant la voie à la nomination de Sébastien Lecornu comme Premier ministre. Lecornu, ancien ministre des Armées, a été directement impliqué dans les négociations sur le SCAF. Il est perçu à Berlin comme le seul responsable capable de contraindre Dassault à revenir à la table. Les responsables allemands observent attentivement la position qu’il adoptera. S’il utilise sa nouvelle influence pour favoriser un compromis avec Airbus, le SCAF pourrait encore passer à sa prochaine phase. Mais s’il soutient la ligne dure de Dassault sur le partage du travail et du leadership, les options alternatives de Berlin avec le Royaume-Uni et la Suède — voire un programme en solo — pourraient prendre de l’ampleur.
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@Salverius des reflexions sur les alternatives plus petites au PANG : Description de l'épisode Aujourd'hui, dans Écho, on vous emmène au cœur de l'un des grands projets navals français du XXlème siècle: le futur porte-avions de nouvelle génération, le PA-Ng. En 2038, le Charles de Gaulle quittera le service après près de quatre décennies de service opérationnel. Pour lui succéder et prolonger une aventure aéronavale française ininterrompue depuis les opérations d'Indochine, la France prépare depuis plusieurs années un bâtiment de combat d'un genre nouveau : le PA-Ng, pour Porte-Avions de Nouvelle Génération. Plus grand, plus puissant, mais aussi agile et plus moderne, ce futur fleuron naval sera le fer de lance de la Marine nationale jusqu'à l'horizon 2080. Ce programme, à la fois militaire, technologique et industriel, est stratégique pour la France. Il vise à conserver une capacité de projection aéronavale de tout premier plan pour préserver les intérêts de la nation, dans un monde plus instable, plus contesté, où les océans redeviennent des lieux de confrontation. Mais à quoi sert un porte-avions aujourd'hui ? Pourquoi le remplacer ? Que va changer le PA-Ng, concrètement, pour les marins et pour la stratégie navale française ? Pour répondre à ces questions, nous avons le plaisir de recevoir le capitaine de vaisseau Lavernhe, ancien commandant en second du porte-avions Charles de Gaulle et actuellement officier de programme PA-Ng à l'état-major de la Marine.
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La Pologne confirme sa volonté de commander de nouveaux sous-marins d’ici la fin de l’année https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-pologne-confirme-sa-volonte-de-commander-de-nouveaux-sous-marins-d-ici-la-fin-de-l-annee Le premier ministre Donald Tusk a confirmé cette semaine que le programme Orka, visant à doter la flotte polonaise d’une flotte de nouveaux sous-marins, serait lancé d’ici la fin de cette année. Une grosse demi-douzaine d’industriels internationaux sont en compétition, dont le Français Naval Group avec la dernière version de la famille Scorpène. « Nous adopterons une résolution nous engageant à acheter des sous-marins d'ici la fin de l'année. Les offres ont été examinées, et le gouvernement polonais décidera désormais qui sera le partenaire du programme » La commande comprendrait probablement 3 batiments avec des options supplémentaires (au moins 1)
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Apparement les 2 msisiles seront adaptés au lanceurs verticaux, a savoir Mk41 ET et les "lanceurs francais" ...
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Allez messieurs les danois on se laisse tenter puisqu'apparement le Groenland ca compte maintenant ... http://aa-ceam.fr/PDF/LINKDIN-CEAM/2025/mars/Nouvelle étape pour A400M.pdf
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(et 1 en plus)
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Non c'est 1,270 milliards d'autorisation d'engagement pour 1 ASWF (ici la 3ème ASWF belge en l'occurence) J'ai pas encore trouvé pour la 3ème (et 4ème) néerlandaise, mais ca doit être similaire. Bref NG est competitif ...
