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Tout ce qui a été posté par Titus K
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@rogue0J'ai ca dans mes docs, je sais pas s'il y a plus de pages je retrouve pas sur le net ...
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Passage sur l'IA de guerre et Helsing justement à 1:30:50
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Quand le Rafale va commencer a remplacer les -9 aux EAU ca pourra faire un bon apport pour l'Ukraine si on trouve les financements. Autant commencer maintenant a intégrer le -5 aux forces ukrainiennes, ca aidera peut être pour plus tard
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FDI Grecque (on peut pas se tromper)
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
https://www.world-nuclear-news.org/Articles/CNNC-extends-cooperation-with-ENEC,-EDF Renforcer la coopération avec EDF Le 30 mai également, lors d'une rencontre entre M. Yu de la CNNC et M. Luc Rémont, président-directeur général d'EDF, un accord de coopération global sur l'énergie nucléaire a été signé. Ensuite, Chen Baozhi, ingénieur en chef adjoint de la CNNC et président de China Nuclear Engineering, Thierry Mouhet, premier vice-président exécutif d'EDF, et Joseph Fu Kaide, président d'EDF Chine, ont signé un accord de coopération spécial sur la construction d'une centrale nucléaire avancée. En vertu de cet accord, les partenaires renforceront leur coopération dans divers domaines liés à l'énergie nucléaire, travailleront ensemble pour aider les deux pays à atteindre leurs objectifs de neutralité carbone, et donneront une forte impulsion à l'amélioration de la gouvernance mondiale de l'énergie nucléaire, en promouvant le développement économique et social en Chine et en France. La CNNC rappelle que cette année marque le 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, et le 40e anniversaire de l'entrée d'EDF sur le marché chinois. « La coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire est devenue l'un des domaines de coopération les plus stables entre la Chine et la France », a déclaré la CNNC, ajoutant que le dernier accord marque « l'ouverture d'un nouveau chapitre de la coopération globale, pluridisciplinaire et approfondie entre les deux parties ». -
5. quelle est la suite ? Actuellement, de nombreuses personnes intéressées par l'armée se demandent certainement ce qu'il adviendra de l'Onderzeedienst. Dans la section suivante, je vais examiner et évaluer les différentes possibilités : Après la décision de sélection en faveur de Naval Group, il est pour l'instant le plus probable que l'on s'en tienne à l'offre de Naval Group. Le secrétaire d'État van der Maat tente actuellement de convaincre les députés néerlandais du Blacksword afin de pouvoir poursuivre le projet. Les problèmes sont toutefois déjà programmés dans la poursuite de ce projet. Il me semble en effet possible qu'un futur cabinet réduise la commande, ce qui serait une catastrophe pour le service onderze. Si la décision de sélection devait être annulée, les Pays-Bas devraient s'attendre à une plainte de Naval Group, qui pourrait déboucher sur une longue bataille juridique. Une situation que l'Onderzeedienst ne peut pas se permettre, étant donné que la classe Walrus doit être remplacée de toute urgence. --> LE DELIRIUM EST TOTAL Si l'on décide toutefois d'acquérir un autre sous-marin, le C718 de Saab-Damen est le candidat le plus prometteur. Le PVV, notamment, soutient l'acquisition du C718 afin de garantir autant que possible la création de valeur aux Pays-Bas. Toutefois, des doutes légitimes subsistent quant à la possibilité de réaliser le C718 en l'état. Bien que cela soit actuellement très improbable et que l'on espère ne pas en arriver là, il est également possible que l'Onderzeedienst ne reçoive pas de nouveau sous-marin et soit finalement dissous. Ce serait surtout le cas si l'acquisition se prolongeait et n'était interrompue que plus tard. En effet, les deux derniers sous-marins de la classe Walrus devraient alors être retirés du service bien avant l'introduction de nouveaux sous-marins. Dans ce cas, il ne resterait plus qu'une alternative : soit les sous-mariniers néerlandais pourraient servir sur les sous-marins des nations alliées, soit un allié pourrait mettre à disposition un de ses sous-marins. Dans l'ensemble, il est toutefois plus probable que l'on mise sur l'acquisition de XLUUV dans un tel scénario.