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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Si vous voulez vous arracher les chevaux je vous recommande cette discussion, des américains bien insupportables ... La proposition Française est assez peu ridicule Pourquoi la France ne rejoindrait elle pas la planification nucléaire de l'OTAN Les alliés doivent plutôt contribuer encore plus au parapluie nucléaire américain, Plus de bases compatibles F35, des B61 supplémentaires, un défense arienne integrée (patriot) Les bons élèves sont les polonais Acheter plus de materiel OTANien (USA) Je suis a 19 minutes et je vais arrêter la, c'est une torture.
  2. La stratégie d’AH c’est de spécialiser ses sites il me semble, d’ailleurs l'assemblage final ça représente encore une grosse partie du workshare sur des helico légers/médians comme ceci ou c’est plus symbolique ? Pour les sous-traitants, la poutre de queue / Fenestron du H140 c’est Daher comme le H135 et H160 ?
  3. https://x.com/Armee_de_lair/status/1899872849541709936/photo/3 Première campagne de ravitaillement en vol réussie pour le Caracal et l’A400M des forces spéciales air ! Le tandem 100% FS air offre au Commandement des opérations spéciales une indépendance considérable et des performances décuplées.
  4. L'interview a déjà été partagée sur tout les fils, mais à 1h44 il parle bien des moteurs du drone ...
  5. Pour la défense aérienne je me demande de quoi il est question ... on va pas abandonner le Patriot comme ca je pense. Ca pourrait être du Mistral 3 pour les tourelles Skyranger qu'on vient de commander (comme les danois) ? Ou du Simbad RC pour les frégates ? Ou alors la prochaine gamme de missiles des frégates de défense aérienne ? On pourrait imaginer que si la discussion a porté sur les cadences de production d'aster et le programme HYDIS/Aquila ca aurait du sens ... enfin j'espère qu'on va developper un Sylver Mk2 d'ici là.
  6. Après avoir ouvert ensemble le Forum de Paris sur la Défense et la Stratégie, entretien bilatéral hier avec mon homologue néerlandais Ruben Brekelmans Échanges sur le nécessaire réarmement européen, et notre volonté de porter ensemble des projets plus ambitieux encore, dans les domaines spatial, maritime et pour la défense aérienne. Point d'étape sur l'avancée de l'acquisition par les Pays-Bas de quatre sous-marins de classe Barracuda produits par NavalGroup dans le cadre d'un partenariat avec l'industrie néerlandaise. Échanges sur notre soutien à l'Ukraine, et la nécessité d'aboutir à une paix juste et durable, prenant en compte les intérêts de l'Ukraine et notre sécurité collective.
  7. Titus K

    Le successeur du CdG

    Amiral Vaujour à 1:05:00 --> "Tout-ceux qui ont achetés des porte-avion à rampe de décollage sans catapultes essayent de revenir a la catapulte" "Le porte-avion n'est pas obsolete, en fait c'est probablement l'avenir, en tout cas c'est le pari que font toutes les puissances du monde aujourd'hui"
  8. Thorizon sécurise 20 millions d'euros supplémentaires pour faire avancer le développement de son réacteur à sels fondus, Thorizon One https://thorizon.com/news/93/thorizon-sécurise-20-millions-d'euros-supplémentaires-pour-faire-avancer-le-développement-de-son-réacteur-à-sels-fondus-thorizon-one- Cette nouvelle étape porte le financement total de la société deep-tech à 42,5 millions d’euros à ce jour. Ces 20 millions d’euros financeront la fabrication de prototypes, les démarches d’autorisation et la démonstration du système de cartouche du Thorizon One, une innovation majeure pour l'industrialisation des réacteurs à sels fondus. En parallèle des études de préfaisabilité menées sur 3 sites nucléaires pour son implantation, la société franco-néerlandaise Thorizon recherche des investisseurs supplémentaires pour construire le premier réacteur à sels fondus en Europe. PARIS (12 mars 2025) La start-up deep-tech Thorizon, pionnière dans la technologie des réacteurs à sels fondus, a sécurisé 20 millions d’euros de financement pour accélérer le développement de son réacteur