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Le milieu politique allemand en a assez des retards de construction des frégates chez Damen https://www.schuttevaer.nl/nieuws/actueel/2025/09/18/politiek-duitsland-wordt-vertraging-bouw-fregatten-bij-damen-zat/ En Allemagne, de plus en plus de responsables politiques s’inquiètent du retard pris dans la construction de six frégates pour la marine allemande par le constructeur néerlandais Damen. Alors que le premier navire devait être livré en 2028, on s’attend désormais à ce que cela ne se produise qu’au début des années 2030. Selon des membres de la commission de la Défense et plusieurs députés du Bundestag, le retard s’élève déjà à trois ans et demi. Les premières remarques suggérant qu’il vaudrait peut-être mieux mettre fin à ce projet de près de 10 milliards d’euros viennent de Bastian Ernst, membre de la commission de la Défense pour le compte de la CDU/CSU, le plus grand groupe parlementaire de la coalition. Toutefois, un règlement financier et un nouvel appel d’offres représenteraient un désastre financier et encore plus de retards. « Mais », déclare Ernst à un rédacteur de la Neue Osnabrücker Zeitung (NOZ), « je trouve hautement improbable que Damen soit en mesure de construire ces navires dans un délai et à un coût acceptables. » Ernst avait déjà plaidé, avant la pause estivale, pour rapatrier le projet aux chantiers navals allemands et le répartir entre eux. Selon la NOZ, environ 150 entreprises allemandes, chantiers et sous-traitants, sont concernées. Ces entreprises sont d’ailleurs déjà largement impliquées dans le projet. Une des conditions d’attribution du contrat était que 80 % du chiffre d’affaires soit réalisé en Allemagne. Réaction de Damen Un porte-parole de Damen déclare à Schuttevaer à propos de la situation : « Les discussions entre nous et le client sont positives, les articles de presse sont suggestifs. Il a été convenu que toute communication se ferait via le ministère allemand de la Défense. » Le ministère confirme : « Nous pouvons confirmer que l’entrepreneur (Damen, ndlr) a signalé un retard dans la livraison du premier navire. En conséquence, l’entrepreneur travaille actuellement, avec ses sous-traitants, à un nouveau plan général de projet. Nous sommes en dialogue permanent avec les responsables afin d’apporter le meilleur soutien possible. En principe, nous prenons très au sérieux les retards de toute nature et dans tous les projets. Cependant, de tels grands programmes sont aussi techniquement et organisationnellement très complexes. En réponse, nous avons adapté nos mécanismes internes de gestion et de contrôle et renforcé le management de projet. Ce retard n’entraînera pas de manque de capacités pour la marine, puisque celles-ci seront assurées par les unités encore en service jusqu’à la livraison prévue des frégates de classe 126. » Mécontentement Le ministère a mandaté le cabinet de conseil Porsche Consulting, filiale du constructeur automobile, pour proposer des solutions possibles. La date limite était fixée à fin août, mais la commission de la Défense attend toujours le rapport. « C’est inacceptable », affirme Robin Wagener pour les Verts, « j’attends que le Bundestag soit informé au plus vite de cette affaire à plusieurs milliards. » Cela suscite également le mécontentement d’Andreas Mattfeld, membre de la CDU et de la commission budgétaire du Bundestag. Lui aussi admet prudemment qu’il vaudrait peut-être mieux tout recommencer et accepter les pertes. Selon Mattfeld, Damen a déjà reçu plus de 1,5 milliard d’euros, dont plus de 200 millions d’euros au titre de l’ajustement pour l’inflation. « Mais certaines choses ont déjà été livrées, ce qui limiterait les pertes », précise-t-il. Pour l’instant, tout le monde attend les propositions que Porsche Consulting doit présenter. Après avoir manqué l’échéance de fin août, les parties concernées espèrent que des idées seront mises sur la table au début de l’automne. Interrogée à ce sujet, la porte-parole du ministère déclare : « Il s’agit de processus internes en cours sur lesquels nous ne pouvons pas commenter pour le moment. Je vous demande de bien vouloir le comprendre. »
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Quand je compare aux prix des ASWF aux pays-bas / belgique je pleure ...