--> MAIS OUI Venons-en maintenant au rôle de tkMS. tkMS a déposé un recours contre l'attribution du contrat, qui sera examiné par le tribunal le 26.06. Je pense qu'il est hautement improbable qu'ils obtiennent gain de cause et que l'appel d'offres soit éventuellement renouvelé. Je soupçonne plutôt que l'on cherche à obtenir des dommages et intérêts pour récupérer une partie des frais. Selon moi, il s'agit d'une aspiration légitime. Toutefois, si la décision de sélection est déclarée nulle, je considère que les chances de tkMS sont actuellement marginales. Toutes ces considérations ont toutefois une faible demi-vie, car les Pays-Bas vont bientôt avoir un nouveau gouvernement. La position de ce dernier sur les différentes offres et les sous-marins en général est inconnue à ce stade. Par conséquent, un nouveau gouvernement pourrait également changer de stratégie. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier que l'Onderzeedienst n'a pas de temps à perdre, car la classe Walrus doit être rapidement retirée du service. Par conséquent, si l'on fait du surplace pendant un certain temps, tkMS pourrait peut-être finir par marquer des points grâce à son délai de livraison et à l'expérience déjà acquise avec le 212CD. 6. conclusion Le déroulement de cette acquisition n'a rien d'étonnant si l'on se penche sur l'histoire de Naval Group. Chez Naval Group, il est tout à fait normal de sous-estimer le prix et d'exagérer les autres prestations afin de remporter les appels d'offres. Cependant, les clients éventuels doivent souvent constater après coup que Naval Group ne peut pas tenir ses promesses et qu'il n'était pas le meilleur soumissionnaire. C'est ce que l'on a pu observer par le passé en Australie, en Roumanie ou en Malaisie. Aujourd'hui, les Pays-Bas et l'Indonésie, qui a récemment décidé d'acheter 2 Evolved Scorpène, doivent faire la même expérience. J'ai du mal à comprendre qu'il y ait encore des pays qui se laissent prendre à cette arnaque. J'ai également du mal à comprendre qu'un groupe public français puisse se comporter de la sorte. Comment peut-on prêcher la défense européenne le matin, et le soir, arnaquer un partenaire européen au point de mettre en jeu la pérennité de son service de sous-marins ? Je ne peux donc qu'insister sur le fait qu'il ne faut pas toucher à la France en matière de politique d'armement. Cette acquisition en dit toutefois long sur la coopération germano-néerlandaise. Alors que l'Allemagne a causé de graves dommages à son industrie en commandant la prochaine génération de frégates allemandes ASW (anti submarine warfare) à l'étranger, les Pays-Bas ont activement opté pour un produit de la concurrence allemande. Le « pourquoi » est désormais un demi-secret d'Etat. À mon avis, ce n'est pas ainsi que l'on se comporte dans une coopération. Je trouve donc logique que la coopération autour du FuAD et du F127 ait été interrompue, même si c'est pour d'autres raisons. J'espère en outre que l'Allemagne se concentrera davantage sur la Norvège, qui se révèle être un partenaire nettement plus coopératif. Je pense également qu'il serait judicieux de proposer au Danemark de participer à la coopération germano-norvégienne. Remarque de l'auteur : à ma connaissance, il n'existe pas de disposition contractuelle entre l'Allemagne et les Pays-Bas qui exige une acquisition réciproque de sous-marins pour le F126. Il y a toutefois eu des discussions au milieu des années 2010 pour savoir si l'on devait réaliser cela de cette manière. Il me semble que le BMVg comptait sur le fait que les Pays-Bas lui rendraient la pareille, même sans engagement contractuel, pour la plus grosse commande de l'histoire de DSNS. Ce n'est manifestement pas le cas. Il nous appartient désormais de garantir à l'avance les contre-achats à l'avenir afin d'éviter de tels fiascos. Il faudrait également examiner d'un œil critique le rôle du service d'intervention. Pourquoi essaie-t-on de reproduire la tactique d'intervention des SSN avec un CSA ? Et pourquoi la justification de la préférence pour les Blacksword est-elle tenue secrète en interne ? Il est évident qu'il y a eu un biais en faveur de la France et contre l'Allemagne, qui a conduit aux problèmes actuels. Et n'aurait-il pas été tout de suite plus intelligent de se procurer des SSN, alors que c'est en fait ce que l'on veut ? Un SSK n'aura jamais la portée, la vitesse de marche et la capacité d'opérations en eau profonde d'un SSN. C'est une impossibilité. De nombreux facteurs sont entrés en jeu dans cette acquisition : Pression du temps, pression politique et volonté de faire d'un SSK un SSN. Tout cela a abouti à ce que le service des affaires maritimes et le contribuable néerlandais soient potentiellement massacrés par Naval Group. Il s'agit maintenant de tirer les leçons de cette acquisition vraiment douteuse afin d'éviter de telles erreurs à l'avenir.