modulaire avancé, Thorizon One. Cela inclut 16 millions d’euros comme première tranche de sa série A, menée par Invest-NL, l’Institution financière nationale de développement des Pays-Bas, soutenue par une garantie InvestEU de la Commission européenne pour la partie recherche, avec un fort soutien de Positron Ventures, PDENH, et Impuls Zeeland. Tous les actionnaires existants de Thorizon ont renforcé leur engagement dans ce tour de financement. Thorizon a récemment obtenu une subvention de 4 millions d’euros de la province néerlandaise de Noord-Brabant, en consortium avec VDL Groep et Demcon. La société avait déjà reçu une subvention de 10 millions d’euros du programme français France 2030 pour les réacteurs innovants en 2024. Au total, avec son premier tour de table en capital, Thorizon a ainsi levé 42,5 millions d’euros pour soutenir le développement et la commercialisation de sa technologie de réacteur innovante. Cette étape s’inscrit dans une phase de financement Série A plus ambitieuse, avec le souhait d’attirer des investisseurs européens pour renforcer la sécurité énergétique de l'Europe et son leadership dans l'innovation nucléaire. Elle permettra de financer la fabrication de prototypes et la démonstration du concept de "cartouche" du Thorizon One, conçu pour générer de l'énergie de manière sûre et compétitive en recyclant les matières nucléaires. En parallèle, Thorizon finalisera l’avant-projet sommaire du réacteur, initiera les démarches visant à son autorisation et réalisera les prototypes des composants. Avec le soutien du programme France 2030, la sélection du projet Thorizon One par l'Alliance industrielle européenne sur les petits réacteurs modulaires (SMR), et l’engagement d'Invest-NL et d'autres actionnaires clés, Thorizon se positionne comme un leader de l'innovation nucléaire en Europe. L'entreprise accueille des partenaires de long terme pour aider à conduire la prochaine phase de développement et renforcer l'avenir énergétique propre de l'Europe. La société s’appuie aujourd’hui sur une équipe de 50 ingénieurs répartis entre Amsterdam et Lyon, et a forgé des partenariats clés avec Orano pour le développement du combustible, Tractebel pour l'ingénierie, et VDL Groep pour la fabrication de prototypes. Elle collabore avec EPZ pour intégrer au plus tôt les besoins des opérateurs, et avec EDF sur le volet R&D. Les régulateurs nucléaires néerlandais et français ont initié une revue préparatoire conjointe du design du Thorizon One, et l'entreprise mène actuellement des études de préfaisabilité sur trois sites nucléaires en France et au Benelux, visant un début de construction d'ici 2030.
  9. Titus K

    [British Army]

    Boxer with KNDS France (formerly Nexter) T40 crewed turret. This has a CTAI 40 mm cannon, coaxial 7.62 mm MG, and twin MMP Akron antitank missile pods. An unmanned version of the same turret is in development and will be ready inside 12 months.
  10. https://verticalmag.com/news/airbus-helicopters-targets-hems-with-launch-of-h140-light-twin/ The H140 has a cabin volume of 215 cubic feet/6.10 cubic meters (excluding the cockpit area) — not as large as the H145, but a significant upgrade on the 178 cubic feet (5.04 cubic meters) in the H135. Thanks to the more powerful engines and the airframe design changes, the H140 has a 7,000-pound (3,175-kilogram) maximum takeoff weight (MTOW) — the maximum allowed for Federal Aviation Regulation part 27 operation. This compares to the H135’s MTOW of 6,570 pounds (2,980 kilograms). The aircraft’s never exceed speed (Vne) is 155 knots — “a significant step [from] the H135,” said Petry, which has a Vne of 140 knots.
  11. La vidéo ne s'intègre pas ... --> https://www.youtube.com/watch?v=sd93Y1eeeaM Défense : l’Europe en retard ? Le patron d’Airbus réagit Europe de la défense, réarmement, droits de douane et taxes sur les entreprises françaises … Guillaume Faury, Président Exécutif d’Airbus, s’exprime ce soir.
  12. Ça dépend, la Norvège avec 5.5 millions d’habitants ont 6 SSK … soit l’équivalent de 30 SSK pour l’Australie.