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Aux Pays-Bas, le budget de la défense 2026 atteindra 26,8 milliards €, soit une augmentation de 3,4 milliards. Par rapport à 2021 le budget a été plus que multiplié par 2 -
Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
L'horrible torygraph dans ses oeuvres euro/francophobes Les divisions croissantes au sein de l’Otan en matière d’armement font le jeu de Poutine https://www.telegraph.co.uk/news/2025/09/17/the-growing-nato-procurement-split-plays-into-putins-hands/ Alors que les alliés européens délaissent les systèmes américains, la Russie pourrait en tirer des avantages stratégiques et tactiques Donald Trump a réussi à pousser les membres européens de l’Otan à consacrer au moins 5 % de leur PIB à la défense, mais l’utilisation que beaucoup d’entre eux font de cet argent supplémentaire n’est pas celle qu’il avait prévue. L’Italie, par exemple, a classé un projet de 12 milliards de livres pour construire un pont entre la péninsule et la Sicile comme une dépense de “défense” – un exemple particulièrement flagrant d’une approche “post-militaire” de la défense, plus souvent associée aux pacifistes qu’à la coalition de droite de Giorgia Meloni. Cependant, les parlementaires américains ont eux-mêmes une longue tradition de glisser des dépenses non militaires dans le budget du Pentagone, ce qui rend les critiques de Washington fragiles sur ce terrain. La vraie question est donc de savoir si l’augmentation des dépenses d’équipement des alliés européens de l’Otan constitue un véritable renforcement de l’efficacité de l’Alliance. La visite d’État de Donald Trump rappelle que, malgré les manifestations de rue, la Grande-Bretagne reste un allié clé des États-Unis – tout comme il y a 40 ans, lorsque la visite de Ronald Reagan à la reine Elizabeth à Windsor avait suscité l’ire de la gauche. À l’époque, les États de l’Otan avaient accepté les missiles de croisière américains pour contrer la menace nucléaire soviétique, malgré les manifestations de masse inspirées par le mouvement CND, qui ne reflétaient pas la volonté des électeurs, comme l’avaient montré les élections de 1983 au Royaume-Uni et en Allemagne de l’Ouest. L’Otan avait alors promu la standardisation des équipements et l’interopérabilité. Heureusement, aucune guerre conventionnelle n’avait éclaté en Europe dans les années 1980 pour tester la capacité des différentes armées nationales à se ravitailler mutuellement et à réparer des avions apparemment similaires mais dotés d’avioniques et de composants différents. La standardisation progressait lentement. Mais Gorbachev avait lancé la Glasnost, et peu après, la menace du Pacte de Varsovie s’était évanouie. Or, Poutine n’est pas Gorbachev. Diviser l’Otan reste l’objectif central du Kremlin. Lundi, le ministre britannique de la Défense John Healey a déclaré à ses homologues de l’Otan : « Lorsque nous sommes menacés, nous répondons ensemble. » Mais au-delà de la rhétorique, les neuf premiers mois de cette année ont vu reculer l’unité de l’Alliance. Les récentes décisions spectaculaires du Danemark et du Portugal d’abandonner leurs projets d’acquisition de systèmes américains au profit de matériels français sont en partie la conséquence de Donald Trump. L’anti-trumpisme de plusieurs membres occidentaux de l’Otan – sentiment que ne partagent pas les nouveaux membres à l’Est – se traduit de fait par de l’anti-américanisme. Dans le cas danois, les déclarations intempestives de Trump sur l’annexion du Groenland ont contribué aux manœuvres militaires très médiatisées organisées cette semaine par Copenhague sur l’île. Difficile de savoir si elles visaient Poutine… ou les États-Unis. Emmanuel Macron promeut depuis longtemps ce qu’il appelle “l’autonomie stratégique européenne” – qui signifie en réalité que les membres de l’UE au sein de l’Otan agiraient comme une alliance militaire sous direction française et achèteraient avions et missiles fabriqués en France. C’est aussi une question économique, pour les États-Unis comme pour la France. Si de grands acheteurs d’armes renoncent aux F-35 américains, par exemple, au profit du Rafale français, cela pèse sur la balance commerciale américaine – et l’améliore côté français – mais cela engage aussi la posture de défense des pays concernés, pour de longues années, dans des systèmes différents et incompatibles. La décision de l’Inde d’acheter plus de 100 Rafale français plutôt que des F-35 américains pourrait réduire la dépendance de son armée de l’air vis-à-vis des avions russes, mais elle exclut toute perspective de coopération avec Washington. Cette fracture interne en Europe sur les achats d’armement sera aussi un coup dur économique et stratégique pour le Royaume-Uni, qui s’était imposé comme fournisseur de composants clés pour le F-35. Alors que des alliés européens traditionnels comme le Danemark et le Portugal se détournent des plateformes et systèmes d’armes américains, BAE et d’autres industriels britanniques risquent de perdre, eux aussi, aux côtés des géants américains. Mais Poutine se souciera moins de nos difficultés économiques que des gains stratégiques et tactiques que la Russie pourra engranger si suffisamment de petits États européens renoncent aux équipements américains. Une telle évolution compliquerait les chaînes d’approvisionnement et les déploiements en cas de guerre ouverte avec Moscou. Si les États européens se décorrèlent de l’équipement militaire américain, combien de temps faudra-t-il avant que les États-Unis se décorrèlent de l’Otan elle-même ? Le discours européen sur “l’autonomie stratégique” a toujours relevé du vœu pieux, la véritable défense reposant sur le soutien de l’Amérique. Abandonner les équipements américains n’est pas un simple problème technique : c’est une remise en cause du cœur même de l’Otan, et donc de la sécurité de la Grande-Bretagne. -
Je comprend pas vraiment pourquoi 2-3 MCM BE-NL conviendraient pas ... mais s'ii l faut quelques batiments OPEX, plus modulaires avec de place pour des conteneurs il y a aussi le MSV80 de kership Il y a un déjà un LARS pour les drones de surface/sous-marins à l'arrière, et une vraie plateforme avia capable d'acceuillir un H160M https://www.kership.com/navire/msv-80/
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L'article de Dimitris Mitsopoulos pour Naval News --> https://www.navalnews.com/naval-news/2025/09/greece-commits-to-4th-fdi-frigate-procurement/ Il y auraiot plusieurs evolution successives vers le "STD 2++" en 2029
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Oui bon le MAWS serait bourré de techno allemande et ca emmerderait les 3/4 du forum ...