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3) Pourquoi Naval Group a-t-il gagné ? Il y a bien sûr plusieurs raisons pour lesquelles Naval Group a remporté l'appel d'offres. Je vais maintenant aborder les 2 arguments les plus importants : Le design de Blacksword a été massivement soutenu par les autorités politiques. Le gouvernement français tenait beaucoup à gagner le premier client européen à l'exportation et à prendre ainsi une commande lucrative à la concurrence. Le gouvernement néerlandais a également soutenu le Blacksword. Outre la candidature de Rutte au poste de secrétaire général de l'OTAN, je dirais que les intérêts de politique européenne ont également joué un rôle. Ainsi, depuis le Brexit, les Pays-Bas sont souvent quelque peu isolés. Un rapprochement avec la France serait donc souhaitable du point de vue de La Haye. En outre, le design Blacksword était le favori de l'Onderzeedienst. Pour comprendre cela, il faut se pencher sur les tactiques opérationnelles de base du service sous-marin néerlandais. L'Onderzeedienst essaie en effet d'utiliser ses SSK autant que possible comme des SSN. Par conséquent, l'accent est mis sur les opérations en eaux profondes avec une vitesse de marche relativement élevée. La classe Walrus a également été optimisée pour ce type d'opérations. Cependant, je pense que cela n'a pas beaucoup de sens de mettre un SSK dans un rôle pour lequel il n'a jamais été conçu. Je considère donc que ce type de mission est relativement inefficace. La question se pose également de savoir dans quelle mesure l'évaluation du service oncologique était objective. Peut-être que le souhait d'avoir un SSK ressemblant le plus possible à un SSN était trop important ? Il est intéressant de noter que Defensie fait de l'ensemble de l'acquisition des sous-marins un secret d'État auquel presque personne n'est initié. Ainsi, les critères de sélection et le statu quo sont réservés à un cercle restreint. Une petite digression sur les dames Saab : Bien que les dames Saab aient pu offrir le meilleur offset, elles ont perdu. Cela a provoqué un certain émoi aux Pays-Bas, c'est pourquoi je vais résumer ici les 2 raisons principales : Le C718 de Saab-Damen était clairement l'offre la plus chère. Le coût du projet étant un facteur important, Saab-Damen était désavantagée. Il y avait des doutes sur la faisabilité du C718. Saab est confronté à une augmentation massive des coûts et à des retards pour la classe Blekinge (A26). En conséquence, il y a bien sûr des doutes sur la possibilité de construire maintenant en parallèle un design nettement plus grand et plus complexe à l'étranger, alors qu'il y a déjà de gros problèmes avec un design plus léger. 4. quel est le problème avec le Naval Group et le Blacksword ? Entre-temps, il y a des doutes massifs quant à la capacité de Naval Group à tenir ses promesses et à remplir la commande conformément aux exigences néerlandaises. Ce n'est pas nouveau en soi. Je vais maintenant examiner certains problèmes de plus près : Commençons par les problèmes liés aux droits de propriété intellectuelle (en anglais : Intellectual Property ; en abrégé : IP). Les Pays-Bas exigent un transfert de ces droits de Naval Group aux Pays-Bas afin de pouvoir garantir des modifications nationales, comme l'intégration de sous-systèmes propres, et une maintenance autonome. Naval Group avait initialement assuré ce transfert. Mais depuis la décision de sélection, il ne veut plus en entendre parler. Pour les Pays-Bas, cela signifie qu'en cas de doute, ils dépendront de Paris pour toute modification. De plus, Naval Group ne veut pas s'en tenir à l'intégration de l'industrie néerlandaise garantie à l'origine. En effet, il était initialement prévu que les Pays-Bas fournissent le CMS (combat management system), les sonars, les systèmes de mâts optroniques et d'autres équipements. Il semblerait toutefois que le contrat soit tellement lacunaire que Naval Group a trouvé une marge de manœuvre pour intégrer ses propres sous-systèmes et, le cas échéant, les prendre sous contrat. Si Naval Group parvient à ses fins, ce sera la fin de ce qui reste de l'industrie sous-marine néerlandaise et une nouvelle dépendance. Une petite digression sur le