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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Beaucoup de gros plans sur le dispositif de ravalement d'ALR justement dans ce clip de NG -->
  2. D'après le Nuclear Notebook France 2025 il devrait etre le 1er SNLE équipé de M51.3 et de TNO-2 --> https://thebulletin.org/premium/2025-07/french-nuclear-weapons-2025/ Therefore, a third iteration of the missile—the M51.3, which began development in 2014—is scheduled for commissioning into service by the end of 2025 (Assemblée Nationale 2024). This missile will incorporate a new third stage for extended range and further improvement in accuracy and will carry a new “adapted oceanic warhead,” the TNO-2 (Assemblée Nationale 2023b, 2024; Parly 2017). The first submarine to receive the new M51.3 SLBM with the modified TNO-2 warhead will likely be Le Vigilant, which is scheduled to complete its IPER in 2026.
  3. La livraison de l'Oostende est encore retardée de 3 mois, elle aura désormais lieu en Octobre 2025. La livraison du Vlissingen est aussi retardée d'1 mois supplémentaire. Les navires suivants sont également tous retardés de plusieurs mois (environ ~6) ... --> https://premium.marineschepen.nl/meer-duidelijkheid-over-vertraging-mijnenbestrijdingsvaartuigen/ Il est frappant de constater que cette collision ne semble finalement pas être la cause principale du retard de livraison en octobre. Selon les informations les plus récentes, publiées plus tôt cette semaine, ce retard est attribué à la complexité du déminage à distance et aux exigences strictes en matière de cybersécurité qui y sont associées. La collision n’a joué qu’un rôle mineur dans le report de la date de livraison. ... Le Vlissingen subira également un léger décalage. La date de livraison initiale, fixée au 23 novembre, ne sera pas respectée. Le premier navire néerlandais devrait désormais être livré en décembre. ... Il y a également des nouvelles concernant le troisième navire, le Tournai belge. Selon le nouveau planning, ce navire de lutte contre les mines doit désormais être livré en septembre 2026, au lieu d’avril, par le consortium français. ... Les navires suivants seront ensuite livrés tous les six mois. Cela signifie que le Scheveningen ne sera pas transféré en juillet 2026, mais en mars 2027 — un retard encore plus important. Le dernier navire, le Schiedam, ne sera plus livré en juin 2030, mais en décembre 2030. --> La livraison du 1er de série (Oostende) est donc retardée de 17 mois sur le planning initial qui prévoyait une livraison en Mai 2024 Sujet toujours très commenté aux pays-bas ... Encore un paragraphe dans le dernier article --> Le chantier le justifie par la contrainte budgétaire : Malgré l’innovation, l’un des sujets les plus discutés concernant ces navires de lutte contre les mines est la rouille visible sur leurs coques. Selon certains critiques, ce problème persistera si les coques ne sont pas entièrement sablées et si le système de peinture n’est pas complètement refait. Le chef de projet de Naval Group, Eric Perrot, a toutefois déclaré à Marineschepen.nl qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter de la rouille. « La dernière couche de peinture est appliquée à la toute fin », avait-il affirmé en septembre 2024. La rouille visible est liée à la méthode de travail du chantier et aux contraintes budgétaires. « En appliquant la couche de finition au dernier moment, on économise de l’argent. Juste avant l’application, on procède à un brossage. Il ne s’agit que de rouille superficielle. Une fois les navires livrés, ils auront un bel aspect gris. C’est indispensable, car le client inspectera le navire de fond en comble avant d’en accepter la livraison. » L’opération de brossage et l’application de la couche de finition étaient justement prévues ces derniers temps pour l’Oostende, comme l’indique un message publié aujourd’hui sur Facebook (voir photo ci-dessus). L’Oostende a donc maintenant une peinture fraîche et soignée. Il reste à voir dans les semaines à venir qui avait raison et si la nouvelle couche de peinture est suffisante pour empêcher la rouille d’apparaître. Le retard de livraison signifie que cette peinture n’a pas été appliquée à la toute dernière minute. Il est donc probable que la marine belge procède à une inspection ultérieure et que la peinture de l’Oostende doive tenir encore quelques mois pour que le navire soit encore présentable au moment de la livraison, prévue en octobre.