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La guerre des mines est très liée à la FOST en France il me semble ?
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Je suis juste tellement étonné qu'on insiste sur ce systeme malgré l'altermative 100% souveraine ... et j'ai quelques actions exail (qui ont pris cher les derniers jours d'ailleurs) J'en viens à penser que c'est peut-être lié à la dissuasion nucléaire ? On veut un systeme qui s'exporte justement pas ?
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On a une soilution clef en main navire + toolbox construite en série de 12. La toolbox Exail s'exporte aux 4 coins du monde en remportant 90% les appels d'offres, notamment face à thales ... Le PDG d'Exail le fait d'ailleurs bien remarquer dans cette interview vers ~5min Sinon dans cette interview un joliepique envers la MN et la solution thales, qui repose notamment sur des systemes américains (vers ~6 min)
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Bon comme je disais je pense que chez Exail on se positionne pour prendre le relais si jamais ... 2 Publications cette semaine : https://fr.linkedin.com/posts/exail_usvs-activity-7371107781657018368-ISmQ Ce vendredi 5 septembre, nous avons eu le plaisir d’accueillir sur notre chantier naval de La Ciotat, Emmanuel Chiva, Délégué Général pour l’Armement, et Nicolas Drogi, Directeur de DGA TN. Cette visite intervient dans un contexte où la demande en drones maritimes de surface connaît une forte croissance, portée à la fois par les applications de défense et civiles. Avec le DriX et l’Inspector 125, Exail s’impose comme un acteur de référence, proposant des solutions autonomes déjà opérationnelles en hydrographie, surveillance maritime et lutte contre les mines. Fort d’un outil industriel solide, Exail déploie d'ores et déjà ses drones en France comme à l’international, répondant à un carnet de commandes en forte croissance dans les domaines de la défense comme du civil. Emmanuel Chiva et Nicolas Drogi ont ainsi assisté au départ en mer du DriX O-16, notre drone transocéanique dédié notamment aux missions d’hydrographie et de surveillance maritime. Ils sont également monté à bord de l’Inspector 125, conçu pour la lutte contre les mines, avant de parcourir notre ligne de production, pleinement mobilisée pour la réalisation de nos programmes en cours. Merci à la DGA pour cette visite et ces échanges, reflet d’une confiance renouvelée dans nos technologies et notre capacité industrielle. https://fr.linkedin.com/posts/exail_auv-rov-usv-activity-7373284820300300289-3ZF- Cette semaine, nous avons eu l’honneur d’accueillir sur nos sites de La Garde et La Ciotat, le Vice-Amiral d’Escadre Christophe Cluzel, commandant la Force d’Action Navale (ALFAN) , accompagné du Contre-Amiral Nicolas PANNETIER en charge de la lutte anti-mines et de la Maîtrise des Fonds Marins. À La Garde, nous avons présenté nos solutions de lutte contre les mines de nouvelle génération au travers du notre système UMIS, avec un focus particulier sur nos drones sous-marins A18 (#AUV) et nos systèmes d’identification et de neutralisation de mines Seascan et K-Ster (#ROV) À La Ciotat, l’accent a été mis sur nos drones de surface (#USV), DriX et Inspector 125, avec une visite de nos lignes de production et un passage par notre centre de commande à distance, en pleine supervision de notre DriX O-16 en opération en Méditerranée. Nous remercions l’Amiral et son équipe d’avoir pris le temps de partager leur vision sur l’avenir des drones navals et de leurs usages. Ces échanges ont constitué un temps fort, nourrissant notre ambition commune : renforcer la supériorité navale et la sécurité maritime grâce aux systèmes autonomes. Déjà adoptés par plusieurs marines à travers le monde, nos systèmes UMIS et DriX confirment la position d’Exail comme référence mondiale en matière de systèmes de lutte contre les mines et de drones maritimes pour l’hydrographie et la surveillance maritime.
