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Tout ce qui a été posté par Titus K
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https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7359162081650085891 Une étape clé pour les UUV lancés par des sous-marins, et Exail est fier d'en faire partie ! Mission Technologies, une division de HII, Woods Hole Oceanographic Institution et l'US Navy Naval Undersea Warfare Center Division Newport ont récemment annoncé une étape importante : la validation réussie du #REMUS620 pour le lancement et la récupération via des tubes torpilles sous-marins de classe Virginie, une capacité cruciale pour étendre la portée des UUV lancés à partir de sous-marins. Chez Exail, nous sommes fiers de contribuer à cette percée --> Le REMUS 620 s'appuie sur notre série Phins Compact comme seul système de navigation inertielle, guidant le véhicule avec précision dans les environnements à haute pression niés par GNSS. Conçu pour les plates-formes compactes comme les MUUV Prouvé dans les déploiements navals et scientifiques du monde réel Offre une navigation précise sur des missions prolongées Alors que les marines évoluent vers des opérations distribuées et autonomes sous la surface, nos systèmes de navigation permettent la prochaine génération de capacités sous-marines, de manière fiable et précise.
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Un site officiel pour les EPC --> https://europeanpatrolcorvette.eu/ Nouvelle vidéo ici avec des variantes --> https://europeanpatrolcorvette.eu/wp-content/uploads/2024/11/Hologram-final.mp4
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Suite --> Pourquoi redonner vie à la friche de La Londe ? « Le site jouit d’une situation absolument exceptionnelle, avec un accès direct à la mer, et la proximité de nos clients et partenaires : la Marine nationale à Toulon, la DGA (Toulon, Ile du Levant) mais aussi l’Ifremer (La Seyne-sur-Mer) et d’autres dronistes comme Exail ou SeaOwl », explique Aurore Neuschwander, directrice de l’activité drones, systèmes autonomes et armes sous-marines de Naval Group. Notre objectif est d’en faire une vitrine du savoir-faire français sur les drones navals. Ce sera un site unique en Europe. » Naval Group (4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 15 300 salariés) rapatriera sur le site les salariés de son usine de torpilles de Gassin, près de Saint-Tropez, ainsi que quelques équipes des sites d’Ollioules et de Toulon-Lagoubran. Le champ d’activité sera large, le groupe fabriquera à La Londe : les torpilles du groupe (MU-90, F-21), les contre-mesures Canto (dispositifs de défense anti-torpilles), toute une gamme de drones sous-marins et de surface, du petit engin de quelques dizaines de centimètres jusqu’au Seagent XL, drone océanique de longue portée de 10 mètres de long et 10 tonnes. « On pourra même aller un peu au-delà de 10 tonnes », assure Aurore Neuschwander. -
Podcast du Mitchell institute sur l'état le l'Air Force, avec des anciens militaires ... le constat est assez pessimiste
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https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2025-07-japans-nagoya-city-fire-bureau-orders-airbus-h160 The new H160 will be configured for search and rescue, and aerial firefighting missions, and can be installed with either a firefighting bucket or a belly-mounted water tank, enhancing its capability to support ground crew in wildfire suppression.
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Comment une mission top secrète des SEAL Team 6 en Corée du Nord a échoué https://www.nytimes.com/2025/09/05/us/navy-seal-north-korea-trump-2019.html L’opération de 2019, approuvée par le président Trump, visait un avantage stratégique. Elle a laissé des Nord-Coréens non armés morts. Un groupe de Navy SEALs émergea de l’océan noir comme de l’encre, par une nuit d’hiver au début de 2019, et se glissa jusqu’à une côte rocheuse en Corée du Nord. Ils étaient en mission top secrète, si complexe et lourde de conséquences que tout devait absolument se dérouler parfaitement. L’objectif était d’installer un dispositif électronique qui permettrait aux États-Unis d’intercepter les communications du dirigeant reclus de la Corée du Nord, Kim Jong-un, alors en pleine négociation nucléaire de haut niveau avec le président Trump. La mission avait le potentiel de fournir aux États-Unis un flux continu de renseignements précieux. Mais elle impliquait de faire opérer des commandos américains sur le sol nord-coréen — un geste qui, s’il était découvert, pouvait non seulement faire échouer les pourparlers, mais aussi provoquer une crise d’otages ou un conflit croissant avec un adversaire doté de l’arme nucléaire. Le risque était tel qu’il nécessitait l’approbation directe du président. Pour l’opération, l’armée choisit l’escadron rouge du SEAL Team 6 — la même unité qui avait tué Oussama ben Laden. Les SEALs s’entraînèrent pendant des mois, conscients que chaque geste devait être parfait. Mais lorsqu’ils atteignirent, cette nuit-là, ce qu’ils pensaient être une côte déserte, vêtus de combinaisons noires et de lunettes de vision nocturne, la mission s’effondra rapidement. Un bateau nord-coréen surgit de l’obscurité. Des lampes torches depuis la proue balayèrent la mer. Craignant d’avoir été repérés, les SEALs ouvrirent le feu. En quelques secondes, tous les occupants du bateau nord-coréen étaient morts. Les SEALs se replièrent en mer sans avoir