programme rMCM : les Pays-Bas et la Belgique achètent ensemble 12 nouveaux MCMV (mine countermeasure vessels). Cette acquisition est dirigée par la Belgique, qui a confié la livraison à Naval Group. Les Pays-Bas avaient alors demandé à la Belgique de garantir par contrat la participation de l'industrie néerlandaise. Mais cette démarche a été bâclée et Naval Group a finalement sous-traité à des entreprises françaises, tandis que les Pays-Bas sont repartis les mains vides. C'est l'un des nombreux points qui provoquent des désaccords massifs dans le cadre de ce programme. Il n'est donc pas surprenant que Naval Group tente à nouveau de le faire pour le programme Orca. Cela mène aussi directement au problème suivant : l'intégration d'armes américaines dans la conception du Blacksword. Les Pays-Bas veulent intégrer le Mk.48 HWT (heavy weight torpedo) et le TLAM (tactical land attack missile) dans leurs nouveaux sous-marins. Comme je l'ai déjà expliqué par le passé, c'est assez discutable. Ainsi, vers la fin du mois de mai, on a appris que l'intégration d'armes américaines était désormais probablement officiellement abandonnée. La raison de cette décision n'est pas encore officiellement connue. Il est toutefois clair que les Américains n'intégreront jamais leurs armes dans un CMS français, car ils devraient pour cela ouvrir les interfaces. Si cela devait donc aboutir à un CMS français, une raison d'exclusion serait connue. De même, les Américains n'ont longtemps pas voulu autoriser l'intégration dans un CMS néerlandais, car ils ne font pas confiance aux normes de sécurité peu élevées de la Koninklijke Marine. Un accord a toutefois pu être trouvé sur ce point après de longues négociations. Remarque de l'auteur : le TLAM lancé verticalement n'est plus produit depuis quelques années et une reprise de la production est très improbable à ce stade. En conséquence, les Pays-Bas ne peuvent plus avoir accès qu'à des stocks résiduels américains. De même, certaines incertitudes subsistent quant aux coûts. Ainsi, Naval Group a demandé 5 à 6 milliards d'euros pour ses 4 sous-marins Blacksword. Mais comme le droit français n'autorise pas la vérification des comptes par une instance étrangère, le ministère néerlandais n'a pas pu comprendre les calculs. Et bien que l'absence d'audit soit en principe un motif d'exclusion, Naval Group n'a pas été disqualifié. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'avoir un audit pour constater que ces 5-6 milliards d'euros ne peuvent pas être corrects. Ainsi, Naval Group ne parvient pas à proposer un Scorpène évolué pour moins d'un milliard d'euros. Un sous-marin environ 66% plus grand et nettement plus avancé, qui doit encore être développé, ne peut donc pas être vendu pour 1,25-1,5 milliard d'euros. Il faut également noter que le contrat de maintenance n'est pas inclus dans l'attribution actuelle. Celui-ci devrait suivre plus tard. En raison de la problématique des armes, il faut également s'attendre à ce que les Pays-Bas doivent acheter des F21 HWT et des MdCN SLCM. On peut donc clairement affirmer que les Pays-Bas paieront plus de 10 milliards d'euros en termes réels pour obtenir 4 sous-marins Blacksword opérationnels. Selon les médias, le nouveau cabinet néerlandais n'est toutefois pas prêt à accepter une telle augmentation des coûts et prévoit de réduire la commande de 1 à 2 sous-marins afin de rester dans le cadre financier. --> WTF Malheureusement, le calendrier pose également problème. Naval Group avait initialement annoncé la livraison de deux sous-marins avant 2035, mais des rumeurs laissent entendre qu'il faudra là aussi accepter des retards. En résumé, on peut dire avec certitude que les sous-marins Blacksword seront plus chers, prendront plus de temps, ne répondront pas aux exigences de la Koninklijke Marine et que l'implication de l'industrie néerlandaise sera probablement très faible. --> RIEN QUE CA Dans le pire des cas, cette commande sera même réduite, ce qui laissera les Pays-Bas avec une flotte miniature pratiquement impossible à entretenir. Peut-être certains comprendront-ils maintenant pourquoi je critique depuis longtemps l'offre de Naval Group et pourquoi je considère le 212CD-E comme la meilleure offre.