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Systeme qui remporte pourtant 90% des appels d'offre sur le segment dans le monde ... 3 BGM au standard BE-NL avec toolbox Exail et juste le 40 CTA il y en a pour ~550/600 millions (source budget aux Pays-Bas)
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Europe de la Défense ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Déclaration du gouvernement Danois Le gouvernement l’annonce clairement : le Danemark disposera à l’avenir d’armes de précision à longue portée https://www.fmn.dk/da/nyheder/2025/regeringen-melder-klart-ud-danmark-skal-i-fremtiden-rade-over-langererakkende-pracisionsvaben/ Sur la base de la recommandation militaire du chef d’état-major, le gouvernement a pris une décision de principe selon laquelle le Danemark doit disposer d’armes de précision à longue portée afin de renforcer la dissuasion collective nationale, au sein de l’OTAN et avec ses alliés. 17 septembre 2025 – 12h30 Présentation de la décision de principe concernant les armes de précision à longue portée Ministère de la Défense La décision a été prise sur la base de la recommandation militaire du chef d’état-major et signifie que le Danemark devra à l’avenir posséder des armes de précision à longue portée afin de renforcer la dissuasion collective nationale, au sein de l’OTAN et avec ses alliés. « Nous sommes en train de procéder à une reconstruction historique de la défense danoise, et il est naturel que nous examinions en permanence comment défendre au mieux le Danemark et le Royaume dans le futur et contribuer à la sécurité de nos alliés. Avec la défense aérienne terrestre, le Danemark renforce sa capacité non seulement à faire face aux menaces aériennes, mais aussi à combattre de manière plus active les menaces loin du Danemark. Avec cette décision, les Forces armées vont maintenant déterminer comment acquérir et intégrer au mieux des armes de précision à longue portée sur notre territoire », déclare le ministre de la Défense, Troels Lund Poulsen. Les expériences de la guerre en Ukraine montrent l’importance qu’un système de défense aérienne intégré et en couches possède à la fois la capacité de neutraliser les menaces aériennes lancées dans le ciel par des moyens défensifs et la capacité de neutraliser préventivement les menaces aériennes sur le territoire de l’adversaire, avant qu’elles ne soient lancées. Cela inclut, par exemple, la capacité à neutraliser des cibles telles que les rampes de lancement de missiles ennemies. « Nous nous procurons des armes de précision à longue portée pour – par la dissuasion – éviter une situation où il serait nécessaire de les utiliser. Cela répond à la demande de l’OTAN et contribue à l’ambition selon laquelle l’Europe pourra se défendre seule d’ici 2030. Dans la situation de sécurité actuelle, nous devons renforcer nos capacités pour dissuader », déclare le ministre des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen. « Les armes de précision à longue portée sont essentielles pour que nous puissions assurer une dissuasion crédible et garantir une défense robuste du Danemark. Il est nécessaire que les Forces armées puissent contrer les menaces avant qu’elles n’atteignent notre territoire. Il s’agit de fournir aux Forces armées les bons outils pour accomplir cette mission. C’est ce que nous allons désormais faire », déclare le chef d’état-major, Michael Wiggers Hyldgaard. Avec cette décision de principe du gouvernement, l’Administration de l’équipement et des achats du ministère de la Défense commencera maintenant à examiner le marché afin de déterminer quelles armes de précision à longue portée répondent le mieux aux besoins du Danemark. -
On parlait des FDI, livrables 3 ans après signature à une cadence ≥ 2 par an Pour les T26 Anglo-Norvégiennes, la 4ème de série pendra toujours 5.5 ans à être livrée... Et ils esperent atteindre la cadence 1 qu'en 2030 ... Mais bon il parait que le choix de la T26 renforce le flanc nord de l'Europe...