installé le dispositif d’écoute. L’opération de 2019 n’a jamais été reconnue publiquement, ni même évoquée, ni par les États-Unis ni par la Corée du Nord. Les détails restent classifiés et sont révélés ici pour la première fois. L’administration Trump n’avait pas informé les principaux membres du Congrès chargés de superviser les opérations de renseignement, ni avant ni après la mission. Ce défaut de notification pouvait avoir constitué une violation de la loi. La Maison-Blanche a refusé de commenter. Ce récit repose sur des entretiens avec deux douzaines de personnes, dont des responsables civils, des membres de la première administration Trump et des militaires actuels et anciens ayant connaissance de la mission. Tous ont parlé sous couvert d’anonymat, en raison du caractère classifié de l’opération. Plusieurs d’entre eux ont expliqué qu’ils avaient accepté d’en parler car ils craignaient que les échecs des opérations spéciales soient souvent occultés par le secret gouvernemental. Si le public et les décideurs ne connaissent que les succès très médiatisés — comme le raid qui avait tué ben Laden au Pakistan —, ils risquent de sous-estimer les risques extrêmes que prennent les forces américaines. L’opération militaire menée sur le sol nord-coréen, à proximité des bases américaines en Corée du Sud et dans la région du Pacifique, risquait aussi de déclencher un conflit plus vaste avec un adversaire hostile, nucléarisé et fortement militarisé. Le New York Times avance avec prudence lorsqu’il s’agit de rapporter des opérations militaires classifiées. Le journal a volontairement retenu certaines informations sensibles concernant la mission en Corée du Nord, car elles pourraient affecter de futures opérations spéciales et missions de renseignement. On ne sait pas clairement ce que la Corée du Nord a pu découvrir au sujet de la mission. Mais l’opération des SEALs constitue un chapitre d’un effort américain de plusieurs décennies pour engager la Corée du Nord et limiter ses programmes d’armes nucléaires. Presque rien de ce qu’ont tenté les États-Unis — ni les promesses de relations plus étroites, ni la pression des sanctions — n’a fonctionné. En 2019, M. Trump faisait une démarche personnalisée auprès de M. Kim, à la recherche d’une percée qui avait échappé à ses prédécesseurs. Mais ces pourparlers s’effondrèrent, et le programme nucléaire nord-coréen s’accéléra. Le gouvernement américain estime désormais que la Corée du Nord dispose d’environ 50 armes nucléaires et de missiles capables d’atteindre la côte ouest des États-Unis. M. Kim a promis de continuer à développer son arsenal nucléaire « de façon exponentielle » afin de dissuader ce qu’il appelle les provocations américaines. Angles morts La mission des SEALs visait à combler un angle mort stratégique. Depuis des années, les agences de renseignement américaines trouvaient presque impossible de recruter des sources humaines et d’intercepter des communications dans l’État autoritaire et fermé qu’est la Corée du Nord. Obtenir un aperçu de la pensée de M. Kim devint une priorité élevée lorsque M. Trump arriva pour la première fois à la Maison-Blanche. Le dirigeant nord-coréen paraissait de plus en plus imprévisible et dangereux, et sa relation avec M. Trump avait oscillé de manière erratique entre des lettres d’amitié et des menaces publiques de guerre nucléaire. En 2018, les relations semblaient évoluer vers la paix. La Corée du Nord avait suspendu ses essais nucléaires et balistiques, et les deux pays avaient ouvert des négociations, mais les États-Unis avaient encore très peu d’informations sur les intentions de M. Kim. Au milieu de cette incertitude, les agences de renseignement américaines révélèrent à la Maison-Blanche qu’elles disposaient d’une solution au problème du renseignement : un dispositif électronique nouvellement mis au point, capable d’intercepter les communications de M. Kim. Le problème était que quelqu’un devait s’infiltrer et l’installer. Image : M. Trump et M. Kim se sont rencontrés à l’hôtel Metropole à Hanoï, Vietnam, en février 2019. Crédit… Doug Mills/The New York Times La tâche fut confiée au SEAL Team 6 en 2018, selon des responsables militaires. Même pour le Team 6, la mission serait extraordinairement difficile. Des SEALs, plus habitués à des raids rapides dans des endroits comme l’Afghanistan et l’Irak, devaient survivre pendant des heures dans une mer glaciale, passer à travers les forces de sécurité à terre, effectuer une installation technique de haute précision, puis repartir sans être détectés. S’échapper sans être repérés était vital. Lors du premier mandat de M. Trump, les hauts responsables du Pentagone croyaient que même une petite action militaire contre la Corée du Nord pouvait provoquer des représailles catastrophiques de la part d’un adversaire disposant d’environ 8 000 pièces d’artillerie et de lance-roquettes pointés vers les quelque 28 000 soldats américains en Corée du Sud, ainsi que de missiles nucléaires capables d’atteindre les États-Unis. Mais les SEALs pensaient pouvoir mener la mission à bien parce qu’ils avaient déjà accompli quelque chose de semblable. En 2005, selon des personnes au fait de l’opération, des SEALs avaient utilisé un mini-sous-marin pour débarquer en Corée du Nord et repartir sans être remarqués. L’opération de 2005, menée sous la présidence de George W. Bush, n’avait jamais été rapportée publiquement auparavant. Les SEALs proposaient de recommencer. À l’automne 2018, alors