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À table le seum est servi ! Orca - le Quasimodo des acquisitions de sous-marins https://suv.report/orca-der-quasimodo-der-u-boot-beschaffungen/ BY ARMCHAIR GENERAL (non ... c'est pas une blague) Il y a deux mois et demi, le secrétaire d'État néerlandais Christophe van der Maat s'est présenté devant la presse et a annoncé que les Pays-Bas allaient acquérir quatre sous-marins français Blacksword. Cette annonce mettait fin à un processus d'attribution long et complexe qui avait débuté il y a plus de 10 ans. Il n'a cependant pas fallu longtemps pour que les premiers problèmes soient révélés et fassent apparaître le processus d'attribution sous un autre jour. Ainsi, en mai, on a appris que le nouveau cabinet néerlandais envisageait déjà de réduire la commande, car il fallait s'attendre à une augmentation massive des coûts. En outre, on a appris que l'intégration d'armes américaines ne serait probablement pas possible. Je vais essayer de vous donner un petit aperçu du processus d'attribution et de ce qui en a résulté. Pour ce faire, je vais examiner six points plus en détail : Quelle était l'offre de tkMS ? Pourquoi tkMS a-t-il échoué dans son offre ? Pourquoi le groupe Naval a-t-il gagné ? Quel est le problème avec Naval Group et Blacksword ? Quelle est la suite des événements ? Conclusion 1. qu'a proposé tkMS ? tkMS a décidé de se lancer dans la course avec le 212CD-E. Il s'agit d'une version agrandie du 212CD, qui déplace plus de 3000t et mesure plus de 80m de long. Le 212CD-E est extrêmement proche du 212CD, qui est déjà fabriqué pour la Norvège et l'Allemagne. Il en résulte une grande interopérabilité, ce qui présente d'énormes avantages pour les mises à jour à mi-vie, la formation et l'approvisionnement en pièces de rechange. En plus de sa grande portée et de son endurance en mer, le 212CD-E offre également la possibilité d'intégrer des armes américaines. tkMS a proposé que le premier sous-marin puisse être livré dès 2031. En outre, il était prévu de créer une « vallée sous-marine » au Helder, qui servirait de sous-traitant pour différents projets de tkMS. Il s'agit par exemple de l'entreprise Nedinsco, établie à Venlo. En outre, on voulait y construire un hub de maintenance qui pourrait soutenir la flotte néerlandaise de 212CD-E, ainsi que des sous-marins d'autres nations. tkMS a pu offrir la livraison la plus rapide tkMS pouvait garantir le prix le plus bas (comparable à celui de Naval Group, mais calculé de manière réaliste). tkMS pouvait offrir la meilleure interopérabilité tkMS a pu offrir le deuxième meilleur offset de manière réaliste tkMS a pu proposer l'intégration des armes américaines. 2. pourquoi tkMS a-t-il échoué dans son offre ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles tkMS n'a pas gagné : D'une part, tkMS n'a pas réussi à convaincre avec son offre de « Submarine Valley ». Certaines parties du concept ne semblaient pas concluantes et n'étaient pas parfaitement adaptées aux besoins néerlandais. D'autre part, il y avait aussi une pression externe massive. Ainsi, DSNS (Damen Schelde Naval Shipbuilding) ne voulait évidemment pas d'un site tkMS aux Pays-Bas qui pourrait les mettre en danger à long terme. La Directie Materiële Instandhouding (DMI), le chantier naval propre à la marine et responsable de la maintenance, se voyait également menacée par la proposition de tkMS. Ainsi, tkMS a été confronté au lobbying des deux parties qui voulaient empêcher tkMS de s'installer à Den Helder. De plus, il n'y avait pas de lobby néerlandais pour tkMS. Il y a trois camps dans la politique néerlandaise : C718, Blacksword et pas de sous-marins du tout. Le Linksgroen et le spectre de gauche en général s'opposent à l'achat de sous-marins. Le VVD, le parti du Premier ministre Rutte, est le seul parti néerlandais à soutenir le design Blacksword de Naval Group. C'est un secret de polichinelle que cela est lié à l'aspiration de Rutte à devenir le prochain secrétaire général de l'OTAN. Le reste a eu tendance à s'orienter en faveur des dames Saab en raison de la bonne valeur ajoutée. Pour tkMS, il n'y avait donc pas de représentation d'intérêts dans la politique néerlandaise. Il convient également de noter ici que les Pays-Bas voient leur industrie maritime menacée par l'Allemagne. Ainsi, La Haye est de plus en plus à la traîne au sein de la NNSC (Northern Naval Shipbuilding Cooperation). Cela aussi a certainement joué en défaveur d'une attribution à tkMS. De plus, la marine néerlandaise n'est traditionnellement pas trop pro-allemande ou pro-tkMS. Le service des affaires maritimes a toujours été assez autarcique et on peut affirmer qu'il a toujours regardé la marine allemande de haut. Il faut bien sûr souligner que les deux services de sous-marins ont des missions et des domaines d'intervention différents. Actuellement, la coopération navale germano-néerlandaise se concentre principalement sur l'amphibie. Ainsi, ces dernières années, les échanges entre les services sous-marins allemands et néerlandais n'ont été que très sporadiques. Tout cela a bien sûr aussi pour conséquence qu'il y avait peu