  4. Titus K

    Marine Polonaise

    Gros Soutex pour un appel d'offre que de nombreux medias annonçaient déjà perdu par NG il y a quelques mois... Coopération J'ai accueilli le Secrétaire d'État polonais Pawel Bejdav à Toulon Ensemble nous poursuivons les discussions avec le gouvernement polonais dans le cadre du programme naval ORKA ORKA est un programme naval visant l'acquisition d'au moins 2 sous-marins La Pologne s'est rendue en France pour découvrir l'offre française proposée par Naval Group et MBDA. Cette rencontre a notamment permis la visite d'un SNA, la présentation de l'Escadrille des Sous-Marins Nucléaires d'Attaque de la Marine Nationale et de ses infrastructures, une bilatérale étatique et des échanges avec les industriels
  5. L'Oostende en a terminé avec ses reparations L'Oostende et le Tournai
  6. Titus K

    Défense sol-air multicouches

    Dernières évolutions avant un nouveau chapitre pour le missile MISTRAL 3 de MBDA --> https://www.forcesoperations.com/dernieres-evolutions-avant-un-nouveau-chapitre-pour-le-missile-mistral-3-de-mbda/ Et pour le futur --> Le dernier standard du MISTRAL est à peine finalisé que, déjà, le groupe européen planche sur la suite. « Ce que l’on note, c’est qu’il y a une adaptation permanente de la menace », relève Alexandre. Il faut dès lors anticiper tout en conservant cette évolutivité démontrée par le MISTRAL 3. L’avenir s’écrit autour d’une double évolution souhaitée par la Direction générale de l’armement (DGA) : le sol-air basse couche anti-saturation (SABC AS) le sol-air basse couche longue portée (SABC L), Deux pans d’un bouclier à repenser face à des drones proliférants et à l’apparition d’effecteurs hypersoniques. « Les réflexions sont en cours. Il est possible que le SABC L s’inscrive, d’une certaine façon, dans le prolongement du MISTRAL 3 », nous précise-t-on. Entre un nouvel effecteur et une amélioration de l’existant, toutes les options sont ouvertes au sujet du SABC AS. « Il faut avant tout être capable de se mettre d’accord sur une définition de ce qu’est la saturation. Si on envisage un contexte ukrainien, nous voyons aujourd’hui des nuits durant lesquelles 500 à 700 effecteurs sont lancés », note Alexandre. Un futur missile SABC AS répondrait davantage à une menace intermédiaire, tout en restant dans des scénarios d’emploi massif de drones de type Shahed combinés à des missiles de croisière. Cet effort sur la saturation, MBDA l’envisage aussi de manière collaborative avec des partenaires pour lesquels le groupe restera discret. Qu’importe le segment et l’option retenue, « les échanges avec les opérationnels confirment ces besoins, une fois de plus, au regard de l’évolution des menaces ».
  7. Titus K

    Marine Britannique

    Le HMS Anson rentre à Faslane , il n'y a donc plus de SNA Britannique a la mer. Ca répond a notre question sur l'accompagnement du CSG2025 dans l'indopacifique. https://www.navylookout.com/hms-anson-returns-to-faslane-no-royal-navy-attack-submarines-at-sea/ HMS Anson arrived back on the Clyde this morning. This confirms no RN submarine has been deployed in support of the Carrier Strike Group deployment for the Indo-Pacific leg, and there are no RN SSNs at sea for now
  8. Titus K

    Marine suédoise

    Le CEMM Suédois a passé pas mal de temps en France Rear Admiral Johan Norlén (born 22 January 1971) is a Swedish Navy officer. He currently serves as Chief of Navy. Norlén became a naval officer in 1994 and has held various roles aboard surface combat ships and within military staffs. He pursued advanced studies in France and Sweden, including at the École de Guerre and the Swedish Defence University. Promoted to captain in 2020 and rear admiral (lower half) in 2023, he served in key leadership positions, including commanding the 31st Corvette Division and later acting as a military adviser at the Ministry for Foreign Affairs. On 14 November 2024, he became Chief of Navy, succeeding Rear Admiral Ewa Skoog Haslum. Norlén became a naval officer in 1994 and served in various roles aboard surface combat ships and within different staffs.[2] He attended the École militaire and the Ecole de Guerre in France.[1] From 2006 to 2008, he studied at the Swedish Defence University, earning a bachelor's degree, and later attended the Collège interarmées de Défense [fr] in Paris from 2009 to 2010.[3] In September 2022, Norlén attended the Institut des hautes études de défense nationale and the Centre des hautes études militaires [fr] in Paris, completing his studies there between 2022 and 2023.[3]
