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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    [Rafale]

    D’autant plus que c’est à la lettre près le même paragraphe que dans le PLF 2025 ... il suffisait simplement d'ouvrir les deux documents côte à côte. « La cible du programme pourra être ajustée pour assurer la cohérence avec le format de parc prévu dans la loi de programmation militaire (LPM) », explique sobrement le ministère de l’Économie dans le projet de budget 2026. C'est fou ca, mot pour mot comme en 2024 ...
  2. L'Oostende devrait être livré le 27 Octobre à Zeebrugge --> https://lemarin.ouest-france.fr/industries-navales/le-premier-batiment-de-guerre-des-mines-nouvelle-generation-de-la-belgique-sera-livre-le-27-octobre-2a59f1fc-a41f-11f0-a483-88b21a3890bd
  3. Il restait encore 14 Rafales a livrer de la Tranche 4 (+ compensation grèce) à la fin 2024. Comme que le PLF annnonce qu'1 livraison pour 2026, ca confirmerait les 13 ivraisons en 2025.
  4. Titus K

    [Rafale]

    https://www.challenges.fr/entreprise/defense/la-france-degaine-un-milliard-deuros-pour-le-futur-missile-balistique-mbt_628157 Les aviateurs aussi intéressés L’armée de terre n’est pas la seule à regarder attentivement le projet. Dans une audition à l’Assemblée nationale organisée le 9 juillet dernier , le chef d’état-major de l’armée de l’air et de l’espace, le général Jérôme Bellanger, estimait que l’emploi de missiles aéro-balistiques embarqués sur Rafale pourrait démultiplier l’efficacité de l’avion français, en permettant des frappes « dans la profondeur à des distances de 1 000 à 2 000 kilomètres ».
  5. "Aussi, le ministère des Armées pourrait commander entre dix et douze appareils." Ce chiffre est sourcé ou c'est une supposition de l'auteur ? Ca me parait peu...
  6. Titus K

    [Artillerie navale]

