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Tout ce qui a été posté par Titus K
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C'est l'ambassadeur de France en Suède ou en Norvège qui est ancien de la DGA ?
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
https://www.meretmarine.com/fr/defense/le-sna-tourville-a-regagne-toulon-a-l-issue-de-son-premier-deploiement-de-longue-duree On se demandait alors si la sous-marinade française en profiterait pour réaliser sa première véritable navigation sous les glaces. En effet, les nouveaux sous-marins d’attaque tricolore sont désormais suffisamment discrets pour pouvoir s’aventurer sous la banquise, un milieu extrêmement silencieux dont seuls les sous-marins américains, russes et britanniques ont l’habitude. C’est aussi une navigation qui nécessite des capacités sonars particulières. Mais, a priori, le Tourville n’a pas tenté cette expérience, qui sera probablement un enjeu opérationnel pour la Marine nationale dans les années qui viennent. -
https://www.navalnews.com/naval-news/2025/04/ultra-maritime-to-provide-active-and-passive-sonobuoys-to-france/ Ultra Maritime continues to expand its growing list of customers for the next generation of sonobuoy technologies, and is proud to announce a significant multi-product award from Thales Group in support of Direction Générale de l’Armement (DGA), the French Government’s defense procurement and technology agency. DGA will be procuring both active and passive sonobuoys, including some of the latest technologies from Ultra Maritime’s new U.S. production lines, that together will provide significant anti-submarine warfare (ASW) capabilities. Ultra Maritime will be supplying newly designed and qualified U.S.-built AN/SSQ 62E DICASS and AN/SSQ 53G DIFAR sonobuoys. These sonobuoys offer significant performance improvements and are equipped with cutting-edge battery technology which nearly doubles the operational life of the active sonobuoys and augments their acoustic output, while providing precise detection, localization and classification, ensuring reliability of outcomes in critical defense operations. Ultra Maritime will also supply G-size AN/SSQ 536G Bathythermal buoys from its Canadian site in Dartmouth, Nova Scotia. G-size sonobuoys deliver advanced sonobuoy technology in a more compact form, ideal for rotary wing and Unmanned Air Vehicle (UAV) operations where minimizing payload dimensions and mass are important factors.
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Beaucoup de choses dans ce document qui m'amènent à penser que la F21 a toutes les cartes en mains pour devenir la future torpille néerlandaise. Ensuite ce sera au tour de l'Exocet SM40 et du MDCN j'espère ... les versions tube-launched Américaines n'étant plus produites. Dans la dernière lettre A sur les futures acquisitions --> https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/brieven_regering/detail?id=2025Z08151&did=2025D18590 Projet : Remplacement de la torpille MK48 Besoins qualitatifs et quantitatifs Le rythme des évolutions dans le domaine sous-marin est élevé. La Défense prévoit que la classe Orka sera confrontée à une combinaison de menaces émanant de plateformes ennemies (traditionnelles) avec équipage et de systèmes sans pilote. C’est pourquoi la Défense a besoin d’un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orka. Le remplaçant de la torpille MK48 doit être utilisable pour les missions de combat maritime, telles que la lutte contre les navires de surface ennemis, les véhicules (sous-marins) sans pilote et les sous-marins. Afin de conserver l’avantage au combat, la Défense doit tenir compte des évolutions dans les domaines de la réduction de signature et des systèmes d’autodéfense des adversaires potentiels. La torpille à acquérir doit être optimisée pour les zones d’opération potentielles et les conditions environnementales maritimes dans lesquelles les sous-marins néerlandais seront déployés pour une mission de défense (alliée). De plus, la torpille doit être adaptée à l’engagement contre des systèmes sans pilote relativement grands. Enfin, la Défense vise une coopération approfondie en matière de partage de connaissances et d’autonomie dans le domaine de la maintenance. Les