  9. https://www.forcesoperations.com/le-budget-des-armees-seul-rescape-du-tour-de-vis-a-venir/ Comme annoncé plus tôt par le président de la République, le gouvernement proposera non pas seulement de tenir la trajectoire financière de la loi de programmation militaire (LPM) mais de la rehausser de 3,5 Md€ en 2026 et de 3 Md€ un an plus tard. Deux « sur-marches » confirmées ce matin par les plafonds de dépense et qui, en venant s’ajouter aux marches prévues de 3,2 Md€, amèneront les crédits à 63,4 Md€ en 2027. Mais si l’enveloppe des armées aura alors doublé de volume depuis 2017, elle restera bien loin de celles envisagées dès l’an prochain par les voisins allemand (82,7 Md€) et britannique (75,5 Md€).
  10. Un marché considérable s’ouvre pour Airbus Helicopters en Roumanie avec le H215M. On évoque un besoin exprimé d’environ 90 hélicoptères à assembler localement. Les anciens IAR-330 Puma arrivent en fin de vie et sont technologiquement dépassés. Les Français proposent des hélicoptères H215M fabriqués en Roumanie, à Brașov https://www.defenseromania.ro/batranele-iar-330-puma-sunt-pe-final-de-viata-si-depasite-tehnologic-francezii-ne-propun-elicoptere-h215m-cu-productie-in-romania-la-brasov_634620.html Les Français d’Airbus souhaitent faire de Brașov un hub industriel européen pour la production d’hélicoptères multirôles. Il s’agit des hélicoptères Airbus H215M, proposés par le géant français pour remplacer la flotte vieillissante des IAR-330 Puma de l’armée roumaine. Ce programme a été abordé par des hauts responsables d’Airbus lors d’un briefing auquel a également participé DefenseRomania. Lors de cette réunion, DefenseRomania a discuté avec : Johan Pelissier – Président de la région Europe chez Airbus, Georges Durdilly – Président d’Airbus Roumanie et directeur général d’Airbus Helicopters Romania, Thomas Hein – Responsable de la région Europe chez Airbus Helicopters, Carlos Sanchez Pla – Responsable des ventes pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale chez Airbus Defence & Space. L’un des principaux sujets abordés a naturellement été l’hélicoptère multirôle H215M, qu’Airbus propose à la Roumanie, avec une production localisée chez IAR Brașov. Le plan initial de la Roumanie prévoyait l’acquisition de ces hélicoptères après 2030. Mais les priorités changent en Europe avec le retour de la guerre sur le continent, déclenchée par la Russie. « La décision finale sur la priorité du programme appartient au client. Mais ce que je peux dire, de manière générale, c’est qu’il y a une accélération de ces programmes partout en Europe », a déclaré Johan Pelissier. Il a souligné que la dynamique géopolitique et les ambitions de renforcement des capacités de défense européennes créent un contexte favorable aux programmes reposant sur une coopération industrielle directe. « Surtout lorsque ces programmes apportent des avantages aux pays acquéreurs, dans le contexte du désir européen de devenir plus fort en matière de défense, tant au niveau des États membres qu’au niveau régional. Nous pensons que oui, le programme peut être accéléré, comme d’autres l’ont été. Nous nous intéressons aussi à l’initiative Readiness, notamment à l’initiative SAFE. C’est un moyen d’accélérer d’autres programmes qui n’étaient initialement pas considérés comme prioritaires », a-t-il ajouté. Les IAR-330 Puma sont en fin de cycle et technologiquement obsolètes. Airbus souhaite transférer la production des H215M à Brașov. Face à l’usure avancée de la flotte actuelle d’hélicoptères de l’armée roumaine, Airbus propose une transition vers la plateforme H215M, dont la production