  13. J'ai honte ... Bon pour me rattraper il y a la mention Alignement sur l’agenda de la Confédération des États du Sahel
  14. La vidéo --> https://x.com/AirbusHeli/status/1899502579433746874 Dallas, U.S., 11 March 2025 - Airbus Helicopters has introduced its H140 at the vertical lift industry show VERTICON in Dallas, Texas. The multi-mission helicopter raises the bar in the light twin-engined category, for performance, cost-effectiveness, and passenger and crew comfort. The H140 is a 3-tonne class rotorcraft that complements Airbus Helicopters' current light twin offering for the emergency medical services, passenger transport, and private and business aviation markets. The entry into service of the helicopter is planned in 2028 for the emergency medical services segment. “Introducing a new helicopter to the light twin engine segment is a testimony to our commitment to meeting our customers’ evolving mission requirements, leveraging our R&T programmes such as Bluecopter,” said Bruno Even, CEO of Airbus Helicopters. “We worked hand in hand with our H135 customers to bring their additional requirements together in the H140’s efficient design. It enables customers to benefit from a bigger mission-enhancing cabin space that was sized to an optimised engine performance for the best-in-class payload and range. We are proud to be able to offer our customers the most competitive choices,” he added. The Company presented a full-scale model in an emergency medical services configuration at VERTICON. The H140 features a wide range of innovations, including a new T-shaped tail boom with an optimised Fenestron that reduces sound levels, a five-blade bearingless main rotor, and new powerful engines. The helicopter also features a larger cabin space, large windows and optimised cabin layout that can accommodate up to six passengers comfortably. Designed with accessibility in mind, thanks to the large clamshell doors and the high tail boom, the H140’s rear loading capabilities allow the use of different types of stretcher systems including intensive care ones and transport incubators while its large sliding doors facilitate access to the cabin. The H140, powered by the Safran Arrius 2E 700 shp engine, offers the best payload/range in its class. The two engines of the helicopter are managed by a dual-channel full-authority digital engine control (FADEC) system, guaranteeing unprecedented levels of performance in all engines operative (AEO) operations and considerable power reserves in one engine inoperative (OEI) scenarios. The new H140 also features the same five-bladed rotor system that was introduced on the H145 in 2019. The bearingless main rotor design simplifies maintenance, improves serviceability and reliability, and provides the highest level of passenger and crew comfort. H140 operators will benefit from an optimised maintenance plan that harmonises airframe and engine maintenance schedules and allows longer intervals between inspections, reducing the helicopter's operating and maintenance costs. In total, the company will have four dedicated prototypes, with the first aircraft already being flight tested at the company’s site in Donauwörth. The H140 will feature Helionix, Airbus Helicopters’ avionic system that also equips the H135, H145, H160 and H175. Helionix, in addition to the 4-axis autopilot, offers an innovative cockpit layout to enhance situational awareness, reducing the pilot workload and increasing the safety during the mission.
  15. A bord du Tourville. Le sous-marin nucléaire d'attaque français a traversé Lisbonne pour rejoindre les « eaux froides » https://www.dn.pt/internacional/a-bordo-do-tourville-submarino-nuclear-de-ataque-francês-passou-por-lisboa-a-caminho-das-águas-frias Encore en phase de test, le Tourville a fait escale dans la capitale portugaise en vue d'un déploiement à long terme. DN s'est entretenu avec le capitaine de frégate Laurent sur les défis liés au commandement du navire. « On ne peut vraiment pas prendre de photos ici... à cause des armes », prévient le capitaine de frégate Laurent devant une porte située à l'avant du sous-marin nucléaire d'attaque Tourville. Nous entrons derrière le commandant et, de part et d'autre d'une étroite coursive métallique, se trouvent les torpilles incandescentes et, derrière elles et à l'intérieur de conteneurs noirs, les missiles. « Ici, nous avons les tubes de lancement des armes », indique le commandant, avant d'expliquer que la différence entre une torpille et un missile est que la première reste sous l'eau jusqu'à ce qu'elle atteigne sa cible, tandis que le missile est lancé sous l'eau, émerge et atteint une cible à la surface. À quelle distance ? « Des milliers de kilomètres, on pourrait dire des milliers », répond