    Canon Electromagnétique Franco-Allemand KNDS - Naval Group - Diehl Defence - Institut Franco-Allemand de Recherches de Saint-Louis Vidéo --> https://fr.linkedin.com/posts/knds-france_thema-thema-europeandefence-activity-7386077731240693760-Vtei --> https://www.linkedin.com/posts/naval-group_you-can-get-much-further-with-a-smile-and-activity-7386133464661590016-FqHi Vers une défense navale européenne de nouvelle génération. Le programme THEMA, soutenu par l’Union européenne, démontre l’efficacité du canon électromagnétique dans plusieurs cas d’utilisation incluant essaims de drones, missiles hypersoniques, unités navales et cibles terrestres. Cette vidéo illustre l’engagement d’essaims de drones hostiles en zone côtière : Portée étendue Capacité d’engagement accrue Solution économique et souveraine Une avancée rendue possible grâce à la coopération entre États membres et au fonds européen de défense. Prochaine étape : la maturation des composants critiques du système (lanceur, projectile, source d’énergie). L’Europe franchit un cap décisif pour sa sécurité.
  7. --> https://fr.linkedin.com/posts/naval-group_naval-group-livre-aujourdhui-une-frégate-activity-7384976311703728129-gnOr
  8. Présentation du Livre Blanc « Contribution de l’Intelligence Artificielle (IA) à une aéronautique pérenne » https://www.dassault-aviation.com/fr/groupe/actualites/presentation-du-livre-blanc-contribution-de-lintelligence-artificielle-ia-a-une-aeronautique-perenne/ Dassault Aviation et Thales ont organisé une matinée de présentation du Livre Blanc « Contribution de l’Intelligence Artificielle (IA) à une aéronautique pérenne » le jeudi 25 septembre, à Mérignac, avec le concours de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). (Mérignac, le 15/10/2025) – Dassault Aviation et Thales ont organisé une matinée de présentation du Livre Blanc « Contribution de l’Intelligence Artificielle (IA) à une aéronautique pérenne » le jeudi 25 septembre, à Mérignac, avec le concours de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). Ce Livre Blanc est l’aboutissement d’une initiative majeure lancée par le pôle Aerospace Valley, qui est solidement implanté en régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Le pôle est en effet à l’origine de la création et de l’animation du « Collectif IA pour l’aéronautique », dont les travaux ont permis de réaliser cet ouvrage. Ce document essentiel sert de boussole pour orienter l’avenir d’une aéronautique pérenne. Il détaille les leviers d’action et la contribution de l’Intelligence Artificielle (IA), un facteur d’innovation décisif pour le secteur, tant pour le présent que pour le futur. C’est donc naturellement que Dassault Aviation et Thales ont décidé d’accueillir en Nouvelle Aquitaine, chez Dassault Aviation, cette démonstration du dynamisme, de l’ouverture et des transformations de l’aéronautique et de l’IA en France. Pour les applications de l’IA, Dassault Aviation et Thales (et son accélérateur d’IA pour les systèmes critiques cortAIx) s’appuient sur de larges et nombreuses collaborations avec notamment : les pôles de compétitivité Aerospace Valley et Astech en régions Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Île-de-France, les IRT Saint-Exupéry et SystemX, les programmes d’IA nationaux ANITI et Confiance.AI, les instituts de recherche nationaux Inria, ONERA, CNRS, CEA, les acteurs de la normalisation et de la standardisation de l’IA (BNAE, EUROCAE, etc.), les acteurs institutionnels de l’aviation civile, l’AMIAD (Agence Ministérielle d’IA de Défense), la DGA et l’AID au Ministère des Armées. Les travaux de cet écosystème vont de la recherche scientifique et appliquée jusqu’à l’établissement des normes et standards, y compris de certification, en passant par les applications industrielles et quotidiennes de l’IA, en conformité avec les principes éthiques et règlements nationaux et européens (AI Act). La présentation du Livre Blanc « Contribution de l’Intelligence Artificielle (IA) à une aéronautique pérenne » a rassemblé une centaine d’invités le 25 septembre. Dassault Aviation, Thales, Inria, le pôle Aerospace Valley et le « Collectif IA pour l’aéronautique » ont animé les exposés et les échanges autour de cet ouvrage édité chez CEPADUES. Des représentants des principales instances institutionnelles, académiques et économiques régionales participaient à l’événement.
  9. Titus K

    Gripen

    Par contre vu les tensions entre les US et la Colombie, c'est mal barré pour le Gripen non ?
  10. Le KC390 semble bien parti pour remporter un contrat au Maroc ... Par contre parmi les pays qui ont un peu plus d'argent que la Jordanie, Singapour opère encore flotte de 10 appareils de plus de 35 ans d'age : 4 KC-130B 1 KC-130H 5 C-130H
  11. Probablement, d'ailleurs les Saoudiens ont débuté une modernisation de leur flotte de C-130H en début d'année pour une somme qui pourrait atteindre 800M €, comme quoi le besoin existe d'ailleurs. Après ils vont pas non plus tenir jusqu'en 2040 les C-130H de 1980. Ca reste un pays gigantesque qui dispose au final que de 40 C-130... Quand on compare aux emiratis avec leur 8 C-17 ca fait tâche. Les elements d'une batterie THAAD par exemple, ca rentre dans un C-130H ? J'ai un doute. Je rappelle que l’Égypte était proche d’une commande de 12 A400M en 2015, mais c’est tombé à l’eau... avec bientôt 54 Rafales en service, tous ravitaillables par A400M, ça pourrait bien les intéresser à nouveau. La jordanie aussi un jour peut-être ? Pour l'instant les deux proscpect qui se sont déclarés ces dernieres années sont l'Arabie Saoudite et les EAU, pour 15-20 et 8-10 appareils respectivement.
  12. Titus K