que des pourparlers de haut niveau avec la Corée du Nord étaient en cours, le Joint Special Operations Command, qui supervise le Team 6, obtint l’approbation de M. Trump pour commencer les préparatifs, selon des responsables militaires. On ignore si l’intention de M. Trump était de gagner un avantage immédiat dans les négociations ou si l’objectif était plus large. Le Joint Special Operations Command a refusé de commenter. Le plan prévoyait que la Marine fasse discrètement approcher un sous-marin nucléaire d’attaque, long de près de deux terrains de football, dans les eaux au large de la Corée du Nord, puis déploie une petite équipe de SEALs à bord de deux mini-sous-marins, chacun de la taille d’une orque, qui devaient avancer silencieusement jusqu’à la côte. Les mini-sous-marins étaient dits « humides » (wet subs), ce qui signifiait que les SEALs y voyageaient immergés dans une eau de mer à environ 4 °C pendant deux heures pour atteindre la côte, équipés de bouteilles d’oxygène et de combinaisons chauffantes pour survivre. Image : Un sous-marin nucléaire américain à propulsion guidée participe à des exercices près d’Okinawa, Japon, en 2021. Un sous-marin similaire transporta une équipe de SEALs jusqu’aux eaux au large de la Corée du Nord en 2019. Crédit… U.S. Marine Corps, via Department of Defense Près de la plage, les mini-sous-marins devaient libérer un groupe d’environ huit SEALs qui nageraient jusqu’à la cible, installeraient le dispositif, puis replongeraient pour rejoindre la mer. Mais l’équipe faisait face à une grave limitation : elle devait avancer presque à l’aveugle. D’ordinaire, les forces spéciales disposent de drones qui survolent la zone au cours d’une mission, diffusant en direct des vidéos haute définition de la cible, que les SEALs sur le terrain et les hauts responsables dans des centres de commandement éloignés peuvent utiliser pour diriger l’opération en temps réel. Souvent, ils peuvent même intercepter les communications ennemies. Mais en Corée du Nord, tout drone aurait été immédiatement repéré. La mission devait donc s’appuyer sur des satellites en orbite et des avions-espions volant à haute altitude dans l’espace aérien international, capables seulement de fournir des images fixes et relativement peu détaillées, selon des responsables. Ces images n’arrivaient pas en temps réel, mais avec un délai de plusieurs minutes au mieux. Et même alors, elles ne pouvaient pas être transmises aux mini-sous-marins, car une seule transmission cryptée pouvait trahir la mission. Tout devait être accompli dans une quasi-absence de communications. Si quelque chose attendait les SEALs sur le rivage, ils ne le sauraient qu’au dernier moment. L’opération se détraque Le SEAL Team 6 s’était entraîné pendant des mois dans les eaux américaines et poursuivit ses préparatifs jusqu’aux premières semaines de 2019. En février, M. Trump annonça qu’il rencontrerait M. Kim pour un sommet nucléaire au Vietnam à la fin du mois. Pour la mission, le SEAL Team 6 s’associa à l’équipe sous-marine d’élite de la Marine, le SEAL Delivery Vehicle Team 1, qui pratiquait depuis des années l’espionnage avec mini-sous-marins. Les SEALs embarquèrent à bord du sous-marin nucléaire et mirent le cap sur la Corée du Nord. Lorsque le sous-marin atteignit l’océan ouvert, sur le point d’entrer en période de coupure de communications, M. Trump donna l’autorisation finale. On ignore quels facteurs M. Trump a pris en compte en approuvant la mission des SEALs. Deux de ses principaux responsables de la sécurité nationale à l’époque — son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, et le secrétaire à la Défense par intérim, Patrick M. Shanahan — ont refusé de commenter pour cet article. Le sous-marin s’approcha de la côte nord-coréenne et lança deux mini-sous-marins, qui se dirigèrent vers un point situé à environ 90 mètres du rivage, dans des eaux claires et peu profondes. Les planificateurs de mission avaient tenté de compenser l’absence de vidéo en direct par des mois d’observation des mouvements dans la zone. Ils avaient étudié les habitudes de pêche et choisi un moment où le trafic maritime serait rare. Les renseignements indiquaient que si les SEALs arrivaient silencieusement au bon endroit, en pleine nuit d’hiver, ils avaient peu de chances de croiser qui que ce soit. Image : La côte de la Corée du Nord, photographiée en 2018, est fréquentée par de petits bateaux de pêche. Crédit… Ed Jones/Agence France-Presse — Getty Images La nuit était calme et la mer d’huile. Tandis que les mini-sous-marins glissaient vers la cible, leurs capteurs confirmaient que le renseignement était exact. Le rivage semblait vide. Les mini-sous-marins atteignirent l’endroit où ils devaient se poser sur le fond marin. C’est là que l’équipe commit ce qui pourrait avoir été la première de trois petites erreurs, apparemment insignifiantes à ce moment-là, mais qui allaient peut-être condamner la mission. Dans l’obscurité, le premier mini-sous-marin se posa sur le fond comme prévu, mais le second dépassa l’emplacement et dut faire demi-tour, selon des responsables. Le plan prévoyait que les mini-sous-marins soient stationnés dans la même orientation, mais après le demi-tour du second, ils se retrouvaient tournés en sens opposé. Le temps étant limité, le groupe décida de libérer l’équipe de plage et de corriger le problème de positionnement plus tard. Les trappes coulissantes des sous-marins s’ouvrirent, et les SEALs — tous armés d’armes