pourrait être intégralement relancée à Brașov. Georges Durdilly a souligné que la base technologique existe déjà, mais qu’il faut une volonté politique et un plan par étapes. Combien d’hélicoptères seraient concernés ? Cela sera décidé ultérieurement, si la Roumanie choisit Airbus pour ce programme. Mais selon d’anciennes déclarations, le chiffre avancé serait d’environ 90 hélicoptères. Une chose est sûre : la flotte de Puma IAR-330 est très ancienne et arrive en fin de vie, sans possibilité de modernisation ou d’intégration de nouvelles technologies. « Pour l’instant, nous ne pouvons nous baser que sur des déclarations officielles. L’an dernier, l’ancien ministre de la Défense de Roumanie a parlé d’un besoin d’environ 90 hélicoptères multirôles, si je ne me trompe pas. Mais ce n’est un secret pour personne : les IAR-330 Puma, produits il y a 50 ans à Brașov, ont atteint leur limite de vie opérationnelle. Et surtout, ils ne peuvent plus être améliorés ou adaptés aux nouvelles technologies. Il est temps de passer à une nouvelle plateforme qui offre des perspectives similaires », a affirmé Durdilly. Georges Durdilly a également précisé qu’Airbus s’engage pleinement à fournir à IAR Brașov tout le nécessaire pour assurer ce processus de production, qui sera progressif. L’objectif est de transférer l’ensemble de la production du H215M en Roumanie. Dans ce contexte, Brașov devient un point stratégique dans les plans d’Airbus, ce que Johan Pelissier a également confirmé. Il a précisé que l’infrastructure de IAR est prête à soutenir la production, bien entendu avec la participation d’Airbus. « Nous sommes prêts à le faire. Nous avons visité IAR Brașov et avons été agréablement surpris de voir que tout est prêt pour ce projet potentiel. Nous sommes prêts, si la Roumanie décide d’accélérer le programme d’acquisition d’hélicoptères multirôles », a-t-il conclu. Les responsables d’Airbus ont également souligné que le géant français investit chaque année 250 millions d’euros en Roumanie, ce qui représente environ 9 000 emplois. De plus, tous les avions de ligne Airbus dans le mondecontiennent des composants fabriqués en Roumanie, saluant ainsi la coopération industrielle déjà existante.
  11. Du coup c'était le proto Falcon 8X qui servait pour les 1ers vols d'essais il y a 2 ans ?
  12. Pour le dispositif de ravalement d'antenne ca m'a l'air prévu puisque les barracuda 1/2/3 sont équipés du support mais pas de la gaine elle-même -->
  13. C'est uniquement le RJ10 qui offre la capacité AHVAA : https://www.navalnews.com/naval-news/2025/06/video-fc-asw-future-cruise-anti-ship-weapon-by-mbda/ The missiles will fulfill four roles: long range land attack VLO (TP15) long range anti-surface (supersonic) (RJ10) SEAD/DEAD (TP15 & RJ10) High Value Air Assets (AWACS) killer (RJ10).
  14. D'après Bloomberg, Apple songe sérieusement à acheter Mistral pour rattraper son retard dans l'IA. Mistral est valorisée à 6 Md€ et emploie 200 personnes en France
  15. ... Cela reste ma plus grande crainte concernant les futurs missiles de croisière et les missiles antinavires. Le document RAF Air & Space Power 2025 confirme que, selon les plans actuels pour le SPEAR 5, la RAF s’oriente uniquement vers l’adoption du TP-15 subsonique et furtif (avec le RJ-10 espéré pour la Marine ?). Il faut espérer que cette absurdité sera annulée. Si vous concevez deux missiles aux capacités complémentaires, vous devez ensuite utiliser les deux. Le RJ10 promet une capacité anti-radar (qui manque à la RAF), ajoute de la vitesse, et est également censé frapper les AWACS ennemis en vol à très longue portée. Les deux missiles sont nécessaires, sur avions comme sur navires. Par ailleurs, MBDA pousse le SPEAR Glide comme un compagnon radicalement moins cher du SPEAR 3 / SPEAR EW, reproduisant en quelque sorte le duo SDB/SDB 2 utilisé aux États-Unis. C’est parfaitement logique, mais je pense qu’il y a de très fortes chances que le Royaume-Uni achète bientôt des SDB comme solution d’attente à distance pour le F-35 et comme solution d’accompagnement économique à long terme.