l'officier militaire, sans plus de précisions. Après une escale à Lisbonne en direction des « eaux froides de l'Atlantique », où il continuera à être testé, le Tourville poursuit son voyage pour être officiellement admis au service de la marine française. Il s'agit d'un navire de plus de 5 000 tonnes et de 100 mètres de long, équipé des dernières technologies de pointe. « Nous allons tester la résistance du sous-marin et de tous ses équipements », explique le capitaine de frégate Laurent (sans nom de famille, comme c'est l'usage), debout sur le pont du sous-marin, avant de nous inviter à entrer par l'écoutille pour une visite de l'intérieur. Avant cela, il nous explique que la France est dans une période de transition entre les sous-marins de la classe Rubis et les sous-marins de la classe Sufren, comme le Tourville. La dernière fois qu'un sous-marin nucléaire d'attaque français a accosté à Lisbonne, c'était il y a 11 ans - l'Améthyste, en 2014. Mais l'objectif, explique le commandant du Tourville - qui doit son nom à l'amiral Anne Hilarion de Costentin, comte de Tourville, qui s'est illustré dans des batailles navales, comme celle de Lagos en 1693, qui a opposé la flotte française à la flotte anglo-hollandaise au large de l'Algarve - est désormais de faire de la capitale portugaise une escale régulière pour les sous-marins français. Invités à visiter l'intérieur, nous descendons un étroit escalier métallique qui nous conduit par l'écoutille dans un couloir étroit et nous nous asseyons dans une petite pièce confortable - ce que le capitaine de frégate Laurent décrit comme la zone de vie du navire - où il explique que le Tourville a un équipage de 75 personnes, mais qu'il a la capacité d'accueillir quelques sous-mariniers de plus en formation. Disposant de la deuxième zone économique exclusive au monde, en grande partie grâce à ses territoires d'outre-mer, la France possède actuellement une flotte de dix sous-marins - quatre sous-marins lanceurs d'engins et six sous-marins nucléaires d'attaque, comme le Tourville. « On dit nucléaire parce qu'il a une propulsion nucléaire », précise le commandant, avant d'expliquer le type de mission dans lequel le bâtiment peut être impliqué. « Nous garantissons indirectement la dissuasion nucléaire pour ouvrir la voie aux sous-marins lanceurs d'engins, nous escortons notre porte-avions, le Charles de Gaulle, nous protégeons le groupe aérien lors des déploiements de longue durée. Nous sommes également capables de traquer et de détruire un autre sous-marin avec notre force de frappe, ainsi que des frégates ennemies. Enfin, nous sommes capables de collecter des informations, car un sous-marin est un espion, soit près des côtes grâce à nos mâts optroniques, l'équivalent des périscopes, soit grâce à nos capteurs comme le sonar, soit pour la guerre électronique ». Et, ajoute-t-il, « nous pouvons également déployer des forces spéciales, nos commandos Hubert, par l'intermédiaire du sous-marin ». Ainsi que d'attaquer à terre, « grâce aux missiles de croisière ». Ce sont ces missiles que nous verrons plus tard et dont le capitaine de frégate Laurent souligne le potentiel destructeur. « C'est extrêmement précis », précise-t-il en rappelant que le missile de croisière est “une arme politique”, c'est-à-dire que le commandant ne l'utilise que lorsqu'il reçoit un ordre du président ou en cas d'autodéfense s'il est attaqué. « C'est moi qui appuie sur le bouton, mais c'est lui qui donne l'ordre par l'intermédiaire de l'état-major général des forces armées. Un autre avantage du sous-marin est « l'effet de surprise ». Nous pouvons nous approcher très près des côtes sans être détectés ». Dans un monde de plus en plus dangereux, où les mers sont un nouveau théâtre d'affrontement entre des puissances parfois peu respectueuses du droit international, la France, affirme le capitaine de frégate Laurent, « est prête ». Et cette visite à Lisbonne a été l'occasion de renforcer la coopération avec le Portugal. « La vision que j'ai en tant que commandant de sous-marin est que le Portugal est un allié solide. Nous partageons une vision commune sur différents objectifs stratégiques », explique-t-il, soulignant que les deux pays “sont favorables au développement de l'Europe de la défense à travers l'Initiative européenne d'intervention”. Ils sont tous deux membres de l'OTAN. Et à travers ces deux organisations, nous menons des missions qui sont souvent communes ». Lors de cette escale, le commandant du Tourville assure qu'il y a également eu des échanges avec les équipages des sous-marins portugais, comme l'Arpão. Géopolitique mise à part, il ne doit pas être facile de contrôler un équipage de 75 personnes dans un espace clos, passant plusieurs jours sous l'eau, parfois dans des situations