non traçables chargées de munitions tout aussi impossibles à identifier — nagèrent silencieusement sous l’eau vers la rive avec le dispositif d’écoute. Tous les quelques mètres, les SEALs émergeaient à la surface de l’eau noire pour scruter les environs. Tout paraissait clair. Ce fut peut-être une deuxième erreur. Flottant dans l’obscurité se trouvait un petit bateau. À bord, un équipage de Nord-Coréens, difficile à distinguer car les capteurs des lunettes de vision nocturne des SEALs étaient conçus en partie pour détecter la chaleur, et les combinaisons des Nord-Coréens étaient refroidies par l’eau glaciale. Les SEALs atteignirent la rive en pensant être seuls et commencèrent à retirer leur équipement de plongée. La cible n’était plus qu’à quelques centaines de mètres. Pendant ce temps, près des mini-sous-marins, les pilotes repositionnaient celui qui était mal orienté. Avec les trappes du cockpit ouvertes pour assurer la visibilité et la communication, un pilote fit vrombir le moteur électrique et fit pivoter l’engin. Ce fut probablement une troisième erreur. Certains SEALs spéculèrent plus tard, lors des débriefings, que le sillage du moteur avait pu attirer l’attention du bateau nord-coréen. Et si l’équipage avait entendu un bruit d’éclaboussure et tourné la tête, il avait peut-être aperçu la lueur provenant des cockpits ouverts des sous-marins dans l’eau sombre. Le bateau commença à se diriger vers les mini-sous-marins. Les Nord-Coréens balayaient la surface de l’eau avec des lampes de poche et parlaient comme s’ils avaient remarqué quelque chose. Certains pilotes de mini-sous-marins déclarèrent par la suite aux responsables, lors des débriefings, que de leur point de vue, en observant depuis les profondeurs à travers l’eau claire, le bateau semblait toujours à une distance sûre, et ils doutaient que les mini-sous-marins aient été repérés. Mais pour les SEALs sur la plage, la perception était toute autre. Dans la mer noire et sans repères, le bateau leur paraissait pratiquement au-dessus des mini-sous-marins. Image : Un mini-sous-marin de la Navy, appelé SEAL Delivery Vehicle, lors d’un exercice en 2007. Des engins similaires furent utilisés lors de la mission de 2019. Crédit… U.S. Navy, via Department of Defense Avec les communications coupées, il n’y avait aucun moyen pour l’équipe à terre de consulter les mini-sous-marins. Les faisceaux lumineux du bateau balayaient la surface. Les SEALs ignoraient s’ils faisaient face à une patrouille de sécurité en chasse ou à un simple équipage de pêcheurs inconscients de la mission à haut risque qui se jouait autour d’eux. Un homme du bateau nord-coréen plongea dans la mer. Si l’équipe à terre rencontrait des ennuis, le sous-marin nucléaire avait un groupe de SEALs en renfort prêts à intervenir avec des embarcations pneumatiques rapides. Plus au large, des aéronefs furtifs à voilure tournante stationnés sur des navires de l’U.S. Navy attendaient avec d’autres troupes des forces spéciales, prêtes à intervenir si nécessaire. Les SEALs se retrouvèrent face à une décision critique, mais il n’y avait aucun moyen d’en discuter. Le commandant de mission se trouvait à plusieurs kilomètres, à bord du grand sous-marin. Sans drones ni communications, de nombreux avantages technologiques dont les SEALs dépendaient d’ordinaire leur étaient retirés, laissant une poignée d’hommes en néoprène trempé, incertains de la marche à suivre. Alors que l’équipe de la plage observait le Nord-Coréen dans l’eau, le SEAL le plus gradé sur place prit une décision. Sans un mot, il épaula son fusil et tira. Les autres SEALs firent instinctivement de même. Compromission et fuite Si les SEALs n’étaient pas sûrs que la mission avait été compromise avant de tirer, ils n’avaient plus aucun doute après. Le plan exigeait que les SEALs abandonnent immédiatement la mission s’ils rencontraient qui que ce soit. Les forces de sécurité nord-coréennes pouvaient arriver d’un moment à l’autre. Il n’y avait plus le temps d’installer le dispositif. L’équipe à terre nagea jusqu’au bateau pour s’assurer que tous les Nord-Coréens étaient morts. Ils ne trouvèrent ni armes ni uniformes. Les indices suggéraient que l’équipage, qui comptait selon les personnes informées de la mission deux ou trois membres, étaient des civils plongeant pour ramasser des coquillages. Tous étaient morts, y compris l’homme qui était dans l’eau. Des responsables au courant de la mission déclarèrent que les SEALs tirèrent les corps dans la mer afin de les cacher aux autorités nord-coréennes. L’un d’eux ajouta que les SEALs avaient percé les poumons des membres de l’équipage avec des couteaux pour s’assurer que les corps couleraient. Les SEALs regagnèrent les mini-sous-marins et envoyèrent un signal de détresse. Croyant que les SEALs étaient en danger imminent de capture, le grand sous-marin nucléaire manœuvra en eaux peu profondes, près du rivage, prenant un risque considérable pour les récupérer. Il se précipita ensuite vers l’océan ouvert. Tout le personnel militaire américain s’échappa sain et sauf. Immédiatement après, des satellites espions américains détectèrent une montée d’activité militaire nord-coréenne dans la zone, selon des responsables américains. La Corée du Nord ne fit aucune déclaration publique sur les décès, et les responsables américains dirent qu’il n’était pas clair si les Nord-Coréens avaient jamais reconstitué ce qui s’était passé ni identifié les responsables. Le sommet nucléaire du Vietnam