d'enthousiasme personnel pour le 212CD-E au sein de l'Onderzeedienst. L'Onderzeedienst était également d'avis que le 212CD-E ne répondait pas à ses exigences. Ainsi, on remettait en question le fait que le 212CD-E puisse effectuer une traversée de l'Atlantique et des opérations dans la mer de Norvège de manière satisfaisante. Je considère toutefois ces reproches comme peu valables. En effet, les 212A, nettement plus petits, peuvent déjà effectuer une traversée de l'Atlantique, tandis que le 212CD-E offre des possibilités expéditionnaires incomparablement plus importantes. De même, la famille 212CD a été développée entre autres pour l'utilisation en mer de Norvège. Je ne pense pas que les marines allemande et norvégienne ne sachent pas ce dont elles ont besoin pour pouvoir opérer là-bas. Enfin, nous en venons aux deux faiblesses généralement connues de tkMS lorsqu'il s'agit d'exporter des sous-marins. D'une part, tkMS n'est pas bon en marketing et ne parvient pas à faire du lobbying au niveau local et à promouvoir ses produits de manière durable. Cela a également été le cas aux Pays-Bas. D'autre part, tkMS ne bénéficie pratiquement d'aucun soutien de la part du monde politique. Alors que Macron a par exemple amené le CEO de Naval Group lors d'une visite d'État, l'ambassadrice suédoise a fait la promotion du C718 de Saab-Damen lors du salon NEDS 2023. La politique allemande n'a toutefois pas soutenu tkMS. Après avoir négligé de lier contractuellement le F126 à la succession de la classe Walrus, on a perdu son seul joker à la légère. Des processus d'attribution aussi importants et complexes sont toujours influencés par différentes parties. Cela a également été le cas pour le programme néerlandais Orca. Le problème de tkMS était qu'elle ne pouvait pas influencer le processus de décision, alors que la concurrence y parvenait. En outre, tkMS a toujours dû faire face à un biais de la Koninklijke Marine et de la politique néerlandaise, qui étaient fondamentalement hostiles à tkMS.
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Pour les F35 C et B, le moteur est changé par l'arrière comme le F35 A ou par le dessous comme le Rafale ? Si c'est par l'arrière, ca pose pas un problème sur porte avion au niveau de gestion de l'espace ? Je pense notamment aux petits porte avions STOVL ou il n'y a déjà pas beaucoup d'espace ... Je me souviens que l'ingenieur Dassault en parlait dans le podcast de jumpseat récemment ...
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crash d'un Su-30 MKI, les deux pilotes se sont éjectés https://x.com/VivekSi85847001/status/1797918598377382370
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Sur la marine australienne mais avec des points intéressants sur cette histoire de tomahawk pour les Orka néerlandais --> les "Tomahawk Torpedo Tube Launched" ne seraient carrément plus en production... Donc il faudrait relancer un production de tomahawk juste pour les pays bas ???Ca risque d'être hors de prix ... Les tweets sont de l'allemand Alex Luck, on n'écarte donc pas l'idée que tout ceci est peut être à cause du choix de Naval Group pour le programme NL Orka https://x.com/AlexLuck9/status/1798179245161918973 Le gouvernement australien vient de mettre fin à une grande partie des efforts de prolongation de la durée de vie des sous-marins Collins, tout en poursuivant l'ensemble du programme. Quelques réflexions à ce sujet. Déclaration officielle ici. Principaux aspects : Le gouvernement a reçu l'avis de la Défense, en consultation avec les États-Unis, selon lequel l'ajout du Tomahawk au Collins n'est pas viable et ne représente pas un bon rapport qualité-prix. Pas de détails. Mais le Tomahawk lancé par tube torpille n'est actuellement plus produit. Pour qu'un redémarrage de la production ait un sens économique, l'Australie aurait dû s'engager dans un achat groupé. Les partenaires possibles étaient la RN, qui utilise le Tomahawk lancé par tube sur l'Astute, et les Pays-Bas, qui souhaitaient ajouter une capacité au Walrus et l'utiliser également sur le successeur de l'Orka. Les dynamiques sont spéculatives. Les RN n'ont pas montré d'intérêt à s'engager à temps, l'achat se réduit. Les Pays-Bas sont actuellement engagés dans l'acquisition troublée du SSK Orka de fabrication française, pour lequel les États-Unis ont indiqué qu'ils n'étaient peut-être pas disposés à renoncer à l'intégration du Tomahawk au moins (rien n'a encore été dit sur le Mk 48). L'annonce australienne a des répercussions immédiates sur le fait que les Pays-Bas n'obtiendront pas non plus de Tomahawk pour le Walrus. Dans leur cas, comme dans celui de l'australe, l'ambition d'intégrer une capacité d'attaque terrestre à une poignée de SSK très anciens a toujours semblé très douteuse, au-delà du coût probablement important. La question de savoir si le NL Orka a été l'un des moteurs de l'échec de cette idée ou s'il est devenu un dommage collatéral d'économie douteuses décrite ci-dessus est désormais très intéressante du point de vue de l'OMI. Il n'y aura dans les deux cas probablement pas de tomahawk pour les Walrus. Une autre question se pose quant à l'avenir du RN Astute.