    Marine Grecque

    «Kimon» : Test final pour la première frégate FDI avant de hisser le drapeau grec https://www.onalert.gr/enoples-dynameis/kimon-teliko-test-gia-tin-proti-elliniki-fregata-fdi-prin-anevasei-ston-isto-ti-galanoleyki/644234/ Le compte à rebours pour le grand moment de la Marine grecque a commencé, car la frégate « Kimon » de type FDI HN, le premier des quatre nouveaux navires de guerre du programme Belharra, entre dès aujourd’hui dans la phase des derniers essais en mer. Il s’agit des sea trials finaux, les plus exigeants, qui détermineront le moment précis où elle hissera pour la première fois le drapeau grec. Si tout se déroule comme prévu, selon les informations d’OnAlert.gr, la cérémonie officielle de remise et de levée du drapeau grec est prévue pour les 18 ou 19 décembre 2025. Il s’agit d’une date symbolique, non seulement pour la Marine, mais aussi pour l’ensemble de la défense nationale. L’heure de l’essai final À Lorient, en Bretagne, où le groupe Naval a pris en charge la construction des frégates grecques, le navire portant le nom du stratège Kimon, grand amiral de l’Antiquité, prend la mer pour son dernier et plus exigeant test avant de passer aux mains de la Marine grecque. Ces essais, appelés third phase sea trials, sont considérés comme la répétition générale de tout navire prêt à être livré et intégré à la flotte. C’est le moment où tous les systèmes, mécaniques et électroniques, doivent fonctionner dans des conditions réelles. L’équipage, composé de 128 membres de la Marine grecque, a déjà suivi plusieurs semaines d’entraînement intensif à bord. Chaque officier et sous-officier sait qu’il ne s’agit pas simplement d’une nouvelle plate-forme, mais d’un navire qui inaugure une nouvelle ère, propulsant la Marine grecque vers la 5e génération d’opérations en réseau. De la théorie à la pratique Dans les prochains jours, les moteurs de la frégate « Kimon » seront de nouveau pleinement activés. Le navire quittera sa base et sera testé dans toutes ses capacités. De la vitesse maximale aux manœuvres brusques, jusqu’à l’activation complète du système de combat SETIS et du radar Sea Fire 500, tout sera minutieusement vérifié. Les essais seront supervisés à la fois par les ingénieurs français de Naval Group et par les officiers grecs qui formeront l’équipage initial. La frégate devra répondre à des scénarios de combat naval et aérien, détecter des cibles « virtuelles » dans les airs, à la surface et sous l’eau, et prouver qu’elle est prête pour toute mission : opérations anti-sous-marines, défense aérienne de zone ou guerre de surface. Le navire de guerre « numérique » La « Kimon » n’est pas simplement une nouvelle frégate, c’est le premier navire de guerre numérique de la Marine grecque. Avec son architecture entièrement en réseau, elle intègre des technologies permettant un échange constant de données avec les chasseurs Rafale et F-16 Viper, les radars terrestres, les drones et les centres de commandement. Le système de combat SETIS constitue le cœur du navire. Il collecte les données des capteurs, sonars, radars et UAV, les traite en temps réel et fournit au commandant une vision complète du champ de bataille. Le radar Sea Fire, de technologie AESA, peut détecter simultanément des centaines de cibles aériennes et de surface, et coopère avec le système de missiles ASTER 30 pour neutraliser des menaces à plus de 120 kilomètres. La touche grecque dans la conception Dès le départ, la partie grecque a précisé que les frégates FDI HN ne seraient pas de simples copies des Belh@rra françaises. Elles seraient des versions renforcées, adaptées aux besoins particuliers de la mer Égée et de la Méditerranée orientale. Les principales modifications grecques incluent notamment l’ajout du système RAM (Rolling Airframe Missile) pour la défense ponctuelle contre les missiles guidés. Selon des sources d’OnAlert, la Naval Group a déjà étudié plusieurs de ces adaptations grecques, la Marine nationale française envisageant elle-même d’intégrer des systèmes similaires sur ses FDI. L’équipage et la formation La formation des marins grecs à Lorient se poursuit intensément. Le processus ne se limite pas à la théorie : les membres de la Marine s’entraînent directement sur les systèmes du navire, apprenant à utiliser le SETIS, les armes, les radars et les sonars, ainsi qu’à entretenir les sections mécaniques. Pendant les essais finaux en mer, des membres d’équipage des deux prochaines frégates, « Nearchos » et « Phormion », embarqueront également. L’objectif est le transfert de savoir-faire et la mise en service plus rapide des navires suivants. De Lorient à Brest, puis à Salamine Une fois les essais finaux terminés, la « Kimon » se rendra à Brest pour recevoir son armement complet. C’est là que la Marine grecque effectuera les derniers contrôles d’acceptation. Ensuite, le navire mettra le cap sur la Grèce, avec pour destination finale la base navale de Salamine, où aura lieu la cérémonie officielle de réception. L’avenir des Belh@rra La livraison de la « Kimon » ne marque pas une fin, mais le début d’un ambitieux programme de renouvellement de la flotte. La deuxième frégate, « Nearchos », est déjà en phase d’équipement, tandis que la troisième, « Phormion », a été mise à l’eau et avance rapidement. La construction de la quatrième frégate, « Thémistocles », a également commencé. Selon la planification de la Marine grecque, les deux prochaines unités intégreront des améliorations tirées de l’expérience acquise avec la « Kimon ». Elles atteindront le standard « Standard++ », avec des capteurs, une connectivité et des systèmes d’autoprotection encore renforcés. L’état-major de la Marine élabore un plan pour intégrer progressivement les FDI dans la structure opérationnelle, parallèlement à la modernisation des frégates MEKO. Le rôle des FDI dans la nouvelle doctrine opérationnelle La « Kimon » et les trois autres FDI formeront le noyau du dispositif national de défense aérienne de zone et d’interconnexion de tous les systèmes d’armes terrestres, maritimes et aériens. La frégate pourra échanger des données en temps réel avec les Rafale, F-16 Viper, UAV et radars terrestres. Dans ce réseau opérationnel intégré, chaque cible sera détectée, verrouillée et traitée en quelques secondes. Grâce aux missiles ASTER 30, les FDI offriront une couverture antiaérienne sur un rayon supérieur à 100 kilomètres, agissant comme des plateformes navales de défense aérienne. Avec le RAM et les systèmes de contre-mesures électroniques, elles resteront capables de se défendre contre des attaques de saturation. La dimension historique La dernière fois que la Marine grecque a reçu une nouvelle frégate remonte au début des années 2000. Depuis, la flotte de surface se compose de frégates MEKO et de plus anciennes frégates de classe S. La livraison de la « Kimon » après près de deux décennies marque un renouveau historique de la flotte. Ce nouveau navire n’est pas simplement un ajout, mais un symbole de supériorité technologique et de modernisation stratégique. Aux côtés des Rafale, F-16 Viper, MH-60R et des futurs F-35, les FDI s’inscrivent dans une architecture de puissance intégrée qui ouvre une nouvelle ère pour les forces armées grecques.
  13. Reportage Naval News sur l'EPC --> https://www.youtube.com/watch?v=xNfjpfJmE7Q
  14. Titus K

    Génie

    On a fait une démonstration de franchissement en Pologne d'ailleurs il y a quelques jours, eux qui sont nouveaux client du pont flottant motorisé de CNIM https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/gallant-beaver-25-demonstration-du-savoir-faire-francais-franchissement-cours-deau#:~:text=Gallant Beaver 25 permet à,sur les théâtres d'opérations.
  15. Il y a finalement eu assez peu de de C-130J commandés au MO pour l'instant, est-ce qu'Israel bloque les ventes, comme pour l'A400M via l'Allemagne ? A titre d'exemple, dans ces 3 pays il reste encore ~70 vieux C-130H en service contre seulement 4 C-130J commandés ... Arabie Saoudite : 33 C-130H 7 KC-130H 2 KC130J --> Commandés en 2013 Égypte : 2 IL-76 3 An-74 22 C-130H 2 C-130J --> Commandés en 2024 22 C295 Émirats arabes unis : 8 C-17 8 C-130H/L-100 9 C295/CN235
  16. Titus K

    Luftwaffe

    Je trouve ca même assez peu +15, je m'attendais a ce qu'ils doublent la commande initiale...
  17. Titus K

    Armée de l'air italienne

    Oui mias l'appel d'offre que j'avais reposté il y a quielques mois évoquais clairement un achaf de 6 ravitailleurs -->
  18. Titus K

    Armée de l'air italienne

    Mauvais signe pour l'A330 MRTT ? Page 29 --> https://www.difesa.it/assets/allegati/30714/dpp_2025-2027_annesso_pdfa.pdf AMV KC-767 E ACQUISIZIONE NUOVI VELIVOLI E KIT STRATEVAC Programme pluriannuel visant à maintenir la capacité nationale de ravitaillement en vol (AAR) au sein de l'OTAN, grâce à l'achèvement de la flotte de ravitailleurs avec l'acquisition de deux nouveaux appareils, le SLI correspondant et la mise à niveau des autres appareils à un niveau standard équivalent. L'utilisation d'avions ravitailleurs est un élément central des capacités habilitantes, polyvalentes et stratégiques, également utiles pour soutenir la communauté, comme cela a été démontré lors de l'évacuation de patients COVID-19 en bioconfinement, de blessés ou de personnel en danger de mort imminent. Le programme prévoit également l'acquisition de kits Stratevac spéciaux, conçus pour le transport en toute sécurité de patients en soins intensifs.
  19. Airbus constate un intérêt croissant pour le H225 comme plateforme de lutte contre les incendies https://verticalmag.com/news/airbus-seeing-increased-interest-in-h225-as-firefighting-platform/ Airbus Helicopters vise une croissance de l’utilisation de ses H225 et H215 de la famille Super Puma dans la lutte contre les incendies, et estime que la certification civile de ces appareils constitue un atout majeur, notamment aux États-Unis, face au Sikorsky UH-60 Black Hawk. Michel Macia, responsable du programme H225 chez Airbus, a déclaré que le constructeur avait engagé des discussions en Californie avec des interlocuteurs manifestant un grand intérêt pour ce type d’appareil dans le rôle de lutte contre les incendies, un rôle pour lequel il est de plus en plus employé. « La raison pour laquelle nous sommes présents sur ce marché est qu’il existe un énorme potentiel. Il y a 400 appareils engagés dans la lutte contre les incendies en Europe, et 400 aux États-Unis », a-t-il indiqué, soulignant la prolifération du Black Hawk outre-Atlantique. « C’est donc un marché immense, et je ne crains pas que nous ne puissions en obtenir une part dans le futur. Et nous avançons, pas à pas… Il y a une forte demande mondiale pour ce type de plateforme. » Depuis 2014, le Black Hawk domine le marché américain du transport lourd pour la lutte contre les incendies, depuis son entrée dans le monde civil via le programme BEST (Black Hawk Exchange and Sales Team) de l’armée américaine. De nombreux opérateurs civils américains ont profité de ce programme pour intégrer cet appareil très performant à leurs flottes, mais en tant qu’anciens appareils militaires, ils doivent être exploités dans la catégorie « restreinte ». Cela limite leur capacité à transporter des passagers ou à survoler des zones urbaines (sans autorisation spécifique), ou encore à voler dans l’espace aérien de classe B près des grands aéroports. « Vous avez de nombreuses restrictions car c’est un appareil militaire », a expliqué Macia. « [Le H225] est un appareil civil certifié par la FAA et l’EASA, donc sans restrictions particulières, et pouvant être utilisé pour des missions polyvalentes. » Il a reconnu que le marché du Black Hawk se situe dans une gamme de prix différente de celle du Super Puma, mais a précisé qu’Airbus ne cherchait pas à séduire les mêmes clients. « C’est un marché bon marché, et nous n’y sommes pas », a-t-il affirmé. « Ce que nous visons surtout, ce sont les organismes gouvernementaux, car ils veulent accomplir différentes missions. En Californie, ce ne sera pas l’opérateur qui investira, mais plutôt les villes ou l’État. » Macia a également insisté sur les considérations de sécurité liées au choix d’un appareil civil plutôt qu’un surplus militaire, la certification civile imposant un niveau de fiabilité plus élevé (ou une probabilité de défaillance catastrophique plus faible). « Je pense que le marché va évoluer, et que la domination actuelle du Black Hawk ne sera probablement plus la même demain, en raison de l’aspect militaire et des questions de sécurité », a-t-il déclaré. Selon Macia, l’intérêt récent pour les opérations de lutte contre les incendies découle de la fréquence accrue des feux majeurs, et de l’allongement des saisons de feux. Cela pousse à un nouveau niveau d’investissement dans les aéronefs destinés à combattre ces incendies. « Par le passé, le service forestier américain (US Forest Service) contractait des opérateurs pour six mois de lutte contre les incendies », a-t-il expliqué. « Désormais, pour la première fois, ils signent des contrats de cinq ans, avec possibilité de renouvellement pour cinq années supplémentaires. Évidemment, quand on a dix ans devant soi, il est plus facile d’acquérir de nouveaux appareils et d’investir. » Plus tôt cette année, Airbus a reçu une commande de 8 H215 — le plus petit membre de la famille Super Puma — de la part du gouvernement grec, destinés à la lutte contre les incendies de forêt dans le pays. Le contrat prévoit également un partenariat avec Airtelis et SAF Hélicoptères — deux opérateurs expérimentés du H215 — pour assurer le soutien technique et opérationnel des appareils. Ce modèle de gestion, dit « GOCO » (Government-Owned, Contractor-Operated), pourrait être transposé de l’autre côté de l’Atlantique, a indiqué Macia. « J’ai eu des discussions avec certains clients potentiels américains dans la lutte contre les incendies, et ils étaient très intéressés par cette approche globale, où nous fournissons tout le dispositif nécessaire pour les opérations, pas seulement l’hélicoptère, mais aussi les pilotes, la maintenance, et la garantie de disponibilité de l’appareil. » Il a ajouté que la flotte de Super Puma déjà présente sur le continent américain, environ 40 appareils, offrait de « nombreuses possibilités » de partenariats. Selon Macia, le H215 est le meilleur choix si l’appareil n’est destiné qu’à la lutte contre les incendies. Mais si plusieurs missions sont prévues, le H225 devient l’option idéale. « La discussion que j’ai eue en Californie était la suivante : “Oui, nous voulons l’utiliser pour la lutte contre les incendies, mais aussi pour la recherche et le sauvetage.” Dans ce cas, il vaut mieux avoir un 225, car il a une plus grande autonomie et une cabine plus vaste », a-t-il expliqué. Par ailleurs, le Super Puma effectue un petit, mais croissant, retour dans les opérations offshore, notamment pour le transport vers les plateformes pétrolières et gazières en Chine, au Vietnam, en Afrique et au Brésil. Le groupe énergétique Shell a également approuvé le Super Puma pour ses activités dans le secteur. Cependant, Macia précise qu’Airbus ne fait pas activement la promotion de l’appareil auprès du secteur pétrolier et gazier. « Nous restons très réactifs au marché, car nous savons qu’il est sensible depuis l’accident survenu en Norvège », a-t-il déclaré, faisant référence au crash mortel d’un H225 près de Turoy, en Norvège, en 2016, causé par une défaillance de la boîte de transmission principale. « Y a-t-il une possibilité de retour sur le marché de la mer du Nord ? Oui, bien sûr. Mais nous ne pousserons pas. » Airbus a enregistré 58 commandes de Super Puma en 2024, ce qui, selon Macia, « montre la dynamique du marché » ainsi que l’adaptabilité de l’appareil à différents secteurs d’activité. La ligne de production des Super Puma à Marignane tourne actuellement à un rythme de 20 à 25 appareils par an. Macia a indiqué que la croissance du marché civil contribue à équilibrer la demande entre clients civils et militaires, permettant ainsi une production plus régulière. Aujourd’hui, 760 hélicoptères de la famille Super Puma sont en service, exploités par 110 opérateurs dans 66 pays, et ont accumulé six millions d’heures de vol.
  20. C'est pas un turbofan ... c'est justement ca le problème Aucune idée, mais on va probablement en avoir un sur le FMC suite a la collab Safran/RR. On pourrait d'ailleur peut-être remotoriser le MdCN avec ce nouveau turbofan, dans le cadre de ELSA par exemple, pour faire gagner de la charge ou de la portée au MdCN actuel et à la version sol-sol envisagée par MBDA
  21. https://missilematters.substack.com/p/small-thrust-big-questions-the-precarious Europe’s turbofan blindspot The fact that the United States is the only supplier of turbofan technology to Europe is far from ideal. Turbofan engines are essential for producing heavy cruise missiles that can carry large payloads over long distances while maintaining a stealthy flight profile. While turbojet engines can, in principle, power longer-range land-attack cruise missiles, their performance is inferior. It is therefore unsurprising that the Taurus KEPD 350 program relies on Williams International to supply the P8300-15 turbofan engine, and that Kongsberg selected Williams International’s F415 for the Joint Strike Missile rather than using Safran’s TR40, as in the Naval Strike Missile. Both systems depend on ground-skimming trajectories for survivability and mission success, and both emphasize extended range to execute complex, non-linear flight paths to their targets. From a strategic autonomy perspective, continued reliance on U.S. technology in 2025 is obviously not great, especially in such a critical sector, but Europe lacks alternatives. While developing a European mini turbofan engine would theoretically be possible, it’s not a short-term solution. For instance, if German engine manufacturer MTU were contracted to develop a turbofan engine for use in the Taurus today, it would likely take several years before a suitable design became available that could be integrated into the missile. This means the successor to the Taurus KEPD 350, expected to be ordered in substantial numbers toward the end of this year or early next year, will almost certainly continue to rely on Williams International’s engine. It is also somewhat puzzling that French manufacturer Safran, Europe’s leading engine producer, has yet to develop a turbofan engine suitable for cruise missiles. A turbofan would have been particularly valuable for the MdCN, which, although significantly longer than the Tomahawk and carrying a payload 33 percent smaller, has inferior range. This is likely due in large part to its less fuel-efficient TR50 turbojet compared to the Tomahawk’s F107-WR-402 turbofan.
  22. Titus K

    Armée belge

    C'est donc plus un problème de volonté/doctrine , qu'un manque de moyens ou de compétence ? Je pensais justement que le programme CaMo allait ouvrir la France et Scorpion au reste de l’Europe... Et quand le Général-major belge dit ceci en audition, il se berce d'illussion ? Général-major Jean-Pol Baugnée. Le coeur de l'interopérabilité d'un partenariat militaire réside en son système d'information. Si, au niveau du Benelux, nous arrivons à nous entendre pour avoir un système d'information qui, idéalement, reprend celui de la France et de l'Allemagne, alors je pense que le reste des États européens vont suivre. Il faudrait arriver à ce que ces cinq pays utilisent le même système d'information. Par ailleurs, nous sommes confrontés à un problème industriel et technique : les systèmes ne sont pas toujours initialement conçus comme des systèmes ouverts. Nous avons réussi entre la France et la Belgique à ouvrir ce système, cela sera également le cas pour le Luxembourg, mais cela n'a pas été facile. Nous avons la chance d'avoir, à Bruxelles, des institutions de l'Union européenne et des think thank où de nombreuses nations européennes sont représentées, et dans lesquelles nous parlons de CaMo. L'Espagne ou l'Italie regardent cela d'un peu plus loin, mais je suis certain qu'ils sont au courant de ce qu'il se passe. À nous de montrer sur le terrain, une fois que la Belgique aura reçu le matériel CaMo, que cette collaboration fonctionne et offre une valeur ajoutée. Ce partenariat franco-belge ne peut pas rater, parce que sinon nous allons donner un signal extrêmement négatif aux autres pays européens. Vu le contexte géopolitique, en rester à une juxtaposition de brigades qui ne peuvent pas communiquer serait la pire des choses.
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