eut lieu comme prévu à la fin février 2019, mais les pourparlers s’achevèrent rapidement sans accord. En mai, la Corée du Nord avait repris ses essais de missiles. M. Trump et M. Kim se rencontrèrent une fois de plus en juin dans la zone démilitarisée entre les deux Corées. Cela donna lieu à une mise en scène télévisée spectaculaire, M. Trump allant même jusqu’à franchir la frontière en Corée du Nord. Mais cette brève rencontre ne produisit guère plus qu’une poignée de main. Dans les mois qui suivirent, la Corée du Nord tira plus de missiles que n’importe quelle autre année précédente, y compris certains capables d’atteindre les États-Unis. Depuis, estiment les États-Unis, la Corée du Nord a accumulé 50 ogives nucléaires et le matériel pour en produire environ 40 de plus. Une trajectoire inégale L’échec de la mission des SEALs entraîna une série de révisions militaires au cours du premier mandat de M. Trump. Celles-ci conclurent que le meurtre de civils était justifié par les règles d’engagement, et que la mission avait échoué en raison d’un enchaînement de circonstances malheureuses qu’il était impossible de prévoir ou d’éviter. Les conclusions restèrent classifiées. L’administration Trump n’informa jamais les dirigeants des principales commissions du Congrès, chargées de superviser les activités militaires et de renseignement, de l’opération ou de ses conclusions, selon des responsables gouvernementaux. Ce faisant, l’administration Trump aurait pu violer la loi fédérale, estima Matthew Waxman, professeur de droit à l’université Columbia, qui occupa des postes liés à la sécurité nationale sous l’ancien président George W. Bush. M. Waxman expliqua que la loi comporte des zones grises qui laissent aux présidents une certaine latitude sur ce qu’ils doivent communiquer au Congrès. Mais pour les missions les plus conséquentes, l’obligation d’informer penche nettement du côté de la notification. « L’objectif est de s’assurer que le Congrès n’est pas tenu dans l’ignorance quand des choses majeures se produisent », déclara M. Waxman. « C’est exactement le genre d’opération dont les commissions auraient normalement été informées, et à propos de laquelle elles s’attendraient à être tenues au courant. » Beaucoup des personnes impliquées dans la mission furent ensuite promues. Mais l’épisode inquiéta certains responsables militaires expérimentés au courant de l’opération, car les SEALs ont un parcours irrégulier, resté en grande partie dissimulé par le secret pendant des décennies. Les unités d’élite des opérations spéciales se voient régulièrement confier certaines des missions les plus difficiles et dangereuses. Au fil des ans, les SEALs ont remporté un certain nombre de grands succès, notamment l’élimination de chefs terroristes, des sauvetages très médiatisés d’otages, et la neutralisation de Ben Laden, qui ont construit une image publique quasi surhumaine. Mais, pour certains militaires ayant travaillé avec eux, les SEALs ont la réputation de concevoir des missions excessivement audacieuses et complexes qui tournent mal. La mission inaugurale de l’équipe 6, lors de l’invasion de la Grenade par les États-Unis en 1983, en est un exemple. Le plan consistait à sauter en parachute en mer, à rejoindre la côte en vedettes rapides et à placer des balises pour guider les forces d’assaut vers l’aéroport de l’île. Mais l’avion des SEALs décolla en retard ; ils sautèrent de nuit et atterrirent dans des conditions orageuses, chargés d’un équipement lourd. Quatre SEALs se noyèrent, et les autres chavirèrent leurs vedettes rapides. L’aérodrome fut finalement saisi par des Rangers de l’armée qui parachutèrent directement sur le terrain. Image : Troupes américaines surveillant l’aérodrome de Point Salines après l’invasion de la Grenade en 1983. La mission inaugurale du SEAL Team 6, dirigée contre l’aéroport principal de l’île, tourna très mal. Crédit… Associated Press Depuis, les SEALs ont monté d’autres opérations complexes et audacieuses qui ont échoué, au Panama, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. Lors d’une mission de sauvetage en Afghanistan en 2010, les SEALs du Team 6 tuèrent accidentellement une otage qu’ils tentaient de libérer avec une grenade, puis trompèrent leurs supérieurs sur la façon dont elle était morte. En partie à cause de ce bilan, le président Barack Obama réduisit les missions des opérations spéciales à la fin de son second mandat et renforça la surveillance, réservant les raids commando complexes à des situations exceptionnelles comme les sauvetages d’otages. La première administration Trump annula de nombreuses de ces restrictions et réduisit le nombre de délibérations de haut niveau pour les missions sensibles. Quelques jours après son entrée en fonction en 2017, M. Trump contourna une grande partie du processus délibératif établi pour autoriser un raid du Team 6 sur un village au Yémen. Cette mission fit 30 morts parmi les villageois, un SEAL tué, et détruisit un avion de 75 millions de dollars. Lorsque le président Joseph R. Biden Jr. succéda à M. Trump, la gravité de la mission en Corée du Nord attira un nouvel examen. Le secrétaire à la Défense de M. Biden, Lloyd J. Austin III, ordonna une enquête indépendante, menée par le lieutenant-général responsable du bureau de l’inspecteur général de l’armée. En 2021, l’administration Biden informa des membres clés du Congrès des conclusions, selon un ancien responsable gouvernemental. Ces conclusions restent classifiées.