  16. Ok donc avec 300 missiles par an en 2028 c'est deja la pénurie rien que pour couvrir le besoin FR/IT Je commence a comprendre les pays qui choisissent le Patriot... c'est comme si on prévoyait de ne rien vendre a l'export. C'est quoi la solution, commander 1000 missiles supplémentaires pour créer un stock stratégique afin de soutenir l'export ?
  17. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Dans la famille « Barracuda », je demande… le Blacksword® Barracuda. https://www.naval-group.com/fr/naval-review-2 Inspirée des concepts et méthodes de travail développés pour la classe Suffren, la ligne de sous-marins océaniques à propulsion conventionnelle est un concentré de furtivité et de technologie. Extrêmement silencieux, puissant, polyvalent et endurant, ce sous-marin d’attaque de 3 000 tonnes a déjà séduit la marine néerlandaise. SUPÉRIORITÉ ACOUSTIQUE ET PUISSANCE TACTIQUE À l’instar de son parent français, le Blacksword® Barracuda comptera parmi les sous-marins les plus discrets au monde et sera doté de capacités de détection exceptionnelles. Avec sa capacité d’emport de près d’une trentaine d’armes lourdes, il pourra opérer sous l’eau pendant plusieurs jours et à des vitesses élevées, grâce à ses batteries lithium-ion de dernière génération. Son système de combat intuitif intègre les dernières innovations et optimisations héritées des travaux menés sur la classe Suffren. Enfin, ses équipages bénéficieront de conditions de vie à bord améliorées pour permettre des missions plus longues. UN SOUS-MARIN ADAPTABLE, UNE OFFRE DE VALEUR ÉTENDUE Pour répondre aux besoins multiples des marines, le Blacksword® Barracuda pourra intégrer des armes et des équipements particuliers tels que des drones. Appelé à naviguer dans des environnements opérationnels différents, il sera capable de réaliser des missions de surveillance de zone étendue, des frappes vers la terre et des opérations spéciales. Il pourra se déployer avec une force aéronavale et coopérer au sein de coalitions. Autre atout : l’offre de Naval Group comprend la formation, des entraînements sur simulateurs ainsi que du transfert industriel de technologie jusqu’au maintien en condition opérationnelle. PREMIER SUCCÈS À L’INTERNATIONAL Les Pays-Bas ont choisi Naval Group pour renforcer les capacités stratégiques de la marine néerlandaise (voir Naval Review n° 1 page 6) : quatre sous-marins conventionnels de la famille Barracuda dont les deux premiers seront livrés d'ici à 2034, suite à la signature, le 30 septembre 2024, de l’accord de livraison relatif au programme de remplacement des sous-marins néerlandais (RNSC). Du fait de leurs caractéristiques, ces sous-marins expéditionnaires pourraient également séduire d’autres marines souhaitant se projeter loin et longtemps, sur de larges zones.