pressurisées ? « Nous avons une hiérarchie militaire, chacun connaît sa place, ses responsabilités », explique le capitaine de frégate Laurent, qui insiste sur la compétence de l'équipage. Et il assure : « Je ne dirais pas que c'est difficile, je dirais que c'est passionnant ». Pour le capitaine, il est important d'avoir un navire moderne et bien équipé, mais « commander ces 75 hommes, c'est la plus belle facette du métier ». Né près de Toulon, la ville du sud de la France où se trouve le grand port militaire de l'Arsenal, le capitaine de frégate aimait, dans son enfance, regarder les sous-marins nucléaires qui revenaient. Et il a vite compris que c'était ce qu'il voulait faire. « J'ai fait le cours, je suis entré à l'École navale, l'école des officiers de la marine française, et je me suis ensuite spécialisé comme sous-marinier », se souvient-il. Aujourd'hui, après avoir été commandant d'un sous-marin nucléaire d'attaque, son objectif est de commander un sous-marin lanceur d'engins. Bien sûr, le commandement d'un sous-marin comporte son lot de défis, comme le fait de devoir passer parfois cinq mois en mer. « Les déploiements à long terme varient entre deux mois et demi et cinq mois, avec des escales pour permettre à l'équipage de se reposer », explique le capitaine de frégate, qui admet qu'il est difficile d'être loin de sa famille, mais »nous avons un esprit d'équipe. C'est un peu comme une deuxième famille. La cohésion de l'équipe est très forte, c'est ce qui nous tient ensemble », explique ce père de quatre enfants. Mais même sous l'eau, sans téléphone ni internet, l'équipage du Tourville parvient à avoir un contact minimal avec sa famille par le biais de « Family », de courts courriels qui doivent être lus par les organisations internes pour s'assurer qu'il n'y a pas de fuites. A l'intérieur du sous-marin, l'équipage est organisé en fonction de ses tâches - diriger le navire, contrôler les sonars ou le réacteur nucléaire, etc. Pour ce faire, en temps normal, ils sont répartis en trois équipes : de 8h à 12h, de 12h à 16h et de 16h à 20h, et ainsi de suite pendant la nuit. « Lorsque nous sommes dans une zone d'opérations, nous sommes plus tendus et il n'y a alors que deux équipes avec des horaires tournants de six heures, » explique le commandant. De plus, chacun a sa fonction, qu'il s'agisse des transmissions, du réacteur nucléaire, de la santé ou de la cuisine. Le chef Claude est responsable du menu à bord. Mais que mange-t-on à bord d'un sous-marin ? « On mange très bien ! » s'exclame le commandant, assurant que « les repas sont extrêmement importants car ils influencent le moral de l'équipage ». Et de plaisanter : « Il faut que ce soit bon, sinon c'est l'un des seuls services où le commandant n'a pas à intervenir, c'est l'équipage qui s'en charge ! En effet, explique-t-il, « nous pouvons avoir de la nourriture fraîche pendant 10 ou 15 jours, puis il faut la mettre en conserve et la congeler. Mais nous avons de vrais artistes à bord ! A commencer par le chef Claude, que nous retrouverons peu après dans sa cuisine, à côté du mess où l'équipage prend ses repas. L'équipage du Tourville ne manquera pas de nourriture. Un aspect essentiel quand, comme le capitaine, on a déjà passé plus de cinq mois en mer. Mais quel a été le nombre maximum de jours d'immersion ? « Je ne peux pas le dire exactement, mais on peut dire entre 40 et 70 jours ». Et de garantir : « La seule chose qui nous limite en termes d'autonomie sur un sous-marin nucléaire, c'est le ravitaillement. En effet, la propulsion nucléaire nous permet de rester sous l'eau à une vitesse très élevée sans aucun problème. Nous ne devons pas remonter à la surface à cause du manque d'oxygène. Nous produisons notre propre oxygène à partir de l'eau. Nous créons également de l'eau. Je peux même vous dire que les deux seules limites sont la nourriture et l'équipage. Dans mon cas, l'équipage ne me limite pas, donc tout ce qui reste, c'est la nourriture », dit-il en souriant. Sur un sous-marin, bien sûr, l'inattendu peut survenir. C'est pourquoi il y a tant de redondances à bord. Dans la salle de surveillance du réacteur nucléaire et devant les écrans où il apparaît en couleurs, le commandant explique que le Tourville dispose, pour sa propulsion, de « batteries et de diesel ». C'est pour le cas où le réacteur s'arrêterait pour des raisons de sécurité et qu'il faudrait continuer à naviguer ». Dehors, dans l'un des couloirs qui longent le deuxième des trois étages du sous-marin, le capitaine de frégate montre des câbles près du plafond et des masques de l'autre côté et explique « qu'en cas d'incendie, l'oxygène est coupé, il faut donc mettre le masque et le relier à un câble d'air ». Et comme les lumières s'éteignent également, l'équipage doit utiliser des plaques métalliques surélevées placées sur le sol pour trouver l'endroit où connecter les masques. En cas d'incendie, l'oxygène est coupé et l'équipage doit mettre les masques et les connecter aux câbles d'air qui circulent dans le sous-marin Dans le même couloir, une armoire est alignée avec des dizaines de boîtes métalliques. « C'est pour le cas où notre centrale à oxygène tomberait en panne. C'est une réaction chimique qui crée de l'oxygène », explique le commandant, qui ajoute : »Nous avons toujours les moyens de continuer en mer. Un sous-marin est plein de redondances. S'il y a une panne, nous essayons de la réparer. Mais si ce n'est pas possible, nous avons toujours des alternatives. » C'est ici que s'achève la partie « visitable » du sous-marin. Au-delà d'une porte que nous ne sommes pas autorisés à franchir, se trouve la salle du réacteur nucléaire. Et derrière, toute la machinerie. En tournant à droite, on arrive à la salle de contrôle. Sur les écrans, on peut voir des schémas du sous-marin Tourville, avec des règles qui indiquent sa profondeur d'immersion, et un autre où l'on peut voir où se trouve chaque membre de l'équipage. « C'est ici que se fait la guerre, à l'aide de sonars, mais aussi de mâts optroniques, l'équivalent des périscopes », explique le capitaine de frégate Laurent. Cela signifie-t-il que lorsqu'il est assis dans son fauteuil, le commandant ne regarde plus dans le périscope en se tournant pour voir tout ce qui l'entoure ? Non, maintenant on voit tout sur ces écrans. Nous contrôlons le mât à l'aide d'un joystick et tout est filmé. Le mât monte, en quelques secondes il se retourne, capte tout et redescend. Ensuite, nous analysons tout sur les écrans ». Le capitaine de frégate Laurent a beau être un fan de Sean Connery dans le rôle du commandant Mark Ramius - « il était excellent » -, la réalité à bord du Tourville ne ressemble guère à celle du film La chasse à l'octobre rouge.
  16. Le chef de l'UE déclare que les États membres doivent utiliser un nouveau prêt pour la défense afin d'acheter des produits européens et non américains. https://apnews.com/article/eu-defense-spending-us-ukraine-8cbd54ba81c086aa8e47ea3a0971febb BRUXELLES (AP) - Les pays de l'Union européenne doivent acheter des équipements militaires fabriqués en Europe dans le cadre d'un nouveau programme de prêts destiné à aider le continent à assurer sa propre sécurité, a déclaré mardi un haut responsable de l'UE, même si la plupart de son matériel de défense provient actuellement de fournisseurs américains. Lors d'un sommet qui s'est tenu la semaine dernière, les 27 dirigeants de l'UE ont examiné une proposition de la Commission européenne concernant un nouveau programme de prêt d'une valeur de 150 milliards d'euros (163 milliards de dollars). Cette somme servirait à acheter des systèmes de défense aérienne, des drones et des « facilitateurs stratégiques » tels que le transport aérien, ainsi qu'à renforcer la cybersécurité. « Ces prêts devraient financer des achats auprès de producteurs européens, afin de stimuler notre propre industrie de défense », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, aux législateurs de l'UE. Mme Von der Leyen a déclaré que les « contrats devraient être pluriannuels, afin de donner à l'industrie la prévisibilité dont elle a besoin » et que la priorité devrait être donnée aux pays qui achètent des équipements en groupe « parce que nous avons vu à quel point cela peut être puissant ». Les membres européens de l'OTAN ont passé environ deux tiers de leurs commandes auprès d'entreprises américaines ces dernières années, mais ils sont incités à agir par les avertissements de l'administration Trump selon lesquels ils devront assurer leur propre sécurité, et celle de l'Ukraine, à l'avenir. La France souhaite que la Commission investisse plus d'argent dans le plan de prêts et a également insisté sur le fait que cet argent ne devrait être dépensé qu'en Europe. L'Espagne, l'un des cinq pays utilisant la monnaie unique de l'euro et dont le niveau d'endettement est supérieur à 100 %, souhaite des subventions gratuites plutôt que des prêts. Les dirigeants européens doivent approuver le plan de prêt, qui, selon la Commission, bénéficierait à une vingtaine de pays dont les coûts d'emprunt seraient supérieurs à ceux de l'exécutif, lors d'un autre sommet qui se tiendra à la fin de la semaine prochaine. Ce plan fait partie d'un ensemble de mesures - notamment un assouplissement des règles budgétaires relatives aux dépenses de défense et une réorganisation des fonds européens - dont la Commission espère qu'elles permettront de dégager jusqu'à 800 milliards d'euros (874 milliards de dollars) pour les priorités en matière de sécurité.
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