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Nouveau communiqué du FMV (DGA Suédoise) qui semble quand même enterrer le plan originel d'un navire sur mesure Babcock-saab Confiance ! Prochaine étape pour les nouveaux navires de surface https://www.fmv.se/aktuellt--press/aktuella-handelser/nasta-fas-for-nya-ytstridsfartyg/#:~:text=Vid FMV pågår sedan 2021,och funktioner fartygen ska ha. Depuis 2021, l’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) travaille au développement de nouveaux navires de surface pour les Forces armées. Au premier semestre 2025, la phase de définition de produit a été achevée. Elle avait pour objectif de développer un nouveau type de navire et de définir les exigences techniques et les fonctions que les bâtiments devront posséder. L’ambition affichée a été que les différents systèmes intégrés au navire – systèmes d’armes, capteurs et systèmes de commandement – présentent un haut degré de maturité technologique et soient de préférence éprouvés. « La phase de définition de produit a été une réussite et nous a donné une bonne vision de ce qui est nécessaire pour répondre aux capacités exigées par les Forces armées, en tenant compte des choix de systèmes envisagés et des fonctions techniques », déclare Olof Öhrström, chef de l’unité des systèmes navals à la FMV. Sur la base des résultats de cette phase, la FMV a reçu une nouvelle orientation de la part des Forces armées : étudier des options d’acquisition reposant sur des produits existants sur le marché, les « navires catalogue ». L’objectif est de parvenir à des navires qui répondent globalement aux besoins des Forces armées en matière de capacités, de cadre budgétaire et, surtout, de délais de livraison. La FMV explore le marché L’agence mène désormais une étude de marché, un processus lancé au début de l’été. « Nous avons rencontré plusieurs acteurs différents et nous travaillons maintenant intensivement à évaluer les informations recueillies. Ce processus se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, et le plan actuel est de signer un contrat avec un fournisseur sélectionné au cours du premier semestre 2026 », explique Olof Öhrström. Et un échange intéressant entre des Anglais et CorporalFrisk sur twitter, comme suspecté l'article du FT était bien trop optimiste --> https://x.com/FennellJW/status/1963555208266399933
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A part le quad pack ESSM, je vois pas en quoi cette Witcher modifié serait meilleure qu'une FDI au standard Grec ? Aster 30 B1/B1NT, RAM, meilleurs délais de livraison, une veritable suite ASM de 1er rang, 2 autres utilisateurs en Europe ... Encore une fois je pense qu'ils recherchent quelque chose de plus lourd qu'un FDI, mais dans les produits disponibles rapidement je vois pas ce qu'il y aurait de vraiment mieux. A moins d'attendre les F127 Allemandes, les croiseurs Italiens ou les FuAD Néerlandaise
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Oui ca donne l'impression qu'il y a pas vraiment de stratégie commerciale pour séduire a l'export ... -
Comme ils veulent une livraison rapide, les premiers de série peuvent etre construit a l'étranger. Page précédente un message du mindef DK a ce propos. D'où les 3 premieres T31 (sur 6) assemblées en écosse, ou des FDI assemblées à Lorient.
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[Le monde des opérateurs du H225M/EC 725 Caracal]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
--> https://www.forcesoperations.com/airbus-helicopters-point-de-depart-dun-marathon-capacitaire-pour-le-ministre-des-armees/ Quatre appareils flambants neufs doivent encore être livrés à l’armée de l’Air et de l’Espace dans les prochains mois pour remplacer des Puma en fin de vie. Avec près d’une centaine d’appareils civils et militaires en commande, c’est néanmoins l’export qui porte l’activité : L’Allemagne a commandé 38 H225 pour équiper sa police. Les Pays-Bas en attendent 12 pour leurs forces spéciales. Idem pour l’Irak, dont le besoin exprimé s’élève à « au moins 36 Caracal ». Et Airbus Helicopters finalise les négociations pour la livraison de 10 exemplaires au Maroc. Autant de clients pour qui une livraison rapide est devenue un impératif contractuel. Là aussi, le groupe a investi. baptisée « Genflex », sa stratégie industrielle doit permettre de gagner en rapidité et en flexibilité pour, in fine, parvenir à une cadence de 25 à 30 Caracal sortis d’usine chaque année. -