  18. https://www.naval-group.com/fr/naval-review-2 De plus, nous dialoguons en permanence avec les équipes chargées du maintien en condition opérationnelle (MCO) pour intégrer aux navires en construction le retour d’expérience lié à l’exploitation des SNA en service. Celui du Suffren a conduit à modifier légèrement les sous-marins 2 et 3. Des évolutions plus importantes sont apportées aux sous-marins 4, 5 et 6. Enfin, le programme EVOL SNA a été mis en place pour maintenir les SNA au meilleur niveau opérationnel dans un « Nous sommes à mi-chemin du calendrier des livraisons et à plus de 85 % d’avancement du programme. » Le retour ­ d’expérience dont nous disposons désormais nous a conduits à adapter notre outillage pour optimiser la préparation des navires afin d’être capables de réaliser en dix semaines les travaux préventifs et correctifs, et les éventuelles évolutions capacitaires dont les SNA du programme Barracuda bénéficient chaque année lors de leur période d’indisponibilité pour entretien (IE). Prochain enjeu majeur pour nos équipes : être prêts pour la première indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) du Suffren, qui aura lieu en 2030. » Les phases de conception et de réalisation des chaufferies étant complètement imbriquées dans celles des navires, nos équipes sont en échange permanent depuis le démarrage du programme. Elles étaient présentes sur le site Naval Group de Nantes-Indret pour le prémontage en atelier des modules de chaque réacteur, dont les principaux composants ont été réalisés par Naval Group – cette phase est désormais terminée. --> Page 35 beaucoup d'info sur les infrastructures d'accueil de SNA à Toulon
  19. Le Naval Review nº2 vient de sortir --> https://www.naval-group.com/fr/naval-review-2
  20. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Nouvelle lutte contre les mines : sans équipage et à distance https://magazines.defensie.nl/allehens/2025/06/09_alh-06-lancering-k-ster Lancement du premier K-Ster C : “Tourner la clé et boum” Le K-Ster C est une nouvelle arme de destruction de mines à usage unique. Un drone sous-marin doté d’une charge explosive à l’avant, capable de faire exploser une mine à distance. L’officier des opérations du groupe Minecountermeasures Module (MMG), le lieutenant de vaisseau de deuxième classe Richard Jonkers, a eu le privilège d’appuyer sur le bouton lors du premier tir réel du système de lutte contre les mines. Celui-ci a eu lieu depuis le navire-mère MV Geosea au large de Scheveningen. “ J’ai ressenti une tension croissante pendant la manœuvre, j’ai tourné la clé et boum.” LTZ 2OC Richard Jonkers est l’officier des opérations du MMG depuis octobre de l’année dernière. Comment s’est déroulé le lancement ? Jonkers : “Avec mes prédécesseurs, nous avons travaillé pendant plusieurs années pour arriver à ce moment. Mais nous avons souvent été confrontés à de mauvaises conditions météorologiques ou à des problèmes techniques. Nous travaillons en effet avec du matériel qui n’avait encore jamais été utilisé en mer du Nord agitée. Ce n’est qu’à ma troisième tentative que tout s’est bien passé. Cela dit, c’était stressant de le faire pour la première fois. Nous avions bien une checklist et avions répété les procédures, basées sur un véhicule similaire, mais sans explosifs. Là, pour la première fois, nous faisions vraiment exploser quelque chose.” Le K-Ster C provient du fournisseur français Exail. Que peut faire le K-Ster C ? Jonkers : “Le K-Ster C est équipé de 4 moteurs électriques : 2 propulseurs verticaux qui régulent la profondeur, et 2 moteurs pour la propulsion. Il contient 2,5 kilos d’explosifs dans sa tête. Le drone est aussi doté d’une caméra et d’un sonar de poursuite intégré. Cela nous permet de voir où aller. Une fois à proximité, nous vérifions avec la caméra si nous avons bien le bon contact. Ensuite, nous passons en mode attaque, qui permet un meilleur contrôle et nous permet de rester proche du contact. Enfin, nous regardons où se trouve la charge de l’objet et où il est préférable de faire la détonation. Après ça, c’est “tourner la clé et boum”.” Dans la tête “inclinable” du K-Ster C se trouvent 2,5 kilos d’explosifs. D’où vient le K-Ster C ? Jonkers : “Le K-Ster C vient du fournisseur français Exail. Nous avons actuellement un soutien français à bord. C’est parce que le système peut encore présenter des défauts de jeunesse, comme tout appareil nouvellement développé. Des éléments qui cassent ou des logiciels contenant des erreurs. L’assistance française est prévue contractuellement. Enfin, nous sommes l’un