seules qualités techniques de la torpille ne garantissent pas son efficacité. Il est donc essentiel de partager les connaissances relatives aux exercices et aux tactiques. Les utilisateurs du même type de torpille au sein de l’UE et/ou de l’OTAN sont des partenaires possibles pour une telle coopération. La Défense acquerra le nombre adéquat de torpilles conformément au Cadre Politique sur les Stocks Opérationnels (Beleidskader Inzetvoorraden - BKI). En outre, la Défense a besoin de torpilles supplémentaires à des fins d’entraînement. Ces torpilles d’exercice sont récupérées après usage par le navire de soutien aux torpilles, puis préparées pour un stockage à terre ou une réutilisation à bord. En raison du regain d’intérêt pour la Tâche Principale 1 et de la croissance des effectifs de la Défense, davantage d’équipages doivent être préparés. Une partie des besoins d’entraînement sera comblée par la simulation de haute qualité et la formation à terre. En parallèle, l’entraînement de toute la chaîne d’engagement en mer reste essentiel. Projets connexes Ce projet est lié au programme « Remplacement de la capacité sous-marine » (VOZBT) et au projet « Remplacement des navires auxiliaires ». Le projet « Remplacement de la torpille MK48 » doit permettre l’intégration de la nouvelle torpille à bord des nouveaux sous-marins de classe Orka, le programme VOZBT étant responsable de l’identification de l’espace d’intégration disponible dans la conception. Deux des huit nouveaux navires auxiliaires seront également équipés pour transporter et récupérer les torpilles d’exercice après usage. Efficacité et efficience Avec l’exécution de ce projet, la Défense répond, en référence à l’article 3.1 de la Loi de 2016 sur la comptabilité, aux exigences d’efficacité et d’efficience. Efficacité : la Défense disposera d’un armement pertinent pour les futurs sous-marins de classe Orka, adapté à l’évolution de la menace dans le domaine maritime. Pour ce projet, la préférence va à l’acquisition d’un type de torpille déjà existant pouvant répondre aux besoins. Efficience : le remplacement de la torpille MK48 offre de larges possibilités d’emploi, contre des sous-marins et navires avec équipage ainsi que contre des unités sans pilote. Finances Ce projet représente un investissement compris dans la fourchette DMP de 50 à 250 millions d’euros. Cet investissement sera imputé sur le budget d’investissement de la Défense entre 2031 et 2037. Compte tenu du choix de type de torpille encore à faire et de l’interdépendance avec le programme VOZBT, ce projet n’est pas encore mandaté en phase B. Je prévois donc de poursuivre ce projet avec la phase de recherche (phase B du DMP) et d’informer votre Chambre des résultats à travers une lettre B, attendue au premier semestre 2026. Calendrier La livraison des torpilles est prévue à partir du début des années 2030. Je vous informerai plus en détail du calendrier dans la lettre B.
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Ca met un peu le doigt sur le défaut des comparaisons (comme la tres complete que tu proposais sur le fil MN) entre différentes marines. Au mieux ca démontre les ambitions de puissances du politique, mais pas les capacités réelles des marines en question. Comme par exemple accorder autant de poids à l’HMS Argus et ses 48 VLS, qui n’a pas pris la mer depuis près de huit ans, qu’aux frégates Horizon ... Les 4 HRZ ont probablement navigué bien plus que les 6 T45 sur les 10 dernières années. Il y a quelques années, grace aux Rubis pourtant en fin de vie, la MN arrivait a atteindre 1000 jours de mer /an ... avec une flotte 100% Suffren on pourrait bien voir ce chiffre grimper de 10/20%. Pendant de temps, la RN a peut-être fait moins de 500 jours de mer en 2024. Ne parlons même pas des SNLE. La RFA c'est un peu la même chose, un "tonnage Wikipedia" tres impressionnant, mais dans les faits ils ont quand même beaucoup de problèmes, à commencer par la RH.
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Il mériterait presque un trophée ce HS
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C'était le plan a la base, ca devait être un programme de frégates de defense arienne DE+NL pour 8 frégates, mais les allemands n'ont pas voulu des radars Thales...
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La photo des 4 premieres FDI à quai ... ca va être quelque chose Au-delà du passage en cale sèche, le bassin 3 servira aussi de « garage » à l’Amiral Ronarc’h puisque le chantier Naval Group de Lorient va manquer de postes à quai avec la mise à l’eau, en mai, de la troisième FDI grecque, le Formion. Alors que le Kimon, passé au bassin juste avant l’Amiral Ronarc’h et qui doit débuter en juin ses essais en mer, a retrouvé l’un des deux quais d’armement de la rive droite du Scorff, le Nearchos, en achèvement à flot au quai de la rive gauche depuis sa sortie du hall de construction en septembre dernier, va bientôt devoir bouger. Cette deuxième FDI grecque va en effet être transférée au second quai de la rive droite afin de laisser sa place au Formion. Sans oublier le BNS Oostende qui sera probablement encore là !
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Laissez tomber l'article date de 2020 ... je me suis fait avoir par google qui m'a affiché "il y a 4 jours"
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Støre « ne subira pas de pression » au sujet des frégates https://www.nrk.no/nyheter/store-_vil-ikke-la-seg-presse_-om-fregatter-1.17390459 La dirigeante du SV, Kirsti Bergstø, craint que les États-Unis ne fassent pression sur la Norvège pour qu'elle achète des frégates américaines lors de la réunion avec Trump à Washington. Le Premier ministre Jonas Gahr Støre (Ap) a démenti cette affirmation lors de la séance de questions au Storting aujourd'hui. - "Je pense que le représentant peut être assuré que le Premier ministre ne sera pas mis sous pression. Je ne pense pas que ce soit un problème non plus", a répondu M. Støre. Il affirme que l'achat de nouvelles frégates, la plus importante acquisition jamais réalisée par la Norvège en matière de défense, suivra « à la lettre » les règles applicables à ce type d'achat. - "Nous insistons sur le fait que la qualité et les spécifications de ce que nous achetons correspondent à ce dont la Norvège a besoin. Nous nous préoccupons également du prix et de la coopération industrielle", a déclaré M. Støre. Le parti social-démocrate (SV) a clairement déclaré que la Norvège ne devrait pas acheter de frégates aux États-Unis, tandis que le chef du parti du progrès, Sylvi Listhaug, s'est prononcé en faveur de l'inverse.
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La Norvège a rencontré des problèmes avec ses nouvelles frégates https://www.maritimedanmark.dk/norge-er-lobet-ind-i-nye-fregat-problemer La Norvège n'a pas eu beaucoup de succès dans la construction de navires de guerre à l'étranger. Dernièrement, le nouveau navire amiral de la marine norvégienne, le navire de soutien KNM Maud, construit en Corée du Sud, a présenté tellement de défauts qu'il a été interdit de navigation. Et maintenant, les frégates de la marine construites en Espagne sont gravement affectées par la moisissure. À l'origine, la Norvège avait acheté cinq frégates construites en Espagne, dont quatre sont toujours en service opérationnel, après la perte de la frégate KNM Helge Ingstad, qui a coulé l'année dernière après être entrée en collision avec un pétrolier. C'est maintenant au tour des quatre autres frégates, qui représentent l'investissement le plus important jamais réalisé par la marine norvégienne. L'attaque fongique est si grave que 70 % de l'équipage de la frégate KNM Fridtjof Nansen se plaint de problèmes de santé. « Chaque jour, j'ai mal à la tête, je tousse, je suis fatigué et j'ai une congestion nasale », a déclaré un commandant du KNM Fridtjof Nansen à ABC News. La marine norvégienne va maintenant procéder à un nettoyage complet des quatre frégates, qui ont coûté un milliard de dollars, et, à plus long terme, remplacer les systèmes de climatisation à bord des frégates.
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[Chine] J-36 : Avion de Chasse Prochaine Génération
Titus K a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Asie / Océanie
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Quelques retards en Allemagne au sujet du F127 https://premium.marineschepen.nl/duitsland-later-met-besluit-nieuw-fregat-met-amerikaanse-systemen/ La décision d'attribution du contract devait être prise dans le courant du premier semestre 2025 ... On ne sait pas pourquoi aucun choix n'a encore été fait. L'évolution rapide de la situation aux États-Unis depuis que l'Allemagne a choisi AEGIS, et la plus grande distance entre les États-Unis et l'Europe, sont des facteurs de ralentissement évidents. Surtout parce que si l'Allemagne navigue avec AEGIS, la marine dépendra dans une large mesure du gouvernement américain et des entreprises américaines. Cependant, d'autres choses peuvent également jouer. Par exemple, certaines exigences sont encore à établir. La réponse de BAAINBw montre que le choix d'AEGIS reste en place. ... L'option que le tkMS allemand a déjà présentée est le MEKO A-400 AMD. Selon le chantier, les données clés de la conception de la frégate sont une longueur de 160 mètres, une largeur de 21 mètres et une profondeur de 5,5 mètres. Cela donne au navire un déplacement maximal de 10 000 tonnes. La frégate devrait rester en mer pendant plus de 30 jours, avec une portée allant jusqu'à 4 000 milles marins. La vitesse maximale serait de 31 nœuds. Si l'on se base sur le modèle présenté lors d'Euronaval 2024, le MEKO A-400 AMD a de la place pour 64 VLS. Le FuAD néerlandais en recevra 80 à 100.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Drix 0-16 https://www.actusnews.com/fr/exail-technologies/cp/2025/03/20/nouvelle-vente-d_un-drone-de-surface-drix-transoceanique-pour-une-application-civile Depuis décembre 2024, la commercialisation des drones de surface DriX connait une bonne dynamique : Exail a vendu cinq systèmes de drone DriX, dont deux DriX O-16, pour des applications civiles dans différentes régions du monde. Au total, ces ventes représentent près de 30 M€ pour le groupe. https://www.exail.com/news/exail-announces-sale-of-drix-o-16-usv-to-the-oceanic-observatory-of-madeira Exail is pleased to announce that it has been awarded a contract by the Oceanic Observatory of Madeira's (OOM) to supply a DriX O-16 Uncrewed Surface Vessel (USV), following an international competitive public tender. The USV will enhance OOM's capabilities in conducting comprehensive full-ocean depth scientific and hydrographic surveys. -
Le deal pour 3 sous-marin Scorpenes supplémentaires devrait être également signé lors de la visite de Lecornu ou ce n'est pas prévu ?
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Pourquoi ces radars de Thales, vieux de 50 ans, sont de nouveau demandés https://premium.marineschepen.nl/waarom-deze-50-jaar-oude-radars-van-thales-weer-zo-gewild-zijn/ La production a été augmentée à Hengelo pour répondre à la demande de STIR. La première frégate néerlandaise équipée du STIR de Holland Signal a été mise en service en 1978. Le radar de contrôle de tir STIR a ensuite été vendu dans le monde entier, mais avec l'avènement de nouvelles technologies dans les années 1990, les ventes ont chuté et ce type de système radar semblait obsolète. Or, c'est le contraire qui s'est produit. La production a récemment augmenté à Hengelo pour répondre à la demande. Pourquoi les marines tiennent-elles tant à ce que ce radar, introduit il y a 50 ans, équipe à nouveau leurs navires ? Une interview. STIR dépassé ? Le STIR (Signal Tracking and Illumination Radar) a peut-être été mis au point par les ingénieurs de Signal dans les années 1970, mais le radar n'est certainement pas vieux. C'est ce qu'affirme Nardo Laclé, Product Manager EO & Radar Trackers chez Thales. Pour l'essentiel, le radar a conservé la forme des premiers systèmes, mais il a été constamment renouvelé et modifié au fil des ans. Le STIR actuel est un radar de conduite de tir moderne. ... Le nombre de STIR vendues est tombé à cinq par an en moyenne. "Aujourd'hui, nous en vendons dix par an et cette tendance devrait se poursuivre." Plus de drones, c'est plus de STIR La STIR est donc achetée par des marines qui veulent répondre à la menace des drones par des canons. "La marine française et une marine asiatique installent des STIR un peu partout. Certaines marines nous demandent quel est le poids et la quantité d'électricité nécessaire à la STIR, parce qu'elles veulent l'installer sur des navires existants. Sur l'Alsace, l'une des frégates françaises FREMM, entre autres, le Safran Najir (système de conduite de tir électro-optique) doit céder la place au nouveau STIR 1.2 EO Mk2 en 2023, écrivait Mer et Marine à l'époque. Et l'Alsace a ensuite été déployé en Mer Rouge sous pavillon Aspides. Le déploiement de drones en mer Noire et en mer Rouge, notamment, a incité de nombreuses marines à en acheter. Plusieurs navires russes ont été coulés à la suite d'attaques par des drones (USV) transportant des explosifs, et en mer Rouge, ce sont les rebelles houthis qui ont lancé de nombreuses armes, y compris des drones, sur les navires occidentaux. En Mer Rouge, tous les drones et missiles ont manqué leur cible ou ont été abattus à temps. Pour repousser ces attaques, la marine française a utilisé la STIR comme radar de poursuite et d'éclairage des canons. C'était la première fois qu'un STIR était utilisé dans une situation de guerre et qu'il tirait sur la cible exposée. STIR Avant de poursuivre, revenons sur la STIR elle-même. La version actuelle de la STIR est la STIR 1.2 EO Mk2. Elle se compose de deux radars. L'un fonctionne en bande K et l'autre en bande I. Il s'agit dans les deux cas de faisceaux étroits, dont le radar en bande I en particulier fournit un faisceau crayon dans lequel une cible reste capturée, ce qui permet, par exemple, de connaître la position exacte de la cible. Outre les radars, cette version de la STIR dispose également d'un ensemble de caméras permettant de suivre les cibles même lorsque le radar ne peut pas être utilisé. Avec la STIR, les cibles peuvent être suivies et abattues. Cela permet de guider vers la cible un missile tel que le Seasparrow de l'OTAN, l'ESSM, l'Aster ou même le SM-2. Mais le rôle principal du STIR est aujourd'hui celui d'un radar de contrôle de tir pour le canon. Selon M. Laclé, la STIR remplit cette fonction avec une grande précision : "Elle peut mesurer très précisément les obus du canon dans l'air. Ainsi, si vous tirez sur une cible, il peut immédiatement vous indiquer où volent les obus. L'étalonnage se fait donc en même temps que le tir. Le STIR peut également détecter l'endroit où les grenades finissent dans l'eau : c'est la détection des éclaboussures. Si vous savez où se trouve cette éclaboussure, vous pouvez également calibrer le canon à nouveau. Ainsi, si votre navire se tord ou se déforme à cause du soleil ou si le canon est mal aligné, vous pouvez le calibrer très précisément en un seul tir. Vous pouvez ainsi obtenir un meilleur tir à l'avant ou atteindre votre cible à 10 kilomètres de distance avec plus de précision". "Si un drone vous fonce dessus en mer Rouge, vous voulez tirer avec le plus de précision possible. Vous utilisez alors moins de grenades et vous êtes plus en sécurité car vous pouvez également tirer sur le prochain drone dans le ciel. Si vous n'avez qu'un directeur EO avec des caméras sur votre navire, cela fonctionne aussi. C'est également très précis, mais s'il pleut beaucoup, s'il y a du brouillard ou des nuages, vous ne verrez pas votre cible." « Dans une marine, le STIR est également utilisé pour repérer des cibles à l'horizon », explique M. Laclé. Ce radar est ensuite utilisé comme système de secours. "Si les autres radars sont en panne, ils demandent au STIR de scruter l'horizon. Il peut alors repérer des missiles anti-navires et ils lui envoient leur propre missile autoguidé. La STIR ne lui transmet alors que les données, mais pas l'exposition. C'est ainsi qu'ils défendent le navire". Selon le chef de produit, le STIR est également résistant aux brouilleurs grâce à ses deux radars. "Les brouilleurs en bande I sont assez courants, mais les brouilleurs en bande K sont beaucoup moins nombreux. C'est plus difficile. L'atténuation atmosphérique est plus importante et ils sont moins efficaces. Si les deux radars sont toujours brouillés, la STIR dispose encore de caméras pour suivre les cibles. L'étape suivante est celle des munitions orientables, telles que Dart. Les drones pourront alors se trouver non plus à 3 ou 4 kilomètres du navire, mais à 5 ou 8 kilomètres, explique M. Laclé. "Un peu plus de la moitié des canons Strales [canons Leonardo dotés d'un illuminateur pour Dart] seront intégrés au STIR. Les munitions Dart sont alors guidées par Strales, à l'aide des données de STIR". En pleine activité La STIR est toujours vendue, comme en témoigne l'échange de la salle de réunion contre l'une des nombreuses zones de production du site de Thales à Hengelo. Après être passés devant les radars terrestres GM200 en construction et avoir vu le nouvel APAR Block 2, nous arrivons à la ligne de production de la STIR. Ici, on travaille sur plusieurs STIR en même temps, tandis qu'à l'extérieur, une série est prête à être testée et expédiée aux clients. La construction n'est pas une mince affaire. Plusieurs techniciens travaillent à la mise en place des petites pièces, parfois grandes et complexes. Lorsque tout est prêt, il faut procéder aux essais. Le radar est alors placé à l'extérieur, où il peut être testé et aligné à l'aide d'une cible d'essai statique. Mais comme le complexe Thales de Hengelo se trouve exactement sur la route d'approche de l'aéroport de Schiphol, le radar peut également être testé sur un avion de ligne en vol. Technologie moderne ... Pourtant, beaucoup de choses ont changé. Et ne vous laissez pas déconcerter par le chiffre 1.2 qui suit « STIR », car il ne s'agit que du diamètre et non de la version, car on parle alors en termes de lignes de base. Thales a introduit le STIR 1.2 EO Mk2, baseline 7, en 2017. Il s'agit donc d'un STIR entièrement mis à jour, d'un diamètre de 1,2 mètre, avec des caméras (infrarouges). La principale différence réside dans le fait que ce STIR utilise des radars à semi-conducteurs au lieu de tubes à ondes progressives (TWT). La technologie TWT peut fournir des puissances très élevées, mais elle est plus ancienne, ces systèmes nécessitent plus d'entretien et sont plus lourds et plus grands que les systèmes à semi-conducteurs. Les nouveaux émetteurs sont désormais installés dans la partie supérieure visible du nouveau STIR, alors que les anciens étaient logés à l’intérieur, dans la section inférieure protégée. Le signal devait alors remonter par des guides d’ondes à travers la structure du STIR. Un autre changement concerne la réflectivité radar de la STIR elle-même. Dans la mesure du possible, elle a été rendue « furtive » afin de renvoyer moins de signaux radar et de contribuer ainsi à la furtivité de l'ensemble du navire. Pratique Cette nouvelle STIR a également été la première à participer à l'abattage d'une cible en situation de guerre. Bien sûr, la STIR avait déjà très souvent abattu des cibles lors d'exercices, qui étaient ensuite détruites, mais une situation de conflit est différente. D'autres marines suivent donc de près l'évolution de la situation. "Les clients de la STIR me demandent comment la STIR se comporte face à des cibles comme celles que nous avons vues en mer Rouge et en mer Noire", explique Nardo Laclé. "Nous répondons à cette question, nous aidons à réfléchir à la manière dont la STIR est intégrée à bord et nous aidons à la compléter s'ils ont oublié quelque chose ou s'ils n'ont pas mis quelque chose en œuvre. Les clients sont également venus ici pour parler de leur expérience en mer Rouge et échanger des informations." Développements Bien que Thales travaille depuis des années sur un nouveau radar de conduite de tir, le Pharos, M. Laclé voit encore de nombreuses opportunités pour la STIR à l'avenir. "Nous allons moderniser le traitement et nous travaillons sur une meilleure cybersécurité. Nous allons également utiliser les meilleures caméras numériques et le meilleur traitement du Mirador pour la STIR". La STIR a donc un avenir. Pourtant, ce radar ne sera pas installé sur les frégates ASW des Pays-Bas et de la Belgique. C'est le Pharos, un membre de la famille, qui devrait être installé sur ces frégates. Ce radar est toujours en cours de développement. Toutefois, lors de la signature du contrat des frégates ASW en juin 2023, la maquette présentait le STIR au lieu du Pharos. Le même modèle a également été présenté avec le STIR lors de plusieurs expositions. Cela a donné l'impression que la STIR remplacera temporairement la Pharos. Or, Laclé sait que ce n'est pas le cas. STIR n'est peut-être pas dépassé, mais ce système n'a pas non plus de vie éternelle.
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Qu'est-ce qui est difficile pour faire une arme nucléaire ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Dissuasion nucléaire
A History of the United Kingdom's WE 177 Nuclear Weapons Programme From Conception to Entry into Service 1959-1980 --> https://pdfhost.io/v/6rS6r2tD4v_A_History_of_the_United_Kingdoms_WE-177_Nuclear_Weapons_Programme -
J'ai trouvé une autre mention du développement d'un radar UHF mobile. https://www.thalesgroup.com/en/worldwide/defence/magazine/hypersonic-defence-chapter-1-early-warning From a Thales perspective, surface-based radars are on offer in several sizes and designed to operate in different frequency bands (S-, L- or UHF-band), each with their own unique advantages including those mentioned above. Already ordered by several NATO countries is the SMART-L Multi Mission (MM) Radar, that can be either land- or sea-based. Under development are the UHF Deployable Early Warning Radar and the Ground Alerter family of UHF radars.
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@Patrick Pour le DRTLP c'est des sous-ensembles de 3m x 4m ... Le prototype de test étant composé d'une 5 sous-ensembles superposés. Mais est-ce que la version mobile repose sur la même technologie ? https://www.ainonline.com/aviation-news/defense/2015-06-04/thales-reveals-ballistic-missile-early-warning-radar Thales has revealed details of the ballistic missile early warning radar (BMEWS) that it is developing under contract to the French Ministry of Defence (MoD) and Onera, the French government aerospace research agency. The work is a first for Europe and has potential application to the NATO active layered theatre ballistic missile defense (ALTBMD) system for that continent. The contract for an initial demonstration of capability was awarded in 2011, and Thales said that it will install a subscale system for tests at an MoD site this year. This system has the French acronym DRTLP (Demonstration Radar Tres Longue Portee) and consists of only one of the eight columns of radiating elements that would make up an operational TLP system. Ronan Moulinet from Thales Air Systems SAS showed journalists one of five 3- by 4-meter sub-panels that make up a column, which is currently under test at the company’s Limours radar facility near Paris. He declined to specify against which ballistic missile launches the DRTLP could be tested, but it will face westward across the Atlantic from the site in southwest France, and have a range of 3,000 km. Like the Raytheon BMEWS known as Pave Paws, the TLP is a low-frequency (UHF) radar. It can detect and track ballistic missiles from the boost to the exo-atmospheric phase and can be a “backbone of early warning capability,” according to Moulinet. He also noted that Pave Paws is a fixed-site system; the TLP’s modular design means that it can be dismantled and moved from site to site by container. He compared the TLP favorably with Raytheon’s TPY-2 radar, which is similarly designed to provide early warning of incoming ballistic missiles. However, that radar operates in X-band, has a narrower field of view, and has to be deployed closer to the predicted launch points of the missiles.
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As-t-on des nouvelles de cette gamme de radars sur lesquels Thales travaillait ? Spécifiquement la version déployable sur camion ? --> https://www.forcesoperations.com/amp/de-nouveaux-yeux-pour-le-futur-sampt-ng/ Mais le duo Aster 30 B1 NT/GF300 pourrait un jour accueillir un troisième larron. En liaison avec la DGA, les équipes de Thales planchent en effet sur la préparation d’une feuille de route pour une nouvelle famille de radars basés sur la bande UHF, beaucoup plus basse que celle utilisée pour les radars en bande S, dont la fréquence se situe autour de 3GHz. Cette réflexion vise à nouveau à anticiper l’apparition de missiles hyper-véloces et de nouvelles menaces exo-atmosphériques. « Le recours à cette bande UHF, qui fonctionne autour de 500 MHz, permettra d’accroître la portée de nos radars et, dès lors, de donner à nos systèmes un préavis supplémentaires face à ces menaces », déclare Wilfried Greverie, Directeur études amont pour les radars de surface. Cette future gamme répondra à trois applications. La première relève de la surveillance et de la défense antiaérienne par l’entremise d’un alerteur radar tactique moyenne portée autorisant la détection des cibles furtives, des missiles hyper-véloces et des missiles balistiques à moyenne portée. Modulaire et robuste, « ce système pourra parfaitement s’intégrer au sein du système SAMP/T NG pour étendre encore plus ses capacités », précise Greverie. Il comportera en outre une innovation toute particulière, à savoir la possibilité d’être couplé localement avec un ou plusieurs autres radars identiques pour étendre davantage ses performances en fonction de la sévérité de la menace, ce qui, selon Thales, « n’a encore jamais été fait ». La seconde application contribuera à l’alerte avancée au travers d’un radar très longue portée « capable de détecter des missiles balistiques à plusieurs milliers de kilomètres ». Enfin, ce radar aura pour troisième fonction de surveiller les orbites basses « où réside déjà plus de 80% des objets spatiaux de plus de 10 cm ». Sans compter sur la prolifération à venir des constellations de micro et nanosatellites. Pour répondre efficacement à ces nouvelles contraintes, les équipes de Thales travaillent sur un avant-projet appelé à aboutir sur un nouveau radar, « successeur possible du système GRAVES ». L’enjeu industriel de ce projet est donc de taille, à l’image de son antenne de réception, constituées de dizaines de milliers d’antennes élémentaires et dont la surface sera supérieure à la moitié d’un terrain de rugby. Un démonstrateur est à présent déployé dans le sud-ouest de la France. « Les premiers résultats obtenus sont très prometteurs », s’est félicité le géant français. EDIT : La version déployable serait une variante du DRTLP ? --> https://www.onera.fr/fr/actualites/onera-au-forum-innovation-defense-2021 Radar très longue portée : alerte avancée contre les missiles balistiques et surveillance de l'espace L’ONERA et Thalès, présenteront un démonstrateur de radar très longue portée développé conjointement. Ce prototype (échelle 1/5) de radar à antenne active fonctionne en bande UHF, ses dimensions avoisinent 25 m de hauteur pour 5m de large. Ce radar multifonction dispose de capacité de surveillance large secteur et de capacité dynamique de poursuite active en temps réel. L’expertise de l’ONERA a notamment permis de développer les chaines d’émissions et de réception du Radar l. Le démonstrateur a mis en avant ses capacités lors du suivi d’essais de missiles balistiques.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Pour le Danemark, quelle est ta source pour 5 frégates ? Je pensais 3 en remplacement des Huitfeldt. Pareil pour Arabie Saoudite, je pensais aussi à 3 en remplacement des FLF. Pour l’Indonésie, la proposition de NG c’est 4 frégates ( 1 + 3 en construction locale ). J’ai posté les slides dans le fil FDI -
J’avais cru comprendre qu’il devait y avoir l’autorisation du parlement suédois AVANT le début de toutes discussion/négociations ?