60 guépards livrés avant fin-2030 ? ... La LPM annonçait seulement 20 appareil en 2030. Aussi : 40 H160 + 20 H160M sortis par an de la ligne d'assemblage de Marignane d'ici 2028 ? Ambition ! Donc 20 H160M par an pour la France a partir d 2028 ? Ca colle avec le chiffre de 60 d'ici fin-2030 ... --> https://www.forcesoperations.com/airbus-helicopters-point-de-depart-dun-marathon-capacitaire-pour-le-ministre-des-armees/ Son financement doit ainsi garantir l’achat ou la livraison de près de 150 nouveaux appareils avant la fin de la décennie, détaillait Sébastien Lecornu. Ce sont, à la louche, 60 Guépard 42 Tigre et 14 NH90 rénovés, 20 Caïman livrés à l’armée de Terre 8 Caracal livrés à l’armée de l’Air et de l’Espace, énumère le cabinet ministériel. Exemple avec le Guépard, cette version militarisée du H160 qui décollait en juillet et sera livrée à hauteur de 169 exemplaires aux trois armées françaises. Un client militaire de lancement qui bénéficiera d’une ligne d’assemblage rodée par les succès engrangés auprès d’opérateurs civils. Si celle-ci produit pour l’instant 20 exemplaires par an, il est bien question de combler l’espace restant et de pousser un peu les murs pour tripler les cadences dans les deux ans. À terme, cette ligne automatisée pourra sortir jusqu’à 20 Guépard ou H160M chaque année, tant pour la France que pour de futurs clients étrangers.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Le CAMM-MR pourra bel et bien être Dual-Pack dans les Mk41 Un missile d'une portée <100km occupant 2x moins de place qu'un Aster 15/30 Qui va encore vouloir du Sylver a ce rythme ? -
Comme suspecté, le FT s'est un peu emporté. Sachant que les danois veulent un gros bâtiment de defense aérienne, on pourrait rêver d'une collaboration européenne pour proposer une Iver Huitfeldt NG : une base T31 (AH140) assemblée en écosse. un PSIM Seafire à l'avant + un Smart-L MM/N à l'arrière 32 Aster (Sylver) + 24 CAMM (Mk56) Bref : nouveaux radars + remplacement des Mk41 par des Sylver A50 --> Le problème c'est qu'en plus de vouloir un navire qui pour l'instant n'existe pas en Europe, il voudraient qu'il soit livré très rapidement. Et dans les options livrables rapidement est-ce que la FDI n'est pas au final la mieux dotée mer-air ? Les Witcher polonaises n'emportent que du CAMM non ? Ministère de la Défense : le Royaume-Uni est en lice pour l'achat de frégates, mais ne vendons pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué https://www.altinget.dk/maritim/artikel/forsvarsministeriet-storbritannien-er-i-spil-til-fregatkoeb-men-klap-lige-hesten Le journal britannique Financial Times a écrit mardi que le Royaume-Uni était « très proche » de vendre trois frégates au Danemark. Mais selon le ministère de la Défense et un porte-parole de la défense, l'accord est loin d'être conclu. Selon le Financial Times, le chantier naval Rosyth Dockyard en Écosse construira des frégates pour le Danemark si un accord est conclu. Sur la photo, on voit le porte-avions HMS Queen Elizabeth quittant le port après avoir été réparé au chantier naval. It ain't over till the fat lady sings. Et la grosse dame n'a pas encore chanté. Du moins, si l'on en croit la réponse donnée par le ministère de la Défense à Altinget qui lui demandait si le Danemark était sur le point d'acheter ou envisageait d'acheter trois frégates au Royaume-Uni. Le journal financier britannique Financial Times a annoncé mardi que le Danemark était sur le point d'acheter trois frégates de type 31. ... Paywall
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Espace, actualités et divers
Titus K a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
CFO d'airbus sur la fusion Airbus/Thales/Leonardo --> https://www.boersen-zeitung.de/unternehmen-branchen/der-raumfahrtsektor-in-europa-ist-zu-zersplittert Le secteur de la défense est-il moins rentable que l’aviation civile ? Nous avons encore dans le portefeuille des contrats qui ne remplissent pas nos objectifs de marge, notamment dans les satellites. Ils pèsent encore quelques années. Mais structurellement, il n’y a pas de raison que la défense soit moins rentable que le civil. Quelle est la situation du spatial, votre “dossier sensible” ? Nous avons conduit une analyse approfondie et identifié les problèmes de Space Systems. Nous travaillons maintenant à un redressement. C’est notre priorité, et nous voyons déjà des premiers signes positifs. Mais pour jouer un rôle fort au niveau européen, nous devons d’abord être solides en interne. C’est pourquoi nous discutons avec Thales et Leonardo. Le secteur spatial européen est trop fragmenté, ce qui nuit à notre compétitivité mondiale. Une coopération renforcée est la réponse – comme le recommande aussi le rapport Draghi. Certains disent que les discussions traînent trop et risquent d’échouer. Nous avançons bien. Mais une telle opération est forcément complexe, donc longue. Pour l’instant, nous restons optimistes quant à une issue positive. Pourquoi est-ce si complexe ? Parce qu’il y a trois acteurs européens impliqués et qu’une due diligence prend du temps. Ce n’est pas trivial. Mais nous voulons une décision avant la fin de l’année. De nouvelles dépréciations dans le spatial sont-elles à prévoir ? Nous ne le pensons pas, même si dans notre métier il peut toujours y avoir des surprises, positives comme négatives. -