des premiers pays en Europe à utiliser le K-Ster C.” Pourquoi avons-nous choisi précisément le K-Ster C ? Jonkers : “Nous avons constaté que notre chasse aux mines actuelle est obsolète. Tant les équipements que nous utilisons que les navires eux-mêmes, qui ont 40 ans. Alors que les mines modernes sont plus intelligentes et beaucoup plus difficiles à détecter. Cela rend les navires de plus en plus vulnérables. Nous voulions donc opérer davantage à distance. D’où le choix du principe ‘stand-off’. Un navire de surface sans équipage (USV) navigue jusqu’à la zone dangereuse et y effectue la chasse aux mines. Cela évite beaucoup de risques pour un navire avec équipage.” Le USV90 transporte des drones (sous-marins) depuis un navire-mère vers une zone contenant des mines et autres explosifs. Quel est le nouveau rôle des plongeurs qui posaient auparavant les charges ? Jonkers : “Les plongeurs restent nécessaires, car le fond de la mer du Nord est rempli d’infrastructures. Si nous faisions exploser une mine juste à côté d’un gazoduc ou d’un oléoduc, ce serait une catastrophe. Nous avons donc besoin des plongeurs pour activer un tel contact. Ensuite, nous le soulevons avec un ballon de levage et nous le remorquons à l’aide d’un navire, et bientôt aussi avec un USV. À un endroit sûr, nous faisons exploser l’engin à distance en toute sécurité.” Le Geosea est le navire-mère depuis lequel le K-Ster C a été lancé. Qu’est-ce qui change principalement dans la lutte contre les mines ? Jonkers : “On passe à une approche à distance, dans laquelle le navire-mère reste en dehors de la zone dangereuse et les systèmes sans équipage entrent dans le champ de mines. Actuellement, un chasseur de mines doit encore s’approcher des mines. Ce qui est risqué, car parfois il navigue au-dessus sans les détecter. Avec notre nouvelle méthode, nous envoyons d’abord un A18 (drone sous-marin autonome) ou un T18 (équipé de sonar SAS) dans la zone, pour cartographier le fond et vérifier la présence de mines. Grâce à la détection et à la classification, nous faisons la distinction entre une mine et, par exemple, une pierre. Ensuite, un USV équipé d’un seascan est envoyé pour identification par caméras. Si c’est une mine et qu’il n’y a pas d’infrastructure à proximité, le K-Ster C peut la faire exploser. Ainsi, l’équipage reste en sécurité, et une mine peut être identifiée et détruite en moins d’une demi-heure.” “La nouvelle lutte contre les mines repose sur une approche ‘stand-off’, dans laquelle le navire-mère reste en dehors de la zone dangereuse et les systèmes sans équipage pénètrent dans le champ de mines.” Quelles unités seront équipées de ce système ? Jonkers : “L’idée est qu’un navire de lutte contre les mines ait à l’avenir un équipage de base. Pour la chasse aux mines, des modules du MMG devront être ajoutés. Par exemple un module complet avec des USV, un A-18 ou un T-18 pour la détection et la classification, des K-Ster C, des seascans et des Skeldars. Nous aurons aussi des drones hélicoptères sans équipage.” Formation pour le K-Ster C Tous les membres de l’équipe de Jonkers reçoivent une formation chez Exail. “C’est la formation de base en usine. Avec l’Académie navale belge à Ostende, nous développons des formations complémentaires pour la nouvelle génération de membres du MMG. La Belgique et les Pays-Bas ont déjà commandé un grand nombre d’exemplaires de la version plus récente du K-Ster C. Ils seront opérationnels à la fin de l’année. Le K-Ster C est une arme fantastique et nous sommes les premiers au sein de la Défense à l’utiliser.”
  21. En effet, l’augmentation de l’activité dans les chantiers navals en France et en Italie va demander un paquet d’Aster dans les années qui viennent. MBDA annonce une production 300 missiles par an vers 2028, ce qui permettra tout juste d’équiper le matériel entrant en service. Rien que la construction navale pourrait (dépendamment des configurations) nécessiter 128 Aster, soit 40% de la production. 2 FDI "full" par an —> 64 Aster 1 FREMM EVO par an —> 32 Aster 1 PPA "full" par an —> 16 Aster 1 MRCV Singapour —> 16 Aster Ajoutez à ça les 5 sections SAMP/T qu’on vient d’évoquer —> 5 Sections * 4 MLT * 8 Aster —> 160 Aster, soit 50% de la production.
  22. C'est désespérant à lire, alors pour toi qui baigne dedans j'imagine même pas ... On va espérer que l'Ukraine aura changé des mentalités ... mais pour l'instant ca reste discret. D'ailleurs, à la genèse du projet SAMP/T dans les années 90, il était prévu d'acheter combien de systèmes ?
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