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La visite préélectorale de Mitsotakis en France pour... Rafale - Belharra et la relance des relations avec Macron Des annonces importantes attendues de France demain par le Premier ministre https://www.parapolitika.gr/parapolitika/article/1403814/i-proeklogiki-episkepsi-mitsotaki-sti-gallia-gia-rafale-belharra-kai-i-anathermansi-ton-sheseon-me-makron/ Le voyage de Kyriakos Mitsotakis en France demain devrait avoir un fort intérêt en matière d'armement, puisqu'en plus des événements pour le 80e anniversaire du jour J, il visitera avec le président français Emmanuel Macron les chantiers navals de Naval Group à Lorian. Le fait que le Premier ministre grec sera accompagné de son ministre de la défense, Nikos Dendias, renforce les informations selon lesquelles l'acquisition de six chasseurs Rafale supplémentaires et d'une autre frégate Belharra sera officialisée en marge de la rencontre entre les deux hommes.
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[Bâtiment RAVitailleur d'Escadre/ FLOTLOG Vulcano/ Bâtiments Ravitailleurs de Force BRF]
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
BRF et Milhaud 1 -
Sur la France --> "La France est un partenaire stratégique des Pays-Bas et un allié clé de l'OTAN et de l'UE. Pour la défense, le pays fait depuis longtemps partie des partenaires stratégiques avec lesquels la coopération est intensifiée. Dans le domaine de la coopération matérielle, par exemple, des projets sont en cours pour l'achat de nouveaux hélicoptères pour les unités des forces spéciales. Il y a aussi la coopération suite au projet conjoint avec la Belgique pour l'acquisition de nouvelles capacités de lutte contre les mines et l'achat conjoint avec plusieurs pays partenaires de l'UE d'avions multirôles de ravitaillement en vol et de transport (MRTT)." "La coopération actuelle en matière d'équipement avec la France concerne principalement le domaine aérien. Par exemple, l'armée de l'air utilise l'hélicoptère de transport militaire Cougar AS 532U2 d'Airbus et, avec les forces aériennes des pays partenaires, l'avion multirôle de ravitaillement en vol et de transport (MRTT) d'Airbus. Comme annoncé dans la note de défense 2022, le Cougar sera remplacé dans le cadre du renforcement de la capacité des forces armées néerlandaises par 14 nouveaux hélicoptères Airbus H225M Caracal. Ce projet devrait durer jusqu'à la mi-2031. Les marines néerlandaise, belge et française coopèrent dans le domaine de la lutte contre les mines." "La future coopération en matière de sécurité s'appuiera sur la coopération bilatérale et multilatérale actuelle. La coopération envisagée avec la France en matière d'équipements, à la suite du protocole d'accord à conclure pour la livraison des nouveaux sous-marins, sera de nature stratégique. Cette coopération pourrait servir de tremplin à une coopération plus opérationnelle dans le domaine des sous-marins." "La défense souhaite poursuivre cette coopération après l'introduction des nouveaux sous-marins et, si possible, l'étendre davantage avec le pays fournisseur." "La France, en tant que partenaire stratégique des Pays-Bas, possède de vastes connaissances dans le domaine de la lutte anti-sous-marine et est également un bon partenaire de coopération pour le service sous-marin néerlandais à cet égard." Par ailleurs, la marine royale néerlandaise coopère depuis longtemps avec la marine française dans le domaine des navires de lutte contre les mines (classe actuelle et classe de remplacement), des hélicoptères NH-90 et des systèmes radar et sonar, ainsi que dans le domaine opérationnel, par exemple au sein du Carrier Strike Group (groupe de frappe des porte-avions) français et dans les Caraïbes." "Le cabinet ne considère pas l'élargissement et l'approfondissement de la coopération en matière de défense avec la France comme un changement de cap, mais comme la poursuite d'une politique visant à (continuer à) protéger et défendre l'Europe avec les alliés et les partenaires. La coopération (matérielle) envisagée avec la France en matière de sous-marins complète les formes de coopération déjà existantes dans de nombreux domaines avec divers pays européens." "L'acquisition de nouveaux sous-marins contribue à la sécurité des Pays-Bas et de l'Europe, en renforçant l'autonomie stratégique nationale et européenne." Sur la participation de l'industrie NL --> "La proposition de coopération industrielle (ICA) de Naval Group renforce considérablement la NLDTIB dans le domaine de la conception, du développement et de la construction de composants et de sous-systèmes pour sous-marins, y compris les systèmes critiques pour sous-marins, mais aussi les systèmes pour navires de surface que Naval Group construit pour d'autres clients. L'accord de fourniture prévoit que la Défense acquerra les connaissances, les droits et les ressources pour la position de la Direction de la maintenance du matériel (DMI) à Den Helder (rôle de directeur), de sorte que la Défense elle-même puisse faire appel à des entreprises néerlandaises pour la maintenance. La conservation au fil du temps se fera sous la direction de la DMI, la Défense elle-même impliquant des entreprises et des institutions de connaissance dans la conservation." "La valeur totale de la participation de l'industrie néerlandaise engagée dans le cadre de l'accord de coopération industrielle (ACI) s'élève à plusieurs centaines de millions d'euros. En pourcentage du prix de l'offre, ce montant est presque égal à la participation engagée par l'industrie néerlandaise dans l'offre soumise par Saab Kockums et dans l'ICA. Ce point est étayé dans l'annexe confidentielle." Sur AUKUS et l'Australie --> "Les expériences et les leçons tirées du programme de sous-marins australien ont été intégrées dans le processus de décision en vue de l'appel d'offres. Il s'agit notamment de prendre des dispositions concernant l'introduction d'un modèle de coût de conservation et d'établir des accords avec le gouvernement français (MoU). L'accord de fourniture oblige Naval Group à rester dans les cadres contractuels de produit, de temps et d'argent, la Défense continuant à surveiller les progrès et à s'assurer que les exigences sont satisfaites. Le calendrier de production du chantier naval retenu sera défini contractuellement. Sur la base de ce calendrier contractuel, les essais en mer du deuxième bateau doivent être achevés au plus tard 10 ans après la signature de l'accord de fourniture. Il est important de noter que le moment de la signature du contrat sera le point de départ de la planification actualisée. Ce moment est prévu autour de l'été, après l'examen parlementaire de la lettre D. "Le choix de l'Australie pour le partenariat trilatéral de sécurité AUKUS et donc l'approfondissement de la coopération de sécurité et de défense entre les trois pays concernés, y compris dans le domaine des sous-marins, est un choix stratégique dans le contexte géopolitique modifié (Parliamentary paper 35 925, V no 8 du 25 octobre 2021). D'autres arguments ou des arguments supplémentaires pour la résiliation du contrat avec Naval Group n'ont pas été partagés avec la Défense lors des contacts avec les homologues australiens."
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Quel impact aura le grand recul de modi sur la saga rafale en Inde d’après toi ?
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Tiens je lisais les questions réponses de la séance d'il y a deux semaines Une page intéressante ici sur le calendrier que Naval Group devra respecter --> Question : Quel est le calendrier actuel jusqu'à la mise à l'eau des quatre sous-marins ? Date cible pour la disponibilité des deux premiers nouveaux sous-marins à capacité opérationnelle totale (FOC) devrait se situer dans la fourchette 2034-2037. Au plus tard 10 ans après la signature du contrat, les essais de navigation, les Sea Acceptance Trials (SAT), du deuxième bateau doivent être achevés. Signature --> Q3 2024 Detailled engineering --> Jusqu'en 2027 Début construction --> A partir de 2027 Livraison 1er SM --> Q3 2033 Livraison 2nd SM --> Q3 2034 Service actif des 2 premiers SM --> Q3 2035 Livraison 3ème SM --> Q1 2036 Livraison 4ème SM --> Q3 2037
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Maintenant que j'y pense, il faudra donc en 2030/32 avoir une seconde ligne d'assemblage juste pour les Neurons chez Dassault. S'ils font la taille d'un rafale vous c'est pas rien ! Sacré boulot !
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Les deux missiles en question
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Je met ca ici comme un mémo J'ai pas envie de rater ca https://x.com/Leopard24theWin/status/1797517223948697629 La sous-marinade et l'industrie néerlandaise sont en train de se faire massacrer par Naval Group et van der Maat veut juste continuer. LOL. J'aurai terminé l'article mercredi - vous devriez être impatients.
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la taille du bestiau
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6th generation missile
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L'emport du remote carrier
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armement externe