le CFO d'airbus (27 juin) --> https://www.boersen-zeitung.de/unternehmen-branchen/der-raumfahrtsektor-in-europa-ist-zu-zersplittert Monsieur Toepfer, les risques pour l’industrie aéronautique augmentent. Quelles conséquences pour Airbus ? Airbus a bien démarré l’année sur le plan opérationnel. La chaîne d’approvisionnement s’est nettement améliorée dans l’ensemble et nous sommes sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs. Cela ne veut pas dire que tous les problèmes sont réglés. Il y a encore du retard à rattraper, surtout pour les moteurs et l’aménagement cabine, en particulier chez CFM, Pratt & Whitney et pour les sièges de classe affaires. C’est pourquoi nous avons, à court terme, des “gliders”, c’est-à-dire des avions auxquels il ne manque plus que les moteurs. ... ... Vous reprenez une partie de Spirit Aerosystems avec une compensation financière plus élevée que prévu. Pourquoi ? Spirit fournit deux ensembles critiques pour l’A220 et l’A350. Nous ne voulions pas que Boeing les reprenne. L’accord est élargi à Prestwick. Ces activités sont déficitaires, d’où une compensation de 439 millions de dollars. Comment comptez-vous stopper les pertes ? Nous avons déjà envoyé plusieurs dizaines d’employés sur place, notamment à Kinston (Caroline du Nord) et Belfast, pour améliorer les processus. Quand la reprise sera-t-elle finalisée ? La clôture est prévue au 3ᵉ trimestre. Ensuite, il faudra intégrer les systèmes informatiques, investir, réorganiser la qualité. Cela prendra environ deux ans. Quid du successeur de l’A320 ? Nous travaillons sur les briques technologiques : type de moteur, ailes pliantes ou non, matériaux cabine, conception industrielle. L’objectif est 20 à 30 % d’économies de carburant par rapport à l’A320neo. Calendrier ? Les technologies doivent être prêtes d’ici la fin de la décennie, pour une entrée en service dans la seconde moitié des années 2030. Coût de développement ? Cela dépendra des technologies. Mais si elles permettent un saut quantique, l’investissement en vaudra la peine. Et l’avion à hydrogène annoncé pour 2035 ? Le projet continue, mais le calendrier est repoussé : l’écosystème n’est pas assez avancé. L’avion à hydrogène ne sera pas prêt avant les années 2040.
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Le CFO d'airbus --> https://www.boersen-zeitung.de/unternehmen-branchen/der-raumfahrtsektor-in-europa-ist-zu-zersplittert A400M et exportations Qu’en est-il de l’avion de transport militaire A400M ? Il a longtemps été un gouffre financier. Mais en 2025, il sera pour la première fois neutre en trésorerie. À partir de 2026, il contribuera positivement. Les lourdes charges sont derrière nous, ce qui nous satisfait déjà. Même sans nouveaux clients export ? Nous travaillons sur de nouveaux contrats et avons plusieurs pistes. Nous sommes aussi heureux que la France et l’Espagne aient avancé certaines livraisons, ce qui stabilise notre carnet. Il faudra cependant garantir suffisamment de commandes après 2029 pour maintenir une cadence de huit avions par an. Les signaux sont positifs : les pays européens reconnaissent la valeur stratégique de l’A400M. Par contre pour moi on est toujours qu'à 6 avions / an en 2027 et 2028 ... Ils comptent peut-être sur la levée des 4 options indonésiennes ? Livrés sur 2 ans ca assurait la cadence 8.
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Je me demande si les efforts faits par Cilas sur la précision du pointage/faisceau (rendus nécessaires par la faible puissance de l’Hema-P) vont leur permettre de prendre de vitesse la concurrence, qui s’est très rapidement concentrée sur les lasers à haute puissance ?
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Venezuela
Titus K a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Puisqu'on évoque le sujet : Saisies de drogues : la Marine nationale approche ses records après une nouvelle prise de cocaïne https://www.meretmarine.com/fr/defense/saisies-de-drogues-la-marine-nationale-approche-ses-records-apres-une-nouvelle-prise-de-cocaine Alors que 6.4 tonnes de cocaïne ont déjà été saisies dans cette zone en mars dernier par le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral, cette nouvelle opération porte à 33 tonnes la quantité de cocaïne interceptée par les moyens de la flotte française depuis le début de l’année, trois autres prises ayant été effectuées dans la région des Antilles, pour un volume de 18.1 tonnes et une autre au large de la Nouvelle-Calédonie (2.5 tonnes). On s’approche ainsi du record établi en 2024 avec 39 tonnes de cocaïne interceptées par la Marine nationale, contre moins de 2 tonnes par an entre 2018 et 2021, 9 tonnes en 2022 et 21 tonnes en 2023. A ce rythme, le niveau historique atteint l’an dernier risque bien d’être battu au cours des quatre derniers mois de cette année. Tous produits stupéfiants confondus (cocaïne, cannabis, méthamphétamine, héroïne, opiacés), la marine française a mis la main, depuis le 1er janvier, sur 44.4 tonnes de drogues, pour une valeur marchande totale estimée à près de 1.2 milliard d’euros. Là encore, les records de 2024, soit 48 tonnes représentant 1.3 milliard d’euros, ont de fortes chances d’être dépassés en 2025. -
Venezuela
Titus K a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Faut surtout pas prendre les Pays-Bas en exemple, le système est tellement mal foutu. Le problème c'est justement que la culture industrialisée est toujours prohibée aux pays-bas, on se retrouve donc avec consommation/commerce tolérée qui nourrit un traffic illégal. -
NavalGroup signe un accord avec PGZ, comme Fincantieri, Saab et Babcock. Je nous vois clairement pas favori mais bon NG à l'air d'y croire pour qu'au Canada... --> https://www.linkedin.com/posts/naval-group_mspo-activity-7369297534978134017-aTvd
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[Ministère des Armées, MINARM]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense